Arrivée imminente du contingent angolais dans le Maniema, le gouverneur Idrissa prend une décision très controversée

La Province du Maniema sera une base arrière des troupes angolaises dont l’arrivée est conditionnée par la construction de leurs casernes comme cela a été décidé par le parlement angolais, qui a consenti le 17 mars 2023, le déploiement de ces troupes en RDC. Les forces angolaises sont attendues sur le sol Congolais, avec comme mission de faire respecter le cessez-le-feu violé à maintes reprises par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Ces troupes vont aussi sécuriser les zones de cantonnement du M23 et la protection des membres du mécanisme ad hoc de vérification, dirigé par un général angolais.

Le gouverneur intérimaire de la province du Maniema, a, à cet effet, mis en garde tout celui qui va s’opposer contre la venue des militaires angolais. Afani Idrissa Mangala qui dit avoir démasqué un réseau du M23 dans sa juridiction, a instruit les services de renseignement d’arrêter toute personne qui sera contre les militaires Angolais. 

 

« On ne s’oppose jamais à une mesure sécuritaire! Nous venons de remarquer que le réseau est déjà installé dans la Province du Maniema, le réseau du M23 est déjà démasqué. Nous avons instruit les services de sécurité et des renseignements d’arrêter tout le monde parce que nous les connaissons, ils sont identifiés, et le bloc des opposants, qui s’opposent à la venue des angolais, les angolais ne sont pas nos ennemis. Nous comprenons à suffisance que ce réseau mafieux veut à tout prix, que les congolais n’aient pas la paix à travers la mesure du Chef de l’Etat, d’installer les Angolais dans la province du Maniema ». 

Cette décision du gouverneur a.i du Maniema, est diversement commentée au sein de la classe politique. À la coalition Lamuka, si l’on salue l’arrivée toujours attendue des troupes angolaises sur le sol congolais, l’on condamne par contre la décision du gouverneur, qualifiée de « liberticide » contre la population qui est en droit de manifester son mécontentement, a martelé Prince Epenge, communicateur de la plateforme de l’opposition Lamuka.

 

« Nous avions évidemment, salué la promesse de l’arrivée des troupes angolaises dans cette crise où les pays de l’Est sont complices. Nous pensons que réellement, l’Angola viendra nous prêter mains fortes. Mais nous sommes déçus dans la mesure où, l’Angola ne vient pas pour se battre. l’Angola ne vient pas pour épauler les FARDC afin de bouter hors d’état de nuire, les militaires de l’EAC et les Rwandais. D’après ce qu’on apprend, l’Angola vient pour cantonner le M23, ça c’est une déception pour nous. Mais le gouverneur, se donne le culot de violer la constitution en interdisant la population du Kindu ou de Maniema de manifester son mécontentement contre l’arrivée des troupes angolaises, ça dépasse tout entendement. Nous condamnons l’attitude du Gouverneur, nous Lamuka l’invitons immédiatement à se conformer à la constitution ».

Christian Teme Teme, analyste pro-pouvoir, se montre pour sa part, optimiste sur la nécessite de la mission des militaires angolais en RDC. Il a par ailleurs appelé la population du Maniema à la vigilance contre toute manipulation politicienne.

« Je voudrais inviter la population du Maniema au calme. Qu’elle ne se donne pas aux manipulations inutiles. Je leur demande d’être confiants au Président de la République et aux décisions qu’on est entrain de prendre pour stabiliser l’Est de la RDC ».

Au total 500 soldats Angolais sont attendus en République Démocratique du Congo. La date de leur arrivée n’est toujours pas connue. Mais, il n’en demeure pas moins que leur déploiement dans le Maniema, interviendrait une fois leurs sites de cantonnement sont bien aménagés.




CENI : Sept agents temporaires arrêtés dans lors d’une manifestation, avant d’être relâchés !

Sept agents temporaires de la CENI, ayant travaillé à la révision du fichier électoral (RFE) 2023, dans la première aire opérationnelle à Kinshasa, ont été arrêtés ce lundi 27 mars 2023, par la police nationale congolaise et relâchées plus tard.

C’est devant le siège de cette institution d’appui à la démocratie où ils s’étaient donnés rendez-vous pour revendiquer le paiement de leurs salaires.

En effet, un mois après la clôture officielle des opérations d’enrôlement, ces derniers n’ont jamais été payés.

