Directeur de cabinet de Sama Lukonde : Paul Gaspard Ngodankoy s’enrôle chez lui à Yahuma/Tshopo

M. Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya, Directeur de cabinet du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a séjourné en territoire de Yahuma, dans la province de la Tshopo, où il a été accomplir son devoir civique. Comme il l’a annoncé le dimanche 12 février lors d’un meeting d’éveil de conscience à Kinshasa, le Professeur Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya a obtenu sa carte d’électeur, ce dimanche 26 février, après avoir été identifié et enrôlé dans un centre d’inscription de la Commission Électorale Nationale Indépendante dans cette partie de la République.
Se confiant à la presse, le Directeur de cabinet du Premier Ministre s’est dit heureux d’avoir accompli son devoir civique qui lui offre aujourd’hui la possibilité de devenir à la fois électeur et éligible. Il a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel aux filles et fils de la Tshopo en général et ceux de Yahuma en particulier, à se faire enrôler massivement en vue des scrutins de 2023 qui pointent à l’horizon.
“Je suis satisfait. Comme je l’avais annoncé avant de quitter Kinshasa, je suis venu ici à Yahuma, mon Territoire d’origine, pour m’enrôler et avoir ma carte d’électeur. Je viens d’accomplir mon devoir civique. Maintenant, je suis en possession de ma carte d’électeur. Cela me donne donc le droit à la fois d’élire et d’être élu. Je rends grâce à Dieu qui a permis que j’arrive jusqu’ici depuis Kinshasa. Merci également à toutes les autorités de mon pays, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République, ainsi que son Excellence Jean-Michel Sama Lukonde, le Premier Ministre, qui m’ont permis de descendre sur le terrain pour accomplir ce devoir civique. Je suis reconnaissant envers tout le monde”, a déclaré à la presse Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya.
Pour rappel, à Kinshasa, lors d’un meeting d’éveil de conscience patriotique à l’intention des fils et filles de Yahuma, le professeur Paul Gaspard Ngodankoy avait lancé un appel à un enrôlement massif tout en invitant la population de ce coin de la République à privilégier l’unité nationale, la paix, l’amour et à bannir l’esprit de régionalisme.




Accompagnant le président Ndayishimiye au Beach Ngobila : Julien Paluku salue la solidarité du Burundi envers la Rdc

Après avoir participé samedi dernier à Kinshasa à la 22e session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui a condamné avec la plus grande fermeté l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye a clôturé ce dimanche sa visite officielle en République Démocratique du Congo.

C’est le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui l’a accompagné au beach Ngobila, voie par laquelle il a quitté le sol congolais.
Signalons que faire de l’industrie un facteur de paix et stabilité dans la région des Grands-Lacs a été au cœur des échanges entre le Chef de l’Etat burundais et le ministre congolais de l’Industrie.
A cette occasion, l’ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans a salué la solidarité du Burundi envers la République Démocratique du Congo et son Président Félix Tshisekedi qui mobilise davantage ses paires africains pour exiger le Rwanda de retirer ses troupes sur le sol congolais.

 




Bukavu : Modeste Bahati s’enrôle et appelle les Congolais à l’unité pour gagner la guerre d’agression

Après une escale de 24 heures à Goma, le Président du Sénat et Autorité morale de l’AFDC-A, la plus grande force politique du pays, est arrivé vendredi 24 février à Bukavu, son fief électoral. Un accueil délirant et sans précédent lui a été réservé par ses sympathisants et les différents partis politiques de l’Union sacrée.

Du port lacustre Ihusi à la place de l’indépendance, Modeste Bahati Lukwebo a été ovationné par des foules folles de joie même pendant son meeting à cette mythique place.
Dans son meeting, il a axé son message sur les points suivants : Sa mission a pour objet, son enrôlement et l’exhortation à sa base militante de s’enrôler massivement pour avoir plus d’élus dans les Assemblées législatives.
Dans le chapitre de l’actualité, il a indiqué que le pays est agressé. Voilà pourquoi il a appelé à ” l’unité des congolaises et congolais , toutes tendances confondues, l’opposition et majorité pour bouter l’ennemi dehors. Seul le peuple congolais peut se libérer de l’agression”, a-t-il martelé comme à son arrivée à Goma le jeudi 23 février dernier.


