Un membre du Polisario abattu par l’armée algérienne près des camps de Tindouf

L’armée algérienne continue son carnage dans les camps sahraouis près de Tindouf. Dimanche 12 mars, en plein jour et à quelques encablures seulement de l’un des camps, dit «Laâyoune», elle a pris pour cible un véhicule pick-up transportant du carburant. Le chauffeur, un membre du Polisario, a été tué sur le coup.

Un jeune trafiquant du Polisario a été tué, dimanche 12 mars, par l’armée algérienne près des camps de Tindouf.

L’armée algérienne a tiré des coups de feu nourris, dans la matinée du dimanche 12 mars, à l’est de la ville de Tindouf, près du camp dit «Laâyoune», sur un véhicule de type pick-up transportant du carburant, apprend Le360 de sources bien informées.

Ces tirs ont causé la mort du conducteur du véhicule, un membre du Polisario dénommé Saïd ould El Bachir ould Chaabane et originaire de la tribu Rguibat Oulad Daoud. Habitant du camp «Laâyoune», il était connu pour être un trafiquant occasionnel de carburant subventionné.

Bien évidemment, ce genre d’incidents meurtriers ne relève aucunement d’une bavure militaire. Il constitue plutôt un acte délibéré de l’armée algérienne, qui ne prend jamais les précautions préalables de sommation quand il s’agit de Sahraouis. Plus grave, l’armée algérienne, qui fait étalage chaque mois d’un décompte, relayé par ses médias locaux, de ses opérations militaires contre les prétendus «terroristes» et autres trafiquants de tous genres, ne communique jamais sur ses nombreuses actions militaires dans lesquelles des Sahraouis des camps de Tindouf sont régulièrement victimes.

Ces exactions et atrocités sont devenues le lot de tout Sahraoui des camps qui tente de s’adonner au trafic de carburant, ou de tout autre produit de l’aide internationale, voire des armes, en dehors du circuit mafieux établi par les dirigeants du Polisario et leurs protecteurs militaires algériens. Même les jeunes Sahraouis des camps, qui ont récemment tenté de tromper l’oisiveté et l’enfermement en se lançant dans l’orpaillage, n’ont pas été épargnés.

L’on se rappelle l’horrible mise à mort, en octobre 2020, de deux orpailleurs sahraouis, Moha Ould Soueïlem et Ali Idrissi, aspergés d’essence et brûlés vifs dans une fosse par des soldats de l’armée algérienne, non loin des camps de Lahmada.

Malgré les dénonciations à l’ONU, et au sein des organisations des droits de l’Homme, la barbarie de l’armée algérienne continue à faire des victimes sahraouies, aidée dans cette tâche macabre par les milices du Polisario.

Ces dernières sont d’ailleurs en état d’alerte maximale depuis plusieurs semaines, particulièrement dans le camp dit «Aousserd», aux prises avec des actes continus de violences et de vandalisme, perpétrés par un groupe de jeunes trafiquants de carburant et de drogue.

Dans la nuit du 21 au 22 février dernier, ces jeunes ont incendié trois camions-citernes relevant du Polisario et entièrement saccagé le poste de police dudit camp, avant d’y mettre le feu.

Par Mohammed Ould Boah




Le cabinet royal recadre le PJD après sa sortie sur les relations Maroc-Israël

Le Cabinet royal a réagi après une déclaration du secrétariat du PJD concernant les relations Maroc-Israël. Dans un communiqué diffusé ce lundi, le cabinet royal a apporté plusieurs précisions sur la position du Maroc vis-à-vis de la question palestinienne et la politique extérieure, estimant que la sortie du PJD contient « des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’État d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés ».

« La position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées », tient ainsi à souligner le Cabinet royal.

En outre, ce dernier rappelle que la politique extérieure du Royaume est une prérogative royale, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.

Ce n’est pas tout. Le Cabinet royal ajoute que les relations internationales du Royaume « ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable ».

Enfin, il tient à souligner que la reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain.




