Lutte contre la corruption : La RDC gagne trois places au classement mondial

La République démocratique du Congo a gagné trois places au classement mondial de la lutte contre la corruption, soit de 169 à 166ème place sur 180 pays et territoires. Et ce, selon l’indice de perception de la corruption publiée par Transparancy International, mardi 31 janvier 2023.

D’après l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), ce score positif est un signe que la République Démocratique du Congo poursuit sa progression et démontre par ce score le recul de la corruption.

Cette progression n’aurait pu se matérialiser, souligne l’APLC, sans les actions déployées par les différentes Institutions qui luttent contre la corruption et la mise en œuvre des dispositifs innovants. Il  s’agit notamment du Mécanisme de dénonciation en ligne via notre site web www.aplc.cd ; La création d’une « Task-force » qui a pour but de favoriser la collaboration institutionnelle et opérationnelle entre Services et Organismes publics œuvrant dans la lutte contre la corruption ; La RDC s’est dotée d’une Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption, dont l’objectif global est de renforcer l’intégrité et faire reculer la corruption d’au moins 60% à l’horizon 2022-2026, et qui s’articule sur trois axes stratégiques : Détection, Prévention et  Répression. Cette Indice de la Perception de la Corruption (IPC 2022) conforte l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption de la pertinence de son existence et des répercussions favorables de son action pour le pays.

Comme l’a souligné Thierry Mbulamoko, coordonnateur de l’APLC, dans son message à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, « la corruption est une gangrène pour les régimes démocratiques. En effet, elle affecte négativement la confiance publique et la légitimité du pouvoir politique. Elle réduit les capacités de l’Etat à renforcer nos Institutions qui peuvent soutenir la croissance et le développement (…) Voilà pourquoi la combattre est un devoir patriotique ».

Jean-Luc Lukanda




SADC : « Pas besoin d’un nouveau plan de paix, mais plutôt l’appliquer celui qui existe » (Lutundula)

Quelques heures ont suffi aux chefs d’Etat et de gouvernements de la Sadc de passer en revue la situation sécuritaire dans la partie orientale de la Rdc.

Une réunion extraordinaire du sommet de la Troïka qui a donné la parole aux pays membres  qui ont tous condamné la recrudescence de l’agression à l’Est de la Rdc.

De la bouche du Secrétaire exécutif de l’organe, ces assises ont pour but de témoigner la volonté de la recherche de la paix dans la région.

Hage Geingob, Président de la République de Namibie et président de l’organe pense que le temps est arrivé pour mettre en place des stratégies afin de trouver des solutions durables aux défis sécuritaires et économiques dans l’Est de la Rdc. Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de la Sadc s’est invité à travers une intervention virtuelle à cette réunion abondant l’épineuse question de l’Est. Le chef de l’Etat a demandé à ses homologues plus de solidarité, car la situation sécuritaire à l’Est, a-t-il martelé est très grave. C’est un drame humanitaire a-t-il démontré.

La Rdc est engagée dans le processus électoral depuis le 24 décembre, dans deux semaines, l’enrôlement devra commencer à l’Est du pays. L’instabilité dans cette partie du pays empêche la  Ceni de travailler et la population  de s’envoler à cause de cette situation.

Présente dans la réunion, l’Afrique du Sud à travers son président Ramafoza, félicite les Nations unies pour la prolongation du mandat de la Monusco et demande aussi à l’Union Africaine de jouer pleinement son rôle. Dans la salle, l’on a noté la présence de la délégation de la Rdc conduite par le Représentant du chef de l’Etat, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Étrangères.

Christophe Lutundula Apala pen’Apala qui a insisté pour que la décision qui sera prise dans cette réunion soit claire et sans ambiguïté. « Il ne faut  pas mettre en place un nouveau plan de paix, il faut plutôt l’appliquer celui qui existe déjà. La cessation des hostilités et le retrait sans délai des troupes rwandaises sous  couvert du M23 des territoires occupés sont la condition sine quanone pour le retour de la paix dans l’est de la Rdc », martèle-t-il.