Aussi a-t-il appelé la population du Sud-Kivu et du pays dans son ensemble à soutenir le Président Tshisekedi et les FARDC au front avant de saluer la diplomatie agissante du premier des congolais sur le plan sous régional, régional et international.
Puisque sa mission s’inscrit dans le cadre de ses vacances parlementaires, l’élu des élus, sénateur de son état a fait le don sur place de 2 camions anti incendie et annoncé trois autres en route, le stade de FUNU en réhabilitation, les bornes fontaines installées à plusieurs endroits…Bref, les œuvres caritatives de la Fondation Modeste Bahati dont il est Président.
Le samedi 25 février 2023, le Professeur Modeste Bahati s’est rendu dans son territoire de katana. C’était pour inspecter les travaux en cours dans plusieurs chantiers de sa fondation MBL.
Il sied de noter que dans son territoire natal de Kabare, le Président du sénat, M. Bahati Lukwebo réalise des œuvres sociales de haute porté communautaire. C’est le cas dans le village de nyakadaka, groupement de Bugorhe où sa fondation construit une université et un hôpital ainsi que les maisons des professeurs, des médecins sans oublier un stade moderne.
Un peu plus loin à Katana, il a réhabilité sur fonds propres la paroisse Saint Lambert (de Katana) dont l’édifice était fissuré par un séisme. A cela s’ajoute la construction de nouveaux bâtiments modernes o de l’école Muanda où il a étudié.




Lualaba : Fifi Masuka n’a pas démissionné de son poste !

C’est à travers un communiqué du gouvernement provincial du Lualaba publié ce dimanche 26 février 2023, signé par le ministre provincial de l’Intérieur et sécurité, Deodat Kapenda wa Kapenda que le démenti a été apporté.

Ceci vient pour taire toutes les informations qui circulent sur les réseaux sociaux et aussi sur un document d’une source obscure qui parcours la toile annonçant une prétendue démission de Mme le gouverneur a.i intérim Fifi Masuka Saini de son poste de gouverneur a la tête de la province du Lualaba.
Le gouvernement provincial qui rejette l’authenticité de ce document précise que “celui-ci a été élaboré dans le but de semer une psychose et troubler la quiétude des Lualabais qui restent focalisés dans la reconstruction et construction de leur jeune province sous la conduite de l’autorité provinciale Fifi Masuka Saini”, ajoute le communiqué.
Pour apporter toute la lumière sur cette affaire, le gouvernement du Lualaba qui dit se réserver le droit de traduire en justice les malfrats et les auteurs de cette mesquinerie. Et informe que les enquêtes sont déjà en cours pour que les responsables soient traqués et déférés devant la justice.
Osée Kalombo




Chute des valeurs éthiques et déontologiques chez le magistrat : Le président de la Cour Constitutionnelle tape du poing sur la table !

S’adressant aux premiers présidents des Cours d’Appel et des procureurs généraux près ces Cours, M. Nduba Kilima, Secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature ne cache pas sa déception du comportement déviant de certains magistrats. « Le Président de la Cour constitutionnelle, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature me charge de porter à votre connaissance qu’il est vivement abasourdi par la chute des valeurs éthiques et déontologiques observée dans le chef de certains magistrats ces derniers jours », écrit-il.
Et d’ajouter qu’il vous rappelle qu’il est plus qu’impérieux que vous puissiez intensifier l’encadrement des magistrats de vos ressorts respectifs pour prévenir la répétition des actes de nature à ternir davantage l’image du Pouvoir judiciaire.
En attendant la mise en œuvre d’un vaste programme de moralisation du corps judiciaire en cours d’élaboration, il est demandé aux : Procureurs Généraux et aux Auditeurs militaires supérieurs qui instruisent les dossiers pénaux à charge des Magistrats, de les fixer le plus tôt possible devant respectivement les Cours d’appel ou les Cours militaires qui statueront dans un bref délai.
Il est aussi demandé aux Premiers Présidents des Cours d’appel, Présidents des chambres provinciales de discipline, de vider dans le respect des droits de la défense, tous les dossiers disciplinaires fixés devant les chambres provinciales de discipline.
Quant aux Chefs des Juridictions et chefs des offices des parquets civils et militaires, ils doivent fixer les dossiers disciplinaires qu’ils ont ouverts à charge des magistrats ou de les clôturer, si les faits constitutifs des fautes pénales ou disciplinaires ne sont pas établis.
« Toutes les décisions qui seront prises à l’issue des procédures pénales et disciplinaires devront lui être transmises le plutôt possible », termine le Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Nduba Kilima.




