Le Maroc, un modèle africain de diplomatie sportive (Jeune Afrique)

L’organisation d’événements sportifs et la promotion des athlètes sont devenues un « must » pour les pays désireux de soigner leur image et de gagner en influence sur la scène diplomatique. Rabat y excelle.

Quand on parle de l’Érythrée, ce n’est plus seulement pour évoquer son régime tyrannique et ses ressortissants qui fuient l’oppression, mais aussi pour célébrer les performances de ses cyclistes, comme Daniel Teklehaimanot et Biniam Girmay. L’Éthiopie voisine est ébranlée par la guerre dans le Tigré, mais Gudaf Tsegay, Gotytom Gebreslase, Letesenbet Gidey et Tamirat Tola font partie de l’élite mondiale de la course de fond.
De son côté, le Maroc, qui doit gérer un conflit long et coûteux avec l’Algérie à propos du Sahara occidental, jouit d’une réputation autrement plus flatteuse. Il n’en a pas moins fait le choix, sous l’impulsion de Mohammed VI, de se servir du sport pour polir son image et étendre encore son influence, comme le souligne Jean-Baptiste Guégan dans son ouvrage Géopolitique du sport : une autre explication du monde.
Image et influence
Enseignant et consultant en géopolitique, l’auteur considère le royaume chérifien comme le meilleur exemple africain en la matière. Ce pays, note Guégan, se montre particulièrement actif dans le domaine du football, le sport le plus populaire en Afrique. « Le Maroc a l’image d’un pays stable, très touristique et relativement sûr, mais où subsistent beaucoup d’inégalités, estime-t-il. Pour les entreprises étrangères, il n’est pas toujours facile d’y investir. Il n’a ni le potentiel financier de l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent, ni celui du Nigeria. Il n’empêche : le Maroc a des idées, et ne veut pas se contenter d’être influent en Afrique du Nord. Il veut l’être sur tout le continent. C’est un rôle que devrait tenir l’Algérie, plus riche que son voisin grâce au pétrole, au gaz et à l’uranium. »
Comme Doha et Riyad, sans les milliards
Le Maroc a donc adapté sa stratégie. Ses moyens, non négligeables, sont toutefois loin d’égaler ceux du Qatar ou de l’Arabie saoudite. « On peut établir une comparaison entre ces trois monarchies. Elles veulent rayonner au niveau régional, puis international : le Maroc, en Afrique ; les deux autres États, au niveau mondial, en achetant des clubs en France (PSG pour le Qatar, Newcastle United pour l’Arabie saoudite). Leurs moyens financiers ne sont pas comparables. On parle de dizaines de millions d’euros pour le Rabat, de milliards pour Doha et Riyad. »
En 2022, le budget du ministère marocain des Sports s’élevait à 180 millions d’euros, et une partie, dont le montant est tenu secret, était consacré à la diplomatie sportive. À titre d’exemple, la Fédération royale marocaine de football (FRMF), dont 85% du budget global (77 millions d’euros) provient de l’État par le biais d’établissements publics, est présidée par Fouzi Lekjâa, ministre délégué au Budget, et, par ailleurs, membre de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA. La FRMF a noué des relations avec 44 fédérations d’Afrique subsaharienne dans différents domaines (administratif, sportif…), pour un montant également inconnu, mais qui, de source marocaine, est « tout à fait raisonnable ».
Cette politique, engagée en 2014, permet au Maroc de peser dans une institution comme la CAF, notamment au moment de l’attribution de l’organisation des différentes compétitions. Le pays parie sur la qualité de ses infrastructures – stades, hôtels, transports, communications – pour s’imposer comme un acteur incontournable sur le continent. D’autres disciplines, comme le handball ou le basket-ball, en plein essor en Afrique sans toutefois atteindre la popularité du football, pourraient faire partie de cette stratégie.
Coupe du Monde, puis Jeux olympiques ?
Le royaume ne limite pas son action à son environnement proche. « Il veut être influent en Afrique et dans le monde arabe, mais ne s’interdit rien sur une plus large échelle. Il a organisé le Championnat d’Afrique des nations en 2018, la CAN féminine en 2022 et il accueillera celle de 2024. Il vise aussi la CAN masculine de 2025 », poursuit Guégan.
Surtout, le Maroc s’était porté candidat à l’organisation du Mondial 2026 et avait présenté un dossier solide face au trio qu’avaient constitué les États-Unis, le Canada et le Mexique. Mais ses adversaires, qui avaient obtenu une large majorité des votes africains et le soutien à peine dissimulé de Gianni Infantino, le président de la FIFA, étaient trop puissants. « Ce n’est pourtant pas une défaite pour le Maroc. Il a en effet prouvé qu’il pouvait rivaliser avec trois pays bien plus riches que lui, et on a parlé de sa candidature dans le monde entier. Il apparaît comme un prétendant sérieux, doté d’arguments de poids. Pour son image, c’est essentiel. Il agit avec intelligence et sans dépenser des sommes extravagantes. »
Le Maroc pourrait postuler à l’organisation du Mondial suivant, même si le passage de 32 à 48 équipes (à partir de 2026) va imposer un cahier des charges plus exigeant. « Sa diplomatie sportive et son image de sérieux peuvent permettre au royaume de candidater de nouveau, en montant un dossier avec un ou deux autres pays. Je ne serais pas étonné qu’à moyen terme il soit candidat à l’organisation des Jeux olympiques d’été », conclut Jean-Baptiste Guégan.




