Qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations U23: le Gabon s’impose face au Cameroun

Le duel entre les voisins d’Afrique centrale a tourné à l’avantage du Gabon. En effet, les Espoirs gabonais ont pris une option sur le Cameroun.

Une victoire 1-0 à Franceville dans un match comptant pour le troisième et dernier tour des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations U-23, TotalEnergies Maroc 2023.

Le seul but du match a été inscrit par Jeremy Musungo Oboni à la 13e minute de la rencontre. Les poulains de Guy Fuccini n’ont pas réussi à revenir au score après avoir encaisser ce but.

Dépassé par les événements, le Cameroun a fini le match à 10 après l’expulsion de son capitaine Blondon Miyabia. Suspendu pour le match retour, le jeune Lion Indomptable va encourager ses camarades des tribunes du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, mardi prochain.




Éliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023 : La Sierra Leone se remet en selle

La Sierra Leone se rassure. Victorieux 2-0 face à Sao Tomé-Et-Principe, les hommes de John Kiester se relancent dans la course pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

Un match nul 2-2 et des questionnements. C’est ce qu’avait vécu le tacticien sierraléonais mercredi dernier, lors de la première rencontre entre les deux équipes. Dimanche, c’est avec un visage conquérant que les Leone Stars se sont présentés sur la pelouse du Grand Stade d’Agadir au Maroc.

“Je pense que nous nous sommes très bien débrouillés aujourd’hui. En première mi-temps, nous avons bien préparé le terrain car Sao Tomé n’est pas une mauvaise équipe. Nous avons dû changer certaines choses par rapport au match aller et nous avons mieux démarré que lors du premier match. Le message envoyé aux garçons était très clair : si nous pouvions commencer cette première mi-temps comme nous avons joué la deuxième mi-temps lors du dernier match, nous aurions une chance”, a déclaré Keister à l’issue du match.

Les buts d’Abubakar Samura et d’Alhassan Koroma en première mi-temps ont permis aux Sierraléonais d’empocher le maximum de points et d’obtenir un résultat important dans leur rêve de Coupe des Nations.

Une victoire qui s’est dessinée dès la 7ème minute. Samura, à l’entrée de la surface, place son plat du pied et marque. Bundu, est proche de doubler la marque, mais son tir se heurte à l’extérieur du poteau. Les assauts sierraléonais se multiplient et le couperet tombe. La frappe du gauche de Koroma trompe Tavinho. Les Leone Stars s’envolent 2-0.

“Aujourd’hui, nous devions absolument gagner, surtout après le résultat du Nigeria. Je crois en l’équipe, je crois en l’entraîneur et j’espère que nous pourrons rendre la nation fière.” souligne ainsi Steve Caulker, le capitaine de l’équipe.

Assommé, Sao Tomé revient plus fort en deuxième mi-temps. Plus entreprenants, les coéquipiers de Barrie se rapprochent dangereusement de l’embut. Mais en vain, le score ne change pas. Les espoirs de qualification des Insulaires sont désormais presque anéantis, car ils occupent la dernière place du groupe avec un seul point.

En s’imposant lors de cette quatrième journée, la Sierra Leone totalise cinq points et pointe à la troisième place du Groupe A, à une longueur du Nigeria qui affronte la Guinée Bissau dans l’autre match du groupe.




Conférence en l’honneur de la femme : Franc succès pour la Jeunesse VIP de la C.A.C/VH

Le pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme, est totalement investi dans la promotion de la femme. C’est ainsi qu’à travers ses prédications ou conseils, il ne cesse d’encourager la femme à entreprendre, à se prendre en charge et à ne pas croiser les bras. Et ce, conformément à la parole de Dieu qui déclare : « que celui qui ne travaille pas, ne mange pas ». Profitant de ce mois de mars dédié à la femme, l’Eglise de Kalembe Lembe, ensemble avec le Département Jeunesse VIP de la même Eglise, a organisé une conférence sur : « Le rôle de la femme dans l’Eglise et dans la société à l’ère de l’innovation technologique ».

Première à prendre la parole, l’une des oratrices a exposé sur les méfaits et avantages de l’internet, préconisant une utilisation responsable. Ici, il était question de pousser les femmes et jeunes filles chrétiennes au bon usage de l’internet, mieux des réseaux sociaux qui permettent à tout le monde d’échanger, de transférer des données facilement et de faire les recherches.

