Mazembe : dominer, avoir les occasions et perdre à la fin

Dominer pour finalement ne pas gagner. En faisant cette expérience, les Corbeaux ont été punis dans un Kamalondo bien rempli.
Ils sont tombés de haut au cours d’une rencontre où ils avaient la possession et les occasions. Une défaite à accepter et à digérer pour mieux préparer la phase retour dans un contexte du groupe où les cartes sont redistribuées. Avec le nul des Young Africans à Bamako face au Real (1-1), tout est encore à jouer dès le 8 mars prochain à Tunis.




Nord-Kivu : Des violents combats signalés aux alentours de Sake

Alors que l’EAC annonce le calendrier du retrait des rebelles du M23, la situation de l’Est de la RDC continue de se dégrader.

Le matin de ce Lundi 27 février, des violents combats sont signalés aux alentours de Sake précisément à Kamuronza et à Malehe, opposants les groupes loyalistes (patriotiques) aidés par les FARDC contre les rebelles du M23 depuis 00h00 locale jusqu’au petit matin, indique des sources sûres du depeche.cd.
Les rebelles du M23 ont pris, dimanche 26 février, le contrôle du village Busumba, à moins de 10 kilomètres de Mwesso, territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Selon des sources sur place, ces assaillants se sont emparés de cette localité après avoir lancé une attaque contre les FARDC sur l’axe-Kiekire, en chefferie des Bashali Mokoto.
Cette situation intensifie davantage les mouvements de populations dans les agglomérations de Mwesso et Kashuga qui fuient vers Walikale et Nyabiondo, affirment ces sources.
Elles précisent que l’armée tient encore ses positions à Mwongozi et Mwesso.
Sur l’axe Sake-Mushaki, les affrontements sont signalés depuis les environs de 10 heures locales dans la localité de Malehe, groupement Kamuronza à moins de 10 KM de Sake.
Aucun bilan n’est encore disponible, mais cette situation continue à accroitre les incertitudes au sein de la population de cette agglomérations située à moins de 30 KM de Goma.
Du coté Nord-Ouest de Mushaki, des sources locales parlent d’un calme précaire ce dimanche autour de la cité minière de Rubaya et de l’agglomération de Bihambwe.
Ces entités sont toujours contrôlées par l’armée congolaise, alors que les rebelles sont dans les collines environnantes.
Jean-Luc Lukanda Mutombo




Route de Matadi : Les habitants de Mont Ngafula en route pour protester la lenteur des travaux de canalisation

La matinée de ce lundi 27 février s’est annoncée avec une vive mobilisation dans la commune de Mont Ngafula, au niveau du quartier Matadi Mayo, où la route Matadi a été envahie par les habitants de ce coin de la Capitale Kinshasa dénonçant les manœuvres dans l’achèvement de ce tronçon si important.

Ces citoyens de Matadi Mayo protestent contre la lenteur des travaux de canalisation d’eaux et exigent le départ de la compagnie chinoise chargée d’exécution des travaux sur ce tronçon.
Plus les pluies s’accumulent, plus la population dans ce coin de la Capitale s’enfonce dans des érosions qui ravagent les parcelles, maisons mais aussi qui causent la perte des vies humaines.

C’est ce qui a poussé la population à envahir la route Matadi pour réclamer que “le gouvernement puisse confier ces travaux aux génies militaires qui avaient travaillé sur l’érosion du quartier Badiadingi”, située à une centaine des mètres, “parce que les maisons disparaissent à chaque pluie », réclament-ils.
Actuellement, il n’y a plus d’accès au quartier Matadi Mayo par véhicule, faute d’une grande tête d’érosion tirant sa source sur la grande Route Matadi, qui a coupé cette route en deux.
Signalons que le mercredi 22 février dernier, la grande pluie qui avait arrosé la Capitale kinoise avait laissé des traces dans cette contrée.
Il sied de dire qu’à quelques dizaines des mètres de la partie qui a été coupée en deux au mois de décembre dernier, une grande tête d’érosion juste devant l’école Mapinduzi a encore pris place jusqu’à toucher la Nationale Numéro 1.
Les habitants de ce coin de Mont Ngafula, non loin du grand marché Matadi Kibala, déplorent à cet effet la lenteur des travaux exécutés par les Chinois. Selon eux, cette manière de travailler met en danger les habitants environnants ces deux têtes d’érosion.
Jean-Luc Lukanda Mutombo




22ème Session ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC : Tshisekedi satisfait des résolutions et décisions prises

