6 ans après: Gilbert Kabanda se souvient de Christine Nyakeru

14 mars 2017 – 14 mars 2023, 6 ans déjà jour pour jour, que Mme Christine Nyakeru disparaissait de cette terre des hommes pour rejoindre le royaume céleste aux côtés du père. Cette année civile, cette date mémorable pour la famille Kabanda, tombe un mardi de cette année civile, occasion pour Gilbert Kabanda Kurhenga et pour ses enfants, ses proches de se souvenir de sa très chère épouse et de leur très chère regrettée maman.
Pour Gilbert Kabanda, chef de la famille, cet événement triste ne pouvait pas passer inaperçu en cette date gravée dans sa mémoire et celle de ses proches. Il a eu ainsi une initiative heureuse de faire organiser un culte religieux en mémoire de la mère de ses enfants, disparue.
Cet office religieux a été célébré par l’abbé Ephrem, curé de la paroisse Notre Dame de Grâce de Binza UPN, là où allait également prier sa défunte épouse de confession catholique. Cette messe d’action de grâce a eu lieu en fin de journée dans la résidence familiale située à Binza pigeon. Ce choix n’est pas le fait du hasard.
C’est justement dans cette maison que de son vivant jusqu’au dernier soupir que la très regrettée maman Christine Nyakeru vivait au jour le jour avec son mari et leurs enfants depuis leur bas âge. À la fin de cette célébration eucharistique, le mari de Christine Nyakeru, devenu aujourd’hui ministre de la défense nationale et anciens combattants a pris la parole pour évoquer quelques souvenirs de sa vie avec sa femme.
Le ministre Kabanda a salué, loué, vanté, les qualités morales qui étaient celles de sa regrettée épouse. Somme toute des valeurs morales qui pour lui devraient inspirer les cadres dirigeants de ce pays en général mais aussi les grands galonnés qui dirigent et gèrent l’armée Congolaise, dont un aréopage des généraux avaient rehaussé de leur présence cette cérémonie religieuse pleine d’émotions.




Rentrée parlementaire au Sénat: Modeste Bahati appelle les Congolais à se mobiliser derrière Fatshi contre l’agression rwandaise

Après trois mois de vacances parlementaires, les députés et sénateurs ont repris le chemin du Palais du peuple, ce mercredi 15 mars 2023.
L’ouverture solennelle de la session de Mars à la Chambre haute du Parlement a été présidée par le président Modeste Bahati Lukwebo, conformément aux articles 115 de la Constitution et 80 du règlement intérieur du Sénat.