Ce mardi 14 mars 2023 à Genève : PDES organise une conférence sur : « le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde »

Promotion du Développement Économique et Social (PDES) est une organisation non gouvernementale, créée en 2013 et basée à Genève. Dotée du statut ECOSOC auprès du conseil économique et social des Nations Unies, PDES vise en particulier la promotion du développement économique et social des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement (PED) et des pays émergents, le renforcement de la coopération Nord-Sud/Sud-Sud, ainsi que la coordination des partenariats publics-privés (PPP) pour le développement économique et social notamment en Afrique.

Dans ce sens, et pour promouvoir un décollage économique du continent africain, PDES organise une conférence sous le thème de « le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde » dans le but de mettre en lumière le progrès et le développement du Maroc durant ces dernières années,

Cet événement met l’accent sur les opportunités socio-économiques qui pourraient octroyées à l’Afrique à travers le Maroc comme Hub international.

Cette conférence aura lieu le mardi 14 mars 2023 à 17 :30 à Genève, en marge de la 52ème session des droits de l’homme qui commémore le trente-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration de l’ONU sur le droit au développement.

La conférence sera modérée par M. Noureddine OBBAD, essayiste et expert en développement durable, avec la participation d’un panel d’intervenants, experts en économie, en politique et en stratégies de développement : M. Christophe Pierre de Figuieredo : Président de la Chambre de Commerce Suisse au Maroc ; M. Alain Jourdan : Secrétaire général de l’Observatoire Géostratégique de Genève ; M. Amada Adjoumai : Head of Executive Search Switzerland chez Global Mind Search ; M. Pablo Demierre : Fondateur de Swiss Diplomacy Student Association (SDSA) PDES organise une conférence sous le thème : « Le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde »

Le Maroc a les atouts pour jouer « un rôle de locomotive »

Aujourd’hui, l’Afrique est un impératif stratégique. C’est un gisement de croissance à 2 heures de Genève, une réalité incontournable pour les entreprises européennes et le monde.

Certains pays africains connaissent un net dynamisme économique et semblent appelés à devenir les moteurs du développement du continent africain pour former le peloton de tête des lions africains pour le développement du continent.

Le Maroc fort de son identité africaine recèle bien des énergies et des potentialités qui lui permettent de créer des conditions favorables d’impulsion et de développement pour le continent africain.

Le Maroc a les Atouts pour jouer « un rôle de locomotive pour une co-émergence harmonieuse du continent » et devenir un futur Hub industriel d’intégration vers des changements de structures en diffusant des opportunités d’investissements intégrés et complémentaires entre l’Afrique et le reste du monde.

Le développement des vingt dernières années ont permis au Maroc d’arriver à un niveau économique suffisant pour aider à la modernisation de l’Afrique avec lui et porter ainsi la promesse d’une Afrique future pacifique et moderne.

Le Royaume du Maroc se donnant des ambitions audacieuses pour lui-même, et donc pour l’Afrique, il incarne une des locomotives résolues, dans la dynamique de l’esprit collectif à relever les défis pour la prospérité du Continent Africain

Le Maroc peut être l’initiateur d’un développement africain pour une relance économique européenne et donner un espoir à tous les pays d’Afrique.

Comme l’a dit Joseph Stiglitz – prix Nobel d’économie – dans son rapport pour les Nations Unies, la solution passera par « la coopération de tous les pays pour fournir ensemble une puissante stimulation mondiale […] Le monde devrait aider les pays en développement. Pas seulement dans un esprit humanitaire, mais dans son propre intérêt »




Face à la déclaration irresponsable du SG du PJD : Voici la réaction du Cabinet Royal en quatre points

 “Le secrétariat général du Parti Justice et Développement (PJD) a récemment publié une déclaration contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés.

A cet égard, le Cabinet Royal souligne ce qui suit :

Premièrement : La position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées.

Deuxièmement : La politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.

Troisièmement : Les relations internationales du Royaume ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable.

Quatrièmement : La reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain.

Les forces vives de la nation, les partis politiques, ainsi que certaines personnalités de premier plan, de même que certaines instances associatives militant pour la question palestinienne, avaient alors été informés de cette décision, pour laquelle ils avaient exprimé leur adhésion et leur engagement”.




