Tshisekedi, une chance pour l’Afrique et le monde: Macron à Kinshasa, un échec !

La visite du président français Emmanuel Macron en Rdc, loin de retenir l’attention des Congolais, est considérée par nombreux comme un échec, d’autant plus qu’il a démontré au grand jour son soutien au génocidaire rwandais. Au-delà de cette observation, Macron fait du copier-coller en conformant son discours avec la ligne de défense de Kagame, qui charge les autorités congolaises lorsqu’il affirme que chacun aurait sa part de responsabilité.

Pourtant, la Rdc attendait de Macron une position tranchée et sans ambigüité, une condamnation du Rwanda et de Kagame pour avoir agressé la Rdc, une cessation de versement de l’aide bilatérale et une demande de sanction au niveau de la Communauté internationale. Mais cette visite laisse un goût amer et les Congolais sont déçus de cet interlocuteur qui n’a pas caché son attachement à Kagame. Macron parle sans gêne de l’honnêteté, et si nécessaire préconise que l’on fasse appel aux experts pour clarifier l’histoire entre les deux pays. En réalité, il est venu parler de la révision des frontières issues de la colonisation. C’est donc une insulte impardonnable pour les Français. C’est comme si on faisait une relecture de l’histoire entre la France et l’Allemagne. Preuve que Macron est venu en porte-parole de Kagame et non comme chef de l’Etat.
Pourtant, plusieurs faits viennent confirmer la duplicité de la France, qui pense malheureusement que tout le monde doit tirer sa responsabilité dans la situation de l’Est de la Rdc.

Le drame congolais est de la responsabilité sans équivoque d’abord de la France et Kagame en suite
Macron oublie vite que le drame congolais tire son origine de l’opération (française) dite Turquoise, qui avait permis à plus de 2 millions des Rwandais d’entrer en Rdc fuyant la guerre provoquée par Kagame et ses amis en provenance de l’Ouganda. Ce sont tous ces Rwandais qui sont à la base de l’insécurité et des milliers de morts. Malheureusement pour Macron, ce drame à la base de l’insécurité en Rdc n’est rien que le génocide rwandais ! Et pourtant, le malheur de la Rdc, c’est la France via cette opération qui à ce jour, a occasionné plus de 10 millions de morts.
Ce sont tous ces rwandais, en complicité avec Kagame et la France qui sont à la base de l’insécurité et les millions des morts.
Le Conseil de sécurité des Nations-unies ainsi qu’une multitude d’organisations des droits de l’Homme dont la Human right Watch ont fait mille et un rapports là-dessus et lui-même, Macron à son accession à la magistrature suprême, avait autorisé l’ouverture des archives nationales classifiées aux 14 enquêteurs français nommés par lui, chargés d’établir les responsabilités de la France dans les évènements malheureux survenus au Rwanda en 1994 et dont le Congo paye le prix le plus fort 30 ans après.
La France, qui avait organisé et autorisé l’opération Turquoise, selon la résolution 9291 du 22 juin 1994 du Conseil de sécurité de l’ONU pendant le génocide des Tutsi au Rwanda, par la bouche de lui-même Emmanuel Macron, avait présenté des excuses officielles au Rwanda (et a milité lui-même pour placer le Rwanda à la tête de la Francophonie bien que pays non francophone), en reconnaissance de la responsabilité de la France dans ces horreurs qui se perpétuent en ces jours au Congo par l’armée rwandaise qui est ravitaillée en armes et moyens financiers par la France.
L’opération Turquoise qui avait pour mission de « mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force», fut conduite à partir du Zaïre, actuelle RDC avec l’ordre de mission du 22 juin 1994 qui disposait clairement que « l’armée française  devait pénétrer au Rwanda à partir de Gisenyi, dans le nord-ouest du Rwanda, et par Cyangugu dans le sud-ouest du Rwanda. L’aéroport de Goma au Zaïre sert de base logistique à l’opération, tandis que le détachement aérien est stationné à Kisangani ». Alors que doit-on répondre à la question d’Emmanuel Macron à savoir “Quelle est la situation sur terrain depuis 1994 ? ». Qu’a fait la France avec son opération Turquoise depuis 1994 ?  Est-ce vraiment «pas la faute de la France », comme le prétend ‘Saint-Emmanuel’ ?
L’objectif de cette opération était précisé dans l’ordre d’opération par les consignes suivantes du commandement relatives aux règles de comportement sur le théâtre d’opération (voir paragraphe QUINTO/Alpha disponible sur tout outil de recherche au choix) :
« Adopter une attitude de stricte neutralité vis-à-vis des différentes factions en conflit. Insister sur l’idée que l’armée française est venue pour arrêter les massacres mais non pour combattre le FPR ni soutenir les FAR, afin que les actions entreprises ne soient pas interprétées comme une aide aux troupes gouvernementales. Manifester la détermination de la France, dans cette action, tout en cherchant à favoriser l’amorce d’un véritable dialogue entre les belligérants (rwandais)… Marquer si nécessaire par l’usage de la force la volonté française de faire cesser les massacres et de protéger les populations ».

