Le SG honoraire Okito révèle : ‘’15 stades à parachever et 8 stades à construire à travers la Rdc en 2023 et 2024’’

Les états-généraux des sports de 2022 ont produit en premier lieu des textes prioritaires. En deuxième lieu, le chef de l’Etat qui a initié la tenue de ces états-généraux a apprécié le rapport de ces assises et a commencé à exécuter. Et le SG honoraire des sports et loisirs Barthélémy Okito Oleka pense à ce sujet que beaucoup des gens ne suivent pas.

En effet, renchérit-il, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’aller lui faire l’état de lui de toutes les infrastructures sportives notamment de tous les stades à parachever. C’est ainsi qu’une commission d’experts sous la présidence du ministre Alexis Gisaro, s’est mis à l’œuvre et ils ont présenté au conseil les stades à parachever et même les 8 stades prioritaires à construire. Le Conseil des ministres a adopté de donner 10 millions de dollars chaque trimestre pour les stades à parachever. Il y aura aussi un montant dans le fonds de souveraineté pour construire les 8 stades.
Les stades à parachever
A. Kinshasa
1. Bandal
2. 3 stades municipaux (Delvaux, Matete et Barumbu)
3. stade Cardinal Malula ex 24 novembre
B. Kongo Central
1. Lumumba/Matadi
2. Socol/Boma
3. Kitemoko/Mbanza-Ngungu
C. Autres Provinces
1. Lumumba/Kisangani
2. 3 stades construits par ACGT (à Bunia, Goma et Kalemie) inachevés
3. stade Joseph Kabila à Kindu au Maniema
4. Kadutu à Bukavu
5. Kashala Bonzola à Mbuji-Mayi
Stades à construire
1. Kenge
2. Kananga
3. Tshikapa
4. Mbandaka
5. Kasumbalesa
6. Lodja
7. Masimanimba
8. Walungu au Sud-Kivu
Par ailleurs, le stade des Martyrs et le stade Tata Raphaël ont été insérés dans le groupe des stades qui étaient en pleine réhabilitation soit directement par le gouvernement soit par les 9èmes Jeux de la Francophonie. Il y a 15 stades à parachever en 2023 et 2024. Ce sont des recommandations des états-généraux que le chef de l’Etat Fatshi Béton a commencé à exécuter. Déjà les 8 textes sont en train d’être finalisés au gouvernement, les stades sont connus et le montant pour les stades à parachever c’est 10 millions de dollars 10 millions/trimestre et pour les stades à construire dans le fond de souverain.
Antoine Bolia




Résolutions des états-généraux des Sports : Le SG honoraire Barthélémy Okito dévoile les 8 textes prioritaires introduits au gouvernement

