La Rdc n’attend pas des miracles du Conseil de sécurité

Au cours du même exercice, la presse a voulu savoir ce qu’attend réellement la Rdc du Conseil de sécurité ? Pourquoi on ne coupe pas les relations diplomatiques avec le Rwanda ?

Par rapport au volet humanitaire, Patrick Muyaya a affirmé comment son collègue ministre des Affaires humanitaires gère cette question à Goma. « Lorsque le président de la République alerte sur les conséquences de cette crise peut avoir sur la tenue des élections, les gens crient au glissement. Pour nous, nous tenons à l’organisation des élections avec comme préalable, le retour de la paix. Pour que cette population puisse retourner, il faut que la paix soit instaurée. Pour nous, le cessez-le-feu, ce ne pas grand-chose », dit-il, avant d’ajouter que nous attendons les quatre étapes : Nous attendons voir comment ce processus va s’organiser pour permettre à Mutinga de le centraliser. C’est un processus que nous suivons et qui dépend du respect du cessez le feu.
Qu’est-ce qu’ils ont dit concernant le rapport Mapping ? Lutundula a avoué qu’il n’a eu de cesse que de demander à ce que tous les rapports soient examinés. « Nous n’allons pas nous fatiguer. Pour l’ensemble, il nous a été dit, nous rentrons et nous allons examiner », précise-t-il.
Qu’attendez-vous des Nations-Unies ? « On n’attend pas des miracles. Il y a une charte, des conventions qui régissent les relations entre pays. La loi n’a d’utilité que quand elle peut résoudre les conflits. Pour cela, il faut la sanction. Il ne faut pas appliquer la politique de deux poids deux mesures. Et les sanctions, elles existent », tranche-t-il.
Pour lui, notre pays vient de sortir d’une sanction. On nous avait même interdit l’assistance en formation. Pourquoi on n’applique pas la même chose au Rwanda ? Il est inadmissible que les Nations unies observent cette situation. Nous nous battons pour ça. On a imposé des sanctions même aux individus en Rdc…
Quant à la rupture des relations avec le Rwanda, Lutundula ne veux pas encourager ses compatriotes ou les conduire vers les voies de facilité. Si on a une relation diplomatique avec le Rwanda, elle se matérialise en quoi ? Depuis que Me Nkulu est revenu, nous n’avons jamais eu d’ambassadeurs. C’est une Chargée d’affaire que j’ai du reste rappelée. Pour les frontières, il ne faut pas pénaliser les innocents de part et d’autre. Lorsque nous verrons qu’il faut absolument, on le fera. « Je n’aime pas de remède superficiel. Allons sur le fond. Il faut être froid, prendre de la hauteur. S’il tient qu’à annoncer, on ne peut pas le faire. Il faut aller sur le fond du problème », insiste-t-il.
Lutundula a été complété par Muyaya qui souligne que le 6 juillet 2022, nous étions à Luanda. Nous sommes le 13 mars 2023, qu’elle avancée avons-nous enregistré sur le terrain, aucune. La guerre a gagné en intensité et le Rwanda a continué à soutenir le M23. Pendant 7 mois, dans quel forum n’avons-nous pas été ? Pourquoi on doit rester sur ce processus sans monter d’un cran ? Le problème principal, c’est de mettre fin à la situation catastrophique. L’autre question est celle de la justice. Il y a l’impunité. Ce sont les mêmes M23 qui sont hébergés, recyclés et envoyés en RDC. Lorsqu’il y aura des condamnations, ça sera plus contraignant et on demandera au Rwanda de livrer les criminels. Il y a un besoin fort de justice pour garantir la paix et la sécurité.
Au sujet de la fermeture de la frontière, il a martelé sur la position du président de la République, qui a toujours dit que les Congolais n’ont rien avec la population Rwandaise. Et si nous décidons de fermer totalement la frontière, il y aura des préjudices de deux côtés. Il y a cet aspect qui a été pris en compte. Pour Lutundula, ce qui compte, s’agissant des frontières, c’est le renforcement des mécanismes de contrôle.
Le Conseil de sécurité propose le dialogue avec le M23 pour sortir de la crise ! Le Rwanda remet en cause l’élection du Dr Kaseya ! le Rwanda dit qu’il a été chassé de la réunion de CEEAC ! Pour Christophe Lutundula, les Nations-Unies savent qu’elles ont puni les leaders du M23, parce que ce sont des criminels. Conformément à la convention de l’Ua, relative à la lutte et la prévention du terrorisme, le M23 répond au profil de mouvement terroriste. Le conseil paix et sécurité de l’Ua qui va arriver ici le lundi 20, a affirmé que le M23 est une organisation terroriste. Vous pensez que ça serez logique de discuter avec des gens qui sont déjà indexés et qualifiés comme tel par l’Onu et l’Ua?
Dans le cadre du mécanisme de Nairobi, nous sommes à l’étape de dialogue. Il y aura un 4e round. Le M23 avait une délégation à Nairobi et les jours suivants, ils tuent les compatriotes. Ils sont 6 ou7 groupes armés qui ne veulent pas s’inscrire dans ce processus. Nous avons le PDRSS, la mission essentielle est d’obtenir que tous les groupes armés qui veulent revenir au pays viennent pour réintégrer dans la vie nationale. Il y a un espace de dialogue. Vous ne voulez pas venir et vous prenez les armes, pensez-vous qu’un chef de l’Etat peut donner la prime à la violence ? C’est pourquoi nous disons qu’il faut déposer les armes, dégager les espaces obtenus par la violence, il faut que les populations reviennent dans leurs coins.
Face aux accusations du Rwanda, Muyaya pense qu’ils ont pris tous ces temps pour exprimer leur désarroi par rapport à la stratégie diplomatique déployée par Fatshi.