Agression de la Rdc par le M23 : Thierry Tshia Mumayi Kabunda sensibilise la jeunesse à s’enrôler dans les Fardc

Face à l’agression de notre pays par les rebelles du M23 à l’Est de notre pays, l’ancien conseiller de Joseph Kabila en charge des Mines et énergie appelle la jeunesse à s’enrôler massivement dans les forces armées pour défendre la nation. Dans une interview accordée à Okapinews ce lundi depuis l’Europe, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que le pays va mal avec cette agression de plusieurs pays voisins qui cherchent comment piller nos minerais.

« J’appelle la jeunesse de barrer la route à cette barbarie de nos voisins. Pour le faire, ils doivent s’enrôler dans l’armée car nous n’avons que le Congo comme pays. Nous ne pouvons jamais accepter une humiliation d’un petit pays comme le Rwanda durant plusieurs années comme si nous n’avons pas une jeunesse capable de faire face à cette agression sans raison. J’appelle aussi le gouvernement à mettre les moyens à la disposition de nos forces armées régulièrement, car l’unique solution doit être militaire et non diplomatique », a estimé le notable du Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Face à un faible pourcentage d’enrôlement des électeurs au Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que la population boude l’opération, car il n’a pas confiance à la Ceni qui selon lui depuis 2006 ne publie pas les personnes réellement élues dans plusieurs circonscription électorales. Je pense que la population est fatiguée des élections qui après publication, les personnes réellement élues ne sont pas proclamées, et les personnes proclamées ne rendent jamais compte à la population et personnes ne travaille pour leur intérêt, ajoute l’un des élus de 2018 malheureusement non proclamé par la Ceni.

Face à la détérioration du tissu environnementale à Tshikapa ville et Luebo, manque d’eau potable dans la colline de Kele, l’ancien proche de Joseph Kabila parle d’une mauvaise gestion de la population par les dirigeants sans conscience. Comment un gouvernement peut tolérer de laisser une partie de la population durant 2 ans sans l’eau potable ? Comment ont peu laisser un ravin menacer une partie de la route principale d’un chef-lieu de la province, alors que la province à une régie financière qui fait entrer l’argent régulièrement ? Priver l’eau à une partie de la population est un crime, car pour rétablir l’eau à Kele ça ne demande pas des millions, regrette l’homme de la popularité à Tshikapa, avant d’ajouter qu’avec son argent, il a réhabilité l’hôpital général de Dibumba, j’ai attaqué le ravin se Sokajik dans les années 1990, alors comment un gouvernement peut manquer le faire ? Il y a un manque de volonté, conclu Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




À Butembo : Julien Paluku lance les travaux de la Zone économique spéciale de Musiene

Après la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya est arrivé ce dimanche en ville de Butembo.

Se confiant à la presse, au nom du Gouvernement, Julien Paluku Kahongya présenté un message de compassion aux habitants de Mukondi et Kirindera, victimes des dernières tueries ignobles des terroristes ADF ainsi qu’un message de solidarité aux déplacés de Rutshuru accueillis au sud du territoire de Lubero.

« Je suis à Butembo après Goma. Avant de révéler l’objectif de ma mission, j’ai d’abord adressé toute ma compassion à la population victime des tueries des ADF, dire que le Gouvernement suit de très près tout ce qui se passe et c’est le sens même de la présence du ministre de la Défense à Goma. Mais également toute ma compassion aux déplacés qui viennent de Rutshuru et le ministre des Affaires humanitaires est là pour gérer toutes ces questions-là », dit-il.

Par ailleurs, le Ministre de l’Industrie a annoncé la remise, ce lundi 13 mars du statut d’une ZES à l’Aménageur de la première Zone Économique Spéciale de la partie Est de la RDC, donc celle basée de Musiene dans le territoire de Lubero.

Julien Paluku a rappelé la théorie selon laquelle en même temps qu’on se bat, on doit penser développement. C’est ainsi qu’il a dit que cette ZES qui est mise en œuvre dans le cadre de la diversification de l’économie congolaise, est l’aboutissement d’un processus très long commencé sous le leadership du président de la République. La mise en place des Zones économiques spéciales.  Nous avons déjà fait cela à Kinshasa avec Maluku, dans le Sud-Ubangi, à Lubumbashi, Kishishe, Kin Malebo à Kinshasa avec l’entreprise ERICE, on a envie d’aller à Kolwezi.

