Union Africaine : Moussa Faki Mahamat condamne fermement les déclarations raciales sur des compatriotes Africains en Tunisie

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement les déclarations choquantes faites par les autorités Tunisiennes contre des compatriotes Africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Au nom du Président, la Vice-Présidente, Dr Monique Nsanzabaganwa, et la Commissaire de l’UA pour la Santé, les Affaires Humanitaires et le Développement Social, Amb. Minata Samate, ont reçu le Représentant Permanent de la Tunisie accrédité auprès de l’Union Africaine afin d’exprimer les vives préoccupations de l’Union Africaine quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes Africains, nonobstant leur statut légal dans le pays.
Le Président rappelle à tous les pays, en particulier aux États membres de l’Union Africaine, qu’ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l’Union Africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d’où qu’ils viennent, s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.
Le Président réitère l’engagement de la Commission à soutenir les autorités Tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.




À l’issue du mini-Sommet des Chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est: Voici le calendrier de retrait du M23

Le Mini-Sommet des Chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est a décidé que le retrait du M23 soit échelonné en 30 jours. Le 28 février, le M23 se retire de Kibumba, Karega, etc. Du 13 au 20 mars, il se retire de Rumangabo, Kishishe, Tongo et Mambenga et du 23 au 30 mars, il se retire de Rusthuru, Kiwanja et Bunagana. Pour se rassurer de l’effectivité de ce désengagement, les chefs d’État et de gouvernement ont chargé la République d’Angola en collaboration avec Uhuru Kenyatta, de notifier le M23 avec sommation d’agir par la force. Et ce, suite au discours ferme du président congolais Félix Tshisekedi qui a dit qu’on ne peut plus continuer à tourner en rond. Sinon, les Congolais prendront leurs responsabilités et s’assumeront.

« Résultat diplomatiques engrangés par la Rdc au terme de la 36ème session de l’Union africaine », c’est le thème central d’un briefing presse de ce samedi 25 février 2023, entre le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala et le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Dans son mot introductif, Christophe Lutundula a fait l’économie de la 36ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue à Addis-Abeba ; du Mini-Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est ainsi qu’une Session extraordinaire du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA sur la situation sécuritaire à l’Est de notre Pays.
Le mini-sommet s’est tenu le 17 février sous le modèle de Luanda, avec les chefs d’État de la communauté d’Afrique de l’Est et Lourenço, soit la jonction entre le processus de Luanda et d’Addis-Abeba. Le même jour, s’est tenue la réunion du Conseil paix et sécurité dirigé par le président Ramaphosa. En présente d’Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, Ramaphoza a décidé de marquer le démarrage de son mandat par cette réunion autour de la crise en Rdc.
Ici, Lutundula a noté l’unanimité dégagée autour du fait que la feuille de route de Luanda n’ait pas été appliquée et que la faute incombe au M23, intoxiqué par le Rwanda. C’est ainsi qu’un nouveau plan de désengagement a été élaboré par les États-majors de la force.
Un élément essentiel mérite d’être souligné. C’est que les chefs d’Etat ont chargé la République d’Angola en collaboration avec Uhuru Kenyatta, de contacter le commandement du M23, afin de transmettre les décisions du mini-sommet d’Addis-Abeba. Il a été constaté que chaque fois qu’il y a un sommet, le M23 sous l’instigation du Rwanda, dit toujours qu’il n’était pas concerné. C’est ainsi qu’il sera notifié avec sommation d’agir. Et ce, lorsqu’on sait que l’Angola, ce n’est pas n’importe quel pays. Comme qui dirait, on prend l’opinion à témoin pour dire qu’on est allé jusqu’au bout.
Une autre décision a été prise, celle qui consiste à mettre en place un cadre de coordination de mécanisme de suivi de mécanisme de cessez-le feu et le désengagement du M23 sous auspices du président burundais. Ici, il veille à ce que tous les mécanismes fonctionnent. « On a été conscient qu’on ne va plus prendre de décisions qui restent lettre morte », dit-il, avant de révéler que le président de la République a été ferme et a fait comprendre qu’on ne peut plus continuer à tourner en rond. Sinon, les Congolais prendront leurs engagements. A l’occasion, un appel a été lancé pour les contributions surtout pour le déploiement des troupes des pays membres de l’EAC.
Pour le président de la République, il n’est pas admissible qu’un conflit oppose deux pays africains et que les Congolais subissent les atrocités dans leur chair et qu’au niveau de l’UA, l’on continue à caresser le Rwanda. De son côté, Antonio Guterres est allé dans le même sens que le pape François, condamnant les pillages des ressources naturelles de la Rdc, avant de promettre que la question du financement des troupes de l’EAC sera discutée au conseil de sécurité pour un potentiel soutien.
Même si le message est passé, le nœud du problème, c’est la mise en œuvre et c’est là où les Romains s’empoignèrent.
Lutundula attend le rapport de l’ambassadeur de la Rdc en Tunisie
La presse a voulu savoir l’attitude du Gouvernement congolais devant les déclarations choquantes faites par les autorités tunisiennes contre des compatriotes africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Lutundula a avoué qu’il était informé et qu’il avait reçu l’ambassadeur de la Tunisie en Rdc.
« Les Congolais n’étaient pas concernés. J’ai écrit à notre mission diplomatique. J’ai donné l’instruction pour qu’on nous donne un rapport détaillé. Aussi avons-nous instruit l’ambassadeur de travailler pour assurer la sécurité optimale et qu’il organise des rencontres avec les compatriotes pour leur dire de respecter les règles de ce pays-là », dit-il.
Il a quand même reconnu que la Tunisie est confrontée à un problème de gestion des gens qui passent par son territoire, pour migrer vers l’Europe. « On a versé un peu dans la criminalité et c’est normal que la Tunisie prenne des mesures pour sécuriser sa population. C’est dans ce sens que le président tunisien a tenu ce discours-là. Et ce, tout en admettant la rationalité des autorités tunisiennes, qu’il y ait de la mesure et un souci d’appartenance à l’UA. Nous attendons le rapport de l’ambassadeur pour voir s’il y a eu des Congolais qui ont subi des traitements dégradants », rassure le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères congolais.

