Can 2023: la liste définitive face à la Mauritanie ( Officiel)

Une semaine après avoir présenté une présélection de 42 noms, le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, a dévoilé ce mercredi sa liste finale de 29 Léopards retenus pour affronter la Mauritanie les 24 et 28 mars prochains à l’occasion des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2023.

Comme prévu, les cadres Chancel Mbemba (OM), Gaël Kakuta (Amiens) et Cédric Bakambu (Olympiakos) retrouvent un groupe qui va accueillir 5 nouveaux visages : le latéral gauche et désormais ex-international belge Joris Kayembe (Charleroi), le milieu offensif William Balikwisha (Standard), né en Belgique, plus les attaquants Aldo Kalulu (Sochaux) et Gaëtan Laura (Samsunspor, ex-Paris FC), tous deux nés en France. L’ancien buteur de Vita Club, Fiston Mayele Kalala, désormais sociétaire de Young Africans en Tanzanie, complète cette liste.

Présélectionnés, l’ex-international Espoirs anglais Grady Diangana (WBA), actuellement blessé, Tristan Muyumba (Guingamp), Salem Mbakata (Aris Salonique, ex-Sochaux), et Peter Ouaneh (Châteauroux) voient en revanche leurs grands débuts reportés pour différentes raisons. Pour rappel, Neeskens Kebano (Fulham), blessé, et le capitaine Marcel Tisserand (Ettifaq FC/Arabie Saoudite) n’ont pas été appelés parmi les cadres habituels.

Dernière de son groupe qualificatif, la RDC doit absolument se relancer contre des Mauritaniens qu’elle recevra le 24 mars au Stade TP Mazembe avant de défier à Nouakchott le 28 mars.

Le classement du groupe I des éliminatoires de la CAN 2023
Mauritanie, 4 points
Gabon, 4 points
Soudan, 3 points
RDC 0 point




Des drones iraniens aux frontières du Maroc, une source d’inquiétude ? (Kieran BAKER)

L’Iran joue un rôle actif au Sahel et en Afrique du Nord avec différents groupes.
Le Royaume du Maroc a attiré l’attention sur la menace que représentent les ventes de drones iraniens à l’Algérie, à destination de la guérilla du Polisario.
À la fin de l’année 2022, des hauts fonctionnaires marocains ont mis en évidence la nouvelle alliance entre l’Iran et l’Algérie, ainsi que les déclarations de responsables iraniens concernant la vente de drones à l’Algérie, dans le cadre d’un important contrat d’armement. Les hauts fonctionnaires du Royaume ont également souligné les déclarations du Front Polisario, concernant la réception de drones et d’autres armes de l’Algérie, ainsi que la formation et le développement d’infrastructures pour les utiliser.
À la fin de l’année dernière, le Front Polisario a menacé d’utiliser des drones militaires contre les forces armées royales marocaines, positionnées le long du mur de défense du Sahara occidental. Cette annonce est intervenue alors que le chef du Polisario, Brahim GHALI, se préparait à lancer un mouvement militaire à partir de Tindouf pour la “guerre d’usure” du front contre le Maroc.
Omar MANSOUR, l’envoyé du Polisario auprès du président mauritanien, a révélé la nouvelle lors d’une conférence de presse à Nouakchott. “L’armée sahraouie utilisera bientôt des drones armés dans la guerre d’usure au Sahara occidental”, a menacé Omar MANSOUR.
La présence de drones iraniens aux frontières du Maroc constitue une grave préoccupation pour le pays, car les véhicules aériens sans pilote peuvent être utilisés à des fins de surveillance, de reconnaissance et même d’opérations militaires. Les drones sont capables de surveiller de vastes zones du territoire marocain, ce qui permet au gouvernement iranien d’avoir une idée de l’activité et des mouvements du Royaume. En outre, les drones pourraient être utilisés pour fournir des renseignements aux militaires marocains sur les positions du Polisario, ce qui les rendrait vulnérables aux frappes aériennes et à d’autres formes d’agression. Les drones iraniens devenant de plus en plus répandus dans la région, le Maroc est susceptible d’être confronté à un risque accru d’attaque, ce qui fait de cette question un problème urgent qu’il convient de résoudre.
En conséquence, les forces armées marocaines ont mis en place une zone d’exclusion terrestre
et aérienne, à l’est du mur de défense, et ont commencé à utiliser divers véhicules aériens sans