Des invités de prestige présents ce mardi à Kigali pour le Prix de l’Excellence du Président de la CAF

Quelques-unes des stars du football mondial, notamment des légendes internationales, des stars africaines et des dirigeants du football seront parmi les invités de marque qui assisteront ce mardi soir au Prix de l’Excellence décerné par le Président de la CAF et qui récompense les réalisations exceptionnelles de 2022.
L’événement qui se tient à Kigali, sera retransmis en direct à 18h00 heure locale (16h00 GMT/ 18h00 Le Caire/ 19h00 EAT) sur de nombreuses plates-formes, dont beIN Sport, SuperSport et plus de 20 chaînes de télévision gratuites en Afrique.
CAF TV (YouTube) diffusera l’intégralité de l’événement en direct.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, remettra le Prix de l’Excellence à Son Excellence le Président Paul Kagame du Rwanda et à sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc.
Parmi les stars attendues figurent l’Ivoirien Didier Drogba, la légende brésilienne Cafu, le Nigérian Ayegbeni Yakubu, l’ancien joueur des Black Stars Asamoah Gyan, la légende camerounaise du football féminin Gaelle Enganamouit, la footballeuse sud-africaine Portia Modise, qui a battu tous les records, et sa compatriote Amanda Dlamini, Khalilou Fadiga (Sénégal), Arsène Wenger, ancien entraîneur d’Arsenal, Herita Ilunga (RD Congo), Pierre Webo (Cameroun), Wes Brown (Angleterre), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Kwadwo Asamoah (Ghana) et Perpetua Nkwocha (Nigeria).
Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, le Comité Exécutif de la CAF et les présidents des associations membres de la CAF assisteront également à l’événement.




Le Roi Mohammed VI et Kagame reçoivent le Prix de l’Excellence du Président de la CAF

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a décerné ce mardi le Prix de l’Excellence 2022 à Son Excellence le Président Paul Kagame du Rwanda et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc au cours d’une cérémonie prestigieuse qui s’est tenue à Kigali, au Rwanda.
Le Président Kagame, le représentant du Roi Mohammed VI par ailleurs Ministre de l’Education Nationale et du Sport Chakib Benmoussa, le Président de la FIFA Gianni Infantino, les Présidents de plusieurs Confédérations, les Présidents de Football des 54 Associations Membres de la CAF et les membres du Comité Exécutif de la CAF ont assisté à l’événement.
De nombreuses légendes africaines étaient également présentes, notamment Asamoah Gyan du Ghana, la légende camerounaise du football féminin Gaelle Enganamouit, la footballeuse sud-africaine Portia Modise et sa compatriote Amanda Dlamini, Khalilou Fadiga (Sénégal), Herita Ilunga (RD Congo), Pierre Webo (Cameroon), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Kwadwo Asamoah (Ghana) et la légende des Super Falcons du Nigeria, Perpetua Nkwocha.




La RPDC pousse les USA au bout du tunnel sans issue espérée !

