Sumo: Me Apoto Kiala, Président a.i de la ‘’F.N.C.SU/D.A’’ annonce la tenue de l’AGO, championnat national et participation au Fadam

Président a.i de la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées ‘’F.N.C.SU/D.A’’, Me Apoto Kiala que nous avons croisé ce jeudi 16 mars 2023 donne un certain nombre d’informations d’actualité de sa discipline.

Me Apoto Kiala de préciser : ‘’Nous préparons d’abord notre Assemblée Générale Ordinaire, le championnat du Congo, le Festival des Arts Martiaux ‘’Fadam’’ à Kinshasa.
Ainsi, le 1er avril 2023 nous avons le championnat du Congo à L’Ymca à Matonge, commune de Kalamu. Le 2 avril, on a AGO de la F.N.C.SU/D.A et on aura l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective. Les 6 et 7 juin 2023, on aura le championnat d’Afrique au Caire en Egypte. On aura le championnat du monde au Qatar et on va participer au Fadam à Kinshasa’’.


A la question de savoir comment sa fédération prépare le championnat d’Afrique, Me Apoto Kiala révèle que l’équipe nationale se prépare au Camp Kokolo. Des athlètes proviennent de quatre ligues que nous avons (Lualaba, Katanga, Kongo Central et Kinshasa). Dans une semaine est prévu un stage au Camp Kokolo pour préparer le championnat national. Toutes les ligues vont participer à ce stage avant leur participation à ce championnat national.
Pour clôturer notre entretien, Me Apoto Kiala lance le message qui suit : ‘’Nous avons besoin des sponsors. Nous demandons au ministre des sports Serge Nkonde de nous aider dans l’organisation du championnat national pour que tout se passe dans les meilleures conditions. Et bien préparer le championnat d’Afrique’’.
Antoine Bolia




Bibwa 3 : Jean-Jacques Mbungani, Aimé Boji et l’intersyndical du secteur de la santé s’accordent sur les termes de référence des prochaines discussions

Les travaux de l’atelier en Commission mixte Gouvernement et Intersyndical du secteur de la santé, sur les avantages sociaux des médecins, infirmiers et pro santé, démarrent, ce vendredi 17 mars 2023, à Bibwa, dans la ville-province de Kinshasa.
En prélude de l’ouverture de cet atelier de négociations entre les bancs syndicaux et le banc gouvernemental (interministériel), le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, et le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji, ont co-présidé, ce 16 mars 2023, une réunion d’échange avec les représentants des délégations syndicales en vue de préparer ces assises et s’accorder sur les termes de références des travaux proprement dits, qui feront l’objet des discussions durant les trois jours de concertation.


Les représentants des ministères des Finances et de la Fonction Publique ont également pris part à cette rencontre. Le Syndicat National des Médecins (Synamed), le Syndicat des Médecins du Congo (Symeco) et le Collectif des médecins non primés ont représenté les professionnels de santé à cette réunion préparatoire.
Cette réunion a essentiellement porté sur les avantages sociaux des médecins, infirmiers et autres professionnels de santé œuvrant dans le secteur public. Il s’agit, entre autres, du dossier relatif au transport, au logement ainsi qu’aux questions liées aux taux et barèmes salariaux et à l’alignement à la prime de risque professionnel pour les autres agents du secteur de la santé. L’objectif de ces assises était de trouver un consensus entre les deux parties (Gouvernement et syndicalistes) afin d’apporter une amélioration sur leur rémunération du deuxième trimestre et répondre aux revendications des professionnels de santé en général.
Au terme de leurs échanges, le Gouvernement et ses interlocuteurs ont pu convenir sur des options pratiques qui seront prises, en tenant compte de l’environnement et de la situation économique actuelle du pays.
Il faut souligner que c’est le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, qui va présider la cérémonie d’ouverture officielle de ces travaux de concertation entre les délégués syndicaux du secteur de la Santé et le Gouvernement de la République.




Conseil de sécurité, sur la même ligne défense que le Rwanda : Kinshasa, l’heure du choix

Il s’observe, comme une certaine ligne de défense dans le discours de la communauté internationale et du Rwanda. Depuis la visite du Président français, Emmanuel Macron à Kinshasa au début du mois de mars, même la délégation du Conseil de sécurité adopte une certaine offensive de réplique à l’endroit de la Rdc identique à celui de son vassal des mille collines. Comme Paul Kagame, puis l’EAC et Emmanuel Macron, tous se convergent contre la stratégie diplomatique de la RDC consistant à dénoncer l’agression rwandaise sous le masque de M23. Il se tient un discours commun consistant à demander à la RDC d’assurer ses obligations sécuritaires pour sa souveraineté et ne pas accuser le Rwanda ou la Communauté internationale.