Le Conseil de sécurité joue le Ponce Pilate !

Au cours de la séance des questions-réponses, la presse a relayé les propos de l’ambassadeur Français au Conseil de sécurité qui pense qui pense qu’il n’appartient pas à l’extérieur de régler les problèmes congolais. En réponse à cette provocation, Lutundula a expliqué que ce que nous connaissons aujourd’hui est un héritage qui a été légué à Félix Tshisekedi et qu’il s’emploie à régler cette facture de manière à ce que nous puissions vivre dans la normalité. « Ça ne nous empêche pas d’en parler. C’est extrêmement grave, une erreur que de penser que dans ce pays les autorités pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais. Il est incorrect que d’imposer à un pays d’accueillir les génocidaires… Lorsque la RDC voulait refouler les génocidaires, la voix est venue de la France. Il est scandaleux de penser que la RDC est responsable. Il est extrêmement grave et inadmissible que l’on vienne en Rdc pour effectuer une mission noble et que par la suite vous faites le Ponce Pilate », fustige-t-il.

A l’en croire, si nous sommes avec les Nations-Unies, c’est parce qu’on est correcte. Sinon, parmi les objectifs fondateurs de l’ONU, c’est le maintien de la sécurité et de la paix à travers le monde. On ne peut pas compter sur les Nations-Unies, mais avec les Nations-Unies. Est-ce que les pays membres permanents du Conseil de sécurité manquent les moyens pour imposer la paix au Congo ? Non. La vie internationale a été organisée de cette manière-là. Nous n’avons pas de choix tant que nous sommes dans la dynamique internationale que d’aller de ce côté-là. Quoi qu’il arrive, Bendele ekokueya te.
De son côté, Patrick Muyaya a ajouté en disant que lorsque Macron répondait à une question sur la responsabilité des uns et des autres, il a dit qu’il est prêt pour une commission. « Nous devons faire ce travail historique pour mettre à jour tout ce qui s’est passé. Lorsqu’on regarde le rôle de la communauté internationale à l’époque, on ne peut pas jeter toute la responsabilité à ce régime. Cela n’exonère en rien la responsabilité de la communauté internationale », dit-il.
Il a rappelé que l’origine de la crise, c’est l’arrivée des réfugiés rwandais. Les Congolais doivent être sûrs que jamais au paravent la question de la sécurité n’avait été autant prise en charge. Nous savons que personne ne fera le boulot à notre place. C’est ainsi que nous avons la loi de programmation. Nous sommes les premiers à trouver solution à nos problèmes.
Pour le VPM aux Affaires étrangères, la meilleure façon d’enterrer un problème au niveau international, c’est de le confier à une commission. C’est le cas du rapport Mapping…




La Monusco a besoin des ajustements pour être efficace

Évolution du front diplomatique face à l’agression Rwandaise contre la RDC”, c’est le thème d’un briefing presse qui a mis devant la presse congolaise, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, respectivement Christophe Lutundula et Patrick Muyaya.

