08 mars : Une journée célébrée de manière pieuse et dans la dignité

Le président de la République, Félix Tshisekedi a été invité ce mercredi 08 mars au Palais du peuple pour célébrer la Journée Internationale de la Femme. Pour cette année, le thème choisi en République Démocratique du Congo est : « l’Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en République Démocratique du Congo ».

Inspiré du thème international « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », le choix du thème national renvoie à cette volonté affichée par le Gouvernement de concourir à une société qui soit plus inclusive et égalitaire.

Dans son discours, le président de la République a exprimé son attachement sans réserve au respect des droits de la femme, en général, et ceux de la femme congolaise, en particulier. « La Journée internationale de la femme est, cette année, célébrée de manière pieuse et dans la dignité en République Démocratique du Congo, en raison du deuil qu’elle observe des suites des lâches disparitions de nos compatriotes consécutives à la guerre d’agression et de prédation nous imposée à l’Est du pays », dit-il.
Comme vous le savez, explique Félix Tshisekedi, l’agression dont nous faisons l’objet a un impact négatif majeur sur les populations civiles, particulièrement, auprès des femmes et des enfants qui sont les plus exposés aux viols et autres violations les plus graves des droits de l’homme. On dénombre, à ce stade, plus de 170.000 déplacés du fait de cette guerre, contraints de vivre dans une précarité quasi indescriptible.
Pour le chef de l’Etat, cette situation malheureuse n’affecte pas pour autant la détermination affichée dans notre chef et dans celui du Gouvernement pour mettre un terme définitif à cette souffrance et ainsi réhabiliter l’honneur de toute une nation.
C’est ici le lieu pour lui de rendre un vibrant hommage à toutes les femmes congolaises qui se battent contre l’agression dont est victime la Rdc par son voisin le Rwanda ; et saluer, par la même occasion, la mémoire de toutes nos filles, jeunes filles et mamans fauchées par la barbarie de nos agresseurs, sous couvert du mouvement terroriste du M23, qui sèment la désolation et la mort dans notre pays.
Disons que les festivités liées à la célébration de la Journée internationale de la femme n’auraient été possibles sans l’existence des mouvements de lutte pour le respect des droits de la femme qui ont, au cours de l’Histoire, forgé la reconnaissance des droits des femmes et concouru à l’avènement d’importants changements sociaux par leur activisme.
En effet, de l’urgence qui a conduit, en 1977, l’Organisation des Nations Unies à instaurer officiellement la date du 8 mars comme « Journée Internationale pour les droits des Femmes », à la revendication pour la citoyenneté politique, civique et économique ; en passant par le droit à la dignité, à l’émancipation et à l’égalité hommes-femmes promus à travers les objectifs du millénaire. Tout ceci ne serait intervenu sans l’engagement de ces femmes à travers le monde.
C’est ainsi que le président de la République a rendu hommage à toutes ces femmes, connues et célébrées de même que toutes celles tapies dans l’ombre, dont la détermination, l’abnégation et la résilience ont permis ces avancées. C’est à ces femmes et plus précisément à leur engagement, que l’on doit l’impressionnante évolution marquée en l’espace d’une génération par l’inflexion de certains comportements et l’adoption de réformes pour l’avènement d’un monde plus inclusif et égalitaire.




Passation de pouvoirs

Le nouveau Monsieur sécurité de la ville de Kinshasa a procédé successivement ce jour , à deux remises et reprises en commençant par céder son poste de Conseiller politique au nouveau jean Nsaka désigné à cette fonction par l’autorité urbaine en remplacement du flic Gratien Tsakala,qui du reste a été pour sa part , promu Ministre provincial de l’intérieur, sécurité et justice.

Dans une ambiance conviale et fraternelle, Gratien Tsakala a pris ses responsabilités à son nouveau poste en remerciant Gentiny Ngobila pour la confiance placée en sa modeste personne et en lui rassurant sa collaboration dans l’éradication de la criminalité urbaine.

