08 mars: Énergie Nouvelle invite la femme congolaise à relever les défis

Comment passer sous silence la date du 08 mars en République Démocratique du Congo, célébrée comme Journée internationale des droits des femmes?

Cette question a trouvé du répondant mercredi 8 mars en la paroisse Saint Goza située au quartier Kingabwa, commune de Limete, à Kinshasa, où, des réponses ont été données au cours d’une messe d’action de grâces organisée en mémoire des victimes de toutes sortes d’atrocités commises notamment dans l’Est de notre pays.
L’occasion faisant le larron, l’officiant du jour a d’abord exhorté les Congolais, par l’entremise de l’assistance chargée de porter la voix, “à faire preuve de détermination pour éradiquer les préjugés négatifs, les inégalités et les stéréotypes contre la femme, notamment congolaise”.
Il a, en outre, insisté que l’espoir est permis car ” tout est possible à Dieu et à celui qui croit”.
De son côté, Junior Moïse Monsese Ngoya, président national du parti politique Energie Nouvelle (E.N.), la main sur le cœur, a tôt fait de s’adresser d’abord aux femmes victimes des atrocités liées à la guerre de l’Est. Il les a encouragées à ne pas perdre espoir “car c’est encore possible”.
Se présentant en défenseur des femmes congolaises opprimées, le leader de E.N a informé que cette journée du 08 mars a été rebaptisée par son parti politique ” 08 mars en noir ” en mémoire des femmes de l’Est victimes des nombreuses violences.
“Il n’est plus question pour nous de célébrer la Journée Internationale des droits des femmes pendant qu’une tranche des femmes sont victimes des violences sexuelles, physiques et psychologiques à l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans la méditation, nous nous arboreront et s’habillerons désormais en noir. C’est cela le” 08 mars en noir”, dit- il d’un ton ferme.
Monsese Ngoya s’est interrogé enfin sur la quintessence de la date du 25 novembre. “Est-ce réellement la date consacrée à la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard de la femme ? Puisque malgré tous les articles publiés et les tralalas faits sur le sujet, la situation de la femme reste inchangée, le décor de marbre”, regrette-t-il avant de rassurer que ” nous associons notre voix à celle de tous ceux qui militent pour l’éradication des violences faites à la femme et invitons la femme congolaise en particulier à ne pas se sous-estimer”.




Joseph Kabila rejette une nouvelle offre d’alliance de Félix Tshisekedi

Dans les salons politiques de Kinshasa bruisse une rumeur tenace. Félix Tshisekedi veut renouer avec Joseph Kabila. Le Chef de l’Etat congolais a compris que l’Union Sacrée n’est pas la machine fiable sur laquelle il peut compter pour gagner la prochaine présidentielle. Un front de l’opposition se profile à l’horizon autour de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Augustin Matata, Delly Sesanga, Jean-Marc Kabund et Joseph Kabila. Le président congolais veut y couper court !
Après avoir fait main basse sur la CENI et sur la Cour Constitutionnelle, les élections de 2023 ne devaient être qu’une simple formalité pour Félix Tshisekedi. Malgré les ralliements des figures comme Jean-Pierre Bemba et le retour au bercail de Vital Kamerhe ainsi que le débauchage d’une escouade de leaders kasaïens, parmi lesquels Lambert Mende, Evariste Boshab et Adolphe Lumanu, l’affaire est loin d’être entendue.
A peine la campagne d’enrôlement des électeurs a-t-elle démarré que les indices sérieux de fraude se multiplient. Rien n’indique que Denis Kadima, le président de la CENI, saura maintenir la barque à flot jusqu’aux élections. En qualité d’observateurs du processus électoral, les Eglises catholiques et protestantes qui se sont toujours opposées à ce président de la CENI trop proche de Tshisekedi savourent. Et comme si cela ne suffisait pas, la progression du M23 assombrit le paysage. La situation sécuritaire à l’Est ne cesse au jour le jour d’empirer !

