BALISES : La Monusco a-t-elle reçu consigne d’observer la neutralité ?

Représentant permanent de la France au Conseil de sécurité de l’Onu, *Nicolas Rivière* – très timide le 9 mars 2023 au cours de la conférence de presse tenue à Kinshasa à l’issue de la séance de travail que la délégation onusienne venait d’avoir avec le Président Félix Tshisekedi – a soudain recouvré son habilité une fois à Goma, c’est-à-dire en fin de mission.

C’est de cette ville qu’il a lancé ses tweets comme des «rafales» de guerre.
Nous en retenons trois.
« _il faut une négociation politique, une solution sécuritaire…, n’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises_». Premier tweet.
« _les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les FARDC sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe_ ». *Deuxième tweet*.
*Troisième tweet*, véritable *prise de finition* pour reprendre un expression des catcheurs : « _Je voudrais juste rappeler que la Monusco est une opération de maintien de la paix, on le voit, les véhicules sont blancs, les soldats ont les casques bleus ou bérets bleus, ce n’est pas une opération de guerre, c’est une opération de maintien de la paix !_».
Ainsi, la délégation du Conseil de sécurité de l’Onu aura attendu l’étape de Goma pour clarifier sa mission :
– avec le premier tweet, le Gouvernement est comme enjoint à dialoguer avec les groupes armés et leurs « parrains ».

Qui sont les uns ? Et les autres ?
La réponse (nous) renvoie à Obasanjo, désigné facilitateur dans la crise Gouvernement-Cndp en 2008 ! Visiblement favorable à Laurent Nkunda sinon à Paul Kagame, l’ancien chef d’Etat nigérian disait à l’époque que « _pour danser le tango, il faut être à deux_» !
Dès lors qu’un dialogue se conçoit avec un ou plusieurs interlocuteurs, il est désormais question de l’identifier ou les identifier…
– avec le deuxième tweet, l’Onu déclare en quelque sorte forfait. Sa délégation (nous) signifie que « _les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les FARDC sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe_ ».
– le troisième tweet est, quant à lui, un appel à *démobilisation*. Autant aux Congolais qu’à la Monusco.
Aux Congolais de ne pas compter sur la Mission onusienne pour leur garantir la paix et la sécurité. A la Monusco elle-même d’arrêter son implication dans la guerre aux multiples implications.
Ainsi, là où le VPM Christophe Lutundula en charge des Affaires étrangères déclarait le 10 mars 2023 « _Si on veut avoir une Monusco qui travaille, qui est légitime aux yeux des congolais, il faut revoir, muscler son mandat et lui donner des moyens qu’il faut_ », Nicolas Rivière rétorque que la Mission onusienne est « _une opération de paix_ » et non « _une opération de guerre_ » !
Or, jusque-là, le reproche continuellement fait à la Mission onusienne (Monuc hier, Monusco aujourd’hui) est de ne pas s’engager effectivement et efficacement aux côtés des Fardc pour combattre les groupes armés. Pire, de ne même pas assumer son mandat de protection des populations civiles. Elle se sent plutôt à l’aise dans le monitoring des Droits de l’homme et dans l’observation… électorale.
Et voilà que Nicolas Rivière vient (nous) rappeler, 23 ans après le déploiement de la Mission onusienne, le mandat véritable de celle-ci !

Que faut-il en déduire ?
C’est comme si, s’inscrivant dans la logique du dialogue (avec les groupes armés et leurs « parrains »), la Monusco – qui est moins équipée militairement notamment par rapport au M23 et refuse de subir des nouvelles pertes en ressources humaines, matérielles et financières – a reçu consigne de ne plus s’engager dans quelque opération militaire *ultérieure* !
Une façon subtile de (nous) dire : dès lors que la Force régionale de l’Eac est opérationnelle, on ne peut pas avoir une force intercontinentale (Onu) et à ses côtés et aux côtés des Fardc (armée nationale).
Moralité : la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a séjourné en RDC pour un message clair. Dire aux Congolais : « Prenez-vous en charge» !
La réponse responsable est : ” _Nous nous prenons désormais en charge…_”
Omer Nsongo die Lema