De cette ligne d’attaque uniforme, dont l’objectif semble être la perpétuation de la prédation du Congo, Kinshasa doit tirer leçon et comprendre le pourquoi de cet alignement verbal du ‘monde civilisé’ sur celui de Kagame. Ce dernier ne cesse d’affirmer que les défis sécuritaires dans l’Est de la Rdc sont caractéristiques de l’insuffisance de la gouvernance du congolais. Ce qui n’est pas totalement faux.
Toutefois, loin de dédouaner le pays de Lumumba de ses prérogatives d’assurer l’intégrité territoriale du pays, cet alignement des discours de l’EAC, de la France et du Conseil de sécurité montre en suffisance que la RDC fait face à un complot mondial : une armada des charognards qui guettent la mort par balkanisation de la RDC (voir le journal L’Avenir du 16 mars 2023, page5).
Comme l’avait écrit le journal L’Avenir dans la manchette de sa livraison du 6mars 2023, « il est maintenant et désormais clair que le Rwanda tue en RDC non seulement avec la bénédiction de la France (Communauté internationale) mais aussi les armes fournies par cette dernière. A ce jour la France (la Communauté internationale) achète la quasi-totalité du Coltan et autres matières premières volées au Congo. Faits pour lesquelles elle peut être considérée comme receleuse “. Quoi de plus normal que son discours soit sur la même ligne de défense que celui de Kigali.

Kinshasa n’esquive pas ses responsabilités
Tout en assumant ses responsabilités, Kinshasa ne les ‘esquive pas. « Il est extrêmement grave qu’on vienne en RDC pour effectuer une mission noble, parler avec les autorités congolaises, qu’on vous fasse le diagnostic et par la suite, vous faites le Ponce Pilate », a déploré Christophe Lutundula, le chef de la diplomatie congolaise lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
Bien que Kinshasa assume ces critiques, « mais c’est encore mieux d’éviter de nous entraver en utilisant la place publique internationale. C’est extrêmement grave, une erreur de penser que les autorités actuelles de la RDC pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais », a ajouté le Ministre des Affaires étrangères congolais.

Il est temps de faire un choix…
Les propos du ministre des Affaires étrangères et de son collègue Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya, montrent clairement qu’il est temps pour la RDC, de faire un choix.
« Quoi qu’il en soit, les autorités de la RDC vont s’assumer pour défendre le drapeau et mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives”, avait conclu Patrick Muyaya au terme du dernier briefing. Si la RDC assume ses responsabilités, il est « inadmissible, incorrect et à la limite scandaleuse que d’imposer à la RDC d’accueillir les génocidaires qui venaient fraîchement pour des raisons humanitaires et dire à ce pays que l’on a contraint à faire ça, que ce pays est responsable des drames que connaissent ses populations », estime Kinshasa.
Et le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, de préciser que c’est à la suite de l’arrivée en RDC des réfugiés hutus que la RDC a plongés dans la guerre depuis trois décennies. Et comme l’avait bien explicité votre journal dans sa livraison du 6 mars 2023 que ” ce sont les Nations-Unies qui avaient imposées au Zaïre (actuelle RDC), plus de 2 millions des Rwandais fuyant la guerre provoquée par Paul Kagame en provenance de l’Ouganda. Et ce sont ces rwandais qui sont à la base de l’insécurité et des millions de morts “.
La visite de la délégation du Conseil de sécurité juste après celle d’Emmanuel Macron, était une première dans le pays depuis octobre 2018.
Celle-ci avait affirmé qu’il « n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23 ». Le chef de la délégation avait en outre confirmé qu’il « est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu » et que « cela est inacceptable ». Et alors ?
Mais après avoir reconnu cela, le diplomate onusien dit, « il faut une négociation politique et une solution sécuritaire », tout en insistant, « n’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises » … Alors, que fait la MONUSCO au Congo ? N’est-elle pas une mission des ‘Nations- unies ‘ pour la ‘stabilisation du Congo’ ?
Est-il logique de ne pas attendre de celle qui a été à la base du problème de l’insécurité actuelle dans l’est de la RDC de « régler les chose (…) à la place des autorités congolaises » ?
Ainsi donc, comme ils disent clairement aux Congolais, malgré qu’elles soient en RDC depuis près de 30 ans avec la MONUSCO, qu’ils n’ont pas à faire leur boulot à la République démocratique du Congo de faire son choix, d’en tirer les conséquences ? Vraiment, la RDC est à l’heure des choix.
La mission de trois jours intervenait dans un contexte de préparation des élections, entravée par les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Le chef de la diplomatie congolaise lors d’une conférence de presse à Kinshasa, après la mission du Conseil de sécurité.
Lutundula poursuit, « il est beau de nous dire ça. Mais c’est encore mieux d’éviter de nous entraver en utilisant la place publique internationale. C’est extrêmement grave, une erreur de penser que les autorités actuelles de la RDC pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais ».
Il ne s’est pas arrêté là, estimant « inadmissible, incorrect et à la limite scandaleuse que d’imposer à la RDC d’accueillir les génocidaires qui venaient fraîchement pour des raisons humanitaires et dire à ce pays que l’on a contraint à faire ça, que ce pays est responsable des drames que connaissent ses populations. »
Son collègue de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a précisé que c’est à la suite de l’arrivée en RDC des réfugiés hutus que la RDC a plongés dans la guerre depuis trois décennies.
« Quoi qu’il en soit, les autorités de la RDC vont s’assumer pour défendre le drapeau et mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives« , a-t-il conclu. Cette visite était une première dans le pays depuis octobre 2018.
La mission de trois jours intervenait dans un contexte de préparation des élections, entravée par les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
La délégation avait affirmé qu’il « n’est plus à démontrer non plus que le Rwanda soutient le M23 ». Le chef de la délégation avait en outre confirmé qu’il « est d’autre part clairement établi aussi qu’il y a des incursions de l’armée rwandaise régulière dans le Nord-Kivu » et que « cela est inacceptable ».
Mais après avoir reconnu cela, le diplomate onusien dit, « il faut une négociation politique et une solution sécuritaire », tout en insistant, « n’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises ».
Que faire ? Puisqu’ils disent clairement aux Congolais qu’ils n’ont pas à faire leur boulot. Quelle option stratégique levée ?
Nombreux sont des Congolais qui pensent que ce qui importe, est finalement d’arrêter de se plaindre auprès des interlocuteurs qui servent invariablement le même discours en dépit de la gravité de la situation.
Si le pays doit négocier, alors il faut arrêter la rhétorique en cours et y aller, sinon “choisir l’option militaire et se battre”, comme l’a conseillé Emmanuel Macron, pour éviter que des voisins viennent piller les richesses du pays.
La RDC est à l’heure des choix.
Willy Makumi Motosia




