Samedi 11 mars au Jardin Moto na Moto de Bandal: Gokyo pulvérise Kuntuala 4-0 et remporte le titre de l’entente Lukunga 2022-2023

C’est dans une ambiance électrisée que s’est déroulée la finale du championnat par équipe de l’entente urbaine de judo de Kinshasa Lukunga, le samedi 11 mars 2023 au Jardin Moto na Moto Abongisa de Bandal. Pour la circonstance, Gokyo de Delvaux a pulvérisé Kuntuala de Delvaux également par un score sans appel de 4-0.

A l’issue de cette finale, l’entente Lukunga a procédé à la remise des médailles aux meilleurs de la saison. Me Mwanza, secrétaire exécutif de cette entente nous communiquera des détails sur les meilleurs de la saison de son entité.
Antoine Bolia




Samedi 11 mars à Brazzaville: Police Taekwondo Congo s’est jointe à la marche de l’association des Femmes Pratiquantes des Arts Martiaux et Sports de combat

Comme prévu, l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat a organisé une marche sportive dédiée au mois de la femme le samedi 11 mars 2023 à Brazzaville.

Police Taekwondo Congo a eu l’insigne honneur d’accompagner l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat à cette activité.
A cet effet, l’on a noté la présence de Me Morel Ntalani, Secrétaire Général, du Colonel Mokoki Jean Claude (Trésorier Général), Colonel Ndzenga (représentant de la Direction Générale des Finances et Equipement de la Police au bureau national) et certains membres de la Direction Technique Nationale.


A propos de l’itinéraire, cette marche avait débuté au Rond Point Moungali comme point de départ et comme point de chute le gymnase Nicole Oba de Brazzaville. Sur ce dernier lieu on a eu une petite cérémonie à l’américaine suivie d’une partie riche en démonstrations.
L’Association Congolaise des Femmes Pratiquantes est représentée au niveau de l’Union Africaine des femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat par l’Association Congolaise des judokas du Congo et est conduite par la maître Akouala Carine. Au niveau de l’Union Africaine, la République du Congo est représenté par la maître Tchiapi Cynthia, plusieurs fois championne en judo.
Antoine Bolia




Boxe, A cause de la pluie : Tous les combats de samedi 11 mars à la 31è édition du championnat national à la Place Commerciale 7è rue Limete sont reportés

Le samedi 11 mars 2023, les amoureux de la boxe n’ont pu vivre le spectacle qu’ils vivent depuis le 8 mars dernier à la Place Commerciale 7è rue dans la commune de Limete à cause de la pluie.