Les sportifs congolais ignorent que les états-généraux tenus en 2022 ont produit 8 textes que le SG honoraire des Sports et Loisirs Barthélémy Okito Oleka juge de prioritaires. Et il précise qu’en octobre 2022, le ministre des Sports et loisirs a introduit ces textes à la commission des textes du Gouvernement.
Quels sont ces textes ?
1. La Politique sportive nationale (NDLR en RDC on n’a pas de politique sportive nationale celle-ci a été conçue et rédigée par les états-généraux) celle-ci sera validée par le gouvernement. Ça sera le 1er Décret.
2. Le Fonds de la Promotion des sports. Ça sera le 2è Décret.
3. La Régie de la gestion des installations sportives. Elle est créée parce que tous les terrains à travers le territoire nation, pour la grande majorité, sont spoliés. Les écoles n’ont plus de terrains. D’où la création de cette Régie comme la DGI.
4. Projet de Décret sur l’Institut National des Sports
5. Projet de Décret sur le Centre de Médecine des sports
6. Contrairement aux états-généraux des Sports en 2008, en 2022 on a mis en place le Conseil National des Activités Physiques et Sportives pour suivre les résolutions et recommandations des Etats-Généraux des sports.
7. On doit aussi noter que la Loi sportive a été amendée dont les amendements ont été transmis au gouvernement pour validation.
8. Le Programme biennal du ministre des sports.
Ce sont là les 8 textes prioritaires que le ministre a introduit. A cet effet, le SG honoraire Barthélemy Okito Oleka pense que normalement, tous les sportifs devraient regarder dans la même direction afin que le gouvernement puisse sortir ces 8 textes (NB en ce qui concerne la loi sportive validée doit rentrer à l’Assemblée Nationale et au Sénat que le ministre des sports doit défendre de manière à ce qu’on puisse promulguée cette loi amendée). Et M. Okito Oleka pense que sans textes, le désordre risque de continuer. La priorité, c’est avoir d’avoir les textes surtout la loi amendée qui fera en sorte qu’au bout d’une année, tout le monde doit se mettre en règle. On doit noter que dans la Loi 2011, il n’y avait pas des sanctions. La seule sanction c’était de retirer la délégation de pouvoir. Tandis que dans la loi amendée il y a même des sanctions pénales. Quelqu’un qui commet des fautes pénales doit être poursuivi. Bref, dans la nouvelle loi, on a renforcé les sanctions. On a renforcé aussi les vus des fédérations sportives concernant le mandat. Et M. Okito Oleka pense que tous, on devra se mettre sur la ligne de départ de manière que les textes puissent être appliqués. Imaginons un peu que la Loi dit qu’on ne peut pas décaisser un seul dollar dans le trésor public tant qu’on a pas un contrat d’objectif. La question que l’on est en droit de poser est de savoir qui a signé le contrat d’objectif ? Mais des fonds sortent toujours.
En deuxième lieu, le chef de l’Etat qui a initié la tenue de ces états-généraux a apprécié le rapport de ces assises et a commencé à exécuter. Beaucoup des gens ne suivent pas.
Antoine Bolia




Face au flou concernant les résolutions des états-généraux: Le SG honoraire des Sports et Loisirs Barthélémy Okito Oleka fait des révélations tonitruantes : ‘’Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi applique déjà ces résolutions’’

Beaucoup de choses sont dites et face au flou artistique qui entoure les résolutions des états-généraux des Sports tenus l’année dernière par la volonté exprimée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, nous avons approché M. Barthlémy Okito Oleka, Secrétaire général honoraire au ministère des Sports et Loisirs qui a été au four et au moulin de ces assises pour éclairer notre lanterne sur le sujet.