Le Karmapa parmi les lauréats du « Consumer protection Award 2023 » de l’ODC

L’Organisation de Défense des Consommateurs (ODC) a remis le prix « Consumer protection Award 2023 » à cinq lauréats, lors d’une cérémonie organisée dans la salle de conférence du centre culturel Boboto, le mercredi 15 mars 2023 à Kinshasa.

Parmi les gagnants, il y a le chanteur congolais Le Karmapa pour sa chanson « Mama Yemo », l’émission « Le débat » de Top Congo FM, l’initiative « Stop RAM », le projet « Pas d’école sans banc » et « la bourse Excellentia » de la Fondation Denise Nyakeru.
Prenant la parole, l’artiste musicien Le Karmapa s’est dit fier de recevoir ce trophée. «Je remercie l’ODC de m’avoir octroyé ce trophée. Avant tout, je suis moi aussi consommateur. Lorsque j’avais composé la chanson “maman Yemo”, l’idée, ce n’était pas de parler seulement de notre hôpital de référence, mais plutôt de tous les hôpitaux publics en particulier et le système de santé congolais en général, qui était déplorable. Nous voyons aujourd’hui comment l’hôpital Mama Yemo est en train d’être réhabilité. Cela prouve que ma voix [qui est celle de toute la population, ndlr] a été entendue. Je félicite les autorités pour cela. Raison pour laquelle, je dédie mon trophée au président Félix Tshisekedi », a dit le chanteur Le Karmapa.
Peu avant, une conférence-débat a été animée par l’ODC, dans le cadre de la journée internationale des droits des consommateurs célébrée le 15 mars de chaque année.
A tour de rôle, les trois orateurs, M. Jean-Pierre Eale, Me Jean-Paul Maboso et le président de l’ODC, Me Deryck Tshibangu, ont évoqué l’importance des consommateurs de connaître leurs droits.

« Certes, la loi portant protection des consommateurs n’existe pas encore en République démocratique du Congo. Mais durant 5 ans, nous continuons à sensibiliser et à faire des lobbyings pour que la population congolaise s’approprie de notre lutte des droits des consommateurs. Le but de cette conférence, c’est de chercher à rendre le consommateur autonome et capable de produire lui-même de l’énergie… », a expliqué Deryck Tshibangu.
« Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres », c’est le thème qui a été abordé au cours de cette conférence débat.
Jean -Luc Lukanda




L’ontologie congolaise révélée dans une crise politique aux racines ego-narcissiques

Dans l’atmosphère de la discursivité nihiliste, assortie de répugnantes apories politiciennes, un rayon additif d’espoir pour la RDC me fut offert le samedi 4 Juillet 2020. Pendant que la conscience collective était en train d’être infectée avec les platitudes abjectes d’indécentes adversités du pouvoir, une compatriote était préoccupée par la problématique de l’ontologie Congolaise. Avec sa voix légèrement veloutée, porteuse d’une tonalité de chanteuse de Jazz, elle articula la problématique en s’interrogeant sur la relation ontologie et politique congolaise. Pendant qu’elle parlait mon intellect disséquait ses propos en captant l’immédiateté et la profondeur de la causalité : une ère d’espoir étiolée dans la désillusion inhérente aux inepties politiciennes. Quel genre d’Etres sommes-nous en quintessence ? Quelle est notre ultime substance ? Certainement ce questionnement a taraudé l’Esprit de notre sœur, produisant ruptures et amenuisements de sommeil. Qu’avons-nous en quintessence ? Que portons-nous dans nos « protocoles profonds » pour reprendre l’expression du philosophe-théologien Ka-Mana, pour convertir une ère d’espoir pour un nouvel élan en moment de brumeuses contradictions vaudevillesques ?

