Les FARDC dénoncent la stratégie de l’armée rwandaise de justifier les graves violations des engagements et du cessez-le-feu 

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont pris connaissance des communiqués alambiqués et, comme d’habitude truffé de mensonges grossiers, traduisant la volonté délibérée de saper la morale publique internationale, publiés les 17 et 22 mars 2023, par l’armée rwandaise sous l’étiquette des terroristes du M23.

Il nous revient que la précipitation avec laquelle ces communiqués ont été publiés découle de la stratégie de l’armée rwandaise de préparer l’opinion afin de justifier ensuite les graves violations des engagements et du cessez-le-feu que ces hors-la-loi et leurs alliés n’ont jamais respectés.

Bien plus, ces communiqués s’illustrent par des propos insensés qui ne tiennent pas compte ni des contingences géographiques, historiques, sociologiques ou encore moins stratégiques de la RDC. Vautrés dans leur posture injurieuse et arrogante, les auteurs de ces communiqués laissent volontairement apparaitre un mépris à l’endroit de la détermination du Peuple Congolais de défendre l’intégrité territoriale de son Pays.

« Cette méprise les pousse à ignorer que toutes les localités et agglomérations qu’ils occupent font partie intégrante des 2.345.410 Km de la RDC. Comme hier, aujourd’hui et demain, ces entités du territoire de la RDC ne resteront aucunement sous les bottes rwandaises dont l’unique objectif poursuivi est la commission des crimes », indique ce communiqué des FARDC.

N’étant pas dans la logique génocidaire comme les Forces de Défense du Rwanda et leurs forces supplétives, l’effet final recherché par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo demeure la paix durable dans sa partie Est et dans la sous-région. Contre vents et marrées, et par des moyens légaux en leur disposition, les FARDC y parviendront quoi qu’il en coûte car, qu’il neige ou qu’il pleuve, la République Démocratique du Congo restera une et indivisible, dans les limites géographiques nous léguées par nos aïeux.




Après les travaux de Mbuela 3 à Kisantu : Valeur Mondondo exhorte enseignants et inspecteurs à faire confiance au gouvernement sur leurs revendications

Organisée sous l’initiative du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans la Cité de Kisantu, Territoire de Madimba, Province du Kongo-Central, les travaux de Mbuela, avaient pour objectif d’évaluer l’Addendum au Protocole d’accord de Bibwa, signé à Mbuela Lodge, entre le banc syndical et le gouvernement de la Rdc, en novembre 2021et aussi maintenir le dialogue social avec le banc syndical en vue d’éviter les mouvements de grève.

La Ligue nationale des agents et fonctionnaire de l’Etat qui avait eu le privilège de participer à ces assises par le biais de son président national, Valeur Mondondo était dans la redevabilité de pouvoir faire la restitution à la base de la LINAFE. Deux semaines après, les membres de cette structure syndicale se sont donnés rendez-vous ce vendredi 24 mars 2023 au siège de cette organisation située au quartier 7 dans la commune de Ndjili, question de savoir si leurs revendications ont été entendues par l’Etat congolais leur employeur.

Dans l’échange avec les enseignants et inspecteurs de l’EPST membres de la LINAFE, le président a expliqué en profondeur les grandes décisions prises lors de ces travaux qui étaient essentiellement axés sur le bien-être de l’enseignant congolais.

Valeur Mondondo, président national de cette structure syndicale qui défend la cause de l’enseignant congolais, s’est penché plus sur l’engagement pris par le gouvernement congolais sur l’amélioration de conditions de travail des tous les fonctionnaires de l’EPST tout en se basant sur la seule et bonne nouvelle annoncée par le gouvernement qui était la majoration par l’Etat de l’enveloppe salariale des enseignants, laquelle est passée de 19 milliards de francs congolais à 41 milliards par mois.

Une démonstration de la bonne foi du gouvernement congolais qui met le cap sur la réalisation du programme phare de la vision du chef de l’Etat, la gratuité de l’enseignement primaire ainsi que ses mesures d’accompagnement.