Presse Ministere de l’intérieur,sécurité et Justice




Aménagement du Territoire : Dieudonné Menzu Ngolo conduit une délégation d’experts congolais à Tunis pour un échange d’expériences

En mission en Tunisie pour le renforcement des capacités et échanges d’expériences, le Secrétaire général du ministère de l’Aménagement du Territoire, Dieudonné Menzu Ngolo est accompagné d’une délégation composée d’experts du cabinet du ministre et des cadres de l’administration.
La délégation congolaise a été accueillie par le chef du cabinet de la Ministre Tunisienne de l’Équipement et de l’Habitat, monsieur Borhane Hmida. Celui-ci a tenu à remercier M. Dieudonné Menzu Ngolo et sa délégation pour l’intérêt qu’ils manifestent pour l’expérience Tunisienne.
Lors de son allocution, M. Borhane Hmida a également mis en exergue les potentialités et l’expertise de la Tunisie dans le domaine de l’aménagement du territoire tout en plaidant pour la promotion d’un partenariat gagnant -gagnant entre la RDC et la Tunisie.
”Je vous invite à consulter la liste des projets Partenariat Privé Public (PPP) élaborée sur un plan national et qui pourrait être diffusée auprès d’investisseurs Congolais car ce genre de partenariats peuvent être très formateur du point de vue technique et institutionnel. Les expériences pourraient par la suite être dupliquées en territoire Congolais et c’est ce qu’on aimerait voir dans ce continent joyeux : des projets dans différents pays grâce à des échanges profonds et concrets”, a-t-il indiqué.


Le programme de la délégation congolaise sera également nourri la présentation des différents axes d’intervention du Ministère de l’Équipement et de l’Habitat dans l’objectif d’éclairer les experts congolais sur les performances tunisiennes.




Reportage de France 24 sur le Sahara : « Un dérapage suivi de fausses informations »

Dans une émission télévisée intitulée « En 5 minutes », la chaine française « France 24 version hispanophone » a diffusée un reportage sur le différend du Sahara marocain, dans lequel la journaliste relate de fausses informations sur le conflit récitant, ainsi, la version du front polisario et son mentor l’Algérie.

Dans le reportage, la chaine avance l’exploitation des ressources naturelles par le Maroc et la facilitation de l’installation des entreprises étrangères pour bénéficier du soutien international. Or, l’exploitation de ces mêmes ressources profite au premier rang aux habitants du Sahara marocain et sert à la réalisation d’infrastructures pour le développement des régions du sud à l’instar des autres provinces du Royaume.
Comment cette journaliste prétend défendre le droit d’une population en voulant priver cette même population des droits fondamentaux de développement et du travail ?
La même chaine a prétendu que le soutien du plan d’autonomie marocain par l’Espagne est exprimé en échange du contrôle par le Maroc des flux migratoire, oubliant ainsi, que le Royaume adopte une politique migratoire claire, connue et reconnue par les pays européens et africains, indépendamment de toute autre question.
Si, à la fin du reportage, la chaine parle de la souffrance de la population sahraouie, il serait judicieux de cibler la catégorie des populations séquestrées à Tindouf au Sud d’Algérie qui souffre réellement des conditions de vie précaires, qui est privée des droits élémentaires et qui est manipulée par le front Polisario et son soutien algérien, à des fins propagandistes.
Il est clair que ce reportage s’inscrit dans le cadre de la campagne menée par certaines parties connues par leur haine envers la Royaume chérifien visant dénigrer son image à l’international en s’attaquant à son intégrité territoriale




Évaluation de la situation sécuritaire Qu’attendre du Conseil de sécurité ?

Une délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies effectuera une visite de travail du 9 au 12 mars courant en République Démocratique du Congo. L’objectif principal de cette visite est d’évaluer la situation sécuritaire en Rdc et la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO, conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité.