Dans son discours luminaire, Christophe Lutundula a rappelé que nous avons reçu du 9 au 11 de ce mois la visite d’une délégation de 15 membres du conseil de sécurité des Nations unies. « Nous avons été saisis par une note verbale et avons donné notre aval, parce que c’est 5 ans après que le conseil a décidé de venir au Congo », dit-il, avant d’ajouter que l’objet de la mission était de venir entendre les dirigeants congolais ; ce que nous pouvons faire ensemble avec les Nations-Unies ; Comment faire en sorte que le partenariat entre les Nations-Unies et la RDC s’améliore et rencontre ce que veut le peuple congolais ; Comment faire pour que la Monusco soit en phase avec la population congolaise et que les Nations unies apportent une solution à la crise ; Où est-ce qu’on en est avec les élections ? Quel est l’avenir de la Monusco ?
Nous avons remercié le conseil d’avoir compris qu’il fallait lever la mesure injuste d’autorisation d’achat d’armes. Le pays a comme priorité, la restauration de la paix et de la sécurité à l’Est du pays. À cet égard, nous avons circonscrit le débat autour de 3 partenariats : pour la paix et la sécurité, pour le développement. « Nous leur avons fait une recommandation importante. Pour ce faire, les 3 volets du partenariat doivent être examinés avec rigueur, sans complaisance ni rhétorique diplomatique reposant sur les généralités. Si nous voulons construire un partenariat, nous devons prendre le taureau par les cornes, poser des vrais diagnostics et prendre des mesures qui s’imposent. Nous nous sommes bien compris », explique-t-il.
Et d’insister que le président de la République a tenu le même langage de la vérité et de la construction d’une nouvelle perspective. « Nous espérons que dans les jours à venir, il y aura des ajustements. À la sortie de la réunion, j’ai dit que si l’on veut réellement redorer l’image ternie de la Monusco, il faut faire des ajustements. On ne peut pas avoir des résultats si le mandat n’est pas musclé et si la Monusco n’a pas de moyens.




Dialogue avec le M23 : Muyaya et Lutundula disent non

L’ambassadeur français au Conseil de sécurité s’est permis de conseiller à la Rdc de négocier avec le M23 qui progresse dangereusement vers Goma. Pour Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, les Nations-Unies savent qu’elles ont puni les leaders du M23, parce que ce sont des criminels. Conformément à la convention de l’UA relative à la lutte et la prévention du terrorisme, le M23 répond au profil de mouvement terroriste. Le conseil paix et sécurité de l’UA qui va visiter Kinshasa le lundi 20 mars prochain, a affirmé que le M23 était une organisation terroriste. Pensez-vous que ça serez logique de discuter avec des gens qui sont déjà indexés et qualifiés comme tel par l’Onu et l’UA ?




Mondial 2030 : Le Roi annonce officiellement la candidature conjointe du Maroc avec l’Espagne et le Portugal

