Vincent Karega nommé ambassadeur du Rwanda en Belgique, son poste à Kinshasa toujours vacant

C’est une nouvelle affectation pour le diplomate Rwandais, ancien ambassadeur à Kinshasa, expulsé en novembre 2022 par le gouvernement Congolais, à la suite des fortes tensions entre son pays et la République Démocratique du Congo.

Les accusations de Kinshasa contre Kigali, indexé comme principal agresseur de la RDC sous couvert du M23, ont conduit à la détérioration du climat diplomatique entre les deux pays frontaliers.
La Belgique, c’est donc le plus grand corps diplomatique du Rwanda sur le continent européen que va désormais diriger Vincent KAREGA.
Accrédité à Kinshasa en juillet 2020, le diplomate natif de la province congolaise du Nord-Kivu, laisse son poste inoocupé à Kinshasa. Un poste à pourvoir par Kigali, jusqu’au rétablissement de ses relations avec Kinshasa, estiment plusieurs observateurs.




Reconduit au sein du Gouvernement Sama2 : Muyaya demande à ses collaborateurs de s’activer davantage pour toujours mériter la confiance du Président de la République

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a été accueilli chaleureusement ce lundi 27 mars 2023 par son personnel. Et ce, après sa reconduction par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 24 mars dernier.

Prenant la parole après ce vibrant accueil, le directeur de cabinet Nicolas Lianza, a, au nom de tout le personnel témoigné au ministre leur gratitude. “Excellence. Nous venons rendre grâce à Dieu pour votre reconduction, voilà pourquoi nous allons clôturer ce moment par la prière. Nous remercions le Président de la République Félix Tshisekedi pour la confiance renouvelée en votre personne. Ce n’est pas une évidence, mais c’est une grâce”, a-t-il souligné.

Pour symboliser ce maintien au gouvernement Sama Lukonde 2, Nicolas Lianza a remis au nom du cabinet, une sculpture en bois reflétant une personne réfléchie en train de travailler dans le silence. Ce qui résume les qualités du ministre Muyaya.

“Nous voulons vous réitérer notre volonté de servir le pays à travers votre direction et de la même manière que vous, vous continuerez à servir le pays sous le leadership du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et sous la coordination du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo”, a-t-il ajouté.

Surpris par cette organisation spontanée, le ministre Patrick Muyaya Katembwe a manifesté sa joie lors de sa prise de parole. “Ce n’est jamais un acquis, mais Dieu a fait grâce. Nous avons bien travaillé et nous avons foi en Dieu, au Président de la République et au Premier ministre, par rapport au travail que nous avions commencé. Le travail que nous faisons ici (vous et moi) a été apprécié, mais je pense que c’est un travail qui doit être amélioré et être davantage apprécié”, a déclaré le ministre Muyaya à ses collaborateurs.

“Donc, au-delà des mots de remerciements pour votre collaboration et pour votre patience, je voudrais vous demander de vous activer davantage pour que nous puissions toujours mériter cette confiance du Président de la République, du Premier ministre, du parti et de tous les congolais qui nous suivent. Ici, malheureusement, nous n’avons jamais eu le temps d’être distraits. Car, c’est la première arme que nous utilisions. J’espère que vous tous, vous êtes conscients de notre combat. C’est un nouveau départ et qu’ensemble, nous allions continuer pour corriger là où il y avait des erreurs et considérer que c’est un nouveau départ qui veut que nous soyons de nouveau motiver et donner de notre meilleur pour le pays. Merci beaucoup pour le cadeau. J’espère que vous avez tous compris la symbolique”, conclut-il.

JMNK




Realpolitik de Fatshi : Le quota de la femme en augmentation dans Sama2

Dans neuf mois, conformément  à la Constitution, la République démocratique du Congo est sensée tenir les élections générales le 20 décembre 2023.  Le jeudi 23 mars 2023, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a rendu public l’ossature du nouveau gouvernement, Sama Lukonde2. Un gouvernement dont la publication tombe en plein mois dédié à la femme  et marqué par une révision à la hausse du taux de participation de la femme tant en quantité qu’en préséance.

Des douze femmes qui faisaient partie de l’équipe gouvernementale sortante,  Sama Lukonde I,  11 conservent leurs portefeuilles, ce qui représente 91,67% de conservation du pouvoir dans le gouvernement.  Cette performance inédite dit tout le bien  du leadership féminin, alors que le gouvernement a pu dégraisser son effectif qui passe de 66 à 52 membres.