Pourquoi Macron veut charger Kinshasa ?
L’histoire étant très claire, à quel niveau les Congolais sont-ils responsables ? Mieux, pourquoi veut-on nous faire croire que tout le monde a une part de responsabilité ?
En effet, il est étonnant pour Macron de ne même pas faire allusion au rapport des experts de l’ONU qui établit noir sur blanc la responsabilité de Kagame dans l’agression dont la Rdc est victime. Macron n’ose pas citer Kagame, co-responsable du drame au même titre que lui. Si la France qui est parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité peut passer outre le rapport des experts qui établit la responsabilité du Rwanda dans l’agression de la Rdc, quel crédit accorder alors à cette institution internationale ? Il est maintenant et désormais clair que le Rwanda tue en Rdc non seulement avec la bénédiction de la France, mais aussi avec les armes fournies par cette dernière.
A ce jour, la France achète la quasi-totalité du coltan et autres matières premières volées au Congo. Faits pour lesquels elle peut être considérée receleuse.
Macron, du reste président mal élu, voudrait donner des leçons de démocratie à la Rdc. Ce à quoi le président Félix Tshisekedi a répliqué énergiquement pour rejeter tout paternalisme. Dans un discours empreint de sincérité, Fatshi a expliqué le contexte dans lequel se déroule l’enrôlement des électeurs, avant de préciser pourquoi les Congolais exigent la fin de la guerre, afin que les élections soient organisées en toute sérénité. En Rdc, Félix Tshisekedi n’a pas peur des élections pour lesquelles il est sûr de l’emporter haut la main. Les Congolais voudraient tout simplement demander à Macron de demander à son frère Kagame de se retirer du Congo et de ne pas acheter les matières premières qui proviennent de l’Est de la Rdc.
Devant les ambiguïtés de la France qui n’a pas caché son soutien au régime génocidaire du Rwanda, la Rdc n’a pas d’autre choix que de se tourner vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers le partenariat pour la paix, la bonne gouvernance et le développement. Ceci, parce que la Rdc n’a rien à gagner d’un partenaire qui n’est pas sincère et qui est incapable d’apporter sa pierre à la fin de la guerre et de l’insécurité dans l’Est du pays.
Le moment est arrivé pour les pays africains de mettre hors d’état de nuire cette France qui, au lieu d’investir dans la paix et le développement, est paradoxalement en train de prêcher guerre et insécurité. Voilà qui empêche la Rdc de se concentrer au développement et l’amélioration des conditions de vie de la population.
Pour bien se moquer des Congolais, Macron est allé danser dans un bar dédié aux homosexuels ! Lui qui est venu à Kinshasa la nuit, est retourné en France la même nuit, geste qui ne passe pas inaperçu dans le monde des esprits. En Afrique en général et en Rdc en particulier, les sorciers font leurs réunions la nuit et non le jour. Et pourtant, une certaine opinion reste convaincue que le président français a organisé son programme pour ne pas vivre les manifestations organisées par des Congolais qui ne voulaient pas de cette visite. Ces Congolais convaincus que la France était derrière Kagame qui tue impunément des Congolais dans l’Est du pays, attendaient de lui des actes clairs, mieux la condamnation sans équivoque de l’agression à l’instar du traitement réservé à la Russie accusée d’agresser l’Ukraine.
Les Congolais espèrent que la visite de Macron à Fatshi ne devra pas ressembler à celle de Mitterrand à Thomas Sankara dont on sait qu’elle s’était terminée par l’assassinat planifié du leader nationaliste burkinabé. C’est donc le moment pour les Congolais de rester en alerte et d’ouvrir les yeux. Ils doivent soutenir le président Félix Tshisekedi qui, à ce jour, constitue une chance tant pour la Rdc, l’Afrique que le monde libéré du colonialisme.