pilote (UAV), y compris des drones Bayraktar TB2 de conception turque. Moins de vingt- quatre heures après que le Polisario a menacé d’utiliser des drones contre le Maroc, le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser BOURITA, a mis en garde contre l’acquisition de drones armés par des groupes terroristes et séparatistes.
“L’Iran, après avoir sapé la stabilité de la Syrie, du Yémen, de l’Irak et du Liban, est en train de déstabiliser notre région”, a déclaré Omar Hilal, ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies.
Alors que l’Occident a les yeux rivés sur le rôle des drones iraniens en Ukraine, l’Afrique craint de plus en plus que l’Iran ne joue un rôle déstabilisateur majeur dans la région, en soutenant des mandataires terroristes. Après avoir soutenu le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et les Fatimiyoun en Afghanistan, il est bien connu que l’Iran joue un rôle important en Afrique de l’Ouest. L’approche de l’Iran, en matière d’intervention à l’étranger, consiste à identifier les guerres par procuration et à offrir ensuite son soutien aux acteurs non étatiques qui ont besoin d’armes.
L’Iran utilise également sa puissance douce par le biais de l’éducation et du mariage, pour renforcer sa présence en Afrique du Nord. Dans le même temps, il fournit des armes, des formations et d’autres types de soutien aux milices de la région, avec l’engagement d’une série d’autres pays.
L’Iran joue un rôle actif au Sahel, dans toute l’Afrique du Nord, avec divers groupes, tandis que le Maroc, l’un des plus anciens alliés des États-Unis dans la région, s’est inquiété, dès 2006, du fait que la région devenait un vivier et un exportateur d’une nouvelle génération de terroristes.
En Afrique, on craint de plus en plus que le soutien et le matériel fournis à des individus par l’Iran, et d’autres acteurs malveillants en Afrique du Nord, n’entraînent une augmentation des attaques et de l’instabilité. Des attaques ont lieu contre les populations locales et les forces occidentales dans la région, les forces spéciales françaises et américaines ayant déjà subi des pertes.
La fourniture de drones au Polisario par l’Iran et l’Algérie, et leur diffusion probable à d’autres groupes, constituent une escalade majeure de leurs capacités offensives. Le Maroc, qui a subi des attaques terroristes dévastatrices dans le passé, en raison de son rôle pro-occidental de pare-feu contre l’extrémisme islamique, se trouve une fois de plus en première ligne.
Comme on le voit en Ukraine, les drones armés permettent d’attaquer des cibles à distance, ce qui, il n’y a pas si longtemps, n’était possible que pour les pays disposant de forces aériennes ou de missiles balistiques. La présence de drones armés à la frontière du Maroc, contrôlée par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, équivaut à la présence de missiles russes à Cuba.
De la même manière que cela a eu des conséquences géopolitiques majeures, des observateurs indépendants et des responsables marocains craignent que cette menace très réelle ne soit perdue dans le brouillard de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, de l’attention portée aux ballons espions chinois et du tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie.
Le complexe militaro-industriel iranien, en pleine expansion, produit et expédie des drones et des armes, notamment des missiles et des bombes à fragmentation, pour attiser les conflits et l’instabilité dans le monde. Alors que le monde se concentre sur l’Ukraine, ses ventes d’armes