L’allocution du Président du Sénat était le seul point à l’ordre du jour de cette plénière. Dans un long discours, le speaker du Sénat est revenu sur la situation générale du pays, de la sécurité, à l’économie, en passant par le social des Congolais, et les élections qui pointent à l’horizon.
Parlant de la situation sécuritaire, Modeste Bahati a dans son speech appelé les Congolais à soutenir le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans ses efforts de recherche de la paix face à l’agression de la partie Est de la Rdc par le Rwanda sous couvert du M23. Sur ce chapitre, le speaker de la Chambre haute a aussi appelé la communauté internationale à sanctionner le Rwanda pour sa responsabilité dans les massacres perpétrés dans l’Est de la RDC.
La Session qui vient de s’ouvrir devant être consacrée essentiellement à la production législative, le président du Sénat a demandé au Gouvernement de déposer, pour examen et dans un bref délai, la proposition de loi sur la répartition de sièges.
Saluant l’enrôlement en cours des Congolais y compris ceux vivant à l’étranger, l’honorable Président du Sénat a exhorté les présidents des partis politiques à aligner aussi des femmes sur leurs listes de candidats comme l’exige la loi électorale.
Abordant la situation économique, matière qu’il maîtrise très bien en tant que professeur d’économie, Modeste Bahati Lukwebo a appelé le Gouvernement à stabiliser le cadre macroéconomique, afin de protéger le pouvoir d’achat de la population face à la surchauffe du taux d’échange après les fêtes de fin d’année.
« C’est ici l’occasion pour moi d’inviter le peuple congolais à se mobiliser derrière le chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui ne ménage aucun effort pour que la sécurité, la bonne gouvernance et la paix totale règne dans notre pays. C’est dans ce même ordre que s’inscrit la descente d’une mission parlementaire en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg où j’ai exhorté mes hôtes à hausser le ton pour exiger le Rwanda de cesser les opérations macabres qu’il mène sur le territoire congolais », indique-t-il.
Il faut noter que cette session de Mars s’ouvre sur une note triste due à la mort tragique du sénateur Flory Ntumba, le 22 Février dernier, du sénateur, suite à un incendie survenu à son appartement. Sauf imprévu, c ’est ce vendredi 17 Mars que le corps du sénateur Flory Ntumba, élu de Tshikapa, sera inhumé au cimetière de Nécropole1 entre ciel et terre.
Après l’allocation du Président du Sénat, des réactions positives ont été enregistrées dans les milieux politiques et diplomatiques. C’est le cas notamment du président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi, et de l’ambassadeur du Canada, Benoît Pierre.
« J’ai retrouvé à la fois un politique et un scientifique. Entant que politique, il a plaidé pour le bien-être et la sécurité de la population congolaise. J’ai aimé son discours de mobiliser tous les moyens nécessaires, aussi bien diplomatiques que militaires pour mettre fin à cette guerre qui n’a que trop durée. L’une des choses qui m’a particulièrement interpellée, était lorsque le président du Sénat a fait allusion à la loi électorale qui est une opportunité pour avoir plusieurs femmes qui participent au processus électoral », disent-ils.

JMNK




Session de mars 2023: Bahati mobilise contre l’agression, Mboso pour les élections et la sécurité

Si l’Assemblée nationale encourage la CENI de prendre toutes les mesures nécessaires pour tenir le pari, elle recommande au gouvernement de poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la loi de finances. De même à travers Christophe Mboso, la RDC n’entend s’engager dans un processus de dialogue que si l’agresseur occupant rwandais retire ses troupes et ses exécutants de M23 du pays national. Pour la représentation nationale, procéder autrement serait légitimé l’agression et l’occupation, les massacres, les tueries, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ainsi que toutes les autres indicibles souffrances infligées à notre peuple.

La session ordinaire de mars 2023 s’est ouverte, comme prévu aux articles 115 de la Constitution et 64 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
D’entrée de jeu, le speaker de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a annoncé que cette session est éminemment politique au regard du calendrier publié par la CENI en novembre 2022. Mais seulement, elle s’ouvre à quelques mois du début de l’opération dépôt de candidatures, en prévision des élections générales prévues au 20 décembre 2023.
En même temps, ce contexte est doublé de l’instabilité persistante et l’exacerbation de la situation de sécuritaire à l”Est du pays, pendant que les Congolais s’apprêtent à prendre part au 4è cycle des élections démocratiques au regard des prescrits de la Constitution du 18 février 2006.
S’agissant du processus électoral, l’Assemblée nationale encourage la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prendre toutes les mesures nécessaires pour tenir le pari.
Selon le calendrier oublié par la CENI, les deux Chambres du Parlement vont examiner et adopter, à l’issue des opérations d’identification et enrôlement des électeurs en cours, la loi portant répartition des sièges, circonscription par circonscription électorale pour les législatives, provinciales municipales et locales. Cette loi devra être promulguée au moins un mois avant la date prévue pour les opérations de dépôt et examen des candidatures.
Aussi la représentation nationale recommande au gouvernement de poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la loi de finances.