En effet, ils s’y déroulent en plein air des combats pendant la journée (1ère session) et d’autres la nuit (2è session) comptant pour la 31è édition du championnat national de boxe. L’ambiance est toujours de grande fête car les pugilistes de différentes provinces rivalisent d’ardeur. La journée de vendredi 10 mars 2023 était marquée par des combats comptant pour les 1/8è de finale. La suite des 1/8 de finale devait intervenir samedi, avortée, elle est reprogrammée ce dimanche 12 mars 2023.
1ère session
Hommes 1/8 de finale
Catégorie des mouches -51 kg
1. Kolongo Bakora (Haut-Katanga) vs Ntoto (Kasaï) :
Catégorie des coqs -54 kg
2. Tshibangu Mamba (Kwango) vs Mujinga Meschack (Lualaba)
3. Debwa Meschack (S-Ubangi) vs Liweli Bondelinga (Kinshasa)
4. Koyanzili Nambi (Kongo Central) vs Muntu Biakulowa (Léopard)
5. Kialuka Antoine (Equateur) vs Mampio Masemo (Tshuapa)
6. Ntambu Lubaki (Mai-Ndombe) vs Lukama Chadrack (N/Kivu)
7. Kongolo Docy (Sankuru) vs Kasalida Marocain (Kasaï-Or)
8. Bituni Sony (PNC) vs Kabongo (Kasaï)
9. Nzafe Mbula (N/Ubangi) vs Bokili Ezechiel (Tshopo)
Catégorie des Plumes -57 kg
10. Ntumba Danny (PNC) vs Keto Ravel (Kinshasa) :
Catégorie des Légers -60 kg
11. Kabantu Kabantu (Kinshasa) vs Matala Tala Jeampy (Tshopo) :
Catégorie des Welters -67 kg
12. Mpiana Rocky (Kasaï Or) vs Kabasele Tdshite (Sud-Ubangi) :
Catégorie des Mi-Moyens -71 kg
13. Bashonga Issa (Equateur) vs Manzongo Peguy(Kinshasa) :
2è session 1/8 de finale
Hommes : 1/8 finale
Catégorie des Moyens -75 kg
1. Tshama DaVid (Léopard) vs Kena Kalala (Haut-Katanga)
2. Mukendi (Kinshasa) vs Ebuta Tony (Tshopo)
3. Nzelo Lisala (Mongaa) vs Tshala Idriss (Mai Ndombe ) 4. Djuma Enrys (N/Ubangi) vs Mabengi Mitterand (FARDC)
5. Kalunga Kayembe (Kongo Central) vs Mundadi Willy (Kasaï-Or) :
6. Bitangila Rigo (PNC) vs Maneno Bulala (S/Ubangi) :
7. Askari Mayenge (Maniema) vs Mboma Sindani (Tshuapa) :
Catégorie des Mi-Lourds -80 kg
8. Longoma Lebeau (Kongo Central) vs Tshibangu Léon (Kwango) :
9. Bondo Pepe (PNC) vs Madila Kanda (Maniema) :
10. Tumba Mukala (Kasaï Or) vs Itete Zapata (Haut-Uele) :
11. Mulueke Kevin (Tshuapa) vs Ilunga Mardoche (Equateur) :
Catégorie des Lourds Legers -86 kg
12. Sanga Evander (Kwango) vs Mwamba Grâce (Lualaba) :
13. Matete Landry (Kinshasa) vs Mpiana David (Equateur) :
14. Kabwika Bea (Kasaï Or) vs Kaba David (N/Ubangi) : 15. Mama Masebe (Huele) vs Kabota Kabo (S/Ubangi) :
16. Landu Nathan (Kongo Central) vs Mbenga Nsaka (H.Katanga) :
Antoine Bolia




9è jeux de la Francophonie: Christ Eale Bokongo de l’ABA vainqueur du concours de la création de la mascotte

La volonté clairement affichée par le gouvernement congolais avec le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en tête, d’organiser les 9è jeux de la Francophonie continue de ne souffrir d’aucun doute. Tous est mis en œuvre pour une organisation qui restera dans les annales de ces jeux.

Pas plus tard que le jeudi 9 mars 2023, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la cérémonie de dévoilement de la mascotte de ces jeux.
C’est un jeune étudiant de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa ‘’A.B.A’’ dénommé Christ Eale Bokongo qui a remporté le concours de création de la mascotte pour les 9èmes jeux de la francophonie. Le jeune créateur s’est adjugé de la cagnotte d’un montant de 10.180.000 FC équivalent à plus de 5000 $ US. Son œuvre s’appelle ‘’MASANO’’ qui ne veut dire que jeux.


La petite histoire des jeux de la francophonie
La 1ère édition a eu lieu au Maroc en 1989
La 2è édition en France en 1994
La 3è édition au Madagascar en 1997
La 4è édition au Canada en 2001
La 5è édition au Niger en 2005
La 6è édition au Liban en 2009
La 7è édition en France en 2013
La 8è édition en Côte D’Ivoire en 2017
La 9è édition à Kinshasa, en RDC du 28 juillet au 6 août 2023
Cette 9è édition est placée sous les signes de la solidarité, de la diversité et de l’excellence. Ça sera un grand rendez-vous culturel, sportif et de création. Elle offrira, une fois de plus, l’occasion à la jeunesse francophone de se dépasser et de rivaliser dans un esprit d’échange, de partage et de découverte.
Disciplines sportives retenues

