Affaire Gilbert Kabanda-Stany Bujakira : Pascal Mulunda et PPJ préconisent la saisine du Tribunal des pairs de l’UNPC

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Plaidoyer pour la Protection des Journalistes (PPJ) que préside le journaliste Pascal Mulunda est vivement préoccupé et inquiet au sujet de la procédure employée par le ministre de la Défense vis-à-vis du journaliste Stany Bujakera Tshamala et exhorte ainsi l’autorité gouvernementale concernée à saisir plutôt le Tribunal des Pairs de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) pour trancher tout différend.

« Le PPJ qui fait confiance au gouvernement de la République, encourage les autorités institutionnelles à tous les niveaux à privilégier le règlement de toute incompréhension avec la presse par des voies recommandablement peu incendiaires », indique le même document.
Le PPJ rappelle que la presse est un partenaire incontournable du gouvernement. À ce titre, cette structure compte sur l’intervention du ministre sectoriel pour résoudre la crise.




Affaire Gilbert Kabanda-Stany Bujakera : Une plainte qui fait rire les Teme Teme !

L’Association des Médias d’Information en Ligne de la République Démocratique du Congo (MILRDC), que dirige le journaliste Israël Mutala dit avoir appris avec stupéfaction et incompréhension que le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, a porté plainte contre le journaliste Stanys Bujakera au motif fallacieux qu’il a répandu de “faux bruits” par un de ses tweets informatifs du 5 mars 2023.

MILRDC dénonce et condamne la plainte du ministre de la Défense Gilbert Kabanda à l’Auditorat militaire contre le journaliste Stanys Bujakera. Et face à cette situation, les Médias d’information en ligne dénoncent vigoureusement et condamne fermement cette tentative du ministre de la Défense Nationale de vouloir intimider et museler un journaliste professionnel.
Tout en apportant son soutien et sa solidarité à Stanys Bujakera. Car n’ayant commis aucune faute professionnelle ou déontologique dans l’exercice de son métier, MILRDC pense que les propos du ministre de la Défense tels que repris dans le tweet du journaliste, n’ont été ni altérés ni dénaturés. Au contraire, ils ont été repris fidèlement d’après le compte-rendu du gouvernement duquel le journaliste a puisé son information.
« Parce que la liberté de la presse est sacrée, MILRDC appelle tous les journalistes, toutes les associations professionnelles de la presse, ainsi que toutes les personnes attachées au respect de la Constitution et aux valeurs démocratiques, à se mobiliser pour faire échec à ce qui apparaît comme une tentative d’instrumentalisation de la justice militaire pour faire taire des journalistes », indique un communiqué de MILRDC, qui constate avec regret que l’action du ministre de la Défense contre le journaliste tend à ternir davantage l’image du gouvernement dans un contexte sécuritaire particulier et à quelques mois de la tenue des élections. Cette plainte inopportune sape les efforts du gouvernement sur la promotion de la liberté de la presse et est en contradiction avec le vœu exprimé par le président de la République en marge des états généraux de la communication et des médias.
C’est ainsi que le président de MILRDC Asbl, Israël Mutala rappelle aux autorités politico-judiciaires nationales en général et au ministre de la défense en particulier que la liberté de presse est un droit constitutionnel. A ce titre, il doit être défendu et promu, et non brimé.




La COGEP exige la publication de toutes les annexes de l’accord signé entre la Rdc et le Groupe VENTORA

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques(COGEP), est préoccupée par la non publication des annexes de l’accord relatif au règlement global des litiges et intérêts réciproques conclu entre la République Démocratique du Congo et le Groupe VENTORA, entreprise liée à l’homme d’affaires Dan Gertler.

Pour rappel, ledit accord était signé en date du 24 Février 2022 et rendu public dix mois après mais sans ses annexes, alors qu’au regard du Décret n° 011/26 du 20 mai 2011 portant obligation de publier tout contrat ayant pour objet les ressources naturelles, en son article premier, ces derniers font partie intégrante du Contrat.
En effet selon le Décret susmentionné, le « Contrat» comprend, non seulement l’instrument juridique principal dûment signé par les représentants habilités de l’Etat ou de ses démembrements, mais aussi les annexes ».
En plus, l’exigence 2.4.a de la norme de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) oblige à tout pays mettant en œuvre l’ITIE, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés.
Quoique publié au-delà de soixante jours, les annexes de l’accord conclu entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA restent inconnues du public, douze mois après alors qu’elles font parties du contrat.
La COGEP considère que le contrat signé entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA viole les règles sur la transparence tant que ses annexes restent cachées.
Un an après la signature de cet accord, la COGEP s’interroge sur sa mise en application notamment sur les actifs miniers qui ne sont pas revenus aux administrations concernées, les 6% des intérêts qui ont commencé à courir sur les 240 millions d’Euro que l’Etat Congolais doit à M. Dan Gertler.
Il est dès lors important que toutes les annexes soient publiées pour permettre à la société civile et au peuple congolais de se prononcer définitivement en toute connaissance.
Eu égard à ce qui précède, la COGEP recommande au Président de la République, de s’impliquer pour que les dispositions légales et les engagements internationaux pris par notre pays en matière de Transparence soient respectés, et que toutes les annexes de l’accord signé entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA soient rendues publiques.
Au Premier Ministre, de publier toutes les annexes de l’accord signé entre son Gouvernement et le Groupe VENTORA.
Au Procureur General près la Cour de Cassation, d’ouvrir un dossier judiciaire à l’endroit des présumés auteurs d’entrave à la Transparence. A la Société Civile, de veiller au respect de lois et Règlements de la République Démocratique du Congo.




Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa

La Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté les tueries ignobles de plusieurs dizaines de civils survenues à Mukondi et Mausa à 20 km de la ville de Beni, dans la Province du Nord-Kivu.

Selon les premiers rapports, entre mercredi et jeudi, de présumés miliciens ADF se sont attaqués aux populations civiles avec des armes à feu et des armes blanches, faisant au moins 38 personnes tuées et plusieurs autres blessées ou portées disparues.
Mme Bintou Keita exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires.
Elle rappelle l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts et réitère son appel à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils.

 

 




Un avion d’aide atterrit à Goma dans l’est de la RDC, où les combats font rage

Un avion d’aide européenne d’urgence, le premier d’un pont aérien annoncé la semaine dernière, a atterri vendredi 10 mars à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des combats contre les rebelles du M23 font rage à moins de 30 km de la capitale provinciale du Nord-Kivu

“C’est le premier avion, il y en a un autre qui va arriver la semaine prochaine et d’autres qui vont sans doute se mettre en place”, a déclaré aux journalistes sur le tarmac de l’aéroport de Goma l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jean-Marc Châtaigner.
L’Union européenne avait annoncé le 4 mars la mise en place d’un pont aérien humanitaire civil vers Goma, avec le soutien de la France, pour venir en aide aux populations durement affectées par les combats. Le fret acheminé dans le Nord-Kivu, “en collaboration avec l’Unicef et d’autres partenaires humanitaires”, doit consister en produits médicaux, alimentaires et autres produits d’urgence, précisait l’UE.
L’appareil arrivé vendredi à Goma a apporté quelque 35 tonnes d’aide – tentes, matelas, kits d’hygiène et matériel médical.

La plupart de voies terrestres fermées autour de Goma
Goma est le chef-lieu du Nord-Kivu, province dans laquelle le M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et des experts de l’ONU, a conquis depuis l’année dernière de vastes pans de territoire.
La plupart des voies terrestres d’approvisionnement de la cité sont coupées et Goma se retrouve coincée entre le Rwanda à l’est, le lac Kivu au sud et les rebelles au nord et à l’ouest.
Plus de 600 000 personnes déplacées
La ville compte plus d’un million d’habitants, auxquels se sont ajoutés des milliers de déplacés de guerre, chassés de leurs villages par les combats. Selon les autorités, près de 600.000 personnes seraient ainsi arrivées “dans la ville et ses environs” ces derniers mois, a déclaré l’ambassadeur de l’UE.
“Ce qui se passe dans l’est du Congo est intolérable”, a lancé à ses côtés l’ambassadeur de France Bruno Aubert. Outre le M23, de multiples groupes armés sévissent dans la région depuis près de 30 ans.
À Genève, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait part de son inquiétude pour les déplacés du conflit avec le M23. En un an, plus de 800.000 ont dû fuir leurs maisons et rien qu’en février ils étaient 300.000.
“Les besoins des populations vulnérables se multiplient, alors que les conditions déjà difficiles se détériorent et que les ressources des sites surpeuplés cèdent sous la pression des nouveaux arrivants”, a déclaré Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR.
Les équipes humanitaires, a-t-il ajouté, font état de “témoignages horribles de violations des droits humains”.

Psychose”
Sur le terrain, selon des sources locales, après une journée d’accalmie jeudi, les affrontements ont repris vendredi matin à l’ouest de Goma, au niveau du village de Murambi, à moins de 30 km de la ville. Entre ce village et Goma se trouve la cité de Saké, considérée comme le dernier verrou sur la route vers la capitale provinciale.
“La population est de nouveau dans la psychose”, a déclaré par téléphone à l’AFP Léopold Busanga, président de la société civile de Saké. Dans la matinée, des habitants de Saké ont noté l’engagement dans les combats d’un avion de chasse et d’hélicoptères de l’armée congolaise.
D’autres combats sont signalés plus au nord, à environ 70 km de Goma, selon un responsable local. Après plusieurs annonces d’arrêt des hostilités restées sans effet, un cessez-le-feu était censé entrer en vigueur mardi.
La veille, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exhortait la rébellion à se conformer à cette trêve, tandis que samedi dernier, le président français Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, menaçait de sanctions les parties au conflit qui ignoreraient cette nouvelle échéance. Mais les armes ne se sont pas tues.
Un “plan de désescalade” existe, “il est impératif qu’il soit soutenu par tous”, a lancé à Goma l’ambassadeur de France, en insistant: ceux qui ne le respecteront pas “s’exposent à des sanctions”. Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU est arrivée jeudi soir à Kinshasa pour une visite de trois jours en RDC. Elle doit séjourner samedi et dimanche à Goma.