Trop légers ces poids plumes
La réconciliation katangaise a semé le doute dans le camp Tshisekedi… Personne ne pouvait imaginer que sous l’influente pression de l’Archevêque de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba, les deux frères ennemis Joseph Kabila et Moïse Katembe, pourraient un jour se serrer la main. C’est chose faite. Les Katangais ont espoir de retrouver le pouvoir. Les lieutenants de Félix Tshisekedi au rang desquels le conseiller Dany Banza, les gouverneurs Jacques Kyabula et Fifi Masuka sont bien trop légers pour endiguer le bloc anti-kasaïen qui se lève dans le Grand Katanga.
Au Kivu, même constat. Le prix Nobel Denis Mukwege se pose de plus en plus en recours crédible en cas de désaccord des leaders de l’opposition à dégager un candidat commun. Le carnet d’adresse du patron de l’hôpital de Pansi dispose des plus prestigieux noms de la planète. L’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo est lui aussi à ranger parmi les opposants radicaux. A l’Ouest, Martin Fayulu ne lâche rien à ses ambitions. Son récent divorce avec Adolphe Muzito n’y fait rien. Le grand Bandundu auquel il faut ajouter les 30% de ses ressortissants dans la capitale demeure plus que jamais un bastion de l’opposition radicale. Au Kasaï, Delly Sesanga occupe l’espace entre Kananga son terroire à Luiza. Le Tout Sauf Tshisekedi (TST) commence donc à faire son petit bonhomme de chemin.
C’est pour prévenir un isolement politique suicidaire que, juste avant l’arrivée du président français à Kinshasa, Félix Tshisekedi a pris nuitamment son tout nouvel avion pour se rendre à Lomé au Togo. Pour la petite histoire, cet aéronef a coûté la bagatelle de 55 millions USD au Trésor congolais. Il serait la propriété de la société Evergreen du fameux conseiller spécial Jean-Claude Kabongo qui fait bien entendu office de prête-nom. L’avion a été mis en gestion auprès de Capitole Sarl, la société du commandant Simon Diasolwa. Félix Tshisekedi loue son avion à prix d’or pour ses missions. A chaque voyage présidentiel, le ministre des Finances règle rubis sur ongle les factures de Capital et remplit la cassette personnelle du locataire du Palais de la Nation.
Félix Tshisekedi veut à tout prix reprendre langue avec son ancien allié. Le Président congolais est confronté à un grave dilemme. L’Union Sacrée, fruit de son divorce avec son prédécesseur accuse de sérieux signes de faiblesse. Les responsables de son parti UDPS renâclent à céder la main aux leaders d’un rassemblement hétéroclites composés d’opportunistes et de recrues de la dernière heure. L’impossibilité à faire cohabiter son ancien directeur du Cabinet Vital Kamerhe et l’actuel président du Sénat Modeste Bahati, constitue une hypothèque sérieuse. A l’Ouest, l’ancien chef de guerre Bemba n’a plus l’aura de son passé. A l’Equateur, les jeunes Turcs Guy Loando et Jean-Lucien Bussa se partagent les faveurs de Félix Tshisekedi. Et du côté de l’opposition, José Makila qui conserve une cote de popularité intacte auprès des Ngbaka.