SG honoraire Okito : ‘’D’abord, je vous remercie M. le journaliste pour votre vouloir de connaître la vérité. En effet, le Chef de l’Etat a eu cette heureuse initiative de faire organiser les états-généraux des Sports. Nous sommes déjà très bas au plan des résultats dans le secteur des sports. Il n’y avait pas des textes. Personne ne voulait des textes. Les différents ministres qui ont dirigé le sport, ont pratiquement depuis 15 ans navigué à vue alors qu’il y avait une loi sportive qui avait été promulguée en 2011. Vous vous imaginer que vous êtes dans un milieu où vous travailler sans texte. Où vous ne respectez pas toute une démarche. C’est ainsi que le chef de l’Etat, président de la République a décidé d’organiser ces états-généraux. En d’autres termes, s’il fallait me poser la question sur la qualité de la gouvernance jusqu’avant l’organisation des états-généraux des sports, je dois vous dire qu’il y avait une mauvaise gouvernance des sports. Et d’ailleurs, ça continue parce que certaines personnes ont gardé toutes ces mauvaises habitudes dans la gestion de la chose sportive. Dieu merci, je vous informe que les états-généraux restent l’espoir et l’issue pour avoir de très bonnes solutions dans le sport congolais. C’est ainsi que vous avez remarqué qu’au ministère, nous avons d’abord convoqué toutes les 26 provinces représentées par leurs ministres provinciaux aux Sports et chefs de Divisions urbaines des sports. Les kinois ne connaissent pas ce que représente un chef de Division aux sports à l’intérieur du pays. En effet, à l’intérieur du pays, la personne la mieux indiquée qui gère les sports au quotidien, c’est le chef de Division aux sports et avec la décentralisation, il y a un ministre provincial aux Sports qui s’est ajouté. C’est ainsi que nous avons invité et le chef de Division aux Sports et le ministre provincial des Sports pour venir donner le son de cloche des provinces. Ce qui fait qu’on a sélectionné 120 personnes dont 52 représentants le sport. Ce qui est intéressant dans la représentativité, même les provinces en état de siège étaient représentées. J’ai vu un Général qui est venu représenter le Nord-Kivu et un Général qui est venu représenter l’Ituri. Bref, tous les décideurs étaient présents à ces états-généraux des sports. Et puis, la présidence de la République était valablement représentée. La Primature était représentée. Le Gouvernement était représenté. Les fédérations sportives étaient représentées. Les experts étaient là. On a même invité l’ancien président de l’Olympique de Marseille qui était là. Le ministre Béninois des Sports était là aussi. Il y a eu beaucoup d’autres experts qui étaient là. Finalement, il y a eu des très belles résolutions. Les 120 personnes étaient réparties dans 6 grandes commissions pour les six thèmes retenus : Application et amendements de la Loi sportive ; Politique nationale des sports et le programme national de développement des sports ; Infrastructures et équipements sportifs ; formation, professionnalisation, financement, sponsoring et marketing ; Stratégies relatives au développement des sports et des structures d’appui au mouvement sportif ; Evaluation des états-généraux des sports de 2008.
A titre de comparaison, dans les états-généraux de 2008, il n’y avait que 4 thèmes essentiels contre 6 thèmes lors des Etats-Généraux de 2022. A l’issue de ces assises de 2022, les experts se sont mis ensemble et ont produit un rapport excellent. C’est ainsi que sur la multitude des textes recommandés, les états-généraux a retenu que le ministre des Sports puisse en urgence introduire au Conseil des ministres, à la commission des textes du Gouvernement, 8 textes importants mais il y a plus de 15 textes qu’on doit mettre en place. Déjà dans les structures d’appui, il y a 5 textes qui ont été trouvés prioritaires. Les 6 autres on pourra au fur et à mesure les introduire au Gouvernement.
Antoine Bolia