Mécontents de cette situation, ils ont résolu de faire pression, en organisant des mouvements de revendication, pour obtenir le paiement de leurs salaires.

Selon plusieurs sources concordantes, ces agents arrêtés ont été acheminés au Camp Lufungula où ils avaient été incarcérés.

Aux dernières nouvelles, ils avaient été libérés vers 17h, grâce à l’implication du Directeur de Cabinet du président Denis Kadima.

Réagissant contre cette arrestation qu’il qualifie d’arbitraire, un agent temporaire, ayant requis l’anonymat, s’est confié à la rédaction de congoprofond.net pour stigmatiser le comportement des agents de la police qui ont utilisé la brutalité, alors que la marche était pacifique.

« Nous étions en train d’exprimer calmement nos desiderata et subitement c’est la police qui a débarqué, avec brutalité, pour nous disperser et à l’occasion, ils ont arrêté nos collègues », a-t-il relaté.

Aussi, s’est-il interrogé : « Nous nous posons la question si, en République Démocratique du Congo, la démocratie existe ? ».

 

Rappelons que c’est depuis le dimanche 26 février 2023 que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a pris fin, sans que les salaires des agents qui ont travaillé ne soient payés.

Pour cette raison, depuis le lundi 13 mars dernier, tous ces intervenants temporaires, notamment les conseillers techniques provinciaux (CTPRO), les conseillers techniques territoriaux (CTT) et les membres des centres d’inscription (MCI), organisent des manifestations.

Dans la situation comme telle, il revient coûte que coûte aux autorités de la Centrale électorale d’agir pour remettre ces citoyens congolais dans leurs droits.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : La route qui mène vers l’ISTM, CNPP, UNIKIN jusqu’à l’arrêt Triangle coupée !

La pluie qui s’est abattue dans la soirée du dimanche 26 mars 2023 sur la capitale Kinshasa, a causé la coupure en deux parties de la route qui mène à l’ISTM, CNPP et UNIKIN, jusqu’à l’arrêt Triangle, dans la commune de Mont-Ngafula, au niveau du quartier Kindele.

Plus de peur que mal, car aucun cas de perte en vies humaines n’a été enregistré dans ce débordement d’eau, qui a durement frappé les maisons riveraines.

À en croire les autorités de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) descendues sur terrain pour constater les dégâts, ce sont les gens constructeurs du mur de clôture de l’Université Kinshasa qui ont coupé des arbres qu’ils ont jetés dans les caniveaux, ce qui a fait que l’eau de pluie prenne une autre direction.

Une Eglise se trouvant dans les alentours a été également touchée par ces eaux, qui ont emporté les tôles formant sa clôture, jusque dans le ravin que cette trombe d’eau a creusé.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : Signature de l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la ZES transfrontalière de la batterie électrique

La Rdc qui appelle à des compensations sur le plan environnemental, doit développer ses capacités pour non seulement avoir de l’emploi pour sa population qui participe à ces questions environnementales, mais surtout entrer dans ce concept par rapport aux chaines de valeur. 

Les ministres de l’Industrie, des Finances et des Mines ont apposé leurs signatures pour le Gouvernement congolais, la Zambie par le biais de son ministre du Commerce et Industrie, mais aussi la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et AFREXIMBANK pour le compte des banquiers. Et ce, sous la supervision du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

C’est la société ARISE spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales dans les pays africains dont le Sénégal qui a gagné ce marché.

A cet effet, une enveloppe de 750.000 dollars américains a été débloquée par AFREXIMBANK qui développe le véhicule financier dans le cadre de la matérialisation de ce grand projet panafricain de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, des batteries électriques et des véhicules dans la province du Haut-Katanga ; ARISE a 4 mois pour mener cette étude de préfaisabilité.

A cette occasion, le Premier ministre a appelé les parties prenantes d’accélérer la mise en œuvre de ce projet qui va changer les économies des pays africains.

Sama Lukonde a commencé son intervention par paraphraser Nelson Mandela qui disait : « Une vision qui n’est pas suivie d’actions pensées et réfléchies, ne peut pas amener à une révolution. Tandis qu’une vision qui n’est pas suivie d’actions n’est qu’un rêve ». Et de soutenir que nous sommes dans la matérialisation d’une révolution pensée et voulue par les présidents Félix Tshisekedi et Hakahinde de la Zambie.