Sur ce, il a exhorté ces professionnels de la craie blanche de faire confiance au gouvernement qui a promis de bouger les choses dès le mois d’avril prochain. Les nouvelles unités dans ce secteur seront payées et la question de la transposition des grades avait été aussi traitée pendant ces assises et le gouvernement congolais a pris l’engagement de répondre favorablement à leur demande, a précisé Valeur Mondondo.

Avant cela, il a félicité le ministre de l’EPST Tony Muaba Kazadi qui a été reconduit à la tête du ministère de l’EPST.




Reconduit pour la 3ème fois : Julien Paluku fêté au ministère de l’Industrie

Une réception surprise a été organisée ce vendredi soir au cabinet du ministre de l’Industrie pour la 3e reconduction de Julien Paluku Kahongya à la tête de ce méga ministère.

Rendant grâce à Dieu, le ministre de l’Industrie a remercié le Président de République, Félix Tshisekedi pour avoir renouvelé la confiance à sa personne.

A cette occasion, Julien Paluku Kahongya a jeté des fleurs à son équipe pour le travail abattu ensemble, tout en appelant cette dernière à travailler encore davantage pour ainsi continuer de faire du ministère de l’Industrie un méga portefeuille, et cela, dans le but de promouvoir la diversification de l’économie congolaise.




La plénière valide à son tour la feuille de route de la session de mars*

Après son adoption par la conférence des présidents, mercredi dernier, le calendrier des travaux de la session de mars 2023 a été voté à l’unanimité par les sénateurs en plénière, ce vendredi 24 mars 2023.

Au vu de l’abondance des matières de session essentiellement législative, les élus vont devoir travailler d’arrache-pied pour doter le pays des lois attendues, sans oublier l’exercice de contrôle parlementaire.

Étant donné que cette session s’ouvre à quelques mois seulement de la tenue des élections générales que le pays doit organiser, le Sénat à l’instar de l’Assemblée nationale, attend aussi du Gouvernement le projet de loi relative à la répartition des sièges nécessaire à la bonne organisation des scrutins, comme l’avait si bien dit le président du Sénat Modeste BAHATI LUKWEBO dans son discours inaugural de la session , le 15 mars 2023.

Le sénateur John TABASIMA, élu de l’ITURI, a insisté aussi sur cette urgence

 

[ VTR Jhon Tabasima ]

«Etant donné que nous sommes en train de nous enrôler, il faudrait qu’à la fin de cet exercice, repartir les sièges pour aborder le temps du dépôt des candidatures. On ne peut pas aller au dépôt de candidatures sans resoudre cette question de la répartition des sièges.

Le calendrier de la session reste toutefois ouvert.

Il sied de noter que la proposition de loi portant statut particulier des diplomates initiée par la sénatrice Francine MUYUMBA a été également retenue pour la session en cours à la Chambre haute du Parlement. C’est le cas aussi pour la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces telle que modifiée par la loi numéro 13/008 du 22 janvier 2013.




Salé : Le Roi lance l’opération “Ramadan 1444”, près de 5 millions de bénéficiaires

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince héritier Moulay El Hassan, a procédé, vendredi à Sidi Moussa, arrondissement Lamrissa à Salé, au lancement de l’opération nationale « Ramadan 1444 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan et bénéficiant à près de 5 millions de personnes.

Cette action de générosité, hautement significative en ce mois béni, traduit la sollicitude Royale constante envers les populations en situation de vulnérabilité sociale et vient consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage, caractéristiques de la société marocaine.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de 390 millions de dirhams, l’opération « Ramadan 1444 » se caractérise cette année par l’augmentation, conformément aux Hautes Instructions Royales, du nombre des bénéficiaires, qui est passé de 600.000 ménages lors de l’édition précédente à un million de ménages, établis dans 83 provinces et préfectures du Royaume et dont 77% vivent en milieu rural.

Offre enrichie

Le Roi a également donné, à l’occasion de cette 24ème édition, ses hautes instructions pour que la composition de l’aide alimentaire soit enrichie par de nouveaux produits, notamment le riz et le lait.

Organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Elle s’inscrit en droite ligne du programme humanitaire mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et ayant pour objectif d’apporter soutien aux personnes qui en ont le plus besoin, tout en valorisant la culture de solidarité.