Voyageur clandestin
C’est donc sans crier gare et sans la moindre annonce de la presse présidentielle congolaise que le Chef de l’Etat congolais s’est envolé en toute discrétion pour Lomé afin d’y rencontrer son homologue Faure Eyadema. Parti à 22 heures de Ndjili, le Chef de l’Etat congolais est rentré à 4h05 le matin même. Deux heures d’entretien en tête-à-tête au cours desquels le fils d’Etienne Tshisekedi a fait part au fils de Yassingbe de sa volonté de reprendre langue avec Joseph Kabila.
Au cours de son échange avec le président togolais, Félix Tshisekedi l’a convaincu de lui prêter main forte et de dépêcher à Kinshasa le ministre togolais préféré de Joseph Kabila, Gilbert Bawara. Ce dernier est un conseiller écouté et dispose de l’estime de l’ancien président congolais. Il a également l’oreille à Bruxelles de Louis et Charles Michel, le président du Conseil européen. Pendant la nuit, les deux Chefs d’Etat ont convenu que Gilbert Bawara se chargerait de porter le message de Félix Tshisekedi. Depuis plusieurs mois, le sénateur à vie Kabila refuse en effet de parler à son successeur.
La réponse sans fard du gentleman farmer
Flanqué du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat congolais, Gilbert Bawara a donc été reçu mercredi dernier à Kinshasa par Joseph Kabila. “Félix Tshisekedi regrette les malentendus qui ont conduit à ce qui s’est passé il y a deux ans”, a affirmé le ministre togolais, en utilisant les éléments de langage choisis par le Chef de l’Etat, à son ami Kabila en ajoutant : “il veut y mettre un terme et vous propose de reprendre la Primature et la Présidence de l’Assemblée Nationale. En échange, vous vous entendriez sur la tenue des prochaines élections et vous lui laisseriez le Sénat”. L’offre de Félix Tshisekedi a donc été posée de manière claire sur la table.
En réponse aux deux émissaires, et selon les indiscrétions glanées dans l’entourage de Félix Tshisekedi, l’ancien président s’est fendu d’une déclaration tout aussi claire. “Je viens de rentrer du Kongo Central, je suis devenu fermier et il ne faut pas venir me déranger avec la politique”, a répondu le sénateur à vie.
Converti en gentleman farmer, l’ancien président partage aujourd’hui son temps entre ses domaines de Kingakati dans la banlieue de Kinshasa, Kashamata au Katanga et ses élevages au Kongo Central. Et si, contrairement à ce qu’il a affirmé à Gilbert Bawara et au conseiller spécial togolais, il continue à suivre la politique, il ne veut pas entendre parler d’un nouveau deal avec Félix Tshisekedi qui continue à débaucher dans ses troupes. Face au glissement du calendrier et à la crise sécuritaire, le Chef de l’Etat congolais a besoin de trouver un allié au sein de l’opposition. Mais à l’évidence, Félix Tshisekedi n’a plus l’oreille ni l’estime de son prédécesseur qui a la rancune tenace…




Haut Katanga et Lualaba : Après le DG Etienne Tshimanga, la DGA Christelle Muabilu achève le travail de diagnostic stratégique visant à disposer des états des lieux complets de l’OCC

Dans les deux provinces où elle a séjourné, le Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC) Christelle Muabilu n’a nullement hésité de faire d’une pierre deux coups, pour s’assurer du fonctionnement de cet établissement public à travers les coins et recoins de cet espace du territoire national.

Après avoir pris part active aux travaux de la réunion ministérielle RDC-Zambie sur la congestion au poste frontalier de Kasumbalesa, travaux assortis de la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays voisins, la première femme de l’Occ a entamé depuis le mardi 7 mars une tournée dans les entités de la Direction Provinciale du Katanga. Question de faire les états des lieux succincts comme elle venait de le faire dans la province du Kongo-Central.