Devant le Conseil de sécurité : Tshisekedi reste ferme et exige des sanctions contre le Rwanda

Aux termes des contacts qu’ils ont entrepris depuis la matinée avec différents acteurs étatiques et non étatiques de la RDC, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies est arrivée en début de soirée ce vendredi à la Cité de l’Union Africaine pour y rencontrer le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est à 19h30 locales que l’entretien entre le Chef de l’Etat et le groupe de 15 ambassadeurs représentants les 5 membres permanents et 10 membres non permanents des Nations-Unies ainsi que la Cheffe de la Monusco Mme Bintu Keita a démarré.
” Bienvenue au Congo, pays agressé”, leur a lancé le président de la république Félix Tshisekedi après avoir serré la main de chacun des membres de la délégation. Cette formule anecdotique présage ainsi du contenu des échanges qui se tiennent à huis clos dans la salle du Conseil des Ministres.
En effet, l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, le défi que la coalition terroriste RDF/M23 lance à l’endroit de la communauté internationale est au centre des discussions.
Le président de la République est entouré d’une forte équipe constituée entre autre du VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet Guylain Nyembo et plusieurs autres collaborateurs.
A l’issue de cette séance de travail, la délégation onusienne va animer un point de presse qui sera retransmis en direct sur les antennes de la RTNC au tour de 21 heures de Kinshasa.