Pour le bon déroulement de cette opération, des milliers de personnes sont mobilisées, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau des points de distribution mis en place à travers le territoire national. Ils veilleront à la remise de l’aide alimentaire aux chefs et représentants des familles bénéficiaires.

La mise en œuvre de cette initiative obéit également à des contrôles notamment au niveau de deux comités, l’un local et l’autre provincial, qui veillent sur le terrain au suivi de l’approvisionnement des Centres de distribution, à l’identification des bénéficiaires et à la distribution des denrées alimentaires. En fait, l’identification des personnes bénéficiaires est soumise, comme chaque année, à un travail de terrain effectué par les autorités locales et permettant d’évaluer les conditions de vie de ces personnes et leur situation actuelle sur la base des critères socio-économiques.

Les services sociaux des Forces Armées Royales, l’Entraide nationale, la Promotion nationale et les autorités locales prêtent également leur concours à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour assurer le bon déroulement de cette opération solidaire. Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) veillent, pour leur part, au contrôle de la qualité des produits alimentaires distribués.

A cette occasion, le Souverain a remis, à titre symbolique, des paniers de denrées alimentaires à 10 chefs ou représentants des familles bénéficiaires de l’opération « Ramadan 1444 », avant de poser pour une photo-souvenir avec des bénévoles qui participent à cette opération solidaire.

L’opération nationale de soutien alimentaire a, depuis son lancement en 1998, mobilisé une enveloppe budgétaire globale de près de 2 milliards de dirhams, avec un nombre de familles bénéficiaires qui est passé de 34.100 en 1998 à un million cette année.

L’opération « Ramadan 1444 » vient ainsi s’ajouter aux différentes actions et initiatives humanitaires entreprises par le Roi dans le but de promouvoir la culture de solidarité et d’assurer un développement humain durable.




Devant Coco Jacques Mulongo : Tshisekedi s’engage à respecter l’octroi de ces 10% dévolus à la Caisse de péréquation 

Le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu en audience ce jeudi 23 mars en soirée, dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine, Coco-Jacques Mulongo Nzemba, Directeur général de la Caisse Nationale de Péréquation.

Ce dernier est venu présenter au Président de la République un état des lieux de la gestion de cette institution publique qui récupère directement 10% sur les recettes totales de l’Etat pour ensuite investir dans les vingt-six provinces pour aider les provinces les plus pauvres à rattraper leur retard dans les infrastructures et autres services à la population afin de rétablir un équilibre entre toutes les provinces du pays.

Il ressort de ces discussions l’engagement ferme du Président Tshisekedi à respecter l’octroi de ces 10% dévolus à la Caisse par la Constitution pour permettre le financement des projets et différents programmes de développement dans les provinces.

La Caisse nationale de péréquation longtemps négligée entend jouer pleinement son rôle.

C’est aux gouverneurs des provinces et aux responsables des entreprises de présenter leurs projets. Une évaluation des programmes selon des critères précis et bien établis déterminent le choix du financement.




CSAC : Christian Bosembe présente le plan d’actions prioritaires évalué à 17 millions de dollars

Dans un hôtel de la place et devant les ambassadeurs, chefs des missions diplomatiques et invités de marque, Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a présenté sa feuille de route stratégique, ainsi que son plan d’actions prioritaires. Et ce, dans un moment critique où nos vaillants militaires sont au front pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays dans sa partie Est.

Avant de se pencher sur les 4 missions principales du CSAC, le président de cette Institution a indiqué que trois mois après son investiture, la nouvelle équipe du CSAC a jugé opportun de partager avec ses principaux partenaires et bailleurs de fonds sa vision pour le redressement de l’écosystème médiatique en Rdc qui, passe par une responsabilisation et une amélioration des capacités opérationnelles des professionnels des médias.

A l’en croire, c’est donc pour mettre en relief ces missions principales que la feuille de route stratégique de la nouvelle équipe du CSAC s’articule autour de 10 principaux piliers, à savoir : Le renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; La promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence.

Il y a aussi la protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; La mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; La formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse.

