Les relations du Maroc avec l’UE n’ont jamais été aussi denses (Bourita)

Les relations du Maroc avec l’Union Européenne n’ont jamais été aussi denses, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
“L’année 2023 sera celle d’un engagement et d’ambitions plus forts” pour l’approfondissement des relations de coopération entre les deux parties dans les divers domaines, a souligné M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, à l’issue de leurs d’entretiens.
Il a relevé qu'”au cours des trois dernières années, nous avons constaté un changement dans la politique de voisinage vis-à-vis du sud de la Méditerranée, avec désormais une plus grande propension à l’écoute, un dialogue plus approfondi et une volonté des pays du sud de la Méditerranée de s’approprier les projets que nous développons”.
Ce partenariat, a-t-il soutenu, s’est également approfondi au niveau régional à travers des projets pilotes mis en œuvre dans le cadre de cette nouvelle approche.
M. Bourita a souligné, par ailleurs, que le partenariat entre le Maroc et l’UE a enregistré “des résultats positifs tangibles en 2020 durant la crise de Covid”, se félicitant de l’accompagnement de l’approche initiée par SM le Roi Mohammed VI pour faire face à la pandémie et à ses conséquences économiques et sociales.
Il a formé l’espoir que 2023 soit une année d’engagement et d’ambitions plus forts, à travers la mise en œuvre des accords de “partenariat financier” signés et l’ouverture de nouveaux horizons de coopération dans les domaines de la sécurité et de la migration, qui vont se renforcer davantage à partir de cette année.
M. Bourita a émis également le souhait que l’année 2023 connaisse le lancement du programme de coopération dans le domaine de la recherche et de l’enseignement “Horizon”, qui constitue un élément majeur dans le domaine de la formation et des échanges entre universités, ainsi que l’ouverture à d’autres projets dans le domaine de la sécurité énergétique qui concernent le Maroc et l’UE.
Le ministre a, en outre, souligné la nécessité de développer une coopération régionale tripartite entre le Maroc, la Commission européenne et Israël, en tant qu’”élément complémentaire à la coopération bilatérale, qui englobera plusieurs domaines à travers la coordination entre les trois parties”.
A cet égard, a-t-il poursuivi, “nous avons préparé un document que nous signerons avant la fin de ce mois pour consolider la dimension régionale tripartite dans nos relations également, dans des domaines d’intérêt commun”.
M. Bourita a émis le souhait que cette année soit aussi celle d’ambitions plus fortes dans de nouveaux domaines, de la mise en place de nouveaux moyens de coopération et de mécanismes de financement développés et de l’accélération de la mise en œuvre des projets stratégiques, ajoutant que le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, avance sûrement sur la voie de l’implémentation de son nouveau modèle de développement afin de satisfaire les aspirations de ses citoyens.
Les réformes engagées par le Royaume, sous la conduite de SM le Roi, lui ont permis de sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), s’est félicité le ministre, invitant l’UE à interagir rapidement avec cette nouvelle en retirant le Maroc de la liste grise de l’Union.
La visite au Maroc du Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Elargissement est la deuxième du genre en moins d’une année, “ce qui confirme la profondeur, la force et la solidité des relations entre le Royaume du Maroc et la Commission européenne”, a-t-il soutenu, rappelant la dernière visite à Rabat du Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, qui s’est inscrite dans la même dynamique.
Le ministre a formé l’espoir de voir s’inscrire dans la durée cet état d’esprit positif et cette approche pragmatique caractérisant les relations entre le Maroc et la Commission Européenne, pour faire en sorte que le partenariat transcende les simples discours pour prendre une dimension concrète, contribuant ainsi au raffermissement des liens entre le Maroc et l’UE dans le cadre de la politique de bon voisinage.




« One Forest Summit » : 100 millions d’euros pour des partenariats de conservation positive (PCP)

Au lendemain de la COP15 sur la biodiversité, et de l’engagement de la communauté internationale à protéger 30% de la nature d’ici 2030, plus de 20 pays représentatifs des grands bassins forestiers se sont retrouvés pendant deux jours, soit du mercredi 1er au jeudi 02 mars courant, à Libreville, capitale de la République du Gabon, pour un sommet dénommé « One Forest Summit ». Lequel est dédié à la recherche de solutions pour protéger les forêts tropicales.