Donatien Bitini Talabawu : « Une semence du PALU qui s’est transformée en substance vivante auprès des femmes du Territoire de Bulungu »

Les festivités marquant la « Journée Internationale des droits de la femme », célébrée le 08 mars de chaque année, a constitué un véritable moment de communion entre M. Donatien Bitini, l’un des cadres du PALU et les femmes du Territoire de Bulungu, Province du Kwilu. Ce natif et originaire de Bulungu, adulé par les siens, a choisi d’être à côté des Mamans, Militantes de son parti et d’autres, loin des bureaux climatisés de Kinshasa, en vue de passer ensemble ce moment historique.

Après avoir quitté Kinshasa le 06 mars dernier, en empruntant la Route Nationale no1, il est arrivé au village Kimputu Nseke qui est un Grand Centre commercial, toujours dans le Secteur d’Imbongo le même jour. Cette petite escale lui a permis de communier avec quelques autorités traditionnelles entant que fils du terroir. Chemin faisant, il était chaleureusement accueilli aux villages Tangu Komina, Tangu Idiofa, Niadi Nkara, Mukulu 2, Beya Musayi, dans le Groupement Tshatsha, villages Tshatsha 1, Mbeni (village natal du feu Professeur Mobalinke Abdon), où il a fait un Don spécial de 12 LITS d’hôpital à la grande joie des populations. Ce geste était applaudi par le Comité Directeur de cet Hôpital et la population elle-même.
Le 07 mars 2023 : le cortège de Mr Donatien Bitini Talabawu a poursuivi son chemin jusqu’à Nkara Centre, Nkara Secteur et Parcelle, en passant par les villages Mbeni, Kwilandongo, Eyambawu, Bienzi, Kwilu Milundu et Longo Kuma, Tango Gomina, Tango Mango et Tango Zando ainsi que Bulweme et Kuma. Soleil levant,
Arrivé le 08 mars à Nkara où il passa la nuit, l’homme a atteint son objectif ultime en célébrant cette journée dédiée à la Gent féminine, ensemble avec les milliers des Militantes du PALU qui l’attendaient comme un ange sauveur. Toujours à Nkara, il distribua joyeusement plusieurs pagnes et autres cadeaux aux militantes du PALU, avant de doter le Centre de Santé de Référence d’un Don précieux de 18 matelas/gros volumes, destinés à tous les établissements hospitaliers de la contrée et une somme importante d’argent pour prendre en charge les soins de santé des patients.
En bienfaiteur reconnu, le chouchou de Bulungu a honoré les factures en souffrance des malades dépourvus des moyens financiers. Aussi, il a procédé à la libération des femmes qui y ont enfanté et autres patients longtemps gardés, faute de moyens financiers. Le cri du silence des désœuvrés s’est vite transformé en organe d’incubation. DBT a clairement conquis les cœurs des paisibles villageois, ses frères et sœurs, a déclaré un Prêtre de Bulungu qui a requis l’anonymat. Tous les malades étaient aussitôt libérés et en sa présence.
Une fois de plus, ce geste a suscité plusieurs commentaires positifs sur son avenir politique. Ces Militantes n’ont pas manqué de remercier le SG Willy Makiashi, le SGA Didier Mazenga, le SGA Justin Kiluba ainsi que la SPP Aurélie Batumike pour l’encadrement des cadres du Parti en s’inspirant du Patriarche Antoine Gizenga qui a longtemps milité pour l’encrage du Socialisme démocratique, socle du PALU. Pour elles, le geste posé par leur fils, mieux leur camarade Donatien Bitini est juste le fruit de la bonne marche de l’actuel Bureau politique de leur Parti. Après l’étape historique du 08 mars, le cortège de Donatien Bitini s’est dirigé vers les villages Shangobo, Mpene, Ngwadi Ngwadi, Matu dans le Secteur de Kwilu Kimbata afin d’échanger avec ses frères et sœurs. Après l’étape du Secteur Nkara, il se dirigea précisément dans la Paroisse Catholique Pindi, Secteur Nko enfin, dans la ville de Bulungu, chef-lieu du Territoire de Bulungu.
Le 10 mars 2023 : fin de sa tournée. Ce bienfaiteur de Bulungu, Mr Donatien Bitini Talabawu, a regagné Kinshasa avec un sentiment d’une mission savamment accomplie. Plusieurs Notables de Bulungu et autres analystes politiques lui ont attribué une mention spéciale sur le plan social. Ils l’ont exhorté à demeurer sur cet élan. Et d’ajouter qu’actuellement, « la Rdc a plus besoin de tels compatriotes épris de compassion et générosité que des diseurs sans actions visant le mieux-être de la population ».
Qui fait mieux à Bulungu que lui ?