Voici la Déclaration (13/03/2023) de M. Sylvère Boswa Isekombe (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge, NDLR), Secrétaire Général du Parti Communiste Congolais (PCCo), Président du Front Uni des Patriotes (FUPA) de la République Démocratique du Congo (RDC) et Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR) qui se lit en texte intégral :
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedonggang -fleuve arrosant la Capitale Pyogyang- fière de ses plus de 5.000 ans et Puissance nucléaire émergée dans la belligérance -techniquement parlant- avec les USA du temps des Guerres Froides pendant lesquelles la dignité et l’honneur n’appartiennent qu’aux forts et que la cause de tout Etat souverain ne peut être justifiée que par sa propre victoire, NDLR) est actuellement face à la situation où les tentatives de provocation de toutes sortes des USA (vainqueurs et fiers de ses plus de 100 guerres depuis sa fondation en 1776 à part celle de Corée 1950-1953 contre la RPDC, NDLR) et des forces vassales des derniers comme la Corée du Sud (colonie des USA depuis 1945 pour être obligée ou forcée, pour survivre, de désigner le côté Nord comme ennemi principal en ignorant l’homogénéité nationale de plus de 5.000 ans, NDLR) s’avèrent très sérieuses pour atteindre une ligne rouge d’un moment à l’autre;
– Les Autorités militaires des USA et de la Corée du Sud ont organisé, ce 22 février à Washington, leur 8ème « exercice d’utilisation des moyens de dissuasion étendue (DSC TTX; Deterrence Strategy Committee Table-Top Exercise, NDLR) » dans les conditions simulées d’utilisation d’armes nucléaires contre la RPDC pour aller jusqu’à publier, après 2 jours, un communiqué conjoint appelant à la « fin du Régime » de cet Etat souverain et commencer, aujourd’hui en Corée du Sud, leurs exercices conjoints de guerre de grande envergure pour 10j, baptisés « Freedom Shield » (bouclier de liberté).
– Si jamais une riposte militaire telle qu’une interception (les bêtises probables 24/02/2023 de l’Amiral John Christopher AQUILINO, Commandant du Commandement de l’Indo-Pacifique de la Marine US) est faite à la suite du test d’armes stratégiques (missiles balistiques intercontinentaux, etc.) de la RPDC mené sans aucun préjudice pour la sécurité des Pays voisins dans les eaux internationales (comme l’Océan Pacifique) et dans l’espace aérien non sous la juridiction des USA, ce sera, sans aucun doute, considéré comme une claire déclaration de guerre contre la RPDC.
– Le tapage infernal autour des « droits de l’homme » anti-RPDC inutilement poursuivi par les USA, sur la scène onusienne surtout, ne fait que révéler que ceux-ci sont en train d’être poussés au bout du chemin sans issue espérée, cela à la fin de la confrontation des forces avec la RPDC.
Nous exhortons, avec notre dernière énergie, les USA et la Corée du Sud à cesser, immédiatement, leurs propos provocateurs, leurs exercices militaires conjoints et leur racket des « droits de l’homme » anti-RPDC qui réchauffent, extrêmement, la situation dans la Péninsule coréenne et élèvent le niveau de confrontation d’une manière irresponsable.
Les vives voix de la Gauche de la RDC et de la Communauté internationale progressiste visant à soutenir, totalement, les réactions rapides de la RPDC telles que les déclarations de;
– KIM Son Kyong, Vice-Ministre chargé des Organisations Internationales au Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC (04/03/2023)
– KIM Yo Jong, Chef adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée -PTC- (07/03/2023)
– Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC (12/03/2023)
contribueraient à promouvoir la détente durable dans la Péninsule coréenne et la Région, tant ou fortement souhaitée.
Ce qui est sûr et explicite c’est que, tant qu’existe le leadership pertinent ou avisé du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, le 27-Juillet (1953; Journée de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie contre les USA obligés de signer l’Accord d’Armistice, accord semblable à un texte de capitulation pour eux) n’appartiendra à jamais qu’à la RPDC.




Goma : Marie Olive Lembe Kabila visite la Cathédrale Mama wa Amani

Ce mardi 14 février, Marie Olive Lembe Kabila a visité la Cathédrale Mama wa Amani, peu avant de prendre son vol pour Kinshasa, après un séjour de 7 jours dans le Nord et Sud-Kivu.

Les travaux de construction de la Cathédrale vont bon train ce, malgré quelques difficultés de parcours. M. Faride, architecte de la cathédrale indique que les travaux sont finis à 99%.
” Nous sommes au niveau de finissage, on a pris beaucoup de temps à cause de cette entrée monumentale. Une entrée de la façade principale qui définit la valeur où l’importance de cette bâtisse ça nous a pris beaucoup de temps, vous avez remarqué la structure métallique comment tout a juxtaposé, une pièce à côté de l’autre, mais gloire à Dieu nous sommes déjà à la fin 99% finis tous ce qui reste à la fin c’est l’habillage on va les maquiller on va l’habiller et c’est en cours maintenant des préparatifs “, a-t-il indiqué.
S’agissant du tonnage de la structure métallique, l’architecte, renseigne qu’elle pèse 255 tonnes selon les études approfondies qui ont été réalisées. La masse qu’il y a en bas c’est à chaque côté de semelle qui porte cette structure métallique et a englouti plus de 10000 sacs de ciment, 42.5 tonnes de chaque côté qui font une épaisseur d’au moins 5 mètres.
En sommes, en avril 2021, il y a eu éruption volcanique qui a paralysé les travaux pendant 2 ans.


Il faut dire que l’édifice est composé de la grande cathédrale. Cette dernière du point de vue architecturale est équipée d’un espace prévu pour 3000 places assises. Ajouter à cela eux qui seront à l’extérieur on peut aller jusqu’à 5000.
La Cathédrale compte également le sanctuaire principal au rez-de-chaussée et le balcon où la masanine avec ses 1500 places au-dessus et puis tous ce qu’il faut pour une église.
Il faut en plus noter des annexes que le terrain a offert parce que ce n’était pas prévu initialement dans le projet. Au départ, il s’agissait juste de l’église, de la salle polyvalente et les sanitaires.
Sur l’autre terrain, la topographie a obligé de prévoir la cave. Cette année, la cathédrale sera remise entre les mains des Marie Olive Lembe Kabila. Qui à son tour la remettra à l’Eglise catholique.
Pour ce faire, les ingénieurs congolais dont une femme ont monté cette structure ; dont la main d’œuvre est à 100% congolaise, explique le maître de l’ouvrage.
Pour sa part, Monseigneur Willy Ngumbi, Évêque du diocèse de Goma a relevé que cela fait plus de 10 ans que les travaux ont commencé à Goma depuis 2014 à 2023. Nous remercions Dieu pour cette visite et nous estimons que les travaux vont continuer et avons cet espoir que les travaux vont continuer et arriveront à la fin.
En raison de cette œuvre grandiose, Monseigneur Willy Ngumbi a rendu grâce à DIEU, quand il voit le niveau de la Cathédrale quasiment terminé bien que cela à prit beaucoup de temps.
Dans la foulée, Monsieur Ngumbi a remercié Marie Olive Lembe Kabila pour tout l’investissement qu’elle a mis dans cette œuvre. C’est une œuvre de foi et d’espérance pour l’église. De poursuivre, qu’il n’a pas beaucoup de défis à relever, cependant Marie Olive Lembe Kabila brave l’obstacle et rend grâce à Dieu qui doit continuer pour que tout le monde soit heureux, a-t-il conclu.
Pour rappel, cette cathédrale est la troisième en Afrique après celle de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et celle de Dakar au Sénégal, la Cathédrale Mama wa Amani sera bientôt inaugurée par l’initiatrice du projet Marie Olive Lembe Kabila. Les ingénieurs sont formels, la nouvelle cathédrale Mama wa Amani, soit Notre Dame de la paix sera livrée cette année. Les travaux de finitions avancent au pas de géant. Il y a lieu d’admirer ce chef d’œuvre futuriste et emblème d’une architecture époustouflante.
Marie Olive Lembe Kabila satisfaite du travail accompli, en attendant sa livraison à l’église catholique dont elle est fidèle pratiquante.
Depuis la Cathédrale Mama wa Amani, à Goma
Pius Romain Rolland