Kinshasa a organisé, le 25 février 2023, les travaux de la 22ème Session ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale « CEEAC ». « Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour avoir pris une part active à ces assises, dont je salue, avec satisfaction, l’heureuse issue », a indiqué Félix Tshisekedi, président sortant de la CEEAC.
Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quant aux pertinentes résolutions et décisions qui ont été prises au terme de cette session ordinaire par la Conférence, et il a appelé à veiller collectivement veiller à leur mise en œuvre.
Aussi, comme vous avez pu l’observer, dit-il, cette 22ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC a abouti par l’adoption de la Déclaration portant sur la politique intégrée des mers et des eaux continentales partagées de la CEEAC ainsi que des principaux axes pour l’élaboration de la stratégie de développement de l’économie bleue durable en Afrique Centrale. Cet engagement fort de notre part appelle à davantage de coopération et d’échanges pour une mise en œuvre et une matérialisation effective de cette volonté collectivement exprimée.
« Enfin, j’aimerais souhaiter tous mes vœux de succès au Président de la République gabonaise et Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale entrant, mon cher frère, M. Ali Bongo Ondimba », indique-t-il, tout en vous renouvelant, les assurances de ma très haute considération, c’est donc par ces mots que je déclare clos, les travaux de la 22ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale.




Trois membres d’un centre d’inscription ayant délivré quatre cartes d’électeur à un animateur d’une chaîne YouTube appréhendés

Les équipes de supervision de la Commission électorale Nationale Indépendante envoyées par le président de la CENI ont mis la main sur trois membres du Centre d’inscription situé au Lycée Père René TIPAX dans la commune de Masina, qui sont à l’origine de la production de quatre cartes d’électeur au profit d’un animateur d’une chaîne YouTube connue. Il s’agit de MM. Kevin Katembo Kimfumu, préposé à l’identification faisant office du président du centre d’inscription, Jérémie Tsheza Kapia, opérateur de saisie et enfin Ndjemba Elie, préposé polyvalent. Ils ont été remis entre les mains de la justice.

Au moyen d’outils d’investigation interne à la CENI et du QR Code généré de différentes cartes imprimées, les équipes de la CENI ont pu retracer avec exactitude les auteurs présumés de ces fausses cartes.
« Nous avons récupéré les 4 cartes d’électeurs qu’un requérant a obtenu en dehors de la procédure établie par la loi. En effet, nous nous sommes servis de QR code pour retracer le numéro de série des cartes concernées ainsi que le numéro national de l’électeur qui est sur la carte cachée ici par l’encre. L’analyse effectuée grâce au QR code, nous a aidés à trouver les informations qui nous ont permis d’identifier le kit ainsi que son numéro de série y compris le centre où il fonctionne. À partir du numéro de série de la machine dans notre base des données, nous avons pu identifier le nom du centre et son adresse. Notez que le centre est logé dans l’enceinte de l’école « Lycée Père René Tipax à Masina ». Nous étions partis à cette adresse, une fois sur le lieu, nous avons analysé les deux kits trouvés. Quand on a saisi le numéro de série de la carte dans le premier kit, la recherche a donné le résultat qu’un certain Kusuanika Mbambi Fabien était enregistré sur cette machine avec une photo. Le même exercice a été répété dans l’autre machine et la conclusion est que ce Monsieur a obtenu à 4 reprises la carte d’électeur sous 4 différentes identités », a expliqué un membre de l’équipe de supervision, envoyé par le Président de la Ceni.
Et d’ajouter : « Nos analyses ont prouvé que la personne concernée n’était pas physiquement au centre d’inscription. L’on a utilisé une photo pour l’enrôler. De ce fait, nous allons poursuivre les recherches avec les données qu’on va retirer des kits pour savoir quelles sont les empreintes et l’IRIS utilisés pour arriver à cette opération. Mais nous connaissons déjà que le président du centre d’inscription était absent et c’est le préposé à l’identification qui jouait l’intérim, qui a signé toutes ces cartes, il s’agit de M. Katembo Kimfumu Kevin. L’on a aussi constaté que sur les 4 signatures apposées dans les cartes, une seule correspond à celle retrouvée dans la fiche FO1. Donc, nous allons continuer les investigations pour établir toute la lumière dans cette affaire ».