La France doit se conformer à ses valeurs
D’ici là, le président Macron visitera la Rdc, victime d’une agression de son voisin, le Rwanda. Qu’attendre alors de cette visite ? C’est la question qui a été posée à Christophe Lutundula, qui tranche qu’on va attendre ce qu’il va nous dire. « Il est essentiel que la France soit conforme à ses valeurs de liberté et égalité, qui signifie état de droit. Ici, il y a des règles, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Elle doit veiller à ce que cela soit respecté pas seulement par des déclarations, mais par des actes », insiste-t-il.
Pour Lutundula, la solidarité veut dire que lorsqu’il y a un peuple appelé à se déplacer suite à des faits d’un autre pays, que la France ne reste pas bras croisés, mais qu’elle assume son statut. Elle a des devoirs à ce niveau-là. Elle a des partenariats avec des pays pour ses intérêts. Mais dans la perspective gagnant-gagnant, il y a la déclaration de Bamako. Comme pour dire que la France doit être à la hauteur de ses engagements.

Le processus électoral, une question de responsabilité
Au sujet de certains faits qui risqueraient d’entamer la crédibilité de la CENI et du processus électoral, comme le monnayage des agents électoraux ou la déportation des électeurs, Patrick Muyaya a été plus que ferme : « le processus électoral nous appartient à nous tous ». Dans la constitution du bureau de la CENI, tout le monde est représenté (Majorité, opposition et société civile).
Ainsi, quand il y a monnayage, c’est de notre responsabilité. « Même si on va demander au président de la CENI de venir un jour ici, mais c’est une question de responsabilité. C’est dommage1, parce qu’on veut s’enrôler, il y a une longue file et on veut motiver pour qu’on ne traine pas… », souligne Muyaya.
Le porte-parole du Gouvernement est aussi revenu sur le fait que malgré les opérations militaires dans l’Est du pays, l’exécutif national a financé le processus électoral à plus de 500.000 dollars Us donnés à la CENI. Tout en affirmant que son Gouvernement ne va pas aller en détail, il en appelle à la responsabilité de tous. Ceci implique que même l’agent commis à l’identification et à l’enrôlement doit être conscient de sa responsabilité sociétale. Pourquoi avoir le comportement qui risque d’entacher tout le processus ? se demande-t-il. Il a terminé par rappeler que le processus électoral n’appartient ni à Kadima ni à Sama Lukonde ; mais à tous les Congolais. S’il y a des dérapages, il faut les corriger et pas jeter un discrédit sur tout le processus électoral.