Disciplines sportives retenues

 


1. Athlétisme (H/F, 18-35 ans)
2. Basket-ball (H/F, 18-25 ans)
3. Football (H, 18-20 ans)
4. Handisport (Athlétisme) (H/F, 18-35 ans)
-H, 200 m (T42 à T47 & T61 à T64)
-H, saut en longueur (T42 à T47 & T61 à T64)
-H, lancer du javelot 800 g (F42 à F46 & F61 à F64)
-F, 100 m (T11-12 & T13)
-F, saut en longueur (T11-12 & T13)
-F, lancer du poids 3 kg(F40-F41)
-F, lancer du disque 750 g(F40-41)
5. Judo (H/F, 18-25 ans)
6. Luttes
-Lutte africaine (H/F, 18-30 ans)
-Lutte Libre (H/F, 18-30 ans)
7. Tennis de table (H/F, 18-21 ans)
8. Cyclisme sur route (H, 19-25 ans et F, 19-35 ans)
Antoine Bolia




En prévision du match V. CLUB vs WAC, le 18 mars à Brazzaville: Un appel est lancé à tout véclubien désireux d’aller soutenir V.CLUB

Le team vert noir est au bord de l’élimination. Pour éviter la catastrophe, le rappel des troupes est envisagé.

Ainsi, au nom de tous les provinciaux, Erick Fwamba lance un appel aux sectionnaires et à tous les supporters vclubiens, désireux d’aller soutenir l’équipe à Brazzaville pour le match retour V.Club vs WAC, le 18/03/2023, de se munir d’un montant de 65 $ tous frais compris sauf logement et restauration à charge de chacun.
Celui qui veut effectuer le déplacement peut appeler 0899176175, 0815147599 ou 0900087685.
Voici résumé les conditions :
1. Avoir sa carte d’électeur
2. celui qui a son test covid l’amène même si tu n’en as pas, il faut venir
3. avoir sa carte de vaccination internationale
4. Amener son passeport si tu en as
N.B : Afin de faciliter les démarches, tout celui qui veut aller à Brazzaville n’a qu’à envoyer son argent avant le mercredi 15 mars 2023 car le 1er groupe traverse jeudi 16 mars tandis que le second le fera le samedi 18 mars 2023.
Antoine Bolia




Ligue des champions d’Afrique: V. Club trébuche de nouveau et réduit ses chances de qualification

Battue 2-1 par la Jeunesse Sportive de Kabylie d’Algérie en terre algérienne, le samedi 11 mars 2023, l’équipe de V. Club a sensiblement réduit ses chances de qualification.
Avec l’ouverture du score du redoutable et terreur des gardiens adverses le togolais Marouf Tchakei sur coup franc à la 53è minute, V. Club a sombré corps et biens par la suite. Encaissant deux buts à la 63è et 86è minute.
Végétant en dernière position du groupe avec 3 maigres points, V. Club se doit de gagner ses deux matchs restant face à Wydad Athletic de Casablanca du Maroc, le 18 mars 2023 à Brazzaville pour la 5è journée et le 11 avril 2023 à Luanda, en Angola face à Petro Atletico d’Angola et espérer un faux pas de JSK d’Algérie.
Antoine Bolia




Goma : Le dossier des incursions rwandaises est déjà en examen au niveau du Conseil de sécurité

Fin de la mission de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies en République Démocratique du Congo. C’est par la ville de Goma que cette délégation a terminé, ce dimanche 12 mars, sa visite de 4 jours en RDC.