L’Avenir




Contrat chinois : “Les 500.000.000 USD n’ont rien à avoir avec l’IGF”(Sicomines)

Contrairement à ce qu’a annoncé la presse et d’autres publications dans les réseaux sociaux, le montant de 500.000 000$ à verser par les entreprises chinoises, n’a rien à avoir avec l’Inspection générale des finances (IGF).  La SICOMINES soutient que ce montant a été décidé bien avant la publication du rapport par l’IGF.

« 500 000 000$ n’ont rien à avoir avec l’IGF ! Le montant est décidé avant la publication du rapport par l’IGF. La centrale de Busanga qui nourrit le projet minier et la phase II de la SICOMINES achevées aujourd’hui, le financement du projet d’infrastructure est naturellement avancé », écrit la SICOMINES à travers son compte tweeter.

Pourtant, certaines sources avaient indiqué que le gouvernement congolais et la société Sino-congolaise des mines ont conclu 4 jours après publication du rapport de l’IGF, un nouvel accord sur un décaissement immédiat de 500. 000.000$ en faveur des projets d’infrastructures dont 200 millions de dollars supplémentaires continuent à faire l’objet de négociations. La Sicomines vient de rétablir la vérité, sur cette affaire aux allures sensationnelles.

Aboutissement de négociations entamées 

L’information annoncée lundi 20 février par l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC), en remplacement du Bureau de coordination et de suivi du programme Sino-congolais (BCPSC), a tout de même affirmé que 500 millions de dollars seront décaissés immédiatement pour financer des projets d’infrastructures alors que 200 millions de dollars font l’objet de négociation. C’était avant d’indiquer que l’accord relatif à ce décaissement constitue l’aboutissement de négociations entamées entre les entreprises chinoises et le gouvernement congolais il y a quelques mois.

Dans la presse congolaise, on est plusieurs fois revenu sur l’information selon laquelle les Chinois ont accepté de verser 500 millions de dollars à la RDC. Il s’agit pour certains observateurs des accusations et campagnes de mauvaise foi, orchestrées depuis un certain temps sur les réseaux sociaux et dans certains médias traditionnels par l’IGF, avec objectif de pousser les Congolais à rejeter le contrat chinois. Ceci a poussé un expert dans les questions économiques à s’interroger : « Puisque le contrat sino-congolais est mauvais, pourquoi l’IGF réclame-t-elle absolument de la Sicomines 1 milliard USD en 2023 ? ». Une question qui révèle les « incohérences » contenues dans le rapport de l’IGF.

Rejet en bloc du contenu du rapport de l’IGF

Face à cette situation, les Chinois ne sont pas restés sans mot. Le porte-parole de l’Ambassade de Chine en Rdc, a rendu public à son tour le vendredi 17 février 2023, un communiqué qui a rejeté en bloc le contenu du rapport publié par l’IGF.

” Nous avons appris avec stupéfaction la publication d’un rapport sur le contrat chinois par l’Inspection générale des finances de la République démocratique du Congo. Nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive”.

Tout en exhortant les entreprises chinoises impliquées dans le contrat minier à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable.

Serge Tshitebwa/Journaliste Indépendant




Ouverture de la première session de l’Assemblée nationale: Le Premier ministre Li keqiang présente le rapport du gouvernement pour l’année 2022

L’économie chinoise va de plus en plus mieux malgré les difficultés qu’elle a pu faire face durant l’année 2022. Propos du Premier ministre chinois Li Keqiang tenus ce dimanche 5 février devant les députés lors de l’ouverture de la première session au grand Hall du peuple à Pékin, capitale de la Chine.