Lualaba : Les restrictions liées aux exportations inquiètent l’intersyndicale de TFM

L’intersyndicale de TFM, qui représente les 17 000 employés et sous-traitants de TFM, a exprimé publiquement, le mardi 7 mars, son inquiétude au cours d’un point de presse. Elle a demandé au gouvernement de lever immédiatement les restrictions liées aux exportations pour permettre à TFM de conduire ses activités normalement.

Les exportations de TFM sont bloquées depuis mi-juillet 2022 en raison d’un différend concernant le paiement des redevances sur les réserves entre l’actionnaire majoritaire de TFM, CMOC, et son partenaire public, la Gécamines. Ainsi, environ 120 000 tonnes de cuivre et environ 12 500 tonnes de cobalt, d’une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars, restent stockées. TFM n’a donc pas été en mesure de générer des revenus pendant cette période. Compte tenu des coûts importants liés au fonctionnement quotidien de leurs installations, cette situation devient critique pour l’entreprise qui pourrait arrêter sa production. Les travaux relatifs aux projets d’expansion de TFM sont déjà à l’arrêt depuis le 6 mars.
TFM est l’un des plus grands employeurs de la province du Lualaba. L’entreprise compte plus de 17 000 employés et sous-traitants, dont plus de 90 % sont des citoyens congolais. La suspension des exportations due à l’impasse des négociations entre TFM et la Gécamines suscite l’inquiétude de tous les employés quant à leurs perspectives de carrière. Si la situation persiste, de nombreux employés craignent de perdre leur emploi, ce qui placerait de nombreuses familles dépendantes de ces revenus dans une situation de grande précarité.
Lors du point de presse, un employé travaillant depuis plus de 10 ans dans l’entreprise a déclaré : “Je suis fier de ma carrière à TFM. Je vivais une vie sûre avec ma femme et mes enfants grâce à mon salaire, mais maintenant je suis très anxieux. On sait ce que cela signifie pour une entreprise de passer huit mois sans revenu. TFM peut se mourir à tout moment, et nous perdrions alors notre emploi.”
L’intersyndicale de TFM rappelle que malgré l’arrêt des exportations, l’actionnaire majoritaire CMOC continue pour le moment d’apporter son soutien financier au projet TFM afin que l’entreprise soit en mesure de rémunérer ses employés. Toutefois, de nombreux programmes d’investissement communautaire ont dû être suspendus. 13 projets d’infrastructures inclus dans le Cahier des charges de TFM ont été retardés, tels que la construction d’une nouvelle clinique et d’une école primaire, ou encore la rénovation d’une route. Cet arrêt place également les sous-traitants de ces projets et les PME locales dans une situation économique difficile.
Après le point de presse, l’intersyndicale, accompagnée de nombreux travailleurs, s’est rendue au gouvernorat de province pour y déposer son mémorandum. Elle a également réitéré son vœu de trouver, dans un bref délai, une solution à ce différend.
Le ministre provincial des Mines a remercié l’intersyndicale pour la démarche. Il a rappelé par la même occasion que l’autorité provinciale et tout son gouvernement sont pleinement mobilisés pour trouver une solution durable face au différend entre CMOC et la Gécamines.
Pour rappel, sur le plan fiscal, le bilan est lourd pour la RDC : 35 % des recettes proviennent de TFM dans la province du Lualaba. TFM a payé un montant cumulé de 924 millions de dollars US en impôts et taxes au trésor public de la RDC au cours des trois premiers trimestres de 2022, et représente donc une source de revenus importants pour l’Etat et in fine pour la population. Enfin, cette situation a également un impact sur les communes et collectivités locales. La commune de Fungurume a connu une baisse de 90 % dans l’exécution de ses projets de développement et n’est plus en mesure de payer ses fonctionnaires depuis janvier 2023.




L’US Monastir en quarts, Gallants prend la tête du groupe A

Le club tunisien de l’US Monastir est la première équipe qualifiée pour les quarts de finale de la coupe de la Confédération TotalEnergies après sa victoire ce mardi après midi face au TP Mazembe (1-0). C’est la troisième victoire des tunisiens en phase de poules de la compétition.
Au stade de rades, les poulains de Novic ont pris l’avantage au tableau d’affichage dès l’entame de la rencontre avec une réalisation de l’avant-centre malien Boubacar Traoré.
Grâce à cette victoire, l’US Monastir garde la tête du groupe D avec 10 points alors que le TP Mazembe s’accroche à la troisième place avec 3 unités.
Dans un autre match joué mercredi après-midi au Dobsonville Stadium de Johannesburg, les Marumo Gallants ont pris le dessus sur les algériens de l’USM Alger dans un match à sens unique.
Lesiba William Nku ouvre la marque très rapidement pour les sud-africains avant que Letsie Koapeng ne double la marque peu après l’heure de jeu, suite à une erreur du gardien usmiste Benbot.
Les sud-africains du Marumo Gallants, novices dans la compétition, mettent un pied en quart de finale, alors que l’USMA doit attendre les deux prochaines journées.




Yanga, Pyramids et Lupopo gardent leur chance pour les quarts

Les tanzaniens des Young Africans (Yanga) et les égyptiens de Pyramids FC gardent leurs chances intactes pour une qualification en quarts de finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies après leurs victoires mercredi respectivement sur le Real de Bamako (2-0) et l’AS Kara du Togo (4-1).
Au Nacional Stadium de Dar Essalaam, Fiston Mayele et Jesus Moloko ont inscrit les deux buts des « Yanga » pour permettre au club tanzanien de prendre la seconde place du groupe D avec sept unités derrière l’US Monastir qui s’est déjà assuré une place au prochain tour.
Jouant devant ses supporters, « Yanga » n’a eu besoin que de huit minutes pour prendre la tête au tableau d’affichage lorsque Mayele marque son neuvième but de la compétition.
Peu après l’heure de jeu, le remplaçant Moloko double la marque pour les locaux en trompant le gardien Berthé.
A Lomé, L’AS Kara du Togo s’est une nouvelle fois incliné, cette fois-ci devant les égyptiens de Pyramids (4-1).
Fakhreddine Ben Youssef a ouvert le score pour les Egyptiens à la 3e minute. Il sera imité par son coéquipier Mostafa Fathi avec deux buts en dix minutes (26’ et 36’).
Après la pause citron, Pyramids inscrit son quatrième but par l’intermédiaire d’Islam Issa (64’), avant qu’Ama Tchoutchoui ne réduise le score pour l’ASKO deux minutes plus tard (66’).
A Benghazi, Richmond Boakye marque dans les arrêts de jeu de la rencontre et permet à Al Akhdar de croire en ses chances pour une possible qualification en quart de finale de la compétition face au Saint Eloi de Lupopo. Les congolais avaient ouvert la marque par l’intermédiaire de Horso Mwaku (15′).