L’Attente aura été très longue dans la nuit du 23 au 24 mars 2023. Finalement, le Gouvernement Sama Lukonde 2 est sorti, avec une particularité inédite : forte participation de la gente féminine qui a atteint le taux le plus élevé de l’histoire de la femme dans un gouvernement depuis l’accession de la Rdc à la souveraineté internationale avec un pourcentage s’élevant à  30,77% soit 16 femmes sur 52 membres du gouvernement.

Quant aux départs, une seule femme de l’équipe Sama Lukonde 1 quitte le gouvernement, la désormais ex-ministre du Genre, famille et enfant,  Gisèle Ndaya.

Cinq femmes  font leurs entrées dont 3 ministres et deux vice-ministres à savoir: Judith Tuluka (ministre du plan); Anne-Marie Kalume (ministre en charge des relations avec le Parlement); Nana Kiyumba (ministre près le Président de la République); Wivine Moleka (vice-ministre des Hydrocarbures) et Séraphine Kilubu (vice-ministre des Transports).

Outre la présence en nombre, la qualité de la femme congolaise au gouvernement transparaît également dans le rang et la préséance. Certes, il n’y ait plus de femme Vice-Premier ministre au Gouvernement mais,  sur un effectif de 11 ministres d’Etat, 4 sont des femmes, ce qui représente 36%. Un taux supérieur au seuil constitutionnel pour la représentation féminine dans des institutions nationales.

Il s’agit de:

 Ève Bazaïba Masudi (ministre d’Etat de l’environnement et développement durable); Rose Mutombo (Justice et garde des Sceaux); Adèle Kahinda (Portefeuille) et  Judith Tuluka (Plan).

Et au rang des ministres, on en compte 7 dames, à savoir Claudine Ndusi ( Emploi, travail et prévoyance sociale); Antoinette Samba (Mine); Antoinette Kipulu (Formation professionnelle et métiers), Catherine Furaha Kathungu (Culture, art et patrimoines); Anne-Marie Kalume (Relations avec le Parlement); et un Ministre près le Président de la République Nana Kiyumba, ainsi qu’un ministre délégué près la Ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo .

 Et pour clôturer les effectifs des femmes au gouvernement, cinq femmes sont membres du gouvernement en qualité de vice-ministres dont deux  nouvelles qui  font leurs entrées. On a ainsi, Elysée Bakumwana (Budget); O’Neige Nsele (Finances) Aminata Namasia (Enseignement Primaire secondaire et Techniques); Wivine Moleka (Hydrocarbures) et Séraphine Kilubu (Transports).

Comme on peut le constater, le leadership féminin gagne petit à petit ses lettres de noblesse non pas par faveur, mais grâce à la compétence de la congolaise.

Cette performance ‘féminine’ ne peut que donner raison au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a émis le vœu de faire la remise et reprise avec une ‘Cheffe de l’Etat’ qui sortira des urnes à la fin de sa magistrature suprême.

Félix Tshisekedi, assaut ultime contre le M23

La publication du gouvernement Sama Lukonde 2 est intervenue le 23 mars 2023 en plein mois de mars dédié à la femme. Hasard de calendrier ou choix symbolique, ce jour coïncide exactement avec la date anniversaire de la création du mouvement terroriste M23 qui sème horreurs et atrocités dans l’Est de la Rdc.

Eradiquer depuis 2013,  il y a donc dix ans, le M23 qui fait du viol massif comme arme de guerre au point de faire  de la RDC  « capitale mondiale  du viol »,  avec plus de 6 millions de femmes violées, ce groupe terroriste  a été remis en sellette par Kigali dans le but de pérenniser la prédation des richesses naturelles du Congo. La principale stratégie du Rwanda  se reposant sur l’infiltration via réinsertion, réintégration, et démobilisation après négociations. Ayant très bien compris le jeu de Kagame l”ubwengiste’ (adepte de l’ésotérisme ubwenge qui est l’art de la diversion et du mensonge), Kinshasa s’est montré intransigeant et ferme dans sa décision et refuser toute négociation avec « l’unité spéciale » de l’armée rwandaise déguisée en M23.