et sa capacité à contourner les sanctions, pour générer des revenus à l’intérieur du pays, devraient être une source d’inquiétude majeure pour l’Occident. L’axe Algérie-Iran, en relation avec le Maroc et le Polisario, doit faire l’objet d’une attention beaucoup plus grande de la part des États-Unis et d’autres pays, qui ont tendance à considérer la situation sous l’angle d’un différend entre voisins plutôt que, comme c’est de plus en plus le cas, sous l’angle du Polisario, en tant que mandataire de l’Iran et de l’Algérie, qui se dote de capacités pour attaquer un allié des États-Unis.
De même, l’invasion de l’Ukraine par la Russie fait partie d’une stratégie plus large visant à réformer le bloc soviétique, et l’engagement de l’Iran avec l’Algérie doit être considéré comme faisant partie de son objectif d’arc d’influence s’étendant du Moyen-Orient à l’Afrique de l’Ouest en passant par l’Afrique du Nord. Le Maroc est un tampon clé entre ces régions et revêt une importance cruciale.
Dans ce contexte plus large, il existe un réel danger que, comme par le passé, lorsque le Maroc tire la sonnette d’alarme au sujet des drones à ses frontières, les avertissements ne soient pas entendus et que l’axe Iran-Algérie se renforce et devienne plus dangereux pour la région




Katumbi exige la mise en place d’une CENI réellement indépendante à même d’organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles

Sous la conduite du Président Moïse Katumbi, le Comité Directeur d’Ensemble pour la République s’est réuni ce dimanche 04 mars 2023 pour évaluer la situation politique, sécuritaire, socio-économique et diplomatique du pays.
Dans un communiqué de presse signé par Chérubin Okende Senga, Délégué Général, Porte-parole du Parti, il nous revient qu’au sujet de la situation politique, les déclarations de l’ancien Président de la CENI, M. Corneille Nangaa, attestées par le Président Emmanuel Macron selon le concept du compromis à l’africaine, confirment d’une manière irréfragable l’illégitimité du pouvoir du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi en ce qu’il est issu non de la volonté du Peuple souverain mais d’un arrangement politique occulte ayant travesti la vérité des urnes.
Considérant que la fraude corrompt tout, Ensemble pour la République invite le Peuple congolais, les Institutions de la République et la Communauté internationale à en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt suprême de la République en vue de la promotion d’une véritable démocratie et de l’Etat de droit.
Ensemble pour la République dénonce, encore une fois de plus, la planification de la fraude à grande échelle dans le processus électoral en cours. Par conséquent, Ensemble pour la République exige la mise en place d’une Centrale électorale (CENI) réellement indépendante à même d’organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles. Il en est de même de la Cour constitutionnelle qui doit être impartiale et non inféodée au régime illégitime en place.
Ensemble pour la République dénonce des manœuvres insidieuses et prend bonne note de l’incapacité du régime en place de doter la CENI des moyens nécessaires pour organiser les élections dans les délais constitutionnels. Ensemble pour la République prend aussi acte des accusations publiques graves du Président de la CENI contre le Gouvernement qui refuse de doter cette institution ni des frais de fonctionnement, ni des frais des opérations électorales depuis plus de six mois.
Ensemble pour la République invite toutes les Forces Vives de la Nation (Partis politiques, Confessions religieuses, Syndicats, Associations culturelles et sportives et autres) attachées aux valeurs républicaines et démocratiques, à exiger un processus électoral transparent, inclusif et crédible ainsi que l’organisation des élections dans les délais constitutionnels.