La délégation du conseil de Sécurité arrive en République démocratique du Congo, victime d’agression perpétrée par son voisin, le Rwanda à travers les terroristes du M23. Une agression déjà documentée par les experts de l’ONU. En Rdc, l’on demande une seule chose : que le Conseil de sécurité applique des sanctions contre Kagame et le Rwanda comme c’est le cas avec la Russie accusée d’agresser l’Ukraine.
En effet, si ces sanctions ne sont pas appliquées, il s’agira d’une injustice, intolérance à laquelle les Congolais eux-mêmes devront donner la réponse, en se prenant en charge. A ce jour, à travers la loi de programmation et le recrutement massif intervenu au sein des FARDC, la Rdc est en train de préparer son ascension. Maintenant que l’autorisation d’achat d’armes a été levée, rien n’empêche la Rdc de se doter d’armes dont elle a besoin pour protéger le pays.
Disons que cette visite intervient à un moment critique de l’existence de la Monusco. Il s’agit d’une première force de maintien de la paix dans le monde, mais qui peine à pacifier l’Est du pays. Cette faiblesse lui a attiré la colère de la population, qui ne justifie plus sa présence sur le sol congolais. Que va alors faire le Conseil de sécurité qui n’a jamais été fait ? Peut-être exiger purement et simplement son retrait, maintenant que la Force des pays de l’Afrique de l’Est est en train de se déployer dans l’Est de la Rdc, afin de traquer les terroristes du M23 et d’autres forces négatives.
Une autre opinion soupçonne le Conseil de sécurité qui, au lieu de précipiter le retrait de la Monusco, va lui demander de collaborer avec la force des pays de l’Afrique de l’Est. Ceci, considérant qu’elle connait le terrain et a la logistique qu’il faut. Voilà qui risque d’augmenter le mépris de la population à l’endroit de ces forces armées étrangères, au moment où les territoires du Nord-Kivu sont en train d’être conquis l’un après l’autre.
Soulignons que durant leur séjour à Kinshasa, les membres du Conseil de Sécurité rencontreront le Chef de l’État, le Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, les acteurs politiques, les représentants de la société civile, la communauté diplomatique, la MONUSCO et le système des Nations Unies en RDC.
La délégation du Conseil de Sécurité prévoit une visite à Goma. Ce sera dans le but afin d’apprécier la situation sécuritaire et humanitaire dans la Province du Nord-Kivu, et évaluer le contexte opérationnel dans lequel évolue la MONUSCO. À cet effet, une série de rencontres est prévue avec les autorités provinciales, des représentants de groupes de femmes de la Société civile du Nord-Kivu, des déplacés internes ainsi que des acteurs régionaux présents en RDC.
Une conférence de presse clôturera cette visite du Conseil de Sécurité en RDC, le 12 mars à Goma.
Jean-Marie Nkambua




Félix Tshisekedi reçoit les membres du Conseil d’administration de la Gécamines

Ce mardi 7 mars 2023, en fin d’après-midi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu dans son bureau de la cité de l’UA, le Conseil d’administration de la Gécamines.


Nouvellement nommés sur ordonnance présidentielle, les neuf membres du conseil d’administration de la générale de carrière et des mines, Gécamines en sigle, sont venus remercie le Chef de l’État pour leur nomination et lui présenter leur plan de travail pour redynamiser ce fleuron national de l’industrie minière en RDC
La nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines est composée de : Guy-Robert Lukama Nkunzi Président du conseil d’administration ; Placide Nkala Basadilua, Directeur Général; Jack Masangu A Mwanza, Directeur général Adjoint 1; Ludovic Monga Ba’za, Directeur général Adjoint 2 ; et les administrateurs : Mme Nelly Kiwewa Malunda, Mme Tecla Mpozi Muyumba, Lawrence Kyungu Kibwe, Léonie Mwine Kabiena et Désiré Mbay Mukoj.
Le chef de l’État a profité de cette rencontre pour leur donner ses orientations concernant la bonne gestion du patrimoine minier de la Nation au profit de la population.




8 Mars : Félix Tshisekedi à l’écoute de plus de 5000 femmes

Plus de 5000 femmes représentant différentes couches sociales et corps de métier sont venues à la rencontre du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, ce mercredi 8 mars 2023.