Après avoir entendu et touché du doigt la situation sécuritaire et humanitaire alarmante dans l’Est de la RDC, les deux chefs de délégation, c’est-à-dire les représentants du Gabon et de la France, ont fait le point sur leur mission, au cours d’une conférence de presse à Goma.
Concernant les incursions de l’armée rwandaise sur le territoire congolais aux côtés du groupe terroriste M23, l’ambassadeur de France à l’ONU a indiqué que le dossier est déjà en examen au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il est clairement établi qu’il y a des incursions du Rwanda au Nord-Kivu, ce qui n’est pas acceptable a souligné l’ambassadeur Nicolas de Rivière.
“Nous devons aider la République Démocratique du Congo à faire face à la crise humanitaire causée par l’exploitation illicite de ses richesses, a souligné de son côté l’ambassadeur du Gabon, Michel-Xavier Biang.
Autres sujets abordés, la stabilité de la sous-région, les prochaines élections en RDC et les implications régionales avec l’accord d’Addis-Abeba, qui selon le diplomate gabonais demeure la boussole qui doit conduire la communauté internationale, ainsi que le processus de Nairobi et la médiation mandatée par l’Union africaine sous l’égide de l’Angola.




Sanctions contre le Rwanda: Le Conseil de sécurité n’exclut aucune éventualité

Profitant de la présence du Conseil de sécurité sur son sol, la Rdc ne jure que sur le vote des sanctions contre le Rwanda. Et ce, surtout qu’un groupe d’experts de l’ONU a établi noir sur blanc la responsabilité de Kagame dans l’agression de la Rdc à travers le M23. L’Ambassadeur gabonais au Conseil de sécurité promet de travailler par rapport à ce processus et précise que les sanctions sont un levier, mais le Conseil de sécurité a un éventail d’actions. Dans la même logique, l’ambassadeur français au Conseil de sécurité souligne qu’on a une panoplie d’outils pour régler les crises. Dans le cas de l’action du M23, par exemple, le Conseil de sécurité s’est déjà clairement prononcé sans ambiguïté, en condamnant l’interférence et l’action du M23.

En Rdc depuis le jeudi 09 mars dernier, la délégation des 15 membres du Conseil de sécurité a été reçue par le président de la République, le vendredi 11 mars, avant son déplacement vers Goma, dans la province du Nord-Kivu, le 11 mars 2023. « Nous venons de clôturer la première étape de notre séjour en Rdc. A Kinshasa, nous avons eu le privilège de rencontrer le chef de l’État entouré des membres du Gouvernement et de son cabinet. Nous avons échangé avec le chef de l’État de la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est de la Rdc », a expliqué l’Ambassadeur gabonais au conseil de sécurité, avant d’ajouter que nous avons également évoqué la question relative à la préparation du processus électoral, étant donné que cette année est électorale.
Et d’ajouter que nous avons écouté avec attention le chef de l’État. Nous avons reçu sa perception, sa vision. Nous lui avons donné le message très clair du Conseil de sécurité. Il est aux côtés de la Rdc dans la situation actuelle sur le plan humanitaire et sécuritaire. Nous sommes là pour nous enquérir de la situation, palper du doigt la réalité politique, voir les enjeux, surtout voir l’ampleur de la situation humanitaire. Et à Goma, nous allons palper de nos yeux ce que nous écoutons dans les briefings de la Monusco. « Notre voyage vise à soutenir l’action de la Monusco parce qu’elle est ici pour soutenir le peuple congolais dans la situation qui prévaut. Au-delà de la Monusco, la dynamique régionale est enclenchée et va dans le sens de la recherche de la solution », insiste-t-il.
De son côté, l’Ambassadeur de France au Conseil de sécurité et chef de la délégation a rappelé que les Nations unies ont toujours été engagée en Rdc. Le Conseil de sécurité suit la situation en Rdc, d’ailleurs d’une manière régulière et approfondie. « Il n’était pas venu ici depuis octobre 2018. Nous venons d’avoir un échange très vif avec le président Tshisekedi qui nous a décrit la situation dans le détail et qui a formulé certaines attentes à l’endroit du Conseil de sécurité. Demain nous irons sur le terrain et nous en tirerons d’avantage d’enseignements », dit-il, avant d’ajouter que le message principal que nous avons voulu porter, ce que les Nations unies se tient aux côtés de la Rdc parce que ce qui se passe à l’Est n’est pas acceptable. L’action des groupes armées est condamnable, la souveraineté et l’intégrité territoriale ça veut dire quelque chose. Il faut une sortie de crise politique. On soutien le processus de Luanda piloté par le président Lourenço, de même que le processus de Nairobi. Il faut de la bonne volonté pour en sortir. La population dans l’Est souffre énormément d’une crise humanitaire. On a beaucoup parlé de ça, on a parlé aussi des moyens d’aider d’avantage la Monusco pour qu’elle fasse d’avantage en plus de ce qu’elle fait déjà. On a évoqué les perspectives électorales à la fin de l’année en Rdc, etc.