MKK/Cp




Code de l’Urbanisme et de Construction: Muabilu veut doter le pays d’un référentiel normatif fort

66 ans après, Pius Muabilu est déterminé à doter le pays d’un cadre juridique approprié sur l’Urbanisme et la construction, élaboré par les Congolais pour le Congo. L’objectif majeur est de doter le pays d’un référentiel normatif fort, en matière d’urbanisation et de construction, susceptible de soutenir une croissance urbaine contrôlée et l’épanouissement de la population, en organisant son milieu, de manière réfléchie et planifiée. Conformément à la feuille de route validée ce mercredi, la mouture de l’avant-projet sera soumise aux avis et suggestions de tous les acteurs clés impliqués dans le développement urbain. Et ce, à travers des ateliers interprovinciaux qui se dérouleront simultanément dans 6 pôles régionaux prédéfinis, d’ici la fin du mois d’avril 2023. Et un atelier national, à organiser au plus tard au mois de mai 2023, procédera à la consolidation et à la validation des conclusions issues des provinces, avant que la version finale de l’avant-projet ne soit présentée en Conseil des ministres au plus tard le 15 juin 2023.

M. Pius Muabilu, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat a présidé ce mercredi, dans le bâtiment de la Territoriale, la cérémonie de la remise officielle de l’avant-projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de Construction. Comme l’a dit le chef de mission, c’est le 26 janvier 2023, que le ministre a désigné une équipe d’Experts pour affiner la dernière version de l’avant-projet de loi portant Code d’Urbanisme et de Construction. Et à l’occasion, des objectifs poursuivis par le Gouvernement de la République à travers cette grande réforme ont été rappelés.
« Au regard de vos expériences professionnelles pratiques, de vos compétences pertinentes et de vos expertises avérées, je n’ai aucun doute sur la qualité de l’avant-projet de loi portant Code d’Urbanisme et de Construction que vous me remettez ce jour et que je reçois au nom du Gouvernement. Je tiens donc à vous féliciter pour l’important travail accompli, dans les délais raisonnables et dans des conditions difficiles », a indiqué le ministre Pius Muabilu dans son message.
Dans son speech, le patron de l’Urbanisme et Habitat a expliqué que le développement urbain résilient, celui qui tient compte des risques et catastrophes, celui qui se conforme aux standards internationaux en terme d’urbanisme, d’architecture, d’ingénierie, de sécurité incendie, celui qui prend en compte les effets négatifs du changement climatique, celui dont les règles de construction des bâtiments tient compte des personnes à mobilité réduite, était, depuis son accession au pouvoir, au cœur de la vision politique de l’Urbanisme du Président de la République. C’est le processus que le Gouvernement de la République, conduit de main de maitre par le Premier ministre, Sama Lukonde, a courageusement engagé.