Ce lundi à Kinshasa : Ouverture de la réunion du conseil des ministres de l’OHADA

La réunion du Conseil des ministres des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires (OHADA) se tient lundi 27 février 2023 à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo.
À cet effet, il s’est tenu, vendredi 24 février, les travaux préparatoires de cette 54e session. Ministres et délégués des pays africains statuent sur l’avenir de cette organisation et surtout sur sa redynamisation en 30 ans après sa création.
Deux jours durant, ils vont examiner le rapport du Commissaire aux comptes pour l’exercice 2020, le rapport d’audit interne de l’OHADA ainsi que le rapport de l’audit externe sur la gestion administrative et financière de l’OHADA.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire permanent de l’OHADA, Emanuel Sidibi a salué l’implication et la détermination de la RDC à imprimer une nouvelle impulsion à cette structure. Il a, par la suite, rappelé la particularité de l’année 2023 qui va marquer la trentenaire de l’OHADA, un âge décisif dans le parcours d’une vie.
“On peut dire que l’heure est venue pour l’OHADA de se réinventer tout en repoussant ses limites afin de servir au mieux la finalité que les pères fondateurs lui ont assignée. Je formule les vœux que nous puissions chacun accompagner ce mouvement. Pour ce faire, il importe que nos actions, interventions et décisions soient fondamentalement motivées par l’intérêt de l’OHADA”, a-t-il déclaré.
La ministre congolaise de la Justice, Rose Mutombo Kiese a rappelé aux experts la lourde tâche qui les attend à savoir, baliser le chemin pour la réussite de la session ministérielle qui commence ce lundi 27 février à Kinshasa. Elle n’a pas manqué de leur faire voir les attentes des pays membres par rapport à ces travaux.
“J’attends également de vous l’examen de la réforme de l’arbitrage et de recrutements que nécessitent les vacances actuelles des postes ou celles en vue. Ma démarche s’inscrit dans la droite ligne de la volonté de tous, celle de faire avancer notre organisation surtout au cours du mandat de la RDC que je veux le plus apaisé en raison notamment de la commémoration le 27 octobre de cette année des 30 ans d’existence de notre organisation commune”, a indiqué la garde des Sceaux.
Par ailleurs, Rose Mutombo a exprimé le souhait que ces assises permettent à la structure de repartir sur de nouvelles bases empreintes de cordialité et de franche collaboration entre les différentes structures de l’OHADA.

BM




Télédéclaration : Félicien Kuluta s’apprête à lancer la campagne de recouvrement des vignettes exercice 2021, 2022 et 2023

Dans le cadre de la dématérialisation des modes de paiement des impôts provinciaux et des taxes ; la Société OKAB-SARL partenaire de la Ville de Kinshasa, représentée par son Directeur Général M. Armand Frank, a procédé encore une fois de plus à la remise d’un autre lot des matériels informatiques, ce jeudi 23 février 2023 au siège de la DGRK.
Satisfait, M. le Directeur général de la DGRK, Félicien Kuluta Ntula a aussitôt procédé, avec son équipe, au déploiement desdits matériels dans différentes directions opérationnelles de sa régie, pour une meilleure prise en charge des assujettis.
Signalons qu’en cette même journée, le Professeur Kuluta a présidé une séance de travail, ensemble avec le partenaire Otojuste ainsi que les comptables des matières de la Ville de Kinshasa, sur le lancement de la campagne de vente vignette, pour les exercices en cours et non encore recouvrés par le fisc provincial, 2021-2022-2023.
« De quoi il a été question dans cette table de travail ? C’était pour préparer le lancement de la campagne sur le recouvrement volontaire et plus tard forcé des vignettes exercice 2021, 2022 et 2023. Parce qu’aujourd’hui, nous ne voulons plus avoir des arriérés des vignettes. Il est demandé à tous les propriétaires des véhicules qui circulent à Kinshasa depuis leur immatriculation en 2021 de se préparer à payer leurs vignettes.




