En prévision des échéances internationales BVB 2 x 2 et BVB 4 x 4 Dames U19, U21 et seniors : Démarrage lundi 27 mars des entrainements des Léopards présélectionnées 

Après la convocation par le bureau exécutif de la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ à travers son Département de beach volley, les Léopards présélectionnées/Dames ont démarré lundi 27 mars 2023 les entrainements en prélude des différentes compétitions internationales BVB 2 x 2 et BVB 4 x 4 Dames U19, U21 et seniors.

Lieu : Institut de la Gombe 2

Staff Technique

Swaleh Omari

Imboloko Yves

Badiya Ousmane

Mwehu Muyanzi (soigneur)

Athlètes/Dames

1. Mundumunu Eunice (Canon)

2. Lukau Nanou (La Loi)

3. Mpeti Irène (La Loi)

4. Tshibonge Lydia (La Loi)

5. Tetila Bénédicte (La Loi)

6. Miandabu Dorcas (La Loi)

7. Kutekmenyi Nathalie (Canon)

8. Ntumba Merveille (Canon)

9. Kanyinda Gemima (La Loi)

10. Mulanda Alphie (New La Loi)

11. Masiyo Dorcas (V.Club)

12. Ngamasata Princilia (La Loi)

13. Mlenvo Bénie (La Gracia)

14. Silamite Musala (Canon)

15. Bompetshi Menezes (New La Loi)

Antoine Bolia

 

Flash

Spoliation du patrimoine du ministère des sports : La Direction des Activités Physiques et Sportives déguerpie de l’avenue enseignement

Mouvement Sportive & Administration sportive : Lambert Mukwa, ex SGA de la Fécocy et cadre dans l’administration des sports est décédé depuis lundi 27 mars 2023




A tous ceux ayant subis le test aux grades supérieurs du Dimanche 26 mars à l’Espace Congo Loisirs : La Fékaco remettra officiellement des diplômes le 31 mars au Collège Elikya

Après la cérémonie de passation des grades supérieurs pour ceintures noires concernant les karatekas de la zone ouest de la RDC, le dimanche 26 mars 2023 à l’Espace Congo Loisirs à la Gombe, la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’ a fait un communiqué officiel signé en date du 27 mars 2023 par M. Alain Pamphile Mbaka, SG de la Fékaco, on peut lire ce qui suit :

Le Secrétariat Général de la Fekaco informe tous les impétrants aux grades supérieurs organisés le dimanche 26 mars 2023 dernier que la remise officielle des diplômes aux lauréats est fixée à ce vendredi, 31 mars 2023 à la Salle d’entrainements du Collège Elikya à 16h00.


Le port de kimono (propre) pour les heureux lauréats est obligatoire.
Antoine Bolia




Après sa participation honorable à la 31è édition du championnat national : La délégation du Maniema bloquée à Kinshasa faute des billets retour

Me C. Trésor Omekongo Tambwe, président de la ligue de boxe du Maniema et ses poulains ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont tout simplement bloqués à Kinshasa faute des billets retour.

Pour ceux qui l’ignorent, c’est depuis le dimanche 19 mars 2023 dans la soirée, qu’avait pris fin la 31è édition du championnat national de boxe. La Ligue du Maniema qui avait aligné 6 athlètes, s’en était tirée avec 3 médailles dont une en or, une en argent et une en bronze.

Qui sont les trois médaillés du Maniema ?

1. Médaille d’or est galée par Kalume Louis catégorie Mi-Lourd 80 kg Messieurs

2. Médaille d’argent glanée par Kitete Kasongo Mi-Welter

3. Médaille de bronze glanée par Askari Masudi catégorie Super-Léger

Mais voilà, pour leur venu à Kinshasa, leur gouvernement provincial n’avait rien fait pour la delegation venue défendre la couleur du Maniema. Comme la delegation est toujours bloquée, nous pensons sincèrement que l’heure est venue pour que le gouvernement provincial du Maniema fasse quelque chose. Il y va de l’honneur et du prestige de toute la province. Dossier à suivre.

Antoine Bolia




Cyclisme: La Liprocykin procède à l’enregistrement des cyclistes de Kinshasa

Dans un communiqué important adressé à tous les coureurs (cyclists) évoluant dans la ville province de Kinshasa, la Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’, sous la signature de votre serviteur en qualité de secrétaire provincial, précise ce qui suit :

Conformément au programme arrêté lors de la réunion du vendredi 25 mars 2023 au siège de la Fécocy, la Liprocykin va procéder au recensement de tous les nouveaux et anciens cyclistes de la catégorie junior et senior ainsi que les dames.