Jean-Marie Nkambua




En bon manager: Félicien Kuluta sécurise la carrière de l’ensemble du personnel de la DGRK

Subsidiairement à l’invitation initiée par le Commissaire général en charge de la Fonction Publique Provinciale, M. Damien Nkufi, invitant le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), M. Félicien Kuluta Ntula et le Comité provisoire des groupes à vocation syndicale pour cerner les contours de revendications concernant l’admission sous statut des agents et cadres de carrière de la DGRK, le salaire en tant que fonctionnaires de la ville de Kinshasa ainsi qu’autres préoccupations évoquées, une séance de travail a été tenue ce mardi 21 février 2023, à l’hôtel du Gouvernement Provincial de Kinshasa.

Notons que cette démarche a été déjà entreprise depuis 2021 à son avènement, faisant de la sécurisation de la carrière du personnel son cheval de bataille.
De ce qui précède, l’autorité compétente dit prendre à bras le corps toutes ces préoccupations et promet à l’ensemble du personnel du fisc provincial, la DGRK, des solutions idoines quant à ce ; mais aussi des sanctions disciplinaires sévères pour ceux qui oseront, d’une manière ou d’une autre, manifester par des sit-in et des marches pour fragiliser le déroulement de la grande échéance.
Déjà, une mission du Commissariat général en charge de la Fonction Publique est diligentée à la DGRK pour procéder au contrôle physique des agents et cadres de notre régie aux fins qu’ils soient admis sous statut.
« Nous sommes venus sur invitation du ministre provincial de la Fonction publique pour poursuivre les contacts qu’on avait déjà entamés en 2022 au sujet de la mécanisation des agents et cadres de la DGRK. Ces agents ne sont pas sécurisés du point de vue professionnel, du point de vue de leur carrière. Ils ne sont pas sous statut des agents de l’État. Ils évoluent sans protection juridique. Les revendications de la délégation syndicales, nous sommes venus pour les poursuivre et nous avons fait parvenir cela au ministre qui nous a garanti que dès cette semaine, les fiches d’identification qui étaient envoyées à la DGRK sont déjà retournées, il va d’abord donner à tous les agents les numéros matricules », a indiqué Félicien Kuluta, DG de la DGK.
Et d’ajouter qu’il nous a rassurés également qu’il y aura l’octroie des cartes biométriques et il va résoudre le problème des salaires. Soulignons que les agents DGRK, depuis que cette régie existe, n’ont jamais eu un salaire. Et la DGRK ne leur donne qu’une prime de mobilisation.
Les agents de la DGRK appelés au calme
À en croire le Commissaire général en charge de la Fonction Publique Provinciale, M. Damien Nkufi, le problème qui est posé à notre niveau est celui de l’admission sous statut des agents de carrière des services publics de la ville de Kinshasa. « Il ne s’agit pas seulement de la DGRK, la ville de Kinshasa a des structures et services qu’elle a créés et que nous devons prendre en compte pour leur admission sous statut entre autres, la DGRK. Nous demandons aux agents de la DGRK de se tranquilliser. Nous sommes à pied d’œuvre avec les partenaires qui nous accompagnent dans ce processus, en, commençant d’abord par l’identification biométrique des agents qui œuvrent auprès de la DGRK », explique-t-il.
Ainsi, chaque agent de la DGRK doit détenir une carte de service sécurisée. Après cette étape, nous allons leur délivrer un numéro matricule qui va déboucher au paiement des salaires. Et les salaires ne doivent pas seulement être traités entre la DGRK et la Fonction, mais aussi intégrer les ministères des Budget et Finances et lors d’un conseil des ministres, on doit décider de la situation salariale des agents de la DGRK. D’ici la fin du mois de février, on va déjà commencer avec l’identification biométrique des agents. La DGRK est une structure phare. Nous vous demandons de la retenue, insiste-t-il.
Mme Paulette Phanzu, chargée de l’Administration à la DGRK appelle tous les agents au calme. Dans un premier temps, on va résoudre leur problème de mécanisation. Les dossiers sont déjà transmis au niveau du commissariat en charge de la Fonction publique. Comme l’a dit le commissaire, d’ici là, il y aura la prise en charge de tous les agents pour leur donner la carte biométrique.
Pour sa part, Nicole Bambi, du Comité provisoire des groupes à vocation syndicale, elle s’est exprimée de la sorte : « À tous les agents de la DGRK nous disons, chose promise, chose due. Toutes les revendications ont été prise à bras el corps et d’ici là, les négociations vont reprendre avec la Direction générale. Le temps pour nous d’en finir avec la grande échéance. Comme l’a dit l’autorité, nous sommes appelés au travail en attendant et vous rassurant que nous allons aboutir à des solutions idoines qui pourront faire perdure la paix et la tranquillité dans notre chère régie », dit-elle.
JMNK




LdC (Afrique) : Raja et Espérance à 1 point de la qualif,Coup d’arrêt pour la JSK , Al Ahly dos au mur!