Ces assises se sont tenues en présence de la communauté scientifique, de la jeunesse africaine, des chefs d’entreprises, des populations autochtones, et des dirigeants de l’UNESCO, de l’UICN, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds vert pour le climat. Ce sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales du Bassin du Congo est résumé en quatre points.
Le premier c’est un accord « juste » entre les pays forestiers et la communauté internationale, pour concilier ambition environnementale et développement économique. Deuxièmement, c’est une initiative phare pour protéger les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité : les Partenariats de conservation positive (PCP), dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros, et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires via des « certificats biodiversité ».
En troisième lieu, c’est un projet scientifique emblématique, intitulé « One Forest Vision », pour mesurer la balance nette de séquestration du carbone et cartographier à l’arbre près les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité d’Amazonie, d’Afrique et d’Asie dans les cinq prochaines années.
Enfin, une stratégie des chefs d’entreprises des trois bassins forestiers « 10by30 » visant à créer 10 millions d’emplois d’ici 2030 dans les activités liées à l’exploitation durable des forêts tropicales, et une série de premiers engagements concrets des entreprises.

L’esprit de Libreville : un accord juste entre la communauté internationale et les Etats forestiers
Au lendemain de la COP15, il y a eu besoin d’un « accord juste » entre la communauté internationale, dont le devenir dépend de la préservation des puits de carbone et de biodiversité, et les pays forestiers, qui souhaitent légitimement concilier ambition environnementale et prospérité économique pour leurs populations. Cet accord repose sur cinq piliers fondamentaux exprimés avec force à Libreville.
Le premier c’est l’engagement politique. A cet effet, les participants ont déclaré que « Nous ne gagnerons pas le combat contre le changement climatique sans les forêts tropicales, qui agissent comme l’un des principaux puits de carbone à l’échelle de la planète. Il faut urgemment stopper et inverser la déforestation d’ici 2030 ».

Le deuxième pilier est un principe de cohabitation entre l’homme et la nature. « Protéger la forêt nécessite une vaste palette d’outils, allant de la protection forte comme les parcs nationaux à des modes de gestion durable des ressources naturelles. Une forêt protégée, qui maintient, voire qui augmente son taux de séquestration du carbone, n’est pas fermée à l’Homme. Une forêt protégée, c’est une forêt gérée durablement, au bénéfice des populations locales », estiment les participants.
Le troisième pilier concerne une ambition environnementale qui bénéficie aux populations. Pour les participants, protéger la forêt est aussi une opportunité économique. Puisque, le potentiel de la bio-économie et de la transformation locale et durable des produits issus de la forêt est immense.
A l’inverse, la déforestation représente une menace dès aujourd’hui pour les populations : détruire les forêts, c’est mettre à mal le cycle de l’eau, la richesse des sols, perdre une diversité génétique inestimable source d’innovation et de savoir.
Le quatrième pilier c’est protéger ce qui est vital. D’autant plus que certaines réserves vitales de carbone et de biodiversité méritent un niveau de protection élevé, car leur dégradation aurait des conséquences irrémédiables. C’est le cas notamment des mangroves, des tourbières et de certaines forêts primaires qui abritent des espèces dites « parapluie » car elles soutiennent à elles seules les écosystèmes (gorilles, orangs outans, éléphants, jaguars…).
Le dernier pilier c’est celui de rémunérer les services rendus au reste du monde par les pays forestiers – Les pays forestiers en voie de développement qui s’engagent à une haute ambition pour la Nature et dont la performance est avérée doivent pouvoir être rémunérés pour cela par la communauté internationale.