« Pour aboutir à ce projet du développement des chaines de valeur régionale, autour de l’industrie des batteries électriques ainsi qu’n marché des véhicules électriques et de l’énergie propre. Ne dit-on pas que l’union fait la force ! C’est ce que nous voyons ici aujourd’hui », a indiqué le Premier ministre, avant de remercier tous les différents orateurs pour réaliser que nous sommes en face d’un projet intégrateur, parce que répondant d’abord à une question du climat, dans la question de la transition énergétique des énergies propres.

Il y a peu, le Premier ministre Sama Lukonde évoquait la question des financements innovants que nous dévons avoir pour des solutions du point de vue du climat.

Innovant, ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement en matière de coopération sud-sud, mais surtout au niveau mondial. « Nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Katanga. C’était intéressant de développer notre propre intelligence. Nous avons voulu avoir cette ZES en partage avec la Zambie pour avoir cette chaine de développement des batteries et des véhicules », précise-t-il.

Et d’ajouter que nous avons voulu avoir tous les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c’est l’occasion aujourd’hui. Que dire après autant de discours, place à l’action et souhaiter plein succès à ce projet que nous voulons réussir au bénéfice de la Rdc, de la Zambie, de l’Afrique et du monde entier qui bénéficiera de ces produits qui seront développés en Afrique.

La prochaine étape ?

Quelle sera la prochaine étape, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya explique que c’est un vaste projet, c’est pourquoi on se bat pour que ça commence en 2023 et on évaluera ce qu’on aura capté. « Si on n’a pas d’ambitions, on ne peut pas travailler. Quand on met la barre très haut, ça vous permet de travailler. On est toujours à 8.000 milliards de dollars Us. Si on capte 20, 40% on reviendra vers vous pour vous le dire. Mais sur une période de 10 ou 20 ans, on aura réussi à capter le maximum que nous voulons », explique-t-il.

Julien Paluku a aussi précisé que le Centre africain d’excellence est déjà opérationnel. Il a un directeur, le prof Jean-Marie Kanda. Il vient d’être nommé comme administrateur au sein du Conseil Congolais des Batteries. C’est un processus que nous avons commencé. « Nous sommes très contents que le ministre des Finances est en train de mettre les moyens pour que ce centre ait ses propres bâtiments. Je vous informe qu’à l’Université de Lubumbashi, on a déjà introduit la nation des masters professionnels sur les batteries électriques », mentionne-t-il.

Quant à la durée de l’étude de préfaisabilité, Julien Paluku pense que d’ici août, on peut venir vous présenter les conclusions de l’étude. Et de trancher que ce qui est exclu dans une ZES, c’est l’exploitation minière, pas la transformation.

Côté banquiers, Afreximbank, la BADEA et la BAD ont réitéré leur ferme engagement de financer ce mégaprojet. Signalons que ce projet est l’une des recommandations phares du DRC-AFRICA BUSINESS FORUM focalisé sur le développement d’une chaîne de valeur régionale ténu en novembre 2021 à Kinshasa.




Nouveaux prix de transport : Les chauffeurs de frottent les mains, la population abandonnée

Le gouvernement provincial de la ville province de Kinshasa a signé, le 22 mars, un nouvel Arrêté fixant le prix de transport en commun. Ceci est en fait un réajustement du premier Arrêté boudé par la majorité des conducteurs soutenant que cela n’avait pas pris en compte la réalité sur terrain.

C’est ce qu’a dit Chardin Ngoie, Coordonnateur de la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier (SADDCPCR).

Ce dernier a salué les échanges qui ont eu lieu autour des autorités provinciales avec d’autres acteurs impliqués dans le secteur pour arriver à ce nouvel Arrêté et il a promis de mettre à profit sa structure pour la sensibilisation afin que les prix fixés soient respectés par tous les chauffeurs.

Dans ce nouvel Arrêté, l’Hôtel de ville de ville a par exemple fixé à 1500 FC, la course allant de l’UPN jusqu’au marché central, ce qui est devenu un coup dur pour la population de la capitale qui se dit victime de tous moment et surtout de la hausse du prix dans plusieurs domaines.

Selon ces Kinois, l’hôtel de ville n’aurait pas accepté de sacrifier la population au profit d’un petit nombre de gens.

“Nous ne sommes pas contents de ce que le gouvernement provincial a fait. Sortir un Arrêté et ressortir l’autre dans peu de temps apparaît comme un coup dur pour nous qui subissons chaque fois. Nous déplorons ceci car chaque fois qu’il faut réglementer, c’est toujours à la hausse”, a dit un des passagers sur l’arrêt Kingabwa.

