Exercice de lancement de missiles

Une unité des missiles chargée d’une mission de frappe importante au centre du front a effectué le 27 mars un exercice éducatif et démonstratif pour permettre à ses sous-unités de se perfectionner dans la méthode et le processus d’accomplissement de leur mission de frappe.

L’exercice a été dirigé par la Direction générale des missiles. Y ont assisté les commandants et les combattants des sous-unités.

Une compagnie d’enseignement relevant directement de l’unité a été mobilisée. Deux missiles balistiques tactiques sol-sol ont été lancés. Ils ont produit une explosion nucléaire en l’air.

La compagnie d’enseignement a lancé depuis l’arrondissement de Ryokpho de la ville de Pyongyang une attaque nucléaire imaginaire contre une île-cible devant la ville Kim Chaek de la province du Hamgyong du Nord en faisant exploser l’ogive du missile à l’altitude de 500 m.

Le commandant de l’unité a déclaré : « La mission de notre unité est claire. Nous savons bien ce que nous devons faire le cas échéant. Nous ne manquerons pas d’anéantir l’ennemi lors du combat. »

Tous les officiers et soldats de l’unité ont pris la ferme résolution de réaliser l’intention militaire et stratégique du Comité central du Parti grâce à leur capacité de combattre à un contre cent.




Vice-ministre de la Justice: Amato Bayubasire s’en va, Thadée Mambu Lau Mbemba entre 

Le nouveau vice-ministre de la Justice, Thadée Mambu Lau Mbemba, a pris ses fonctions ce mardi 28 mars 2023 au terme d’une cérémonie de remise et reprise avec le vice-ministre de la Justice sortant, Amato Bayubasire Mirindi. Une cérémonie présidée par le secrétaire général intérimaire à la Justice, Willy Mutombo.

Le vice-ministre entrant, Thaddée Mambu Lau Mbemba, a commencé d’abord par remercier son prédécesseur Amato Bayubasire qui l’a précédé à ce poste pour la gestion et la responsabilité de la République qui lui ont été confiées. Tout en remerciant également le président de la République, Félix-Antoine TshisekediTshilombo, qui lui a fait confiance en le nommant vice-ministre.

« Je réitère le même vœu au président de l’Assemblée nationale, l’honorable Christophe Mboso Nkodia Mpwanga qui m’a également fait confiance en me présentant au Chef de l’Etat. Pour ça, je m’inscrirai dans cette même logique que mon prédécesseur qui a géré avec dévouement cette responsabilité qui lui a été confiée et ça sera toujours pour la cause de notre pays », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le vice-ministre sortant Amato Bayubasire a tenu à féliciter son successeur pour sa nomination et la confiance qui lui ont été faites par la haute hiérarchie. Il a remercié le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre et Vital Kamerhe, président national de son parti pour la confiance qui lui a été accordée pendant deux ans comme membre du gouvernement.

« Quand je suis arrivé ici, ma première pensée était dirigée par la journée d’aujourd’hui. Il arrivera qu’un jour je veux quitter. Lorsqu’on prend les fonctions gouvernementales, il faut toujours penser au jour où l’on va quitter. C’est pour cela qu’il faut bien faire son boulot pour être en bon terme avec tout le monde. Je suis un élu et je veux aller reprendre mes fonctions à l’Assemblée nationale », a conclu Amato Bayubasire.

BM




Nord Kivu : La prison centrale de Walikale se transforme en mouroir, déjà 9 morts (Prince Kihangi) 

Malgré les alertes faites par la notabilité de ce coin du pays suite au danger qui se faisait de plus sentir dans cette maison carcérale dû aux mauvaises conditions dans lesquelles étaient exposées les détenus de cette prison qui sont restées sans aucune réponse. Dans l’espace de 3 jours, soit du 24 au 26 mars 2023, cette maison carcérale a enregistrée 9 morts.

Prince Kihangi le député provincial du nord Kivu qui a alerté sur cette situation précise, “qu’il ya encore d’autres détenus qui sont malade à l’agonie qui risquent de rendre l’âme si rien n’est fait dans l’urgence” Cet élu de Walikale qui déplore également les mauvaise conditions des vies des détenus dans cette maison carcérale qui ressemble à présent à un mouroir.