08 mars : « L’ONU s’engage à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences (…)» (M. Bruno Lemarquis)

Dans son message prononcé à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident de l’Onu en Rdc indique qu’à travers cette date, nous honorons la force, la résilience, l’ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d’apporter d’immenses changements et de mener les dialogues de paix.

Néanmoins, c’est aussi l’occasion de reconnaître le chemin escarpé qu’il nous reste à parcourir pour parvenir à l’égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d’être victimes de marginalisation, de violence, d’injustice structurelle, de violations de l’autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit.
A l’en croire, les secteurs technologiques et scientifiques n’échappent pas à cette tendance. Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne.
« Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d’accéder à l’éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations », explique-t-il.
Comme l’a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités.
L’ONU en RDC s’engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l’activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans. Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique.
En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, martèle-t-il, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l’égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l’accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l’ODD 5. Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme




Quatre solutions pour réduire les inégalités entre les genres et favoriser la croissance économique mondiale

Tirer parti de l’équité entre les genres sur le plan économique Le manque de débouchés économiques pour les femmes est encore trop important. Cela est injuste et nuit à la croissance et à la résilience de tous.

Il est admis que le simple fait de réduire les écarts dans la participation des femmes sur le marché du travail au sein des pays où les inégalités entre les genres sont plus marquées pourrait augmenter la production économique de 35 % en moyenne. Cependant, les signes d’amélioration tardent à venir et les chocs, tels que les catastrophes sanitaires et climatiques, les troubles sociaux et la guerre, continuent de creuser les inégalités entre les genres, en affectant directement la vie et les moyens de subsistance des femmes et des filles, ou en les empêchant de travailler et d’aller à l’école.
Des politiques économiques et financières adéquates peuvent contribuer à améliorer ces mauvais résultats, et ainsi stimuler les économies, en soutenant la reprise et en renforçant notre résilience face aux chocs futurs. En d’autres termes, si les femmes y gagnent, tout le monde y gagne D’ailleurs, si la pandémie a nui à la situation des femmes dans tous les domaines, elle a également conduit à quelques mesures innovantes. Plusieurs programmes extraordinaires d’aide en cette période de pandémie ont ciblé les femmes et permis à davantage de personnes de bénéficier des dispositifs de protection sociale. Il est ainsi plus facile de leur fournir une assistance ciblée face aux flambées actuelles des prix des denrées alimentaires et des combustibles.
Les dirigeants ont déjà à leur disposition des solutions sensibles au genre qui se sont avérées efficaces sur le plan macroéconomique.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d’accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l’éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement. Les transferts monétaires sont notamment utiles car ils aident les familles à payer les produits de base dont elles ont besoin dans les pays proposant des dispositifs de protection sociale moins développés.