 Mis à découvert, Kagame est désormais aux abois, et tout porte à croire qu’en remaniant l’équipe Sama Lukonde, Félix Antoine Tshisekedi a pris l’option  d’assommer les velléités expansionnistes du maître des mille collines  Paul Kagame et les pillages des richesses naturelles de la RDC via le M23. Ce qui permettra à  la RDC de  laver  l’affreuse image de la capitale mondiale du viol.

 Willy Makumi Motosia




Cyprien Mbere dote les agents et cadres de Transco d’un centre de santé moderne

Déterminé à hisser plus haut l’Etablissement public Transports au Congo, son Directeur général, le Bâtonnier Cyprien Mbere, tel que promis dès sa prise des fonctions, a inauguré, le samedi 25 mars, au dépôt II, situé à la 18ème rue Limeté, le Centre de santé pour la prise en charge des cadres et agents de cet établissement.

Inauguré près de 10 ans après la création de TRANSCO, le Directeur général, le Bâtonnier Cyprien Mbere, qui s’est donné la mission de faire du bien-être de son personnel son cheval de bataille, a souligné que l’ouverture de ce Centre de santé est un geste qui entre dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut que tous les Congolais puissent bénéficier des soins de santé.

Prenant la parole à son tour, le Médecin en chef du Centre de Santé TRANSCO, le Docteur Mutufuila Glodi a quant à lui rappelé les missions dévolues à tout centre de santé de manière générale, et celui de TRANSCO en particulier.

” Le Centre de Santé TRANSCO comme tout autre centre de santé implanté en République Démocratique du Congo, a des missions énormes ; tout d’abord assurer les soins de santé primaires, dispenser des soins curatifs et préventifs ainsi que la promotion de nos soins, missions auxquelles notre Centre ne pourra déroger “, a dit le Docteur Mutufuila Glodi, médecin responsable du Centre de santé TRANSCO.

Très émerveillés par l’ouverture de ce Centre de santé qui va leurs permettre de bénéficier de soins de santé sans payer le moindre frais, les Cadres et Agents de TRANSCO ont également dit toute leur satisfaction à l’endroit du Comité Mbere.

Cette cérémonie d’une importance capitale pour l’établissement public TRANSCO s’est déroulée en présence du DJRH, D.A, des directeurs techniques, d’exploitation, directeur du service d’audit interne…




Réclamation pour non payement à la CENI : Les agents de Kinshasa arrêtés et puis relâchés 

Apres mobilisation et intervention de plusieurs organisations de droits de l’homme, telle qu’ACAJ, les agents temporaires de la CENI arrêtés mardi 27 mars 2023 devant le siège national de cet organe électoral, ont été relâché. Ces derniers y étaient pour réclamer le paiement de leur salaire de mois après avoir mené plusieurs démarches auprès du président de la CENI sans succès.

 

« Mon général, bonjour. Je plaide pour la libération de sep(7) agents temporaires de la CENI qui viennent d’être arrêté aujourd’hui au siège de cette dernière et acheminés au Camp Lufugula ou ils sont détenus. Ils y étaient pour réclamer le paiement de leur salaire de mois après avoir mené plusieurs démarches auprès du président de la CENI sans succès (….). Je vous remercie d’avance pour l’attention que vous voudrez bien vouloir réserver à ce plaidoyer », tel est le message de Me Georges Kapiamba, president de l’ACAJ adressé au patron de la police ville de Kinshasa.

 

Pour rappel, les opérations d’enrôlement et identification de la population dans la Ville Kinshasa faisant partie de l’aire 1 en vue des prochaines échéances électorales en République Démocratique du Congo en 2023 débuté depuis le 24 décembre 2022 s’étaient déjà terminées.

Chose curieuse, trois mois après, les agents commis à ces opérations dans la capitale accusent un retard dans le payement de leurs dû, ce qui déclenche un mouvement de protestation.

 

Pour réclamer leurs droits, ces derniers sont descendus le Lundi 27 mars 2023 dans la rue de Kinshasa. Surpris dans leurs actions de revendications, ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui les ont conduits au cachot de camp Lufungula.