Des engagements de tous les acteurs pour replacer le capital naturel au cœur de l’économie
Pour tenir leurs engagements, les participants pensent qu’il faut accroître la solidarité internationale, mais aussi démontrer que l’ambition environnementale est synonyme de prospérité économique. Le One Forest Summit se veut donc le premier sommet international à mettre au cœur des débats la question de la valorisation du capital naturel. C’est un enjeu pour les pays forestiers, mais aussi pour l’économie mondiale, qui ne peut plus considérer la nature comme un bien gratuit et inépuisable.
Afin de traduire cette approche par des actions concrètes, quatre grandes communautés d’acteurs se sont réunies à Libreville pour prendre des engagements. La communauté scientifique a lancé le projet « One Forest Vision », qui vise à mieux connaître la valeur de la forêt, en cartographiant dans les cinq prochaines années les réserves vitales de carbone et de biodiversité mondiales et en mesurant le niveau de séquestration de carbone des forêts tropicales.
Une cinquantaine de chefs d’entreprises, réunis dans un « One Forest Business Forum », ont lancé l’initiative 10by30, qui vise à créer 10 millions d’emplois dans les activités liées à la gestion durable des forêts d’ici 2030. Cette vision doit permettre d’accélérer la transition vers la bio-économie et la transformation locale, beaucoup plus rémunératrices des populations locales. Plusieurs entreprises ont fait des annonces concrètes dans ce sens, à découvrir en annexe.
Le Gabon, la France et le Canada ont lancé une plateforme intergouvernementale sur l’utilisation durable du bois et des matériaux bio-sourcés dans la construction, afin de contribuer à remplacer le béton et le ciment dans les années à venir et de transformer notamment les stratégies d’urbanisation africaines. Neuf pays au total ont décidé de rejoindre cette coalition (Cambodge, Côte d’Ivoire, République du Congo, Ouganda, Royaume-Uni, Zambie, France, Gabon, Canada).
Un autre engagement ce que les leaders du monde financier ont annoncé un plan d’action pour accélérer la production de projets de crédits carbone à très haute intégrité environnementale, qui restent encore trop peu nombreux. Ce plan repose sur des actions déterminantes et vérifiées de restauration des écosystèmes séquestrant le carbone.
Enfin, les populations autochtones sont les premières sentinelles de la forêt, par leurs savoirs et leurs traditions ancestrales, mais aussi par la relation unique dont elles sont les témoins, entre l’homme et la nature. L’Ouganda, la France et le Gabon lancent une coalition « One Forest Guardian » visant à proposer aux pays volontaires d’inscrire d’ici 2024 à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ces pratiques à la valeur inestimable pour le futur de l’humanité.

Protéger ce qui est vital : les partenariats de conservation positive (PCP)
Cette initiative lancée dès la COP27 propose un « contrat » politique et financier aux pays qui acceptent de garder intacte les réserves vitales de carbone et de biodiversité sur leur territoire. Il s’agit d’un plan d’investissement pour la protection des « stocks » de carbone et de biodiversité, et vise ainsi à prévenir la déforestation. Le One Forest Summit a permis de faire progresser cette initiative, avec un calendrier en trois temps.
1) Le temps de l’engagement politique. Les pays qui disposent des réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité pourront s’engager à les protéger avec l’appui du secrétariat de la Haute ambition pour la Nature et les Peuples (HAC). C’est la première pierre de l’édifice, qui doit permettre de débloquer ensuite des financements beaucoup plus importants de la communauté internationale.
2) Le temps de la mise en œuvre, en mettant au service des pays forestiers des moyens financiers, des outils technologiques et scientifiques dans le cadre du partenariat One Forest Vision, ainsi que des solutions économiques, dans le cadre de l’initiative 10by30.
3) Le temps de la rémunération des services rendus au reste du monde. En contrepartie de l’engagement des pays forestiers, la communauté internationale mettra à disposition plus de financements, mais aussi un mécanisme de rémunération des services rendus par la nature gardée intacte, dont la séquestration du carbone. Sur la base d’un suivi rigoureux de la mise en œuvre de ces engagements et de leurs résultats, l’initiative PCP propose de créer un mécanisme de rémunération des services rendus par les pays forestiers. Les Etats engagés produiraient des « certificats biodiversité », qui pourront être achetés par des Etats souverains ou des acteurs privés à titre de contribution positive à la protection de la nature.
Pour préciser les contours de ce nouvel outil de financements innovants, y compris dans une logique combinée avec les crédits carbone (« un arbre planté, un arbre sauvé »), et afin de garantir la pleine intégrité environnementale d’un tel mécanisme, la France, le Royaume-Uni et le Gabon lancent à Libreville une plateforme intergouvernementale de préfiguration d’un marché de certificats biodiversité.
Finalement, pour initier les contrats de conservation positive dès demain, et apporter des premiers résultats tangibles à la COP28 de Dubaï, la France, Conservation International et la Fondation Walton annoncent la création d’un premier investissement pour les contrats PCP de 100 millions d’euros.