Doter la Rdc d’un référentiel normatif fort
À l’en croire, l’objectif majeur est de doter la Rdc d’un référentiel normatif fort, en matière d’urbanisation et de construction, susceptible de soutenir une croissance urbaine contrôlée et l’épanouissement de notre population, en organisant son milieu, de manière réfléchie et planifiée. Et de préciser que nous ne pouvons atteindre cet objectif sans l’engagement et la participation de tout le monde, et sans instaurer un régime répressif.
C’est pourquoi, il s’est dit satisfait de découvrir que face aux grands maux, vous avez prévu les grands remèdes. Le régime des sanctions pénales et administratives prescrit pour tous les actes posés en violation des dispositions contenues dans le présent avant-projet, mettra définitivement fin à l’anarchie tant décriée dans l’occupation des sols.
Notre objectif est que ce nouveau contrat Social soit le plus inclusif et le plus consensuel possible.
Ainsi, conformément à la feuille de route qu’il a validée ce mercredi, nous soumettrons la mouture de l’avant-projet, résultant des travaux de la commission de relecture, aux avis et suggestions de tous les acteurs clés impliqués dans le développement urbain. Cela se fera à travers des ateliers interprovinciaux qui se dérouleront simultanément dans 6 pôles régionaux prédéfinis, d’ici la fin du mois d’avril 2023. Ces contributions populaires et multisectorielles faciliteront l’appropriation et la mise en cohérence de notre texte avec différentes réformes déjà engagées par le Gouvernement de la République.
Continuant dans le même élan, un atelier national, à organiser à Kinshasa, au plus tard au mois de mai 2023, procédera à la consolidation et à la validation des conclusions issues des provinces. La version finale de l’avant-projet qui en sortira sera ensuite présentée en Conseil des ministres au plus tard le 15 juin 2023, sauf imprévu.

Du chronogramme des activités
Le processus se poursuivra ensuite jusqu’au Parlement.
La remise de cet avant-projet, ce jour, ne signifie pas pour autant la fin de votre mission. « Vous êtes maintenus en fonction afin de poursuivre vos consultations sous la coordination de la Cellule Technique des Projets de Développement Urbain (CTPDU), nouvel organe technique attaché à mon Ministère, qui fait désormais office de comité d’organisation des ateliers sus évoqués, au côté du Secrétariat Général & Urbanisme et Habitat », souligne-t-il.
Et de préciser que la CTPDU veillera, sous l’accompagnement technique de FONU-Habitat et l’appui fiduciaire de la Banque mondiale, notre fidèle partenaire technique et financier, à travers le Projet Kin-Elenda, au bon déroulement du processus de validation et au respect du chronogramme et de la feuille de route.
« Eu égard à votre connaissance du contenu actuel du texte, vous ferez partie des équipes des animateurs des ateliers interprovinciaux. Vous poursuivrez ainsi vos consultations et fournirez à nos compatriotes les explications contributions nécessaires sur l’avant-projet afin d’affiner leurs », martèle Pius Muabilu, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, avant de réitérer ses sincères remerciements et ses vives félicitations ‘’pour l’important travail que vous avez accompli et pour votre engagement au service de notre pays’’.

Jean-Marie Nkambua




Chantage au Roi : Un an de prison avec sursis pour Eric Laurent et Catherine Graciet

Le jugement des journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, accusés d’avoir voulu faire un « chantage au Roi Mohammed VI », a été prononcé ce mardi 14 mars à Paris. Les deux journalistes ont écopé d’un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.

Ils ont ainsi été reconnus coupables d’avoir tenté de faire chanter le Roi du Maroc en 2015 en réclamant de l’argent en contrepartie de la non-publication d’un livre à charge contre le Royaume. Auteurs en 2012 de l’ouvrage « Le roi prédateur » sur le Roi Mohammed VI, Eric Laurent et Catherine Graciet, avaient signé un contrat avec Le Seuil pour un second tome sur le même sujet.
Les avocats des deux journalistes ont immédiatement fait appel de cette condamnation. Eric Laurent, 76 ans, et Catherine Graciet, 48 ans, ont toujours contesté avoir formulé une quelconque menace. Toutefois, ils ont reconnu avoir commis une « erreur déontologique » en acceptant une proposition d’arrangement financier émanant de Rabat.
Les deux journalistes sont jugés depuis janvier à Paris pour avoir voulu obtenir 2 millions d’euros en 2015 en menaçant de publier un livre à charge contre le Roi Mohammed VI, selon l’accusation.
Des enregistrements, deux enveloppes contenant 40.000 euros en liquide et des contrats signés avec un émissaire marocain après une plainte en France, constituent la base de ce dossier dans lequel Catherine Graciet se dit « victime d’un traquenard ».
De son côté, Eric Laurent, ancien journaliste pour Radio France et au magazine Le Figaro, et auteur de plusieurs livres, a reconnu avoir commis une « erreur morale » en acceptant d’être impliqué dans cette affaire.
Selon le tribunal, Eric Laurent et Catherine Graciet ont eu une « démarche commune » et ils ont exercé une « pression » sur l’émissaire en parlant, entre autres, d’un livre.