Goma : PADMPME distribue des équipements aux femmes micro-entrepreneures

Les femmes micro-entrepreneures bénéficiaires du soutien du gouvernement dans le cadre du PADMPME ont commencé à recevoir leur subvention en nature ce mercredi 1er février. Cette opération a débuté par la ville de Goma, au Nord-Kivu, où quelques femmes ont reçu symboliquement des matériels neufs des mains du vice-gouverneur militaire, Général Jean Romuald Ekoko.

PADMPME a mis en place un système de jeton électronique (e-voucher) qui est envoyé via un opérateur de téléphonie mobile sur le terminal des bénéficiaires sélectionnées. Ce jeton électronique, une fois reçu par la bénéficiaire, déclenche le processus de retrait de matériels auprès d’un fournisseur dûment identifié et sélectionné avec la collaboration de l’entrepreneure.

Initialement prévue pour commencer en janvier, l’opération avait connu un décalage à cause de certaines contingences techniques. Elle concerne plus de 3600 femmes micro-entrepreneures dans les 4 villes cibles du PADMPME (Kinshasa, Matadi, Goma, Lubumbashi). Ces femmes ont reçu une formation en initiative personnelle et d’autres types de renforcement des capacités complémentaires en entrepreneuriat et en management, dont une formation en élaboration des plans d’affaires simplifiés. Les équipements constituent la subvention en nature destinée à renforcer le capital de leurs entreprises pour les placer dans la perspective de la mutation de l’économie de survie à l’économie de croissance.

PADMPME qui bénéficie du financement de la Banque mondiale, entame cette année sa phase de clôture. En 4 ans d’activités, il a déjà appuyé 430 PME dont plus de 40 % appartenant aux femmes et 960 jeunes entrepreneurs pour la création des entreprises de nouvelle génération, en plus d’initiatives de renforcement de l’écosystème entrepreneurial. La sous-composante « soutien aux femmes » est particulièrement emblématique pour le Projet qui inscrit la promotion économique de la femme parmi ses thématiques essentielles.




Implication de la CEEAC dans la crise tchadienne : Didier Mazenga met d’accord les représentants de l’Union européenne

Depuis sa prise du pouvoir et ses attributs à la tête de la CEEAC, Félix Tshisekedi, Président de la Rdc et Président en exercice de cette Communauté s’active à mettre un terme à l’insécurité qui écume dans l’un ou l’autre pays membre.

C’est le cas du Tchad où séjourne, depuis le 01 février 2023, M. Didier Mazenga, ministre de l’Intégration Régionale et Francophonie et Président du Conseil des Ministres de la CEEAC.

Un jour après son arrivée à N’Djamena, ce fervent vecteur de la Diplomatie congolaise et Envoyé Spécial du 1er Citoyen congolais a réuni, ce 02 février 2023, à RADISSON HÔTEL, plusieurs corps diplomatiques, représentants de l’Union Européenne (UE) à N’Djamena, en présence du président de la Commission de la CEEAC, l’Ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo, afin d’échanger sur 2 dossiers importants à savoir :

Ressasser l’évolution du processus de Transition au Tchad depuis que la CEEAC a choisi le Président Tshisekedi pour concilier les acteurs Tchadiens en vue de la paix et faire succinctement un point sur les amples enquêtes peu après les manifestations du 20 octobre 2020, survenues au Tchad, ayant causé mort d’homme.

À cette occasion, Me Didier a convaincu ses interlocuteurs avec les éléments probants qui attestent que les choses évoluent dans la bonne direction. Et d’ajouter que la CEEAC a demandé l’accompagnement des Nations Unies quant à ce. À leur tour, les Nations unies ont réaffirmé leur soutien méthodologique, lequel sera orienté vers la paix durable au Tchad. Ces représentants de l’UE ont félicité DMM pour sa maîtrise de ce dossier et la clarté de ses arguments convaincants, qui traduisent clairement les objectifs du Chef de l’État Félix Tshisekedi sur ce dossier épineux. Une photo de famille a sanctionné la fin de cette rencontre riche. Me Didier Mazenga poursuivra ses pourparlers avec d’autres acteurs au Tchad.