Depuis le lieu de détenteur, un des manifestants a pu via un message téléphonique, alerter l’opinion sur leur arrestation en ces terme : “En fait, nous sommes présentement en détention au cachot de camp Lufungula avec les collègues. Motif : réclamation de notre salaire auprès de la CENI. Une équipe des collègues est en pourparlers avec la haute hiérarchie pour notre libération. Malgré les comportements invoques de nos agents de l’ordre et torture subis par eux, nous sommes en forme”

 

Il va de soi que la Centrale électorale doit penser à régulariser les contrats avec ses agents qui se sacrifient en rendant des loyaux services à travers l’enrôlement de la population pour des prochaines échéance électorale qui pointent déjà à l’horizon.

 

Mamie Ngondo




En marge de la célébration du mois de mars dédié à la femme : Les amis de Socrates Mubengaie communient avec les mamans de Ndjili Kilambu

Le mois de mars consacré aux droits de la femme est une occasion que  saisissent que les hommes bien éduqués et sensibles d’écouter la femme et  célébrer ses nombreux bienfaits dans la société.

Les amis de Socrates Mubengaie l’ont bien compris ce samedi 18 mars  2023 en organisant une descente au quartier Ndjili Kilambo dans la commune  de Mont Ngafula. Accueilli en triomphe à son arrivée, l’autorité morale de « ASM » et sa compagne Mme Grâce Mubengaie sans oublier les membres de cette Asbl, ont marché sur une longue distance sous les ovations du public qui les attendait depuis les petites heures matinales. Un moment de joie, ponctué par des chants d’allégresse et de bienvenue.

Dans le mot de bienvenue, les mamans de Ndjili Kilambo dont la joie était débordante et palpable ont expliqué en détail les défis auxquels elles font face dans leur vie quotidienne. Ces difficultés sont d’ordre socio-économique mais également socio-culturel. Elles ont souhaité acquérir un centre d’alphabétisation fonctionnel qui pourrait faciliter la formation professionnelle d’un certain nombre d’activités génératrices de revenus afin de diminuer tant soit peu la misère dans cette communauté, ont-elles conclu.

Attentif, réceptif et sensible à la douleur sociale de « ses mamans », Me Socrates Mubengaie, Autorité morale de l’ASM a dit avoir tout entendu et noté au fond de son cœur. L’heure n’est pas au discours ni à des promesses fallacieuses, a-t-il ajouté. Le centre d’alphabétisation fonctionnel a particulièrement retenu son attention ainsi que la mutuelle de santé, aussi demandé par les mamans de Ndjili Kilambo. Si Mont-Ngafula compte beaucoup de quartiers, son choix ce jour s’est porté sur Ndjili Kilambo pour être à l’écoute.

Ouvrant sa gibecière, le Joker de la République a distribué des pagnes à toutes les mamans présentes dans une grande réjouissance. Il a promis de revenir très prochainement afin de soulager les mamans suivant leur requête sociale.

C’est par un pas de danse que tout s’est terminé lors de cette rencontre, la première du genre et certainement pas la dernière.

SK




Les FARDC récupèrent des localités des griffes du M23, un nouveau gouvernement en Rdc : Kagame perturbé, le doute s’installe

Bien que la situation sécuritaire dans l’Est de la RD soit toujours aussi préoccupante à tel point que  le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo ait parlé d’au moins 166 civils victimes d’enlèvement 120 hommes, 31 femmes et 15 enfants, les lignes bougent aux fronts où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) s’opposent à l’armée rwandaise qui  tue et pille les richesses naturelles du Congo sous masque du M23. L’armée régulière ne cesse de faire sa progression significative et ce samedi le 25 mars 2023, plusieurs localités jadis sous contrôle des suppôts de Kagame sont tombées entre les mains des FARDC sous   les lamentations du M23 /RDF qui crie à la violation des droits de l’homme. Les localités de Kagundu, Kabaya et Bunyole, la cité de Busamba sont tombés sous contrôle des FARDC depuis ce samedi 13h30 avant que l’armée congolaise lance un assaut sur Kitshanga Centre.

Des sources fiables aux Rwanda même, affirment que les Rwandais se disent trahis et déçus par leur principal infiltré dans les institutions congolaises et par  Makanika le boss du M23, ce qui fait “qu’ils perdraient beaucoup d’hommes  et la quasi-totalité de leurs vaches. Le doute s’installe donc dans l’opinion publique rwandaise. Selon elle, il n’y a presque plus de jeunes,  tous sont  tombés sur le champ de bataille”. Et d’ajouter, “Makanika va suivre Nkundabatware, Mutebusi et Makenga là où ils sont”.