Les incriminés nient les faits


Interrogés, les incriminés ont avancé des raisons fallacieuses et ont nié avoir participé à une telle entreprise. « Je ne saurai donner tous les détails possibles du fait que je reçois plusieurs personnes par jour. Lorsqu’une personne se fait identifier, elle passe à la machine et une fois elle obtient sa carte d’électeur, elle vient chez moi pour que je signe sur sa carte », a expliqué M. Kevin Katembo Kimfumu, préposé à l’identification au Lycée Père Tipax, jouant l’intérim du président du centre d’inscription. Toutefois, il reconnaît avoir accepté de répondre positivement à certaines demandes des gens, sous forme d’aide ou service au mépris de sa responsabilité en tant que président du centre d’inscription. Concernant, M. Jérémie Tsheza Kapia, Opérateur de saisie du centre d’inscription, il a tenté de se justifier en prétextant être absent le jour de l’impression de la carte.
« Il m’est arrivé d’être absent pendant cette période à cause de l’état de santé de mon enfant. J’étais souvent à l’hôpital pour ses soins et c’est le préposé polyvalent qui assurait la relève. Mais, comme aujourd’hui, c’est un dimanche et l’enfant s’est rétabli, je suis venu pour travailler et face à ce qui est arrivé, je suis conduit au siège de la CENI pour une audition, car je suis responsable des Kits du centre », a déclaré cet opérateur de saisie.
En sa qualité du commandant sécurité de la CENI, le commissaire supérieur adjoint de la Police Nationale Congolaise, Major Ntumba, a commandité cette opération pour appréhender les impliqués. Il explique : « J’ai eu aujourd’hui un message du Président Denis Kadima me disant que je dois effectuer une descente à Masina où il a été constaté un cas de fraude et je suis descendu à l’adresse indiquée. C’était pour arrêter les gens qui ont inscrit une seule personne 4 fois et les preuves sont dans la machine après vérification des experts de la CENI ».
Par ailleurs, interrogé, le Directeur chargé de l’informatique de la CENI, M. Yves Kota, rassure : « La CENI a prévu un système de nettoyage du Fichier Électoral. Je vous rassure que ce cas et d’autres non encore épinglés, pourront être détectés au moment du toilettage du Fichier. Pour le cas de doublon, la CENI ne va prendre en compte que le dernier enregistrement, mais pour le cas sous examen, la CENI va carrément radier la personne du Fichier Électoral, parce que le rôle de la centrale électorale consiste aussi à mettre à la disposition de la République un Fichier Électoral fiable ».
Rappelons par ailleurs que s’enrôler plus d’une fois est une infraction. Selon la Loi N°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du Congo telle que modifiée et complétée par la loi N°16/007 du 29 juin 2016 en son article 45, est puni pour faux en écriture, conformément au Code pénal congolais, et déchue de ses droits de vote et d’éligibilité pour une durée de six ans : 1. toute personne qui se fait identifier et enrôler sous un faux nom ou sous une fausse qualité ; 2. toute personne qui, en se faisant identifier et enrôler, dissimule une incapacité prévue par les articles 8 et 9 de la présente loi ; 3. toute personne qui se fait inscrire volontairement plus d’une fois.