Les sanctions sont un levier…
Après les discours luminaire des Ambassadeurs gabonais et français au Conseil de sécurité, la parole a été accordée à la presse qui est revenue sur un rapport des Nations unies qui atteste le soutien sans équivoque du Rwanda au M23. « Mme Bintou a même indiqué que le M23 était armée mieux qu’une armée régulière. Cette visite intervient deux jours après l’échec du cessez-le feu. Qu’attendez-vous pour sanctionner le Rwanda ? »
A cette question, l’Ambassadeur gabonais au Conseil de sécurité a laissé entendre que nous l’avons dit, les sanctions sont un levier d’actions du conseil de sécurité et il y a en d’autres. « Nous voulons ici envisager tous les éventails possibles dans l’objectif de ramener la sécurité et la paix par rapport aux aspirations du peuple congolais à la paix et à la dignité », dit-il.
Chargé du comité de sanctions en ce qui concerne la Rdc, il souligne qu’il a été à Kinshasa en novembre 2022 avec un questionnaire : est-ce que les sanctions sont utiles ? Quels individus et quelles sanctions doivent être infligées ? Et d’expliquer que le comité de sanctions est saisi soit par un membre du Conseil de sécurité, soit par un non-membre. Il a une fois de plus insister pour dire que les sanctions sont un levier, mais le Conseil de sécurité a un éventail d’actions.
En complément à cette réponse, l’Ambassadeur français au Conseil de sécurité souligne qu’on a une panoplie d’outils pour régler les crises. Dans le cas de l’action du M23, dit-il, le Conseil de sécurité s’est déjà clairement prononcé sans ambiguïté. Il a condamné l’interférence et l’action du M23, tout en exigeant que cela cesse. « C’est une déclaration du Conseil de sécurité, l’organe le plus puissant de la gouvernance mondiale. Une instruction a été donnée au M23 pour qu’il cesse et qu’il se retire », indique-t-il, avant de signaler qu’en décembre 2022, l’Union européenne a mis 5 rebelles sous sanctions dont le porte-parole. Des sanctions ont été prises contre le M23 et d’autres leaders des groupes nocifs. La pression monte et toutes les autres sanctions sont envisageables.

Une responsabilité du Rwanda ?
L’Ambassadeur français souligne qu’il est établi que le M23 est un mouvement qui est soutenu de l’extérieur ; il est établi que derrière le M23, le pays dont vous faites allusion parait directement impliqué sur le territoire même de la Rdc. Sur le plan humanitaire, explique-t-il, le Conseil de sécurité n’est pas un organe humanitaire. C’est un organe politique qui sert à mobiliser la communauté internationale. « Il y a beaucoup d’aides qui a été donnée. Je crois qu’il faut faire davantage. Il y a lieu de demander à l’ensemble des partenaires d’accroitre leur aide pour la population en Rdc », pense-t-il.
Pour l’Ambassadeur gabonais, l’une des clés pour l’humanitaire, c’est d’abord la mobilisation des partenaires. Cette visite est un important outil pour la mobilisation des partenariats. Il y a une mobilisation, une polarisation de l’attention des donateurs par notre présence. « Nous avons une interaction assez fournie avec la société civile. Celle-ci a reconnu l’action de la Monusco et de la communauté internationale sur leur appui en matière humanitaire. Dans le cadre de la mobilisation, il y a un pont humanitaire qui est envisagé », précise-t-il.