Débutée vendredi, la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine s’est poursuivie samedi avec cinq matchs au programme.

Dans le groupe C, le Raja Casablanca a conforté son statut de leader en enchaînant une troisième victoire consécutive, contre son dauphin d’Horoya (2-0). Hamza Khabba (43e) et Naoufel Zerhouni (89e) ont permis aux Marocains de faire un immense pas vers la qualification. De leur côté, les Guinéens subissent leur premier revers et voient les Tanzaniens de Simba, vainqueurs 1-0 en Ouganda contre Vipers, revenir à un petit point.

Dans la poule D, l’Espérance Tunis a également poursuivi son sans-faute en disposant 2-0 du Zamalek. Mohamed Ali Ben Hammouda a d’abord profité d’une erreur du gardien adverse (35e) puis Mohamed Ali Ben Romdhane a fait le break sur la fin (90e+2). Si l’EST se rapproche un peu plus de la qualification, en revanche, le Zamalek, dernier avec un point, peut se faire du souci.

L’autre club cairote, Al Ahly, n’est pas au mieux non plus. Après son entrée ratée contre Al Hilal (défaite 1-0), le finaliste malheureux de la précédente édition a de nouveau déchanté en concédant le match nul à domicile face à Mamelodi Sundowns dans le choc du jour (2-2). Mohamed Abdelmonem (59e) et Hussein El Shahat (74e) avaient pourtant renversé la vapeur après l’ouverture du score de Peter Shalulile (34e), mais Thapelo Morena (80e) a arraché un point pour le leader sud-africain, qui peut aborder sereinement la phase retour. Les Egyptiens vont en revanche rapidement devoir se réveiller même s’ils comptent un match en moins.

Dans le groupe A enfin, Vita Club a tout relancé en s’offrant le scalp de la JS Kabylie (1-0) à Brazzaville grâce à un but marqué par Lema Mabidi (65e). Les quatre équipes de cette poule très indécise se tiennent en un point même s’il faut rappeler que les Congolais et le Wydad Casablanca, tenant du titre, comptent un match en moins.




Sortie de la liste grise du GAFI: un désaveu cinglant aux détracteurs du Maroc au sein du Parlement européen

Le Groupe d’action financière (GAFI) a décidé le 24 février 2023, à l’unanimité de ses membres, de sortir le Maroc du processus de surveillance renforcée, connu sous “liste grise”, et ce après évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et ce depuis l’adoption par le GAFI en février 2021 du plan d’action spécifique au Royaume du Maroc.
Cette nouvelle victoire du royaume est une réponse à ceux qui s’activent d’arrache-pied au sein Parlement Européen (PE) contre le Maroc et ses intérêts, ainsi qu’à tous ceux qui refusent d’accepter que le Maroc avance d’un pas ferme et décidé dans sa marche irréversible vers le progrès, la transparence et la bonne gouvernance, qui le distingue dans un voisinage empêtré dans un archaïsme d’un autre temps.
Cette nouvelle décision du GAFI consacre ainsi la position de leadership régional et continental du Maroc en matière de bonne gouvernance financière, et positionne le royaume en tant que modèle en la matière.
Il s’agit d’une consécration du royaume, par une instance financière internationale de référence qui vient apporter une réponse cinglante aux détracteurs au sein du PE, ceux-là même qui tentent, sans succès, de coller au Maroc l’étiquette d’un état qui ne respecte pas les lois internationales les plus essentielles.
Cette sortie du Maroc de la liste grise du GAFI, au moment même où l’Afrique du Sud, soutien de l’entité terroriste et séparatiste du Polisario, y fait son entrée est significative à plus d’un titre et vient couronner les efforts et actions privatives du royaume en application des hautes directives royales.




Communiqué de presse sur la dissolution de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ en Sigle) par les autorités algériennes

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (La Commission) à travers son Rapporteur Spécial sur les défenseurs des Droits de l’homme et Point Focal sur les Représailles en Afrique suit avec une attention particulière la situation des droits de l’homme en Afrique.

Dans ce cadre, il est profondément préoccupé par la détérioration de la situation des défenseurs des droits de l’homme en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie. En particulier, la Commission a appris avec regret la dissolution en date du 23 février 2023, par les autorités judiciaires algériennes, de l’Association dénommée Rassemblement Actions Jeunesse RAJ créée depuis 1992. Il lui est reprochée d’agir en contradiction avec la loi sur les associations, elle-même contestée par plusieurs Organisations de la Société Civile algérienne.