Il a en même temps cité l’implication des professionnels des médias, leaders religieux, sociaux et culturels pour la production d’un contenu médiatique plus constructif et plus rassembleur autour des valeurs d’éducation de masse notamment sur la promotion de la cohésion sociale et de la citoyenneté, les vrais enjeux géopolitiques qui propulsent la RDC au centre des convoitises internationales jusqu’affecter son équilibre intérieur et sa souveraineté, les enjeux du développement durable et de la mondialisation ; La mobilisation des partenaires au développement et autres bailleurs de fonds extérieurs pour l’appui technique et financier nécessaire à la viabilisation des organes de presse en RDC.

C’est aussi le cas de la bonne maitrise et le bon cadrage de la cartographie médiatique en RDC, avec un accent sur les exigences d’accès à la profession médiatique qui impacteraient sur la prolifération des organes de presse, et limiterait la propension au fanatisme, tribalisme, haine ; L’application de la sanction disciplinaire à l’encontre des médias et professionnels des médias réfractaires, afin d’endiguer la délinquance médiatique et la promotion du vice ; La transformation de l’image collective des consultations électorales, qui en somme reste un choix de société collective et signe de vitalité démocratique de nature à susciter une vraie cohésion nationale par la confiance reçue du peuple, et non des motifs des troubles sociaux voire divisions.

Pour Christian Bosembe, l’application de ces 10 piliers de la feuille de route stratégique cadre parfaitement avec les attributions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, telles que stipulées à l’article 9 de sa Loi Organique, qui charge ce dernier entre autre à promouvoir le développement technique des médias congolais, leur accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que leur implantation dans les milieux ruraux.

Quid du plan d’action

Conscient de la délicate mission et surtout des grands défis qu’elle est appelée à relever en cette année électorale et au-delà, la nouvelle équipe du CSAC a élaboré un ambitieux plan d’actions prioritaires, extrait de sa feuille de route 2023-2027, avec l’objectif l’implémentation de sa vision stratégique de réajustement de l’écosystème médiatique congolais.

Ces projets du plan d’actions prioritaires sont notamment la formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias ; l’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale » ; la gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays ; la formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais ; l’amélioration du contenu éditorial des radios communautaires et confessionnelles ; la protection des enfants contre les méfaits des réseaux,…

Soulignons que l’exécution de ce plan d’actions prioritaires nécessite un budget de 17.000.000 USD (Dix-sept millions de dollars américains). Or à ce jour, le CSAC ne dispose malheureusement pas encore de ce budget.

C’est ainsi que le CSAC fait appel au sens de responsabilité du gouvernement et la bonne disposition des partenaires au développement pour matérialiser ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias.

Terminons par dire que les données statistiques de septembre 2022 en Rdc indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.

En revanche, cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias. Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC, alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC.




Christian Bosembe peint un tableau sombre des maux qui gangrènent le secteur médiatique congolais

Dans son discours à l’occasion de la présentation de sa feuille de route stratégique et de son plan d’actions prioritaires, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Me. Bosembe Lokando Christian a révélé les données statistiques de septembre 2022 en RDC indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.

« Cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias. Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC », dit-il.

Et le Régulateur d’ajouter que l’échographie de l’écosystème médiatique en RDC est à plaindre, elle n’est pas du tout reluisante. En plus d’un nombre très élevé d’organes de presse en situation irrégulière, les politiciens en panne de projet mobilisateur et porteur ont envahi les médias avec un discours sectaire, souvent tribaliste, haineux, régionaliste, voire xénophobe.

Propriétaires voire sponsors selon les cas, les hommes politiques investissent dans les médias sans compter afin de véhiculer les messages dépourvus de paix ni de progrès social.

Que dire de la paupérisation des journalistes qui n’arrivent plus à vivre de leur noble métier, hélas. La publicité n’est plus rémunératrice et pis encore la manne publicitaire devient insignifiante. Cette dépréciation du travail du journaliste fait naitre une forme de presse sans ligne éditoriale claire à cause du phénomène « coupage », qui veut dire droit de passage à l’antenne. L’information, si elle n’est pas truquée, est orientée car le temps d’antenne est généralement payé par l’intervenant pour n’est pas dire l’invité.