Elle a aussi conseillé la femme à utiliser l’internet pour prêcher et partager de bonnes choses, que de se plonger inutilement dans la distraction., un service qui ne peut être pris par les chrétiennes que pour prêcher, faire des recherches scientifiques et autres choses importantes dans l’église et dans la société. La deuxième oratrice a martelé sur ce qu’il faut faire pour devenir autonome.

En sa qualité d’oratrice, la sénatrice Victorine Lwesse a invité les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat pour se rendre autonomes et utiles dans l’Eglise, le foyer et dans la société.

“Nous avons organisé dans notre département de la jeunesse VIP, cette conférence, pour permettre à nos mamans et jeunes filles de pas rester bras croisés. Nous avons voulu montrer aux femmes, ce que c’est l’autonomisation et l’auto-prise en charge pour que ça ne reste pas que les dires, mais aussi les actions pour nous différencier des femmes de l’antiquité qui dépendaient totalement de leurs maris. Nous voulons montrer aux femmes qu’elles peuvent faire quelque chose d’important sans passer par son mari », explique-t-elle.

Et la sénatrice Victorine Lwesse de marteler que nous les encourageons d’aller de l’avant pour ne pas se laisser faire et attendre la main de leurs partenaires, car la femme bénéficie des mêmes avantages que l’homme dans la société.

Dans son témoignage, le pasteur François Mutombo n’a cessé de demander à la femme de faire quelque chose pour se mettre en valeur. Il a qualifié de « villageois » ceux des maris qui refusent à leurs femmes de travailler.

Il faut préciser que c’était dans le cadre de la clôture du mois de la femme que cet événement a eu lieu à Kalembe-Lembe en présence du Représentant légal de la C.A.C/VH, le pasteur François Mutombo à qui un cadeau surprise a été remis et à deux autres orateurs notamment Mme Victorine Lwesse et Charonne Muvudi.

Jean-Luc Lukanda




Les FARDC récupèrent des localités des griffes du M23, un nouveau gouvernement en Rdc: Kagame perturbé, le doute s’installe

Les lignes bougent aux fronts où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) s’opposent à l’armée rwandaise qui tue et pille les richesses naturelles du Congo sous masque du M23. L’armée régulière ne cesse de faire sa progression significative et ce samedi 25 Mars 2023, plusieurs localités jadis sous contrôle des suppôts de Kagame sont tombés entre les mains des FARDC sous les lamentations du M23 /RDF qui crie à la violation des droits de l’homme. Les localités de Kagundu, Kabaya et Bunyole, la cité de Busamba sont tombés sous contrôle des FARDC depuis ce samedi 13h30 avant que l’armée congolaise ne lance un assaut sur Kitshanga Centre.

Des sources fiables aux Rwanda même affirment que les Rwandais se disent trahis et déçus par leur principal infiltré dans les institutions congolaises et par Makanika le boss du M23, ce qui fait “qu’ils perdraient beaucoup d’hommes et la quasi-totalité de leurs vaches. Le doute s’installe donc dans l’opinion publique rwandaise. Selon elle, il n’y a presque plus des jeunes, tous sont tombés sur le champ de bataille”. Et d’ajouter, “Makanika va suivre Nkundabatware, Mutebusi et Makenga là où ils sont”.

L’opinion publique rwandaise accuse leur leaders du tutsipower de les “avoir trompés et estime qu’il n’y auraient pas des territoires à revendiquer au Congo. Et tout ce qu’ils veulent, c’est de vivre en paix n’importe où avec les Congolais”.

L’offensive de la diplomatie pacifiste pour la manifestation de la vérité de Félix Tshisekedi semble peu à peu avoir raison de l’art de la diversion et du mensonge de l’ésotérisme ubwenge du tutsipower et de Kagame.

Si cette situation persiste, les jours sombres s’annoncent contre le régime de Kigali.

Certains infiltrés à Kinshasa et des relais à Goma et même au Rwanda disent être « prêts à témoigner contre les cerveaux de cette guerre car, les citoyens rwandais eux, n’y sont pour rien. Le Congo les avaient accueilli avec un grand cœur. On sait quand commence la guerre, mais on ne sait pas quand et comment elle se termine”, affirme notre source.

