Félix Tshisekedi assiste à la rentrée judiciaire de la Cour des comptes

C’est une première dans l’histoire de la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo, en sa qualité de Magistrat Suprême, le Président de République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté ce jeudi à une double audience solennelle consacrée à la rentrée judiciaire 2023-2024 et à la remise du rapport public de cette institution supérieure de contrôle des finances publiques pour les exercices 2020 et 2021.


Comme le veut la tradition en pareille circonstance, le Procureur général près cette Cour a prononcé une mercuriale sur un thème de la compétence de cette juridiction.
Étant donné que depuis sa création en 1987, la Cour des comptes de la RDC n’a jamais organisé de rentrée judiciaire, le Procureur général a consacré sa mercuriale à la présentation de cette haute institution, sa mission, son organisation et son apport au développement du pays.
Dans sa mercuriale, M. Salomon Tudieshe a rappelé que la préoccupation de soumettre la gestion des finances et des biens publics à une Cour des comptes remonte à l’époque du Congo-belge. En effet, a-t-il renseigné, l’article 13 de la charte coloniale confiait le contrôle des finances de la colonie du Congo belge à la Cour de comptes de la métropole.
Depuis l’indépendance, tous les régimes qui se sont succédé ont retenu cette haute institution de contrôle même si elle était dépourvue des moyens de sa politique.
“L’Histoire retiendra que la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo a été réhabilitée, en tant qu’institution et dans l’accomplissement de sa mission, sous votre premier mandat comme Président de la République”, a témoigné le procureur général qui a remercié le Président de la République, Felix Tshisekedi, pour ses ordonnances du 22 juin 2022 par lesquelles le Chef de l’État a renouvelé le personnel de la Cour des comptes et doté cette Institution de toutes structures nécessaires à son fonctionnement optimal.

Pour sa part, le premier président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a consacré son exposé sur : « La répression des fautes de gestion : Moyen efficace de lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo.”
Cette leçon publique est partie du postulat que “les fautes de gestion susceptibles d’être commises par les ordonnateurs, les comptables publics, les contrôleurs budgétaires dans la gestion du budget de l’Etat, des provinces et des entités territoriales décentralisées d’une part, et les responsables ou agents des entreprises publiques, des établissements ou organismes publics d’autre part, sont en réalité des réalisations en plein jour des actes de corruption qui se font la nuit, dans le noir, en cachette, à l’insu des oreilles et des yeux indiscrets, d’où la difficulté de leur capture.”
Monsieur Munganga s’est appesanti sur les fautes de gestion des finances publiques et exposé sur l’arsenal juridico-répressif qui permet à la Cour des comptes de traquer la corruption qui se fait la nuit, en anéantissant ses effets qui se manifestent le jour par des fautes de gestion.
L’objectif de son allocution a été de faire voir au Président de la République, Magistrat suprême, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions de la République que, dans son combat acharné et déclaré contre la corruption et toutes les antivaleurs qui en sont les pendants naturels, il peut compter sur la Cour des comptes qu’il vient de réhabiliter à bon escient.
Au cours de cette cérémonie qui a marqué la rentrée judiciaire 2023 de la Cour des comptes , le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu le rapport public de la Cour des comptes pour l’exercice 2020- 2021 .
Conformément à la constitution, des exemplaires de ce même rapport ont été remis aux présidents des deux chambres du parlement ainsi qu’au Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde .




Pour mettre fin à la spéculation: La Banque centrale décide de publier régulièrement le taux de change par voie des médias