Situation sécuritaire
Par ailleurs, en dépit de la promesse du Président Félix Tshisekedi, tenue depuis 4 ans, d’établir son Etat-Major à l’Est du pays afin d’éradiquer toutes les forces d’agression étrangères et tous les groupes armés supplétifs congolais en Ituri et dans le Nord-Kivu et malgré l’instauration de l’état de siège dans ces provinces depuis le 21 mai 2021, soit une année et dix mois, Ensemble pour la République prend le Peuple Congolais à témoin de ce que cet Etat-Major n’a jamais été établi et la situation sécuritaire se détériore de plus en plus dangereusement dans l’ensemble du pays.
A fortiori, Ensemble pour la République déplore les initiatives imprudentes et inconséquentes du Président Félix Tshisekedi d’avoir rapproché les autorités rwandaises à des fins mercantilistes avouées, d’avoir signé des accords ombrageux avec le M23 et d’avoir engagé le pays dans la Communauté de l’Afrique de l’Est. Tous ces faits friseraient la haute trahison.
Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, le régime du Président Félix Tshisekedi est seul responsable de la résurgence des rebelles du M23, de la persistance de l’exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamités humanitaires qui sévissent à l’Est de la République Démocratique du Congo.
De même, à cause de l’incapacité du régime à garantir l’intégrité du territoire, la paix et la sécurité des populations sur toute l’étendue du territoire national, il s’observe à ce jour, une insécurité généralisée par des jeunes brigands souvent instrumentalisés par le parti au pouvoir et des conflits interethniques dans plusieurs territoires du pays.
Ensemble pour la République demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies et à l’ensemble de la communauté internationale de condamner l’agression de la RDC par des forces étrangères et de s’entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les Congolais de choisir les dirigeants du pays ; droit garanti par la Constitution. Le régime illégitime en place ne doit donc pas utiliser l’insécurité entretenue dans certains territoires du pays comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et se maintenir au pouvoir.

Situation socio-économique
La situation socio-économique du pays n’échappe pas également au marasme généralisé malgré une embellie financière singulièrement vantée par le régime. Plus de 60% des jeunes Congolais sont condamnés dans le chômage des masses. Des agents et fonctionnaires de l’Etat croupissent avec des salaires de misère. Des Policiers, Militaires, Enseignants, Professeurs d’université, Médecins et Infirmiers sont condamnés de travailler et de vivre dans des conditions exécrables… Alors que des dirigeants des Institutions politiques voguent dans un train de vie insolent… Alors que les finances publiques sont laminées par la corruption et le culte des rétrocommissions.

Situation diplomatique
La visite du Président de la République Française, Monsieur Emmanuel Macron à Kinshasa démasque des défaillances diplomatiques et protocolaires déshonorantes pour l’Institution suprême de la République Démocratique du Congo : l’activisme, la polémique, la malséance et le manque de courtoisie diplomatique…
Pourtant, le Peuple congolais retient une leçon magistrale de la souveraineté de l’Etat : au lieu de pleurnicher et de chercher des boucs émissaires, les dirigeants Congolais devraient démontrer leur capacité de doter le pays d’une armée bien formée, bien équipée et mieux entretenue pour la rendre capable d’assurer la défense de l’intégrité et l’intangibilité des frontières ainsi que la paix et la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.
Au regard de tout ce qui précède, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE exhorte le Peuple congolais de ne pas accorder un délai supplémentaire à ce régime illégitime au-delà du mois de décembre 2023.




Est de la Rdc : Washington privilégie la voie diplomatique pour le retour de la paix (Lucy Tamlyn)

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, s’est entretenu ce mardi 7 mars 2023 avec la nouvelle ambassadrice des États-Unis d’Amérique en République démocratique du Congo, Lucy Tamlyn.


Les deux personnalités ont échangé autour de l’importance de la transparence et de la clarté dans la communication du gouvernement rd-congolais. Lucy Tamlyn a salué l’engagement du ministre Muyaya sur la lutte contre la désinformation et les fakenews en République démocratique du Congo. “Le gouvernement américain continuera de soutenir toutes ces efforts. Nous sommes ensemble pour une communication vis-à-vis de la population”, a-t-elle déclaré.
S’agissant de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo, Lucy avoue que son pays, les États-Unis d’Amérique privilégie la voie diplomatique pour le retour de la paix et demande à tous les acteurs de la sous-région à soutenir les accords signés entre les parties. “Nous suivons de très près ce qui se passe dans l’Est et nous demandons à tous les acteurs de faire appliquer le cessez-le-feu et de retirer leurs forces des positions condamnées par les accords”, a conclu Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC.