Les forces d’autodéfenses locales ne sont pas en reste

En son temps, le Président Laurent Désiré Kabila, aujourd’hui disparu, avait dit que ‘la guerre sera longue et populaire’. C’est ce qui semble se concrétiser particulièrement ce week-end où le M23, pour son anniversaire le 23 mars, avait organisé un tournoi de football dames et messieurs dans les territoires occupés par ce groupe armé terroriste au stade Tata Mwami Ndeze à Rutshuru-Centre.

Deux éléments RDF y ont été tués après que les résistants Mai-Mai aient fait irruption dans le stade où se trouvait les ténors du M23. Le commandant Jacques Bitaba du M23/RDF qui a organisé le match à Rutshuru-Centre y serait “neutralisé par les résistants de l’auto-défense”, selon un communiqué des Mai-Mai.

Pour nombre d’observateurs à Rutshuru, la nomination du nouveau gouvernement Sama Lukonde 2, avec l’entrée des poids lourds, le jour même de l’anniversaire de ce mouvement terroriste militairement éradiqué en 2013, mais ressuscité par le régime rwandais après instauration de l’état de siège au Nord -Kivu et en Ituri, aurait eu un effet dopage aux efforts des forces d’autodéfenses.

Effet boosting du gouvernement Sama Lukonde 2

En effet, par la configuration de la nouvelle équipe gouvernementale, le Chef de l’Etat vient d’envoyer un message fort quant à ce qui concerne la guerre dans l’Est du pays en intégrant Jean-Pierre Bemba comme ministre de la Défense, Vital Kamerhe à l’Economie nationale, Antipas Mbusa Nyamwisi à l’Intégration nationale et en maintenant Patrick Muyaya à la Communication.

Il sied de rappeler que la guerre qui décime l’Est de la Rdc depuis bientôt trois décennies se passe principalement sur quatre fronts : Front militaire, front diplomatique, front économique et front communicationnel dans la guerre médiatique.

Ayant été l’un des belligérants qui ont négocié le 1+4 qui a sauvé la Rdc de la balkanisation, maîtrisant mieux les contours de l’agression rwando-ougandaise, étant donné qu’il est un ancien allié de Museveni (comme d’ailleurs Kagame), dans la partie du pays actuellement en état de siège, selon une large opinion publique, J-P Bemba serait l’un des acteurs politiques les mieux outillés pour administrer le portefeuille de la Défense nationale en ce moment où le M23 bat de l’aile.

Aussi, on se rappellera que lors de la campagne électorale des présidentielles de 2018, le candidat président de la République, président du MLC avait affirmé être capable de mettre fin à cette guerre dans 6 mois une fois élu.

La guerre dans l’Est étant d’abord économique, certains estiment aussi qu’avec sa formation d’économiste et son expérience du Président honoraire de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe dont le fief électorale fait partie de cette zone en proie aux pillages des richesses minières serait en même de donner des coups ciblés pour protéger les richesses du pays.

(Surtout qu’il a à prouver qu’il est un bon gestionnaire pour se blanchir de l’image pas très reluisante qui lui colle à la peau depuis le procès de 100 jours). Il serait donc le Commandant tout indiqué pour la guerre économique qu’imposent au pays les voisins orientaux de la RDC. En outre, Vital Kamerhe est l’un des acteurs principaux dans les accords de Nairobi qui ont donné naissance à CACH après l’éclatement de ‘Lamuka’ à Genève.

L’approche culturelle dans cette guerre d’agression est très importante. La culture des agresseurs de la RDC sous masque de M23, est pour une part importante dans l’attitude belliqueuse de Kagame. Le M23 comme leur maître à penser Kagame, puisent leurs ressources dans la diplomatie asymétrique basée sur l’ésotérisme ubwenge, l’art du mensonge et de la duperie, très prisée dans les grands lacs africains.

Natif de cette région et important acteur politique dans les Grands-lacs africains, Mbusa Nyamwisi serait tout indiqué pour mener à bien les négociations avec des ubwengistes de la région pour l’intégration régionale dans cette partie du continent. Le peuple Nande, dont il fait partie, se battent majoritairement dans les groupes d’autodéfenses Mai-Mai contre les agresseurs non seulement pour l’intégrité territoriale nationale, mais également pour protéger la terre de leurs ancêtres.