Le mardi 7 mars, la DGA Christelle Muabilu a été accueillie chaleureusement à l’agence locale de Likasi située au numéro 60 de l’avenue Lumumba. Sur place, elle a été reçue par le chef d’agence Jean-Pierre Kalend, avec qui elle a eu des échanges fructueux sur cette entité spécialisée dans le contrôle des produits miniers, les exportations et les importations. S’adressant au personnel de cette agence, le numéro 2 de l’Office Congolais de contrôle a, de prime abord, rendu grâce au bon Dieu d’avoir permis cette rencontre, mais aussi les agents présents sur place pour l’accueil délirant.
“Je rends mes hommages au président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui n’a pas hésité un seul instant de me mandater afin que nous puissions diriger cet établissement à caractère scientifique et technique. S’il a placé sa confiance en nous en tant que femme et jeune, c’est qu’il est persuadé que nous sommes en mesure de l’accompagner pour matérialiser sa vision et que nous en avons la capacité de nous mettre ensemble pour travailler. Je suis heureuse de voir qu’au niveau de l’OCC Likasi, il y a des femmes techniciennes, je suis persuadée que vous allez vous démarquer et montrer aux hommes que nous sommes capables de faire comme eux. Je suis fière du travail abattu par tout le personnel de la DIRKAT.
De façon générale, c’est la 1ère entité en termes de production de l’OCC. Ce qui est rassurant, c’est que vous avez su maintenir le cap pendant un long moment et on sent en vous cette volonté et tous les efforts que vous fournissez pour aller de mieux en mieux. Au nom de la Direction générale, je vous transmets nos sincères félicitations, et continuez sur cette lancée”, a-t-elle exhorté les agents et cadre de l’OCC/Likasi.
Le même mardi, la délégation de la Direction générale conduite par la DGA Christelle Muabilu s’est dirigée au laboratoire de l’OCC situé à Tenke Fungurume, à proximité de la ville de Kolwezi. Ici, tous les bureaux ont été visités par Madame le DGA et sa suite. Du bureau encodage en passant par la salle de réception des échantillons, des analystes, salle de préparation des solutions, salles de pèses jusqu’aux magasins verrerie. Bref, tous les locaux de ce laboratoire ont été visités par Christelle Muabilu.
Christelle Muabilu participe à la commémoration de la journée internationale de la femme
Le 8 mars, l’Occ a été représenté à la cérémonie organisée par la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi à Kolwezi à l’occasion de la Journée Internationale des droits de femmes. Juste après, Christelle Muabilu a été l’hôte des femmes de l’OCC Likasi et Kolwezi à travers un repas copieux marquant la célébration du 08 mars 2023. Saisissant cette opportunité, Mme le DGA a sensibilisé ces dernières à faire preuve de leurs capacités dans leur travail et sur tous les plans. L’ambiance était au rendez-vous.
Le mercredi 9 mars 2023, c’était le tour de l’Agence de Kolwezi et son laboratoire. La DGA Christelle Muabilu était reçue par le chef d’agence Bavon Mawawa pour des amples explications sur cette agence, question d’avoir une idée plus éclairée de cette entité spécialisée en analyse et physico-chimiques des produits miniers et quelques produits agro-alimentaires.

Le même exercice a été effectué à Lubumbashi le vendredi 10 mars où les bureaux de l’OCC, le laboratoire mais aussi le bâtiment abritant les quatre divisions métrologies ont été visité par Madame le Directeur Général Adjoint Christelle Muabilu.
Avec succès, elle s’est assurée du fonctionnement de différentes agences visitées, qu’il s’agisse de ce qui marche comme des défis à relever.




Conseil de sécurité : Tshisekedi interpelle les garants du droit international qui est bafoué par le Rwanda, pays agresseur de la Rdc

Aux termes des contacts qu’ils ont eu durant la journée de vendredi 10 mars avec différents acteurs étatiques et non étatiques de la RDC, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies a été reçue en audience à la Cité de l’UA par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
C’est à 19h30 locales que l’entretien entre le Chef de l’Etat et le groupe de 15 ambassadeurs représentant les 5 membres permanents et 10 membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que la Cheffe de la Monusco, Mme Bintu Keita, a démarré.
” Bienvenue au Congo, pays agressé”, leur a lancé le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, après avoir serré la main de chacun des membres de la délégation.
Cette formule choc a donné le ton d’un discours franc et direct de la part du Président Tshisekedi à l’égard des membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Chef de l’État les a interpellés en tant que garants du droit international qui est bafoué par le Rwanda, pays agresseur de la RDC.
En effet, l’agression avérée de la RDC par le Rwanda via les terroristes du M-23 constitue une violation flagrante du droit international et de la charte de l’Union africaine.
Le Président de la République était entouré d’une forte équipe constituée entre autre du VPM des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet Guylain Nyembo et plusieurs conseillers et autres collaborateurs.
A l’issue de cette rencontre, la délégation onusienne a tenu un point de presse durant lequel les porte-paroles du Conseil de sécurité de L’ONU ont tenu à rappeler qu’ils sont venus pour témoigner leur soutien à la RDC, qu’ils condamnent toute violation de la souveraineté du Congo et qu’ils font tout pour rétablir la paix et la stabilité à l’Est de la RDC.
Ce samedi matin, la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU se rendra à Goma pour constater sur le terrain la réalité des conséquences de l’agression rwandaise contre la RDC au travers du désastre humanitaire causé aux populations civiles congolaises.