Deuxièmement, les femmes doivent pouvoir créer leur propre entreprise et travailler en dehors de leur foyer. Les réformes de la fiscalité, des dépenses publiques, de l’infrastructure et de la réglementation du secteur financier, ainsi que des marchés du travail peuvent être bénéfiques. La mise en place de services de garde d’enfants de qualité à des prix abordables permet à davantage de femmes de travailler et crée également des emplois directs.
Troisièmement, il faut en finir avec les préjugés inconscients. Sur 190 pays étudiés, la Banque mondiale a constaté que, sur le plan juridique, les femmes étaient sur un pied d’égalité avec les hommes dans seulement 12 pays. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, les discriminations basées sur le genre au sein des institutions sociales présentent un coût de 6 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale. Mais ces dernières années, les pays ont limité ce coût grâce à des avancées sociales et juridiques, notamment la réduction du nombre de mariages précoces, la répression des violences domestiques par des sanctions pénales et l’augmentation du nombre de femmes élues.
Quatrièmement, il est essentiel d’accroître la proportion de femmes occupant des postes de direction. D’après une analyse du FMI, plus le nombre de femmes travaillant dans les institutions financières et participant à l’élaboration des politiques financières augmente, plus la résilience financière est renforcée. Si dans les sociétés de technologie financière, le fait d’avoir des femmes à des postes de direction mène à de meilleures performances, dans le secteur des entreprises, c’est la rentabilité qui est améliorée.




Le CADTM dénonce la nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale et appelle au remplacement de cette institution

Quelques jours après la démission de David Malpass, qui reste Président de la Banque mondiale jusqu’au 30 juin 2023, Joe Biden a annoncé la nomination de son successeur, Ajay Banga. Comme ses prédécesseurs, le futur dirigeant de la Banque mondiale est un homme Étasunien, issu de la haute finance.

Le réseau CADTM International dénonce cette nomination et appelle à l’intensification des mouvements sociaux pour abolir la Banque mondiale et le FMI.
Le 23 février 2023, la Maison blanche publie un communiqué : « Aujourd’hui, le Président Biden a annoncé que les États-Unis nommaient Ajay Banga, un homme d’affaire avec une grande expérience dans la direction d’entreprises ayant connu le succès dans les pays du Sud et dans la négociation de partenariats public-privé permettant de proposer des solutions face aux problématiques liées à l’inclusion financière et au changement climatique, comme Président de la Banque mondiale.
Une nouvelle fois, le Président de la Banque mondiale est étasunien, il est un homme, et il vient de la haute finance, ce qui semble être une garantie de réussite pour Joe Biden : « Ajay est parfaitement armé pour diriger la Banque mondiale dans ce moment d’histoire décisif. Il a passé plus de trois décennies à construire et à gérer de grandes entreprises qui ont créé des emplois, il a investi dans les économies en développement, il a guidé ces organisations dans des périodes de changements très importants. »
Le réseau CADTM International dénonce cette nomination car :
Ajay Banga est encore un homme. Les désormais 14 Présidents de la Banque mondiale depuis sa création en 1945 ont été des hommes. Né en Inde, Ajay Banga a pris la nationalité des Etats-Unis et c’est notamment pour cette raison qu’il a pu être choisi pour le poste de président. Comme le veut la tradition, le Président de la Banque mondiale est étasunien et le Président ou la Présidente du FMI est européen·e. Cela ne change pas, un étasunien pour défendre les intérêts des États-Unis, de leurs alliés, des grandes entreprises privées et du 1% le plus riche de la planète.
Ajay Banga est encore un homme lié au grand capital financier et économique. Si ce passé est un gage de réussite pour Joe Biden et la Maison blanche, nous affirmons le contraire. Ajay Banga a été directeur général de Citigroup, l’une des plus grandes banques d’investissement étasuniennes, pour les activités en Asie-Pacifique, entre 2005 et 2009, avant de devenir PDG de Mastercard… Son passé de dirigeant de gros groupes financiers capitalistes comme Citigroup et Mastercard signifie clairement que pendant son mandat, Ajay Banga continuera à promouvoir un système capitaliste extractiviste via les prêts et les conditionnalités néolibérales imposés par la Banque mondiale.
Ajay Banga n’a aucune expérience dans les politiques de « développement », ni dans celles liées aux questions climatiques et écologiques.
Ajay Banga est membre de la Commission trilatérale. Cette Commission, fondée en 1973 par David Rockefeller, est un club privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des États-Unis, des pays européens, et du Japon. Elle a joué un rôle important dans l’offensive néolibérale des années 1980.
La nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale est vue d’un très bon œil par la droite ultra-nationaliste indienne.
Le réseau CADTM International ne se faisait pas d’illusions : chaque décision prise par la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) doit recueillir 85% des suffrages pour être adoptée. Or, les États-Unis possèdent 15,47% des droits de vote pour chacune des décisions importantes, ils ont de fait un droit de véto. Il n’y aura donc pas de changement positif à l’intérieur de la Banque mondiale. Tant qu’elle existera, elle continuera à être une institution au service des intérêts des États-Unis, qu’elle soit présidée ou non par un·e Étasunien·nes provenant du grand capital économique et financier. Elle continuera à octroyer des prêts généralement onéreux en échange de conditionnalités qui renforcent et dérégulent le capitalisme, qui augmentent les inégalités sociales, de genre et aggravent la crise climatique et écologique.