Les chiffres de l’Église catholique en 2020-2021

L’Église Catholique Au Nigeria © Aide À L’Église En Détresse

L’Annuario Pontificio 2023 et l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2021, édités par le Bureau central des statistiques ecclésiastiques et publiés par la Libreria Editrice Vaticana, sont désormais en librairie. La lecture des données de l’Annuario Pontificio permet de connaître la vie de l’Église catholique dans le monde du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022.
Au cours de cette période, quatre évêchés ont été érigés (trois diocèses et une éparchie) ; deux diocèses ont été unis ; une prélature territoriale a été élevée au rang de diocèse ; et un diocèse est devenu un exarchat apostolique.
L’Annuarium Statisticum Ecclesiae fournit des données sur les principales dynamiques qui caractérisent l’action pastorale de l’Église catholique dans les 3 030 circonscriptions ecclésiastiques du monde.
Voici quelques informations sur les aspects quantitatifs qui semblent constituer les tendances les plus claires et les plus importantes pour l’Église catholique entre 2020 et 2021.
Nombre de catholiques dans le monde
Au niveau mondial, le nombre de catholiques baptisés est passé de 1,36 milliard en 2020 à 1,378 milliard en 2021, soit une variation relative de + 1,3 %. Cette augmentation est à peine inférieure à celle de la population de la terre, qui passera de 7,667 milliards à 7,786 milliards au cours de la même période, soit une variation positive de 1,6 %.
Ces augmentations s’expliquent de manière différente selon les situations continentales : alors qu’en Afrique le nombre de catholiques augmente de 3,1 %, à l’autre extrême, l’Europe connaît une situation de quasi-stabilité ; on observe également des augmentations en Asie (+ 0,99 %) et en Amérique (+ 1,01 %).
Pourcentage de catholiques par rapport à la population mondiale
En 2021, les catholiques représentaient 17,67 % de la population mondiale. La proportion de catholiques dans la population est restée pratiquement inchangée au cours des dernières années, montrant ainsi une stabilité significative dans la répartition des catholiques. Il convient également de noter que la proportion la plus élevée se trouve en Amérique avec 64,1 catholiques pour 100 habitants, suivie par l’Europe avec 39,6 catholiques, l’Océanie avec 25,9 et l’Afrique avec 19,4 ; l’incidence la plus faible se trouve en Asie avec 3,3 catholiques pour 100 habitants, en raison, comme on le sait, de la grande importance des confessions non-chrétiennes sur ce continent.
Si l’on considère le nombre de catholiques présents dans les différentes zones continentales par rapport au total mondial, la tendance à l’augmentation du poids de l’Afrique (dont les catholiques sont passés de 18,9 % à 19,3 % du total mondial) au cours des deux années considérées se confirme, tandis que le poids de l’Europe diminue, dont le pourcentage par rapport au total mondial baissera de trois points de pourcentage en 2021, par rapport à 21,1 % en 2020.
Même si l’on constate une légère baisse en 2021, 48 % des catholiques du monde se trouvent en Amérique. Parmi ceux-ci, près de 57 % résident en Amérique du Sud, dont 27 % pour le seul Brésil, qui se confirme comme le pays comptant le plus grand nombre de catholiques baptisés au monde : près de 180 millions de Brésiliens sont de confession catholique. L’incidence du continent asiatique semble croître modérément – plus de 59% de la population mondiale – et se stabilise à environ 11 % des catholiques dans la période considérée. En Océanie, la proportion des catholiques par rapport au total du monde reste stable, représentant moins de 0,8 % de la population mondiale.
Nombre de prêtres catholiques dans le monde
Les données les plus récentes, se référant à 2021, indiquent que le nombre de clercs dans le monde est de 462 388, avec 5 340 évêques, 407 872 prêtres et 49 176 diacres permanents. Par rapport à 2020, le nombre de membres du clergé a diminué de 0,39 %.
Nombre d’évêques dans le monde
Le nombre d’évêques est passé de 5 363 en 2020 à 5 340 en 2021. Cette diminution concerne l’Amérique (de 2 022 à 2 000), l’Asie (de 810 à 806), l’Europe (de 1 678 à 1 676) et l’Océanie (de 135 à 133), tandis que l’Afrique enregistre une augmentation de 7. On compte en Amérique du Nord, en particulier, trois évêques supplémentaires, tandis que le reste du continent présente des variations contrastées : une quasi-stabilité dans la partie centrale et une diminution assez prononcée (24 évêques) dans la partie méridionale.
L’incidence en pourcentage des évêques par continent reste substantiellement stable au cours de la période considérée : en particulier, en 2021, l’ensemble du continent américain représente 37,5 % de tous les évêques du monde, suivi de l’Europe avec 31,4 %, de l’Asie avec 15,1 %, de l’Afrique avec 13,6 % et de l’Océanie avec 2,4 %.
La répartition par continent du nombre de catholiques pour un évêque est plus homogène et équilibrée, passant de 254 000 à 258 000 en moyenne entre 2020 et 2021 : l’Afrique et l’Asie, continents où l’expansion du catholicisme a été la plus dynamique, ont tendance à se rapprocher de la moyenne.
Évaluer le nombre de prêtres pour un évêque est utile pour se faire une idée des engagements pastoraux auxquels chaque évêque doit faire face sur chaque continent. Au niveau mondial, cette proportion diminue au cours de la période de deux ans concernée, passant de 77 à 76 prêtres pour un évêque. Ce chiffre traduit un meilleur équilibre quantitatif, dans la réalité continentale, entre les prêtres et les évêques au fur et à mesure que le temps s’écoule entre le début et la fin de la période d’observation.
Diminution du nombre de prêtres en Europe et en Amérique, augmentation en Afrique et en Asie