A cela, s’ajoute le chantage, le fake news et le militantisme journalistiques. Ce sont des comportements peu recommandables qui noircissent le noble métier du journaliste et mettent à mal son impartialité et sa crédibilité.

Et le président du CSAC d’ajouter que le tout dernier né est le phénomène « biscuit », qui est une forme d’information embouchée, une publicité déguisée voire orientée, une défense des causes socio-politiques intéressées, une campagne de notoriété de certains individus.

La délinquance des réseaux sociaux venait d’amplifier ces quelques phénomènes précités parmi tant d’autres, et portent atteinte à l’intégrité du journaliste vis-à-vis des faits qui dit-on en jargon sont sacrés.

En dépit de ces exemples désolants, il faut souligner l’émergence des quelques médias modèles, j’emploierais le terme des « médias leaders » qui inspirent admiration, et dont le travail force respect. Certains représentants de ces médias sont présents dans la salle. Et donc, l’espoir est permis.

L’embellissement et le redressement de ce sombre tableau exige une forte mobilisation, et un dynamisme renforcé de l’instance de régulation que nous sommes.




Lilian Thuram, un des ambassadeurs des 9è jeux de la Francophonie, à Kinshasa ce samedi

Un des Ambassadeurs des IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa et footballeur international, M. Lilian Thuram, va fouler le sol congolais ce samedi 25 jusqu’au 28 mars, notamment pour aller à la rencontre des jeunes Congolais dans les écoles, les clubs de football et à l’Université de Kinshasa, afin de leur parler des bienfaits du sport et des activités physiques sur la santé physique et mentale.

Il faut noter que M. Thuram est très engagé publiquement notamment sur des sujets liés à l’égalité et la lutte contre le racisme.




« SICOMINES mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international » (Diao Ying)

Dans cet échange qui s’est voulu franc avec la presse locale, Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES révèle qu’au fil des années, la SICOMINES mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international, tout en respectant les lois et règlements de la République démocratique du Congo.

A savoir, la SICOMINES a réussi à construire au Quartier Kapata et dans le Secteur Luilu des projets tels que l’Ecole industrielle technique et le Centre de santé proposés par le Président de la République, ainsi que la réhabilitation des digues Mutaka et B6, la réhabilitation des certaines routes, la mécanisation agricole et l’appui aux producteurs du maïs, etc., ce qui permet de soulager efficacement les difficultés réelles rencontrées par les habitants locaux en matière de transport et de production agricole.

La SICOMINES a même établi le premier Centre de formation professionnelle en RDC consacré à donner diverses formations gratuites sur la sécurité, la conduite des engins, la manipulation des équipements, l’électrotechnique et les technologies pour plus de 45 000 personnes. Ainsi, de nombreux professionnels miniers ont été formés, comprenant les techniciens de laboratoire, électriciens, ouvriers d’instruments, mécaniciens, opérateurs de la concentration, de la métallurgie, de grillage, arpenteurs, etc. A travers cette initiative, la SICOMINES a apporté une contribution remarquable à la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier de la RDC.

Récemment, martèle-t-elle, le Projet de coopération Sino-Congolais et la SICOMINES ont attiré une vive attention des amis des différents milieux. « Depuis l’année dernière, nous avons effectivement rencontré des difficultés. Mais nous avons toujours la conviction que l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique remonte très loin dans l’histoire et que la coopération mutuellement avantageuse entre la Chine et la RDC bénéficie d’un socle solide », pense-t-elle.

Et de prédire qu’à l’avenir, la SICOMINES continuera à optimiser la structure d’investissement dans les infrastructures, améliorer la capacité et l’efficacité de production et remplir de façon exemplaire ses responsabilités sociales comme toujours pour créer plus d’emploi et contribuer à l’industrialisation de la RDC. Elle croit dur comme fer que le Projet de coopération Sino-Congolais deviendra certainement un modèle réussi de la coopération sino-congolaise gagnant-gagnant et continuera à apporter des bénéfices visibles aux peuples des deux pays. Nous invitons les amis médias à soutenir et suivre avec attention la SICOMINES et en faire des reportages objectifs et précis.