Une enquête de i24News démontre l’existence des liens étroits entre le Polisario et Hezbollah

Le magazine Défense, présenté par Matthias Inbar, a diffusé mercredi soir une enquête exclusive révélant les réseaux de financement du Front Polisario et ses liens avec le Hezbollah sur la chaîne d’information i24News.

En s’appuyant sur des notes d’agences de renseignement et sur des rapports de la garde civile espagnole, i24News a divulgué l’identité des responsables du financement du Front Polisario et en a expliqué les mécanismes via la « Hawala Tirs », un réseau informel de transfert de fonds. Lors du reportage, des comptes bancaires en Irlande et en Espagne ainsi que différents réseaux de blanchiment d’argent vers l’Europe, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont été dévoilés.

Par ailleurs, nos confrères de i24News ont pu démontrer l’existence des liens étroits qui unissent le Front Polisario et l’organisation chiite libanaise, le Hezbollah. En effet, une vidéo montre la rencontre entre l’un des responsables de la « Hawala Tirs », qui finance le Front Polisario, et un homme d’affaires libanais des « Qard El hassan », réseau de blanchiment d’argent du Hezbollah.




LA PRIERE DE BOUCLAGE AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ JUEDI 02/FEV/2023




Coupe du monde des clubs : Al Ahly écrase Auckland City (3-0)

A l’ouverture de la Coupe du monde des clubs, les Marocains et autres supporters venus pour la circonstance ont assisté à un spectacle riche en couleurs. Dominateur dès l’entame du match, Al Ahly va concrétiser sa domination en écrasant Auckland City par 3-0.

La Coupe du monde des clubs de football s’est ouverte, mercredi à Tanger, au rythme d’un spectacle époustouflant et haut en couleur, mettant en avant un Maroc diversifié, ancestral, moderne, ouvert, hospitalier et passionné de football.

Le public de cette édition, organisée du 1er au 11 février à Tanger et Rabat, a été épaté par une série de chorégraphies, de chants et musiques et d’images établissant un trait d’union entre le passé et le présent et mettant en avant toute la beauté de la nature, de l’architecture et de l’hospitalité marocaines.

Parmi les moments forts de cette soirée, on retiendra le spectacle folklorique très rythmé, avec une touche de modernité, qui a mené les spectateurs dans un voyage fascinant à travers différentes régions du Maroc.

La passion du football était fortement mise en relief, avec un retour en images sur les scènes de liesse du public marocain en réaction aux performances des Lions de l’Atlas lors du dernier Mondial au Qatar.

Le point d’orgue de ce moment de nostalgie a été la montée sur scène du sélectionneur national Walid Regragui, l’invité surprise de cette soirée, accueilli chaleureusement par le public.

L’occasion ne pouvait pas passer sans rendre un hommage posthume à la légende Pelé, décédé fin 2022.

Le Maroc organise le Mondialito pour la troisième fois, après l’édition 2013 qui a vu le Raja de Casablanca atteindre la finale (défaite 2-0 devant Bayern Munich) et celle de 2014, qui a vu la participation du Moghreb de Tétouan, en tant que champion du Maroc.

Jean-Marie Nkambua, depuis Tanger au Maroc




Le complexe Mohamed VI : Une fierté pour le Maroc et l’Afrique

Avant de rejoindre Tanger pour couvrir l’ouverture de la Coupe du monde des clubs, la forte délégation des journalistes venus de toute l’Afrique est d’ailleurs, a quitté tôt le matin de la journée du 1er février 2023 Casablanca pour Rabat où elle a visité l’impressionnant Complexe Mohamed VI, un investissement grandeur nature réalisé pour le regroupement de l’équipe du Maroc et d’autres clubs devant représenter la nation dans les différentes compétitions. Ce complexe fait du Maroc une fierté et une référence en Afrique et dans le monde. D’ailleurs, nombreux sont les pays de la vieille Europe qui choisissent le Maroc comme leur destination, pour une préparation de qualité de leurs équipes.