Conflit Arabie Saoudite-Iran: La Chine se félicite du rôle joué pour la restauration de la paix

Dans un échange avec la presse venue de plusieurs coins du monde ce mercredi 15 mars, le Directeur général en charge du Département des affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois sest dit très satisfait du rôle qua joué son pays dans la crise arabo-iranien. Wang Di soutien que cest garce au dialogue franc entre les deux pays sous les bons offices de la Chine quune solution a été vite trouvée.

La Chine estime que le seul moyen efficace pour régler un différend reste le dialogue et les concertations entre États. Cette position est de Wang Di, Directeur général en charge du département des Affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois, soutenue devant les journalistes au cours dun échange sur la question de la crise entre lArabie Saoudite et lIran.
Pour cet agent du ministère des Affaires étrangères de la Chine, la stabilité et la paix dans la région dépendent également de bonnes relations diplomatiques entre ces deux pays.
« LArabie Saoudite et lIran sont deux acteurs majeurs pour la région, donc lamélioration des relations apportera des énergies positives dans la région, mais aussi la confiance entre les peuples de la région  et donc nous avons conduit les discussions entre les deux pays. Une solution a été trouvée, la communauté internationale et les USA ont salué les efforts de la Chine pour la résolution de cette crise », se réjouit Wang Di
« Son pays va toujours travailler ou encourager le dialogue franc entre États qui selon elle reste la meilleure option dans la résolution des crises au monde », renchérit Wang Di, Directeur général en charge du Département des affaires du département des affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois
Parlant de ma crise République Démocratique du Congo et le Rwanda, Wang Di précise que la Chine attend linvitation de deux parties en conflit pour apporter sa contribution dans la résolution de cette crise. Mais il faut déjà savoir que la Chine est prête à jouer son rôle dans le règlement de toutes les questions des crises avec sa sagesse, mais jamais intervenir dans les affaires internes des pays.
Hugo Matadi




Boxe: Les ½ finale ce mercredi à la 31 ème édition du championnat national

Ce mercredi 15 mars 2023 les amoureux de la boxe vont vivre l’étape des ½ finale de la 31 ème édition du championnat national de la RDC. La journée de ce mardi était marquee par la suite des combats des ¼ de finale.

Le lundi 13 mars 2023 était marquée en ce qui concerne la 31 ème édition du championnat national de la RDC qui se déroule à la place commerciale de la 7 ème Rue résidentielle dans la commune de Limete par la poursuite des combats des 1/8 de finale et le début des ¼ de finale.
Les Résultats du lundi 13 mars 2023
Ière session /8e finale
Catégorie des mi-mouches -48kg
1. Tulembekwa Zola (kin) bat aux points Ilonga gloire (N.Ubangi)
2. Kihonda Mwanauta (Kwango) perd aux points face à Ekofo Jérémy
3. Mayala Nsimba (PNC) gagne Zuani Richard (Mai-Ndombe)
Catégorie des Lourds -92 kg
4. Musokisa (PNC) a gagné par forfait Lokasa Ekanga (Mai-Ndombe)
Catégorie des Super-Lourds +92 kg
5. Mayimoto Patrick (S.Kivu) a gagné par forfait Morgan Patrick (Équateur)
6. Nikanor Lokanga (Maniema) s’est imposé par forfait face à Ekemie Nkosi(M.Ndombe)
Messieurs Quart des finales
Catégorie des Mouches -51kg
1. Alonga Nzala (Kasaï Oriental) a perdu aux points face à Mokulu Elikya (Kongo central)
2. Mutombo Jovanny (PNC) perdu par forfait face à Makuntuala Enoch (Tshuapa)
3. Akota Elua (S.Ubangi) a battu par l’arrêt de l’arbitre au 2ème round Ngoyi Ezami.
Antoine Bolia