Lepetit Baende




Représentation de l’armée française dans Black Panthère II et les protestations d’un violeur impénitent d’imaginaires(Alain Ngono)

Manifestement le vent de l’histoire tourne et le sol semble se dérouler lentement mais sûrement et imperceptiblement sous les pieds de notre chère « mère patrie », la France ! Aveuglée qu’elle est par son arrogance et sa voracité séculaires, elle ne s’en rend compte que de manière spasmodique et sporadique.

Il y a deux semaines environ la France officielle, à travers son ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dénonçait une « représentation mensongère et trompeuse de nos forces Armées» en Afrique dans le film Black Panther II.
Un déni des réalités qui ne peut que faire sourire les Africains et d’autres observateurs indépendants pour qui les missions et le fonctionnement néocoloniaux des forces françaises en Afrique sont aussi visibles que le nez sur la figure.
On peut parier que les 500 millions de jeunes sur le continent qui comprennent mal la poursuite de l’arrogante présence militaire française en Afrique n’a même pas encore vu le film Black Panther II. Des centaines de millions ne pourraient même jamais le voir.
Toutefois, l’on ne peut que se délecter que la France réalise enfin l’importance du narratif, du regard de l’autre sur sa propre réalité. Elle qui nous arrose depuis plus d’un siècle avec des contenus falsifiés, propagandistes, dégradants, tordant délibérément le cou à la réalité semble aujourd’hui étonnamment se plaindre.
Or, qui ignore que l’impérialisme français s’est toujours reposé sur son frère siamois qu’est l’impérialisme médiatique ?
Depuis des décennies, le système que forme France Médias Monde ainsi que ses supplétifs privés et africains, couplé aux différentes maisons d’édition françaises ont longtemps régné sans partage sur le discours public et la perception de l’Afrique et l’Africain aussi bien sur le continent qu’en dehors.

Combien de fois des écrivains africains, comme Mongo Beti ou Cheick Anta Diop, ont été volontairement marginalisés, calomniés et ostracisés au profit d’autres chouchous comme Senghor.
Plus récemment, des auteurs comme Djaïli Amadou Amal sont présentés comme des phénomènes littéraires tout simplement parce que les histoires qu’ils racontent cadrent trop bien avec les vieux clichés éculés d’une Afrique arriérée, incapable de s’autogérer et qui terrorise ses filles et ses femmes.
Le livre scolaire dans de nombreux pays francophones reste un marché exclusivement français avec des livres truffés de représentations exotiques pour le jeune Africain et dommageables pour son imaginaire.
Sur les médias publics français, l’audio-visuel extérieur de la France et son réseau de centres culturels français n’ont jamais cessé de saturer les imaginaires africains avec des récits humiliants comme ceux contenus dans des téléfilms comme Paris à tous prix, Le Blanc d’Eyenga, Brouteurs, etc.
Un récit dépeignant les Africains toujours comme des habitants provisoires du continent, permanemment en transit et à la recherche constante des moyens pour débarquer sur les rives de la Seine et à Charles de Gaulle.
D’où les humiliations systématiquement infligées aux Africains dans les représentations diplomatiques et les aéroports, parce que nous sommes collectivement coupables de suspicion de fuite et de tentative d’envahissement de la France.
Aujourd’hui, la France découvre plus d’un siècle après les Africains que les représentations inexactes ou volontairement déformées de la réalité sont inacceptables.
Ce n’est qu’un début. Si la France officielle ne se réveille pas de son mépris raciste, elle sera encore plus choquée lorsque l’Afrique sponsorisera et diffusera elle-même ses propres contenus selon ses seuls prismes. Peut-être qu’elle se jettera à la Seine si elle le souhaite, mais chaque peuple mérite la liberté. Cette dernière passe aussi par une création artistique qui émancipe et non qui aliène.




Communiqué de Presse: Comité d’Organisation du FADAM

Pour des raisons d’ordre logistique, liées notamment aux délais de construction du village culturel, le Comité d’organisation du Festival Africain des Arts Martiaux ‘’FADAM’’en sigle vous annonce le report de deux semaines de cette 2è édition de l’unique Open mondial des arts martiaux.
Hébergé cette année par la RDC, le FADAM 2023 aura désormais lieu du 17 au 24 juin 2023.