L’opinion publique rwandaise accuse leur leaders du tutsipower de les “avoir trompés et estime qu’il n’y aurait pas des territoires à revendiquer au Congo. Et tout ce qu’ils veulent, c’est de vivre en paix n’importe où avec les congolais”.

L’offensive de la  diplomatie pacifiste pour la manifestation de la vérité de Félix Tshisekedi semble peu à peu avoir raison de l’art de la diversion et du mensonge de l’ésoterisme ubwenge du tutsipower et de Kagame.

Si cette situation persiste, les jours sombres s’annoncent contre le régime de Kigali.

Certains infiltrés à Kinshasa et des relais à Goma et même au Rwanda disent être  “prêts à témoigner contre les cerveaux de cette guerre  car, les citoyens  rwandais eux, n’y sont pour rien. Le Congo les avait accueillis avec un grand Cœur. On sait quand commence la guerre mais on ne sait pas quand et comment elle se termine”, affirme notre source.

Les  forces d’autodéfenses locales ne sont pas en reste

En son temps, le Président Laurent Désiré Kabila, aujourd’hui disparus, avait dit que ‘la guerre sera longue et populaire’. C’est ce qui semble se concrétiser particulièrement ce week-end où le M23, pour son anniversaire le 23 mars, avait organisé un tournoi de football dames et messieurs dans les territoires occupés par ce groupe armé terroriste au stade Tata Mwami Ndeze à Rutshuru-centre.

Deux éléments RDF y ont été tués après que les Résistants Mai-mai aient  fait irruption  dans le stade où se trouvaient les ténors du M23. Le commandant Jacques Bitaba du  M23/ RDF qui a organisé le match à Rutshuru centre y serait “neutralisé par les Résistants de l’auto défense”, selon un communiqué des Mai-mai.

Ces derniers accusent depuis toujours les rwandophones de  fausses identités car, affirment-ils,  ni tutsi ou hutu ni banyamulenge congolais  n’ont jamais été mentionnées dans les annales ethnographiques du traité de Berlin datant de 1885. Cette communauté n’existe au Congo que depuis son transfèrement daté de 1921 lors de création de la Régie des Plantations du Congo-Belge sous l’égide du projet MIB (mission d’immigration de belges au Congo et de banyarwanda des colonies allemandes ayant perdu la guerre de 1914-18 sous l’arbitrage de la SDN (Société Des Nations) qui fut remplacée ONU en 1945.

Ces originaires du Rwanda et du Urundi étaient recrutés pour travailler dans les Plantations des colons belges tous simplement; ce fut pour le Kivu le cas des cultures respectivement de café, thé, quinquina, compatriote congolais originel émanant du décret de l’état indépendant du Congo du roi Léopold II de 1885 à 1908. Ils sont devenus ainsi des principales épines dans la chaire de la RDC particulièrement depuis l’assassinat du président hutu rwandais Juvénal Habyarimana par attentat le 4 avril 1994. Cet assassinat a été l’élément  déclencheur du génocide rwandais dont les vagues continuent de décimer la partie est de la Rdc jusqu’à nos jours mais le bout du tunnel  s’apercevoir peu à peu.

Pour nombre d’observateurs à Rutshuru, la nomination du nouveau gouvernement Sama Lukonde 2, avec l’entrée des poids lourds, le jour même de l’anniversaire de ce mouvement terroriste militairement éradiqué en 2013 mais ressuscité par le régime rwandais après instauration de l’Etat de siège au Nord -Kivu et en Ituri, aurait eu un effet dopage aux efforts des forces d’autodéfenses.

Les nominations de JP Bemba, Vital Kamerhe, Mbusa Nyamwisi et Patrick Muyaya dans les respectifs de la Défense, de l’Economie, de l’Intégration régionale et la Communication et Médias serait donc un message fort du Chef de l’Etat sur sa volonté d’en finir avec la guerre dans l’Est de la RDC. Ce qui semble  perturber  le sommeil de Paul Kagame.