La forte délégation des journalistes venus de tous les pays d’Afrique et d’ailleurs a quitté, à bord de trois bus, Casablanca, la capitale économique pour Rabat, la capitale politique où est construit un impressionnant Complexe Mohamed VI. Ici, les journalistes sont étonnés par les constructions y réalisées, mais aussi par la volonté du pouvoir marocain de mettre les équipes dans les meilleures conditions, afin de donner le meilleur d’elles-mêmes. Au Maroc, les victoires ou performances ne sont pas fonction d’une génération spontanée ou des fétiches, mais d’un investissement en infrastructures de qualité et de la préparation intense.

Selon des informations partagées avec la presse, le complexe Mohamed VI est un véritable bijou. « Cette vision est bien pensée et conçue à coût des 630 millions de dirhams (61 millions $). Il constitue le camp de regroupement de l’équipe du Maroc ainsi que les clubs devant représenter la nation », indique notre source, qui ajoute que le complexe est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui en font l’un des plus importants du monde. Il a été inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste en décembre 2019.

Il nous revient que ce complexe est véritable concentré d’expertise et de savoir-faire, édifié sur un terrain de 29,3 ha, il est destiné à accueillir les équipes nationales en stages de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères qui désirent effectuer leurs stages de concentration au Maroc.

L’ouverture de cet édifice sportif aux équipes étrangères lui permettra également de s’ériger en levier de développement du tourisme national et de promouvoir le rayonnement international du Royaume.

De la visite proprement dite

A en croire le Guide, ce Complexe Mohamed VI contient 4 hôtels pour l’hébergement des athlètes, 6 terrains, une salle football, un centre médical, une salle de sport, un restaurant, un auditorium. C’est dans l’auditorium où le sélectionneur donne la liste des joueurs. Elle a une capacité de 200 personnes pour les conférences de presses d’avant match ou d’autres cérémonies telles que la signature des protocoles, etc.

Par la suite, les journalistes ont visité la résidence D pour les filles, pour leur donner la possibilité d’avoir une formation continue. Elle contient 45 chambres pour 60 filles… Ici, ce sont les meilleurs talents qui sont détectés pour intégrer les centres de formation.

La résidence C, a 52 chambres et continent toutes les catégories…Il sied de souligner un des restaurants d’une capacité de 120 personnes, géré par une société de sous-traitance. La presse y a découvert un Centre médical ultra-moderne qui ressemble à une petite clinique. Il y a toutes les spécialités en lien avec la médecine Clinique.

Soulignons que ce Complexe abrite des résidences pour l’équipe nationale A (66 chambres et 4 suites), pour les équipes nationales U23 (3 blocs d’hébergement d’une capacité de 150 lits), U17 (45 chambres d’une capacité de 80 lits), et pour les gardiens de but (54 chambres d’une capacité globale de 98 lits).

Il comporte aussi quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains de football en gazon synthétique, un terrain de football couvert, un terrain de football en hybride, une salle de réathlétisation pouvant accueillir des matches de futsal, une piscine olympique en plein air, deux courts de tennis et un terrain de beach soccer.

Jean-Marie Nkambua, depuis Rabat au Maroc




LA DÉDICACE DE L’ ANNEE AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ JUEDI 02/FEV/2023




Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est arrivé au Maroc

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est arrivé mercredi au Maroc pour co-présider avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la 12ème session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne.

Ason arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, Sanchez, qui conduit une importante délégation, a été accueilli par Akhannouch et l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez.

Après avoir passé en revue un détachement de la première base aérienne des Forces royales air qui rendait les honneurs, le président du gouvernement espagnol a été salué par le ministre de la Santé et de la protection sociale, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, le ministre du Transport et de la logistique, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra et l’ambassadeur du Maroc à Madrid.

Par la suite, Akhannouch a été notamment salué par les ministres espagnols de l’Intérieur et des Affaires étrangères et l’ambassadeur d’Espagne au Maroc.

La 12ème session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, qui se tient huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel, s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique et de la nouvelle dynamique que connaissent les relations entre les deux Royaumes suite à la visite effectuée, en avril dernier, par Sanchez au Maroc, à l’invitation du roi Mohammed VI.