Poursuite du contrôle parlementaire
Aussi au cours de cette session, l’Assemblée nationale va poursuivre sans relâche l’exercice de ses prérogatives en matière de contrôle parlementaire sur l’action du gouvernement, des entreprises publiques, établissements et services publics, notamment à travers les moyens d’information et de contrôle que lui confère les dispositions des articles 138 et 168 de la Constitution et suivant son règlement intérieur.
Pour ce qui est de la situation sécuritaire à l’Est du pays, il est établi aujourd’hui que le pays est victime d’une agression de la part de l’armée rwandaise (RDF), larvée en groupe terroriste connu sous le label de M23. Les offensives de cette coalition RDF/M23 ont fait de nombreuses victimes civiles et entraîné un déplacement massif de la population civile, forcée à fuir les violences et autres atrocités.
Pour ce faire, la RDC n’entend s’engager dans un processus de dialogue que si l’agresseur occupant rwandais retire ses troupes et ses exécutants de M23 du pays national. Pour la représentation nationale, procéder autrement serait légitimé l’agression et l’occupation, les massacres, les tueries, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ainsi que toutes les autres indicibles souffrances infligées à notre peuple.
« C’est à ce titre que le plan de paix issu des processus de Luanda et des négociations de Nairobi, auxquels la RDC demeure fortement attachée, auront tout le sens », a estimé Christophe Mboso.
Pour ce qui est du retour des réfugiés congolais, d’où qu’ils viennent, l’Assemblée nationale prendra, dans les prochains jours, une recommandation pour définir les principes devant sous-tendre cette opération. D’ores et déjà, la représentation nationale invite le gouvernement à procéder à une identification préalable privilégiant, parmi les éléments pertinents, le village d’origine et la généalogie des concernés, avec l’appui des chefs coutumiers ; de façon à limiter les conséquences du dévoiement d’une telle opération par l’agresseur occupant, notamment à travers une déportation voilée des populations rwandaises vers la RDC, dans le but d’infiltrer ses institutions comme par le passé.

Les troupes de l’EAC en villégiature !
Quant à la présence des forces de l’EAC, Christophe Mboso déclare qu’il s’observe, de manière ostentatoire, quelles tardent à exercer le mandat offensif en appui aux FARDC ; mandat pour lequel elles ont été déployées sur le terrain.
« Aujourd’hui, elles offrent désormais au peuple congolais l’image des troupes en villégiature sur le théâtre des opérations militaires au lieu de s’engager à faire la guerre. Leur présence sur le sol congolais risque de devenir inutilement onéreuse et son impact devra faire l’objet d’une évaluation froide afin que les conséquences ben soient tirées et des mesures correctives idoines qui s’imposent soient prises », a suggéré d’autre part le speaker de la Chambre basse du Parlement.




Can 2023: la liste du pays-hôte avec 23 éléphants retenus !

Pays-hôte de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire affrontera les Comores le 24 mars (Bouaké) et 28 mars (Moroni) à l’occasion des 3e et 4e journées des qualifications.

Dans ce cadre, le sélectionneur des Eléphants, Jean-Louis Gasset, a dévoilé ce mercredi sa liste de 23 joueurs retenus.

 

A moins d’un an de la CAN à domicile, la principale information est l’arrivée de Jonathan Bamba ! Né en France et passé par les sélections tricolores jusqu’en Espoirs, l’ailier de Lille a longtemps donné sa priorité aux Bleus, avant de décider, à 26 ans, de répondre enfin au pays de ses parents. Le champion de France 2021 ne sort pas de la meilleure saison de sa carrière (5 buts et 5 passes décisives en 23 matchs de Ligue 1) mais renforce un secteur concurrentiel dans lequel plusieurs absents de marque feront défaut ce mois-ci : Jérémie Boga, en manque de temps de jeu à l’Atalanta, Nicolas Pépé (Nice), blessé, et surtout Wilfried Zaha (Crystal Palace), dont l’absence interroge. A signaler aussi l’absence surprenante de Seko Fofana (Lens), auteur d’un retour tonitruant en sélection à l’automne.

 

Le grand retour de Haller
Toujours au poste d’ailier, le jeune Simon Adingra (21 ans) constitue l’autre surprise de cette liste. Auteur de 9 buts et de 6 passes décisives cette saison en Belgique avec l’Union saint-gilloise, où il est prêté par Brighton, le joueur formé à la Right to Dream Academy au Ghana va ainsi découvrir la sélection.