Le quatrième front dans cette guerre étant médiatique, la stratégie de la Communication actuellement installée par Muyaya a donné des résultats très encourageants. Le monde entier est largement aux parfums non seulement des atrocités dans l’est de la RDC mais surtout de qui en sont les acteurs grâce à la politique de communication mise en place par Patrick Muyaya. Comme on ne change pas l’equipe qui gagne, Félix Tshisekedi ne pouvait que le maintenir en son poste.

Les nominations de JP Bemba, Vital Kamerhe, Mbusa Nyamwisi et Patrick Muyaya dans ces quatre ministères serait donc un message fort du Chef de l’Etat sur sa volonté d’en finir avec la guerre dans l’Est de la Rdc. Ce qui semble perturber Kagame.

Willy Makumi Motosia




Transfert des eaux de l’Ubangi vers le lac Tchad : Le nocif projet ‘Trans Aqua’, péril contre l’environnement de la Rdc

Ève Bazaïba dénonce la nocivité du transfert des eaux de l’Ubangi vers le lac Tchad devant l’ONU

Dans la suite logique de la réunion préparatoire tenue en juillet 2021 dans le but de voir les Etats mener des actions en faveur de l’eau afin de relever les défis liés à cette ressource, et de garantir la durabilité des activités des secteurs utilisateurs de l’eau, la Vice-Premier ministre en charge de l’environnement et développement durable Ève Bazaïba Masudi (actuellement ministre d’Etat), au nom de la République Démocratique du Congo, dans un message porté devant la Conférence des Nations-Unies sur l’eau 2023 à New-York, le 23 mars 2023 pour faire voir à la face du monde la nocivité du projet ‘trans aqua’ qui vise à ponctionner les eaux de la rivière Ubangi en RDC vers le lac Tchad sans étude d’impact environnemental préalable.

Ce ‘projet constitue un réel danger pour le monde entier et causera un déséquilibre environnemental dans le bassin du Congo’, déplore Ève Bazaïba.

Il est vrai qu’en termes des ressources en eau, la Rdc est l’un des pays stratégiques d’Afrique. En effet, par sa position géostratégique, la Rdc constitue une charnière entre plusieurs grands ensembles hydrographique sous-régionaux. Elle est membre de quatre organisations de bassin, à savoir : le Bassin du Nil, le Bassin du Congo, le Bassin du Lac Kivu et le Bassin du Lac Tanganyika. En plus, elle fait partie des communautés économiques de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe, qui ont toutes deux élaboré et mis en œuvre des politiques régionales de gestion durable des ressources en eau.

“La Rdc dispose de 52 % des réserves des eaux douces de surface de l’Afrique, et 23 % de ressources hydriques renouvelables de ce continent, dont la population est estimée à 1,3 milliards d’habitants. Avec une démographie estimée à 1% de la population mondiale, la Rdc dispose de 10 % du potentiel mondial en eau douce”, renseigne l’actuelle Ministre d’État en charge de l’Environnement.

Certes, le pays doit ce potentiel à l’immensité de son territoire au cœur du bassin forestier tropical du bassin du Congo, dont il détient plus de 60% de la superficie forestière, avec sa position géographique à cheval entre la ligne de l’Équateur, ainsi qu’à sa situation climatique globalement clémente. Toutefois, “la préservation des forêts du Bassin du Congo a un impact hautement positif sur le renouvellement du cycle de l’eau”, préviens Ève Bazaïba dans son message devant le Secrétaire Général des Nations Unies, le Représentant du Royaume des Pays-Bas, le Représentant de la République du Tadjikistan et autres invités, venus du monde entier.

Forêts congolaises, pilier stratégique de la lutte contre le réchauffement climatique

Les écosystèmes hydriques des forêts du bassin du Congo, qui grâce au processus de photosynthèse et d’évapotranspiration, régulent les pluies dans toute la partie Est de l’Afrique et du Sahel. Par exemple, sans les forêts de la République Démocratique du Congo, il n’y aurait aucune goutte d’eau au Soudan, au Kenya, en Ethiopie, en Erythrée, bref le Fleuve Nil dont dépend la survie de l’Egypte est alimenté par les pluies provenant de la RDC.