Congrès électif de la Fifa prévu à Kigali: Les membres de la Fecofa n’ont pas voyagé le week-end passé, mais lundi par Kenya Airways

Les membres de la Fécofa en l’occurrence Donatien Tshimanga Mwamba, Jean Didier Massamba et Belge Situatala Matualukila, respectivement president a.i, 1er V/P et Secrétaire Général, entendus à Kigali, au Rwanda où ils vont participer au congrès électif de la Fifa du 14 au 16 mars 2023 sont bel et bien presents dans la capitale rwandaise.
Suivant des precisions nous fournies par notre confrère Pascal Likana, de la Dircom de la Fécofa, les trois précités n’ont pas voyagé le week-end passé mais c’est plutôt le lundi 13 mars 2023 qu’ils ont voyagé par un vol de Kenya Airways. Au pays du terminator Paul Kagame, ils vont participer aux élections où le président sortant, le brésilien Gianni Infantino est candidat à sa propre succession.
Antoine Bolia




En ce mois de mars consacrée à la femme: La Fondation Fomenic du Prof Nicot Omeonga soutient les femmes et filles congolaises

Toutes les femmes du monde savent que le 8 mars de chaque année on commémore la journée internationale de la femme. Et tout le mois de mars est consacré aux droits de la femme. C’est dans ce cadre que le couple Nicot Omeonga au travers la Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ a organisé une journée consacrée aux femmes, le dimanche 12 mars 2023 à Yolo-Nord, commune de Kalamu. Le Couple professeur Nicot Omeanga a saisi cette belle occasion pour s’entretenir avec les femmes de leur fondation habitant le quartier Yolo-Nord pour une sensibilisation sur l’autonomisation de la femme.

Au cours de cette journée, à dire vrai, la Fomenic a saisi l’occasion pour célébrer la journée de la femme en honorant les femmes faisant partie de sa fondation. Pour ce faire, la fondation leur a remis des pagnes. Sous le leadership de Mme Gisèle Kisimba Omeonga, coordonnatrice des femmes vertueuses de cette fondation, toutes les femmes qui avaient répondu présentes, ont reçu chacune un pagne, don de la Fomenic.
Dans son mot de circonstance, la coordonnatrice de la Fomenic, Mme Gisèle Omeonga a dit merci à toutes les mamans qui ont répondu présentes à la manifestation du jour. Elle s’est déclarée honorée de voir toutes ces mamans répondre à son invitation. Et d’ajouter que cela l’a fait énormément plaisir de voir toutes ces mamans venir écouter le message de son mari. Elle a conclu en leur disant merci.

Pour sa part, le Professeur Nicot Omeonga, fondateur de la Fomenic a déclaré que la chose la plus importante, c’est de voir la maman jouir de l’autonomie. De telle sorte que vous ne pouvez pas avoir de l’autonomie sans moyens. De même que vous ne pouvez pas avoir des moyens si vous ne travaillez pas. Mais en ce qui le concerne lui, Prof Nicot Omeonga il a toujours dit aux mamans, celles qui vont travailler pour les autres, il est préférable pour toutes les mamans de la Fomenic, que chacune puisse entreprendre ses affaires elle-même. Ça s’appelle l’entrepreneuriat. Tout celui qui entreprend soit même, non seulement il va subvenir aux besoins de sa famille jusqu’à sa vieillesse ne manquera de rien.
Antoine Bolia




Epst-Fonction publique : Tony Mwaba et Jean-Pierre Lihau harmonisent les vues

Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique et le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ont échangé sur plusieurs questions, notamment celle liée à la retenue à la source de la cotisation des enseignants par la caisse de retraite des enseignants qui sera effective dès le mois d’avril 2023, le rapport ou contrôle effectué au sein des services centraux, la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST au cœur d’une polémique acerbe ainsi que le comportement de quelques agents relevant du régime général affectés au ministère de l’EPST.