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde,  a présidé, ce jeudi 09 mars 2023, une réunion spéciale du Comité de Conjoncture Économique centrée sur la situation conjoncturelle liée à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change. De cette réunion, il a été préconisé des mesures pour apporter la bonne information et surtout mettre fin à la spéculation qui s’observe de plus en plus sur le marché de change. Cette spéculation engendre des conséquences néfastes sur les prix des biens de première nécessité sur le marché.
” Le Premier Ministre, a convoqué ce jour une réunion spéciale autour de la question du taux de change de franc congolais à la suite des différents rapports que nous recevons de l’opinion publique. Et à cet effet, pour fixer l’opinion, il y a lieu de dire que les chiffres nous communiqués par la Banque Centrale du Congo révèlent que le franc congolais est demeuré relativement stable au cours des dernières semaines. Et à la date d’aujourd’hui, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2035 francs congolais contre 1 dollar américain sur le marché officiel. Au marché parallèle, on a observé des taux qui varient entre 2250 et 2350 franc congolais pour un dollar américain”, a fait savoir le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji.
Au sujet de la décélération de la formation des prix intérieurs, Aimé Boji Sangara a souligné que le pays fait face à une spéculation qui prend de plus en plus forme.
“Il y a lieu de noter aussi qu’au cours des dernières semaines, on note une décélération de la formation des prix intérieurs. Cette décélération s’observe notamment à Kinshasa, dans la capitale de notre pays, à Lubumbashi, et à Goma. Il va donc s’en dire que nous faisons face à une spéculation qui prend forme autour de la question du taux du franc congolais et c’est pourquoi certaines mesures ont été préconisées pour apporter la bonne information et mettre fin à cette spéculation. Il s’agit notamment de la publication au quotidien par la BCC des taux du franc congolais dans les médias locaux et ensuite la Banque Centrale va procéder à un suivi permanent des taux sur le marché parallèle”, a conclu le Ministre d’État, Ministre du Budget.
Intervenant à son tour, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi, a soutenu que désormais les Congolais seront tenus informés régulièrement de taux de la parité du franc congolais par rapport aux autres devises notamment le dollar américain.

JMNK




Mme le Gouverneur de la BCC rassure : « Le taux de change est stable sur le marché »

La Banque centrale du Congo (BCC), à travers Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi rassure que le taux de change est stable. Elle l’a dit dans une interview réalisée après la séance de travail entre la BCC et la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM). À l’en croire, il n’y a pas de quoi s’alarmer au regard des informations qui circulent dans les réseaux sociaux et qui ressemblent à un sabotage. La BCC a les instruments qu’il faut pour intervenir lorsqu’il le faut. Certes, il y a des fluctuations, mais elles sont marginales et sont normales par rapport au système de taux de change adopté par la Rdc. La n°1 de la BCC promet que d’autres mesures seront annoncées dans les prochains jours par rapport aux efforts qu’il faut mener pour stabiliser le taux de change.

Il a fallu avoir de la patience, pour réaliser la première interview avec Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi. À force d’insister, la consœur Dada Shabani de la Rtnc a fait parler une femme dont les compétences ne sont plus à démontrer. Si Mme le Gouverneur était au Palais du peuple où a été organisé la commémoration de la journée internationale de la femme en présence du président de la République, à la Banque centrale du Congo se tenait une séance de travail avec la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM).
« Le but de cette réunion, c’était une rencontre normale. La BCC a pris l’initiative de renforcer les liens avec les acteurs dans le secteur financier. Aujourd’hui, c’était la réunion avec les cambistes », a indiqué Mme Malangu Kabedi Mbuyi dans cette interview. Et de préciser que deux points importants intéressaient la Banque centrale. C’est d’entendre de leurs bouches, quel est le fonctionnement du marché des changes parallèle ? Quels sont les défis auxquels ils font face et en quoi la BCC peut les assister ? À côté de ces points, il y a un élément important qui est au cœur de leur métier, c’est le développement sur le taux de change.
Du rapport de la séance de travail avec la Confédération des cambistes manuels du Congo (COCAM), quelques recommandations ont été enregistrées. A en croire la n°1 de la BCC, ils ont surtout noté, au niveau du taux de change, que depuis quelques semaines, il y a une certaine stabilité. « Ils constatent même une rareté des Francs congolais sur le marché. Et ce message de stabilité du taux de change et le même que nous avons entendu lorsque nous avons eu des rencontres avec les banques », insiste-t-il.
Et de souligner qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Et ce, en dépit des informations qui circulent sur les réseaux sociaux, et qui donnent le taux de change du Franc congolais qui ressemble à un sabotage par rapport à la valeur même de la monnaie. On parle de 250 Fc, de 260 Fc, alors que cela n’a rien à voir avec le taux qui se pratique sur le marché.