Le Roi Mohammed VI a annoncé que le Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du monde 2030. Cette annonce a été faite dans le message royal à l’occasion de la remise, à Kigali, du prix de l’excellence de la CAF pour l’année 2022 décerné au Roi Mohammed VI et au président du Rwanda, Paul Kagame. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un Message à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour l’année 2022 “CAF President’s Outstanding Achievement Award-2022” décerné au Souverain, mardi à Kigali, au Rwanda. Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Chakib Benmoussa.
“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Mon Cher Frère Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda,
Monsieur le Président de la Fédération Internationale de Football Association,
Monsieur le Président de la Confédération Africaine de Football,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, tout d’abord, vous dire Ma satisfaction de recevoir ce Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football, pour l’année 2022. C’est avec plaisir que Je L’accepte.
Je tiens à saluer la présence de Monsieur Gianni Infantino, Président de la Fédération Internationale de Football Association et rendre hommage à son engagement vigoureux pour le football africain.
Je voudrais, également, remercier le Président de la Confédération Africaine de Football, Monsieur Patrice Motsepe, pour son leadership et son action pour le rayonnement du football africain et la résurgence de la crédibilité de ses instances.
Je partage avec Mon Frère, le Président Paul Kagame –qui est également distingué aujourd’hui par la Confédération Africaine de Football– une confiance inébranlable en Notre continent africain, en ses jeunes et en ses capacités. Nous y travaillons, sans jamais nous contenter de nos vœux, ni nous reposer sur nos acquis.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je reste fidèle à la conviction que J’ai exprimée dans Mon Discours à l’occasion du 29ème Sommet de l’Union Africaine, en 2017 : “l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse” et seule “une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement”.
Aussi, le prix qui M’est décerné aujourd’hui est-il, d’abord et avant tout, un hommage au génie de l’Afrique et de sa Jeunesse éclatante. Il représente, à Mes yeux, une reconnaissance des choix que J’ai faits Miens, pour mettre en place les conditions propices à son expression et sa promotion. Car, au-delà du sport, le football est le fruit d’une construction sur la durée.
Dans mon pays –le Royaume du Maroc, J’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable. En plus d’être une passion et l’expression d’un talent créatif, le football est une vision d’avenir, un engagement de longue haleine, une gouvernance efficiente et transparente, et un investissement dans les infrastructures autant que dans le capital humain.
En faisant honneur à l’Afrique lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar, le football marocain a aussi fait honneur à ces valeurs de persévérance, d’abnégation et de dépassement de soi. Nous œuvrons pour les enraciner en ralliant le sport à l’éducation, de sorte à élargir la pratique du football notamment, à faire éclore les potentiels et accompagner les talents détectés par des formations adaptées.
Au-delà du verbe, le Royaume du Maroc a, à maintes reprises, prouvé par les actes que ses moyens, ses infrastructures et son expérience, notamment dans le football, sont à la disposition de tous les pays africains frères désireux, eux aussi, de faire de la jeunesse un levier d’espoir et de croissance.
Car, l’ambition que J’ai pour Mon pays, est consubstantielle à l’ambition que J’ai pour le Continent Africain.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Dans cet esprit, J’annonce devant votre assemblée, que le Royaume du Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du Monde 2030.

Sans prcédent dans l’histoire du football, cette candidature commune sera celle de la jonction : entre l’Afrique et l’Europe, entre le nord et le sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen. Elle sera, aussi, une candidature de rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




En visite d’inspection au Nord et au Sud-Kivu Gilbert Kabanda à Sake pour remonter le moral des troupes

Le ministre de la Défense nationale et anciens combattants est de retour à Kinshasa, après sa visite d’inspection d’une semaine dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Ville après ville, il s’est rendu à Uvira et puis à Bukavu et puis encore à Goma et enfin dans la cité de Saké.