Contrairement aux traditionnels défilés en pagne, cette année, les femmes ont innové en invitant le Chef de l’État à une séance de dialogue direct avec lui sur un certain nombre des questions liées à la condition des femmes et la promotion de leurs droits.
Ce format interactif est mieux adapté au contexte de la situation sociale dramatique des femmes de l’Est du pays.
A son arrivée dans l’hémicycle du Palais du peuple de Kinshasa, le Président Tshisekedi a été vivement ovationné en guise d’accueil et d’encouragement par des milliers de femmes qui voulaient marquer leur soutien à la politique volontariste de promotion de la femme congolaise menée par le gouvernement sous le leadership du Président de la République.
Le “Dialogue des femmes avec le Président de la République “, format choisi par le ministère du Genre, famille et enfants a permis aux femmes de s’exprimer librement, chacune suivant sa catégorie professionnelle et sociale.
Dans leurs différentes interventions, toutes les femmes présentes sont revenues sur la dénonciation et condamnation de l’agression de la RDC par le Rwanda, dont la femme congolaise est une des première victime innocente car elle paie à chaque minute un très lourd tribut à ce conflit et la violence aveugle qui en découle.
Une intervention a particulièrement attiré l’attention de l’assistance, celle d’une victime venue de l’Est de la RDC.


S’exprimant en Swahili, elle a raconté le calvaire de la femme de l’Est de la RDC vivant sous occupation dans les zones occupées par l’armée rwandaise et leurs supplétifs terroristes du M-23.

Dans son message aux femmes, le Président de la République a réitéré sa détermination à défendre les droits des femmes et à changer la tradition des stéréotypes qui réduisent les femmes aux activités ménagères.
Désigné Champion de la Masculinité Positive par ses pairs de l’Union Africaine en raison de ses efforts inlassables pour la promotion des droits des femmes, le Président Félix Tshisekedi a fait part de son intention de créer un Fonds pour la promotion des droits des femmes.
Depuis son arrivée à la tête du pays, le Chef de l’État multiplie les actions de revalorisation de la femme congolaise.
Sous son mandat, plusieurs femmes ont été promues dans différents secteurs : Gouvernement, administration, magistrature, armée, etc.
Cette année, la journée internationale des femmes est placée, en RDC, sous le thème : « Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC”. Il est inspiré du thème mondial intitulé : “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”.




En séjour à Kananga : Isaac Bakajika Diyi appelle la population à s’enrôler massivement

L’Assistant principal du Premier Ministre, Isaac Bakajika Diyi, séjourne à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, depuis mardi 07 mars 2023. Cette visite dans son fief a pour objectif, entre autres, la sensibilisation des populations à s’enrôler massivement pour les prochaines échéances électorales. L’Assistant principal du Chef du Gouvernement s’est rendu directement de l’aéroport national de Kananga au centre d’inscription de la CENI, situé au quartier Malandji dans la ville de Kananga où il a obtenu sa carte d’électeur.
Devant la foule compacte qui l’a accompagné de l’aéroport jusqu’au centre de la ville, Isaac Bakajika s’est exprimé en ces termes :
“Je suis venu dans la ville de Kananga pour m’acquitter d’un devoir civique, celui de m’enrôler pour atteindre les prochaines échéances électorales. Vous le savez, aujourd’hui les opérations d’enrôlement ne sont pas seulement pour avoir la carte d’électeur, c’est aussi un préalable pour avoir la carte d’identité. Le Gouvernement conduit par Jean Michel Sama Lukonde kyenge, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sous la conduite du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’engagement de donner à chaque citoyen sa carte d’identité. Ceci n’est qu’une étape pour avoir cette carte d’identité. Il était plus que normal, pour moi qui suis un natif de cette ville, de revenir et avoir ma carte d’électeur ici. J’ai trouvé cette mobilisation tous azimuts autour de cette campagne que nous sommes en train de mener pour amener les gens à pouvoir s’enrôler massivement. Je suis très heureux de me retrouver ici dans la ville de Kananga. Allons tous nous faire enrôler”.


Le Secrétaire général du parti Avenir du Congo qui l’accompagne dans cette visite a, dans sa brève prise de parole devant la foule, exhorté la population à profiter du temps qui reste pour rattraper le retard et s’enrôler massivement pour participer aux élections de décembre prochain.
Le séjour de l’Assistant principal du Chef du Gouvernement à Kananga est fort chargé. Plusieurs activités sont prévues à son agenda.