Un problème majeur dans cette prison à part celui concernant le manque des soins de qualité et approprié, c’est aussi la malnutrition. Ici, les prisonniers trouvent à manger difficilement. De fois, ils passent des jours sans rien mettre sous la dent, alors que l’Etat congolais a le droit et l’obligation de soigner et de nourrir tous les prisonniers dans leurs lieux de détention.

L’élu de Walikale qui a été toujours près de cette population a eu le temps d’interroger quelques-uns sur les motifs de détention, regrette amèrement du fait que quelques-uns d’entre ces derniers qui totalisent déjà plus d’une année, ont été emprisonnés ici juste pour les fais bénins et la plupart n’ont jamais été présentés devant leur juge naturel. Un disfonctionnement qui s’ajoute encore à d’autres maux qui prouve à suffisance comment cette prison est mal gérée met davantage les détenus devant le danger permanent de la mort.

Au regard de cette réalité que traversent les détenus de la prison centrale de Walikale, soucieux de cette population qui souffrent déjà de la guerre interminable dans cette partie du pays, le député provincial du Nord-Kivu Prince Kihangi sollicite l’implication personnelle du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu pour que les détenus soient pris en charge convenablement comme le recommande les lois du pays et invite aussi l’autorité provinciale à organiser la chambre foraine afin que chacun des locataires de cette maison carcérale connaisse son sort.

Osée Kalombo




Reçu par Mboso : Atundu confirme son adhésion à l’Union sacrée

Christophe Mboso Nkodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu en audience André-Alain Atundu, ancien porte-parole du Front commun pour le Congo (FCC), qui est allé confirmer son adhésion à l’Union sacrée.

Au sortir de cette entrevue, André-Alain Atundu s’est exprimé en ces termes : « Après ma déclaration d’adhésion à l’Union sacrée, il est tout à fait normal que je me présente auprès d’une autorité compétente. C’est pourquoi je suis venu voir le président de l’Assemblée nationale qui est l’autorité compétente de l’Union sacrée de la nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part des orientations nécessaires pour la suite des événements ».

Hier comme une figure de proue au sein du FCC, aujourd’hui à l’Union sacrée pourquoi faire ?

A cette question, Atundu Liyongo a fixé l’opinion : « M. Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise, aussi bien durant le règne de M’zee, de Joseph Kabila et aujourd’hui sous le règne du président Félix Tshisekedi. Une figure de proue ne disparaît pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes de référence et, avec l’âge, nous devenons des notables et les notables font toujours l’honneur d’une nation ».

Pour ce qui est des motivations, M. Atundu a déclaré qu’il a répondu à l’appel à la cohésion nationale lancé par le président de la République, étant donné les défis sécuritaires, de développement de 145 territoires, de gouvernance.

« En tant que patriote, je devais répondre positivement à cet appel », a-t-il ajouté.

Par rapport à la transhumance politique, M. Atundu est d’avis que son cas ne relève point d’une transhumance. Car, « une transhumance est un mouvement de balancier, lorsque le temps ne s’y prête plus, les bergers traversent de l’Espagne en Suisse et après ils reviennent. Moi, je n’ai pas traversé et je ne pourrais revenir. J’ai répondu à un appel du chef de l’État, père de la nation, et bien c’est le Congo d’abord. Nous devons travailler à fond, sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la République de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans ».




Projet PROADER : La BAD supervise les activités dans le Kongo Central

La Banque Africaine de Développement (BAD), partenaire financier du Gouvernement congolais, continue sa mission de supervision des projets qui bénéficient de son appui en République Démocratique du Congo. Parmi ces projets figure en bonne place le Projet d’Appui au Développement Intégré de l’Economie Rurale (PROADER) encré au ministère du Développement Rural. Cette fois-ci ce sont les activités de l’Opérateur Agricole Layuka sous contrat avec le PROADER pour la production de la farine panifiable à base de manioc, notamment qui ont été visées dans le Kongo Central. Deux présences remarquables du côté Congolais dans cette mission, celle du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat et coordonnateur de la Cellule d’Appui au Programme d’Urgence Intégré pour le Développement Communautaire (CAPUIDC), Philippe Ngwala ainsi que celle de Elvis Pekeyabo, Secrétaire général au Développement Rural et Président du comité de pilotage du PROADER.  