La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne

La Chine a publié vendredi un document énonçant sa position sur la résolution politique de la crise ukrainienne. Voici le texte intégral :
La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne
1. Respecter la souveraineté de tous les pays. Le droit international universellement reconnu, y compris les buts et principes de la Charte des Nations Unies, doit être strictement observé. La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement garanties. Les pays, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale. Les différentes parties doivent préserver ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales et défendre l’équité et la justice internationales. Il faut promouvoir une application égale et uniforme du droit international et rejeter le deux poids deux mesures.
2. Renoncer à la mentalité de la guerre froide. Il ne faut pas rechercher la sécurité d’un pays au détriment de celle des autres, ni garantir la sécurité d’une région par le renforcement voire l’expansion des blocs militaires. Les intérêts et préoccupations sécuritaires légitimes des différents pays doivent être pris au sérieux et traités de manière appropriée. Il n’y a pas de solution simple aux problèmes complexes. Toutes les parties doivent poursuivre la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, garder à l’esprit la paix et la stabilité de long terme dans le monde, et promouvoir la construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable. Il faut s’opposer à ce qu’un pays recherche sa propre sécurité au prix de celle d’autrui, prévenir la confrontation des blocs, et œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité sur le continent eurasiatique.
3. Cesser les hostilités. Les conflits et guerres ne font de bien à personne. Les parties doivent toutes garder la raison et la retenue, s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu et d’aggraver les tensions, et prévenir une nouvelle détérioration ou même un dérapage de la crise ukrainienne. Il faut soutenir la Russie et l’Ukraine de sorte qu’elles travaillent dans la même direction pour reprendre au plus tôt un dialogue direct, promouvoir progressivement la désescalade de la situation et parvenir finalement à un cessez-le-feu complet.
4. Lancer les pourparlers de paix. Le dialogue et les négociations sont la seule solution viable à la crise ukrainienne. Tout effort en faveur du règlement pacifique de la crise doit être encouragé et soutenu. La communauté internationale doit poursuivre la bonne direction qui est de promouvoir les pourparlers de paix, aider les parties au conflit à ouvrir rapidement la porte qui mène au règlement politique de la crise, et créer des conditions et plateformes pour la reprise des négociations. La Chine continuera de jouer un rôle constructif dans ce sens.
5.Régler la crise humanitaire. Toute mesure en faveur de l’apaisement de la crise humanitaire doit être encouragée et soutenue. Les opérations humanitaires doivent se conformer aux principes de neutralité et d’impartialité et les questions humanitaires ne doivent pas être politisées. Il faut protéger effectivement la sécurité des civils et mettre en place des corridors humanitaires pour évacuer des civils des zones de conflit. Il convient d’accroître les aides humanitaires aux zones concernées, d’améliorer les conditions humanitaires, et de fournir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave, en vue de prévenir une crise humanitaire de plus grande ampleur. Il faut soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle coordinateur dans l’acheminement des aides humanitaires dans les zones de conflit.
6.Protéger les civils et les prisonniers de guerre. Les parties au conflit doivent observer scrupuleusement le droit humanitaire international, éviter d’attaquer les civils et les installations civiles, protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit et respecter les droits fondamentaux des prisonniers de guerre. La Chine soutient l’échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine et appelle les différentes parties à créer plus de conditions favorables à cette fin.
7.Préserver la sécurité des centrales nucléaires. La Chine s’oppose aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires pacifiques, et appelle les différentes parties à observer le droit international, y compris la Convention sur la sûreté nucléaire, et à prévenir résolument les accidents nucléaires d’origine humaine. La Chine soutient l’Agence internationale de l’énergie atomique dans ses efforts pour jouer un rôle constructif dans la promotion de la sûreté et de la sécurité des installations nucléaires pacifiques.
8.Réduire les risques stratégiques. Les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée. Il faut s’opposer à la menace ou l’emploi d’armes nucléaires. Il est impératif de prévenir la prolifération nucléaire et d’éviter les crises nucléaires. La Chine s’oppose à la recherche et développement et à l’utilisation des armes chimiques et biologiques par quelque pays que ce soit dans quelques circonstances que ce soient.
9.Faciliter l’exportation des céréales. Toutes les parties doivent appliquer de manière équilibrée, intégrale et effective l’Initiative céréalière de la mer Noire signée par la Russie, la Türkiye, l’Ukraine et l’ONU, et soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle important à cet égard. L’initiative de coopération sur la sécurité alimentaire mondiale lancée par la Chine offre une solution viable à la crise alimentaire mondiale.
10.Mettre fin aux sanctions unilatérales. Les sanctions unilatérales et la pression maximale n’aident pas à régler les problèmes et ne font que créer de nouveaux problèmes. La Chine s’oppose à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les pays concernés doivent cesser de recourir de manière abusive aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales contre les autres pays, jouer un rôle en faveur de la désescalade de la crise ukrainienne et créer des conditions favorables au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population des pays en développement.
11.Assurer la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Toutes les parties doivent préserver effectivement le système économique mondial existant, et s’opposer à ce que l’économie mondiale soit politisée ou utilisée comme un outil ou une arme. Il faut œuvrer ensemble à atténuer les effets de débordement de la crise pour qu’elle ne perturbe la coopération internationale en matière d’énergie, de finance, de commerce alimentaire et de transport ni ne compromette la reprise économique mondiale.
12.Promouvoir la reconstruction post-conflit. La communauté internationale doit prendre des mesures pour soutenir la reconstruction post-conflit dans les zones de conflit. La Chine est prête à accorder son assistance et à jouer un rôle constructif à cet égard.




22ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC : Félix Tshisekedi désigné « Champion » de l’éducation, la santé et la culture

La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a, cependant, déploré la dégradation continue de la situation dans la province du Nord-Kivu et condamné sans réserve le groupe dit Mouvement du 23 Mars (M23) pour les nombreuses exactions et violations dont il se rend chaque jour coupable. Elle a exprimé sa solidarité envers les populations congolaises victimes de la situation d’insécurité entretenue par le M23. La Conférence a invité les Autorités de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend. A cet effet, la Conférence a instruit le Président de la Commission à poursuivre, au nom de la Communauté, ses bons offices auprès de deux États, en parfaite harmonie avec le processus de Luanda piloté par M. João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Président en Exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné de l’Union Africaine, et le processus de Nairobi, piloté par M. Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en Exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est.

 

COMMUNIQUE FINAL

1. La vingt-deuxième Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est tenue le 25 février 2023 à Kinshasa, République Démocratique du Congo, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Président en Exercice de la Conférence.
2. Les Chefs d’Etat suivants ou leurs Représentants dûment mandatés ont participé au Sommet :
– Son Excellence Monsieur Évariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi ;
– Son Excellence Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;
– Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo ;
– Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en Exercice sortant de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC ;
– Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise ;
– Son Excellence Monsieur Carlos VILA NOVA, Président de la République Démocratique de São Tomé et Principe ;
– Son Excellence Monsieur Mahamat Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad ;
– Son Excellence Monsieur Gaudencio MOHABA MESSU, Président de la Chambre des Députés, Représentant Son Excellence Monsieur Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Équatoriale ;
– Son Excellence Monsieur Joseph DION NGUTE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Représentant Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun ;
– Son Excellence Monsieur Antonio TETE, Ministre des Relations Extérieures, Représentant Son Excellence Monsieur João Manuel GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola ;
– Son Excellence Monsieur Vincent BIRUTA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Représentant Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda, par visioconférence.
3. Ont également participé à la session :
– L’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ;
– Monsieur Abdou ABARRY, Représentant Spécial du Secrétaire-Général en Afrique centrale et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale ;
– Ambassadeur Afonso Evaristo Eduardo, Secrétaire Exécutif Adjoint, Représentant le Secrétaire Exécutif de la Commission du Golfe de Guinée.
– Monsieur Jean KASEYA, Directeur Général des Centres Africains pour la prévention et le contrôle des maladies, Représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine ;
– Monsieur Jean-Eudes BISONGA, Directeur du département paix et sécurité, Représentant le Secrétaire Exécutif de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs.
4. La Conférence s’est ouverte par une cérémonie solennelle à la Cité de l’Union Africaine de Kinshasa. Elle a été ponctuée par les allocutions de Monsieur Abdou ABARRY, Représentant spécial du Secrétaire-Général des Nations Unies en Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, de l’Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ainsi que le discours d’ouverture de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en Exercice de la CEEAC, et son bilan de mandature.
5. La Conférence a marqué sa haute appréciation à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en Exercice sortant de la CEEAC, pour la réussite de sa mandature et la bonne organisation de cette XXIIème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
6. La Conférence a suivi la présentation des rapports du Conseil des Ministres de la première Conférence maritime de la CEEAC et du Conseil des Ministres préparatoire à la XXIIème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement et a entériné les recommandations des Ministres.
7. La Conférence a pris connaissance du Rapport d’activités 2022 de la Commission de la CEEAC. Elle en a pris acte et félicité la Commission pour le travail abattu en dépit des contraintes humaines, matérielles et financières, ainsi que pour la qualité des documents présentés à la Conférence. Elle a encouragé le Président de la Commission et son équipe à persévérer dans la même dynamique en 2023.