Dates arrêtées: Mercredi 29 et jeudi 30 mars 2023.

Heures : De 10h00 à 16h00

Lieu : Place Terre Neuve, sise Rond-point des huileries

Les Données à fournir à la Liprocykin

Nom + Postnom :

Prénom :

Qualité : junior ou senior

Sexe : M ou F

Date de naissance :

Lieu :

Adresse complète :

Pointure :

Numéro de téléphone :

Ces deux jours doivent être mis à profit pour connaître l’effectif des cyclistes actifs dans la ville de Kinshasa.

Chaque coureur est tenu soit :

1. De venir physiquement pour être identifié par le secrétaire et signer la fiche,

2. De transmettre les données exigées à un collègue qui doit les amener auprès du secrétaire auquel cas, le concerné devra impérativement passer signer la fiche auprès du secrétaire provincial,

3. D’envoyer les données exigées par whatsApp au secrétaire provincial. Auquel cas, il faudra passer auprès du secrétaire pour signer la fiche.

En cas d’empêchement, prière fournir ces éléments au secrétaire provincial par le canal d’un autre cycliste qui les transmettra au secrétaire mais ne pas oublier de passer pour signer la fiche. Ceux qui ne s’exécuteront pas ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Aucun délai supplémentaire ne sera accordé.

N.B : Si un coureur a une connaissance ou un ami qui veut embrasser la carrière de cycliste et qui désire devenir athlète de la ville province de Kinshasa, de venir se faire recenser. Après ce recensement, le secrétaire provincial saura déterminer avec exactitude le nombre des cyclistes actifs à assurer. Il pourra alors transmettre le dossier y relatif à la Fécocy. Ce communiqué est à partager à tous les coureurs évoluant ou qui désirent évoluer à Kinshasa.

Chaque coureur est tenu de prendre des dispositions utiles pour remplir son devoir afin de permettre au secrétaire provincial mandate par la ligue, à bien remplir la mission qui lui ai demandée.

Antoine Bolia




Tour Préliminaire de la 58è Coupe du Congo de Football ville de Kinshasa : Ayant battu OC Les Elites en finale 1-0, l’AS Mbudi représentera Kinshasa pour la 2è fois consécutive

En finale des préliminaires de la 58è Coupe du Congo de football ville de Kinshasa, le lundi 27 mars 2023 au Terrain Ujana par les amoureux du football kinois, AS Mbudi a battu OC Les Elites 1-0. L’unique but était marqué par le latéral droit Randy Ilunga sur penalty à la 66è minute.

L’on doit toutefois noter que la fin de cette finale était émaillée des incidents. L’arbitre de la rencontre Dady Diasiwa était pris à partie par les supporters de l’OC Les Elites. Ces derniers s’en étaient pris à lui pour avoir infligé un carton rouge ayant exclu un défenseur de leur équipe.

Enfin, on doit également noter que grâce à cette victoire étriquée, AS Mbudi va représenter pour la 2è fois consécutive la ville province de Kinshasa à la phase finale.

Rappel des résultats des ½ finale jouée le samedi 25 mars au terrain PNC Lemba

1.AS Mbudi vs AC Ujana : 1-0

But de Aliba Tapata 12’

2.Oc Les Elites vs CS Amiens : 1-0

But de : Kayombo dans les minutes additionnelles.

Rappel des ¼ de finale joués Mercredi 22 mars 2023

Terrain PNC Lemba

1. Ajax vs Mbudi : 0-6

2. CS Amiens vs Ujana : 1-2

3. Les Elites vs NVB FC : 2-0

CS Amiens a été récupéré comme meilleur perdant.

Antoine Bolia




PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES ENTREPRENEURES ET MISE A NIVEAU DES PME POUR LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE ET L’EMPLOI  « TRANSFORME-RDC »

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO     

 MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Unité de Coordination du Projet

PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES ENTREPRENEURES ET MISE A NIVEAU DES PME POUR LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE ET L’EMPLOI 

« TRANSFORME-RDC »

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTERET

EN VUE DE LA CONSTITUTION D’UNE BASE DES DONNÉES DES RESSOURCES HUMAINES POUR CERTAINS POSTES VACANTS DE L’UCP-TRANSFORME.