Le ministre de l’EPST le professeur Tony Mwaba Kazadi a échangé ce mardi 14 mars 2023 avec le Vice-Premier ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, en son cabinet de travail.
Au sujet de la retraite des enseignants, le professeur Tony Mwaba a partagé avec le Vice-Premier ministre de la Fonction publique, la mise en place d’un mécanisme de collaboration entre son Ministère et la Caisse Nationale de sécurité sociale des agents publiques (CNSSAP) question de permettre à la DINACOPE de mieux gérer les effectifs en vue d’éviter la prise en charge dans les listings de paie des enseignants éligibles à la retraite ayant déjà bénéficié des allocations de fin de carrière
” La mise à la retraite des enseignants est un processus progressif déjà enclenché par l’EPST et dont le CNSSAP est intervenu et est opérationnel. D’où, un mécanisme de collaboration devra être mis en place entre la Fonction publique par le biais de la CNSSAP et le ministère de l’EPST.
La décision de la mise à la retraite est prise au niveau sectoriel et les décisions doivent être envoyées au niveau de la CNSSAP et celle-ci va procéder à l’ouverture du dossier “, a déclaré le ministre avant d’informer que “Des équipes techniques devront être mis sur pied pour finir ce travail qui doit être sanctionné par un arrêté”.
En deuxième lieu, le Professeur Tony Mwaba a évoqué avec le patron de la Fonction publique de la prime d’encadrement de la paie au cœur d’une crise voulue par des syndicats réfractaires au contrôle bien qu’un nombre important de fictifs a été découvert.
À ce titre, le ministre a rappelé que ladite prime est payée sur les crédits de l’EPST aux agents et cadres affectés à ce sous-secteur selon le ministre. “Il y a eu des problèmes lors de la paie du mois de septembre, il fallait nettoyer les listes déclaratives qui ont été envoyées à la direction de la paie. Ce qui a créé de la résistance ou certains ont tenté de faire tout leur possible pour empêcher ce contrôle, mais nous avons tenu et le contrôle a eu lieu”, a dit le patron de l’EPST.
A la suite de ce contrôle, un rapport a été transmis au Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique où il y a eu un écart entre les listes déclaratives des bénéficiaires de cette prime et les effectifs sur terrain.
“L’heure est arrivée de tirer toutes les conséquences. Au niveau sectoriel à l’EPST, nous allons le faire mais au niveau de la fonction publique, il fallait qu’on impliqué également le VPM de la fonction publique pour qu’à son niveau les mesures soient prises », a déclaré le ministre Tony Mwaba
Au sujet du comportement de certains agents affectés à l’EPST, Tony Mwaba a été claire à ce sujet. ” C’est un ministère de l’éducation et nous devons montrer l’exemple. Les agents qui sont affectés dans un ministère comme le nôtre doivent être des modèles”, a-t-il conclu.
Ce ras-le-bol du patron de l’EPST fait suite aux comportements irresponsables de certains agents qui ont brillé par des insultes et imputations dommageables au mépris total de la procédure de revendication des organisations syndicales du sous-secteur dont la plupart œuvre en toute illégalité.

Pragmatique à ce sujet, le ministre Tony Mwaba promet la transmission d’une liste après examen avec les différents services pour mettre hors d’état de nuire ces agents indigne de ce sous secteurs de l’éducation.




Élections de 2018, désignation de l’équipe Kadima, enrôlement des électeurs, … Didi Manara rejette les allégations de Nangaa

2ème vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara Linga a, au cours d’un point d’informations ténu ce mardi 14 mars 2023 à Kinshasa, affirmé que la Centrale électorale « n’a pas changé de narratif, le 20 décembre 2023 il y aura élections et le glissement n’est pas dans le vocabulaire de la CENI », a-t-il affirmé.