 

Le travail abattu par la Société Layuka à travers notamment l’ASBL « Nouvelle vie » dans la périphérie de la cité de Kimpese dans le territoire de Songololo au Kongo Central, a donné satisfaction à la mission de supervision de la BAD venue pour se rendre compte des réalisations du Projet PROADER dans la province de Simon Kimbangu. Le Professeur Sampasi Loko, chef de cette mission de la BAD et Task manager du PROADER a apprécié à sa juste valeur le travail que réalise ce projet du Gouvernent aux bénéfices des populations rurales de ce coin du pays.

Sampasi Loko est également revenue sur les dernières descentes de la mission de supervision de la BAD dans l’espace grand Bandundu. Dans le Kwango, plus de 1000 hectares de manioc sont visibles au parc de Bukanga Lonzo et environs. Selon lui, la délégation de la BAD a eu à palper la farine de manioc panifiable lors de la visite de l’usine qu’exploite ECOSAC.

Pour le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat et Coordonnateur de la CAPUIDC, Philippe Ngwala, le PROADER vient là de concrétiser la vision du Chef de l’Etat congolais Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, car les champs de manioc sont visibles et les populations rurales se retrouvent dans ce projet.

Même son de cloche du côté du Secrétaire général au Développement Rural et Président du Comité de Pilotage du projet PROADER, Elvis Pekeyabo Nzibukira. Ce dernier a, en outre, remercié le ministre d’Etat, ministre du Développement Rural qui a cru à ce projet et à ses dirigeants pour arriver ce jour à ces résultats spectaculaires.

Selon les informations recueillies auprès de Carol Nzore Mozunge, Expert en Communication du PROADER, l’Opérateur Layuka est lié à ce projet du Gouvernement par une convention pour la production de manioc et par un contrat visant essentiellement la production de la farine panifiable à base du manioc en vue de juguler la pénurie de la farine de blé suite aux conflits armées Russo-Ukrainiens. Dans l’ensemble, le privé Layuka devra réaliser 2600 hectares de manioc dont 1000 hectares pour le manioc panifiable et 7500 des tonnes de farines de manioc panifiable attendus, a-t-il précisé.

Cependant, il y a encore des défis à relever notamment la production à grande échelle de cette farine panifiable à base de manioc. Ce qui nécessite pour les opérateurs agricoles l’acquisition d’autres usines de transformation à installer non loin de champs car les tubercules de manioc récoltés doivent impérativement atteindre l’Usine endéans 48 heures.

Soulignons que cette mission de supervision de la BAD au Kongo Central s’est clôturée par la visite de l’usine de transformation de Manioc de Layuka où elle s’est imprégnée une fois de plus du processus de transformation du manioc en farine panifiable.

Il sied de préciser qu’un aide-mémoire sanctionnera la fin de cette mission de supervision des activités du PROADER dans ses zones d’interventions avec des recommandations adéquates pour la bonne marche du Projet.

 

 




Faits de mégestion imputés à Pius Muabilu : Jules Kidinda parle des allégations dénuées de tout fondement

Sa reconduction à la tête du ministère de l’Urbanisme et Habitat était attendue. Les Congolais plébiscitent ses actions dans tous les sondages. Muabilu a redonné de la valeur au patrimoine de l’Etat, que ça soit du domaine public ou privé. Désormais, les fossoyeurs ne peuvent plus se comporter comme par le passé. C’est dans ce contexte qu’un collectif clandestin et instrumentalisé tente de lui coller des faits de mégestion.

En réaction à cette campagne de mauvais goût, M. Jules Kidinda, conseiller politique et en communication du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat parle des allégations dénuées de tout fondement.

« Pius Muabilu mène des réformes courageuses pour rétablir l’autorité de l’Etat, améliorer le fonctionnement des villes congolaises et faciliter l’accès des populations à un cadre de vie décent », dit-il, avant d’insister que ça ne plait pas à quelques individus, qui tiraient profit de l’anarchie et qui cherchent aujourd’hui à stopper le progrès, par tous les moyens, fussent-ils mensongers, diffamatoires et entachés d’amalgames honteux»




ABE Initiative : plus de 2000 jeunes africains déjà formés en Master dans les universités japonaises

L’Agence japonaise de coopération internationale en République démocratique du Congo (JICA RDC) a organisé, ce mardi 28 mars 2023, à Kinshasa, une matinée d’échange sur les défis et perspectives de développement à travers des partenariats d’affaires entre la Rdc et le Japon. Ce, à l’occasion de la célébration des 10 ans de création du programme ”Initiative pour la maîtrise de la formation pratique en faveur de l’éducation des entreprises africaines pour la jeunesse” dit ABE INITIATIVE.