La BCC suit le développement du marché
Pour Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, il était important de nous rassurer que les informations que nous récoltons au jour le jour et qui nous montrent qu’il y a une certaine stabilité au cours de ces trois dernières semaines, sont correctes. On a invité les cambistes de différentes parties de la ville de Kinshasa dans le cadre de leur propre association et ils nous ont rassurés.
« Et moi aussi je voudrais rassurer tout le monde, que la BCC ne dort pas, elle suit au jour le jour tous les développements sur le marché financier en général et sur le marché du taux de change en particulier. La BCC a les instruments qu’il faut pour intervenir lorsqu’il le faut », précise-t-elle. C’est ainsi que lorsqu’on avait constaté des fluctuations importantes au mois de janvier, parce que l’offre était insuffisante, la BCC a mis à la disposition du marché 50 millions de dollars Us et par rapport aux informations qui continuent à nous parvenir d’une rareté de dollars sur le marché interbancaire, hier mardi, nous avons encore vendu 50 millions de dollars Us.
Et donc, nous constatons que le taux de change est stable sur le marché. Mme le Gouverneur reconnait quand même qu’il y a des fluctuations, mais elles sont marginales et sont normales par rapport au système de taux de change que nous avons dans notre pays. Elle promet que d’autres mesures seront annoncées dans les prochains jours par rapport à ce qu’il convient de faire pour la stabilité de notre taux de change.

Jean-Marie Nkambua




À Toronto : Henri Itoka invite les investisseurs canadiens à rejoindre la Rdc dans l’exécution du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques

es opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines dont celui de l’industrie des batteries électriques et des Zones Économiques Spéciales (ZES) qui accordent les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs ont été bien vendues à Toronto au Canada au 24ème petit déjeuner annuel de l’exploitation minière en Afrique par la délégation congolaise dépêchée par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.

Du haut de la tribune de ce forum économique organisé par la chambre de commerce Canada-Afrique, Henri Itoka Bimbakila, Conseiller du ministre de l’industrie a au nom du Chef de l’État, Félix Tshisekedi et du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde invité les investisseurs canadiens et ceux venus d’autres continents de rejoindre la République Démocratique du Congo dans l’exécution du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques, mais aussi investir dans les Zones économiques spéciales pour ainsi bénéficier des différentes facilités.
« Nous avons eu des échanges très nourris avec les différentes délégations qui sont venues dans le monde. La Rdc, c’est le pays solution. Il a été au carrefour de toutes les discussions et quand le problème de climat se pose, tous les yeux sont braqués vers la Rdc qui regorge des potentiels. Or la délégation congolaise a été reçue dans plusieurs salons où nous avons montré l’importance pour la Rdc de jouer son rôle catalyseur du développement de l’Afrique toute entière », a-t-il indiqué.
Et la présence des entreprises minières canadiennes et autres doit être renforcée dans les pays africains qui bénéficient déjà de l’expertise et de la technologie canadienne, a indiqué Paula Caldwell, cheffe de chambre de commerce Canada-Afrique
Signalons que le Directeur général du Conseil Congolais de la Batterie (CCB), Denis Lecouturier, le Coordonnateur de l’initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE /RDC), Jean-Jacques Kayembe, et les partenaires financiers dont Ecobank ont pris part à ce déjeuner d’affaires.

 




En séjour à Kananga : L’Assistant principal de Sama Lukonde vole au secours des malades dans les hôpitaux de la ville

L’Assistant principal du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Isaac Bakajika Diyi, a visité, mercredi 08 mars 2023, des hôpitaux et centres de santé de la ville de Kananga, où il a posé des gestes de générosité en faveur de nombreuses personnes trouvées dans ces structures de soins de santé.


L’Assistant principal du Chef du Gouvernement a payé, au nom du Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, les factures de maternité pour des dizaines de femmes.
Devant la presse, à l’issue de sa tournée, il n’a pas caché son émotion, face aux cas trouvés dans ces structures de soins de santé:
“Aujourd’hui, dans la ville de Kananga, nous avons voulu visiter quelques structures de santé. Nous avons commencé par l’hôpital général qui est le miroir en termes de structures de santé ici dans le Kasaï Central. L’objectif était d’abord de voir l’infrastructure, comment les malades sont reçus et comment ils sont traités.
Nous avons été frappés par deux cas : d’abord le cas d’une fille d’environ 15 ans qui a donné naissance. Vous le savez, aujourd’hui tout ce qu’il y a comme réglementation et protection de la jeune fille et de la femme, c’est des choses qu’on ne doit plus tolérer dans nos milieux. Il faut qu’il y ait la sensibilisation.
Un deuxième cas qui était le plus touchant, c’est celui de cette jeune fille de 12 ans qui a été violée dans son quartier, les bourreaux ont pris fuite. Après, au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, nous avons voulu mener quelques petites actions sociales pour libérer, notamment les femmes qui ont accouché dans tous les hôpitaux que nous avons visités. Et aussi, prendre les besoins qui se présentent dans ces hôpitaux-là, afin que nous puissions arriver à trouver des solutions, au nom de Idéale Fondation, qui essaie tant soit peu, de soulager les problèmes que rencontre notre population.”