Kinshasa: La marche de protestation contre l’agression rwandaise a vécu ce samedi 11 mars

C’est à 11h25 que la marche de protestation contre l’agression dont est victime la RDC a débuté au rond-point Ngaba à Kinshasa. À l’appel de l’ECIDé, Ensemble pour la République et LGD, des nombreux militants ont répondu présents au mot d’ordre de ces partis politiques de l’opposition congolaises.

Martin Fayulu et Augustin Matata ont marché à la tête cette marée humaine pour dire “NON” à l’agression de la RDC par le Rwanda et soutenir les forces armées congolaises qui s’emploient à défendre l’intégrité du territoire congolais.
“L’armée a besoin d’un soutien et nous soutenons aussi nos FARDC parce que c’est des moments comme ça qu’on peut reconnaître si nous sommes des patriotes ou pas. Nous avons décidé au lieu de rester dans nos maisons, de marcher; souffrir comme eux pour leur témoigner notre soutien, notre appui”, a lâché Francis Kalombo, Coordonnateur provincial ensemble pour la République ville de Kinshasa.
Et d’ajouter : “nous interpellons le gouvernement à doter nos militaires des moyens pour leur permettre de résister et de défendre la patrie. La patrie est réellement en danger “. Notons que cette marche de protestation a été initiée pour s’opposer à l’agression dont est victime la RDC, exiger le départ des forces de l’EAC et soutenir les FARDC.
Derick Katola




Marie Olive Lembe Kabila triomphe à Bukavu

En provenance de Goma, dans le Nord-Kivu, Marie Olive Lembe Kabila a accosté au port de Ihusi, ce vendredi 11 février dans la Ville de Bukavu.

C’est une Olive Lembe Kabila triomphante dans la province qui a vu naître son époux et sénateur à vie Joseph Kabila. Ce triomphe est l’expression de l’attachement indéfectible des sud-kivutiens aux valeurs républicaines prônées par le Chef de l’Etat honoraire.
« Je me sens très à l’aise ici chez moi », a dit Marie Olive Lembe Kabila lors de son allocution à la place du 24 à Bukavu.
A l’occasion, en ce mois de mars dédié à la femme, Maman wa Rohoo a transmis les salutations chaleureuses de David congolais aux femmes du Sud-Kivu, particulièrement celles de Bukavu.
Il est l’élu de Dieu, il a été choisi pour parachever le destin pour de faire du Congo un havre de paix.


A l’actif de cette grande mobilisation trône Yannick Ndatabaye Magadju, Coordonnateur Provincial IPOLK Sud-Kivu. Bukavu a refusé le monde, les artères ont été inondées des hommes et femmes scandant le nom de Marie Olive Lembe. D’autres ont eu un ouf de soulagement dès l’arrivée de l’épouse de Joseph Kabila: wanapata haya, walizani hatafika: ils sont honteux, ils ont cru qu’elle ne viendra jamais, disent les Sud-kivutiens toujours avec Joseph Kabila.
Depuis Bukavu dans le Sud-Kivu

Pius Romain Rolland




Chine : Les journalistes africains et des autres continents au cœur de l’économie de Beijing

Il était question au cours de cette visite organisée en début de la semaine dans le district de Pinggu par China internationale Press Communication center (CIPCC), un programme de China public Association CPDA, de permettre aux journalistes venus de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe de palper du doigt les efforts fournis par la Chine, surtout par la capitale pour non seulement nourrir, mais aussi entretenir les peuples qui vivent à Beijing la capitale chinoise, sans oublier les environs. Les journalistes africains ont eu le privilège de visiter le cœur ou encore la Zone économique de Beijing.

