Le Roi Mohammed VI préside à Rabat la première causerie religieuse du mois de Ramadan

Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, préside ce mercredi 07 Ramadan 1444 de l’Hégire, correspondant au 29 mars 2023, au Palais Royal à Rabat, la première causerie religieuse du mois sacré de Ramadan.

Cette causerie sera animée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sous le thème “Les fruits de la foi dans la vie humaine”, en s’inspirant du verset coranique :”Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions” (sourate Annahl).

Cette causerie est retransmise en direct sur les ondes de la Radio et par la Télévision à partir de 17h00.

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Administration de l’Urbanisme et Habitat : Pius Muabilu rassure les femmes du combat qu’il mène pour la libération de leurs primes

Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat a reçu une visite surprise des femmes de son administration ce mercredi dans son cabinet. Ces femmes venues l’encourager pour sa reconduction ont reçu des explications claires de la part de l’autorité au sujet des réformes mises en place dans le secteur. Pius Muabilu a en outre, promis de répondre à certaines  préoccupations les concernant.

Une clôture du mois de la femme exceptionnelle au ministère de l’Urbanisme et Habitat. Cette visite surprise a débuté par un petit entretien avec le conseiller en charge  de l’Administration Idelphonse Kibambe, qui les a souhaité la bienvenue. Il s’en est suivi cette sortie très applaudie de l’autorité  de tutelle qui a vanté avec les mots justes et sympathiques les femmes de son administration.

Une occasion pour le patron des villes d’expliquer aux mamans le bien-fondé  des réformes mises en place au sein de son ministère. Remettre l’Etat dans ses droits, un refrain qui ne manque pas dans les discours de Pius Muabilu.

Concernant les revendications  de l’administration, le ministre les a rassurés de son implication pour le paiement de leurs droits.

« Il faut leur dire  que la prime qu’ils sollicitent, c’est leur droit le plus légitime. S’ils se rendaient compte du combat que je mène tous les jours, ils m’applaudiraient. Comme on a un très bon Secrétaire général maintenant, qu’il prenne le taureau par les cornes pour que cette fois-ci, qu’on puisse résoudre le problème. C’est votre droit le plus légitime. Il ne faut pas donner l’impression qu’il s’agit d’une faveur, c’est un droit. Et lorsqu’on paye les primes, c’est au Secrétariat général et non au ministère », explique-t-il, à la grande satisfaction des femmes de l’administration.

De leur part, les mamans de l’administration de l’Urbanismes et Habitat ont salué l’accueil chaleureux qui leur a été réservé.

« Nous sommes venues fêter, parce que le reconduire, ce n’était pas facile. Premièrement pour montrer que son travail, dans le mandat passé, était très bon. Normalement, on devait venir demander un rendez-vous. Mais la joie a débordé à telle enseigne que nous nous sommes décidées e venir. Il n’a pas hésité un seul instant, dans son humilité légendaire, il est venu nous rencontrer », indique-t-elle.

Pius Muabilu qui croit aux compétences de la femme, fait de son inclusion un impératif pour la mise en œuvre des projets de développement urbain en Rdc et qui donneront de l’emploi aux femmes.

Il sied de souligner que dans le cadre de l’exécution des projets d’aménagement et de restructuration des espaces urbains, placés sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, tels que Kin Elenda et le Projet d’Urgence pour la Résilience Urbaine de Kananga, la vision du chef de l’Etat a été traduite en acte.

Le ministre d’Etat Pius Muabilu explique comment: « D’une part le nombre de travailleuses qualifiées va augmenter, et d’autre part, nous avons pris des mesures pour prévenir, atténuer et répondre de manière adéquate aux risques d’exploitation, d’abus et d’harcèlement sexuels. Concrètement, nous avons, dans chaque projet, rédigé un code de conduite qui décrit les comportements interdits et les sanctions applicables en cas de violation.