Jean-Marie Nkambua




Projet Tshilejelu: La population réclame la reprise des travaux par Crec7, Fatshi interpellé

En résiliant injustement le contrat de Crec7 au Kasaï, le Directeur général de l’OVD est en train de combattre la vision du Chef de l’État oubliant que 2023 est une année électorale par excellence. Signe que la non-réalisation d’un projet comme celui-ci peut avoir un impact non négligeable sur la population et conditionné ainsi son vote.
Trois mois après la résiliation du contrat de Crec7 dans le Kasaï, les travaux sont en arrêt. Au lieu que Crec7 reprenne les travaux comme il y avait déjà un bel élan, le Directeur général de l’OVD Victor Tumba voudrait signer un contrat avec deux sociétés chinoises qu’il voudrait payer au-delà du double de Crec7, c’est-à-dire 1 million 800 milles dollars par kilomètre au moment où Crec7 n’avait que 800.000 dollars.

La question est celle de savoir, qu’est-ce que le Dg Tumba va faire avec ces deux sociétés chinoises qu’il n’a pas fait avec Crec7 ?
Il sied de préciser que Crec7, après l’annonce de la résiliation du contrat a répondu et a demandé qu’une réconciliation des comptes soit faite, car il n’y avait ni détournement, ni lenteur, parce que cette lenteur dont parle l’OVD est due au fait que le FONER n’avait pas payé à temps. A ce niveau, où est la faute de Crec7 ? Il s’agit de remboursement de ce que CREC 7 a déjà préfinancé, donc le retard ne vient que de l’OVD.
Curieusement jusqu’aujourd’hui, ni le Dg Tumba, moins encore son ministre des ITP Alexis Gisaro n’ont jamais répondu à la lettre de Crec7.
On comprend tout simplement que le Dg de l’OVD et son complice le ministre des ITP sont en train de combattre la vision du Chef de l’Etat dans le Kasaï en mettant fin au contrat de Crec7 pendant cette année électorale où les travaux sont en arrêt au Kasaï.
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi est vivement interpellé. En un mot comme en mille, le Dg Victor Tumba n’est pas à sa place à l’OVD. Le Chef de l’Etat doit écouter la voix de la raison, celle de la population du Grand Kasaï qui réclame à corps et à cri le retour de Crec7 pour la poursuite des travaux dans cet espace.
Cette résiliation de contrat de Crec7 n’est pas fondée, car il n’y a jamais eu détournement et cette lenteur dont parle l’OVD ne vient pas de Crec7. Voilà pourquoi et le ministre et le Dg de l’OVD n’ont jamais répondu à la lettre de Crec7, car ils savent que cette résiliation est tout simplement un complot, un coup préparé pour ternir l’image de marque de cette meilleure société des routes en RDC.
Dans tout ce que le Dg de l’OVD a dit sur Top Congo, ce sont des contre-vérités d’un Monsieur aux abois.
Même l’avancement des travaux effectué par Crec7 à Kinshasa, le Dg de l’OVD s’en est injustement approprié, sachant bien que ce n’est pas l’OVD qui avait fait ça. Le temps qui nous reste pour aller aux élections, c’est-à-dire 9 mois est impossible à l’OVD de négocier d’autres sociétés pour la poursuite des travaux à part CREC7.
Contrairement aux mensonges du Dg de l’OVD, il n’y a aucun accord entre l’OVD et ces deux prétendues sociétés chinoises. C’est de la poudre aux yeux pour faire comprendre au Chef de l’Etat que les travaux se poursuivent, alors que tout est en arrêt depuis la résiliation du contrat de CREC7.
Là où le complot s’est joué entre le ministre des ITPR et le Dg de l’OVD contre CREC7 est que la lettre du ministre Gisaro datant du 08 septembre donnant les instructions de résilier était bien avant le déplacement du Chef de l’Etat dans le Kasaï. De qui on veut se jouer ?
Voilà les mensonges d’un Monsieur qui ne respecte ni la hiérarchie, ni la population. Comprenne qui pourra.
L’Avenir