Atelier de formation sur la redevance audiovisuelle : Patrick Muyaya promet de transmettre les préoccupations des participants à sa hiérarchie

Après sept jours consacrés à l’atelier de formation sur la redevance audiovisuelle organisée par la Direction générale de la Radio Télévision Nationale Congolaise en collaboration avec Africa Union Financial Services (AUFS), une dizaine de directeurs provinciaux ont été reçus par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ce mardi 7 mars 2023 dans son cabinet.


Accompagnés de la Directrice générale Sylvie Elenge et du Directeur général José Adolphe Voto, les directeurs ont apprécié leur échange avec le ministre sur le fonctionnement actuel et futur de leurs stations provinciales. “Nous avons évoqué un certain nombre de points avec M. le ministre notamment les textes qui nous régissent. À ce jour, ils sont inadaptés. Nous avons beaucoup insisté sur la vétusté de nos matériels et équipements, et du patrimoine de la Radio Télévision Nationale Congolaise qu’il faut préserver. Nous avons parlé de la mobilité des cadres que nous sommes et de l’ensemble de notre personnel”, a dit Max César Lokate, directeur provincial de la Tshopo.
“Nous avons parlé à notre autorité de tutelle des relations qui doivent exister entre les gouverneurs des provinces et nous les responsables des stations provinciales. Parce que nous estimons que si tout va bien au niveau des gouverneurs, nos stations provinciales fonctionneront convenablement”, a-t-il poursuivi.
Soucieux de voir les stations provinciales contribuer au développement du pays et de la promotions des valeurs positives, le directeur provincial de la RTNC Haut Uélé, Damas Esole a salué le sens d’écoute du ministre Patrick Muyaya qui a promis de transmettre leurs préoccupations à sa hiérarchie, précisément au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi et au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Satisfait à l’unisson pour avoir été directement associé à l’atelier de formation sur la redevance audiovisuelle, les directeurs promettent de bien appliquer le chronogramme qui a été validé par l’ensemble de participants et sollicitent le renouvellement de tous les équipements de toutes les stations provinciales. Ils souhaitent également une étroite collaboration avec la direction générale tant sur le plan rédactionnel que sur le plan administratif. Car, les congolais doivent être d’abord mieux informés par leurs propres médias, surtout, les médias publics.




Palais du peuple : Mboso et Mohamed Yazid Bouzid pour le renforcement de la coopération parlementaire Rdc-Algérie

Ce mardi 7 mars, Christophe Mboso N’kodia, président de l’Assemblée nationale, a reçu en audience au Palais du peuple, Dr Mohamed Yazid Bouzid, ambassadeur de l’Algérie accrédité en République démocratique du Congo.


Au menu des échanges, la volonté de travailler au renforcement de la coopération bilatérale entre les deux États, notamment dans la concertation au plan parlementaire, et surtout la commémoration de 60 ans de l’établissement des relations diplomatiques RDC- Algérie.
Au sortir de l’entrevue de plus d’une heure, Mohamed Yazid s’est exprimé en ces termes : « J’ai le plaisir de rencontrer le président de l’Assemblée nationale d’un grand pays frère et ami. C’est pour lui transmettre les amitiés sincères du peuple algérien aux représentants du peuple congolais et frère et pour lui faire part de ma volonté de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans les divers domaines, notamment la concertation au plan parlementaire ».
A cette occasion, le diplomate l’algérien a évoqué la commémoration du 60è anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la RDC.
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, s’est engagé à réfléchir sur la disponibilité de l’Algérie à travailler étroitement avec les missions d’hommes d’affaires congolais et pour exploiter les voies et moyens de renforcer les échanges économiques et commerciaux.