Contrat sino-congolais: Nico Nzau, DG de l’ACGT note qu’” il n’y a pas eu de surfacturation dans les travaux des infrastructures”

Contrairement à ce qu’a avancé l’inspection générale des finances (IGF), sur la surfacturation de certaines infrastructures dans le contrat Sino-congolais, le Directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), Nico Nzau prend parti pour la Sicomines. Il a avoué au micro de Top Congo lors d’une émission spéciale sur le sujet, qu’avant la date d’avril 2008 toutes les Infrastructures de la RDC étaient dans un très mauvais état. Et c’est lors de la conclusion et la mise en œuvre des contrats chinois, qu’aujourd’hui, la RDC pourra palper du doigt la réussite de la réhabilitation des routes à travers cette coopération RDC – Chine.

« Il faut reconnaitre les forces de ce programme avec la chine. C’est au moment où nous avions de problèmes de budget que les investisseurs chinois sont arrivés avec 3 milliards USD. C’est beaucoup parce que ces 3 milliards représentaient le budget de ce pays. On y a cru car en échange on devrait avoir des infrastructures. Les entreprises chinoises se sont déployées vite avec leurs matériels. Tout constitue la force de ce programme », a déclaré le Directeur général de l’ACGT, avant d’ajouter les opportunités de ce programme.
« Lorsque les chinois sont arrivés, on a pensé tout de suite à la création des emplois, ce qui fut fait et à l’attraction des autres investisseurs. Avec les 3 milliards USD, ce programme Sino-congolais était une caution morale pour rassurer d’autres bailleurs des fonds ».
Nico Nzau a également évoqué les faiblesses de ce programme, c’est le fait que les congolais étaient « intellectuellement incapables de faire des études. L’argent arrivait, mais il n’y a pas eu d’études ».
Pour ce qui est de son Agence et en ce qui concerne la surfacturation dont a fait allusion l’IGF dans le contrat chinois, Nico Nzau a affirmé qu’il n’y a pas eu surfacturation dans les travaux des infrastructures, car, dit-il, l’ACGT voulait à tout prix réaliser un travail de qualité. Pour ce qui concerne les accusations de l’IGF sur l’invisibilité des infrastructures, le DG de l’ACGT a rassuré, « Au tout début, nous avons commencé à réhabiliter les routes par les portes d’entrée des matériels. Les matériels entraient par Kasindi, Zambi, et Matadi. Ce sont les provinces qui étaient beaucoup plus dans les frontières qui voyaient beaucoup plus le projet. La deuxième phase consistait à ramener les réalisations dans les grandes villes. Et il fallait commencer à éparpiller en planifiant l’affectation des fonds, par rapport aux projets structurants ».
Nico Nzau s’est expliqué en donnant l’exemple de 114 millions USD dépensés pour la réhabilitation de l’hôpital du cinquantenaire. Il a justifié cette somme par l’achat de matériels modernes et de qualité venus de l’Allemagne.
« Le problème avec l’hôpital du Cinquantenaire, c’est le manque d’étude préalables qui se buttait également aux échéances politiques, parce qu’il fallait faire quelque chose. L’hôpital du cinquantenaire existe depuis 1954, il était écroulant. On a utilisé des technologies nouvelles. On pensait qu’on dépenserait moins, mais en sondant les structures, on a trouvé qu’il fallait renforcer les structures par les technologies nouvelles qu’on appelle des fibres carbones. C’est un hôpital moderne de niveau 5 pour éviter que les gens n’aillent en Inde se faire soigner. Les matériels sont venus même par avion. Les gens ont cru à une surfacturation. Mais il n’y a pas eu de surfacturation », a-t-il martelé.
Plusieurs réalisations sont donc à saluer pour le compte du contrat Sino-congolais que ce soit du côté minier ou Infrastructures. La Chine en RDC tout comme ailleurs a beaucoup investi et continue à le faire en construisant des routes, des écoles, hôpitaux, des forages de puits d’adduction d’eau en faveur des villages et tant d’autres.