Dans son mot de circonstance, le Représentant résident de la JICA RDC a rappelé l’historique de ce programme.

”Lancé en 2013 lors de la cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V), ce programme a accueilli un premier groupe de 156 jeunes africains venus de 8 pays, en septembre 2014. A la TICAD VI, en 2016, le programme s’est étendu au développement des ressources humaines dans les affaires”, a commencé M. Hironobu Murakami. Et d’ajouter que ” Depuis 10 ans, plus de 2000 jeunes africains des 54 pays du continent ont bénéficié d’une formation en Master dans les universités japonaises pour concilier les théories académiques à la pratique”.

C’est le lieu de préciser, que les premiers bénéficiaires de ce programme venus de la République démocratique du Congo sont arrivés en 2015, dans le deuxième groupe de jeunes africains accueillis au Japon, dans le cadre de ce programme. En effet, depuis lors, plusieurs jeunes congolais bénéficient, chaque année, de ce programme qui leur donne la possibilité de suivre une formation professionnelle dans les écoles et universités à travers le Japon, afin qu’ils puissent constituer des ressources humaines stratégiques de la RDC pour relever les défis liés à son développement aujourd’hui et dans le futur.

Sur les lieux, ces jeunes congolais ont eu notamment l’opportunité de suivre une formation pratique dans des entreprises japonaises, afin d’apprendre non seulement les technologies de pointe et les compétences avancées, mais également la culture de l’entreprise et l’éthique de travail du Japon. Aujourd’hui, certains d’entre eux entreprennent dans le secteur privé en RDC, au Japon ou ailleurs ; d’autres apportent les compétences acquises dans le secteur public de la République démocratique du Congo. Des parcours dont sont fiers les deux pays, promettant des succès à venir au Japon, en RDC, en Afrique et au monde.

Tout en adressant ses félicitations aux anciens apprenants, M. Hironobu Murakami a souligné que l’ ”ambition ultime demeure une mise en réseau des jeunes africains avec des entreprises japonaises qui envisagent d’élargir leur activité existante ou s’implanter sur le marché africain”, car, a-t-il conclu, ” avec leur connaissance des deux contextes, les diplômés ABE constituent un atout nécessaire pour assister les compagnies japonaises dans la planification des stratégies commerciales en Afrique et aussi pour les aider à comprendre les pratiques commerciales dans les différents pays du continent et de la RDC en particulier”.

Voilà le contexte dans lequel s’est inscrit la rencontre du jour, en présentiel et par visioconférence à la fois, avec un souhait profond de connaître les défis à relever ensemble pour atteindre cet objectif. Des anciens bénéficiaires de cette bourse, et d’autres encore en formation au Japon, hommes et femmes, moins de 40 ans, éligibles entre autres pour avoir présenté un plan de recherche alléchant, et pris en charge complètement par le gouvernement japonais à travers la JICA.

Des témoignages des bénéficiaires sont éloquents: Zico Nsiala, Joe Mukoy, Éric Mudimbi, Theresia Tshimungu, Saidi Bussa, Esther Ntumba Lobo, Willy Mbenza, Anouchka Tuluka, Peter Amela et Patrick Katabaruka en sont quelques-uns à avoir pris part à cet heureux anniversaire.

 

Emmanuel Badibanga




Avec un parcours élogieux dans sa vie civile comme militaire: Gilbert Kabanda décoré “ambassadeur des nations” l’OASP

Scientifique, universitaire, chercheur, haut galonné dans l’armée zaïroise et congolaise jusqu’il n’y a pas longtemps Général major à la retraite, Gilbert Kabanda a un parcours très long et riche, et même exceptionnel ; de quoi susciter des convoitises. Et comme si cela ne suffisait pas, le docteur Kabanda y est entré désormais dans le panthéon de la catégorie admirable et enviable celle des “ambassadeurs de la paix”, du reste au jour d’aujourd’hui de plus en plus galvaudée en République Démocratique du Congo. Ainsi qu’en témoignent quelques têtes pensantes des institutions ou établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Beaucoup parmi eux font partie de l’Observatoire africain pour les sanctions positives (OASP), qui a des accointances sérieuses avec le siège basé à Genève et qui a entériné le choix porté sur Gilbert Kabanda après un casting très rigoureux en la matière.