Cette visite qui les a permis de se faire une idée sur la gestion de cette province qui est en même temps la capitale de la Chine, a commencée tout d’abord à Beijing Huadong musical instrument ou the Violin culture expérience Hall dans le district à Pinggun. En suite Zixinguyan ou the Food technology Co Ltd, tout juste après Beijing Huanu Yukou Poultry industry Co., Ltd et enfin Jingwa agricultural science and Technology innovation center, nanying doctor farm.
Il faut dire que partout où ils sont passés, les hommes des médias africains, mais aussi des autres continents ont eu droit aux explications détaillées sur la gestion de ces endroits par les responsables directs. Un véritable sujet de joie pour les journalistes africains en général, mais aussi camerounais en particulier. Alain Mazda du Journal du quotidien national bilingue camerounais, salue cette belle expérience. Pour ce journaliste camerounais, si l’Afrique copie le modèle chinois dans le domaine d’agriculture et élevage, mais aussi de la recherche en mettant en place une politique bien définie, avec ce terres arables le développement ne sera qu’une question des jours et des temps.
« Après avoir visité tous ces endroits, je pense que j’ai une idée sur c’est qui doit être fait dans mon pays surtout dans le secteur de l’agriculture, l’élevage et dans d’autres secteurs clés de la vie nationale. Contrairement à notre système éducatif qui est plus basé sur la théorique, les Chinois, après avoir volé du feu chez les autres, ils ont mis en place un nouveau type du système éducatif qui est plus basé sur l’entrepreneuriat. Comme pour dire qu’ils vont directement dans la pratique, soit moins parler, mais beaucoup plus de réalisations », soutien Alain Mazda, Journaliste du Tribune Cameroun.
« L’expérience que j’ai acquise ici va me permettre de me mettre en confiance, et avec les réalisations que mes yeux ont vues ici, j’ai compris que sur base de rien tu peux croire. Mais aussi je vais mettre en place une fois arrivé au pays le « Mojo» Mobile Journalisme qui est un nouveau système de faire les journalisme, se réjouit-il.
Visite très capitale surtout pour les journalistes africains qui peuvent s’en servir une fois de retour dans leurs pays avec les étendues des terres arables que renferme l’Afrique qui jusqu’ici ne sont presque pas exploitées comme il faut.

Hugo MATADI

 




Judo: A propos de l’utilisation des arbitres, Voici pourquoi et comment la Conaju recadre l’A.A.JU.COD

Personne n’ignore à ce jour que la crise qui avait secoué le judo congolais avait paralysé les activités. La discipline était ainsi vouée à une mort certaine. Les judokas congolais avaient perdu le goût de s’adonner à leur discipline. Il a fallu l’avènement de la Coordination Nationale des activités de judo en RDC pour que l’espoir puisse renaître. Le ministère des sports et ce, en attendant le retour à la normale après élections au niveau de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’, confié de lourdes responsabilités à la Coordination Nationale des activités de judo en RDC ‘’Conaju’’.