Le gouvernement chinois sous le contrôle du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), mais aussi sous la ferme direction du comité central du parti communiste chinois autour du camarade Xi Jinping, a face à une situation internationale agitée et au fardeau des tâches, en matière de réforme, de développement et de maintien de la stabilité, a réussi sa triple mission de la prévention de la COVID-19, de la stabilisation de l’économie et de la sécurisation du développement, renforcé le contrôle macroéconomique, mais aussi assuré l’activité régulière de l’économie, tout en continuant d’améliorer la qualité du développement et maintenir ainsi la stabilité sociale du people chinois. Et tout ça au prix d’énormes efforts.
«L’année 2022 restera comme une date très importante dans l’histoire du Parti et de l’État. Elle a été l’année du XXe Congrès du Parti communiste chinois, auquel nous devons le plan grandiose qui fera de notre pays un État socialiste moderne à tous égards», a laissé entendre Li Keqiang.
De poursuivre qu’au cours de l’année écoulée, l’économie chinoise a été frappée par la Covid-19 et une multiplicité d’autres imprévus venant de l’intérieur comme de l’extérieur. Sous la ferme direction du Comité central du Parti, nous avons coordonné efficacement la lutte contre l’épidémie et le développement économique et social, tout en réajustant et en optimisant les mesures de prévention et de contrôle en fonction de l’apparition de variants et de l’évolution de la situation sanitaire.
Face aux nouvelles pressions à la baisse sur l’économie, nous avons réagi avec fermeté en mettant en place les régulations nécessaires en temps opportun, mobilisé les instruments politiques mis en réserve ces dernières années et avancé le calendrier de certains de nos plans. Nous avons en même temps avec détermination notre réforme structurelle du côté de l’offre et lancé un ensemble de politiques pour stabiliser l’économie, en veillant à les accompagner par des mesures de suivi et à bien organiser le travail: nous avons sérieusement contrôlé et assisté les autorités locales dans l’application de ces politiques, et encouragé ces dernières à en exploiter tout le potentiel, tout en confiant le plus gros de la tâche aux provinces dont l’économie est florissante. Une importance particulière a été accordée au maintien d’une croissance régulière ainsi qu’à la stabilisation de l’emploi et des prix pour que notre économie puisse redémarrer, a déclaré le patron du gouvernement chinois.
En même temps une situation générale de la politique du gouvernement pour l’année 2022 a été présentée en commençant par la politique, économie, la science et la technologie, la santé, et le social, mais aussi dans tous les autres secteurs de la vie de la nation rien n’a été oublié, par Li Keqiang, Premier ministre chinois.

Une nouvelle page devait être écrite pour cette année 2023, a renchérit Li Kiqiang. Déjà a-t-il fait savoir que les objectifs essentiels prévus pour 2023 sont les suivants : augmentation d’environ 5 % du PIB ; création de quelque 12 millions d’emplois dans les agglomérations urbaines, avec un taux de chômage au sens du recensement de la population urbaine à environ 5,5 % ; hausse d’environ 3 % des prix à la consommation des ménages ; accroissement des revenus des habitants au même rythme que la croissance économique ; stabilisation de l’import-export et amélioration de sa qualité, et équilibre global de la balance des paiements internationaux ; maintien de la production céréalière au-dessus de 650 millions de tonnes ; diminution constante de la consommation d’énergie par unité de PIB et des émissions des principaux polluants, contrôle concentré sur la consommation des énergies fossiles et amélioration constante de la qualité de l’environnement. Il faut à tout prix progresser à pas assurés en faisant de la stabilité la priorité de priorité, préserver la continuité et la pertinence de nos politiques et améliorer la coordination entre les politiques de toutes sortes, afin de créer une synergie en faveur du développement de qualité pour son peuple en même temps rester un grand marché ouvert qui ne cessera d’offrir davantage d’opportunités aux entreprises étrangères toujours sous l’étendard du socialisme à la chinoise, guidés par la pensée de Xi Jinping secrétaire général du comité central du Parti communiste chinois.