Nord-Kivu : Julien Paluku poursuit sa mission officielle dans le territoire de Lubero

En véritable homme du terrain, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a triomphé ce mardi dans plusieurs agglomérations du territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Première étape, Magheria, où Julien Paluku Kahongya a procédé à l’inauguration de 28 bornes fontaines, et ce, après avoir tenu un meeting très populaire
Ce projet a été financé à hauteur de 80.000 dollars américains par la fondation Julien Paluku et qui réduit aujourd’hui sensiblement les maladies d’origine hydriques.
Les bénéficiaires ont jeté des fleurs sur champion.
« Il n’y avait pas d’eau. Cette eau nous aide sincèrement, parce que nous sentons que depuis que la population est en train d’utiliser cette eau, il y a une réduction sensible des maladies d’origine hydrique et cela a diminué tant soi peu la souffrance de la population. Les conditions hygiéniques en général se sont améliorées avec cette addiction en eau. Le message que j’ai, c’est un sincère remerciement en mon nom propre et de la Zone de santé de Masereka. Je sais que c’est un bienfaiteur qui a toujours plaidé pour le développement. Il y a d’autres entités qui ne sont pas encore couvertes en eau, nous ne cesserons jamais de lui soumettre ces cas-là. La Zone de santé est couverte à 46% d’eau. En urgence, il y a particulièrement une Zone dans le Graben qui est inaccessible et là, la couverture est nulle en eau potable », a plaidé M. Charles Kaviri, Médecin chef de Zone de santé de Masereka.


Pour sa part, l’Abbé Valentin Katsinge, représentant BDD a expliqué que ce projet tel qu’il était rédigé, était de 6 mois. Le budget total était de 84.652 dollars Us. Et nous avons sollicité chez l’honorable Julien Paluku 82.000 dollars pour terminer le projet. C’était pour que la population ait l’eau et aujourd’hui, elle a l’eau. Le nombre d’habitants, c’est 13.672 bénéficiaires. La capacité, nous avons une citerne de 60.000 litres, le bac collecteur de 3.000 cubes. Le litre au captage, c’est 1,5 litre par seconde. « Au bienfaiteur, je remercie, parce que le besoin qui se ressentait ici à Magenia, on manquait comment faire parce qu’on n’avait pas les moyens », dit-il.
Deuxième étape, Kilalo où il a communié avec la population mobilisée qui l’attendait. Troisième étape, Masereka où Julien Paluku Kahongya a échangé avec les habitants dans une salle pleine à craquer. Ici Julien Paluku Kahongya a invité la population à s’enrôler massivement et de soutenir son candidat à la présidentielle de décembre prochain, le Président Félix Tshisekedi.
Toutes ces agglomérations ont réitéré leur détermination de soutenir la candidature de ce digne fils de Lubero qui se distingue au Gouvernement et dans les réalisations en faveur des communautés qui lui remis plusieurs cadeaux.




Doté d’un budget de plus de 1,6 milliards de dollars Us : Le PDL-145 T se dévoile aux Congolais

Pour la toute première fois, le PDL-145 Territoires était au centre du briefing du gouvernement mardi 14 mars 2023, un rendez-vous initié par le ministère de la Communication et des Médias qui traite des questions qui touchent à la vie nationale et qui est diffusé régulièrement sur la chaîne nationale, RTNC. Modéré par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, le ministre d’État, ministre du Plan a.i Crispin Mbadu Phanzu, Coordonnateur national du PDL-145 territoires, qui pour la circonstance était assisté des responsables des 3 agences d’exécution de ce programme, qui sont le PNUD, le BCECO et la CFEF a pris la parole en premier pour présenter au peuple congolais à travers les chevaliers de la plume et du micro l’essentiel de ce gigantesque programme initié par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.