Comme le précise si bien sa dénomination, la CONAJu régente toutes les activités du judo sur toute l’étendue du territoire de ce vaste pays sous-continent qu’est la RDC. Cependant, le travail titanesque qu’abat cette dernière, une évidence saute aux yeux. Tout le monde ne semble pas comprendre cela de la même façon. On en a pour preuve, ce qui se trame présentement à l’Association des Anciens Judokas du Congo ’’ l’A.A.JU.COD’’.
En effet, par une correspondance adressée en date du 2 mars 2023, l’A.A.JU.COD saisit la Conaju avec comme objet : Liste des arbitres retenus pour le Tournoi du 25 mars 2023. On doit retenir que dans ladite correspondance, la Lijukin lui annonce l’organisation du grand Tournoi des vétérans et des katas 1ère édition qui aura lieu le samedi 25 mars 2023 au studio Mama Angebi.
Comme il fallait s’y attendre, la Conaju renvoie l’A.A.JU.COD à sa correspondance du 2 décembre 2022 dans laquelle elle avait clairement évoqué l’économie des échanges qu’elle a eu avec elle. Concernant l’utilisation des arbitres, elle a souligné que seule la commission d’arbitrage est habilitée à donner un avis technique sur les arbitres qui sont censés prendre part aux différents championnats (NDLR et autres compétitions sous entendues).
Et la Conaju a ajouté que la prise en compte désormais des jeunes arbitres déversés par elle, dans la commission d’arbitrage provinciale de Kinshasa. Pour dire vrai, cette commission connaît tous les arbitres. Ceux qui sont formés et ceux qui ne le sont pas. Elle sait également la capacité de tout un chacun de gérer une situation qui peut se présenter.
Comme on le voit, il n’y a pas deux chemins à suivre. Pour bien faire les choses, l’A.A.JU.COD n’a qu’à se référer à la commission d’arbitrage laquelle mettra à sa disposition des arbitres et non trier elle-même des arbitres comme elle l’a fait. Il est ici question de bon sens. Agir autrement, c’est marcher à contre-courant de ce qui a été convenu.
Antoine Bolia




Arts Martiaux: L’association des Femmes Pratiquantes des Arts Martiaux et Sports de combat organise une marche ce samedi 11 mars à Brazzaville

Il y aura pas mal des événements sportifs où la femme sportive sera mise à l’honneur au cours de ce mois de mars. Pour célébrer avec faste ce mois consacré uniquement à la femme et ce, avec la date du 8 mars comme journée internationale des droits de la femme, l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat sous le coaching du Taekwondo Police, à travers son Secrétaire Général Me Morel Ntalani, organisent une marche sportive ce samedi 11 mars 2023 à Brazzaville.

Par cette activité, cette association tient à marquer de son empreinte ce mois mythique de la femme. Quant à l’itinéraire, cette marche devait débuter au Rond Point Moungali pour chuter au gymnase Nicole Oba de Brazzaville où est prévue une petite cérémonie à l’américaine suivie d’une partie riche en démonstrations. Cette Association Congolaise des Femmes Pratiquantes est représentée au niveau de l’Union Africaine des femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat par l’Association Congolaise des judokas du Congo et est conduite par la maître Akouala Carine.
Il sied enfin de noter qu’au niveau de l’Union Africaine, la République du Congo est représenté par la maître Tchiapi Cynthia, plusieurs fois championne en judo.
Antoine Bolia




Boxe: Bilan complet de la journée de vendredi 10 mars à la 31è édition du championnat national à la Place Commerciale 7è rue Limete

Comme ne l’ignorent les amoureux du noble art qu’est la boxe, la Place Commerciale 7è rue dans la commune de Limete abrite depuis le 8 et ce, jusqu’au 14 mars 2023 prochain, la 31è édition du championnat national de boxe. Il y règne une ambiance très particulière. La journée de vendredi 10 mars 2023 était marquée par des combats comptant pour les 1/8è de finale. Certains combats se déroulent la journée (1ère session) et d’autres la nuit (2è session).