Pour le professeur André Kabwit : “le lauréat du jour, homme discret, mais très profond, avait écrit un document appréciable, approuvé au Conseil des ministres, et il y a six points de document qui avaient attiré particulièrement mon attention. Il s’agit du premier point parmi les six qui dit : “le chef militaire, nanti d’une éthique, d’une déontologie professionnelle élevée est couplée à une bonne formation technique et scientifique”. C’est entre autre, le gage qu’il faut pour gagner la guerre. Deuxièmement, des troupes bien formées, entraînées, en nombre suffisant ; troisièmement, une logistique et des finances à la hauteur de l’opération ; quatrièmement, une opération civilo-militaire alliance armée-peuple permanente et bien conduite ; cinquièmement une défense civile performante ; enfin, une bonne diplomatie de défense techniquement animée par des officiers maîtrisant à la fois les langues françaises et anglaises que l’informatique”.

Et d’ajouter : “C’est le tour de son Excellence Gilbert Kabanda, ministre de la République, le degré de l’humanisme qui est le sien est incomparable ; il est la lumière incandescente d’une société de dialogue, de justice et de paix. Infatigable ouvrier au service du prochain, cofondateur d’une société de justice, d’équité et de créativité. Il est l’arc-en-ciel du soleil levant du continent africain. Son amour de l’action et des oeuvres plaide pour la reconnaissance telle que celle que nous venons de délivrer maintenant”.

“Nous, professeurs dans différentes universités, membres du jury de l’OARSP, sommes convaincus que le choix du président de la République, d’abord de vous avoir désigné comme ministre de la défense nationale, et de vous confier maintenant les responsabilités à la recherche scientifique, ce choix était bien réfléchi et bien fondé. Vous méritez la postérité, de porter pour le titre honorifique, le titre d’ambassadeur des nations”, a lancé le professeur Kabwit.

Des recommandations ont été également faites au lauréat Gilbert Kabanda

Il s’agit notamment de : “nous vous demandons de rester respectueux des moins du pays que de l’international ; nous vous demandons aussi de vous abstenir des anti valeurs qui risquent de provoquer la déchéance du titre que nous avons l’honneur de vous conférer ce jours car c’est désormais, tous les réseaux sociaux qui ont les yeux braqués sur vous pour toute éventualité ; nous souhaitons aussi que vous puissiez garder le cordon ombilical avec le comité de l’OARSP pour des actions de solidarité et rencontres avec des officiels”.

Comme on le voit, cette date du 25 mars 2023 inscrite en lettres d’or de l’OASP est un grand jour pour le lauréat nominé ce jour. En fait, qui est-il ce grand personnage très marquant dans les milieux universitaire ; scientifique de la médecine et de la recherche ; de la communauté militaire ; de la politique et de la diplomatie au sein de l’opinion congolaise, voire extra congolaise..

Ici, le professeur Mwene Batende éclaire : “Né à Bukavu, province du Sud-Kivu, à une année juste après la deuxième guerre mondiale, soit en 1946, en ce personnage il y en a deux : il est civil mais aussi militaire. Il a étudié avec des personnalités telles que le professeur Samba Kaputo d’heureuse mémoire. Il a été inscrit à l’université Lovanium, et c’est là qu’il a décroché le diplôme de docteur en médecine, chirurgie et accouchement, avec mention distinction, et a ete directement retenu comme assistant”.

Et d’ajouter : “Gilbert Kabanda c’est quelqu’un qui avait un idéal, c’est ainsi qu’il est allé faire des études postuniversitaires quelque part. Et c’est à Rome en Italie qu’il est allé, et là, il a obtenu un diplôme de spécialiste en médecine aéronautique et spatiale, avec mention distinction”.

“Du côté des études militaires, Gilbert Kabanda était inscrit en 1971, au centre d’instructions du Camp Colonel Tshatshi, et là, il avait obtenu le brevet de sergent de l’armée nationale congolaise. De 2017 à ce jour, il est président du Conseil Médical de l’Aviation au ministère des Transports et voies de la Communication. De 2021 à ce jour, il a été ministre de la défense nationale et ancienne combattants. Et comme notre Chef de l’Etat sait que c’est un chercheur, il l’a nommé comme ministre de la recherche scientifique et innovation technologique”, a étalé le professeur Mwene Batende au sujet de Gilbert Kabanda Kurhenga.