Le patron de la planification nationale Crispin Mbadu Phanzu, qui maîtrise parfaitement le PDL-145 territoires, avec une maestria inégalée a pendant plusieurs minutes présenté aux hommes et femmes de média le PDL-145 territoires. Il a d’abord expliqué que ce programme est une vision du Chef de l’Etat pour un Etat équitable et solidaire. Il vise entre objectifs à accélérer l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et booster le développement de la RDC à partir de la base conformément à la vision du chef de l’état qui se base sur le principe d’équité territoriale et sociale.
Financement du PDL-145 territoires

Au sujet du financement du PDL-145 territoires, Crispin Mbadu Phanzu, ministre d’État, ministre du Plan a précisé que le coût estimatif du programme est de 1. 665.000.000 des $. A ce jour, le Gouvernement de la République a déjà mobilisé 762 millions de dollars américains et les agences d’exécution du programme ont déjà reçu 511,0 millions de $ pour le premier volet du programme relatif à la construction et équipements de 1198 écoles, de 788 centres de santé, ainsi que de 145 bâtiments administratifs territoriaux. A ce montant, le Gouvernement de la République a déjà mis à la disposition des agences d’exécution une importante somme de 12 millions de $ pour les études de faisabilité du deuxième volet du PDL145 territoires relatif à la réhabilitation et entretien 38.936 Km des routes de desserte agricole et 444 ouvrages d’art.

De la sélection des agences d’exécution
Pour matérialiser le PDL 145 territoires, le Gouvernement a sélectionné 3 agences d’exécution qui sont le PNUD, le BCECO et la CFEF, dont chacune a une zone géographique d’intervention. Au ministre d’État, ministre du Plan a.i de préciser que le choix de ces agences a été fait selon les critères bien définis afin de permettre la matérialisation du programme.

Composantes du PDL-145 territoires
Le programme de développement local des 145 territoires est formulé autour de 4 composantes qui sont : Améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures socio-économique de base ; Promouvoir le développement des économies rurales et de chaîne de valeur locales ; Renforcer la capacité de gestion du développement locale ; Développer un système d’information géoréférencé de suivi à même de renseigner sur les progrès du programme.
Pour ce qui est du taux d’exécution des travaux à ce jour, le Patron du Plan qui est aussi coordonnateur national du programme a précisé que la moyenne d’exécution des travaux de 3 agences pour le premier volet du PDL-145 territoires est évalué à une moyenne de 81,6%.




« La désignation de Corneille Nangaa a été faite dans un contexte d’opacité totale sans confrontation ni débat » (Didi Manara)

Sur la voix des ondes, le Président honoraire de la CENI a fait une déclaration tendant à jeter le discrédit et le mépris sur l’actuel management de la Centrale Electorale. Dans sa déclaration, il relève les problèmes liés au processus de désignation de nouveaux membres, à la qualité de la photo en noir et blanc sur la carte d’électeur, à l’amateurisme dans la prise en charge des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours et aux faux chiffres quant au nombre des électeurs enrôlés dans l’AO1.

Face à cette déclaration fantaisiste et teintée d’un manque d’objectivité, la CENI, à travers le 2ème vice-président Didi Manara Lingail fait observer ce qui suit :

1. Du processus de désignation des Membres de la CENI
L’auteur de la déclaration tente en vain de fustiger sans fondement le processus de désignation de l’actuel management, alors que ce processus n’a guère changé et les composantes sont restées les mêmes que lors du processus ayant conduit à sa désignation, en son temps.
Par contre, le processus de désignation de l’actuel management a été davantage amélioré du point de vue légal avec des critères objectifs qui garantissent la transparence. Ce qui n’a pas été le cas de l’auteur de la déclaration dont la désignation a été faite dans un contexte d’opacité totale sans confrontation ni débat.
En d’autres termes, l’auteur de la déclaration dont question, n’est pas le produit d’une compétition à la désignation comme Président de la CENI. Autrement dit, son profil n’a jamais été confronté à d’autres compétiteurs pour prétendre être le meilleur et donneur de leçon.

2. De la qualité de la photo en noir et blanc sur la carte d’électeur
Il convient de préciser qu’aux termes de l’article 6 de la loi électorale, la qualité d’électeur est constatée par l’inscription sur la liste électorale et la détention d’une carte d’électeur. En cas de perte de celle-ci, un duplicata est délivré par la CENI.
Le législateur n’a jamais fait de la photo moins encore de sa qualité, une condition déterminante de la qualité d’électeur.
La photo est certes un des éléments identitaires, mais elle est en concours avec d’autres éléments repris aux articles 25 alinéa et 26 de la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en RDC telle que modifiée et complétée à ce jour. Il s’agit notamment : des prénom, nom et post-nom, le lieu et la date de naissance, le sexe de l’électeur ; des noms du père et de la mère ; de l’adresse de la résidence actuelle ; de la photo format passeport ; de la signature ou l’empreinte digitale ; de la province d’origine ; du secteur ou de la chefferie d’origine ; du territoire d’origine ; du village d’origine ; de l’image de l’iris de l’électeur.
Du reste, durant les processus précédents, la carte d’électeur faisait office de la carte d’identité et cette mention y était reprise. Avec l’identification de la population et la constitution du fichier de l’état civil par l’Office National de- l’Identification de la Population (ONIP), l’actuelle carte d’électeur ne survivra que pour l’organisation des scrutins et la durée du processus d’identification de la population.
Il ne fait donc aucun doute que certains éléments d’identification comme la photo du candidat électeur ne soient entourés des caractéristiques particulières dans le souci de réduire sensiblement le coût de production pour répondre aux impératifs d’ordre financier et logistique alors que sous le mandat de l’auteur de la déclaration, la production de la carte d’électeur avait occasionné un coût financier et logistique exorbitant qui avait pesé considérablement sur le trésor public.
C’est pourquoi, tenant compte de toutes ces considérations, le nouveau management avait décidé de recourir au système d’imprimantes thermiques incorporées dans le nouveau kit d’enrôlement, du reste utilisées par plusieurs pays Européens ou Américains.