Sommet de la CEEAC à Kinshasa : Félix Tshisekedi passe le flambeau à Ali Bongo Kagame fait la politique de l’autruche

Depuis samedi 25 février 2023, Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo, abrite le 22ème sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Au cours de session, les délégués du marché de plus de 124 millions d’âmes vivant en Angola, au Burundi, au Cameroun, en Centrafrique, au Congo, au Gabon, en Guinée Équatoriale, au Rwanda, au Sao Tomé & Principe, au Tchad et en Rdc (pays hôte) ont, entre autres évoqué le processus de transition politique au Tchad et le processus électoral en République centrafricaine. Outre ses missions traditionnelles de coopération et d’intégration régionale, la CEEAC s’est donnée, aussi comme mission la promotion de la paix et de la stabilité la Sous-région, ainsi que l’appui au processus électoral dans les Etats membres. C’est ainsi que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par l’agression rwandaise sous couvert de M23 a été évoquée. Plusieurs chefs d’État de la sous-région ont fait le déplacement de la capitale congolaise, mais le président rwandais a préféré briller par son absence. Une politique d’autruche qui, en fermant ses yeux croit ne pas être vu. En fuyant la rencontre, Kagame semble penser détourner l’attention sur les résolutions du sommet pour ne parler que de son absence.

Selon certains observateurs, « la fuite en avant de Kagame était prévisible au regard des tensions qui règnent entre les deux pays. Tensions qui ont provoqué d’intenses combats opposant les Forces armées congolaises et l’unité spéciale rwandaise de ‘M23’ ». Cette situation a fauché plusieurs vies innocentes et causé des déplacements massifs des populations congolaises. Le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta est donc intervenu par visioconférence depuis Kigali.
Paul Kagame a prétendu, sans fournir de preuve, que « Kinshasa a franchi la ligne rouge en utilisant les FDLR pour attaquer les civils et Kigali agira de la même manière ». A en croire ‘The East African’, le Chef de l’Etat rwandais affirme que la ‘lutte congolaise’ ne se jouera pas sur le sol rwandais.
Mais, avec toutes les preuves fournies par Kinshasa et les enquêtes du Conseil de sécurité, il est connu désormais de tous que c’est Kagame qui est le parrain des rebelles du M23, et le metteur en scène de cette fausse ‘lutte congolaise’ dans l’Est de la RDC. Ainsi, « Paul Kagame qui passe comme l’expert en négationnisme, ne pouvait pas venir à Kinshasa de peur d’essuyer la colère de kinois et vivre en live la désapprobation de ses paires à Kinshasa », estime un analyste politique à la Rédaction du journal « L’Avenir ».

Félix Tshisekedi passe le témoin à Ali Bongo


Au cours de ce XXII è sommet, le Président sortant, Félix Tshisekedi, a passé le témoin au gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Tout en relevant le caractère inédit et historique de cette session qui a coïncidé avec la tenue de la première Conférence maritime de la CEEAC, le Président Félix Tshisekedi a, mis en relief les grands axes sur lesquels s’est cristallisée sa mandature avec, une volonté clairement affichée d’accélérer l’intégration et le développement de l’Afrique centrale. C’était dans son mot d’ouverture.
Le Président Félix Tshisekedi a reçu les félicitations de ses pairs pour l’organisation de la première Conférence maritime de la CEEAC assortie de l’élaboration d’une politique maritime ainsi que des stratégies relatives au développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale pour la sécurisation des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la région.
Quant à la déclaration finale du Sommet de Kinshasa, la solidarité de la communauté envers les populations congolaises victimes de l’insécurité entretenue par ce groupe terroriste, elle a invité les autorités de la RDC et du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend.
Les présidents Joao Lourenço d’Angola et Évariste Ndayishimiye du Burundi ont été appelés à poursuivre leurs efforts de paix dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi dans lesquels ils sont fortement impliqués.
Dans son mot d’acceptation, le Président entrant, Ali Bongo Ondimba a salué le mandat de son prédécesseur avant d’inviter ses pairs à agir de manière collective afin de s’approprier les dossiers de la CEEAC pour des solutions idoines.
La préservation des systèmes forestiers ainsi que le financement de l’organisation seront au centre de sa mandature, a-t-il relevé.
Une motion de remerciement des Chefs d’États et de gouvernement de la CEEAC à l’endroit du président Félix Tshisekedi et du peuple congolais a été lue pour confirmer l’expression de satisfaction des uns et des autres quant à la réussite de ces assises.
Le prochain Sommet de la CEEAC est fixé à Libreville au Gabon en juin 2023.