8. En ce qui concerne São Tomé et Principe, la Conférence a félicité le Président de la Commission pour les actions de bons offices menées et la mission d’établissement des faits déployée avec l’appui du Bureau-pays des Nations Unies en République Démocratique de São Tomé et Principe à la suite des événements survenus le 25 novembre 2022. Elle l’a encouragé à poursuivre le travail, en parfaite harmonie avec les Autorités de ce pays, y compris en leur apportant l’appui sollicité en matière de réforme des secteurs de la justice et de la sécurité, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies et d’autres partenaires compétents.
9. En ce qui concerne le Tchad, la Conférence a pris note du rapport d’étape sur la facilitation de la CEEAC dans le cadre du processus de transition en République du Tchad. Elle a noté la volonté affirmée par toutes les parties prenantes tchadiennes, y compris celles n’ayant pas pris part au Dialogue National Inclusif et Souverain, de participer activement au processus de transition. Elle a salué la disponibilité des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Tchad à accompagner le processus de transition en cours dans le pays.
10. La Conférence a salué la disponibilité des Autorités de la transition à collaborer sans réserve avec la CEEAC dans le cadre du travail de la facilitation, ainsi que dans le cadre de la mission d’enquête pour l’établissement des faits sur les événements survenus le 20 octobre 2022. Elle a félicité Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Facilitateur désigné de la CEEAC, et ses envoyés Spéciaux, pour l’accompagnement au processus de transition au Tchad, pour le travail abattu en vue de la décrispation de la situation politique dans ce pays. Elle l’a encouragé à poursuivre son travail de facilitation et d’œuvrer, en collaboration avec les Autorités tchadiennes, pour l’inclusivité et la réussite du processus de transition.
11. La Conférence a instruit le Président de la Commission de développer une réflexion sur l’impact de la crise russo-ukrainienne sur la région ainsi que les crises internes dans les États membres et dans la région.
12. En ce qui concerne les questions financières et budgétaires, la Conférence a instruit la Commission d’accélérer la mise en œuvre de la décision de la 20ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement relative à la mise en place d’un Groupe de travail d’Experts des États membres en charge des finances et du budget élargi aux Experts des Banques centrales pour réfléchir sur les modalités efficaces de reversement automatique de la Contribution Communautaire d’Intégration et sur la recherche des mécanismes de financement autonome et innovant de la Communauté.
13. S’agissant de l’arrimage de la FOMAC aux textes révisés de la Communauté, la Conférence a approuvé le format du Mémorandum d’Entente entre la Commission et les États membres de la CEEAC sur les capacités promises de la FOMAC.
14. La Conférence a instruit la Commission d’œuvrer en vue de la relance, dans la mesure du possible, des cycles d’exercices de la FOMAC dès cette année dans le cadre de la célébration des 40 ans d’existence de la CEEAC. Dans cette perspective, la Conférence a instruit la Commission de procéder à un état des lieux préalable sur les capacités que chaque État membre peut apporter à l’Exercice.
15. La Conférence a approuvé le cycle d’armement des postes au sein de l’État-Major Régional de la FOMAC. A ce titre, la Conférence a décidé d’attribuer à la République du Burundi, le poste de Chef d’État-Major Régional de la FOMAC avec prise d’effet à compter du mois de juillet 2023. Conformément à l’article 19 de la Décision n° 003/CEEAC/CCEG/XXI/22 du 25 juillet 2022 portant Statut particulier du personnel de la FOMAC susmentionnée, la République du Burundi doit au préalable s’acquitter du paiement d’au moins 40% de ses arriérés de contribution.
16. La Conférence a félicité Son Excellence Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour l’organisation réussie de la première Conférence maritime de la CEEAC ainsi que pour les résultats obtenus, notamment les axes de la politique maritime, les deux protocoles portant stratégies relatives au développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale et la sûreté et la sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des Etats membres de la CEEAC.
17. A cet effet, la Conférence a instruit la Commission d’accélérer la mise en œuvre desdits protocoles et de redynamiser le Centre Régional de Sécurité Maritime de l’Afrique Centrale (CRESMAC), institution spécialisée de la Communauté chargé de la mise en œuvre du Protocole révisé relatif à la Stratégie de sûreté et sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des Etats membres de la CEEAC.
18. La Conférence a également instruit la Commission d’accélérer l’opérationnalisation du Centre Régional de Coordination de la Gestion des Ressources en Eau en Afrique Centrale, Institution spécialisée de la Communauté dont le siège est à Bujumbura.
19. La Conférence a accordé une attention particulière aux questions climatiques en raison de leurs répercussions sur la santé des populations et l’environnement régional. A cet effet, la Conférence a instruit la Commission à renforcer les capacités technologiques et humaines du Centre d’Application et Prévisions Climatologiques d’Afrique centrale basé à Douala, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle.