L’Assistant principal du Premier Ministre a choisi la date du 8 mars, qui est la journée internationale des droits de la femme pour visiter spécialement les femmes à la maternité. Isaac Bakajika Diyi explique le choix de cette journée en ces termes :
“Nous avons choisi le 8 mars parce que c’est le jour de la femme et la plupart des personnes que nous avons rencontrées et pour qui nous avons eu à poser ces actions sont des femmes. Nous n’avons pas voulu aller dans des manifestations grandioses, nous avons voulu fêter ce jour avec des femmes qui ont réellement besoin d’être assistées.”

 




L’Iran ouvre un front au loin (Ehud Yaari)

Les gardiens de la révolution ne s’arrêtent pas et maintenant ils sont occupés en déclenchant une dangereuse flambée d’hostilités contre la Maroc, un vieil ami d’Israël, qui est le dernier à avoir adhérer, pour l’instant aux Accords d’Abraham.
L’approvisionnement de drones d’attaque au « polisario » pourrait mettre fin au cessez-le-feu autour du Sahara Occidental et même conduire à un conflit militaire entre le Maroc et l’Algérie.
Dans des conversations discrètes, les conseillers du roi Mohammed VI signalent déjà qu’ils nous demanderont à nouveau de l’aide.
Selon des informations provenant de diverses sources aux Etats-Unis, France et Espagne, les Iraniens ont l’intention -et ont peut-être déjà commencé- à transférer en Algérie une grande quantité de drones d’attaque des derniers modèles de Shahad, qui sont déjà exploités par les Russes en Ukraine.
Au moins certains d’entre eux sont censés être livrés aux combattants du « polisario » dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Là-bas se trouve les camps de réfugiés des tribus sahariennes, qui ont fui avec la prise de contrôle du Sahara Occidental par le Maroc lorsque les Espagnols l’ont évacué en 1975. Autour de ces camps se trouvent depuis des décennies les bases des rebelles, qui rêvent de conquérir ce qui leur appartenait. Jusqu’à présent, le Maroc a réussi à arrêter les raids dans le désert, entre autres au moyen des centaines de kilomètres de murs de terre qu’Israël a aidé à concevoir.
Ces dernières années, les combats se sont calmés et le Maroc a progressivement obtenu un soutien international de plus en plus important pour sa position d’accorder l’autonomie à ce territoire en grande partie inhabité. Le « poliserio » grince des dents, mais il n’a pas la force de renouveler la compagne. Leurs patrons algériens craignent d’avoir des ennuis et préféraient, par exemple, demander aux Etats-Unis d’essayer pour eux d’obtenir une route des Marocains pour transférer des marchandises vers la côte atlantique de la Mauritanie.
Aujourd’hui, l’Iran entre en scène, espérant créer un nouveau type de menace pour le Maroc : Transformer le « poliserio » en une force militaire comme les milices qu’il a diligemment établies en Syrie, en Irak et au Yémen – comme à Gaza- et celles qu’il essaie d’établir en Azerbaïdjan, en Afghanistan et dans d’autres coins du monde.
Les Iraniens, apparemment, ne sont pas les seuls : la Russie tente d’obtenir une base navale de l’Algérie, lui fournit des armes et a déjà transféré par son intermédiaire au Mali et au Burkina Faso (après les coups d’Etat militaires là-bas) les mercenaires du « Wagner Groupe ».
L’armée française fatiguée s’est retirée, et Putin vise à pénétrer davantage dans la bande désertique du « Sahel ». Rappelons qu’Israël espère établir des relations avec les pays du « Sahel », comme le Niger et la Mauritanie, afin d’ouvrir une route aérienne pour des vols à travers le ciel du Soudan et du Tchad, directement vers le Brésil et l’Argentine.
Si nous prévoyons des attaques de drones suicides contre le Maroc, la situation en Afrique du Nord changera. Il faudra un grand effort Américain pour empêcher une confrontation ouverte entre le Maroc et l’Algérie, qui se sont déjà affrontés dans la région de Tindouf dans le passé.
Les Iraniens peuvent acquérir de nouveaux avant-postes qui augmenteront leur capacité de chantage et de menace, et bien sûr permettront de nouveaux points de départs pour semer le terrorisme.
Tout cela se passe au loin, mais c’est encore trop près de nous.