Le Centre de Recherche Forestière Internationale (Center for International Forestry Research) « CIFOR », confirme les multiples rôles que jouent les forêts de la RDC et ceci constitue un argument de taille en faveur de la conservation de ces forêts, pilier stratégique qui vise à répondre aux problèmes du changement climatique dans le monde.

Le danger de la pollution des eaux, notamment la pollution aux plastiques et aux produits chimiques toxiques provenant des exploitations minières réduit la disponibilité d’eau douce pour répondre aux multiples demandes. “La lutte contre ce fléau, devrait occuper une place de choix dans notre activité quotidienne”, affirme Ève Bazaïba.

‘Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et l’assainissement’, a été thème choisi pour la Conférence des Nations Unies sur l’Eau édition 2023. Ce thème doit interpeller tout le monde car “Il faut privilégier d’autres alternatives au lieu de chercher à résoudre un problème du Bassin du Lac Tchad en créant un autre dans le Bassin du Congo”, suggère celle que l’on appelle affectueusement ‘Songoli’ (entendez, génie des eaux), Ève Bazaïba.

On ne résout pas un problème en créant un autre

La rivière Ubangi dont question, connait actuellement un étiage très sévère suite aux impacts négatifs du changement climatique, ce qui rend difficile sa navigabilité saisonnière.

En plus, cette rivière se trouve dans la cuvette centrale, région recouverte par plus de 100.000 m² de tourbière tropicale.

La bonne gouvernance et la gestion intégrée des ressources en eau peuvent atténuer les menaces pesant sur un puits de carbone transfrontalier de plus de 30 milliards de mètres cubes, soit plus de trois ans de pollution mondiale qui risquerait de s’échapper dans la nature avec des lourdes conséquences pour notre planète.

Au regard des impacts négatifs grandissants que le changement climatique a sur les ressources en eau dans et aux environs de la région du Bassin du Congo, la valorisation de l’eau douce devient une urgence pour l’humanité. Celle-ci pourra se faire grâce à des partenariats axés sur un transfert de technologie et des méthodes de gestion plus efficiente de cette ressource cruciale dans plusieurs secteurs utilisateurs comme la navigation, l’agriculture, la santé et l’hygiène, le tourisme, les industries, la biodiversité, l’hydroélectricité, l’approvisionnement en eau, la pêche, les infrastructures, c’est la mise en œuvre de l’ODD 17.

Les utilisations de l’eau à travers le monde ont prouvé que cette ressource est tarissable, car capable de disparaitre et fragile puisque la pollution en réduit la disponibilité. “De manière générale, c’est ce manque de disponibilité d’eau qui engendre très rapidement des conflits entre Communautés ou entre groupes d’utilisateurs. Pareils conflits peuvent embraser les États”, préviens dans son message la gestionnaire l’environnement RDcongolais.

Cet argument parait paradoxal car, par sa valeur et son importance, l’eau est source de paix et non de conflit.

Prenant en compte les impacts négatifs du changement climatique sur l’eau, les projets intégrateurs avec des interfaces plus importants du genre NEXUS Eau-énergie-écosystèmes ou alimentation sont à encourager vivement, car rien ne se perd, mais tout se conserve. Raison pour laquelle Ève Bazaïba encourage les États membres de la Conférence de l’eau à valoriser cette nouvelle approche qui du reste cadre avec les objectifs de développement durable de notre planète.

De l’objectif 6 des ODD

Parlant de l’objectif 6 des ODD qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et une gestion durable des ressources en eau, y compris celle des eaux transfrontalières, Ève Bazaïba est revenue sur la demande de nomination d’un Envoyé Spécial des Nations Unies pour l’Eau. Vu les défis immenses de l’atteinte de l’ODD 6 pour les pays africains, elle attend à ce que ce poste soit occupé par une personnalité de haut niveau provenant du continent africain capable de porter la voix des pays les plus vulnérables. Pour s’assurer que l’eau sera dotée d’une attention politique permanente, nous demandons également que cet Envoyé Spécial soit basé à New York et ait des liens étroits avec l’Union Africaine et l’ONU.

Willy Makumi Motosia