                                        AMI n°015/UCP-TRANSFORME /PM/2023

Dans le cadre de sa stratégie nationale de développement des PME, le Gouvernement de la RDC a demandé et obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un prêt et un don pour financer le Projet « d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et Mise à Niveau des PME pour la Transformation Economique et L’Emploi « TRANSFORME-DRC » (P179176). L’objectif de développement de ce projet est d’améliorer la croissance et la création d’emplois des MPME nouvelles et existantes, en particulier celles appartenant à des femmes, dans certaines zones géographiques. Le projet devrait permettre d’atteindre l’objectif de développement en s’attaquant à trois contraintes critiques pour les emplois du secteur privé et la transformation économique : (i) les capacités des entreprises ; (ii) l’accès au financement ; et (iii) l’environnement des entreprises.

 

L’UCP-TRANSFORME envisage de constituer une base de données des ressources humaines pour les postes ci-après :

 

Chef d’Antenne pour les villes de Bunia, Mbuji-Mayi et Bukavu ;

Chargé d’Administration et des finances pour les bureaux d’antenne de Mbuji-Mayi, Kananga, Bunia et Bukavu ;

Assistant en sauvegarde environnementale et sociale pour les antennes de Kinshasa, Goma, et Kananga ; et

Assistant en Suivi-Evaluation pour les villes de Kinshasa, Goma, et Kananga.

 

L’UCP-TRANSFORME invite les personnes intéressées à manifester leur intérêt à occuper les postes susmentionnés. Elles doivent fournir des informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des services liés aux postes choisis, et aussi préciser les villes pour lesquelles ils souhaitent candidater. Les termes de références de ces différents postes peuvent être consultés sur le site web : « padmpme.cd ».

 

Les documents suivants devront être joints à la candidature :

Un CV avec trois personnes de référence ; et

Une lettre de motivation avec une page maximum.

 

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

 

La date limite de dépôt des manifestations d’intérêt écrites ,en langue française, est fixée au plus tard mercredi 04 avril 2023, et elles doivent être déposées à l’adresse ci-dessous, par courrier physique ou par courrier électronique (e-mail), et porter clairement la mention ci-dessous : AMI n°015/UCP- TRANSFORME/PM/RDC/2023 « CONSTITUTION D’UNE BASE DES DONNEES DES RESSOURCES HUMAINES POUR L’UCP-TRANSFORME ».

A l’attention : Monsieur le Coordonnateur National du Projet TRANSFORME

Unité de Coordination du Projet d’Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises,

« UCP/PADMPME »

Sise, Avenue Lemarinel n°9-11, (en face du Collège Boboto), 

Téléphone (+243) 81 87 24 937

Email : transforme@ transforme.cd ; cpm@transforme.cd.

République Démocratique du Congo




Assemblée nationale: La loi sur la « congolité » ajoutée au calendrier de la session de mars

Les députés nationaux ont été convoqués, ce mardi 21 mars 2023, à la deuxième plénière de la session ordinaire de mars 2023. Laquelle a été consacrée à l’examen et adoption du projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2023 et à la répartition des matières en commissions, selon le communiqué émis le dimanche 19 mars 2023 par le député national Joseph Lembi Libula.

Dans sa communication à la plénière, le speaker de la Chambre basse du Parlement a porté à la connaissance des députés nationaux qu’au cours de cette session, lors du contrôle parlementaire, la représentation nationale va auditer tous les contrats miniers conclus avec les partenaires dont le contrat chinois qui a privé à l’Etat congolais des recettes substantielles et nécessaires à son développement.

Pour lui, « un contrat ne profite pas à la République est léonin. Il doit être revisité ». A scruter le document mis à la disposition des élus du peuple, on y découvre que le projet de calendrier prévoit deux types de matières dont les matières non législatives et législatives.

Au chapitre des matières non législatives, le projet de calendrier prévoit 8 matières, entre autres, l’examen des rapports annuels d’activités de la CENI, CNDH-RDC, CSAC ainsi que le rapport-synthèse des rapports des vacances parlementaires pour la période du 16 décembre 2022 au 14 mars 2023.

Les matières législatives se répartissent en textes de lois transmis au Sénat pour examen en seconde lecture – 4 matières- dont le projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique ; les propositions de lois portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et l’Ordre des ingénieurs agronomes en RDC, etc.

Il y a une loi qui a été renvoyée par le président de la République pour nouvelle délibération il s’agit de la loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi portant création de la Taxe sur la promotion de l’Industrie.

A ceci s’ajoutent 53 projets et propositions de lois font le stock d’arriérés législatifs. En outre, le projet de calendrier a inscrit à cette session 14 nouvelles matières dont la loi portant répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives nationales, provinciales, municipales et locales ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance-loi n°23/009 du 10 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission, par la radio, la télévision, la presse écrite et tout autre moyen de communication en RDC ; proposition de loi portant prévention de la drépanocytose et protection de personnes vivant avec la drépanocytose, etc.