La Commission Africaine déplore une telle mesure et souhaite rappeler aux autorités algériennes que pareille décision pour judiciaire qu’elle soit, n’en demeure pas moins contradictoire avec les obligations découlant des articles 10 et 11 sur la liberté d’association et de réunion protégées par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Charte Africaine) ; ainsi que d’ autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme auxquels l’Algérie est partie. Elle est également contraire aux Lignes Directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique.

Pour la Commission, cette décision inadmissible constitue un acte d’intimidation et de tentative de réduction au silence des défenseurs des droits de l’homme et contribue sans conteste à la réduction de l’espace civique dans ce pays. Elle invite les autorités algériennes à examiner souverainement les voies et moyens de son annulation.

Fait à Banjul, le 24 février 2023




Gilbert Kabanda présente au conseil quatre Projets d’Ordonnances d’approbation

Le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a soumis au Conseil quatre textes en vue de leur signature, par le Président de la République, Chef de l’Etat. Ils sont relatifs au :
Projet d’Ordonnance d’approbation de l’Accord-cadre militaire entre le Gouvernement de la République de Türkiye et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo signé à Kinshasa le 20 février 2022.
Projet d’Ordonnance d’approbation de l’Accord de coopération dans le domaine de l’industrie de Défense entre le Gouvernement de la République de Türkiye et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo signé à Kinshasa le 20 février 2022.
Projet d’Ordonnance d’approbation d’un Protocole de coopération dans le domaine de la défense entre le Gouvernement de la République Arabe d’Égypte représenté par le Ministère de la Défense et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo représenté par le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants signé à Kinshasa le 25 mai 2022.
Projet d’Ordonnance d’approbation d’un Protocole de mise en œuvre de l’aide financière entre le Gouvernement de la République de Türkiye et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo signé à Kinshasa le 20 février 2022 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord-cadre militaire.
Il y a lieu de noter que cette ratification s’inscrit dans la ligne droite des actions que le Gouvernement entreprend, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, en vue de renforcer les capacités multimentionnelles des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces quatre Projets d’Ordonnances d’approbation.




Bientôt la prorogation de l’état de siège pour mettre fin à l’aventure des terroristes M23 qui exécutent le plan d’agression de la Rdc par le Rwanda

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 03 mars 2023.
Cette prorogation répond à l’impérieuse nécessité pour nos Forces de défense de continuer à mener des actions militaires d’envergure afin de mettre fin à l’activisme des groupes armés encore actifs dans cette partie du pays et à l’aventure des terroristes M23 qui exécutent le plan d’agression de notre pays par le Rwanda.




Eve Bazaiba soumet au conseil des ministres le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret du 26 janvier 2008 portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif National des Forêts

La Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a soumis au Conseil le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°08/03 du 26 janvier 2008 portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil Consultatif National des Forêts.
Elle a expliqué que cette modification concerne prioritairement la composition du Bureau de cet Organe en intégrant la Société Civile et les autochtones.
Ensuite, elle règle le problème de redondance sans rien changer sur le fond, ouvre le champ de compétence pour examiner toute question jugée nécessaire qui se rapporte au domaine forestier, réajuste l’effectif des membres, permet d’inviter à certaines sessions des personnes ressources en cas de besoin, et inscrit au Budget de l’Etat des ressources de fonctionnement du Conseil Consultatif National des Forêts (CCNF).
L’application de ce nouveau texte permettra au Gouvernement non seulement de concrétiser la définition de la politique forestière mais aussi d’assurer une gestion durable des forêts.




MECRECO : La BCC encouragée à poursuivre l’examen de ce dossier tenant compte des intérêts de toutes les parties prenantes

LLa situation critique du réseau des Mutuelles d’Epargne et de Crédit du Congo (MECRECO) a également fait l’objet des échanges, considérant l’importance de ce réseau.
Le Comité de Stabilité Financière a recommandé à la Banque Centrale du Congo de poursuivre l’examen de ce dossier tenant compte des intérêts de toutes les parties prenantes, de la nécessité de protéger les petits épargnants, de la question de l’aléa moral considérant que cette situation résulte de la gestion peu orthodoxe des concernés et de la nécessité de promouvoir l’inclusion financière.
Après débats et délibérations, le Conseil des Ministre a adopté l’ensemble des recommandations formulées par le Comité de Stabilité Financière.