Beach volley: L’entente de Kinshasa organise un Open de beach volley ce dimanche 5 mars 2023

Il nous revient que dans le cadre de la relance des activités de beach volley dans la ville province de Kinshasa, le comité exécutif de cette structure que préside Kabuya Michel et la commission des athlètes de la Févoco que préside Tshanga Patrick sous la structure ‘’Bomoko volley-ball’’ s’arrangent pour un Open de beach volley d’un jour.


Conditions
-Les athlètes doivent être en bonne santé préalablement prouvée en avance.
-Prendre l’inscription de participation à partir de ce jeudi auprès du président de la commission des athlètes au numéro +243895236666.
Jour de l’événement
Dimanche 5 mars 2023
Lieu : Institut de la Gombe
Heures : De 8h00 à 18h00.
Antoine Bolia




En prévision de la 2è édition du Fadam prévue en juin à Kinshasa: La Conaju a reçu le comité d’organisation du FADAM ce jeudi

La 2è édition du Festival Africain des Arts Martiaux ‘’FADAM’’en sigle initialement prévue du 27 mai au 3 juin 2023 à Kinshasa, a été reportée du 17 au 24 juin 2023 c’est ce qui ressort du communiqué de presse du comité d’organisation du 15 février 2023. Me Dominique Saatenang, qui en est le fondateur et président de la structure séjourne présentement à Kinshasa dans le cadre des préparatifs de l’événement attendu. Hier jeudi 2 mars 2023, accompagné de ses collaborateurs, Me Dominique Saatenang a été reçu au siège de la Coordination Nationale des Activités du Judo ‘’Conaju’’ par le coordonnateur Nico Lianza entourait de ses proches collaborateurs.

Au menu des échanges, les questions liées à l’organisation de la 2è édition du Fadam et surtout la participation du judo. Au sortir de cette entrevue, Me Dominique Saatenang s’est prêté volontiers aux questions de la presse et s’est exprimé en ces termes : ‘’je remercie le cordon de m’avoir reçu ici ce qui m’a permis de voir le travail et toute l’action qu’ils sont en train de mettre en œuvre pour la réussite de ce grand événement que la RDC et tous attendent. Il était question aujourd’hui de parler de l’organisation du Fadam et évidemment de toutes les actions. Le judo aujourd’hui a pu porter sur le plan national et international. Il n’a pas manqué de me répéter la médaille d’or remportée au Cameroun et nous souhaitons que les athlètes du judo qui vont participer au Fadam, bien attendu sachant que là on est sur un événement mondial, puissent rafler des médailles. Il m’a fait comprendre que les meilleurs n’étaient pas là. Cette fois-ci les meilleurs seront là, on comprend que les athlètes de judo vont devoir occuper les meilleures places. Ça sera à tout honneur au pays de son Excellence Félix Tshisekedi’’.
Parlant des préparatifs ou de l’évolution, Me Dominique Saatenang précise qu’au mois de novembre il y a eu la conférence de presse, il y a la convention signée entre le ministère des sports et le ministère de la culture parce que c’est un événement chapeauté par les deux ministères précités ainsi que la présidence de la République. Il y a le siège du FADAM à l’INA au numéro 9 à la Gombe sur l’avenue du commerce. Et Fadam travaille sur la création de partenariat avec les entreprises locales dans le cadre du sponsoring. Les autres entreprises qui sont en train de réfléchir pour leur participation, seront les bienvenues pour la réussite, précise Me Dominique. Et enchaine qu’aujourd’hui le Fadam est placé sous le signe de la paix. Et l’événement particulier également, est porté sur le village culturel. Le Fadam est assimilé aux Jeux Olympiques pour les arts martiaux. Le Fadam, c’est le seul événement qui fédère tous les arts martiaux au niveau du monde. Aujourd’hui, Fadam est en train de construire un village culturel qui permettra à chaque province d’être représentée par sa culture. Et aussi un village d’arts martiaux. Par exemple, les pays qui ont créé un art martial comme le Japon, la Corée, le Vietnam, la Chine, le Thaïlande etc auront un village qui leur sera dédié pour faire valoir et expliquer à la jeunesse congolaise les origines des arts martiaux (NDLR des explications seront fournies à cet effet aux jeunes l’origine de tel ou tel style lors des ateliers qui seront organisés).