Avec débat nourri, le projet de calendrier a été adopté par la plénière moyennant amendements et les matières réparties en commissions parlementaires permanentes. Par ailleurs la loi sur la congolité sera ajoutée au calendrier de la session. Pour ce faire, le président de l’Assemblée nationale a demandé au député national Nsingi Pululu de déposer l’accusé de réception de dépôt de cette proposition de loi initiée par l’opérateur politique Noël Tshiani Mwadiamvita et adossée par le député national Pitshou Pululu Cerveau.

JMNK




Ministère des Affaires Étrangères: Le VPM Lutundula condamne les dérapages occasionnés par des agents non encore mécanisés

Le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo informe l’opinion nationale que, contrairement à certaines rumeurs entretenues par des personnes de mauvaise foi et relayées notamment à travers les réseaux sociaux.

En effet, selon M. Alain Tshibanda Ngoy, Conseiller en communication et porte-parole du Ministère des Affaires étrangères et Francophonie, la tension qui a régné ce lundi 27 et mardi 28 mars 2023 au sein du Ministère des Affaires Étrangères est due à un mouvement de protestation des agents engagés depuis plus de cinq ans et non encore mécanisés, héritage douloureux légué au pouvoir actuel, qui réclament au Gouvernement de la République la régularisation de leur situation professionnelle.

En mission de service depuis le dimanche dernier à Lusaka (Zambie), le le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères, informé sur ces revendications, particulièrement les incidents survenus lors de l’arrivée du Premier Ministre, pour présider la cérémonie de signature de l’Accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC, a déploré et condamné avec fermeté ces dérapages et a instruit le Secrétaire général aux Affaires Étrangères d’ouvrir une action disciplinaire.

A en croire le même communiqué de presse, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères s’est entretenu cet avant-midi par appel vidéo avec les délégués de ces agents, et tout en comprenant leurs revendications légitimes, leur a demandé de reprendre le travail et d’attendre son retour à Kinshasa pour poursuivre les discussions lancées dans le sens souhaité par toutes les parties, afin de faire aboutir les efforts déjà entrepris depuis son arrivée à la tête du Ministère, pour résoudre ce problème.

À cet effet, il a renouvelé aux agents sa ferme détermination de parvenir, en collaboration avec ses collègues du Gouvernement concernés et sous l’autorité du Premier Ministre, à une solution satisfaisante.

JMNK




La France bailleur de fonds du terrorisme au Sahel 

C’est un secret de Polichinelle, des groupes terroristes qui opèrent dans le Sahel bénéficient de toute évidence d’un soutien de la France. Nonobstant, la fourniture d’armes ou de matériel militaire, il est un autre soutien, indirect celui-là, et qui se traduit par les rançons que paye l’Hexagone à des preneurs d’otages au Sahel.

Comme dirait l’autre, pour le barbu du coin, c’est facile, pas cher, et ça peut rapporter gros. Tenez par exemple l’otage français, le journaliste Olivier Dubois enlevé de son domicile près de Gao au printemps 2021 au Mali de son plein gré et non à “l’encontre”, contre une promesse d’interview à un chef d’al-Qaïda au Sahel. Un enlèvement « prêt à l’emploi » si l’on peut oser.

Aussi on peut dire que les perspectives pour la France de mettre fin aux enlèvements dans un Sahel fragmenté et miné par le terrorisme et l’extrémisme religieux, ne se traduit malheureusement, que par le paiement de rançons à tout va. Dès lors, les prises d’otages seraient devenues la principale source de financement des réseaux terroristes. Cette mansuétude on la perçoit à travers la libération dernièrement, de ce “dernier” otage français dans le monde qu’est notre confrère Olivier Dubois, et ce, après près de deux ans de captivité.

L’opération aurait rapporté entre 12, 13 ou 15 millions d’euros, c’est selon, pour l’extrémisme islamiste. Et il n’y a pas que les groupes terroristes qui en tirent des avantages. Les intermédiaires qui négocient sont aussi concernés. Joli pactole pour un groupe terroriste pour se procurer armes et munitions et recruter des extrémistes en herbe en mal de terrorisme dans ces contrées. Pour la circonstance, c’est le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe) de l’émir Iyad Ag Ghali, un groupe terroriste très puissant qui en profite. Et ce, au grand dam de son rival, le Groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) qui lui livre une féroce concurrence. Gageons qu’à ce prix la chasse aux otages est lancée.