Pour mémoire, Sake à plus ou moins 25 km de Goma, est depuis plusieurs semaines le champ de batailles entre les troupes rwandaises sous le couvert du M23 et les vaillants militaires des FARDC. Et c’est justement à Mutambiro dans cette zone des combats acharnés, que le numéro Un de la Défense nationale était dimanche matin comme un héros de guerre sur les dernières lignes de front, en vue de tâter du doigt les réalités de l’ensemble de la situation des éléments des FARDC engagés dans les combats.
Le ministre de la Défense nationale Kabanda les a vus de ses propres yeux ; ce qui lui a permis de jauger par lui-même le niveau de leur état moral dans les combats durant lesquels les soldats congolais à Mutambiro sont nez-à-nez aux prises avec l’armée rwandaise juchée sur les collines.
A cette occasion, le ministre Kabanda, en bilingue a parlé directement aux troupes concomitamment en Lingala et en Swahili.
Son message était très clair. Il s’est exprimé en ces termes : “je viens aujourd’hui ici à Sake pour saluer votre bravoure et m’enquérir de la situation sur le terrain et savoir ce dont vous avez besoin. Tout en sachant déjà une partie de vos problèmes. J’aimerais m’imprégner de la totalité de vos problèmes”, a déclaré le patron de la défense nationale.
Gilbert Kabanda a de vive voix félicité les soldats des FARDC pour leur bravoure et en même temps leur a promis à cet effet et très prochainement d’être décorés de médailles de bravoure.
Cette visite du ministre de la Défense nationale et anciens combattants dans la cité de Saké était très périlleuse. Car en effet, et selon des témoignages partagés entre de nombreux habitants, quelques temps, le départ du ministre Kabanda des détonations des armes légères et lourdes ont crépité à partir des collines de la dernière ligne des fronts, l’armée rwandaise sous le couvert du M23 a attaqué à nouveau l’armée congolaise. Celle-ci a dû battre en retraite à la faveur de la puissance de feu nourri en riposte des braves militaires des FARDC.
Par rapport à ces derniers développements de la situation sécuritaire autour de Sake, considéré comme dernier verrou sur la route qui mène vers la capitale de la province du Nord-Kivu, sous état de siège, les spéculations prennent de l’ampleur. Et sur toutes les lèvres ou presque, la question est la même : Goma, va-t-elle tomber aux mains de l’ennemi ou pas, les jours qui viennent ou les semaines qui viennent ? Du quartier général des opérations militaires dites Sukola2, le commandant des opérations, le général Mutupeke tente de rassurer.
De même, le gouverneur militaire, le général Constant Ndima est du même avis. Ainsi le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a clos sa visite importante d’inspection dans le Sud-Kivu et dans le Nord Kivu.
Gilbert Kabanda Kurhenga a fait le point devant la presse. C’était à l’aéroport avant de quitter Goma pour regagner Kinshasa, l’après-midi de dimanche.
Somme toute, il n’y a plus du tout de doute quant à l’agression rwandaise contre la RDC. Et en guise des preuves supplémentaires, si besoin était encore plusieurs armes légères récupérées sur l’ennemi rwandais, le ministre de la Défense nationale Gilbert Kabanda a fait lui-même ce constat à Saké où ces armes lui ont été présentées estampillées armée rwandaise.

BM




Muyaya est ferme au sujet du PDL-145 territoires: « Il ne répond pas à un agenda politique »

Contrairement aux idées reçues, Patrick Muyaya a affirmé que le PDL-145 T est un programme au profit de la population congolaise. Ce programme ne répond pas à un agenda politique, mais c’est un impératif pour les Congolais de l’arrière-pays d’avoir des services au profit de la population. Les ouvrages seront livrés avec les équipements. Au sujet de la répartition des fonds, disons que chaque territoire bénéficie de 10 millions de dollars sur 2 ans. Il y a la priorisation qui se fait au niveau de chaque territoire pour déterminer les besoins. Il y a des territoires qui ont moins d’écoles, mais qui auront des activités beaucoup plus importantes en termes de chaîne de valeur.