Dans la convivialité, les différents participants à cette session cogitative à la Française (en model cercle de pensée des Lumières style «Salon Condorcet»), explorèrent plusieurs aspects. Le captage de l’ontologie comme substance première, comme l’Etant quintessentiel d’un peuple. L’ontologie comme donnée identitaire et intersection de l’humanité congolaise, la carence en sensibilité collective sur cette problématique, l’expérience Française de la réconciliation avec les Allemands qui furent leur nation-Némésis après la période des guerres, furent été explorés. La thèse de la déficience-inconscience ontologique a été formulée en conjonction avec l’argument de la quête de « L’Homo Congolus » sur l’échelle de la plénitude sapiensale. Cela au regard des progrès et conquêtes tant philosophiques, des exploits scientifiques et technologiques, ainsi que les percées démocratiques, économiques et sociales, réalisées par l’homo sapiens sapiens, comme brillamment démontré par Yuval Noah Harari (Sapiens: A Brief History of Humankind, Harper, 2015). Pendant que les nations, même africaines, conçoivent les modalités de leur réinvention sociétale fulgurante dans la période post-covid-19, telles des hordes médiévales, les politiciens congolais, eux, divaguent sur les meilleurs stratagèmes politiques à concevoir pour anéantir leurs adversaires. Et tout un peuple, surtout à Kinshasa (devenu le foyer d’une intellectualité au rabais avec des professeurs denormativisés, porteurs des savoirs mémoriels et l’intelligence instrumentale) est emballé dans ces égarements obscurantistes. Bon Dieu ! On nous a ramené en 1960. Et nous risquons de dégringoler dans un autre Armageddon ! Il fragmentera la RDC d’une manière irréversible. On ressuscite, on recycle, des politiciens reliques, et une horde d’académiciens en obsolescence épistémique-intellectuelle, comme sources des repères du nouveau régime. Ils prescrivent une politicaillerie retardataire pour féodaliser la république. Et un professeur en péremption paradigmatique conceptualise cela comme « le pragmatisme politique ».
Au retour chez moi, mon cerveau m’imposa son mode réflexif automatique au-delà de ma ferme volonté de fermer les yeux. Au détour d’une plongée cogitative : tiens ! Mais, cette sœur ! Une Simone de Beauvoir Congolaise. Sa préoccupation n’est pas exclusivement philosophique. Elle est éminemment ancrée dans le concret au sens de l’ontologie appliquée à l’Etre Congolais. Celle-ci est saisie par Colin Hay comme la partie de la philosophie qui explore l’Etre dans son essence, sa nature et ses caractéristiques (Political Ontology. The Oxford Handbook of Political Science. Edited by Robert E. Goodin. 2011). A écouter attentivement les idées des participants, y compris des amis européens (dont un est détenteur d’une fascinante connaissance de la musique congolaise, passion que je partage avec lui comme guitariste), l’ontologie c’est la voute, la racine, de l’Etre phénoménal. En d’autres termes, la thèse première de cette compatriote est que nos contradictions-contractions, mais aussi nos exploits souvent suivis des régressions, reflètent aussi un problème qui se situe au niveau de notre Etre premier. Dans cette optique, son interrogation est hégélienne : la concrétude est le reflet de l’état-étant (dans l’Etat), de l’Existant premier, de la conscience. Elle a proposé non seulement une problématique quintessentielle, mais aussi de l’ordre de la pensée. Là où nous devrions commencer : la pensée sur la substance de l’Etre, ensuite la pensée sur l’opérationnalisation existentielle, et la pensée prospective dans la durée – comme un des participants l’avait si bien relevé. Dans ma cogitation j’ai épinglé deux aspects relatifs au cas concret de nos contradictions-contractions : la déficience-inconscience ontologique congolaise et la nécessité de déclencher un mouvement intellectuel transsubstantialiste.

1. La déficience-inconscience ontologique congolaise

L’illogisme, l’immoralité, l’insalubrité, l’adversité politicienne abjecte ego-narcissique, des contradictions non fondées sur l’antagonisme idéologique ou les différences sur les projets, sont autant des réalités visibles tangibles caractérisant la majeure partie de Congolais et leurs dirigeants. Incapacité réelle de concevoir et de réaliser des exploits et de les élever aux strates supérieures d’amélioration et de consolidation. En 60 ans d’indépendance, des progrès ont été réalisés aux époques précises, notamment la prouesse du pré-décollage économique sous Mobutu en 1978 (avec un PIB de $15 milliards), la démocratisation régénérative et le replacement du pays sur la piste de l’émergence, de 2001 à 2018. Impensable en RDC pendant 58 ans, l’alternance pacifique à la tête de l’Etat a été réalisée en 2019. Mais, aujourd’hui, avec quelques réalisations épi-phénomènales, la société est cependant plongée dans des incertitudes par rapport à l’horizon de l’émergence jadis projetée (par d’innombrables experts et organisations internationales) à 2030. Quel que soit l’angle par lequel on capte cette réalité des contradictions-contractions en 2019-2022, la question ontologique est : nous sommes le reflet de quel Etre quintessentiel qui serait en train de nous « existentialiser » sur un tel mode d’infécondité en organisation et production moderne et durables ?

Les Congolais n’ont aucun problème de déficience biophysique ou neurocérébrale qui causerait les carences sociétales actuelles. L’homo Congolus est donc porteur de toutes les structures et mécanismes anatomiques, et physiologiques de la catégorie universelle en phase avancée appelé l’homo sapiens sapiens. Cependant la dimension ontologique se réfère à la substance immatérielle de l’Etre qui fait de lui l’Etant distinct qu’il est. En d’autres termes c’est la teneur matricielle, le protocole profond « kamanien » qui pose problème. De tous temps, le captage ontologique a été opéré à partir de l’observation d’une existentialité. L’ontologique n’est nullement une sorte de catégorie nouménale déchiffrable par une sorte de transe métaphysique. Certes, l’existence en elle-même, de par l’incidence sociologique et environnementale, peut moduler ou modeler une opérationnalisation de l’Etre. C’est-à-dire que l’on ne peut pas déduire les données ontologiques à partir de l’existentialité avec la présomption d’une cognition porteuse de véracité absolue.