Ci-dessous les résultats enregistrés :
1ère session 1/8 de finale
Catégorie des Plumes -57 kg
1.Masiala Degaule (Equateur)gagne par forfait Kazadi Meschack (Haut-Katanga)
2. Ekila Terra (Sud-Ubangi)a battu aux points 5-0 Tonta Mvuemba (Kongo Central)
3. Kaya Banzuzi (Mai Ndombe) a battu aux points 4-1 Malungidi Lipasu (Nord-Ubangi)
4. Badibanga Trésor (Tshopo) bat par arrêt de l’arbitre au 1er round Mayamba Lunde (Maniema)
5. Kupuna Madia (Kwango) a perdu 0-5 face à Mugunge A(Haut-Katanga)
6. Kalonji Idriss (Kasai-Oriental) gagne par forfait 5-0 Ndibu Delta (Lualaba)
7. Kokumbo Steve (Mongala) perd par arrêt de l’arbitre au 3è round face à Kalume (Tshopo)
Catégorie des Mi-Welter -63,5 kg
8. Kavule Titi (Kasaï) a battu 5-0 Panzu Djenge (Sud-Kivu)
9. Sandjo Ebende (Equateur) gagne par forfait Beya Bonheur (Haut-Katanga)
10. Maponge Chimita (Kwango) perd par arrêt de l’arbitre au 3è round face à Manda Lubulu (Maniema)
11. Kabengele Hassan (Kasai-Oriental) a battu aux points 4-1 Tutuka Moise (Nord-Kivu)
12. Mbaya Mulumba (Léopard) vs Tshituka Denis (Lualaba) ce combat n’a pas eu lieu
13. Likwanzanza (Tshopo) a perdu 0-5 face à Kalala Mukendi (Kongo Central)
14. Awulu Espoir (Kin) a battu aux points 4-1 Nzengala Boniface
15. Kimbala Ndinga (PNC) a perdu 2-3 face à Ekanga Moïse (Mongala)
2è session 1/8 de finale
Catégorie welter -67 kg
1.Tshomba Papy (Kasaï-Central) gagne par forfait 5-0 Kongolo Peter (Lualaba)
2.Banza Elie (Nord-Ubangi) par arrêt de l’arbitre au 2è round face à Madigo Jacques (Haut-Uele)
3. Morbere Grâce (Nord-Kivu) a perdu 0-5 face à Ngolo Tshaku (Mai-Ndombe)
4. Djonga Alex (Kasaï) a perdu par arrêt de l’arbitre au 1er round face à Kalume Okoko (Maniema)
5. Ibenge Ibenge (Sud-Kivu) perd par forfait 0-5 face à Tshilomba Tumba (Equateur)
6. Menayame Medi (FARDC) perd 1-4 face à Kasongo Manu (Kin)
7. Ilunga Musuasua (Kongo Central) bat par arrêt de l’arbitre au 1er round Bowanga Bototo (Kwango)
Catégorie des Mi-Moyen -71 kg
8. Finamo Patrick (FARDC) bat par arrêt de l’arbitre au 2è round Bokokadum (Tshuapa)
9. Mputu Tshibumbua (Kasaï-Central) perd 0-5 face Epote Lioke (Mai-Ndombe)
10. Lulenguluka Steve (Léopard) vs Kalombo Vandam (Lualaba) n’a pas eu lieu
11. Popola Lipoko (Nord-Ubangi) perd 1-4 face à Iberto Hubert (Maniema)
12. Kambale Prince (Nord-Kivu) perd par forfait 0-5 face à Matai Gauchi (Tshopo)
13. Nzakimuena Ben (Sankuru) perd 1-4 face à Ilunga Mutombo (Kongo Central)
14. Lufuluabo Delly (Kasaï) bat 3-2 Kabwanyo Texas (Kasaï-Oriental)
20 délégations sont présentes à savoir : 18 provinces et 2 groupements sportifs particuliers FARDC et Police Nationale Congolaise.
Provinces présentes
1. Kinshasa 19 boxeurs (13 messieurs et 6 dames)
2. Tshuapa 10 boxeurs (9 messieurs et 1 dame)
3. Kasai-Oriental 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
4. Kwango 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
5. Mongala 6 boxeurs
6. Nord-Ubangi 12 boxeurs (11 messieurs et 1 dame)
7. Sud-Ubangi 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
8. Haut-Uele 4 boxeurs
9. Sud-Kivu 8 boxeurs
10. Nord-Kivu 2 boxeurs
11. Kongo Central 17 boxeurs (13 messieurs et 4 dames)
12. Equateur 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
13. Kasai-Tshikapa 11 boxeurs
14. Mai-Ndombe 13 boxeurs
15. Tshopo 2 boxeurs
16. Kasaï-Central 4 boxeurs
17. Sankuru 5 boxeurs
18. Haut-Katanga
Groupements sportifs particuliers
1. FARDC 7 boxeurs
2. PNC 15 boxeurs (13 messieurs et 2 dames)
Antoine Bolia