Mise en place imminente d’une réserve armée de la défense : Gilbert Kabanda mobilise dans le Sud-Kivu

Dès lors, la nouvelle politique de défense prend de plus en plus corps. Le ministre de la défense nationale et anciens combattants monte au créneau pour faire lui-même de la pédagogie sur cet instrument clé socle de la réforme new-look de l’armée congolaise.

Gilbert Kabanda Kurhenga qui ne se contente pas de donner l’impulsion de cette réforme à partir de son bureau de la Gombe, a mis le cap sur la ville de Uvira dans le sud du Sud-Kivu, une ville de 400.000 kilomètres, surplombant les collines d’Uvira aux bords du lac Tanganyika et frontalière de Bujumbura, la capitale du Burundi voisin à seulement 20 km de route.
Tour à tour, le numéro un de la défense nationale a pris langue avec d’abord des responsables au plus haut niveau du service de l’État, tout secteur confondu, à savoir le maire de la ville, les directeurs provinciaux de la DGDA, de la DGM, de l’ANR ainsi que les responsables de la chaine de commandement de l’armée et de la Police nationale.
Le maire de la ville de Uvira a fait l’État de lieu de l’ensemble de la situation de ce coin du pays. Selon lui, la situation est relativement calme du fait des opérations conjointes militaires entre les armées burundaise et congolaise, malgré certains cas de violence signalés çà et là, œuvre de très nombreux groupes armés locaux et étrangers existants.
Le maire de Uvira a égrené devant le ministre de la défense nationale, plusieurs difficultés auxquelles sa contrée est confrontée, entre autres l’insécurité encore causée par les différents groupes armés, des pillages des vaches et autres biens de nécessité courante, les kidnapping et assassinats parmi les populations, le très mauvais état des routes qui ne facilite pas la circulation des personnes et de leurs biens dans la ville et même jusque sur la route numéro un menant vers Bukavu chef-lieu de la province.
Sur ce chapitre et en réponse, le ministre de la défense nationale Kabanda a fustigé l’immoralité dans le chef des responsables de l’administration publique à différents niveaux, au départ de Uvira, cette immoralité constatée à travers leurs forfaitures ne permettant pas à l’armée nationale d’avoir les moyens de sa réforme et donc de sa montée en puissance à l’ordre du jour.
Gilbert Kabanda les a tous sensibilisé de faire preuve de patriotisme en revenant à leurs valeurs morales et donc en combattant les anti valeurs qui freinent le développement de notre pays.
Le ministre de la défense nationale et anciens combattants a échangé également avec les membres de la société civile de Uvira. Gilbert Kabanda a d’abord écouté leurs doléances et préoccupations avant de les exhorter à la pratique du civisme, au sens élevé du patriotisme et à la vigilance tous azimuts afin de débusquer l’ennemi d’où qu’il vienne. Gilbert Kabanda les a appelés également à une franche collaboration avec les membres de l’armée nationale ils ne seront pas leurs adversaires. À cette occasion, le ministre de la défense nationale et anciens combattants a fait à leur intention et à l’intention de toute l’opinion nationale congolaise une très grande annonce à savoir la mise en place imminente d’une “réserve armée de la défense”. Une autre grande première dans ce pays et sa propre initiative dont il est en plus l’auteur.
Le point d’orgue de cette visite d’inspection et de travail du ministre de la défense nationale à Uvira aura été ses échanges à huis clos avec la chaîne de commandement des FARDC dans la contrée de Uvira. Secret défense oblige, rien n’a transpiré de cette activité du ministre avec le haut commandement de l’armée à Uvira, sinon les opérations conjointes entre les armées burundaise et congolaise ont déjà apporté de bons fruits dans le sens de la pacification et de la stabilisation de cette partie du pays.
Gilbert Kabanda a saisi également cette opportunité pour mettre les points sur les i concernant l’organisation imminente “de la réserve armée de la défense”, tout dernièrement adopté par le conseil des ministres et qui n’attendent que l’ordonnance loi signée par le Chef de l’État commandant suprême des FARDC et dont lui-même va personnellement conduire les opérations de mise en œuvre sur le terrain.
Le ministre de la défense nationale a martelé comme pour lever toute équivoque éventuelle, la nouvelle organisation de “réserve armée de la défense” à créer selon les lois internationalement reconnues, ne va pas remplacer les FARDC ou ne va pas prendre la place des FARDC.
Au passage, le ministre de la défense nationale a fait un geste de cœur en remettant quelques enveloppes aux mains du maire de la ville de Uvira et au représentant de la société civile afin de permettre d’assurer les funérailles dignes à quelques compatriotes civiles victimes de l’insécurité ainsi que hommes en uniforme tombés sur les champs de bataille et pour assurer les frais médicaux de quelques blessés de guerre.
BM