Maintenant c’est le tour la partie l’Est du pays avec sa Zone économique spéciale dont les études ont été finalisées et tous les processus ont pris deux pour valider cette ZES. « Je viens pour qu’on remette les statuts à l’Aménageur de la ZES pour ouvrir cet espace à tous les investissements », pense Julien Paluku.

Côté Aménageur, donc la SOCITEQ Sarl, la remise de ce statut par le Gouvernement constitue une étape très décisive dans l’opérationnalisation de de cette Zone Économique Spéciale de Musienene à l’intérieur de laquelle les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers seront désormais accordés aux investisseurs.

« Demain (ce lundi) il y aura la première cérémonie de la Zone économique de Musienene. La cérémonie consiste en la reconnaissance et au lancement des travaux de la Zone économique spéciale de Musienene. L’État congolais accordera désormais le statut de Zone économique spéciale pour le site de Musienene, de même qu’ils l’ont fait pour Maluku et un autre site au Katanga », annonce-le PCA/SOCITEQ, Ise Maluona.

À l’en croire, Musienene dans le Nord-Kivu s’aligne en troisième position comme Zone économique spéciale. Cette reconnaissance av accorder tous les avantages liés à l’exploitation de la Zone économique spéciale dans notre pays au niveau des avantages douaniers : le matériel qui va être utilisé dans cette Zone sera exempte de tous les droits de douane, etc. Il y aura un guichet unique pour les différentes taxes dans la Zone. C’est une sorte de Zone franche qui va attirer beaucoup d’investisseurs pour nous aider à créer des emplois dans notre sous-région.

Signalons que le ministre sera en conférence-débat sans tabous, ce même lundi dans la grande salle Maria Mama.

 

 




Depuis 1960, la Rdc trahie par les Nations-unies ? (Un pamphlet de Magloire Paluku)

La République Démocratique du Congo est un pays béni, disait Mzee Kabila avant d’ajouter dans presque ces termes, il (le Congo) sortira toujours gagnant des vicissitudes que l’ont lui tend !

Joseph Kabila aussi disait que quand une guerre se termine il faut se préparer à affronter la suivante.
Il y a peu, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI disait que la RDC sortira gagnante de cette agression barbare Rwandaise… !
En trois étapes, voyons maintenant ce que la République Démocratique du Congo vient de gagner depuis la prise de Kilolirwe et Kitshanga par les rebelles du M23:
1.Le Rwanda, par la Bouche de Paul Kagame disait en décembre 2022 et Janvier 2023 qu’il ne veut pas être le bouc émissaire du conflit Congolais et son pays ne peut porter indéfiniment le fardeau des réfugiés Congolais.
En d’autres termes, la crise Congolaise fabriquée par les occidentaux depuis 1994 en obligeant le Zaïre d’accueillir sur son sol des réfugiés, militaires et miliciens armés après le drame Rwandais, devient un dilemme à la même communauté internationale jouant au Ponce Pilate avec leur protégé.
2. Le Président Français Emmanuel Macron a lancé des mots et des phrases renvoyant toute responsabilité aux autorités (et aux populations) Congolaises sur la « stabilité » sécuritaire, administrative et militaire.
Tout le monde refuse d’accepter son tort ni prendre ses responsabilités, se réfugiant dans des petites actions humanitaires quasi insuffisantes et mal orientées sans connaître les vrais besoins des nécessiteux. Les occidentaux préfèrent des relations privées, privilégiées dans des intérêts économiques patronnés par des réseaux et des lobbies proches des escroqueries morales.
3.Le conseil de sécurité vient de marteler ce week-end du cessez-le-feu non respecté, que nous ne pouvons pas attendre d’elle une solution magique.
Je ne vois pas qui, depuis 1960, attend des Nations-Unies une solution miracle en RDC. Depuis l’Organisation des Nations-Unies au Congo (ONUC) , La Mission des Nations-Unies au Congo (MONUC) et la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) le peuple Congolais a vu un Premier Ministre tué, un Président en fonction assassiné en plein exercice de ses fonctions et plus de dix millions de personnes massacrées sans compter les réfugiés et déplacés de guerre.
La RDC vient de gagner en se faisant rappeler qu’elle doit résoudre seule ses problèmes sous l’arbre à palabre avec une force militaire dissuasive.
La tradition Congolaise est plus forte que nos espoirs trahis. Les exemples sont légion depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS) en passant par le dialogue de Sun City et les rencontres de la Cenco que nous gagnons toujours, même si en politique il est permis de surprendre et de reprendre.