L’occasion faisant le larron, le diplomate algérien n’a pas raté l’opportunité de rappeler les positions constantes d’Alger en termes de soutien de maintien de l’intégrité territoriale de la RDC, de sa stabilité dans ce cadre, Dr Mohamed Yazid Bouzid rassure que l’Algérie suit de près les efforts qui sont en cours pour le règlement de la crise à l’Est de la Rdc et se tenir les prochaines élections qui vont servir à renforcer la stabilité institutionnelle de la RDC, permettant ainsi de se consacrer questions de développement durable.




9èmes Jeux de la Francophonie : Sama Lukonde évalue l’état d’avancement des préparatifs avec le Comité de pilotage élargi

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en sa qualité de superviseur, a convoqué la réunion du comité élargi de pilotage des 9èmes jeux de la Francophonie, ce mardi 07 mars 2023. Il était question pour le Chef du Gouvernement d’évaluer le niveau d’avancement des infrastructures sur les sites, avec toutes les différentes commissions impliquées.

Ce passage en revue a permis au Premier Ministre Sama Lukonde d’être au parfum de la situation avant de donner des instructions fermes afin que le délai de livraison des infrastructures soit respecté.
Selon Didier Mazenga, Ministre de l’Intégration Régionale, des instructions liées aux poursuites des financements et à l’organisation ont été données par le chef du Gouvernement, en sa qualité de superviseur des 9èmes jeux.
” Il était question de passer en revue l’état d’avancement des travaux notamment des infrastructures et aussi sur le plan organisationnel. C’est dans ce cadre-là que le Premier Ministre a suivi la présentation sur l’état d’avancement et il a donné des instructions. Des instructions liées aux poursuites des financements, des infrastructures, des instructions liées aussi à l’organisation. Il a promis qu’il va lui-même effectuer une descente pour voir ce qui se fait sur le terrain. Et il nous a demandé de faire aussi pression aux entrepreneurs. Et comme vous le savez, il ne nous reste plus ou moins cinq mois pour recevoir et organiser les 9èmes jeux de la francophonie ici à Kinshasa”, a déclaré le Ministre de l’Intégration Régionale.

 

En rapport avec les Infrastructures, le Directeur national des 9èmes jeux de la francophonie, Isidore Kwandja, a rassuré que le comité travaille et que le Gouvernement a promis de mettre des moyens nécessaires pour que ces travaux finissent avant, afin que les 9èmes jeux se tiennent à Kinshasa en juillet prochain.
” Nous sommes en train de travailler. Nous sommes en train de mettre tous les moyens à disposition pour organiser ces jeux. Je vous informe que jeudi, nous allons dévoiler la mascotte. Nous sommes en train de préparer cela avec le comité international des 9èmes jeux de la francophonie. Son Excellence Monsieur le Premier Ministre voulait avoir l’état de la situation. C’est ce que nous avons fait. Nous avons présenté que ça soit sur le plan de la construction des infrastructures ou sur le plan de l’organisation matérielle. Sur le plan de l’organisation matérielle, nous sommes très avancés parce que nous travaillons en collaboration avec les experts du CIF. Nous avons déjà commandé tous les matériels nécessaires pour le bon accueil des hôtes qui viendront ici chez nous. Sur le plan des infrastructures, là aussi, nous sommes en train de travailler et le Gouvernement a promis de mettre des moyens nécessaires pour que ces travaux finissent avant afin que les jeux soient un succès ici à Kinshasa”, a-t-il souligné.
La République Démocratique du Congo s’est engagée auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour abriter à Kinshasa les 9èmes Jeux des pays membres de cette organisation entre fin juillet et début août 2023.




En séjour à Buta : Mme Aminata Namasia portée en triomphe

Le soleil s’est arrêté ce lundi 06 mars 2023, dans la ville de Buta, capitale de la Province du Bas-Uélé. Pour cause, l’arrivée de la fille du terroir, l’ancienne Benjamine de la Chambre basse qui y a joué un rôle de premier rang comme Questeure, dans la reconfiguration de la majorité parlementaire qui a renforcé le pouvoir du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.