Tous les travailleurs du projet et les personnes affectées sur les chantiers de construction doivent signer ce code de conduite avant le début de leurs prestations. De plus, tout projet compte une experte en violences basées sur le genre pour assurer la sensibilisation des communautés locales et veiller à l’application du dispositif contre les abus et harcèlement sexuels. Nous avons indéniablement fait de l’inclusion des femmes un impératif dans la mise en œuvre des projets de développement urbain», martèle-t-il.

JMNK




Présidé par Sama Lukonde : Le mini-conseil des ministres examine le projet de loi portant prorogation de l’état de siège

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 29 Mars 2023, sur autorisation du Président de la République, Chef de l’État, une réunion restreinte du Gouvernement, avec un seul point à l’ordre du jour à savoir la validation du projet de Loi portant prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, projet soumis par la Ministre d’État, Ministre de la Justice, Rose Mutombo.

A en croire le Porte-parole du Gouvernement qui a fait le compte rendu à la presse, ce texte sera soumis à l’Assemblée nationale pour examen. Car, c’est à partir du 2 avril prochain que l’état de siège sera de nouveau prorogé pour une durée de 15 jours.

“Conformément à l’article 48 de l’ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, fixant les modalités de collaboration entre le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, sur autorisation du Président de la République, a présidé aujourd’hui une réunion restreinte du Gouvernement. C’est comme un muni conseil des ministres, un organe qui peut délibérer suivant l’article que j’ai annoncé sur une matière qui relève de la compétence du Conseil des ministres.

Un point était inscrit à l’ordre du jour de la réunion de ce jour. C’est l’examen du Projet de Loi portant prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national. La Ministre d’État, Ministre de la Justice, a proposé la Loi qui a été habilitée et dans les heures qui viennent, elle pourra être envoyée à l’Assemblée nationale pour examen pour permettre de ne pas tomber dans la caducité de délai précédent. Et que les 15 jours de l’état de siège qui doit commencer dans la date prévue par la Loi, puisse commencer à partir du 2 avril prochain”, a laissé confié Patrick Muyaya.

Outre la Ministre d’État en charge de la Justice et le Ministre de la Communication et Médias, les ministres de l’Aménagement du Territoire, de l’Agriculture, du Transport, de la Recherche scientifique et le Secrétaire Général du Gouvernement, ont pris part à cette réunion restreinte.

JMNK




Personnage ambigu ou complexe ? Mwangachuchu, député et patron de groupe armé

C’est ce mardi 28 mars 2023 que la Haute Cour Militaire a débuté l’audience d’instruction du dossier ‘député Edouard Mwangachuchu’ dans son fond à la prison centrale de Makala. Tout en reconnaissant avoir détenu l’arme GP et 42 munitions de guerre, le président de l’ancien mouvement rebelle devenu parti politique, Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) Edouard Mwangachuchu, affirme être dans la légalité car détenant cet arsenal avec l’autorisation du ministre de l’Intérieur à en croire sa déposition. Ce qui peut conduire à la conclusion selon laquelle le prévenu semble être en toute légalité, « député et boss de groupe armé ». Il est poursuivi avec son complice présumé Mushamaliwa, commissaire principal de la police de Goma, pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation des militaires.

 

Le député élu de Masisi, l’honorable Edouard Mwangachuchu,  reconnait détenir légalement  l’arme GP et 42 munitions de guerre mais avec l’autorisation du ministre de l’Intérieur, selon sa déposition. « J’ai sollicité une arme personnelle à l’administration du territoire.  Le ministre de l’Intérieur qui était Muyej à ce moment-là m’a demandé de le signifier officiellement et j’ai demandé cela. Puis j’ai eu l’autorisation du programme.

Tous les documents ont été emportés par la DEMIAP [Entendez, Renseignements militaires] », a répondu le prévenu Edouard Mwangachuchu à la question des juges. Pour Me Damien Amoney, le conseil du prévenu Mwangachuchu qui comparaît depuis le 3 mars 2023 devant la Haute Cour militaire en procédure de flagrance,  son client a été vilipendé.  « On a voulu jeter l’opprobre sur lui (Mwangachuchu), mais les choses ne sont pas comme ça. Il est innocent. Les munitions qu’on a trouvées chez lui, ce sont bel et bien des munitions acquises de la part du gouvernement et il a les documents », a plaidé Me Damien Amoney.