 

En lever des rideaux, Sama Lukonde hausse le ton contre l’agression rwandaise


Aux assises du Conseil des ministres de la CEEAC, deux jours avant le début du sommet, jeudi le 23 février 2023 à Kinshasa, Premier ministre Chef de gouvernement de la RDC, Sama Lukonde, s’est servi de la tribune de l’organisation sous régionale pour dénoncer l’agression de son pays de la part du Rwanda sous couvert de M23.
“ Nul n’en est ignorant que la guerre que nous impose le régime de Kigali pendant ce moment, sous couvert du M23 a déjà causé comme ça l’a été rappelé des milliers voire même des millions de morts couplés à ce drame humain, le pillage systématique des ressources naturelles ainsi qu’un drame humanitaire qui appelle un vrai questionnement ”, a martelé fermement Sama Lukonde. Il a appelé les Etats de la CEEAC à se vider de toute dose d’hypocrisie diplomatique. Il a insisté sur le fait que la CEEAC ne doit pas rester indifférente lorsqu’un État membre est agressé par un autre membre de la même communauté.
Il sied de noter que dans son célèbre ouvrage « Le Prince », Machiavel avait écrit que «  ce qui est absolument nécessaire, c’est de savoir bien déguiser (la) nature de renard, et de posséder parfaitement l’art et de simuler et de dissimuler. Les hommes sont si aveugles, si entraînés par le besoin du moment, qu’un trompeur trouve toujours quelqu’un qui se laisse tromper ».
Dans l’art de diversion et la stratégie de manipulation des masses de l’Ubwenge (Art du mensonge et de la diversion particulièrement présent dans la région des Grands-lacs africains et au Rwanda), Kagame s’est copieusement servie des négociations qui ont conduit à des réinsertions et réintégration, ont plutôt favorisé la régénérescence et des mutations de ces forces négatives qui ont favorisé l’infiltration des FARDC.
Une stratégie qui lui a permis d’infiltrer toutes les institutions du pays avec la complicité des affairistes politico-militaires cupides à l’intérieur du pays.
Un cercle vicieux qui tend résolument à prendre fin depuis que la RDC a retrouvé tous ses moyens de coercitions militaire avec la levée de l’embargo militaire et l’offensive diplomatique pacifiste de Kinshasa conduit par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en personne.
Ayant compris que ses mensonges ne passent plus, « le diaboliquement génial stratège de Kigali joue désormais , depuis le sommet à Brazzaville, à la politique de l’autruche par diversion pour éviter que l’attention soit mise sur son absence au détriment des conclusions des travaux », affirme un observateur.
Le président de la RDC Félix Tshisekedi, droit dans ses bottes, est allé droit dans le but en sollicitant à la Conférence chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, des sanctions contre le Rwanda à cause de l’agression qu’il mène dans l’Est de son pays.

Dans l’article 34 du traité révisé de l’organisation, il est clairement dit « qu’aucun pays membre ne doit recourir, dans leurs relations réciproques, à la menace ou à l’emploi de la force, ou à l’agression, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance des autres Etats membres et à ne pas commettre, encourager ou soutenir des actes d’hostilité, ou d’agression contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance des Etats membres ».

Ces engagements sont violés par le Rwanda, qui agresse la RDC sous masque du M23 pour déstabiliser l’Est de la RDC raisons pour lesquelles la RDC sollicite des sanctions contre le Rwanda, se référant à l’article 99 du traité révisé de la CEEAC, qui dispose que « la Conférence peut, à l’initiative de la commission, adopter des sanctions à l’encontre d’un Etat membre qui n’a pas honoré ses engagements ».

Parmi les chefs d’État présents à Kinshasa, Denis Sassou N’guesso (Congo-Brazzaville), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Faustin-Archange Touadera (RCA), Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo (Gabon). Et comme dit plus haut, le Rwanda n’a pas envoyé son délégué à Kinshasa où se tenait la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Willy Makumi Motosia




En ce début de l’année électorale 2023: Chérubin Okende dénonce la recrudescence de la violence politique

C’est en sa qualité de Délégué général en charge des Communications, Médias, Partenariats politiques et socio-professionnels, Porte-parole du Parti Ensemble pour la République que l’honorable Chérubin Okende s’est adressé à la presse, le samedi dernier, dans la commune de Kitambo.