Hugo Matadi




Taekwondo: L’entente Kin-Ouest affronte Kin-Est ce 5 mars 2023 à l’école Bawolo de Bandal

Dans le cadre de la relance des activités de taekwondo dans la capitale et en prélude du lancement de la saison sportive 2023 de taekwondo, les deux ententes urbaines de taekwondo de la ville de Kinshasa vont s’affronter le 05 mars 2023 à Bandalungwa.


La confrontation entente urbaine de taekwondo de la ville de Kinshasa Ouest vs Est, a lieu ce dimanche 05 mars 2023 à Bandalungwa à l’école Bawoyo sur avenue Bawoyo croisement Inga dans la commune de Bandalungwa référence : Arrêt Métro Inga. A l’affiche, des combats par équipe et en individuel.
Antoine Bolia




Beach volley: L’Institut de la Gombe abrite ce dimanche 5 mars 2023 un Open de beach volley

Le comité exécutif de beach volley que préside Kabuya Michel et la commission des athlètes de la Févoco que préside Tshanga Patrick sous la structure ‘’Bomoko volley-ball’’ organisent un Open de beach volley d’un jour, ce dimanche 5 mars 2023 à l’Institut de la Gombe.

Conditions
-Les athlètes devaient être en bonne santé préalablement prouvée en avance.
-devaient prendre l’inscription de participation à partir de jeudi passé auprès du président de la commission des athlètes au numéro +243895236666.
Jour de l’événement
Dimanche 5 mars 2023
Lieu : Institut de la Gombe
Heures : De 8h00 à 18h00.
Antoine Bolia




Boxe: Ce qu’en pensent les présidents des ligues en marge de la 31è édition du championnat national

L’occasion faisant le larron, la presse sportive présente ce samedi 4 mars à la réunion préparatoire qu’a tenu le Colonel Karl Lewis Kinzumba, président de la Ligue Nationale de la Boxe amateur Open et président du comité d’organisation du championnat national avec les présidents des ligues provinciales et les juges-arbitres,

-Colonel Karl Lewis Kinzumba (Président Linaboxe): ‘’Je suis le Président de la Ligue Nationale de la Boxe amateur Open en RDC. Nous sommes venus ici pour une réunion en rapport avec l’organisation de la 31è édition du championnat national de boxe amateur. Nous venons de terminer cette réunion avec tous les présidents des ligues provinciales de la RDC ainsi que le comité d’arbitrage. Ce championnat a été reporté en raison de la participation de la RDC à la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakech, au Maroc. Et nous avons demandé une mesure de clémence et de grâce à l’autorité pour le report. Après cela, nous avons relancé. Le championnat débute le mercredi 8 mars, et nous avons décidé que cette fête de la boxe ne puisse plus se dérouler dans des places mythiques telle que le studio Mama Angebi, nous voulons exposer cette fête à la population kinoise pour que tout le monde puisse avoir l’occasion de découvrir des grands pugilistes de la RDC. Ça sera à la Place Commerciale 7è rue Limete. Ce n’est pas un endroit pour les Kulunas de créer les troubles. La PNC sera là pour sécuriser tout le monde. Nous avons déjà enregistré 18 provinces qui sont ici’’.