Dans le point de presse du 2ème Vice-Président de la CENI, accompagné du rapporteur de la Centrale électorale, Didi Manara Linga, a brossé l’évolution de la révision du fichier électoral avant de faire un point d’informations sur la « déclaration tendant à jeter le discrédit et le mépris sur l’actuel management de la Centrale électorale », du Président honoraire de la CENI Corneille Nangaa.
Le représentant du Président actuel de la CENI, Dénis Kadima en mission, estime que la sortie médiatique du numéro 1 de la Centrale électorale 2018 qui a porté Félix Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo est « fantaisiste et teintée d’un manque d’objectivité ».
En réplique à ces propos, la CENI, par ce point d’informations, a donc brossé à l’attention de la presse, l’évolution de la révision du fichier électorale en fournissant des données brutes des statistiques basées de la première zone opérationnelle (AO1) en attendant la fin de l’enrôlement dans l’AO2 (2ème aire opérationnelle) et AO3 (3ème aire opérationnelle ) qui conduira au dé doublonnage et à la consolidation des données pour avoir finalement le nombre exact dans le fichier électoral pour répondre au principe ‘un électeur une voix’.
C’est ainsi qu’on a obtenu le nombre de 19 246 505 électeurs enrôlés dans l’AO1 et « c’est seulement après cette consolidation, qu’au regard de l’article 6 de la loi électorale, que la CENI publie la liste provisoire des électeurs, par centre de vote, avec une indication du Bureau », a précisé Didi Manara Linga. Il est donc farfelu de parler de « faux chiffres » comme l’a fait le Président honoraire de la CENI en violation de son devoir de réserve, a dit en substance le VP de la centrale électorale.
Mettant en exergue le professionnalisme de l’actuelle équipe de la CENI, tordant le cou à l’affirmation selon laquelle l’équipe Denis Kadima faisait montre de l’amateurisme et d’absence de planification, le 2è VP CENI, a dressé un tableau comparatif entre l’opération pilote réalisée durant 5 mois au Nord-Ubangi de juillet 2016 à novembre 2016 où on avait recueilli 803.986 électeurs enrôlé et 679 996 après dé doublement. Juste pour l’opération pilote et l’aire opérationnelle entre juillet 2016 et mars 2017, l’équipe Nangaa avait enrôlé 9 526 848 électeurs , « soit pendant 8 mois alors que pour la même opération et dans un délai de 2 mois seulement, le nouveau management, en dépit des difficultés rencontrées sur terrain, est parvenu à enrôler 19 246 505 d’électeurs sur les 18 694 542 d’électeurs attendus », s’est félicité Didi Manara Linga qui exhibe ainsi, avec sentiment du travail bien fait, les différences entre les deux cycles électoraux.

De la légitimité de l’équipe Kadima aux photos noir-blanc
Le Président honoraire de la CENI, Corneille Nangaa, dans sa sortie médiatique avait fustigé « le processus de désignation de l’actuel management », s’est indigné Didi Manara qui poursuit « alors que ce processus n’a guère changé et les composantes sont restées les mêmes que lors du processus ayant conduit à sa désignation, en son temps ».
Logiquement, estiment le VP2 CENI, « l’auteur de la déclaration dont question, n’est pas le produit d’une compétition à la désignation comme Président de la CENI ».
A propos de la qualité noir et blanc sur la carte d’électeur, le représentant du jour de Denis Kadima précise « qu’aux termes de l’article 6 de la loi électorale, la qualité d’électeur est constatée par l’inscription sur la liste électorale et la détention d’une carte d’électeur (…) Le législateur n’a jamais fait de la photo, encore moins de sa qualité, une condition déterminante de la qualité d’électeur ».
Ainsi donc, par ce point d’informations, Didi Manara, devant la presse, s’est évertué à laver l’opprobre jeté sur la CENI par celui-là même, tenu pourtant au devoir réserve, qui a dirigé la centrale électorale d’où est issue l’actuel régime. Un exercice que la CENI, promet-il, sera dans l’obligation de faire à chaque fois que le président honoraire de la CENI sortira de son réserve pour éclabousser la CENI, a prévenu le deuxième Vice-président de la CENI, Didi Manara.

Willy Makumi Motosia