Joseph Kabila : Le David du peuple congolais

Cette phrase prononcée par Maman Olive Lembe Kabila à Bukavu résonne encore dans les oreilles des Congolais. Chacun l’interprète à sa manière, d’autres d’ailleurs lui accolent des choses injustifiées. Mais tous n’ont pas même licence. Quel message a bien voulu faire passer Maman Olive Lembe Kabila par cette assertion ?

Comprendre le personnage de David est un premier pas pour la compréhension de ce sujet qui fait encore l’actualité. Qui est David et qu’a-t-il fait pour son peuple ?
Répondre à cette question peut paraître aisé, mais l’exercice devient nettement compliqué, quand il faut prendre l’homme dans toute sa dimension.
Fils de Jessé ou d’Isaïe, la bible n’a pas livré des détails sur sa maman. On sait qu’il était le dernier d’une fratrie composée de 8 personnes. Encore jeune, il faisait paître les troupeaux de son père. Selon son propre témoignage, il savait protéger son troupeau contre la témérité des lions et des loups. Il lui arrivait même de les arracher de leurs gueules. C’est un argument qui a laissé persuader le roi Saül, son prédécesseur, pour le laisser vaincre Goliath. Il l’a fait certes par amour à son Dieu dont le nom a été profané, mais aussi par pur patriotisme. David avait un grand amour pour Israël qu’il a presque fondé. On ne peut pas parler de l’histoire du peuple hébreux, sans prendre David pour épicentre. Qu’en est-il de la République Démocratique du Congo ?
Joseph Kabila et Fatshi : deux personnages aux antipodes
Comment Fatshi fait-il pour assister à des fêtes et survoler le monde entier, dans l’indifférence totale de ce que subit son peuple à l’est de notre pays ? On n’est pas loin de croire à un mépris. Même les femmes victimes des affres de la guerre n’ont eu droit qu’à la visite de maman Olive Lembe Kabila, pendant que la première dame, épouse de Fatshi, a marqué sa préférence pour la province minière, chez une certaine… Fify Masuka. Sa réputation sur la manière d’accueillir ses hôtes venus de Kinshasa est connue de tous les milieux avisés. En tout cas, maman Olive LEMBE KABILA a fait le choix des provinces menacées par la rébellion du M23.
En effet, envoyée par son époux pour ce périple, elle a touché le fond de la souffrance de ce peuple visiblement abandonné à son triste sort. Le commandant suprême a naturellement d’autres voyages prioritaires et son épouse a préféré le Lualaba de Fify Masuka. Est-ce que quelqu’un comprend maintenant les sentiments exprimés par Maman Olive Lembe Kabila ?
Cette femme a vécu les sacrifices de son mari pour le retour de la paix à l’est de notre pays. Elle sait comment cela avait même quelques fois impacté sur la vie de leurs familles. D’ailleurs, je me rappelle d’un événement qui s’est déroulé en 2013. Le président Joseph KABILA s’est tout simplement absenté du mariage de sa propre petite sœur pour se rendre à Kampala, dans une tripartite avec Kagame et Museveni. Fatshi l’aurait-il fait ?
Dès lors qu’elle a palpé les réalités d’une population victime de la guerre, sachant qu’elle a vu son époux se sacrifier pour mettre fin à ces atrocités, quel langage d’espoir pouvait-elle communiqué à la population de l’est qu’elle vient de visiter ?
Joseph Kabila dans le rôle de David, c’est tout simplement faire renaître la confiance à un peuple qui vit seul. Les tenanciers de l’actuel pouvoir sont ailleurs, dans les fêtes et les bruits.
En tout état de cause, les congolais qui constatent le gâchis de 5 ans de Fatshi sont invités à se ranger derrière Joseph Kabila pour un nouveau départ. David est là, pas de panique.

L’archange Papy Tamba,
Le Papy le plus célèbre de la RDC.