20. En ce qui concerne la situation politique et sécuritaire, la Conférence s’est félicitée de l’amélioration continue de la situation sécuritaire globale en République Centrafricaine. Elle a réitéré le soutien de la Communauté au plaidoyer pour la levée de l’embargo sur les armes, injustement imposé à la République Centrafricaine.
21. La Conférence a, cependant, déploré la dégradation continue de la situation dans la province du Nord-Kivu et condamné sans réserve le groupe dit Mouvement du 23 Mars (M23) pour les nombreuses exactions et violations dont il se rend chaque jour coupable. Elle a exprimé sa solidarité envers les populations congolaises victimes de la situation d’insécurité entretenue par le M23.
22. La Conférence a instruit le Président de la Commission à poursuivre et à renforcer la participation de la CEEAC en qualité d’observateur dans les initiatives relatives aux processus de Luanda et de Nairobi ainsi que dans le mécanisme de l’Accord-cadre d’Addis Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région des Grands-Lacs.
23. La Conférence a invité les Autorités de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend. A cet effet, la Conférence a instruit le Président de la Commission à poursuivre, au nom de la Communauté, ses bons offices auprès de deux États, en parfaite harmonie avec le processus de Luanda piloté par Son Excellence Monsieur João Manuel GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola, Président en Exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné de l’Union Africaine, et le processus de Nairobi, piloté par Son Excellence Monsieur Évariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi et Président en Exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est.
24. La Conférence a salué et encouragé Son Excellence Monsieur João Manuel GONÇALVES LOURENÇO à poursuivre ses efforts en tant que Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique. Elle a également salué et encouragé Son Excellence Monsieur Évariste NDAYISHIMIYE, à poursuivre ses efforts dans la mise en œuvre du processus de Nairobi pour la paix à l’Est de la RDC.
25. La Conférence a exprimé sa préoccupation face à la crise humanitaire persistante dans la région, reflétée à travers le nombre sans cesse croissant des réfugiés et des personnes déplacées au sein de l’espace communautaire. Elle a décidé de mettre en place une contribution spéciale des Etats membres visant l’établissement d’un fonds de solidarité de la région en faveur des victimes. Elle a, en outre, instruit la Commission à engager une étude pour identifier les causes profondes de cette crise et proposer des pistes de solution.
26. Au terme de ses délibérations, la Conférence a adopté, sur proposition du Conseil des Ministres, les Protocoles et Décisions ci-après :
– Protocole révisé relatif à la stratégie de sûreté et sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées des États membres de la CEEAC ;
– Protocole relatif à la stratégie de développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale ;
– Décision portant approbation du Plan d’Actions Prioritaires de l’année 2023 ;
– Décision portant approbation du Format du Mémorandum d’Entente entre la CEEAC et les États membres sur les Capacités promises de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale ;
– Décision portant approbation du Cycle d’armement des postes à l’État-Major Régional de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale à l’horizon 2056 ;
– La Décision accordant le statut d’Institution spécialisée de la Communauté au Centre Régional de Coordination de la Gestion des Ressources en Eau en Afrique Centrale.
27. La Conférence s’est félicitée de l’organisation apaisée des élections en République du Congo, en République d’Angola, en République Démocratique de São Tomé et Principe et en République de Guinée Equatoriale au cours de l’année 2022. Elle a formulé le vœu pour que les échéances électorales prévues en 2023 dans certains Etats membres se déroulent dans les mêmes conditions.
28. La Conférence s’est félicitée du passage de témoins, dans les délais prescrits par le Traité révisé de la CEEAC, entre le Président en Exercice sortant, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo et le Président en Exercice entrant, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise.
29. La Conférence a désigné Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président « Champion » de l’éducation, la santé et la culture, pour sensibiliser sur ces thématiques au niveau régional, continental et international.
30. La Conférence a félicité le Président de la Commission de la CEEAC et son équipe pour la bonne organisation de la session et les actions menées en 2022 en vue de la redynamisation de l’Organisation, malgré les contraintes diverses auxquelles elle a été confrontée.
31. Enfin, la Conférence a décidé de tenir sa 23ème session ordinaire en juin 2023 à Libreville, République Gabonaise.