Aux difficultés qu’éprouveraient certaines délégations, le Colonel Karl Lewis Kinzumba rétorque : ‘’Je vais commencer par féliciter les présidents de toutes les ligues qui sont arrivés à Kinshasa malgré des moyens facultatifs. Mais à tout moment, la Fédération n’a jamais abandonné tous ses compatriotes qui sont des présidents des ligues à leur arrivée ici avec tous les pugilistes. Aussitôt arrivés, la FCB en collaboration avec la Linaboxe, remédient à leurs préoccupations. Ils sont arrivés mais de temps à temps, ils sont avec nous. Si nous avons des cacahuètes à partager, on partage ensemble. Le problème de sport de toutes les disciplines, c’est connu. Le basket-ball récemment, personne n’ignore. Tout sportif en RDC connaît très bien. Mais ici je vais profiter pour demander aux gouverneurs des provinces de tenir la main forte. C’est le sport qui cimente l’union nationale. Quand on parle des sports, il n’y a pas division. Et nous lançons l’appel à tous les gouverneurs dans leur province, si telle ou telle discipline se présente dans votre bureau, nous implorons votre soutien est attendu. Nous félicitons tous les acteurs des différentes provinces qui sont arrivés par tous les moyens facultatifs’’.
-V/Président Rigo de la FCB répondant à la question est-ce que la FCB est prête pour le championnat national ?: ‘’Tout à l’heure, vous avez causé avec le président de la Linaboxe qui vous donné tout un panoplie d’informations concernant le championnat national. Comme il l’a dit, le championnat débute le 8 mars prochain à Place Commerciale 7è rue Limete où tout le monde peut venir parce que c’est une fête dont l’initiative émane de la FCB et de la Linaboxe pour donner la chance aux kinois de vivre le spectacle de la boxe’’.
-Honorable Elodji Abdul Rayim(Président de la ligue de boxe de l’Equateur) : ‘’Je viens d’arriver à Kinshasa pour participer au championnat national de boxe amateur et représenter ma province. On est là pour défendre les couleurs de notre province. Chez-nous, on a pas des sponsors mais on à l’aide de notre gouverneur qui nous aide à développer notre sport la boxe. La fois passée j’étais venu avec 7 boxeurs. Aujourd’hui nous sommes à 10 boxeurs pour arracher des titres. Nous ne sommes pas venus pour la promenade. Et rentrer chez-nous avec beaucoup des médailles. Bien qu’on ne peut pas chanter la victoire avant la guerre, on est préparé et on est venu pour se battre. On a eu un an pour se préparer et nous sommes venus. Je lance un message aux ressortissants de notre province qui sont ici à Kinshasa, de venir nous assister et apporter leur aide. Venez nous encourager. Nous sommes venus pour faire la fierté de notre province. Ce n’est pas pour moi, ni l’intérêt du gouverneur Bobo Boloko mais pour l’intérêt de la province’’
-Me Trésor T. Omekongo (Président Ligue du Maniema) : ‘’Je suis venu avec 6 boxeurs. J’appelle les enfants du Maniema ici à Kinshasa puissent venir soutenir les boxeurs de leur province. Nous sommes venus nous battre pour ramener au moins 6 médailles chez-nous au Maniema. C’est notre 3è participation au championnat national’’.
-Major Kimafu (Délégué des FARDC) : ‘’Nous sommes contents de participer à cette 31è championnat national. Nous avons préparé 7 boxeurs qui vont représenter les FARDC’’
-Dédé Makelele (Président de la ligue du Sud-Ubangi) : ‘’Je demande à tous les ressortissants du Sud-Ubangi qui sont à Kinshasa de venir soutenir leur boxeur malgré que les moyens sont maigres que nous avions, Dieu a fait grâce et nous nous retrouvons ici à Kinshasa. Nous sommes sûrs que nous allons ramener des médailles en province’’.
Antoine Bolia




Boxe: En prévision de la 31è édition du championnat national, Le Colonel Karl Lewis Kinzumba (Président de la Linaboxe) éclaire l’opinion

La presse sportive était associée à la réunion préparatoire qu’a tenu le Colonel Karl Lewis Kinzumba, président de la Ligue Nationale de la Boxe amateur Open et président du comité d’organisation du championnat national avec les présidents des ligues provinciales et les juges-arbitres, ce samedi 4 mars 2023 en la résidence du Général Ferdinand Luyoyo, président de la Fédération Congolaise de Boxe ‘’FCB’’.

Que doit-on retenir ?