3. De l’amateurisme dans la prise en charge des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours
L’auteur de la déclaration accuse l’actuel management de la CENI de faire preuve d’amateurisme et de manque de planification dans la gestion des opérations en cours.
Cette affirmation surprend quelque peu pour les raisons suivantes :
• le prétendu manque de planification dont fait état l’auteur de la déclaration ne peut tenir dans la mesure où l’activité calendaire de l’enrôlement des électeurs en cours a initialement été prévue dans la feuille de route du nouveau management, élaborée le 03 février 2022, à Bibwa, dans la Ville de Kinshasa ;
• C’est ici le lieu de préciser que le processus en cours a connu 28 mois de retard que l’actuel management s’emploie de rattraper. A ce jour, il est clair que le processus électoral en cours est irréversible car la CENI exécute scrupuleusement son calendrier qui prévoit l’organisation des scrutins dans les délais constitutionnels, cela malgré qu’elle est confrontée à de défis multiples et variés en nature ;
• La procédure d’acquisition du matériel destiné à la Révision du Fichier Electoral (RFE) avait été lancée conformément à cette feuille de route suivant une procédure de passation des marchés publics à laquelle le management de l’auteur de la déclaration n’a jamais recouru alors que prévue dans tous les textes légaux et règlementaires ainsi que dans les manuels de procédures de la CENI.
Toutes les acquisitions, sous le mandat du concerné, se faisaient de gré à gré de manière subjective, à la tête du plus offrant et au mépris de la loi sur la passation des marchés publics. Ce qui lui a valu des sanctions qui courent jusqu’à ce jour ;
• Les appels d’offre ont été lancés en bonne et due forme. Les soumissionnaires ont compéti et à l’issue du processus de sélection, la firme MIRU avait gagné ledit marché suivant des critères rigoureux et objectifs de sélection conformes à la loi sur la passation des marchés publics en RDC ;
• La production et le conditionnement des kits ont été réalisés dans un temps record et permettre le déploiement des kits d’enrôlement dans plus de 22.271 centres d’inscription à travers toute l’étendue du territoire national sans compter la cascade de formation des membres des centres d’inscription et des agents de la chaîne de supervision et leur déploiement sur le territoire national.
L’acharnement de l’auteur de la déclaration peut se comprendre du fait que les résultats obtenus par le nouveau management dans presque deux mois dans l’aire opérationnelle 1 correspondent à 5 mois lors de l’opération pilote dans le Nord-Ubangi et de 3 mois dans l’aire opérationnelle 1, sous son mandat en 2016.
L’opération pilote réalisée, durant 5 mois, au Nord-Ubangi de juillet à novembre 2016, avait recueilli 803.986 électeurs enrôlés et 679.996 enrôlés après dédoublonnage.
S’agissant de l’aire opérationnelle 1 de 2016 comprenant 7 provinces : Haut-Katanga, Haut-Lomami, Lualaba, Tshuapa, Sud-Ubangi, Mongala et Equateur, la CENI de l’auteur de la déclaration avait enrôlé, au bout de trois mois allant du 13 décembre 2016 au 13 mars 2017, soit 8.846.852 pour 8.622.370 électeurs attendus.
Au final, sous le mandant de l’auteur de la déclaration, juste pour l’opération pilote et l’aire opérationnelle I, 9.526.848 électeurs ont été enrôlés entre juillet 2016 et mars 2017, soit pendant 8 mois, alors que pour la même opération et dans un délai de deux mois seulement, le nouveau management en dépit des difficultés rencontrées sur terrain, est parvenu à enrôler 19.246.505 d’électeurs sur les 18.694.542 d’électeurs attendus.
Comment dans ces conditions de différence remarquable entre les deux cycles électoraux, l’auteur de la déclaration peut se permettre de qualifier l’actuel management de faire preuve d’amateurisme ?
Cette performance, en termes de respect de délai calendaire et de record dans les statistiques du nombre d’enrôlés est loin d’être de l’amateurisme.
Par ailleurs, l’auteur de la déclaration fait à dessein de ne pas souligner le succès de la première expérience de l’enrôlement des congolais résidant à l’étranger dont les prouesses sont saluées par tous nos compatriotes de la diaspora et par l’ensemble de la Communauté internationale. Durant son mandat, il a recouru au moratoire à l’effet de justifier son incapacité de débuter cette opération dans certains pays comme l’actuel management vient de le faire avec succès, du reste.
Nous nous interrogeons également à cet égard, où serait l’amateurisme dans le chef du nouveau management ? Par contre, s’agissant de cette opération d’enrôlement des congolais résidant à l’étranger que l’auteur de la déclaration avait brillé par un manque d’ingéniosité notoire et criant.