Fait à Kinshasa, le 25 février 2023
Le Président de la République Démocratique du Congo, Président en Exercice de la CEEAC
Le Président de la Commission de la CEEAC
SEM Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO Ambassadeur Gilberto da Piedade VERISSIMO




Genève : Tshisekedi va dénoncer les dégâts humanitaires causés par l’agression injuste du Rwanda via le M23 à l’Est du pays sur les populations congolaises

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru, est arrivé ce dimanche soir à Genève en Suisse pour une visite de travail.

Le chef de l’État participera ce lundi 27 février 2023 à la 52ème Session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Lors du segment de haut niveau de cette session, le Président Tshisekedi prononcera un discours solennel devant l’Assemblée du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Le Chef de l’État fera le point sur les avancées notables en matière de respect des droits de l’homme enregistrées en RDC depuis 4 ans. L’occasion aussi de rappeler les dégâts humanitaires causées par l’agression injuste du Rwanda via le M23 à l’Est du pays sur les populations congolaises.
Le Président Tshisekedi aura également des entretiens bilatéraux avec des hautes personnalités du système des Nations Unies présentes à Genève durant cette semaine, dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.




A Genève : Félix Tshisekedi, 1er Chef d’Etat congolais à participer à une session du Comité des droits de l’homme de l’Onu

Arrivé sur place la veille de l’ouverture par l’aéroport Cointrin en compagnie de son épouse, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, le Chef de l’Etat a opté pour une présence physique, car sa communication est vivement attendue en ce qu’elle doit rassurer de ses bonnes dispositions les 47 Etats membres élus par l’Assemblée générale de l’Onu et répartis de cette manière : 13 pour l’Afrique, 13 pour l’Asie Pacifique, 6 pour l’Europe orientale, 8 pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 7 pour l’Europe occidentales et autres Etats.

Félix Tshisekedi évoquera sans doute la question de la détérioration continue de la situation des droits de l’homme à l’Est du pays, détérioration accentuée par l’agression rwandaise sous le couvert du M23 qualifié à juste titre de groupe terroriste.
Il est prouvable que depuis la réactivation de ce dernier en 2022, les autorités congolaises ne cessent d’en appeler aux sanctions de la communauté internationale à son encontre et de son parrain rwandais, surtout du moment où la RDC s’appuie sur les Processus de Nairobi (réservé aux groupes armés nationaux) et de Luanda (réservé aux relations d’Etat à Etat avec le Rwanda).
De janvier 2023 à ce jour, le Président de la République profite de toutes les tribunes à sa portée pour réclamer les sanctions prévues dans le droit international du fait de non application du Processus de Luanda ; les dernières tribunes en date étant, comptés à rebours, le 22ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenu à Kinshasa le 25 février, le 36ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA tenu à Addis-Abeba les 18 et 19 février, la visite éclair effectuée le 9 février à Moroni et le Forum Mining Indaba 2023 le 7 février 2023.
Il va sans dire que toutes les tribunes à venir – dont celle du Comité des droits de l’homme de l’Onu – seront mises à profit.

 

Programme de la cérémonie d’ouverture

Créé le 15 mars en 2006 au travers de la résolution 60/251 du Conseil de sécurité de l’Onu, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a pour but de « Promouvoir de meilleures normes pour les droits de l’homme».
Elle a remplacé la Commission des droits de l’homme qui n’avait pas été en odeur de sainteté avec la République Démocratique du Congo au cours de ces quatre dernières décennies.
A la différence toutefois de ses prédécesseurs, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris tout son courage pour clarifier la situation des droits de l’homme dans son pays et, ainsi, lever toute équivoque. D’où sa participation, au siège même de cet organe à Genève, à la 52ème session prévue du 27 février au 4 avril 2023.
Les travaux ont lieu en la Salle XX du Palais des Nations et se déroulent dans « un format hybride, combinant participation en personne et virtuelle», souligne le communiqué officiel qui annonce pour la cérémonie d’ouverture quatre allocutions dont celles du secrétaire général de l’Onu António Guterres, du président de l’Assemblée générale des Nations Unies Csaba Kőrösi, du Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme Volker Türk et du ministre helvétique des Affaires étrangères Ignazio Cassis.
La journée de la RDC est le 30 mars 2023, la session étant échelonnée sur trois périodes : la 1ère entre février et mars, la 2ème entre juin et juillet et la 3ème entre septembre et octobre.




Enrôlement des Congolais résidant au Canada : Paul Muhindo donne le go à Ottawa

Le Rapporteur Adjoint de la CENI, Paul Muhindo, a confirmé le dimanche 26 février à Ottawa, l’effectivité de l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais vivant au Canada, le lundi 27 février, au sein de l’Ambassade de la RDC à Ottawa, en province d’Ontario.

Cette annonce a été faite après deux activités tenues devant plusieurs Congolais vivant au Canada.
En début d’après-midi, le Rapporteur Adjoint de la CENI, a participé au culte dominical du centre ” Bondeko’, une église catholique où prennent part plusieurs Congolais vivant à Ottawa et à Gatineau.
Dans la soirée, Paul Muhindo a invité de nouveau, sur Visio Conférence, les Représentants des Communautés Congolaises et tous les compatriotes qui ont répondu à l’invitation leur lancée, de se présenter à l’Ambassade dès ce lundi à partir de 9h00 à s’enrôler afin de répondre à leur devoir civique conformément à la Constitution.
Le centre d’inscription sera ouvert tous les jours, sauf lundi de 9h00 à 18h00.