Un briefing presse a été organisé ce mardi 14 mars 2023 à l’initiative du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, sous le thème : « État de mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires de la République démocratique du Congo ». Cette fois-ci, le dévolu est tombé sur M. Crispin Mbadu Phanzu, ministre a.i du Plan ; M. Jean Mabi Mulumba, Directeur général du Bureau central de coordination (BCeCo) ; M. Alain Lungungu Kisoso, Coordonnateur national de la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) et M. Elhadji Diallo, Coordonnateur du PDL-145 T pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Dans son mot introductif, M. Crispin Mbadu Phanzu, ministre a.i du Plan a expliqué que le PDL-145 T découle de la vision du président de la République. L’objectif est d’une part, de lutter contre la pauvreté, de réduire les inégalités spatiales et améliorer les conditions de vie. D’autre part, booster le développé de la Rdc. Fort de cette vision, le gouvernement a décidé de matérialiser l’engagement du président de la République en dotant le pays d’un instrument programmatique pour résorber le déficit d’offre des infrastructures et des services de base dans nos territoires. Il est adossé à plusieurs instruments, notamment au plan de développement et au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités. Il tient compte des aspects genre.
Dans son exposé, le ministre a.i du Plan a indiqué que le PDL-145 T est structuré en 4 composantes : améliorer l’accès des populations qui vivent dans les territoires ruraux à des infrastructures de base. L’objectif est de désenclaver les territoires et d’améliorer l’accessibilité des populations aux services sociaux ; promouvoir le développement des économies locales et les chaînes de valeur. Le gouvernement veut améliorer la production, augmenter le revenu des ménages, relancer l’économie locale ; renforcer les capacités de gestion. Le gouvernement veut appuyer et renforcer les capacités techniques, organisationnelles des animateurs qui doivent gérer les projets ; développer un système de gestion des informations géolocalisées et informer sur les progrès.
Son cadre organisationnel, c’est l’ordonnance du 12 janvier 2023 portant fonctionnement du cadre institutionnel du PDL-145 T. Il comprend 4 comités. Le Comité de pilotage, dirigé par Félix Tshisekedi ; le comité de coordination dirigé par le Premier ministre ; le comité national dirigé par le ministre du Plan et le comité technique provincial dirigé par le gouverneur de provinces.
Soulignons que la mise en œuvre a été confiée à trois agences. Il s’agit du PNUD, du Bceco et de la Cfef à qui le gouvernement a attribué une zone géographique d’intervention. Ce programme est financé par les ressources publiques du gouvernement, mais aussi par les partenaires techniques et financiers, notamment le FMI avec lequel le gouvernement est en programme.
Le coût est de 1.665.000.000. Il nous revient que le gouvernement a déjà mobilisé 762 millions. 511 millions ont déjà été mis à la disposition de trois agences pour la réalisation du premier volet pour la réalisation des ouvrages. Il y a 12 millions de dollars pour réaliser les études de faisabilités de 38.000 Km de routes et 444 ouvrages.

Quid du BCeCo, de la CFEF et du PNUD
Par la suite, la parole a été accordée au Directeur général du BCeCo, Jean Mabi qui a tablé sur les provinces couvertes, mais aussi la stratégie qui consiste à impliquer la locale dans le choix des priorités. « Le chef de l’État a souhaité que le flux financier profite aux populations locales. Tout celui qui gagne le marché doit sous-traiter pour 40%. Nous travaillons avec les agences locales d’exécution et les PME », précise-t-il.
En termes des défis, il a évoqué la situation de guerre qui risque de retarder la construction des infrastructures, le code des marchés, des délais longs d’attribution des marchés. Heureusement, dit-il, on a mis en place une stratégie pour arriver là où nous sommes.
Pour Alain Lungungu de la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles, il a expliqué que sur les 145 territoires, nous couvrons 43 territoires. Comme défis, il cite le fait de lancer tous ces marchés au même moment. La stratégie de passation de marché nous a conduit de confier les 43 marchés à des entités territoriales. À ce jour, dit-il, nous sommes à 100%. Avec l’appui de 43 entreprises recrutées. Le taux d’exécution physique diffère. Il y a des sites inondés, le problème de routes, …
Quant au PNUD, il constate que pour une fois, on voit une volonté politique de cette envergure pour corriger les inégalités entre le monde rural et le monde urbain. Le PNUD est dans 9 provinces : Mongala, Tshikapa, Sankuru, Tanganyika et Sud-Kivu, etc. Nous sommes à 45% par rapport à l’avancement du projet. Nous sommes 150 personnes dont 85% sont des Congolais. Il y a eu d’abord les études de faisabilité et le processus de passation des marchés. Quand vous voyez la qualité et le délai, vous devez chercher des entreprises capables. À ce jour, nous sommes à même de dire que sur les 764 infrastructures, 314 ont été attribuées. Au niveau du PNUD, on a fait un renforcement des capacités des PME pour permettre à entreprises de multiplier leurs chances.
Jean-Marie Nkambua




Performances 2022 et priorités 2023 : Sama Lukonde jette des fleurs aux régies financières

C’est sous le signe d’un satisfecit total que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé ce mardi 14 mars 2023, la cérémonie de présentation des Performances 2022 et des priorités 2023 du ministère des Finances, cérémonie qui a été suivie de la signature des contrats de performances par les Directeurs généraux des régies financières. Cette importante activité a été organisée par le ministère des Finances à Kin Plazza, en présence de quelques membres du Gouvernement, de ceux du cabinet du Président de la République, des Directeurs généraux des régies financières et de plusieurs autres invités.