4. Des faux chiffres quant au nombre des électeurs enrôlés dans l’AO1
Etonnant à tous égards ! Les 19.246.505 d’électeurs enrôlés constituent les données brutes des statistiques de la 1ère aire opérationnelle et qu’il faille attendre la fin de l’enrôlement dans l’AO2 et AO3 afin de procéder au dédoublonnage et à la consolidation des données pour avoir le nombre exact dans le fichier électoral en répondant au principe « un électeur, une voix ».
C’est seulement après cette consolidation, qu’au regard de l’article 6 de la loi électorale, que la CENI publie la liste provisoire des électeurs, par centre de vote, avec une indication du Bureau de vote.
Trente jours, au plus tard avant la campagne électorale, la CENI publiera la liste définitive des électeurs par centre de vote avec aussi indication du bureau de vote. Et au plus tard, quinze jours, avant le scrutin, sera affichée, pour consultation au bureau de l’Antenne de la CENI, la liste électorale pour l’ensemble du territoire, de la ville ou du regroupement des communes pour la ville de Kinshasa.
Dans ces conditions, comment peut-ont à ce stade qualifier de faux chiffres si ce n’est par mauvaise foi et dans une intention de discréditer le processus électoral en cours et qui, au regard de nombreux observateurs, enregistre des performances inégalables, en termes des délais et nombre d’électeurs enrôlés, en comparaison avec tous les 3 derniers cycles électoraux.
Il y a lieu de relever que les statistiques diffèrent des données des électeurs. Les statistiques découlent des indications tirées du monitoring des opérations alors que les données découlent de la consolidation et du traitement de celles-ci. C’est pourquoi, la CENI a rendu public, par souci de transparence, les statistiques, du reste provisoires, tirées des éléments collectés lors du monitoring des opérations, en attendant la consolidation de toutes les données dont la remontée se fait progressivement dans chaque aire opérationnelle.
Il est donc étonnant que l’auteur de la déclaration qui a publié les résultats électoraux in globo par souci d’opacité exige, de manière erronée, à ses successeurs de publier les statistiques de l’enrôlement des électeurs en détail pour assurer la transparence.
Deux poids deux mesures.
En somme, l’auteur de la déclaration étale sa mauvaise foi et son intention de nuire au déroulement du processus électoral en cours en ce que sous mandat, il n’a pas récolté dans son actif des prouesses réalisées par le nouveau management.

5. L’auteur de la déclaration peut-il être un modèle de gestion et donneur de leçon ?
Au de-là de toutes les considérations relevées ci-dessus, l’auteur de la déclaration ne peut s’ériger en modèle de gestion ni en donneur de leçon. Parlant de sa gestion et s’agissant particulièrement des infrastructures, il est à noter que l’auteur de la déclaration a laissé dans son passif :
– plusieurs arriérés des loyers des bâtiments abritant les installations de la CENI tant à Kinshasa qu’à travers toutes les provinces ;
– l’immeuble abritant le siège national de la CENI dans un état de délabrement très avancé avec des installations sanitaires dégradantes.
Pour redorer le blason de l’institution terni par l’auteur de la déclaration, l’actuel management a acquis l’immeuble abritant le siège national de la CENI en initiant des travaux de réhabilitation dudit siège, particulièrement, la rénovation de la salle de conférence Abbé Malu Malu et ses dépendants qui sont, à ce jour, embellis et équipés à la hauteur et au prestige de l’institution. Il en est de même des entrepôts centraux en cours de construction et le paiement des arriérés des loyers de tous les démembrements à travers le territoire national.
S’agissant du social des cadres et agents de la CENI plongés dans une précarité sans précédent suite au rabais sensible des salaires à 40% et à la gestion calamiteuse de l’auteur de la déclaration, étant sensible à la misère de ces derniers et dans le souci de placer l’homme au centre de toute action, le nouveau management s’est engagé résolument depuis sa prise de fonctions, non seulement à apurer les 9 mois des salaires impayés par l’auteur de la déclaration, mais aussi à réajuster à la hausse les salaires des agents de 40 à 100% à ce jour.
Face à toutes ces évidences, l’on peut donc, une fois de plus, s’interroger si l’auteur de la déclaration peut vraiment s’ériger en donneur de leçon ?