On note aussi le grand retour de Sébastien Haller, remis de sa tumeur testiculaire qui l’a privé des derniers rassemblements. Pour le reste, les cadres Serge Aurier, Eric Bailly, bien qu’en grande difficulté à l’Olympique de Marseille, Ibrahim Sangaré, Franck Kessié ou encore Max-Alain Gradel seront là. Les Eléphants ont débuté ces éliminatoires sans enjeux par une victoire contre la Zambie (3-1) suivie d’un match nul au Lesotho (0-0) qui leur permettent d’occuper la tête de la poule.




Devant le Premier Ministre Sama Lukonde: Adèle Kayinda et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA signent le PV de poursuite des négociations

Dans le cadre de la modernisation du Port de Matadi, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce 15 mars 2023 à la Primature, la séance de signature du PV de poursuite des négociations avant l’entrée en vigueur du contrat de concession entre l’État congolais, à travers la Société congolaise des Transports et Ports (SCTP) et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA, (MSC). Ce partenariat vise notamment l’aménagement, l’équipement, et l’exploitation du terminal dédié au traitement des conteneurs.
Cette signature concerne le volet des conditions suspensives, mais les discussions vont se poursuivre pour arriver à la version finale en vue du début effectif des travaux.
Outre le Chef du Gouvernement qui a présidé cette séance, la Ministre d’État en charge du Portefeuille, le Ministre a.i des Transports et le Directeur général de la SCTP étaient de la partie, aux côtés de la délégation du Groupe MSC, conduite par son Président, Diego Aponte.
A en croire le Directeur Général de la SCTP, ces travaux, qui seront exécutés dans le cadre du mariage entre son entreprise et le Groupe MSC, vont permettre de faire face à la concurrence et ainsi favoriser la baisse des prix en ce qui concerne l’importation et l’exportation.
“C’est la continuité du mariage qui va avoir lieu entre MSC et la SCTP pour la modernisation du Port de Matadi, dans sa partie traitement des conteneurs. Et aujourd’hui, on était sur le volet des conditions suspensives. Mais les discussions vont continuer encore d’ici deux mois pour arriver à la version finale, afin de pouvoir commencer effectivement les travaux et moderniser le port pour faire face à la concurrence qui nous mine depuis plusieurs années. Le port sera équipé. Un travail scientifique se fait. On va améliorer sensiblement les conditions internes d’exploitation pour baisser les prix afin que le consommateur final soit servi avec le meilleur des produits sur le marché. Vous savez que quand les conditions internes ne sont pas meilleures, ça fait augmenter les prix. Mais avec l’apport de la technologie, nous aurons la fluidité des produits qui seront soit à l’import soit à l’export, afin de servir les derniers consommateurs”, a dit à la presse Martin Lukusa Tshibangu, Directeur Général de la SCTP.
De son côté, le Président du Groupe MSC, Diego Aponte salue l’évolution positive de ce dossier qui va très bientôt déboucher sur la modernisation du Terminal des conteneurs du Port de Matadi, au bénéfice des populations de la RDC.
“Comme je l’ai évoqué avec le Président de la République hier soir et encore aujourd’hui avec le Premier Ministre, nous sommes ici pour accompagner la vision de votre Président de la République. Et donc on est là pour contribuer à la croissance du pays. C’est un pays qui est magnifique, qui a d’énormes ressources, qui a une très grande population, 100 millions et plus. Donc, je pense que les ports sont fondamentaux pour l’ouverture d’un pays au monde. À travers le terminal de Matadi, à travers les navires de MSC, l’idée est vraiment de moderniser le port de Matadi pour en faire un terminal très compétitif, afin de baisser les prix, dans l’intérêt de l’importateur et exportateur congolais”, a déclaré Diego Aponte.
Selon le Président du Groupe MSC, la première phase d’investissement dans le cadre de ce projet, va coûter 150 millions d’euros.  “Les travaux vont commencer très rapidement. Je pense que d’ici à l’été prochain, on pourra déjà commencer à travailler”, a-t-il renseigné.