Sous cette lumière, l’Etant essentiel dans le congolais, activateur de son existence, peut se cerner sur le champ ontologique par les substances idéiques et les données de la pensée matérialisée. A ce sujet, sans prétendre produire un système philosophique novateur ambitionnant une résolution définitive et impeccable de cette énigme, je me contenterais (en toute humilité) de proposer la thèse d’un système idéique symbolique plutôt que conceptuel dans l’ontologie congolaise. Au plan des données activatrices de la pensée, je cernerais un mode de pensée extrapolatif plutôt qu’analytique. En d’autres termes, les congolais, surtout tel qu’observés dans leur discursivité politique (particulièrement dans les réseaux sociaux), semblent avoir un Etre superstructurel essentiellement porteur des idées-symboles, plutôt que des idées-concepts. La première catégorie est imagée, superficielle, sans norme opératoire imposant un impératif rigoureux d’intelligibilité. La deuxième catégorie est substantielle. Elle opère avec des notes d’intelligibilité exigeant absolument « une conformité relationnelle Esprit et réalité » dans la concrétude («adaequatio rei et intellectus » de Saint Thomas d’Aquin)

On se trouve ici, dans une certaine mesure, dans « l’ontologie politique de Martin Heidegger » (Pierre Bourdieu, 1975). Sous cet angle, on pourrait asserter qu’il y a absence de censure dans la structure sociétale sur l’impératif de la conformité de l’intérêt expressif de type politicien avec la norme contractuelle du langage dans sa prise sur la réalité ou sa production de la réalité tangible. Ainsi par, exemple, on parle « coalition » (Union Sacrée de la Nation, par exemple) censée être une coagulation de vision, des acteurs, pour des projections et projets communs de progrès collectif, alors que les opérateurs de ladite coalition ne sont en réalité que dans un échafaudage-attelage politicien servant un « intérêt expressif » en déphasage avec la norme quintessentielle véridique du concept et la matérialité d’une coalition. C’est aussi à ce niveau que l’aspect de la pensée extrapolatif se dévoile. Tout l’Etre est sur le mode de la transposition symbolique, au lieu de la construction intellectuelle permettant une matérialisation aussi véridique que normative d’un concept. On se retrouve devant une réalité ontologique, anthropologique et politique dramatique : toute la société est dans une fausse conscience productrice des opérationnalisations organisationnelles et institutionnelles aléatoires-infécondes. Et les politiciens sont dans des distorsions cognitives non éloignées des hallucinations démentielles porteuses du syndrome messianique. Chacun se veut le sauveur, même ceux qui n’ont rien produit de structurant ou de systémique. Et dans ce populisme ambiant, avec un périlleux militantisme réfractaire à la logique, à l’analytique, la Res Publica est catapultée à l’âge de l’obscurantisme et du monoideisme médiéval. Toute la société subie dans des gémissements abasourdissants le dictat de la horde et des ancrages dans les allégeances primaires – on sublime cela comme du « pragmatisme ». On est sorti de la République comme « espace de l’éclosion de la raison, de l’éthique et de l’esthétique » dans le prisme Kantien.

2. L’impératif d’un mouvement républicain du transsubstantialisme congolais


Une observation universelle et intemporelle : toutes les nations ayant réalisé des mutations politiques, économiques et sociales remarquables et durables, ont été impulsées par les mouvements ou les dynamiques spirito-intellectuelles. De la Renaissance aux Lumières productrice de l’ère moderne (et post-moderne, en dialectique), sous fond d’un christianisme remodelé par infusion scholastique, ayant produit la civilisation occidentale contemporaine, en passant par le Shintoïsme, le Confucianisme-Taôisme, ayant servi des ressorts au développement au Japon et en Chine, l’évolution fulgurante de ces sociétés ne s’opère pas ex-nihilo. Et plus remarquable encore, les idéologies et les techniques scientifiques sont venues se poser (ou se féconder) par les systèmes spirito-intellectuels préexistants. Cela a produit, comme les expériences des miracles des Tigres Asiatiques le démontre, une synergie entre le préexistant (qui est aussi une construction primordiale) et les systèmes idéologiques ou institutionnelles modernes. Ces derniers sont tamisés, réorientés, adaptés, par le corpus de référentiels normatifs premiers, pour une productivité intellectuelle et matérielle remarquable. L’une des aberrations des théoriciens et autres experts du développement en Afrique, voire des pseudo-panafricanistes, est la prescription des paradigmes de développent dans le hiatus ontologique et la répudiation irraisonné des systèmes modernes universels, sans construction d’un pré-Etant – quel l’on appelle dans des incantations pseudo-philosophiques infécondes depuis 1960.
Sous cette lumière donc, mon argument est que les déficiences fondamentales, premières, quintessentielles révélées ci-haut, imposent une modalité de réinvention ontologique, capable de nous permettre de mieux maitriser les systèmes de pensées, les paradigmes politiques et économiques, voire technologiques, à partir d’un arsenal référentiel de base. A cet effet, je propose l’adoption du Transsubstantialisme Congolais comme mouvement philosophique, fondé sur l’ontologie rationaliste congolaise, nourrie par la Maât Kémétique (Egyptienne) comme cosmogonie en conjonction avec l’imaginaire d’Ishango, la puissance de la Force Vitale Bantoue : nos Esprits peuvent déceler, dévoiler, inventer, produire, innover. C’est l’âge de l’élévation de l’Homo Congolus » à la strate supérieure où il devient le Muntu idéalisant et matérialisant son monde selon sa cosmogonie. La Maât qui est éminemment Africaine, et qui a inspiré les Grecs et les Romains (Bernadette Menu, « Maât, ordre social et inégalités dans l’Égypte ancienne, 2015), peut raisonnablement servir de référent premier à notre réinvention ontologique.