L’autre moment fort ce jour au palais du peuple qui a abrité cet événement et même le point d’orgue, c’était la prise de parole significative du récipiendaire de cette très haute distinction très distinction honorifique qui n’est autre que Docteur Gilbert Kabanda. Ces mots sont ressentis comme son message de sensibilisation et mobilisation à tous les cadres indistinctement aux responsabilités dans la conduite des affaires de l’État à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie nationale.

“Puisqu’il s’agit d’une distinction honorifique morale que j’accepte humblement, en espérant qu’il va m’inciter à être de moralité meilleure, je voudrais plutôt dire à travers l’assemblée qui est autour de moi, que la guerre que nous connaissons, je viens d’être déchargé de mes fonctions de ministre de la défense nationale, ne connaîtra pas sa fin tant que cette immoralité persiste parmi nous tous, responsables de ce pays. Car, en examinant tous les régimes depuis l’antiquité jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas une nation devenue grande, prospère sur fond d’immoralité”.

A lui d’ajouter : “Comme le Congo a été voulu par Dieu comme un paradis, vu tout ce que Dieu a mis sur le sol, dans le sous-sol de ce pays, la première valeur que nous devons cultiver pour traduire cette volonté de Dieu en réalité, avant les valeurs scientifiques, politiques et autres valeurs, c’est la moralité dans la gestion des affaires de la communauté ; et la distinction que vous me donnez aujourd’hui, m’interpelle dans ce sens-là, que je dois améliorer ma moralité dans mes responsabilités aussi bien étatique que sociale et communautaire”.

Comme d’ailleurs, il l’a consigné lui-même en signant le livre d’or de l’OASP.

Signalons que l’Observatoire africain de la sanction positive est une association internationale de droit congolais initié en 2009 pour promouvoir la paix et les valeurs positives. Il se propose de mettre en lumière les actions positives posées par les personnalités ou les organismes vivants ou décédés. L’objectif étant de créer une dynamique, avec une massa critique des hommes et des femmes aux valeurs supérieures.

BM




SM le Roi, un fin stratège aux commandes de la Team Maroc (magazine camerounais)

SM le Roi Mohammed VI est “un fin stratège aux commandes de la Team Maroc”, écrit le magazine camerounais SBInsights dans son numéro hors-série mars-avril, consacré au sport notamment le football au Maroc.

“Diplomate depuis la première heure et très soucieux de l’épanouissement intégral de l’individu, SM le Roi Mohammed VI est incontestablement ce métronome qui sait mener le Maroc vers de belles victoires”, indique l’auteur de l’article, illustré d’une photo de Sa Majesté le Roi.

“Jour après jour, le rayonnement du Royaume chérifien sur l’échiquier mondial se fait plus qu’apparent”, poursuit-il, ajoutant que “son halo diplomatique tresse harmonieusement des ramifications avec le monde entier, et avec le continent africain en premier”.

“Une diplomatie adossée à une économie forte qui propose des échanges de qualité avec d’autres pays du Sud, et notamment de l’Afrique subsaharienne. Des investissements qui, une fois encore, feront la part belle à l’amélioration de la qualité de vie et à la construction d’un environnement toujours plus favorable à l’épanouissement de l’Humain”, met-il en avant.

“En dehors de l’économie et de la technologie, le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, s’est donné pour mission noble de contribuer au relèvement de l’offre infrastructurelle sportive du continent”, relève la même source.

Parti sur une véritable politique révolutionnaire en matière de développement du sport, le Souverain a transformé le Maroc en une destination touristique de choix pour tous les sportifs de haut niveau qui, désormais, trouvent ici des équipements et infrastructures répondant aux standards internationaux pour des mises au vert appropriées avant toute compétition, et même un plateau prêt à abriter les plus grandes compétitions sportives au monde, fait noter le journaliste.

Dans le cadre du football notamment, certains pays aux moyens limités et aux investissements vétustes, peuvent disputer des matches sur les stades marocains, pour des échéances CAF ou FIFA plus exigeantes sur le plan normatif, souligne-t-il.

“Depuis son intronisation le 23 juillet 1999, SM le Roi n’a cessé d’innover. En effet, le Souverain initie continuellement de nombreuses réformes pour la modernisation de son pays et pour asseoir savamment son leadership sur le continent africain, et obtenir un positionnement tout aussi stratégique dans le monde arabe”, fait-il observer.