Fait à Kinshasa, le 14 mars 2023
Didi Manara Linga
2ème Vice- Président




A ce jour : La CENI a enrôlé 25.331.717, soit 51,2 %

M. Didi Managa, 2ème vice-président de la CENI a fait, ce 14 mars 2023 une importante communication portant sur la période de récupération des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2 (AO2) ; L’évolution des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 (AO3) ; Point d’informations.
I. La période de récupération des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2 (AO2)
Le délai initial de l’aire opérationnelle 2 (AO2) était de 30 jours, soit du 25 janvier au 23 février 2023. Vu l’engouement observé à la clôture dans cette aire opérationnelle, un délai de récupération de 10 jours a été accordé aux compatriotes non encore enrôler par le souci de garantir le caractère inclusif du fichier électoral.
Ces 10 jours ont commencé à courir le 11 mars courant jusqu’au 20 et s’en suivra un délai de traitement des contentieux et de ramassage.
Tout en rappelant que cette aire opérationnelle comprend 9 provinces, à savoir Haut Katanga, Haut Lomami, Lomami, Lualaba, Kasaï ; Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Tanganyika et Sankuru. A ces provinces s’ajoutent l’Afrique du Sud, la Belgique et la France.
Les statistiques, à la date du 13 mars 2023, se présentent de la manière suivante par province :
1. Haut KATANGA
– Nombre d’électeurs attendus : 3.010.238
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.921.971, soit 64 %
– Hommes : 968.126
– Femmes : 953.845
2. HAUT LOMAMI
– Nombre d’électeurs attendus : 1.610.525
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 980.416 soit 61 %
– Hommes : 492.966
– Femmes : 487.450
3. LOMAMI
– Nombre d’électeurs attendus : 1.527.381
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.096.885, soit 72%
– Hommes : 556.341
– Femmes : 540.544
4. LUALABA
– Nombre d’électeurs attendus : 1.248.897
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 923.944, soit 74 %
– Hommes : 485.818
– Femmes : 438.126
5. KASAI
– Nombre d’électeurs attendus : 1.823.478
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.410.823, soit 77 %
– Hommes : 743.909
– Femmes : 666.914
6. KASAI CENTRAL
– Nombre d’électeurs attendus : 1.895.069
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.705.079, soit 90 %
– Hommes : 877.534
– Femmes : 905.938
7. KASAI ORIENTAL
– Nombre d’électeurs attendus : 1.345.760
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.108.469, soit 82 %
– Hommes : 542.599
– Femmes : 565.870
8. SANKURU
– Nombre d’électeurs attendus : 1.474.679
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 684.950, soit 46 %
– Hommes : 383.462
– Femmes : 301.488
9. TANGANYIKA
– Nombre d’électeurs attendus : 1.445.682
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.086.050, soit 75 %
– Hommes : 527.398
– Femmes : 558.652
Total AO2
– Nombre d’électeurs attendus : 15.381.709
– Nombre d’enrôlés : 10.996.980, soit 71 %
– Hommes : 5.578.153
– Femmes : 5.418.827
10. CONGOLAIS DE L’ETRANGER
a) Statistiques de l’Afrique du Sud
– Hommes : 1.839
– Femmes : 1.107
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 2.946
b)Statistiques de la Belgique
– Hommes : 1.777
– Femmes : 1.136
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 2.913
c)Statistiques de la France
– Hommes : 3.362
– Femmes : 2.149
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 5.511
II. L’évolution des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 (AO3)
Comme vous le savez l’aire opérationnelle 3 qui a débuté le 16 février 2023. La remontée des données est satisfaisante et nous permet de croire que nous allons respecter le délai prévu afin de produire l’avant-projet de loi portant répartition des sièges.
Cette aire opérationnelle comprend 7 provinces, à savoir Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Tshopo, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema). A ces provinces, s’ajoutent le Canada et les Etats-Unis d’Amérique.
Les statistiques, à ce jour, se présentent de la manière suivante par province :
1.BAS UELE
– Nombre d’électeurs attendus : 587.299
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 128.723, soit 22 %
– Hommes : 69.283
– Femmes : 59.440
2. HAUT UELE
– Nombre d’électeurs attendus : 1.148.617
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 516.236 soit 45 %
– Hommes : 271.730
– Femmes : 244.506
3. ITURI
– Nombre d’électeurs attendus : 2.743.582
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 664.420, soit 24%
– Hommes : 360.091
– Femmes : 304.329
4. MANIEMA
– Nombre d’électeurs attendus : 1.264.204
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 559.928, soit 44 %
– Hommes : 303.173
– Femmes : 256.755
5. NORD-KIVU
– Nombre d’électeurs attendus : 4.735.866
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.020.179 soit 22 %
– Hommes : 511.125
– Femmes : 509.054
6. SUD-KIVU
– Nombre d’électeurs attendus : 3.140.972
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 1.143.842, soit 36 %
– Hommes : 595.389
– Femmes : 548.453
7. TSHOPO
– Nombre d’électeurs attendus : 1.593.999
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 445.117, soit 28 %
– Hommes : 238.048
– Femmes : 207.069
Total AO3
– Nombre d’électeurs attendus : 15.214.539
– Nombre d’enrôlés : 4.405.911, soit 29 %
– Hommes : 2.348.839
– Femmes : 2.129.606
8. CONGOLAIS DE L’ETRANGER
a) Statistiques du Canada
– Hommes : 215
– Femmes : 96
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 311
b)Statistiques des Etats-Unis d’Amérique
– Hommes : 111
– Femmes : 57
– Nombre d’enrôlés à ce jour : 168
Total Général (sans compter les électeurs de l’étranger)
– Nombre d’électeurs attendus : 49.446.281
– Nombre d’enrôlés : 25.331.717, soit 51,2 %
– Hommes : 13.114.171
– Femmes : 12.217.546
Fait à Kinshasa, le 14 mars 2023
Didi Manara Linga
2ème Vice- Président