Conclusion :
Le développement accéléré et durable est possible par la réinvention ontologique congolaise

Dans plusieurs cogitations, j’ai recouru à la théorisation de l’illustre Philosophe Congolais Valentin Mudimbe sur l‘Invention de l’Afrique (The Invention of Africa Gnosis, Philosophy, and the Order of Knowledge, Indiana University Press, 1988), pour y puiser la thématique de la Réinvention du Congo. Dans cette optique, la réinvention du Congo passe par une reconceptualisation-reconstruction ontologique qui définit et détermine notre Etre essentiel tant dans sa contextualité que dans son aspiration à la contemporanéité (qui devrait nous amener aux productions des standards aussi mondiaux). Aujourd’hui, dans cette dispensation spirito-intellectuelle doublement obscurcie par les hallucinations politiciennes et les effets affaissants de la Covid-19, la République a perdu la raison : elle est dénuée des référentiels superstructurels de l’action. Il y a absence de leadership réflexif. On nous impose des slogans comme référents de l’action collective au lieu d’une vision canonique. Une République sans arsenal conceptuel directeur de la pensée et de l’action. Nul ne sait dire aujourd’hui, où est l’Esprit ou l’Ame du Congo. L’Eglise, les Institutions Etatiques, l’Armée, l’Université, l’Entreprise, la Famille, l’Ecole, la rue, le parti, sont tous porteurs des mêmes apories et pathologies. Vacuité en leadership luminescent. Une République sans « Gardiens » (Platon, La République), ces porteurs de la flamme Prométhéenne illuminant la société. Pour enclencher une dynamique des mutations profondes structurantes et propulsant, le transubstantialisme est une auto-reprogrammation « Imhotepienne » pour une permanente transformation et innovation existentielle. C’est toute notre substance qui doit être remodelée, renouvelée. Le transsubstantialisme Congolais est un rationalisme éthique, esthétique, épistémique, et créatif qui peut faire de nous des convertisseurs des idées cohérentes en actions matérielles tangibles conformes aux normes technoscientifiques contemporaines. Et pour puiser chez Noah Harari, nous ne pouvons réaliser des accomplissements aux standards mondiaux qu’en atteignant la plénitude de notre statut d’homo sapiens-sapiens, le seul Etre à produire un imaginaire, à y croire et à le matérialiser.

Imhotep Kabasu Babu K. Libre-penseur et Ecrivain, initiateur d’AGIR NEW CONGO




Atundu révèle : « Macron est venu relancer le processus diplomatique et non fournir les armes pour mettre fin à la guerre en Rdc »

« Radioscopie d’un voyage étrange », c’est le titre d’une nouvelle tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président national de CDR, dans laquelle il indique que le Président Macron est arrivé à Kinshasa à un moment où se pose, de façon lancinante, l’opportunité et la pertinence d’organiser les élections dans les circonstances actuelles. Devraient-elles passer avant et malgré l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale sans garantie pour la fin de la guerre et la paix ? Et Atundu de se demander, ne faudrait-il pas d’abord chercher à consolider ces valeurs démocratiques, aujourd’hui menacées, en octroyant aux troupes congolaises les moyens performants, comme en Ukraine, pour espérer chasser du territoire national tous les terroristes et consorts qui ne cherchent qu’à exploiter la situation à l’Est pour piller la Rdc en toute impunité et installer au centre de l’Etat et de l’Armée leurs complices de M23 aux motifs divers ? Tout ce questionnement, selon le PCA honoraire de la Snel SA amène à la conclusion que la finalité du voyage du Président Macron est de relancer le processus diplomatique et non de fournir les armes pour mettre fin à la guerre confirmant ainsi ses propos lors de sa conférence préparatoire à l’Elysée. Seul le temps et donc l’avenir pourront nous révéler graduellement les dessous de ce voyage troublant dont l’opinion congolaise espérait beaucoup, peut-être à tort. De ce point de vue, serait-il insensé de penser que le voyage du Président servait plutôt à préparer aussi bien l’arrivée de la délégation du Conseil de sécurité que l’opinion congolaise à avaler la pilule ?

 

Radioscopie d’un voyage étrange

Après les clapotis politico-médiatiques provoqués par les propos du Président Macron lors du point de presse avec son homologue congolais et par son passage inédit dans une guinguette à Bandalungwa, le moment est peut-être venu d’interpréter les scories de l’histoire et de faire une lecture métaphysique des faits pour tenter et d’en déterminer la dynamique et de comprendre le sens des évènements.

L’absence d’un communiqué conjoint prête à débat ; est-ce le signe d’une absence d’accord ou plutôt un profond malentendu entre les délégations des 2 Présidents.