Nord-Kivu : Le Conseil de Sécurité s’enquiert des conditions de vie des déplacés du site de Bushagara-Nyiragongo

La délégation des membres du Conseil de sécurité, à son deuxième jour de visite de travail à Goma, a consacré la matinée de ce dimanche à une descente dans le camp des déplacés de Bushagara, situé au pied du volcan Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Ces diplomates onusiens ont mis leur temps à écouter les responsables de tous les six sites hébergeant les déplacés avant de voir de leurs propres yeux les conditions de vie dans lesquelles vivent ces femmes, hommes et enfants du site de Bushagara estimés à 2.932 âmes.
« Nous avons tenu à venir en RDC plus particulièrement à Goma et dans ce camp des déplacés de Bushagara pour voir les visages de ces femmes, ces hommes et de ces enfants et ces genres des moments impliquent la responsabilité de tout un chacun appelé à se poser des questions sur qui fait quoi, qui doit faire quoi et qui a fait quoi », a déclaré le Représentant du Gabon au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ambassadeur Michel Xavier Biang.
Pour ce diplomate gabonais, au vue des conditions plus que préoccupantes dans la plupart des camps des déplacés situés tout autour de la ville de Goma, il y a une nécessité que des efforts soient fournis « pour alléger la souffrance » de ces êtres humains contraints d’abandonner leurs milieux naturels de vie.
Il a ainsi plaidé pour que des espaces suffisants soient rendus disponibles afin de permettre aux organismes nationaux et internationaux d’asseoir une organisation adéquate car a-t-il rappelé en tenant un bébé garçon entre ses mains que chaque vie compte.
« Nous sommes là pour voir, pour mieux écouter et bien comprendre pour que nous puissions agir ensemble surtout que le Gouvernement, la communauté internationale ; chacun à une responsabilité à prendre », a indiqué le représentant du Gabon auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
De son coté, Nicolas de la Rivière, Représentant de cinq pays membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, a insisté sur la nécessité d’une solution durable à la crise humanitaire laquelle, selon lui, passe par une réponse politique car la coopération doit être portée à un niveau supérieur.
Modeste Mutinga salue l’appui pour une solution politique à la crise
Pour le ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale qui accompagné la délégation à Goma, en plus de la compassion et la peine renouvelée par le Conseil de sécurité sur le sort des personnes en détresse, la solution à la crise passe par la voie politique ; notamment la matérialisation des accords de Luanda, Nairobi et Addis-Abeba.
« Le plus important c’est que le Conseil de sécurité des Nations Unies soit arrivée à une conclusion selon laquelle cette crise ne peut être résolue que sur le plan politique », a-t-il reconnu en retenant que la délation promet d’aller tout mettre en œuvre pour cette crise puisse absolument trouver une solution à travers les mécanismes en place ».
Il a cité le délai déterminé qui court jusqu’au 31 mars avec un ferme espoir que des instructions et des messages clairs seront envoyés au Rwanda et au M23 pour qu’à cette date plus tard les zones occupées puissent être libérées pour permettre aux milliers des personnes sinistrées commencent, chacun, à regagner son milieu d’origine afin de s’y prendre en charge surtout que l’on ne vit mieux que chez soi.
Notons dans cette descente, la présence du Vice-gouverneur de la Province du Nord-Kivu, les membres du comité provincial de sécurité et les services techniques de la Province.