L’on doit retenir que cette édition a connu des reports dont le dernier était consécutif au déplacement de la délégation de la RDC à la 6è édition du trophée international Mohammed VI à Marrakech, au Maroc où les boxeurs congolais ont ramené beaucoup des médailles.
Contrairement aux éditions précédentes, cette 31è édition est ouverte au grand public car elle se tiendra dans un lieu ouvert, la Place Commerciale 7è rue dans la commune de Limete du 8 au 14 mars 2023. Il y est prévu des combats dans la journée et dans la soirée. Déjà 19 délégations sont présentes à savoir : 17 provinces et 2 groupements sportifs particuliers FARDC et Police Nationale Congolaise. D’autres pourraient être de la partie.
Provinces présentes
1. Kinshasa 19 boxeurs (13 messieurs et 6 dames)
2. Tshuapa 10 boxeurs (9 messieurs et 1 dame)
3. Kasai-Oriental 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
4. Kwango 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
5. Mongala 6 boxeurs
6. Nord-Ubangi 12 boxeurs (11 messieurs et 1 dame)
7. Sud-Ubangi 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
8. Haut-Uele 4 boxeurs
9. Sud-Kivu 8 boxeurs
10. Nord-Kivu 2 boxeurs
11. Kongo Central 17 boxeurs (13 messieurs et 4 dames)
12. Equateur 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
13. Kasai-Tshikapa 11 boxeurs
14. Mai-Ndombe 13 boxeurs
15. Tshopo 2 boxeurs
16. Kasaï-Central 4 boxeurs
17. Sankuru 5 boxeurs
Groupements sportifs particuliers
1. FARDC 7 boxeurs
2. PNC 15 boxeurs (13 messieurs et 2 dames)
D’autres provinces sont en route et pourraient rejoindre la capitale en vue de leur participation. Nous pensons ici à celle du Lualaba et du Haut-Katanga.
Tous les délégués sont tenus à se présenter ce dimanche 5 mars 2023 à 12h30 pour :
1. La Réunion Technique
2. Le Tirage au sort officiel.
Antoine Bolia




Vers un partenariat entre l’Urbanisme et habitat et le Bureau national d’études techniques et de développement de la Côte d’Ivoire

Pius Muabilu, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat a accueilli dans son cabinet de travail, les Ivoiriens du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD). Cette structure ivoirienne veut apporter son expertise d’une quarantaine d’années aux projets de développement urbain et d’habitat.
La délégation conduite par Mme Eugénie Hovo, Directrice du développement international de BNETD, a eu des échanges fructueux avec les experts du cabinet du patron de l’Urbanisme et Habitat pour étudier les volets d’intervention surtout avec la jeune structure récemment mise en place par Pius Muabilu, la Cellule Technique des Projets de Développement Urbain.
« Le BNETD vient vous apporter son expertise, son savoir-faire et sur la base de son expérience. Il a 45 ans d’expérience dans sa gestion de plusieurs projets dans plusieurs domaines d’activités et en matière d’habitat et d’urbanisme. Le BNETD a une expérience avérée », explique Mme Eugénie Hovo. Pour illustrer ses propos, elle affirme que c’est le paysage de la Côte d’Ivoire, a été dessiné à 90% grâce à l’expertise du BNETS entant que bureau conseil de l’Etat de la Côte d’Ivoire.
Donc, dit-elle, nous maitrisons tout ce qui et urbanisme, élaboration des schémas directeurs, les plans d’urbanismes directeurs et nous souhaitons vivement mettre cette expérience acquise dans la gestion des grands projets de construction d’infrastructures des bâtiments à la disposition du ministère de l’Urbanisme et Habitat qui pourrait bénéficier de cette expérience du BNETD pour l’accompagner dans tous les projets qui nous ont été exposés cet après-midi.
Selon elle, cette séance de travail tombe à pic. « Lors de nos échanges, nous avons pu constater dans les exposés que le ministère a mis en place un certain nombre d’instruments pour redynamiser ce ministère, notamment par la création des cellules qui seraient des coordinatrices des grands projets de développement », indique-t-elle, avant d’avouer que ces échanges ont été très fructueux.
Pour preuve, dit-elle, nous allons vous adresser un courrier pour une demande de collaboration entre le BNETD et le ministère de l’Urbanisme et Habitat. Cela dénote de l’intérêt que vous avez pour les prestations que le BNETD vous propose. Aussi, le BNETD est disposé pour continuer ces échanges et arriver à conclure un partenariat gagnant-gagnant entre le BNETD et le ministère.