08 mars : Les femmes du Parti Alliance pour le Changement réclament la libération «sans condition» de Jean-Marc Kabund-A-Kabund

Les femmes et les militantes de l’Alliance pour le Changement, parti cher à Jean-Marc kabund-A-Kabund appellent à la libération sans condition de leur leader. Appel lancé au siège de leur parti situé à la 11 rue Limete, en marge de la journée internationale des droits de femmes célébrée le 08 mars de chaque année.
Venues des 4 coins de la capitale, elles étaient accueillies par le comité de la ligue des femmes de l’Alliance pour le Changement que préside, Antoinette Bilali Zuena. L’ambiance était au rendez-vous à cette rencontre où les militantes de l’Ach ont profité de l’occasion pour parler de leur parti politique et formuler quelques recommandations au sujet notamment de la détention de leur leader.
Prenant la parole à cette cérémonie, Antoine Bilali Zuena, présidente nationale de la Ligue des femmes de l’Alliance pour le changement a axé son propos sur deux thèmes retenus pour la circonstance à savoir : ” La femme et la fille consciencieuse pour le développement en RDC et aussi celui de la femme et les numériques pour un monde meilleur où l’autonomisation est un acquis ».
Soucieuse de voir la femme congolaise en général et celle attachée à l’idéologie de l’Ach exceller dans ses entreprises, Antoinette Bilali a appelé la femme à bâtir un monde nouveau et merveilleux pour un avenir plus rassurant, à connaître ses droits légitimes et surtout savoir également les réclamer.
S’agissant de l’agression rwandaise, les femmes de l’Alliance pour le Changement ont condamné toutes sortes des violences que subissent la population civile sur toute l’étendue de notre pays et les femmes en particulier.
Par ailleurs, les femmes de l’Ach promettent d’être présente sur tous les fronts à en cette période où la RDC est au cœur de plusieurs enjeux politiques y compris sécuritaire.

Osée Kalombo




23ème lettre sociale congolaise : Chaque homme politique Zairois a sa part de responsabilite dans la degration generale du pays’’, dixit Mulumba Lukoji (Hommages au professeur Mulumba Lukoji Crispin)