Tshisekedi annonce la mise en place d’un Fonds de promotion des initiatives économiques des femmes

C’est sous le thème : « l’Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en République Démocratique du Congo », que la journée internationale de la femme est célébrée en Rdc. Invité par les femmes au Palais du peuple, Félix Tshisekedi pense que tout en nous offrant la possibilité d’évaluer les réalisations effectuées, à ce stade, en matière de promotion et de renforcement des droits de la femme, de même que de leur autonomisation, cette journée, et plus particulièrement ce thème, nous rappelle combien le chemin demeure encore long tant les inégalités en matière de genre semblent transcendantales et disparates.

Pour ce qui relève du numérique, par exemple, les fractures sociales observées en matière de genre dans la société, de manière générale, peuvent avoir un impact hautement significatif dans l’accès et l’éducation des filles, jeunes filles et femmes aux nouvelles technologies.
Pour venir à bout de ces inégalités j’ai entrepris dès l’entame de mon mandat une série d’actions visant à réduire ces inégalités et à faire le lit à l’avènement d’une société plus égalitaire aussi bien en République Démocratique du Congo qu’en Afrique. Il y a lieu de citer, notamment : L’adoption de la Stratégie Nationale révisée de lutte contre les violences basées sur le Genre, en 2019 ; Le lancement de la campagne Tolérance Zéro Immédiate, en juin 2021 ; L’organisation de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine sur la Masculinité positive, en novembre 2021.
Outre ces actions, le chef de l’Etat indique que d’autres telles que la mise en place d’un Fonds de promotion des initiatives économiques des femmes doivent voir le jour. « Ces efforts doivent nécessairement se poursuivre car il nous incombe à tous, collectivement, d’œuvrer à l’autonomisation de la femme comme acteur de premier plan au même titre que l’homme dans la société », indique-t-il.
Bien que reconnaissant et saluant le rôle de la femme dans la stabilisation et la conduite de la cellule familiale en prolongement de celui dévolu par l’école, pierre angulaire de la pérennisation et du progrès de nos sociétés ; les jeunes filles et les femmes ont trop souvent été reléguées à un rôle secondaire au sein des familles qui se traduit notamment par la réduction voire l’annihilation de toutes les perspectives d’avenir et d’émancipation leur pourtant offertes, au nom de principes archaïques et rétrogrades qui ont malheureusement consacré et circonscrit au seul champ de l’homme, les activités extérieures les plus nobles ou les plus libératrices.
Comme vous le savez, ces attitudes et croyances ont la particularité de se montrer résilientes et consacrent indument l’inégalité et l’exploitation de la femme.
Selon le chef de l’Etat, il nous revient donc de rompre avec cette culture d’indignité et d’ouvrir les horizons d’une société paritaire et égalitaire, en promouvant notamment l’accès des filles, jeunes filles et femmes à l’éducation, tout en n’omettant pas de veiller au renforcement de leurs droits fondamentaux, conditions sine qua non pour aboutir à l’avènement d’une société où les disparités et autres discriminations basées sur le genre n’auront plus droit de cité.
Félix Tshisekedi a formulé le vœu de voir les femmes de la République Démocratique du Congo, vivre dans un monde exempt des violences sexuelles, un monde où le numérique sera à la portée de tous et j’entretiens l’espoir de voir un Congo qui assure pleinement l’égalité des sexes en matière d’innovation, d’accès aux nouvelles technologies et d’éducation au numérique.