Il a été démontré à travers cette présentation des performances 2022 que la République démocratique du Congo évolue positivement sur le plan économique, grâce aux efforts consentis pour la matérialisation de la vision du Président de République, portée par le Gouvernement Sama Lukonde.
Le Chef du Gouvernement a salué et félicité cette initiative du ministère des Finances qui matérialise visiblement le Programme d’action du Gouvernement.
” C’est un plaisir et c’est avec satisfaction que je préside ce jour cette cérémonie de Présentation des Performances de l’année 2022 et des Priorités 2023 du ministère des Finances, accompagnée par les signatures des Contrats entre le Ministre des Finances et les directeurs généraux des régies financières. Je voudrais ici saluer et féliciter cette initiative du ministère des Finances qui s’inscrit dans la matérialisation du Programme d’action du Gouvernement et bien sur la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’État à qui je rends mes hommages les plus déférents” a dit d’entrée de jeux Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Les régies financières invitées à maintenir le cap
De vives voix, le Premier Ministre a salué les efforts déployés par le ministère des finances, à travers les régies financières, pour doter le gouvernement de la République des moyens de sa politique.
“Je voudrais remercier tous les cadres du ministère pour l’effort fourni surtout au niveau des régies financières tout au long de l’année 2022 afin de doter le Gouvernement des moyens de sa politique. Ceci témoigne de votre engagement à renforcer la résilience de notre pays face aux multiples défis qu’il est appelé à relever. Je ne peux que vous inviter à maintenir le cap dans l’engagement que vous avez pris et permettre ainsi, à travers votre travail, l’amélioration des conditions de vie de nos populations dans un État fort, Prospère et Solidaire”, a souligné le Chef du Gouvernement.
Le Premier Ministre a rappelé la pertinence des travaux de la retraite du ministère des Finances organisée à Zongo, travaux qui ont permis à tous les responsables du ministère, de l’administration des régies financières, des services connexes, ainsi que du cabinet du Ministre d’être sensibilisés sur le principe de Gestion axée sur les résultats.
Ces travaux avaient mis en exergue la promotion du reporting des réalisations du ministère des finances à la fin de chaque exercice, la promotion de la planification stratégique, par la définition des réformes structurelles pour la réalisation des actions du ministère visant principalement à doter le Gouvernement des moyens pour la réalisation de son programme d’actions.
Le premier des warriors a émis le vœu de voir les régies financières ainsi que tous les autres services du ministère des Finances redoubler d’efforts en 2023 pour dépasser le record historique de 2022 en matière de mobilisation des recettes.

Les Congolais appelés à payer correctement l’impôt
Pour sa part, le Ministre de Finances, Nicolas Kazadi, a fait savoir que cette présentation très claire donne le parcours dans lequel le ministère est engagé depuis 2 ans et de manière indiscutable, le pays est sur une voie extrêmement positive sur le terrain économique.
Le Directeur général de la Direction générale des Impôts (DGI), Barnabé Mwakadi, qui s’est confié à la presse à la fin de cette cérémonie, appelle le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au Gouvernement les moyens de faire sa politique.
” Je passe un message d’encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu’ils ont fournis afin qu’on arrive aux résultats que nous avons tous appréciés. Grand merci à son excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour avoir pensé à présider cette cérémonie de remise des prix. Il nous a demandé de fournir davantage des efforts. Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qu’ils nous ont accordées. Il est vrai qu’il y a un peu de difficultés. C’est ce que nous demandons au Gouvernement, de nous appuyer afin de nous accorder les moyens qui pourront nous permettre de bien gérer la TVA. Ça, je l’ai toujours dit, les recettes s’en vont. Aujourd’hui, la TVA, je le répète, je ne suis pas contre le contribuable, la TVA enrichit les contribuables. Alors, nous demandons au Gouvernement de nous appuyer avec un logiciel qui va nous permettre de bien gérer cette TVA. De deux, nous DGI, nous sommes très préoccupés pour accorder au Gouvernement des warriors beaucoup de recettes pour qu’il puisse arriver à bien faire sa politique. Parce qu’un Gouvernement sans moyen ne peut rien faire. Ça, il faut que le peuple l’entende. Le peuple doit vraiment payer correctement son impôt. C’est nous qui donnons au Gouvernement les moyens pour faire sa politique. Si un peuple n’arrive pas à bien payer son impôt, le Gouvernement ne faira absolument rien. Celui qui aime le gouvernement, c’est celui qui lui donne les moyens de sa politique. Nous sommes très contents de résultats et surtout aussi nous sommes en train de travailler sous la vision de son excellence Monsieur le Président de République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui j’adresse mes hommages les plus déférents. C’est sous sa bonne gouvernance que nous sommes en train de faire des efforts afin d’arriver aux résultats actuels ” a dit le DG de la DGI.
Il faut noter qu’au cours de cette cérémonie, le Premier Ministre a décerné quelques prix aux régies financières qui se sont distinguées en termes des performances dans la mobilisation des recettes, en dépassant les assignations. Juste après, le Ministre des Finances et les directeurs généraux ont procédé à la signature des Contrats de Performance.