A la question de savoir ce qu’il attend de particulier de la CONAJU à cette 2è édition du Fadam

Me Dominique Saatenang répond qu’il n’attend rien de particulier que la participation massive de tous les athlètes de judo. Le FADAM, c’est un événement, une fête planétaire qui réunit tous les pratiquants des arts martiaux, de la CONAJU et des autres fédérations, associations ou clubs, tous sont les bienvenus. Me Dominique Saatenang de conclure que l’objectif du FADAM c’est de créer une fête des arts martiaux. FADAM est un Open mondial qui accueille tout le monde. Créer une fête autour des arts martiaux pour permettre la cohésion des arts martiaux et tirer une lumière autour des arts martiaux qui sont marginalisés au niveau de l’Afrique. FADAM est là pour montrer qu’il y a autre chose que le football. Aujourd’hui FADAM est soutenu par les plus grands acteurs du monde tels que Chackie Chan, Jean Claude Vandam etc C’est parce que aussi par le fait que Fadam a cette crédibilité d’être une grosse organisation internationale.

Le Cordon Nico Lianza promet que la Conaju va accompagner les organisateurs du Fadam afin qu’ils puissent atteindre l’objectif qu’ils se sont assigné


Quant au Cordon Nico Lianza, il a déclaré que la CONAJU l’a accueilli avec beaucoup d’enthousiasme, beaucoup de sérénité et beaucoup de sérieux. De l’autre côté, nous les remercions parce qu’en tant que festival des arts martiaux, le judo faisant partie des arts martiaux est retenu dans cette organisation. Et ils sont venus voir les représentants officiels du judo congolais. Comme l’a fait la Fédération Internationale de Judo et l’Union Africaine de Judo, FADAM vient de le faire, nous allons travailler ensemble pour la réussite du FADAM pour lequel nous sommes participants de plein pied.
Antoine Bolia




Le prof Tshibangu Kalala promet de battre tout intellectuel rwandais qui soulèverait la question de frontière

Le professeur Tshibangu Kalala, celui-là même qui a écrit le livre intitulé : «La République Démocratique du Congo et ses 11 frontières internationales”, a été l’invité du Briefing Presse de ce mercredi 01 mars 2023 au cours duquel il a abordé le theme central: “Comprendre l’historique de la creation, de la delimitation et de la demarcation des frontières de l’Est de la République démocratique du Congo”.

Cette question est tellement d’actualité d’autant plus que le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a voulu accorder cette tribune à un expert, un intellectuel qu’aux habitués ministres sectoriels. Et ce, parce que certains politiques rwandais disent que la guerre d’agression qu’ils mènent en Rdc via le M23 est justifiée par le fait que la Rdc n’a pas respecté les frontières issues de la colonisation. Expliquant la démarche dans l’élaboration de son ouvrage, le prof Tshibangu souligne qu’il a voulu savoir ce qui s’est passé à Berlin et là, on n’a pas abordé les questions de frontières.
« Les amis Rwandais qui tiennent ces propos, c’est par ignorance. On ne pouvait pas faire des frontières avec le Rwanda, parce qu’on ne le connaissait pas. Les Allemands étaient intransigeants. Il ne voulait pas que l’on touche à l’intégrité territoriale du royaume du Rwanda. C’est au nom de ce principe que nous avons récupéré l’ile d’Idwi », révèle-t-il.
Selon lui, les frontières qui ont été tracées respectent les limites du royaume du Rwanda. S’il y a des amis rwandais qui pensent qu’il y a leur terre au Congo, ils doivent nous dire s’il s’agit de quelle terre ? Sur le plan intellectuel et technique, rassure-t-il, nous sommes prêts. S’ils soulevaient la question, ils vont soulever une bataille pour Laquelle ils seront battus.
Cet enseignant de Droit des organisations internationales et du droit international de l’environnement explique que le droit international est stable et les règles sont bien connues et cela n’appelle aucune discussion, c’est l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. C’est au nom de ces règles que la communauté internationale a voté la résolution condamnant la présence des troupes russes en Ukraine. « Si deux États veulent modifier leurs frontières, cela se fait par voie d’accord, et non par la violence. Si un pays voisin veut recourir à la violence, il faut résister via l’armée. Le président Félix Tshisekedi est en train de mettre en condition l’armée pour que nous puissions avoir une armée dissuasive. C’est par la suite que va intervenir la mise en œuvre.
Il a terminé son speech par dire que la démarcation, c’est la clé pour la protection des frontières. Entre deux bornes, c’est 10 Km. Et entre les bornes, les gens n’ont pas conscience qu’ils traversent une frontière. La solution, c’est de mettre les bornes partout. C’est un travail qui coûte, mais il faut le budgétiser. Il faut le programmer sur plusieurs années, faire monter notre diplomatie en puissance et le faire de manière bilatérale.
JMNK