Certains esprits avisés et fouineurs attribuent cette omission protocolaire à la nécessité de cloisonner certaines initiatives stratégiques sensibles pour en assurer l’efficacité en vue de sauvegarder les intérêts essentiels de la France avec les protagonistes sous-jacents mais réels dans cette guerre qui oppose la République Démocratique du Congo et le Rwanda et consort.
D’où les non-dits volontaires et des sous-entendus présumés dans le chef du Président français.

Ses propos, en réalité, destinés à masquer certains secrets d’alcôve auraient répondu à cette logique incomprise par l’opinion nationale.
Dans cet ordre d’idées, comment ne pas se pencher sur la chronologie du voyage du Président Macron en Afrique Centrale notamment auprès des Présidents Lorenço d’Angola et Sasou du Congo, ou s’étonner de l’absence des experts militaires dans la suite du Président français. Cette chronologie répond-elle simplement à une rationalité géographique du voyage ou au-delà, à une exigence politique ; que se sont dits auparavant ces acteurs majeurs du drame congolais pour que le périple du Président Macron se clôture à Kinshasa ?
Si l’annonce d’une aide humanitaire a été sans doute appréciée particulièrement par les populations du Kivu, l’opinion nationale, qui attendait une position plus tranchée assortie de sanctions et de fourniture d’un armement performant, est restée sur sa faim, d’autant plus qu’apparemment l’Ituri n’était pas concerné.

Serait-ce dû au fait que la République Démocratique du Congo n’a pas suffisamment relever les liens des multinationales dans cette guerre dont la dimension internationale n’a pas été épinglée à l’occasion du passage du Président Macron à Kinshasa. Ou à cause de l’efficacité des lobbyistes de Kagame aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne.

Le Président Macron est arrivé à Kinshasa à un moment où se pose, de façon lancinante, l’opportunité et la pertinence d’organiser les élections dans les circonstances actuelles.
Devraient-elles passer avant et malgré l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale sans garantie pour la fin de la guerre et la paix.

D’aucuns prétendent, pour s’étonner, que Kinshasa n’a servi que de tribune au Président Macron pour proclamer sa foi en la démocratie et aux valeurs qu’elle véhicule pour pousser les dirigeants congolais à nouer un dialogue positif avec le Rwanda et les territoires de M23.
Mais à quoi servirait cette profession de foi faute de fournir à l’Etat congolais un armement performant qui lui permette de sauvegarder et de promouvoir ces valeurs face aux hordes sans foi démocratique ni loi constitutionnelle.

Ne faudrait-il pas d’abord chercher à consolider ces valeurs démocratiques, aujourd’hui menacées, en octroyant aux troupes congolaises les moyens performants, comme en Ukraine, pour espérer chasser du territoire national tous les terroristes et consorts qui ne cherchent qu’à exploiter la situation à l’Est pour piller la République Démocratique du Congo en toute impunité et installer au centre de l’Etat et de l’Armée leurs complices de M23 aux motifs divers.

Tout ce questionnement amène à la conclusion que la finalité du voyage du Président Macron est de relancer le processus diplomatique et non de fournir les armes pour mettre fin à la guerre confirmant ainsi ses propos lors de sa conférence préparatoire à l’Elysée.
Seul le temps et donc l’avenir pourront nous révéler graduellement les dessous de ce voyage troublant dont l’opinion congolaise espérait beaucoup, peut-être à tort.

Le Président Macron, qui est à toutes les manœuvres, pouvait-il satisfaire sans conséquence aux attentes des Populations congolaises – sanctions et fourniture d’armes – ce serait une révision radicale et déchirante vis-à-vis de ses parlementaires de la Communauté internationale, notamment l’ONU dont il ne pouvait ignorer l’arrivée programmée à Kinshasa d’une délégation du Conseil de Sécurité.

De ce point de vue, serait-il insensé de penser que le voyage du Président servait plutôt à préparer aussi bien l’arrivée de la délégation du Conseil de sécurité que l’opinion congolaise à avaler la pilule.

Delà à le considérer comme un fourrier, des esprits cartésiens n’hésitant pas à franchir le pas pour conclure que la République Démocratique du Congo a tout intérêt à compter d’abord et surtout sur ses propres forces et sur les accords bilatéraux comme avec l’Angola.
Car pour l’ONU le dialogue avec le Rwanda et le M23 s’impose, tandis que les négociations politiques sont préconisées dans l’éventualité du non-respect du délai constitutionnel dans l’organisation des élections.

Les conclusions asymptotiques des deux parties sur la suite des évènements ne sont pas là pour démentir mon assertion.
Cette façon de procéder ne vise-t-elle pas à provoquer une réaction populaire de lassitude contre le Président Tshisekedi pour le contraindre au dialogue et aux négociations.

Que Dieu préserve la République Démocratique du Congo des partenaires douteux et indécis dans la lutte que même le Président Tshisekedi en vue de bouter dehors les agresseurs et leurs complices tout venant.

Fait à Kinshasa, le 16 mars 2023
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Président National de CDR




Lomami : Lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite

Docteur Fréd Bulobo, médecin chef de Division provinciale de la santé Lomami, révèle les statistiques générales des enfants qui sont attendus à la vaccination contre la poliomyélite dans la province de Lomami pour cette année.