L’honorable Aminata Namasia Bazego, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, vice-ministre à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a foulé le sol de sa province pour deux objectifs. Le premier se porte aux itinérances, mode de travail auquel elle a été associée par son titulaire, pour palper du doigt la mise en application de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics, la lutte contre les antivaleurs et le redressement du sous-secteur de l’Éducation.
Le deuxième objectif vise l’accomplissement de son devoir civique de se faire enrôler en vue de se mettre en ordre de bataille face aux joutes électorales prochaines.
Arrivée à 17h00, heure locale, le n°2 de l’EPST a été accueillie chaleureusement par une marée humaine qui l’a obligée à faire les pieds sur une très longue distance en vie de se frotter à la chaleur de sa base. Une obligation à laquelle elle s’est soumise, comme Servante du peuple.
Se livrant en première position à cette foule, l’élue de Bambesa a rendu de vibrants hommages au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour une vision claire de son action dont le programme phare de la pérennisation et de la concrétisation de la gratuité de l’enseignement primaire. Une gratuité effective dans toutes les écoles primaires publiques en RDC et étendue aux écoles consulaires.
Voilà pourquoi elle n’a pas caché sa fierté de voir les retombées de cette mesure constitutionnelle mise en application par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a permis l’accroissement des élèves dans la Province du Bas-Uélé.
Respectueuse du protocole, après avoir parcouru toutes les artères de la ville de Buta, l’honorable Aminata Namasia Bazego s’est rendue au Gouvernorat de la Province pour présenter ses civilités au Gouverneur.
A l’autorité provinciale, Aminata Namasia Bazego a annoncé la mécanisation des 400 écoles de la Province par le Ministère de l’EPST. Une nouvelle qui a été accueillie avec joie par le Gouvernement provincial du Bas-Uélé qui a promis de ne ménager aucun effort pour s’engager dans le combat du Chef de l’Etat de pérenniser et de consolider la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics.
Après cette étape, l’élue de Bambesa est attendue dans son fief électoral où elle a été élue comme Députée nationale dans la Chambre basse du Parlement. Et là, elle va répondre à son devoir civique, celui de s’enrôler pour les échéances électorales prochaines.




Pour non viabilité, le Collège Père Doxa de Mont Amba fermé

Désormais, plus rien ne sera comme avant dans le sous-secteur de l’EPST. Après la fermeture du Complexe Scolaire Tusevo dans la commune de Kasavubu à Kinshasa au mois d’octobre 2022 par le ministre Tony Mwaba Kazadi, l’éventail de sanctions s’est tourné à la province éducationnelle de Mont-Amba toujours à Kinshasa où le Directeur provincial de la province, Mme Astrid Nambuyi a procédé, ce mardi 07 mars, à la fermeture du Collège Père Doxa.

La décision de l’autorité de la province éducationnelle prise alors que l’école en plein fonctionnement est motivée notamment du fait de la non viabilité caractérisée par la cohabitation de l’école avec 5 ménages. Ce qui est défendu par la loi.
Arrivée sur place, l’autorité provinciale a réuni les élèves dans la cour exigüe de l’école pour leur expliquer la raison de la décision de fermer cette école.
“La dernière fois où je suis venue ici, nous avons constaté que l’école ne répondait pas aux normes. Pendant que vous étudiez, il y a des mamans qui font leurs travaux ménagers, n’est-ce pas que vous les voyez ? Et l’autre fois-là, nous avions trouvé une dame en train de préparer du Fufu, est-ce vous serez concentrés ?”, a-t-elle lancé aux élèves qui en chœur ont répondu à ces questions comme pour manifester leur accord à la décision de la hiérarchie qui leur est salvatrice.
A la suite de la Proved Astrid, l’Inspecteur Provincial principal Vital Lumbala de la Province éducationnelle de Mont-Amba a martelé l’allocution de la Proved, tout en apportant la donne technique.
“Nous avons le rôle technique de vérifier tout ce que l’on est en train de vous donner comme matières et la qualité même du personnel qui est en train de vous encadrer. Nous sommes en train de travailler pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de vous sécuriser. La décision qui est prise aujourd’hui, c’est pour votre intérêt et votre bien, car vous êtes nos remplaçants”, a-t-il dit.