Le Maroc, pilier de stabilité dans la région (M. Várhelyi)

Le Maroc est un pays phare et un pilier de stabilité dans la région, a affirmé, jeudi à Rabat, le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, qui a mis l’accent sur “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE.

Dans un contexte mondial marqué par de multiples défis, il n’est pas évident de trouver des partenaires stables comme le Maroc, d’où “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE, a souligné M. Várhelyi, qui s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le Commissaire européen, actuellement en visite de travail dans le Royaume, a précisé que la signature, ce jeudi, par le Maroc et l’UE de 5 programmes de coopération d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams (près de 500 millions d’euros) pour appuyer les grands chantiers de réforme du Royaume, témoigne de l’engagement “direct et sérieux” de la part de l’Union envers le Maroc.
“Avec l’ensemble de nos engagements, nous changeons vraiment la nature et la profondeur de notre coopération”, s’est-il réjoui, précisant que les réformes lancées au Maroc sont des réformes ambitieuses proches des valeurs européennes.
Le Maroc est et sera un bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région, a tenu à préciser M. Várhelyi, ajoutant que cet appui financier porte sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique, ce dernier étant un secteur crucial à l’échelle mondiale.
Le Royaume a le potentiel de devenir une source d’énergie non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe, a fait savoir M. Várhelyi, ajoutant que le marché européen est prêt à recevoir de l’énergie en provenance du Maroc.
Il a également mis l’accent sur l’importance des autres domaines de coopération entre le Royaume et l’UE, dont la migration et la lutte contre les réseaux criminels.
S’agissant de la reprise des relations avec Israël, M. Várhelyi a fait part de la volonté de l’UE de participer à cette coopération, qui permettra de relever les défis majeurs auxquels se heurte la région, notamment la gestion de l’eau.
Cette coopération trilatérale, a-t-il estimé, permettra aussi de relever les défis en matière de recherche, de développement et de rapprochement entre les peuples.
Par ailleurs, le Commissaire européen a saisi cette occasion pour féliciter le Maroc pour sa sortie de la liste “grise” du Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI), saluant la coopération maroco-européenne qui a permis d’atteindre ce résultat.
Deuxième du genre en moins d’une année, la visite de M. Várhelyi au Maroc intervient dans le contexte de la mise en œuvre de la Déclaration politique conjointe, adoptée en juin 2019, ayant institué le “Partenariat euro-marocain de Prospérité partagée” qui s’articule autour de quatre Espaces : politique et sécurité ; Économique ; valeurs ; connaissances, et deux axes horizontaux : l’Environnement et la migration.
Elle s’inscrit également dans le cadre des contacts réguliers qu’entretiennent les deux parties. Des Contacts illustrés par la récente visite au Maroc du Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et Vice-Président de la Commission européenne, Josep Borrell, en janvier 2023, ainsi que les précédents déplacements de six autres membres du Collège des commissaires pour la seule année 2022, dont la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.




Humiliations, insultes, cris, sexisme : Deux employées à l’entretien ménager, qui allèguent avoir été exploitées par le consul d’Algérie, réclament plus de 450 000 $ en dédommagement

« Nos clientes, en plus d’être littéralement exploitées, n’avaient droit à aucune pause et leurs arrêts de maladie furent ni plus ni moins rejetés », a écrit l’avocate Yasmina Boukossa, en 2021, dans une lettre adressée au consulat général d’Algérie à Montréal et consultée par Le Journal.