Signalons que cette nouvelle tarification s’applique aux bus, minibus et taxi-bus, les bus esprit de vie ainsi que les taxis collectifs (voiture Ketch ou autres).

Par ailleurs, Chardin Ngoie, défenseur des chauffeurs déplore le manque de respect de la décision du gouverneur par l’ACCHACO, en ce qui concerne la gestion des parkings.

 

Ces derniers, d’après la dernière décision de l’autorité provinciale, sont redirigés dans les parkings de marchandises, alors que l’ACCO est chargée d’assurer la gestion dans les parkings des personnes.

Jean-Luc Lukanda




Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles: Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame

Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages-femmes, une salle d’opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d’entreposage de matériels d’intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d’accouchement, et une salle d’hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d’investissement de 4,2 millions d’euros, bâtiment et équipements. 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce lundi 27 mars 2023, à l’inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame, dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa.

Sa construction est l’œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme ” Projet Mère et Enfant de Kinshasa” (Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa.

Dans son discours, le Premier ministre a salué l’initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC.

“Tout le plaisir est pour moi de participer, ce lundi 27 mars 2023, à cette belle cérémonie d’inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani. Je tiens à saluer l’initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. Coopération récemment renforcée par la visite du Président Emmanuel Macron de la République française ici à Kinshasa. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans la feuille de route franco-congolaise signée en novembre 2019 sous l’impulsion des deux chefs d’État. Cette nouvelle maternité construite et équipée aux normes requises va améliorer considérablement la santé de la mère et de l’enfant dans cette zone.

Sama salue l’engagement

C’est l’occasion de saluer l’engagement social et l’abnégation des sœurs de la Congrégation des Pauvres de Bergame qui, depuis une cinquantaine d’années, œuvrent, au jour le jour, dans un apostolat exemplaire pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Au nom du gouvernement de la République, je voudrais leur rendre hommage. Hommage aussi à tout le personnel congolais, ces femmes, ces hommes, qui, tous les jours, œuvrent ici dans cet hôpital, dans cette œuvre sociale, œuvre qui mérite tout notre respect.

Parce qu’ils donnent la vie dont nous bénéficions tous. Ce sacerdoce dédié à la vie rencontre d’ailleurs la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, basée sur la couverture santé universelle dans son volet “gratuité de l’accouchement”. Occasion pour moi de rappeler toutes les avancées significatives dans le domaine social obtenues grâce à cette vision. Si j’ai tenu à participer personnellement à l’inauguration de cette nouvelle maternité ici en plein cœur de la Tshangu, le plus peuplé des 4 districts de la capitale, c’est pour exprimer l’engagement de mon Gouvernement à soutenir cette œuvre si utile pour nos populations.

Le Premier ministre dit qu’il a bien suivi le plaidoyer du bourgmestre ainsi que la sœur Claudia, donc une occasion de dire à la population de Kimbanseke que votre message est bien entendu à propos des infrastructures, de l’accès à l’eau et à l’électricité. « A cet effet, j’avais déjà envoyé mes équipes pour avoir une évaluation des besoins en carence à combler, notamment cette voie d’accès, qui doit être réhabilitée et la nécessité d’assurer la stabilité de l’énergie électrique ainsi que du système d’approvisionnement en eau. Les ministères sectoriels, chacun en ce qui le concerne, sont déjà instruits pour la prise en compte de ces préoccupations »n, rassure-t-il.

Il faut signaler la présence, à cette cérémonie, de l’ambassadeur de France en RDC, du ministre de la Santé publique et Prévention, du Directeur Afrique de l’AFD, des partenaires techniques et financiers, du Bourgmestre de la Commune de Kimbanseke, de plusieurs autres personnalités, et de tout le personnel de cette institution sanitaire, qui a promis de faire bon usage de cet ouvrage.