 Willy Makumi Motosia




Un dimanche de gloire et d’ouverture d’effluves électoraux à Walungu pour Aimé Boji Sangara

C’était aux alentours de Midi, heures de Bukavu que le ministre d’Etat, ministre du Budget reconduit Aimé Boji Sangara est arrivé au port de Ihusi à Bukavu. Après s’être baigné dans la foule qui l’attendait depuis les premières heures, ce haut cadre de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe a directement choisi d’escalader les montagnes du Sud-Kivu pour se rendre à Walungu, son territoire d’origine.

Après plus d’une heure de route, Aimé Boji foule le pied à Walungu, à sa grande surprise, une population en liesse l’attend.

La population va lui réserver une entrée aux dimensions royales avec des messages inscrits sur les banderoles remerciant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi pour sa reconduction au gouvernement Sama 2. Il s’en suivra une très longue procession, bougeant telle une vague mais à la place des eaux, ce sont les hommes qui se déplacent.

A l’EP 2 catholique Walungu, il sonnera 14h35’ heures locales lorsque le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara  obtiendra sa carte d’électeur faisant de lui désormais électeur et éligible, d’où sa fierté de la brandir.

Après avoir accompli son devoir civique, Aimé Boji va se rendre à Walungu centre, place commerciale où il va s’adresser à la population massée en grand nombre. Il a sensibilisé  ceux qui n’ont pas encore obtenu leurs cartes d’électeurs de saisir cette opportunité de prolongation pour remplir ce devoir civique.

Aimé Boji est largement revenu sur ses réalisations présentes et à venir dans le volet du développement dont l’adduction d’eau, la construction d’écoles, des ponts, l’éclairage public et d’ici peu un joli projet sportif. Lui qui a déjà doté Walungu d’une Radiotélévision.

Il a appelé les fils et  filles de Walungu à la  cohésion, à l’unité et surtout à la cohabitation

Revenant sur l’actualité brûlante relative à sa reconduction comme ministre d’Etat, ministre au sein du gouvernement de la République, Aimé Boji  a solennellement remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la confiance renouvelée en sa personne.

Haut cadre de l’Union pour la Nation congolaise, Aimé Boji a également exprimé sa joie suite à la nomination du Président National de son Parti, l’Honorable Vital Kamerhe au poste du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie, ce qui traduit selon  ses propos, ” l’importance et l’intérêt que le Président de la République accorde à l’UNC, son  allié de premier rang.

Le Sud-Kivu disposant de beaucoup de ministères dans Sama 2, Aimé Boji a lancé un message à toute la population du Sud-Kivu de soutenir le Chef de l’Etat, qui pour la première fois de l’histoire politique de la RDC, a promu 9 enfants dans l’exécutif national.

Il sied de rappeler que l’enrôlement du ministre d’Etat, ministre du Budget intervient un mois après sa grande tournée de sensibilisation d’électeurs qu’il a effectuée dans plusieurs territoires de cette province du Sud-Kivu.

Aimé Boji Sangara qui a aussi annoncé l’arrivée dans un proche avenir de la première dame Denyse Nyakeru Tshisekedi dans le territoire de Walungu dont elle est originaire.

Aimé Boji Sangara promet de revenir régulièrement au Sud-Kivu pour échanger avec la population et réalisé plusieurs projets jusqu’au mois de décembre devant voir l’organisation des élections.

Bravo Zulu




Daniel Safu, Daniel miel n’a diffamé personne

Il n’a même pas contesté à Jules Alingete sa nationalité congolaise. Si, en le présentant comme un demi-dakar, ce dernier a résolu de sortir une artillerie lourde pour se défendre, allant jusqu’à écrire un tweet de manière déconvenue, il y a à se poser des questions sur pareille attitude. Ne pas être de père et de mère congolais ne privé à personne la qualité d’être congolais. La loi protège Jules Alingete que Daniel Safu, Daniel chocolat chaud présente d’ailleurs comme un congolais méritant, même si je ne partage pas cet avis. Sa maman étant congolaise (ce selon), le débat que nous observons devient normalement sans objet. Mais pourquoi toute cette artillerie ?

Il y a lieu d’affirmer, sans peur du contredit que Jules ALINGETE a lui-même suscité ce débat. Sans le savoir peut-être, il nous invite tous à nous y intéresser. Tenez.