C’était lors du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, ce mercredi 15 mars 2023 à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.
Ce lancement officiel a été fait par Nathan Ilunga Numbi, gouverneur de la province de Lomami, en présence des plusieurs couches de la population. Cette campagne vise 881.876 enfants de 0-5 ans sur l’ensemble de la province de Lomami.
Selon un expert de l’OMS, depuis l’année passée, c’est-à-dire l’année 2022, le gouvernement congolais avait notifié 411 cas de la poliomyélite. Après l’analyse des risques qui en découlent, le gouvernement congolais avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers ont décidés d’organiser une campagne de trois jours qui va du 16 au 18 mars de l’année en cours.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda




Élections 2023 : Protestants et catholiques n’accompagneront pas le processus électoral

Les élections en République Démocratique du Congo, pour cette année, ne seront pas accompagnées par les Eglises. Cette annonce a été faite par Éric Senga, porte-parole de l’ECC, au micro de nos confrères de la Radio France Internationale (RFI).

Au cours de cette interview, le porte-parole de l’ECC a fait savoir que les « Églises protestante et catholique n’accompagneront pas un processus électoral biaisé » et a évoqué les incidents qui touchent à l’intégrité des opérations de la CENI.
« On a constaté plusieurs machines qui tombaient en panne, curieusement, à plusieurs endroits et presque de la même manière, ce qui questionne sur la qualité de ces machines. La deuxième catégorie d’incidents se rapporte à la non-existence de centres d’inscriptions, ou alors, la non-opérationnalité, pour ne pas déjà tomber dans la qualification des centres effectifs. À cela s’ajoute l’incident sur la circulation de matériel entre les mains des individus. Nous avons aussi enregistré des cas où les enrôlements se sont passés en des lieux qui n’étaient ni centres identifiés, ni lieux convenables », a-t-il déclaré.
La mission d’observation électorale des Églises protestante et catholique recommande à la Ceni de clarifier d’abord la question des centres d’inscription non-retrouvés sur terrain, le cas des matériaux électoraux sensibles aux mains des particuliers et de publier les statistiques des enrôlés par centre d’inscription.
Jean -Luc Lukanda




Lomami : Le Gouverneur Nathan Ilunga lance la campagne de lutte contre la poliomyélite

Cette campagne qui se fera de porte à porte, vise environ 881.876 enfants âgés de 0 à 59 mois, selon les statistiques révélées par le chef de division provinciale de la santé, Docteur Fred Bulobo Mbayo. À en croire ce dernier, cette campagne de trois jours ira du 16 au 18 mars courant.

Le Gouverneur de la province de Lomami, Nathan Ilunga Numbi a procédé officiellement ce mercredi 15 mars 2023, au lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans l’ensemble de la province de Lomami.
Selon un expert de l’OMS, Docteur Amadou, « depuis l’année 2022, le pays a notifié 411 cas de poliomyélite ». Ainsi, après l’analyse du risque en 2023, le gouvernement de la RDC et ses partenaires techniques et financiers ont décidé d’organiser la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Au nom de tous les partenaires, Docteur Amadou a invité tous les leaders communautaires à s’impliquer pour la réussite totale de cette campagne.
« La République Démocratique du Congo présente un risque accru d’importation de poliovirus suite à sa situation géographique dans la région africaine et du fait que les trafics aérien, terrestre et fluvial Intenses avec les autres pays » a pour sa part indiqué le ministre provincial de la santé. Jean-Baptiste Mbuyi Tshihata.
Dans son adresse devant l’assistance, le chef de l’exécutif provincial a lancé également un appel à la population à réserver un accueil délirant aux agents de santé et relais communautaires, qui passeront de porte à porte pour vacciner les enfants.


Il a saisi l’opportunité pour rendre ses vibrants hommages au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son vaste et ambitieux programme portant sur la couverture santé universelle afin de réduire la morbi-mortalité. Nathan Ilunga Numbi a par la même occasion, remercié les partenaires techniques et financiers dont l’OMS et l’UNICEF pour leurs appuis.




Bouclant sa mission à Lubero : Julien Paluku pose des actions pour les communes de Kipese, Lubero et Musienene

Avant de boucler sa mission officielle dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a inauguré d’autres infrastructures en caractère communautaire financées par la fondation portant son nom.
A Kipese, Julien Paluku Kahongya a procédé au lancement des travaux de construction du bâtiment administratif qui abritera la maison communale jadis victime d’un incendie des inciviques ; travaux financés par sa fondation

S’adressant à la population très mobilisée pour cette cérémonie, Julien Paluku Kahongya a fait savoir que ce bâtiment moderne va honorer le Bourgmestre de Kipese et les agents communaux.
Juste après, il s’est rendu en commune de Lubero où il remit officiellement une ambulance à la population, une manière pour lui de mettre fin au calvaire des habitants, car les morts étaient transportés sur les têtes, motos et brancards.
Au cours du meeting, il a annoncé la prise en du carburant et frais de réparation pendant 3 mois par la fondation Julien Paluku Kahongya, et cela, à la grande satisfaction des bénéficiaires qui lui ont jeté des fleurs
Après Lubero, Julien Paluku Kahongya est descendu à Musienene où il a procédé à la remise d’une morgue à l’hôpital général de référence. Signalons que la population des entités visitées a été sensibilisée de se faire enrôler massivement.