Le nombre de prêtres dans son ensemble est passé de 410 219 en 2020 à 407 872 en 2021, soit une diminution de 0,57 %. Toutefois, si l’on analyse séparément les prêtres diocésains et les prêtres religieux, on constate que les premiers diminuent de 0,32 %, tandis que les seconds diminuent de 1,1 %.
Sur les différents continents, les variations sont contrastées : L’Europe et l’Afrique, mais aussi l’Asie, sont en opposition. En effet, en Europe, on observe une diminution du nombre de prêtres diocésains et de prêtres religieux (en Amérique aussi, on observe une diminution des deux groupes de prêtres), alors qu’en Afrique et en Asie, on constate une augmentation du nombre de prêtres des deux groupes. En Afrique, le nombre de prêtres diocésains est passé de 35 561 à 36 535, soit une augmentation relative de 2,74 %, tandis que le nombre de prêtres religieux a augmenté de 3,65 %. En Asie, le nombre de prêtres a enregistré une croissance globale de 1,0 % au cours de la période concernée. En Océanie, une augmentation de seulement 0,2 % est enregistrée. Cependant, sur ce continent, le nombre relativement peu élevé de prêtres rend l’impact plus faible. Le nombre de prêtres est passé de 4 496 en 2020 à 4 507 en 2021.
Prêtres par continent
La répartition en pourcentage des prêtres par continent montre des changements sensibles au cours de la période de deux ans considérée. L’Europe, bien qu’ayant la part la plus élevée, voit le nombre de ses prêtres diminuer au fil du temps : en 2020, les 164 000 prêtres représentaient près de 40 % du nombre total de prêtres, alors qu’un an plus tard, leur part est tombée à 39,3 %. L’Afrique et l’Asie, en revanche, gagnent du terrain, atteignant une part cumulée de 30,3 % du total mondial en 2021, contre 29,6 % en 2020. L’Amérique et l’Océanie conservent une part stable, respectivement de 29 % et d’un peu plus de 1 %.
Nombre de catholiques par prêtre
Les disparités entre les répartitions des catholiques et des prêtres, ainsi que les différentes évolutions dans le temps observées pour ces deux catégories, impliquent une variation importante de la charge pastorale considérée comme le rapport entre le nombre de catholiques et le nombre de prêtres. Cet indice augmente au niveau mondial de 3 314 catholiques par prêtre en 2020 à 3 373 en 2021. Par rapport à la moyenne mondiale, les ratios les plus notables en 2021 se trouvent en Amérique (5 534) et en Afrique (5 101). L’Océanie (2 437 catholiques par prêtre), l’Asie (2 137) et l’Europe (1 784) se situent au-dessous de la moyenne mondiale.
Augmentation du nombre de diacres permanents
Le nombre de diacres permanents, diocésains et religieux, enregistre également une évolution significative et encourageante au cours de la période 2020-2021 : dans le monde, le nombre passe de 48 635 à 49 176, avec une augmentation de 1,1 %. L’augmentation se produit partout, mais les taux de croissance diffèrent d’un continent à l’autre. L’Europe et l’Amérique présentent les données les plus significatives. En effet, le nombre de diacres européens, de 15 170 en 2020, atteint 15 438 en 2021.
En Amérique, on note une progression de 32 226 en 2020 à 32 373 en 2021. Ces deux continents représentent à eux seuls plus de 97 % des diacres permanents dans le monde, le reste étant réparti entre l’Afrique, l’Asie et l’Océanie. C’est surtout en Asie et en Océanie que le rythme de croissance est le plus lent. En Asie et en Océanie, en particulier, le rythme de croissance est plus faible. Ce développement contrasté des différents continents a entraîné une modification du pourcentage des diacres, et pas seulement légèrement au cours de la période observée. Par exemple, en Europe au début de la période, le chiffre représentait 31,2 % du total mondial, en 2021, il est passé à 31,4 %. En Amérique, où il existe aussi une part importante de diacres permanents, on observe une diminution de 66,3 % à 65,8 %.
L’activité pastorale du clergé est soutenue par d’autres religieux : nous leur consacrons les observations suivantes.
Nombre de religieux profès non prêtres
La tendance à la baisse qui affecte depuis plusieurs années les religieux profès non prêtres se poursuit : au niveau mondial, ils étaient 50 569 en 2020 et 49 774 en 2021, avec une variation de -1,6 %. En forte baisse en Europe (- 4,1 %), en Amérique du Nord (- 3,6 %) et en Océanie (- 10,3 %), stables en Asie, les religieux profès non prêtres augmentent en Afrique (+ 2,2 %), où ils continuent d’accroître leur pourcentage au niveau mondial. La part des religieux profès non prêtres en Afrique et en Asie atteint 71 % de plus qu’en Amérique. L’Europe continue de maintenir la part la plus élevée (27,9 %), mais elle diminue par rapport à 2020.
Nombre total de religieux et religieuses profès en général
Le nombre total de religieux profès en 2021 est de 608 958, dont environ 33 % en Europe, suivie de l’Asie avec 175 494 religieux consacrés et de l’Amérique avec 145 206. Par rapport à 2020, le nombre a diminué de 1,7 %. Cette diminution touche trois continents (Europe, Amérique et Océanie), avec même des variations négatives significatives (environ -3,5 %).
En conséquence, la proportion des religieuses en Afrique et en Asie dans le monde est passée de 41,1 % à 42,3 %, au détriment de l’Europe et de l’Amérique, dont le pourcentage est en recul de 57,8 % à 56,7 %.
Nombre de séminaristes
L’évolution dans le temps du nombre de séminaristes observé dans le monde, à partir de 2013, montre une baisse ininterrompue qui se poursuit en 2021.
Cette année-là, le nombre de séminaristes s’élève à 109 895, dont 61 % de séminaristes diocésains et 39 % de religieux. Par rapport à 2020, on observe une diminution de 1,8 %. La diminution se produit sur presque tous les continents : le nombre de séminaristes n’augmente qu’en Afrique, où l’augmentation n’est que de 0,6 % entre 2020 et 2021.