Crise dans l’Est : Les choses s’éclairent de plus à plus… Rdc entourée des charognards espérant sa mort

La République Démocratique du Congo ne cesse de dénoncer l’attitude belliqueuse et barbare de l’armée rwandaise qui constitue la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire. L’inaction de la Communauté Internationale, en comparaison avec son appui totale à l’Ukraine, n’est pas seulement un affront vis-à-vis de celle-ci, de l’Union Africaine et des Organisations sous-régionales, mais prouve que la RDC est entourée des charognards qui espèrent sa mort par balkanisation.

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Avec vigueur, au mépris des appels de la communauté internationale, le Rwanda poursuit ses attaques via ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu. L’un des derniers forfaits en date a eu lieu samedi le 11 mars 2023 dans la cité de Sake quand ces terroristes ont pilonné au mortier 120 mm l’agglomération de Sake. Le bilan encore provisoire fait état de plusieurs civils tués et blessés.
Au demeurant, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, à en croire son dernier communiqué officiel, se réservent le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population RD Congolaise et de défendre l’intégrité du territoire national.
Toutefois, vues les révélations faites par des présumés terroristes tombés dans le coup de fille de l’armée qui a démantelé des réseaux terroristes en Ituri et autres dénonciations lors des auditions des munitions trouvées dans le domaine foncier d’un parlementaire, les faits montrent que ces pseudo-rebellions et le nébuleux ‘terrorisme islamique’ des ADF /Nalu, M23 et autres forces négatives, ne constituent que la partie visible de la maffia des affairistes politico-militaires.

L’essentiel de l’or extrait en Rdc passait en contrebande vers les pays voisins
Guillaume de Brier, chercheur à International Peace Information Service (IPIS), a déclaré il y a quelques mois, que les estimations montrent que le Congo en 2020 avait une production ‘dorée’ d’une valeur de plus d’un demi-milliard de dollars mais n’a perçu que 72 000 dollars d’impôts. « Cela signifie que 99% de l’or extrait en RDC est passé en contrebande vers les pays voisins », a-t-il déclaré.
Impliqué dans l’insécurité chronique dans l’Est, de manière subtile et sous prétexte de la recherche de la paix, ces trafiquants sanguinaires parviennent à se métamorphoser en mouvement politico-militaires pour arracher des négociations sous l’égide de la Communauté internationale! Raison pour laquelle le M23/RDF ne cesse de réclamer à cor et à cris un dialogue direct avec Kinshasa et s’évertue à prendre des localités pour y aller en position de force. Ainsi, « de droit, des criminels, aventuriers et brigands, après avoir massacré des populations et pillé les ressources du pays dans des ‘agressions-rebellions’, ont été amnistiés et nommés pour diriger le peuple victimes de leur barbarie. Certains [parmi les agresseurs] ont obtenu le privilège bonus de se transformer en congolais », comme l’a déploré Me Bamuangayi.
C’est par ce mécanisme que, certains éléments du ‘conglomérat d’aventuriers’ (comme avait désigné l’Alliance des forces démocratiques pour la libération, AFDL, Laurent Désiré Kabila leur Porte-Parole) se sont transformés en RCD (Rassemblement des Congolais pour la Démocratie), CNDP (Congrès national pour la défense du Peuple) , M23 (Mouvement du 23 mars) et plusieurs autres groupes armés encore actif jusqu’à ce jour ont réussi à infiltrer l’armée, la territoriale et les institutions politiques nationales particulièrement les assemblée provinciales du grand Kivu, ceux-là même à qui le Président de la chambre basse avait lancé son célèbre « quittez les groupes armés ».
Les forces négatives résiduelles de l’AFDL, portés par le ‘tutsipower’ depuis octobre 1990, parties de l’Ouganda et portées par le Rwanda, ces deux pays (avec dans une moindre mesure le Burundi et la Tanzanie), constituent donc le relais naturel de la contrebande. Ayant réussi à infiltrer les institutions nationales, ils ont réussi à faire voter certaines loi fourre-tout pour légaliser l’illégitime et se battent pour faire enrôlé des non-congolais déguisés en refugiés.
Toutefois, il sied de comprendre que la pacification, non seulement immédiate mais aussi des générations futures doit s’ancrer sur le domaine des renseignements et de la communication.