Il sied de noter que sur le champ, les autorités éducationnelles ont trouvé l’alternative pour l’encadrement des élèves inscrits dans cette école fermée en les transférant dans les écoles les plus proches et ce, à la grande satisfaction des parents qui ont loué l’acte posé.




Au-delà du cessez-le-feu trompe-l’œil: Kinshasa attend le retrait du M23

Kinshasa n’est nullement surpris par le cessez-le-feu trompe l’œil décrété par le Rwanda via le M23 avant de le violer. Le pays s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route de Luanda (Angola), qui oblige à ce mouvement terroriste de cesser les attaques contre les FARDC, de se retirer au mont Sabigno, de se cantonner, de se démobiliser avant une réinsertion sociale dans la communauté. Kagame peut bien continuer à rêver, parce qu’il n’y aura aucun dialogue avec ces hors la loi qui ont assis leur légitimité à travers les tueries, les viols et les pillages des ressources de la Rdc.

Après la visite du président français en Rdc, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a trouvé l’occasion propice pour évaluer les gains de cette tournée, avant de se projeter dans l’avenir et dans d’autres questions d’actualité. Muyaya s’est satisfait du fait que Félix Tshisekedi est resté égal à lui-même. Lui qui avait dit qu’il porterait de manière ferme la voix de la Rdc, l’a fait, à la grande satisfaction de ses compatriotes et de certains africains. Pour lui, l’agenda de cette visite avait beaucoup de matières, mais elle était focalisée essentiellement sur la sécurité et la diplomatie. Le point de presse a prouvé qu’on pouvait discuter d’égal à égal et sans complexe.
Il y a des discussions qui ont porté sur des questions économiques avec le forum couronné de la présence de deux commissaires européens. Un accent a été mis sur la nécessité de reprendre la souveraineté sur nos matières premières. Il n’y avait pas que le numérique, les ponts, mais aussi les villes durables, notamment à travers la gestion des déchets. Le concept développé s’appelle Quick win. C’était aussi des aspects culturels, parce que dans sa suite, il y avait la ministre de la Culture. « Cette visite c’était aussi ce stop pour faire honneur au Dr Muyembe qu’il a mentionné dans son discours précédent. C’est aussi un clin d’œil à l’intelligence congolaise. Ce voyage, c’était une soirée culturelle, une manière de marquer la solidarité envers ces compatriotes qui souffrent des affres de la guerre », explique le ministre de la Communication et médias.

La France a sa part de responsabilité
A l’analyse du discours de Macron et de la réplique de Félix Tshisekedi, il se dégage que la France est membre du Conseil de sécurité et a un pouvoir réel. Macron savait qu’il venait dans un terrain hostile. « Nous voulions un engagement clair », même s’il a souligné de la nécessité de faire parler les historiens. Nous avons des éléments qui nous permettent de dire que la France a sa part de responsabilité, pense Muyaya. Le conflit en RDC est international et consécutive à la situation de génocide au Rwanda. Il y a un besoin que ce drame s’arrête.
Au regard des réponses données par Macron, Muyaya estime que nous ne pouvons pas nous satisfaire. Le président de la République a dit que nous attendons la fin de la guerre. Nous ne pouvons pas nous satisfaire lorsque vous avez une population qui est en errance. Il y a la diplomatie qui agit. La question de la Rdc a bénéficié d’une grande visibilité, notamment avec la visite du Pape François à Kinshasa. Il faut considérer que nous avons ouvert une autre fenêtre qui va aboutir à la paix, espère Muyaya.
Le porte-parole du Gouvernement a aussi abordé d’autres questions, notamment celle de la création d’une réserve des FARDC. Ici, le ministre a vite précisé que l’intégration au sein de la réserve ne sera pas automatique
Jean-Marie Nkambua