En réplique, l’avocat de la partie civile la République Me Pungu Yudi a parlé de l’ouverture du coffre-fort mais aussi de l’autorisation de port d’armes « que M. Mwangachuchu prétend avoir eue de la part des autorités compétentes », seront les points à évoquer le mardi prochain. C’est à l’audience du mardi 04 avril 2023  que l’on procédera publiquement à l’ouverture du coffre-fort du député pour découvrir son contenu.

Qui est le député Mwangachuchu ?

Né à Rutshuru  dans la province du Nord-Kivu, le 30 septembre 1953, Edouard Mwangachuchu Hizi est un   homme d’affaires dont l’entreprise SMB, anciennement MHI (Mwangachuchu Hizi International), « s’est vue attribuée jadis comme butin de guerre le PE 4731 (36 carrés), amputé en toute anarchie du PE 76 (360 carrés). Les sites spécifiques incluent Bibatama D2, Luwowo, Gakombe D4, Koyi, Mataba D2, Bundjali et Bibatama D3. Cette société a émergé dans la galaxie de ce mouvement armé comme entreprise écran permettant aux armées autrefois occupantes d’exploiter à l’ombre les ressources du Congo ».

Cette ancienne tête couronnée’ du RCD/Goma, un des multiples mutations de l’AFDL, des groupes armés soutenus par le Rwanda, qui ont et continuent à faire couler le sang de plus de 12 000 000 des congolais dans l’est de la RDC, a  rejoint le CNDP qui est devenu par la suite parti politique. A  l’issue des élections générales de 2011,  Mwangachuchu Hizi sera élu député national dans le Masisi sous des accusions des votes forcés, sous menaces des canons des combattants CNDP.

Le patron de SMB sera nommé président du CNDP par Bosco Ntanganda qui a été  condamné à 30 ans à la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri.

Selon des témoignages, « la SMB jouissait du quasi-monopole de l’exploitation et la commercialisation des minerais, principalement du coltan, dans le Masisi sous Bosco Ntanganda. Ce qui n’agréait pas et n’agrée pas toujours les populations locales qui ne lui reconnaissent pas le droit de propriété sur le PE 4731, un patrimoine de Sakima. D’où les conflits interminables avec les populations envenimant la situation sécuritaire et la paix sociale », se plaignent les habitants de Masisi et des environs de la SMB.

Officiellement, outre  ses bons rapports avec une partie de ses anciens alliés du CNDP devenus M23, Edouard Mwangachuchu semble ne rien n’avoir avec le M23. Toutefois, il a  joué aux bons offices dans les négociations entre le M23 et le gouvernement Kabila au point que  le journal «Le Potentiel» dans sa livraison du 29 août 2012, écrit que «Le président du CNDP Edouard Mwangachuchu, toujours Sénateur, demanderait au gouvernement de comprendre ses amis rebelles du M23 en mettant en avant l’esprit de réconciliation, comme si c’est le gouvernement qui pose problème».

En attendant de tirer la chose au clair par une présentation des preuves étayant les affirmations, de la légalité de détention d’armes par le Président du CNDP, la remise sollicitée par le ministère public afin d’accomplir ses devoirs été accordée par la Cour pour le mardi 04 avril 2023 prochain.

 

 

Willy Makumi Motosia




L’Algérie épinglée par le Comité onusien des travailleurs migrants pour son expulsion arbitraire de plusieurs dizaines de milliers de marocains

Lors du dialogue interactif du Comité des travailleurs migrants, organe conventionnel chargé d’examiner la mise en œuvre par les Etats de la Convention sur les droits des travailleurs migrants et de leurs familles, tenu hier, avec la délégation du Royaume du Maroc à Genève, suivant la présentation de son rapport, l’experte dudit Comité, Mme Fatima Diallo, a interpellé l’Algérie sur la question d’expulsion de milliers de marocains, résidant de manière régulière et depuis de longues années, en Algérie.