JMNK

 

 




En présence de Sama Lukonde: Signature de l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique spéciale commune entre la Rdc et la Zambie

L’étude de préfaisabilité qui sera réalisée par la firme IRIS pour un coût de 750.000 dollars Us et les conclusions seront présentées d’ici le mois d’août prochain, permettra de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Michel Sama Lukonde Kyenge,  a présidé ce lundi 27 mars 2023 en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de signature de l’Accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC.
La signature de cet accord-cadre s’est effectué entre les ministres sectoriels de la Rdc, notamment le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, de l’Industrie Julien Paluku et le ministre Zambien du Commerce, des partenaires financiers, en présence du corps diplomatique et de quelques membres du Gouvernement.
Après avoir suivi à tour de rôle les discours des différents intervenants dans ce projet, le Premier Ministre a salué à sa juste valeur cet important projet qui s’inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d’État, en l’occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et son homologue de la Zambie, Hakainde Hichilema.
“Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l’Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays.
Et ici, nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. Et nous avons voulu avoir cette Zone économique en partage avec la Zambie, pour que nous puissions avoir dans cette zone, ces chaînes de développement des batteries électriques. Nous avons voulu faire venir les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c’est le cas aujourd’hui. Place à l’action et plein succès à ce projet que nous voulons voir réussir au bénéfice de la République démocratique du Congo et de la Zambie”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
Une ambition de développer une chaîne de valeur régionale
Pour la petite histoire, en tant que Pays solution au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la République Démocratique du Congo, à travers le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques et des véhicules électriques.
Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l’organisation de DRC Africa Business Forum, tenue à Kinshasa les 24 et le 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Président de la République,  où il avait convié ses homologues de la Région dont les principaux producteurs des minerais qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques entre autres le cobalt, le Nickel, le lithium, le Manganèse, le Graphite.
Lors de cette rencontre, les Chefs d’Etats et des représentants des Gouvernements africains présents avaient cogité sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l’économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.
Pour mettre en œuvre cette industrie, la RDC et ses partenaires, CEA, AFC, AFFREXIMBANK, et BADEA, ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en République Démocratique du Congo, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse -Nickel-Cobal).




FPI : Bertin Mudimu félicite Julien Paluku pour sa reconduction 

« Au nom du Fonds de Promotion de l’Industrie et au mien propre, je vous félicite pour votre reconduction à la tête du Ministère de l’Industrie », indique un message de félicitations du Directeur général du FPI, M. Bertin Mudimu Tshisekedi, adressé au ministre de l’Industrie, Julien Paluku.

En effet, le choix porté sur vous par le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, traduit votre loyauté et votre engagement à servir le pays, affirme-t-il. Et d’ajouter que la qualité de votre travail a milité pour votre maintien à ce poste. Que le Seigneur Dieu vous guide dans tout ce que vous entreprenez pour l’industrialisation de la RDC.

 




DGRK : L’échéance du 01 mars 2023 reportée au vendredi 31 mars 2023 pour les assujettis à l’impôt foncier et à l’impôt sur les revenus locatifs 

Faisant suite aux instructions de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa et pour permettre à tous les contribuables, personnes morales et personnes physiques, assujettis à l’Impôt Foncier (IF) et à l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL), exercice 2023/revenus 2022, de s’acquitter massivement de leurs obligations fiscales, l’échéance du 01 mars 2023 est reportée au Vendredi 31 mars 2023.

A cet effet, précise le communiqué signé par M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




DGRK : Les assujettis de la taxe de pollution, autorisation de transport, (…) sommés de s’exécuter au plus tard le vendredi 31 mars 2023

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par son Directeur général Eddy Mfumumpoko Monsempo, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa rappelle les assujettis personnes physiques et morales redevables notamment aux actes générateurs des recettes ci-après : la taxe de pollution sur les installations classées de la catégorie 1b et II; les droits de délivrance de certificat d’homologation (pour restaurant de 0 à 1 fourchette, d’une agence de voyage des catégories C et D et des hôtels de 0 à 1 étoile); la taxe sur autorisation de transport des biens et des personnes; la taxe sur autorisation d’aménagement des parkings privés sur le domaine public de la ville (parkings privés et parkings réservés); la taxe d’enregistrement annuel des établissements de loisirs; la taxe d’homologation auto-école et garage; les frais de certificat médical de bonne santé pour le personnel des établissements classés (CMBS); la taxe de superficie sur les concessions minières; la taxe sur les loyers échus; la taxe sur autorisation de commercialisation de l’eau ; la taxe sur autorisation de production ou d’exécution d’œuvres d’arts et culturelles anonymes; la taxe d’identification annuelle du personnel et des sociétés de gardiennage….

Que l’échéance est fixée au plus tard le Vendredi 31 mars 2023.

A cet effet, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.