Parlons de Jules Alingete dans les fonctions publiques exercées depuis 1987

Le décret-loi modifiant et complétant l’ordonnance-présidentielle n°87-323 du 15 septembre 1987, créant l’igf, le nomme comme chef de division en tant que citoyen Alingete Key Keita, portant le numéro matricule 450.204. Ceci a fait un tilt dans mon intelligence.

En effet, cette nomination qui intervient sous la 2ème république ne pouvait prendre en compte le prénom de Jules. À cette époque, les noms et les post-noms étaient les seuls critères qui  déterminaient l’identité d’un quidam au sein de sa famille. N’importe quelle intelligence avertie peut comprendre ici que Alingete ne rime pas avec Keita. Ça met en lumière une possible composition entre deux nationalités différentes.

Quand les affidés de monsieur Jules Alingete évoquent des prénoms associés aux noms congolais, ils se perdent dans le temps. Les prénoms peuvent-être empruntés, mais pas les noms de famille. Ainsi, Keita qui ne pouvait être un prénom devrait-être retrouvé comme nom dans les origines de Bandundu. Mesdames et messieurs, laissez-moi vous dire qu’il n’y a aucun Keita dans la nomenclature des noms du Bandundu. CQFD Mais encore une fois, cela n’efface toujours pas sa nationalité congolaise par sa mère, bénéficiant surtout en plus du droit de sol à cette époque des faits. Ceci de un.

De deux, j’ai tenté de retracer le parcours du tout puissant inspecteur en chef des finances. On sait que tour à tour, il a occupé les fonctions ci-après :

  1. Conseiller au ministère des Finances,
  2. Coordonnateur au cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa de 1997 à 2000;
  3. Commissaire aux comptes à la REGIDESO de 2006 à 2018;
  4. Directeur des recettes à la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) de 2008 à 2010;
  5. Conseiller spécial du gouvernement en matière du climat des affaires
  6. Directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Économie nationale
  7. Actuellement, inspecteur en chef des finances.

Si je n’ai pas retrouvé ses actes de nomination à ces différents postes pour ressortir le nom Keita, je sais néanmoins que l’imaginaire collectif n’a jamais associé ce nom  à sa personne depuis qu’il a été nommé par Fatshi. C’est à ce niveau que les révélations de Daniel gâteau fraise au chocolat devient intéressantes, car si on arrive à établir qu’il a élagué le nom Keita de son identité sans un jugement supplétif, on serait en face d’un faussaire ou d’un cas d’usurpation d’identité. Je salue tous les juges du conseil d’Etat. Nous reviendrons au 2ème épisode. *Les ténèbres ne régneront pas toujours*

Bon début de semaine aux congolais de père et de mère

L’archange Papy Tamba, Le Papy le plus célèbre de la RDC




Réclamation pour non payement à la CENI Les agents de Kinshasa arrêtés et jetés dans un cachot au camps lufungula

Les opérations d’enrôlement et identification de la population dans la Ville Kinshasa faisant partie de l’aire 1 en vue des prochaines échéances électorales en République Démocratique du Congo en 2023 débuté depuis le 24 décembre 2022 s’étaient déjà terminées.

Chose curieuse, trois mois après, les agents commis à ces opérations dans la capitale accusent un retard dans le payement de leurs dùs, ce qui déclenche un mouvement de protestation.

Pour réclamer leurs droits, ces derniers sont descendus le Lundi 27 mars 2023 dans la rue lde Kinshasa. Surpris dans leurs actions de revendications, ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui les ont conduits au cachot de camp Lufungula.

Depuis le lieu de détenteur, un des manifestants a pu via un message téléphonique, alerter l’opinion sur leur arrestation en ces terme :

“”En fait, nous sommes présentement en détention au cachot de camp Lufungula avec les collègues.

Motif : réclamation de notre salaire auprès de la CENI.

Une équipe des collègues est en pourparlers avec la haute hiérarchie pour notre libération.

Malgré les comportements invoques de nos agents de l’ordre et torture subis par eux, nous sommes en forme”

Au moment où nous mettons cet article sous presse, ces manifestants étaient encore au camp Lufungula.

Il va de soi que la Centrale électorale doit penser à régulariser les contrats avec ses agents qui se sacrifient en rendant des loyaux services à travers l’enrôlement de la population pour des prochaines échéance électorale qui pointent déjà à l’horizon.

 

Mamie Ngondo