En effet, Mme Diallo a fait remarquer que des milliers de migrants marocains ont été expulsés d’Algérie en 1975, et s’est interrogée, notamment sur les mesures qui ont été prises la restitution de leur bien par l’Algérie et leur dédommagement.

Dans le cadre de ce dialogue, le Directeur des Questions Globales au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Ismail Chekkori, et tout en remerciant l’experte pour l’intérêt porté à cette question, qui constitue un drame humain et humanitaire, a vu l’Algérie expulser arbitrairement 45 mille familles en pleine fête religieuse de l’Aid el Adha.

Le responsable marocain a ajouté que la réponse nationale s’est inscrite dans le cadre de la solidarité nationale, qui avait permis l’insertion professionnelle et l’accès des marocains expulsés arbitrairement d’Algérie aux services sociaux.

Néanmoins, a-t-il martelé que, compte tenu du contexte actuel des relations du Maroc avec l’Algérie, marquée par la décision unilatérale algérienne de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, il a demandé au Comité onusien d’examiner cette question avec l’attention requise, pour que justice soit faite.




Le “Sommet pour la démocratie” organisé par les Etats-Unis a pour objectif la confrontation, selon un expert (INTERVIEW)

Le second “Sommet pour la démocratie”, organisé par les Etats-Unis, n’a pas pour objectif la démocratie mais la confrontation avec des pays tels que la Russie comme adversaire et la Chine comme concurrente, a déclaré Davor Gjenero, un analyste politique croate.

A travers ce soi-disant “Sommet pour la démocratie”, qui aura lieu les 29 et 30 mars, les Etats-Unis s’appuieront sur leur standard de “démocratie américaine” pour tenter de diviser le monde en pays “démocratiques” et “non démocratiques”.

En sélectionnant les pays “démocratiques” invités à participer au sommet, les Etats-Unis cherchent à établir un bloc ou un camp, dirigé par eux-mêmes, afin d’isoler et d’affronter les pays qu’ils considèrent comme des ennemis, des adversaires ou des concurrents, a récemment affirmé M. Gjenero au cours d’un entretien avec Xinhua.

Ainsi, un tel sommet ne sert pas à promouvoir la démocratie mais à provoquer la confrontation, ce qui est “une défaite pour la démocratie”, a-t-il fait remarquer.

Cela s’explique par le fait que la mentalité de Guerre froide, présente dans l’Occident mené par les Etats-Unis, est toujours à l’œuvre en plus de la concurrence stratégique et économique, a poursuivi l’expert.

Selon lui, le soi-disant standard de “démocratie américaine” n’est pas le seul standard qui existe en matière de démocratie, il ne peut pas être appliqué partout et les Etats-Unis n’ont pas à juger si un pays est démocratique ou non.

En outre, M. Gjenero a souligné que la “démocratie américaine” traversait une crise alors que de graves problèmes sociaux frappent les Etats-Unis, comme la division sociale, les conflits raciaux, la polarisation politique et l’écart grandissant entre les riches et les pauvres.

“Chaque pays du monde est spécifique, chaque pays a sa propre histoire, ses coutumes et ses traditions. Par conséquent, chaque pays a le droit d’avoir sa propre voie de développement démocratique et aucun pays ne peut avoir de monopole là-dessus”, a-t-il insisté.

L’analyste politique estime que la Chine suit sa propre voie de développement démocratique en accord avec ses conditions nationales.

Le développement économique de la Chine a attiré l’attention du monde entier et il en va de même pour son développement démocratique, même si les Etats-Unis et quelques pays occidentaux l’ignorent volontairement ou refusent tout simplement de l’admettre, a ajouté M. Gjenero.

Xinhua




Collusion M23/Rdf : la vraie mission est ailleurs

Le vendredi 24 mars 2023, les Fardc ont porté « à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les retraits des certaines localités annoncés avec pompe par la coalition M23/RDF ne constituent en réalité qu’une diversion».