Fixé le regard vers le futur

Comme l’avait dit le Premier Ministre britannique William Churchill, l’homme politique devient ‘homme d’Etat’ quand il cesse de penser prochaines élections pour penser prochaines générations. Plutôt que de se focaliser sur les échéances électorales ‘2023’ et de parler ‘sécurité dans l’Est’ dans cette seule visée, il importe de faire un retour dans ce qui peut arriver dans les jours futurs. Fixé le regard vers le futur
Selon ‘Le monde en 2040″ vu par la CIA et le Conseil national (Américain) du renseignement’ (page 82), «  dans leur course au développement aux nouvelles technologies d’énergies renouvelables, les acteurs se concentrent sur les pays qui fournissent [le Cobalt et le Lithium] comme la RDC et la Bolivie ». La géopolitique qui, durant le XXe siècle, avait comme champ d’impulsion les petro-Etats, se délocalise vers le bassin du Congo et les grands-Lacs.
En cette ère de transition énergétique et du numérique, le monde qui s’oriente « vers l’abandon des combustibles fossiles, peut remodeler de manière significative la géopolitique et l’économie, en fonction de sa vitesse et de sa structure », renseigne le rapport de la CIA. Il est donc impérieux que des nouvelles structures, adaptées à la transition énergétique soit mise en place par Kinshasa pour gérer le nouvel outil de coercition que sont le Cobalt et le Lithium dont la RDC détient la plus importante réserve au monde.
L’aiguille de la boussole géopolitique qui semblait, durant le XX siècle, calée vers les pétro-nations arabes, semble indiquer désormais le bassin du Congo. Pour nombre d’observateurs géopoliticiens, outre la nostalgie de la puissance de l’URSS de Poutine, qui a conduit à l’agression de l’Ukraine, c’est indirectement la Chine qui est visée.
Les appétits de la Chine, voraces pour la matière première, inquiètent les ex puissances coloniales d’Afrique qui languissent du fait que le dragon rouge marche sur leurs plantes bandes. L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud se battent également pour une place au soleil pour s’imposer comme nouvelles puissances industrielles. Par conséquent, leurs besoins non seulement en matières premières mais également en énergie, augmentent.
Avec toutes ses richesses naturelles, la RDC, pays –continent ‘potentiellement riche’, qui peine à décoller devient pourtant un champ de bataille de la communauté internationale. Les puissances mondiales visent le ‘contrôle des richesses minières’ de la RDC et les pays voisins ses battent pour le rôle de transitaire.
Franchement, des charognards tournent autour de la RDC espérant sa mort par balkanisation.
Willy Makumi Motosia




La marche du parti de Jean-Marc Kabund étouffée dans l’œuf par la police

Un important dispositif policier a été déployé pour empêcher les sympathisants de l’Alliance pour le Changement de manifester ce mercredi 15 mars 2023. La marche pour “exiger la libération immédiate et sans conditions” de Jean-Marc Kabund n’a pas été autorisée par le gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Au moins 25 manifestants dont le Secrétaire général de ce parti ont été arrêtés puis déférés au Parquet de Matete. Il s’agit des cadres et militants du parti de Jean-Marc Kabund incarcérés à la prison centrale de Makala. Selon Ghislain Mwanji, porte-parole de ce parti politique, la police a assiégé le QG national du parti, situé à Limeté.
“Nous sommes face à une barbarie policière, en même temps qui s’est coalisée avec les combattants de l’UDPS qui ont choisi de faire obstruction à notre marche. Le gouverneur n’a pas pris acte, alors qu’il était informé depuis plus de 10 jours”, dénonce Ghislain Mwanji, porte-parole de l’Alliance pour le Changement.
L’Alliance pour le Changement promet de continuer son combat jusqu’à la libération de leur leader. Accusé notamment d’outrage au Chef de l’État, Jean-Marc Kabund est détenu à Makala depuis le 9 août 2022.
Derick Katola