JMNK




Le football congolais dans le coma. J’accuse l’union sacrée

L’AS V. CLUB est devenue brazzavilloise, Lupopo zambien et le Daring Club angolais. Même les Léopardeaux de Fatshi ont failli devenir camerounais, nulle aurait été notre pression dans les réseaux sociaux. Comme si cela ne suffisait pas, la plus grande compétition de football de notre pays, en l’occurrence la Linafoot, est à l’arrêt. Où veut nous mener l’union sacrée ?

Ici, ça ne sert à rien de se focaliser sur le pauvre ministre des Sports. Que peut faire un homme seul, face à l’absence de la volonté politique ?
Le constat que nous faisons est très malheureux. Au début de son mandat, combien de fois n’avons-nous pas vu Fatshi avec son directeur de cabinet au stade pour assister aux matches des Léopardeaux ? Comment peut-on expliquer un changement d’attitude depuis que nous avons été éliminés de la course ? Les esprits avertis par une intelligence fluide ont une réponse toute trouvée à ces questions.
La FECOFA et le ministère des Sports, des simples boucs émissaires
Il y a un problème d’insuffisance de flotte aérienne au pays. Tout le monde le sait. De 4 avions hérités en janvier 2019, Fatshi ne peut désormais disposer que d’un seul avion, tout récemment remis en activité d’ailleurs. Il me semble. Quand on apprend tout ce qui se dit sur l’avion présidentiel récemment acquis, il y a des questions sans réponses. Le peuple après, le peuple plus tard et le peuple jamais. Cette formule devrait convenir à l’Udps. Mokili zunguluke.
Faut-il garder espoir ?
Certains congolais, pour des raisons inavouées, évitent cette question. Alors que les conséquences sont bel et bien là.
1. L’arrêt du championnat au niveau de la Linafoot nous expose à des sanctions de la CAF
2. Il manque encore de précisions sur les divisions inférieures. Y-aura-t-il des montées ou des descentes ?
Le flou est total. Que le ministre national des Finances libère le championnat de la Linafoot.
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC.




Kabinda : Une pluie diluvienne qui met les routes en difficulté

La pluie torrentielle du 13 au 14 mars 2023 dans la ville de Kabinda laisse une désolation à la population de ladite ville à l’instar de la délabrement des routes et avenues dans le chef-lieu de la province de Lomami.

Coupures des routes et avenues dans la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, angoissent et laissent cette dernière dans une désolation, depuis la pluie torrentielle qui s’est abattue la nuit du lundi 13 au mardi 14 jusqu’aux petites heures, la population kabindaise en général et celle du quartier Bandaka 1 en particulier s’est réveillée sous un étonnement grave.
Cet étonnement était dit à la coupure de l’avenue Kimbangu. Sur l’avenue Kabambare, dans le quartier Bunduki, un autre danger s’observe, la route est menacée. Le ravin compte couper cette avenue comme c’est le cas avec l’avenue Ya Kawumbu qui a été coupée depuis plus de 10 ans.
Voilà pourquoi le gouvernement central est prié de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une solution.