 

L’Amérique du Nord présente une tendance à la baisse assez prononcée (- 5,8 % au cours de la période observée). Le reste du continent américain, quant à lui, affiche une baisse moins importante (- 1,8 %). En Europe et en Asie, le nombre de séminaristes a diminué respectivement de 5,8 % et de 1,6 % au cours de la période de référence. Par conséquent, le rôle du continent européen dans la croissance du renouvellement sacerdotal diminue, sa part passant de 13,6 % à un peu plus de 13 % du total mondial. Le pourcentage de l’Amérique du Nord diminue également, passant de 4,6 % en 2020 à 4,4 % en 2021. Le pourcentage pour le reste de l’Amérique reste pratiquement inchangé au cours de la période observée. En revanche, la part de l’Afrique et de l’Asie augmente, atteignant un total de 60,1 % du nombre total de séminaristes. L’Océanie ne représente que 0,9 % du total, mais avec une légère augmentation.
Si l’on compare le nombre de séminaristes au nombre de la population catholique, on obtient un taux de vocations qui reflète encore mieux l’ampleur du niveau atteint par les vocations à la fin de la période de référence. En 2020, il y avait 8,23 séminaristes pour cent mille catholiques sur l’ensemble du continent, le nombre est passé à la fin de 2021 à 7,99. La situation la plus favorable en 2021 se trouve en Asie (20,96 séminaristes pour 100 000 catholiques), en Afrique (12,75) et en Océanie (8,76). Le taux de vocation est beaucoup plus faible dans les autres continents, où la proportion de 5,01 pour l’Europe contraste avec celle de 4,13 pour l’Amérique du Sud.
Vocations par nombre de prêtres
Par rapport au nombre de prêtres en activité, les vocations diminuent également. Alors qu’en 2020, le nombre de postulants dans le monde était de 27,27 pour 100 prêtres, en 2021, ce ratio tombe à 26,94. Cette donnée, qui peut être interprétée comme le signe du potentiel de durabilité générationnelle dans le service pastoral effectif, est différent selon les continents. En effet, si l’on compare les valeurs observées en 2021 sur les différents continents avec un taux de 12,5 séminaristes pour 100 prêtres en activité et de nature à garantir le remplacement des prêtres par des séminaristes, on constate que pour l’instant l’Europe, avec moins de 9 postulants pour 100 prêtres en 2021, reste le seul continent au-dessous du pourcentage de remplacement. Cela confirme la poursuite d’une diminution des vocations sacerdotales, qui ont diminué de 888 à partir de 2020. Le continent avec le ratio le plus favorable reste l’Afrique, où pour 100 prêtres en fonction, plus de 65 séminaristes ont fréquenté les séminaires de philosophie et de théologie en 2021, et l’Asie (avec 44,79 séminaristes pour 100 prêtres). Pour les autres continents, l’Amérique du Nord est également au-dessous du seuil, avec un ratio de séminaristes par prêtre de 11,21%.




« Ce sont les responsables politiques qui sont à la base de la hausse des prix » (Alex Tutukala)

Réagissant à la dégringolade du Franc congolais sur le marché, l’Economiste et journaliste Alex Tutukala pense qu’il y a un problème réel avec notre monnaie. Les mesures communiquées par la Banque centrale du Congo (BCC) sont politiques. Pour étayer son affirmation, il dit que le taux d’inflation n’est pas de 16%, même le taux de croissance n’est pas exact. « Nous sommes dans une situation de crise monétaire », pense-t-il.

Et d’expliquer que le franc congolais depuis son lancement le 30 juin 1998, il y a vingt-deux ans, a beaucoup flotté par rapport au billet vert qui est la monnaie de référence. Selon les statistiques du PNUD, 60% des réserves mondiales sont en dollars américains, trente en Euros, trois en monnaie chinoise…. Le franc congolais est passé de 1.50 francs en 1998 à deux mille pour un dollar en 2023. Avec un franc congolais, chaque ménage à Kinshasa pouvait acheter quatre bols de farine de manioc. Aujourd’hui, pour acquérir cette même quantité, il faut 10.000 francs, soit 4 dollars américains.
En clair, il y a une mauvaise politique monétaire. Les dirigeants politiques en sont responsables, tranche-t-il. La tendance telles que prononcée d’avoir des stocks de billets frais à valeur faciale élevée a fait flotter le franc congolais à l’approche des élections. Le niveau de la masse monétaire en circulation a beaucoup augmenté. La loi de l’offre et de la demande monétaire a joué.
Plus il y a trop de billets en circulation, plus cette monnaie flotte devant le billet vert. Ce sont les responsables politiques qui sont à la base de la hausse des prix. La vitesse de circulation d’un billet de banque c’est le nombre de fois que ce billet change de mains dans la journée.
Un billet de 10.000 francs congolais change de mains et disparaît. Le franc congolais est devenu une monnaie de singe. Les petits billets à faible valeur faciale ont tendance à disparaître de la circulation. On ne fait aucun débat de fond. Je ne vois pas les députés en faire un problème. Deux grands problèmes, le taux de chômage, et l’inflation monétaire ou perte du pouvoir ‘d’achat du franc congolais.




Kasaï : Prosper Mukengeshayi s’enrôle à Luebo et prêche Tshisekedi

Me Prosper Mukengeshayi Mbombo Lona s’est enrôlé dans le territoire de Luebo, devant plusieurs personnes qui ont décidé de l’accompagner dans le centre d’enrôlement. Dans un échange avec le quotidien.cd, le cadre du parti politique Dynamique pour la transformation du Congo dit avoir remarqué un grand engouement dans plusieurs centres et appelle la Ceni à tenir compte de cet aspect pour que chaque citoyen obtienne sa carte d’électeur qui joue provisoirement le rôle d’une pièce d’identité dans le pays de feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba.