Dans le communiqué qu’elles ont fait parvenir à l’Acp, elles ont relevé le discours contradictoire de cette « coalition» selon lequel « pendant que la communauté internationale, les organisations régionales et sous régionales attendent de l’armée rwandaise qui opère en RDC sous couvert du M23, le respect du cessez-le-feu et le retrait de ses supplétifs jusqu’au Mont Sabinyo, comme le prévoient les différents accords des Chefs d’Etats, les M23/RDF s’illustrent par des semblants de retrait».
L’armée gouvernementale a précisé que « Ces derniers s’illustrent par des communications préalablement rédigées avant chacun de leurs crimes et forfaits, attribuant aux FARDC les massacres des populations dont ils sont auteurs » et relevé que c’est un « modus operandi » visant à distraire l’opinion.
Les FARDC se disent prêtes ” à ne pas laisser perdurer cet état de chose dont la population congolaise est victime depuis plusieurs décennies», conclut l’armée.
Il est indiqué de rappeler que ce modus operandi, le M23 l’utilise depuis son apparition en 2012. Il consiste à prendre des engagements dont il impute aux autres la responsabilité de la non-tenue.
Pour ce faire, il crée la diversion en affaiblissant le camp adverse.
Exemple concret : la circulation d’un communiqué imputant au pouvoir congolais le non-respect des engagements conclus à Nairobi après avoir été défait en 2013 par les Fardc appuyées, à l’époque, par la Brigade d’intervention de la Monusco constituée exclusivement des troupes africaines (Tanzanie, Malawi et Afrique du Sud), avant d’être aspirée er avalée par la Mission onusienne.
Il y a lieu de relever qu’il n’y a jamais eu de déclaration conjointe signée par les deux parties.
En témoigne Thierry Vircoulon, à l’époque analyste à International Crisis Group.
« Pour commencer, on ne peut pas vraiment appeler cela un accord de paix. L’Ouganda […], la RDC et le M23 ont tous signé des documents individuels, mais aucun ne peut être appelé accord de paix et aucun ne porte la signature des trois parties impliquées dans le processus de négociation ougandais. Ces documents sont le résultat de la pression constatée par les partenaires internationaux sur le gouvernement congolais. Ce dernier a clairement dit qu’il ne voulait pas signer d”accord de paix’ avec le M23, mais en même temps, il était nécessaire de cloner les pourparlers en Ouganda et d’apporter une solution pour le M23 ».
Ainsi, chacun des protagonistes (Gouvernement et M.23) avait signé séparément des déclarations.
Dans la sienne intitulée « DÉCLARATION SUR LES ENGAGEMENTS DU MOUVEMENT DU 23 MARS AU TERME DU DIALOGUE DE KAMPALA » datée du 12 décembre 2013, voici les premiers engagements pris :
A propos de la « FIN DE RÉBELLION » : « Le M23 confirme qu’il renonce à sa rébellion ».
A propos de l’« AMNISTIE », il est clairement indiqué : « 2.1. Le M23 convient que pour bénéficier de l’amnistie, chaque membre du M23 devra personnellement s’engager par écrit à s’abstenir de manière permanente d’utiliser des armes ou de participer à un mouvement insurrectionnel pour assurer le succès de quelque revendication que ce soit » et « 2.2. Toute violation de cet engagement rendra automatiquement l’amnistie accordée nulle et non avenue, et privera celui qui aura commis cette violation du droit à toute future amnistie».
A propos de la « TRANSFORMATION DU M23 », il est également indiqué : « Les membres du M23 se réservent le droit de changer de dénomination et de se constituer en parti politique dans le respect de la Constitution et des lois de la RDC».
Question simple : de 2013 à 2023, combien sont-ils, les responsables militaires ou civils du M23 à avoir renoncé individuellement à la rébellion ? Aucun. Autre question simple : depuis 2013, pourquoi le M23 tarde-t-il à se transformer en parti politique ? Réponse : ce n’est pas dans son plan.
Il est plutôt facile de le constater : tous ces responsables sont demeurés solidaires en croyant qu’après Joseph Kabila, un autre devrait venir, et ce fut Félix Tshisekedi. Jamais deux sans trois, ils sont convaincus qu’après Félix Tshisekedi en 2023 ou en 2028, viendra un autre Président de la République qu’on entraînera dans le même schéma.
Aussi, pendant qu’ils s’emploient à convaincre l’opinion de l’impératif de l’intégration et de la sécurisation de la communauté identitaire comme solution idoine à leurs revendications, ils sont en réalité sur un autre schéma commencé avec l’Afdl en 1996-1997, relancé avec le Rcd en 1998 et rappelé avec le Cndp en 2008 et avec le M23 en 2012 et en 2022 : celui de la balkanisation du pays…
On ne se lassera jamais de le dire !
Omer Nsongo die Lema