<< C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs ;
1. Le Professeur Mulumba Lukoji est un artisan majeur oublié de la matérialisation de la démocratie congolaise.
2. Décédé le 03 mars 1997, la commémoration du 26ème anniversaire du voyage sans retour de Mulumba Lukoji a coïncidé avec la visite du Président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo. Ce dernier est arrivé au Congo Kinshasa le 03 mars 2023 autour de 22h 45 minutes.
3. Par cette lettre sociale, je rends hommage au Professeur Mulumba Lukoji, qui s’endort bientôt 26 ans, parce qu’il a produit des écrits documentaires notamment les arrêtés n° PM/002/91 et n° PM/004/91 créant la commission chargée de l’organisation matérielle et technique de la conférence nationale souveraine qu’il a ouverte le 07 août 1991. La conférence nationale souveraine a été le moment pour réparer le passé et préparer l’avenir.
4. L’organisation de la conférence nationale fut une étape déterminante dans le processus de la démocratisation du pays. Cette conférence avait fait renaitre, chez la plupart des congolais alors zaïrois, l’espoir d’un pays où les congolais alors zaïrois pouvaient vivre en dignité et en honneur sur le sol de leurs aïeux.
5. Cet espoir renaissait parce que le pays avait connu une dégradation générale. Dans son discours d’ouverture de ladite conférence, le Premier Ministre Mulumba Lukoji avait attribué cette dégradation aux politiciens. En scientifique et technocrate très avisé, devant trois mille délégués de la conférence nationale souveraine réunis dans la grande salle au palais du peuple, le 07 août 1991, à Kinshasa, Mulumba Lukoji dit : « Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays ».
6. J’ai exhumé cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba pour montrer que les propos du Président français en visite au Congo Kinshasa : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire ni administrative. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur » tenus le 04 mars 2023, ne constituent pas une nouveauté. Car, l’absence de souveraine militaire, sécuritaire et administrative est incluse dans la dégradation générale évoquée par Mulumba Lukoji.
7. Commentant cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba Lukoji, le quotidien français le monde, dans un titre « Le zaïre à son tour » du 09 aout 1991, écrit : « Mulumba Lukoji a réussi le tour de force dans son discours, de critiquer son « maitre » sans le nommer ».
8. Disons que cette critique visait à faire prendre conscience aux conférenciers du rôle que devrait jouer chacun d’eux dans la restauration du nouvel ordre socio économico politique au Congo Kinshasa.
9. Hélas, cette prise de conscience des politiques et politiciens congolais se fait encore attendre jusqu’à ce jour. Alors que Gauthier DE VILLERS (1998 :148) montre que l’essentiel de la Conférence Nationale Souveraine était : « faire la relecture critique de l’histoire de notre pays et l’énonciation des perspectives d’avenir en levant des options majeures sur les structures adaptées pour un pays qui était à refaire, et le profil des hommes capables d’animer ces structures ». Il s’agit là d’une tâche que les congolais alors zaïrois devraient se donner avec le sentiment du devoir.
10. Ce sentiment du devoir est à découvrir à travers la production intellectuelle de la conférence nationale souveraine qui constitue jusqu’à présent la pierre angulaire de la démocratie congolaise. Cette production intellectuelle demeure une boussole pour la gouvernance du pays et de ses structures.
11. La lecture de la production intellectuelle de la CNS montre que cette dernière a été pensée et matérialisée dans le souci de trouver des solutions aux problèmes de vie des congolais alors zaïrois.
12. Cette préoccupation majeure de trouver des solutions aux problèmes des congolais est aussi présentée dans le discours d’installation officielle du bureau définitif de la conférence nationale souveraine. DE VILLERS ci-haut cité nous présente un extrait du discours de Laurent Monsengwo, Président du Bureau, qui revient sur la préoccupation des solutions aux problèmes des congolais. Dans son discours, le Président de ce bureau dit : « Nous sommes venus en ce lieu pour oeuvrer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Quiconque poursuivrait ici un objectif autre que le mieux-être intégral de nos populations, ferait mieux de quitter le palais du Peuple. Car, il n’a pas sa place ici ».
13. Pour trouver des solutions aux problèmes des congolais, la Conférence Nationale souveraine devrait, outre la production intellectuelle notamment le projet de la loi fondamentale de la 3ème République, élire un Premier Ministre qui devrait former un gouvernement pour exécuter les résolutions de cette Conférence.