L’auteur de l’article rappelle que SM le Roi a reçu les joueurs de l’équipe nationale marocaine de football de retour du brillant Mondial du Qatar, en compagnie de leurs mères.

“C’était une manière pour SM le Roi, de saluer ces piliers de la famille, qui ont su inculquer à leurs enfants des valeurs de patriotisme et d’appartenance nationale”, met-il en exergue.

“C’est donc un moteur à la puissance considérable qui s’est mis en route, à la conquête du monde, sous la conduite d’un homme avisé, engagé, et résolu à installer son pays à la table des plus grands, tout en marquant l’histoire”, conclut le média camerounais.




Elim.Can 2023: l’Algérie 3e qualifiée, le Ghana arrache le point précieux !

Après la Côte d’Ivoire et le Maroc, l’Algérie a validé son billet pour la phase finale de la CAN 2023 en enchaînant une quatrième victoire consécutive contre le Niger (1-0) lundi à l’occasion de la 4e journée des éliminatoires. Le Nigeria et le Ghana se rapprochent aussi de cet objectif.

 

A Tunis, l’Algérie a tout de même dû s’employer une nouvelle fois pour venir à bout du Niger (1-0). Avec 8 changements par rapport à l’équipe victorieuse à l’aller (2-1), les premières capes de Guitoun et Hadjam et la première titularisation de Chaïbi, les coéquipiers de Mahrez entraient dans cette partie de manière idéale lorsque le Citizen profitait d’un contre pour lancer Bounedjah, qui ouvrait le score dans le dos de la défense (0-1, 5e). Cette entame laissait présager une partie beaucoup plus facile qu’à l’aller. Et pourtant, ce match tombait rapidement dans un faux-rythme, haché par les fautes et les multiples coups de sifflet de Boubou Traoré.

 

Ce scénario finissait par faire les affaires du Mena, qui se montrait menaçant à deux reprises dans la surface adverse, mais Bounedjah effectuait un superbe retour sur la première situation puis Zeghba réalisait une grosse envolée pour repousser le tir dévié de Sabo sur la seconde avant la pause. En revanche, les Algériens revenaient des vestiaires avec de meilleures intentions et Chaïbi pensait même faire le break mais son but était finalement refusé pour hors-jeu sur un centre du remuant Guitoun. Tandja boxait ensuite le tir de Bounedjah.

 

Les minutes défilaient sans que les Fennecs parviennent à se mettre à l’abri. Alors qu’on les croyait KO, les Nigériens en profitaient pour repointer le bout de leur nez dans les dernières minutes mais Zeghba remportait un duel décisif et assurait la qualification de son équipe qui aurait pu se mettre à l’abri plus tôt avec davantage d’efficacité.

 

 

Le Ghana à réaction

Le réalisme a également fait défaut au Ghana, qui aurait pu espérer repartir avec la victoire de son déplacement à Luanda contre l’Angola (1-1). Pourtant, ce sont les Palancas Negras qui ont d’abord pris les devants de manière pas forcément imméritée lorsque Joao Lucas a ouvert le score sur un penalty concédé par Amartey (1-0, 51e). Dos au mur, les Black Stars ont toutefois réagi et l’ancien Nantais Bukari, tout juste entré en jeu, a profité d’un bon travail de Paintsil pour égaliser (1-1, 72e). A l’image de la barre trouvée par Paintsil, les hommes de Chris Hughton ont beaucoup poussé sur la fin. En vain… Ce point permet aux Ghanéens de rester en tête du groupe avec 3 unités d’avance sur l’Angola, qui est 3e avec deux longueurs de retard sur la Centrafrique, nouveau deuxième après sa victoire contre Madagascar (2-0).

 

Dans le groupe A, c’est aussi le Nigeria qui fait la course en tête. Dépassés au classement après leur défaite surprise contre la Guinée Bissau à domicile à l’aller (0-1), les Super Eagles ont rendu la monnaie de leur pièce aux Djurtus en s’imposant à Bissau (1-0). Un penalty obtenu pas Osayi Samuel et transformé par le Nantais Moses Simon (30e) a offert la victoire aux coéquipiers d’Osimhen, qui ont manqué de réalisme par la suite, à l’image du poteau trouvé par le Napolitain. La Guinée Bissau reste tout de même deuxième avec une longueur d’avance sur la Sierra Leone, vainqueur dimanche de Sao Tomé (2-0).