Quant à la résurgence de l’intolérance et de la barbarie politiques, Ensemble pour la République dénonce et condamne fermement, en ce début de l’année électorale 2023, la recrudescence de la violence politique et l’aggravation des entraves à la libre expression démocratique.
« En ce moment même où notre pays est agressé par le Rwanda et ses supplétifs du M23 et que le Peuple congolais a plus que jamais besoin de raffermir la cohésion nationale, des brigands manifestement manipulés perpètrent des actes de barbarie contre des installations de Ensemble pour la République, ses militants et cadres en violation flagrante des droits et libertés fondamentaux des citoyens devant l’indifférence des autorités publiques, des forces de l’ordre et de sécurité », a-t-il indiqué, avant de citer des faits qui illustrent le mauvais climat politique entretenu susceptible de compromettre la tenue des élections dans des conditions apaisées.
Il s’agit notamment de l’attaque, en novembre 2022, de la résidence d’une famille située dans la Cité-Gécamines au Quartier Mampala à Lubumbashi avec menaces de mort à cause de l’appartenance politique ; La mise à sac, le 19 janvier 2023, des bureaux de Ensemble pour la République dans la cité de Kasumbalesa ; Le 17 février 2023, des brigands munis d’armes blanches ont attaqué les militants et cadres de Ensemble pour la République lors de l’enrôlement à Kindu de M. Salomon Idi Kalonda Della, Haut-cadre du parti, causant mort d’homme et une centaine des blessés graves, etc.
Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin devant ces actes de provocation délibérés, Ensemble pour la République demande aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires qui garantissent la paix, la protection et la sécurité de tous lors des manifestations politiques.
« Ensemble pour LA République met en garde des inciviques et leurs commanditaires qu’en cas de récidive, ils porteront seuls la responsabilité des conséquences qui pourront découler des dispositions de légitime défense », martèle Chérubin Okende.

Ensemble pour la République n’exclut pas les manifestations publiques
En ce qui concerne ses inquiétudes concernant la planification dangereuse de la fraude aux élections de décembre 2023, Ensemble pour la République, consécutivement aux différents rapports concordants sur des dérives entretenues dangereusement dans le processus d’enrôlement des électeurs et subsidiairement aux communiqués de presse n°007/CENI/2023 du 14 février 2023 et n°010/CENI/2023 du 22 février du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dénonce plusieurs faits.
La lenteur inconsidérée des opérations d’enrôlement due à la mauvaise préparation des opérateurs d’enrôlement, des pannes intempestives des machines et la carence entretenue des équipements dans plusieurs centres d’inscription ; Le monnayage éhonté, maintes fois décrié par la population, des places privilégiées dans les centres pour l’enrôlement et des cartes d’électeurs sans qu’aucune sanction ni désaveu n’ait été fermement prononcé par les responsables de la centrale électorale ; L’incapacité de la CENI à assurer de bons contacts téléphoniques rendant certains centres d’identification difficiles d’accès ; La déportation des électeurs et le privilège injustifié accordé par des agents commis à certains centres à des listes préétablies en faveur d’une certaine obédience politique au détriment des populations environnantes desdits centres, etc.
Au regard de tout ce qui précède, Ensemble pour la République attire l’attention du Peuple congolais et de l’opinion publique sur cette planification de la fraude électorale qui est en cours. Pour éviter une parodie d’élections aux conséquences inimaginables et privilégier la promotion d’un véritable Etat de droit démocratique, Ensemble pour la République invite le Peuple congolais à refuser, d’ores et déjà, toutes manœuvres visant à falsifier le choix du souverain primaire, escamoter la vérité des urnes et provoquer une nouvelle crise de légitimité superfétatoire ;
En cas de persistance dans cette forfaiture institutionalisée, Ensemble pour la République se réserve le droit d’inviter toutes les forces vives attachées aux valeurs démocratiques et à l’État de droit à protester pacifiquement par des manifestations publiques conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution et de la Loi en la matière.

JMNK