Au-delà du contrat sino-congolais malmené par l’IGF: De quelle Rdc parle l’UE pour proposer « un partenariat stratégique sur la chaîne de valeur des minerais » ?

« Quel que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra » : voici une citation à (se) recommander pour bien circonscrire la question « Sicomines » au travers du contrat sino-congolais. Le 4 mars 2023, dans la suite du président français Emmanuel Macron, les analystes avertis ont perçu la présence des commissaires européens Jutta Urpilanen, en charge des Partenariats internationaux, et Thierry Breton, en charge du Marché intérieur. Dans le communiqué conjoint publié à l’occasion, la Commission européenne et la RDC ont envisagé un partenariat qui soit « une opportunité de renforcer les liens entre les deux parties autour d’intérêts et d’objectifs communs, notamment la mise en place en RDC de la chaine de valeur responsable des minéraux critiques ». Il est question de signature « d’un protocole d’entente (MOU) gagnant-gagnant dans ce domaine ainsi que l’établissement d’une feuille de route autour des projets de coopération et d’investissements ».

Question pertinente : de quelle RDC est-il question ? Car, les analystes avertis, eux, savent que depuis quasiment les années 1985, les Européens et les Américains n’ont plus investi en République Démocratique du Congo. Ils ont profité de la crise institutionnelle surgie à partir de 1990, dans la foulée de l’enclenchement du processus démocratique (appelé aussi Transition) pour se désengager davantage.
Les Congolais, Zaïrois à l’époque, se souviennent de la suspension de la coopération structurelle décidée au détriment des entreprises publiques comme Regideso pour l’eau, Snel pour l’électricité, Office des routes pour les routes, Rvf pour le transport fluvial et lacustre, Rva pour le transport aérien, Rvm pour le transport maritime, Onatra et Sncz pour le transport ferroviaire, fluvial et lacustre, et même Gécamines pour l’exploitation minière !
A la base, le massacre des étudiants survenu sur le campus de l’Université de Lubumbashi en mai 1990 que tous les gouvernements occidentaux, informés par leurs services de renseignements, savaient pourtant faux.
Voici dont près de 40 ans que les Américains et les Européens ont décidé de substituer à la coopération structurelle (qui développe des pays) l’assistance humanitaire (qui détruit totalement des pays).
Revoir les Occidentaux tenter un retour en territoire congolais qu’ils semblent avoir mis en jachères à quelque chose d’interpellateur.
En effet, que serait devenue la RDC si la Chine avait suivi en 2008 le conseil des Occidentaux de ne pas y investir au motif d’un pays non éligible à l’accès au marché international des financements ?
Les faits, vérifiables, sont rapportés par des Congolais mobilisés en 2007 pour convaincre les investisseurs étrangers des opportunités en affaires. Ces Congolais avaient été amenés à constater la non-tenue, par l’Union européenne, de la promesse faite aux Congolais du retour de grands investisseurs en contrepartie de leur participation massive au référendum constitutionnel de 2005 et aux élections de 2006.
En Europe, en Amérique et même en Asie, les investisseurs occidentaux avaient dit niet !
Seuls les Chinois avaient accepté de s’y risquer. D’où le contrat sino-congolais conclu en 2008 et qui a permis à la RDC de se redresser pour redevenir un pays fréquentable.
Comme le dit d’ailleurs si bien un connaisseur dudit contrat ayant recommandé au Gouvernement « le renouvellement de ce modèle de collaboration, toutefois en prenant soin d’y insérer les améliorations », l’entrée en lice des Chinois aura servi de « garantie aux autres partenaires qui sont venus investir dans notre pays. Ils se disent que si les partenaires chinois investissent une enveloppe de 6 milliards de dollars, cela signifiait que le pays est fréquentable et un bon climat des affaires ».