Voyons-là une preuve supplémentaire d’une connivence entre la France et le terrorisme. Pour la libération de Dubois, il a été délivré et héliporté depuis Gao où il était détenu, jusqu’à Niamey. C’est dire encore que c’est la mutualisation d’efforts complices qui ont produit ce résultat. La France est en train de jeter son statut de pays des droits de l’homme pour celui d’Etat voyou et principal bailleur de fonds au terrorisme dans le Sahel. Mais la réputation de la France n’est plus à faire en tant que pays pourvoyeur de fonds au terrorisme.

Selon le New York Times, naguère, l’Hexagone passe pour être un champion du paiement des rançons à al-Qaïda. Entre 2008 et 2014, la somme versée par Paris à différents groupes terroristes en guise de rançons était estimée à 58 millions d’euros. Dans l’affaire, le gouvernement français a toujours nié négocier avec les terroristes-kidnappeurs, encore moins verser une quelconque rançon.

Au Mali, comme ses voisins le Niger et le Burkina Faso, les attaques djihadistes sont récurrentes et plus particulièrement dans la zone dite des « trois frontières », où se rencontrent sans délimitation physique les territoires du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Les enlèvements y sont l’un des graves dangers encourus par les journalistes et les humanitaires, locaux comme étrangers. De nombreuses ambassades déconseillent fortement au demeurant, la circulation de leurs ressortissants dans ces pays.

La France s’est retirée de deux de ces Etats, le Mali et le Burkina Faso, poussée à la porte en cela par Wagner, mais également une volonté populaire de plus en plus hostile qui leur reprochait la militarisation de leur pays par une force dont le comportement s’apparentait à celui du colonialisme en territoire conquis. D’où, le dégage France !

fr.hespress.com




Manifestations en France : un test pour l’engagement du gouvernement envers les droits humains

Depuis janvier 2023, des millions de personnes manifestent pacifiquement en France contre une réforme des retraites qui repousse de deux ans l’âge de départ à la retraite, le portant à 64 ans.

La semaine dernière, alors que le président Emmanuel Macron semblait ne pas être en mesure de réunir les voix nécessaires à l’adoption du projet à l’Assemblée nationale, la Première ministre a invoqué l’article 49-3 de la constitution pour contourner le vote. Cette décision a suscité la colère des manifestants et provoqué de violents affrontements entre certains d’entre eux et la police.

De nombreuses vidéos, photos et témoignages circulant sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels suggèrent que la police a eu recours à une réponse apparemment excessive, disproportionnée et indiscriminée.

Associations et organismes indépendants de défense des droits, dont la Commission nationale consultative des droits de l’homme, ont critiqué la police française pour son usage excessif de la force et des arrestations préventives qui pourraient s’apparenter à une privation arbitraire de liberté. Le 21 mars, la Défenseure des droits a noté que « cette pratique peut induire un risque de recourir à des mesures privatives de liberté de manière disproportionnée et de favoriser les tensions. » Selon Reporters sans frontières, « plusieurs journalistes clairement identifiables ont été agressés par des forces de l’ordre alors qu’ils couvraient des manifestations contre » la réforme des retraites.

Le 20 mars, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association a averti les autorités françaises que « les manifestations pacifiques sont un droit fondamental que les autorités doivent garantir et protéger. Les agents des forces de l’ordre doivent les faciliter et éviter tout usage excessive de la force. »

L’usage excessif de la force par la police lors de manifestations n’est pas nouveau en France. En décembre 2018, Human Rights Watch avait documenté des blessures causées par des armes de la police lors des mobilisations des « gilets jaunes » et de manifestations étudiantes, notamment des personnes dont les membres ont été brûlés ou mutilés par l’utilisation présumée de grenades lacrymogènes instantanées. Nous avions également recensé les cas de personnes blessées par des balles en caoutchouc, ainsi qu’une utilisation disproportionnée de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement.

Alors que les manifestations se poursuivent, les autorités françaises doivent respecter les droits des manifestants, vérifier que les tactiques policières sont nécessaires et proportionnées, enquêter sur les allégations d’usage excessif de la force et demander des comptes aux agents de police responsables d’abus. Elles doivent s’assurer que, lors des manifestations, les forces de l’ordre ne recourent à la force qu’en cas de stricte nécessité, conformément aux normes internationales.

Le gouvernement d’Emmanuel Macron doit démontrer son attachement aux droits à la liberté d’expression et de réunion, dont celui de manifester pacifiquement.

www.hrw.org