Selon deux poursuites civiles, Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, deux travailleuses autonomes en entretien ménager, auraient été victimes de harcèlement psychologique, d’abus de pouvoir, d’insultes, de cris et d’humiliation de la part du consul général d’Algérie, Nourredine Meriem, et son épouse.
Elles poursuivent le gouvernement algérien et le ministère des Affaires étrangères algérien pour un total de 452 452 $ en salaire impayé, perte de salaire, dommages et intérêts. M. Meriem n’est pas personnellement visé par le recours. Les dames travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement.
Ambiance détériorée
Or, ce n’est qu’après l’entrée en poste du diplomate en 2019 que l’ambiance et les conditions de travail se seraient détériorées, jusqu’à devenir « intolérables », « toxiques », lit-on dans les documents.
Celles-ci auraient alors vu leur charge de travail augmenter considérablement en plus d’être assignées à entretenir la demeure du consul et de sa famille, allèguent les poursuites. À cet endroit, les plaignantes disent avoir subi des comportements « vexatoires » et des conditions « hostiles ».
Des objets auraient été jetés au plancher devant elles, accompagnés d’ordres de les ramasser. Et en plus de devoir tolérer des propos haineux, Mmes Amaya et Lopez auraient aussi eu à travailler blessées, selon les requêtes introductives.
« C’était un cauchemar. On ne sait pas comment on a fait pour rester », raconte Mme Amaya, en essuyant ses larmes. Elle croit que sa collègue et elle ont été perçues comme des « servantes ».
« Comme des chiens »
« L’estime de soi est tombée par terre. On sentait un nœud dans la gorge de se faire traiter comme des chiens », seconde Mme Lopez. Par ailleurs, les deux femmes allèguent également avoir fait l’objet d’un congédiement déguisé. Depuis, elles disent souffrir de symptômes dépressifs, ne se sentant pas capables de retourner travailler.
Il n’a pas été possible de joindre M. Meriem ni le gouvernement algérien, hier. Dans un document déposé au palais de justice de Montréal il y a quelques jours, l’État d’Algérie a laissé entendre qu’elle disposait d’une immunité. « En vertu de la Loi sur l’immunité des États, la République Algérienne Démocratique et Populaire est un État étranger aux fins de la loi », est-il indiqué, par la voix d’Affaires mondiales Canada.
Avec la collaboration de Michael Nguyen




Fatshi n’a pas dit la vérité et l’ONU le sait

Jimmy Kitenge, Barnabé, Momo Mulapu, Jean-Marc Kabund, Manix et tant d’autres détenus de droit commun depuis janvier 2019, dont certains ont été libérés, sont bel et bien des prisonniers politiques. John Lungila, Pero Luwara et l’ambassadeur Kikaya sont, pour leur part, des exilés politiques sous l’ère Fatshi.
L’ONU et Reporters Sans Frontières savent aussi que sous le Président Joseph Kabila, aucun journaliste n’a été contraint en exil.
Sur cette liste, il faut aussi ajouter des actes de barbarie commis par ses sbires, dont le dernier en date est présenté dans les réseaux sociaux comme la destruction méchante de la résidence de l’artiste Fally Ipupa. Alors pourquoi Fatshi a-t-il déclaré le contraire à Genève ? Devant un auditoire avisé, son action était-elle indiquée ?
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire », disait Jean Jaurès. Sur base des éléments rationnels et pertinents ci-dessus, disons courageusement que Fatshi n’a pas dit la vérité à Genève et cela n’a pas Honoré notre pays, car le bureau des droits de l’homme de l’ONU a une représentation à Kinshasa.
Pour Fally Ipupa, l’Udps ne doit pas chercher les mains des congolais qui saluent les présidents Macron, Kagame et Museveni très loin. Ils les ont en abondance au sein de l’union sacrée. Ils ont même des selfies prises avec le président Kagame Paul. Ils trouveront même dans leurs albums des photos des couples présidentiels ou des premières dames seules. Qu’ils nous laissent en paix.
Je conseille vivement aux victimes de la barbarie de la force du progrès de l’udps de porter leurs faits à la connaissance de la représentation du bureau de la CPI qui fait son monitoring. J’ai fait la même chose pour la destruction méchante de mon bureau. Le traité de Rome protège l’opposition politique pour des tels actes criminels commis dans l’espace des pays membres.
Pour finir, je salue les prisonniers politiques Jimmy Kitenge, Barnabé, Momo Mulapu, Jean-Marc Kabund Manix ainsi que tous les autres, dont les noms ne sont pas repris ici. Que Dieu leur donne la force de tenir. Qu’ils soient informés que les ténèbres ne régneront pas toujours dans la vie.

L’archange Papy Tamba,
Le Papy le plus célèbre de la RDC