14. C’était à ce titre qu’Etienne Tshisekedi fut élu Premier Ministre, le 14 aout 1992, à la Conférence Nationale Souveraine. Cependant, peu avant son élection, le candidat Premier Ministre s’était adressé à ses électeurs, les conférenciers par une allocution publiée par la revue Zaïre Afrique n°267. « Nous voici enfin sur le point de poser notre premier acte de démocratie et de liberté. Idéaux pour lesquels des compatriotes d’infortune et moi-même avons lutté et consacré toute notre vie durant ces douze dernières années » tel est l’extrait de cette allocution qui montre que la conférence nationale souveraine a été un cadre pour matérialiser la démocratie. Je pense qu’Etienne Tshisekedi fait allusion à la lettre ouverte du 1er novembre 1980 adressée au Président de la République du Zaïre. Lettre qui a déclenché la lutte pour la démocratie
15. Ainsi donc, l’élection d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre a non seulement confirmé son leadership politique, mais aussi certifié la confiance et la légitimité sociologique qu’il a bénéficiées des zaïrois. Son élection comme premier ministre était la satisfaction d’un de besoin de réalisation au regard de la pyramide des besoins du psychologue américain Abraham Maslow.
16. Comme tout leader digne de ce concept, la fierté d’Etienne Tshisekedi d’être élu premier ministre à la Conférence Nationale Souveraine, résidait dans la confirmation de sa grandeur et sa constance par les conférenciers. Ces conférenciers étaient en majorité d’une bonne qualité technique, intellectuelle et morale.
17. C’est alors que rendre hommage à Mulumba Lukoji trouve tout son sens dans la mesure où n’eut été sa volonté prométhéenne, les zaïrois ne pouvaient pas trouver le cadre légal pour légitimer le leadership, la grandeur et la constance d’Etienne Tshisekedi. C’était à la conférence qu’Etienne Tshisekedi a satisfait au test de sa grandeur et de sa popularité au Zaïre par voie des urnes.
18. Je ne doute pas que des congolais qui ne savent pas encore apprécier, reconnaitre et valoriser les efforts de nos concitoyens disent que c’était un vent démocratique que personne ne pouvait empêcher l’avènement.
19. A eux, j’oppose la phrase très célèbre du Premier Ministre Nguz qui avait dit : « je ferme avec force la Conférence Nationale Souveraine ». C’était durant ce même vent démocratique que ce premier ministre, qui n’avait pas de volonté du changement, avait fermé la conférence nationale souveraine.
20. Je rends hommage à Mulumba Lukoji Crispin qui a su faire l’essentiel en peu de temps. Nommé Premier Ministre le 1er avril 1991, il a produit les écrits documentaires nécessaires pour l’organisation technique et matérielle de la conférence nationale souveraine. Le 07 août 1991, il a ouvert la Conférence nationale souveraine et le 29 septembre 1991 il a été limogé de son poste de premier ministre. Le 03 mars 1997 Mulumba Lukoji s’est endormis pour toujours.
21. Mulumba Lukoji est parti, mais la lecture de ses écrits documentaires donne une leçon aux politiques et politiciens congolais : pour faire l’essentiel dans un pays qui est à refaire comme la RDC on utilise le temps qu’on a, on n’a pas besoin d’accumuler plusieurs années.
22. Une autre leçon que Mulumba Lukoji donne aux politiques et politiciens congolais est qu’il ne faut pas perdre de lucidité à cause de l’exercice du pouvoir, des rites du pouvoir, des lieux du pouvoir, des privilèges du pouvoir.
23. Rendre hommage mérité au Professeur Mulumba Lukoji Crispin avec les lunettes d’un anthropobibliologue est une analyse anthropobibliologique des hommes exceptionnels qui ont fait des évènements d’exception au Congo Kinshasa. Ces évènements sont des traces indélébiles qui ont fait le quotidien à un moment donné de l’histoire de notre pays sur la finalité de la démocratie congolaise. C’est aussi montrer aux politiques et politiciens congolais le modèle politique purement congolais à suivre pour un Congo meilleur.
24. Mulumba Lukoji a fait sa part, j’ai fait aussi ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 03 mars 2023
Jean Joseph NGANDU NKONGOLO, Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




Lubumbashi : Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires sur la présence de l’escadron militaire de la Garde Républicaine dans sa résidence et à la Cathédrale Saints et Paul

L’archevêque de Lubumbashi a saisi les pouvoirs publics et institutions de la République à travers un mémorandum sur la présence d’un escadron armé à l’archevêché et à la cathédrale saints pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.

Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires à toutes les interrogations et inquiétudes suscitées par la présence de l’escadron armé à ma résidence et à la cathédrale saints Pierre et Paul ; Qu’une enquête soit diligentée et ses résultats rendus publics ; La condamnation ferme de la part des autorités établies de cette opération militaire abusive et indue; Des sanctions exemplaires à l’encontre de ces hommes de troupe, qui ternissent l’image de notre armée et de notre pays, afin que pareille forfaiture ne se répète plus.
Néanmoins, l’archevêque de Lubumbashi accorde son pardon aux auteurs de cette tentative d’enlèvement et les invite toutefois, à profiter de ce temps de carême pour se convertir.
Rappelons que Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, avait échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail. Un « étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.

Derick Katola