A Bujumbura : Gilbert Kabanda signe l’accord de coopération militaire Rdc-Burundi

L’heure a déjà sonné et toutes les batteries sont mises en marche pour la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense. Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga s’emploie pratiquement lui-même tous azimuts. Cet instrument majeur de très haute portée historique à la fois militaire et politique prévoit aussi le volet diplomatie militaire de défense.


Gilbert Kabanda Kurhenga a fait dans le même ordre d’idées, le déplacement de Bujumbura. Dans la capitale burundaise depuis trois jours, les experts militaires de la RDC et du Burundi, deux pays se réunissaient dans le cadre de la première session spéciale de la commission de défense et sécurité.
Ces assises ont abouti à des résultats concrets et fructueux. Ainsi deux documents importants ont vu le jour. Le premier document est le mémorandum d’entente militaire. Le deuxième, il s’agit d’un accord de coopération militaire liant désormais la RDC et le Burundi.
Le ministre Kabanda de la Défense nationale est venu à Bujumbura, capitale du Burundi, un autre pays voisin de l’Est afin de signer cet accord avec son homologue du pays hôte ; chose faite ce lundi 06 mars 2023. C’était dans la salle de réunion du cabinet du ministre burundais de la défense nationale et anciens combattants. Et cela, en présence de deux délégations des experts militaires de deux pays ayant travaillé d’arrache-pied.
Cette cérémonie a donné lieu à deux discours de circonstance. D’abord le ministre burundais de la Défense.
Pour lui, cette date est historique et annonce une nouvelle ère de la coopération militaire entre les deux armées congolaise et burundaise afin de stabiliser les frontières de deux pays et de ramener la paix entre les deux peuples.
Il se dit confiant de la mise en œuvre de cet accord à travers notamment la poursuite des opérations militaires conjointes organisées par les FARDC et les forces nationales burundaises de Défense. Pour sa part le ministre congolais de la défense nationale et anciens combattants se dit confiant quant à la mise en œuvre de cet accord du fait de la sincérité des autorités burundaises en matière de défense et de sécurité. Cet accord signé par le ministre Kabanda de la défense nationale au nom du gouvernement de la république fait une belle part à la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense de la RDC concernant entre autres la nomination prochaine d’un attaché de Défense congolais en République du Burundi.
Le ministre Kabanda décline lui-même le contexte actuel de la signature entre Kinshasa et Bujumbura de cet accord militaire qui augure de nouveaux hospices et ouvrent de nouvelles perspectives heureuses de paix entre les deux peuples au double plan bilatéral et régional dans les grands lacs.
BM




Élections 2023 : Des parlementaires allemands intéressés à accompagner le processus électoral

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du groupe interparlementaire d’amitié pour l’Afrique centrale de la République Fédérale d’Allemagne, conduite par son président, Jürgen Cobe, qu’accompagnait l’ambassadeur d’Allemagne en RDC, Dr. Oliver Schnakenberg.
Les membres de ce groupe des partenaires qui siègent au Bundestag (Parlement allemand), sont venus faire connaître au Président Denis Kadima, qu’assistait le premier Vice-président, Bienvenu Ilanga Lembow, que leur pays était intéressé à assister techniquement la CENI dans l’organisation des élections libres et démocratiques en RDC.
“Nous sommes une délégation représentant les six groupes parlementaires politiques qui sont élus actuellement au Parlement. Nous sommes venus exprimer notre intérêt concernant les aspects techniques nécessaires à l’organisation des élections libres et démocratiques. Durant une heure, le Président de la CENI nous a expliqué en détail l’évolution du processus en cours. Nous avons abordé divers sujets et l’échange était très fructueux”, a affirmé Jürgen Cobe.
Et de préciser : “Il ne s’agit pas d’une ingérence dans le processus électoral congolais. Il convient de souligner que l’Allemagne a des structures similaires à la CENI qu’on appelle les Bundersfans et au cours de l’entretien, nous avons aussi parlé des similarités et des différences qui existent entre nos structures. La visite d’aujourd’hui à la CENI symbolise l’importance que nous accordons aux aspects techniques devant aboutir à l’organisation des élections libres et démocratiques”.