“Je me suis fait enrôlé à la cité de Ndjoko punda accompagné de mes frères et sœurs d’ici et après mon enrôlement, j’ai demandé à ma base de pouvoir s’approprier le processus d’identification et enrôlement des électeurs dans le seul souci de pouvoir atteindre l’objectif que le chef de l’État a eu à assigner aux ténors de l’Union sacrée de pouvoir lui donner une majorité confortable au parlement, surtout les parlementaires remplis d’un esprit de transformation de notre Congo, tout en mobilisant la population kasaïenne pour atteindre plus moins 13.000.000 d’enrôlés.
Telle a été la mission nous confiée à notre tour par notre Autorité morale de la RDC, le député Théo Kazadi Muayila”, a déclaré Me Prosper Mukengeshayi Mbombo Lona dans une brève interview nous accordée avant son départ à Kinshasa.

A lui d’ajouter que la Ceni doit tenir compte de faible pourcentage de personnes enrôlées. Il y a encore un engouement dans plusieurs centres de chez nous au Kasaï, mettre fin à l’enrôlement et que les autres personnes reste je trouve tellement injuste a estimé Me Prosper qui a appelé la population d’apporter son soutien au chef de l’Etat et son gouvernement qui fait face à une agression rwandaise à travers le M23.
Jean-Luc Bakampenda Kabongo depuis Tshikapa




Dans des lettres au Conseil de sécurité et au SG de l’ONU, Omar Hilale dénonce la complicité de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario

Dans deux lettres adressées le mercredi 8 mars au Secrétaire général de l’ONU, ainsi qu’au président et aux membres du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU Omar Hilale a dénoncé la complicité de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario, son appropriation inconditionnelle de l’agenda géopolitique de l’Algérie et son aveugle soutien idéologique au groupe séparatiste armé.