Ils noseront pas relever ce défi

Que les Américains (en marge du sommet Etats-Unis/Afrique en décembre 2022) et les Européens (en mars 2023 à Kinshasa) cherchent à rentrer en RDC comme on revient sur le lieu du « crime », et qu’ils se trouvent pour cela des Congolais au cour bon disposés à les accueillir à bras ouvert, c’est dans l’ordre normal des choses.
L’ordre anormal commence toutefois lorsque les premiers conseillent aux seconds de participer à une sorte de battue dont le gibier est le contrat sino-congolais, cela via la Sicomines.
Symbolique forte : pour l’organiser, les commanditaires ne s’embarrassent pas d’utiliser, eux, les infrastructures aménagées ou réaménagées par les Chinois dans le cadre du même contrat ! Et comble de perfidie, ils s’appuient sur les mêmes réseaux qui les avaient aidés entre 1990 à 2022 à affaiblir tous les gouvernements qui se sont succédé en RDC, réseaux ayant mis le pays à la merci notamment des groupes armés et de leurs supplétifs intéressés tous à l’exploitation artisanale minière (celle qui ne rapporte pas grand-chose à l’Etat congolais), pendant qu’ils s’opposent à l’exploitation industrielle (celle qui rapporte beaucoup de moyens aux Pouvoirs publics).
C’est peut-être le moment de demander à ces Occidentaux : peuvent-ils rendre compte aux Congolais de ce que l’exploitation minière leur a rapporté depuis la colonisation, et combien ont-ils mis dans le développement du pays jusqu’à 1985, année d’arrêt de leurs investissements !
Même en disposant de statistiques fiables en la matière, ils n’oseront pas relever ce défi.




Signature d’un accord de coopération entre l’Algérie presse service (APS) et l’Agence congolaise de presse (ACP)

Un protocole de coopération sur des échanges des services d’information entre l’Algérie presse service (APS), média officiel de la République d’Algérie et l’Agence congolaise de presse (ACP), média officiel de la République démocratique du Congo a été signé le dimanche 12 mars 2023 à Alger, a constaté une équipe de l’ACP.

Ce sont respectivement les Directeurs généraux de ces deux médias officiels d’Algérie et de la RDC, à savoir M. Gaid Samir et Bienvenu Bakumanya qui ont signé ce protocole de coopération. C’était au siège de l’APS situé sur 54, avenue des Frères Bouadou Bir Mourad Rais, à Alger en Algérie.
Pour le Directeur général de l’APS, Gaid Samir, ce protocole s’inscrit dans le cadre de la politique de prise en charge de l’actualité africaine.
“Nous voulons consolider le développement durable sur les questions relatives à notre continent”, a-t-il déclaré. Et de poursuivre : “L’APS est en pleine mutation en matière de législation en vue de répondre à la nouvelle vision de l’Agence qui est d’être un média global”.
M. Samir a également relevé que la matérialisation de cette signature d’accord de coopération répond de la solidarité africaine, choix politique opéré par l’Etat Algérien. Dans ce cadre, a-t-il indiqué, “les deux agences de presse vont échanger les contenus médiatiques, consolider la communication des deux pays, échanger des expériences et contribuer à la formation”.
Pour sa part, le directeur général de l’ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya a déclaré que “c’est le premier protocole de coopération que l’Agence congolaise de presse signe sous mon mandat. J’ai tenu à ce que ce soit avec un pays africain. C’est le sens de cette signature avec Algérie Presse service. Pour moi l’objectif est atteint. La valeur ajoutée est que désormais, nous aurons des informations de l’Algérie et de la région. Des informations sourcées, fiables que nous publierons pour nos abonnés sans hésitation parce que nous avons confiance en la source qu’est l’APS”.
Par ailleurs, “les agences de presse africaines aujourd’hui devront donner la parole à l’Afrique. Il ne faudrait pas toujours que l’histoire de l’Afrique soit racontée par d’autres qui viennent d’ailleurs, de l’occident et même aussi de l’orient. Il faudrait qu’aujourd’hui les informations africaines soient données au nord tout comme au sud et au centre et partout par des Africains. C’est l’objectif poursuivi par l’Agence congolaise de presse de s’adresser aux frères africains pour cheminer la main dans la main et donner la bonne information de l’Afrique par les Africains eux-mêmes “, a poursuivi le DG de l’ACP.
Cet accord de coopération qui porte sur l’échange gracieux des services d’information qui comprend les dépêches, reportages audiovisuels, photos, infographie contient entre autres clauses de ne souffrir d’aucune altération des contenus.
Aussi, cet accord facilitera les visites périodiques des personnels respectifs des deux agences pour échanger leurs expériences.
ACP