Vers la mise en œuvre des nouveaux accords entre la RDC et le Burundi en matière de coopération militaire et sécuritaire

C’est la raison du séjour de travail du VPM Ministre de l’Intérieur de la Rdc dans la capitale burundaise depuis vendredi dernier pour participer à la première session de la commission mixte, Défense et sécurité Rdc-Burundi dont l’ouverture est intervenue ce samedi.
Daniel Aselo Okito Wa Koy inscrit ces assises dans le cadre du soutien des efforts du Président de la République Démocratique du Congo et de son homologue du Burundi dans la quête de la paix au niveau de la sous-région.
La République Démocratique du Congo et la République du Burundi affichent clairement leur volonté d’améliorer leur rapport en matières de défense et sécurité.
Les assises de Bujumbura qui matérialisent cette volonté, offrent un cadre idéal pour juguler les défis transfrontaliers de ces deux pays partageants plusieurs milliers de kilomètres terrestres et lacustres.
Prenant la parole, le numéro un de la sécurité nationale congolaise rassure que les résolutions qui seront issues de ces assises doivent accompagner les efforts déjà engagés par les deux Chefs d’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Evariste Ndayishimiye en matière de paix, défense et sécurité.
Au cours de cette réunion de haut niveau, les recommandations de la 4ème session de la grande commission mixte Rdc-Burundi, tenue à Kinshasa du 30 août au 02 septembre 2022 seront évaluées par les experts.
Parmi elles, les officiers généraux, les hauts cadres du Ministères de l’Intérieur et de la Défense, les services d’intelligence et des frontières de la RDC et du Burundi.
Des résolutions concrètes sont attendues pour une paix durable et une coopération bilatérale entre Kinshasa et Bujumbura.




EPST : Tony Mwaba décrète chaque mercredi, journée d’itinérance sur terrain dans tous les établissements scolaires publics et privés agréés

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, vient à peine de rentrer de Londres où il a été en mission et une fois les travaux de Mbuela III clôturés, de décréter chaque mercredi, une Journée d’itinérance sur terrain dans tous les établissements scolaires publics et privés agréés, ainsi que les bureaux gestionnaires dans toutes les provinces éducationnelles de la RDC par tous les cadres.

C’est ce que révèle une Note Circulaire n°MINEPST/CABMIN/001/2023, signée de sa main ce 04 mars 2023 où il est indiqué :”Dans le cadre de consolider et de pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire, ainsi que la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs dans les établissements scolaires publics et privés agréés, je décrète la Journée du mercredi, Journée d’itinérance à l’EPST”, lance le patron de l’EPST, avant de fixer :”Ainsi donc, j’engage tous les Cadres du Ministère à consacrer cette journée aux activités de terrain pour le suivi de l’exécution de toutes les instructions officielles”.
Le ministre circonscrit les concernés par cette mesure des descentes sur terrain : “Mme le Secrétaire Général à l’EPST, l’Inspecteur Général, Chef de Corps, les Directeurs Nationaux-Chefs des Services, les Proveds, les IPPs, les Diprocopes, les Inspools, les Inspecteurs itinérants, les Sous-Proveds, ainsi que les Chefs d’Antennes de la DINACOPE”.
Tous ces cadres, poursuit, le professeur Tony Mwaba Kazadi, sont tenus de descendre et travailler sur terrain, chaque mercredi et présenter un rapport d’itinérance, chacun à sa hiérarchie.
L’objet du rapport est ainsi libellé :”Relever les problèmes rencontrés, les mesures correctives et coercitives prises et, le cas échéant, soumettre des propositions à la hiérarchie”.
Tony Mwaba Kazadi insiste et tape du poing sur la table : « Il est interdit aux cadres susnommés de rester dans leurs bureaux le jour d’itinérance, de recevoir ou d’exiger des établissements et bureaux gestionnaires contrôlés, une quelconque rétribution. Tout contrevenant, sera responsable de son sort”, ordonne Ministre Tony Mwaba Kazadi.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi donne cette instruction, certainement une leçon tirée, essentiellement de ses itinérances qu’il a initiées toute l’année passée qui lui ont permis de palper du doigt les réalités du terrain, relever les problèmes et y trouver des pistes des solutions. C’est le cas à Kananga où il avait fallu sa présence pour décanter le non-paiement des enseignants alors que l’argent était déjà versé à la banque locale.
Tous les responsables sont ainsi invités à suivre son exemple qui devrait en principe être copié par tous les ministres et cadres du Gouvernement, des établissements, services publics tant au niveau national que provincial.