Réagissant à une lettre circulée par la Mission permanente de l’Afrique du Sud auprès de l’ONU sur le Sahara marocain, M. Hilale a souligné que le Royaume du Maroc «regrette profondément que l’Afrique du Sud se prête, une fois encore, au rôle de facteur d’un groupe séparatiste armé, dont les connexions avec le terrorisme au Sahel sont avérées», précisant que le tristement célèbre terroriste Adnan Abu al Walid Sahrawi était membre du Polisario avant de devenir chef du groupe terroriste «État islamique au grand Sahara», et rappelant que l’individu avait pour habitude de se réfugier dans les camps de Tindouf et de s’y faire soigner, avant qu’il ne soit éliminé le 15 septembre 2021.
M. Hilale a ajouté que l’adjoint d’Adnan Abu al Walid Sahrawi, le terroriste notoire Lakhal Sidi Salama, alias Abdelhakim Sahraoui, était lui aussi membre du Polisario, avant d’être également éliminé le 23 mai 2021.
Dans le même contexte, le diplomate a indiqué que le journal allemand «Die Welt» avait publié, dans son édition du 27 janvier 2023, une enquête basée sur les rapports convergents de plusieurs services de renseignement européens. Ses conclusions confirment, preuves à l’appui, que le Polisario a fait des camps de Tindouf une plaque tournante pour le financement du terrorisme au Sahel, à travers la «hawala» qui permet le transfert illicite et anonyme de fonds entre l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique Latine, notamment à des groupes terroristes et des acteurs impliqués dans la déstabilisation régionale.
M. Hilale a, en outre, signalé que le Maroc regrette encore que la Mission permanente de l’Afrique du Sud serve de messager à une entité fictive non reconnue par l’ONU, et à de prétendus résultats d’une farce appelée «16ème congrès du Polisario», soulignant que l’Algérie avait déboursé des sommes colossales pour faire venir en jets privés, à ce prétendu congrès, des mercenaires de la parole d’Europe et d’ailleurs, alors que les femmes et les enfants des camps de Tindouf souffrent de malnutrition, d’anémie, de diphtérie et de manque de matériel scolaire.
Et l’ambassadeur d’ajouter que «parler de décisions de ce soi-disant “congrès” est une insulte à l’intelligence du SG de l’ONU et des membres du Conseil de Sécurité, car il s’agit de décisions préparées à l’avance par le pays hôte, l’Algérie, puis imposées aux participants à cette mascarade, tout comme l’a été la parodique “élection” du dénommé Brahim Ghali».
De même, le diplomate marocain a souligné que le Royaume déplore grandement que l’Afrique du Sud, qui participe au même titre que le Maroc à plusieurs opérations de maintien de la paix, notamment en Afrique, ait manqué l’occasion d’éviter de devenir complice par transmission d’un brûlot anti-ONU, dénigrant ses actions et s’attaquant aux efforts même du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain.
Il a indiqué que l’Afrique du Sud aurait dû se demander pourquoi l’Algérie, partie principale à ce différend régional, évite à chaque fois de transmettre les lettres de son Polisario, et charge un autre pays, en l’occurrence l’Afrique du Sud, de cette basse besogne, ajoutant que l’Algérie, qui a créé ce groupe séparatiste armé, l’abrite sur son territoire, l’arme, le finance et en fait l’agenda prioritaire de sa diplomatie, devrait avoir le courage politique d’assumer pleinement ses actes, et ce en faisant circuler, par sa propre Mission permanente, les manifestos propagandistes de sa création.
M. Hilale a précisé que «l’externalisation par l’Algérie de son service de transmission diplomatique est moralement dénuée de tout scrupule et politiquement irrespectueuse des Nations Unies».
L’ambassadeur a ajouté que le Maroc regrette également que la Mission permanente de l’Afrique du Sud accepte de faire circuler auprès des membres du Conseil de Sécurité une lettre signée par le chef du groupe séparatiste Polisario, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi par la justice en Europe pour viol et torture, ajoutant que la transmission de cette soi-disant lettre, à la veille de la 67ème session de la Commission de la Condition de la Femme et de la Journée internationale des femmes, est un affront aux victimes du dénommé Brahim Ghali, qui traînent toujours les séquelles physiques, psychologiques et sociétales de ses crimes.
«Le Royaume du Maroc regrette fortement que l’Afrique du Sud distribue une lettre truffée de mensonges au sujet de la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain, alors que le Conseil de Sécurité salue, dans ses résolutions successives, le rôle des deux Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que la coopération du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme», a enchaîné M. Hilale.
Il a fait également remarquer que «les allégations colportées par cette lettre sont autant fallacieuses que contradictoires: la participation à ce prétendu “congrès” de quelques éléments séparatistes venus des provinces sahariennes du Maroc sont la preuve flagrante des mensonges du Polisario, et la confirmation irréfragable de la pleine jouissance par ces individus de leurs libertés de mouvement, de circulation et d’expression, et ce grâce à la démocratie et l’état de droit qui prévalent au Sahara Marocain. Ce qui n’est malheureusement pas le cas des populations séquestrées dans la prison à ciel ouvert des camps de Tindouf».
L’ambassadeur du Maroc à l’ONU a souligné que le Royaume regrette aussi que l’Afrique du Sud, qui ambitionne d’assumer un rôle important dans le maintien de la paix et la sécurité internationales, transmet aux membres du Conseil de Sécurité une lettre qui fait l’apologie de la guerre, appelle à la violence armée et aux actes terroristes, justifie fallacieusement la dénonciation du cessez-le-feu et viole les résolutions du Conseil de Sécurité.
À cet égard, M. Hilale a précisé que par son acte de facteur, l’Afrique du Sud participe au maintien du Polisario et son géniteur l’Algérie dans leur mirage Tindoufien du Plan de règlement et du référendum, bel et bien morts et définitivement disparus du lexique des résolutions du Conseil de Sécurité, de l’Assemblée générale et du Secrétaire général de l’ONU, et ce depuis plus de deux décennies.
L’ambassadeur a en outre indiqué que le Maroc voudrait rappeler à l’Afrique du Sud que son appropriation inconditionnelle de l’agenda géopolitique de l’Algérie et son aveugle soutien idéologique au groupe séparatiste armé Polisario n’aideront nullement au règlement de ce différend régional, ni ne mettront fin aux souffrances décennales des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Il a de même martelé que le Conseil de Sécurité a, depuis plus de deux décennies, fait définitivement le choix de la solution politique, basée sur le pragmatisme, le réalisme, le compromis et l’acceptation mutuelle, relevant que c’est ce choix qu’un très grand nombre de pays ont suivi en reconnaissant la marocanité du Sahara pour les uns, le soutien fort et franc à l’Initiative marocaine d’autonomie pour beaucoup d’autres, et l’ouverture de Consulats généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla pour plusieurs.
«L’Afrique du Sud gagnerait à inviter l’Algérie et son Polisario à se conformer à la légalité internationale en mettant en œuvre la résolution 2654 du Conseil de Sécurité, et ce en participant de bonne foi au processus des tables rondes afin de mettre fin à ce différend régional», a-t-il estimé.
En conclusion, M. Hilale a souligné que l’Afrique du Sud peut faire l’histoire en se joignant à la dynamique de paix, portée par le Conseil de Sécurité et par une centaine de pays à travers le monde, précisant que cette large majorité de pays soutiennent les efforts exclusifs du Secrétaire général de l’ONU, de son Envoyé personnel et du Conseil de Sécurité, et appuient l’Initiative d’autonomie comme seule et unique solution à ce différend régional.
Par Le360 (avec MAP)