Elections 2023 : Carole Agito s’enrôle et mobilise pour Fatshi

Loyale et face à son engagement politique aux côtés du président de la République, la Sénatrice Carole Agito a déployé ses ailes d’aigle depuis cet après-midi dans son Bas-Uélé natal pour un double objectif. Primo, accomplir un devoir civique selon l’appel de la Centrale électorale; secundo, rappeler l’engagement des filles et filles de la Grande Orientale, à porter Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour une victoire écrasante ouvrant la porte à un second mandat et lui offrir une majorité confortable et écrasante dans les institutions provinciales et nationales.

“Merci à tous pour votre soutien aux initiatives que je prends pour le bien-être des populations et à celui que vous accordez au Chef de l’Etat derrière qui, tous sommes alignés au nom de la Grande Orientale “, a-t-elle déclaré dans un meeting populaire au rond-point du cinquantenaire après son enrôlement.

Dans cette même logique, a-t-elle poursuivie, ” je demande à chaque citoyen de mettre à profit le temps qui reste pour accomplir ce que je viens de faire afin d’exercer notre pouvoir en décembre 2023 pour choisir notre candidat et nos députés pour une majorité confortable afin de mieux accompagner la vision du Président du président de la République “.

Cette démonstration de force porte les germes de la confirmation du leadership de la Sénatrice Carole Agito dans le Bas-Uélé et avec elle, la population a validé son choix d’accompagner le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour un second mandat.

Pour rappel, par le truchement de sa fondation, la Sénatrice Carole Agito a réussi d’enrôler derrière le Chef de l’Etat, l’ensemble de la population du Bas-Uélé à travers ses 6 territoires et des 3 autres provinces issues du démembrement de la grande province Orientale. Ici, la population est prête à confirmer la victoire de Félix-Antoine Tshisekedi en décembre 2023. Car pour elle, l’élection est déjà faite.




EPST : Aminata Namasia s’enquiert des conditions d’apprentissage des enfants qui étudient dans les écoles préfabriquées

Pas de repos pour la vice-ministre Aminata Namasia à l’absence de son titulaire en mission. Après avoir dirigé la réunion du Comité de Pilotage du Projet PERSE le mardi 28 mars dernier, l’infatigable Namasia a consacré sa journée du mercredi 29 mars à l’itinérance tel que décidé par le ministre Tony Mwaba Kazadi.

Une particularité pour ce mercredi, vérifier les conditions d’apprentissage des enfants qui étudient dans les écoles préfabriquées.
Le numéro 2 du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique a commencé son itinérance au Complexe scolaire Lumumba dans la commune de Limete dans la province éducationnelle du Mont Amba.
Sur place dans ce Complexe, la Vice-Ministre a été accueillie par une grande équipe composée notamment de madame la Proved, de l’IPP et le Diprocope de Mont Amba.
Après une poignée de main suivie d’une brève présentation, la Vice-Ministre s’est entretenu avec les autorités de la province éducationnelle question d’appréhender la situation.
C’est ici l’occasion pour Madame Astrid Nambuyi Proved de Mont Amba de faire le point sur le fonctionnement de ce complexe qui abrite trois écoles à savoir l’institut Lumumba 1, 2 et l’institut Limete.
Prenant la parole au nom de ses collègues préfets de ce complexe, Monsieur Fangofango Michel préfet de l’Institut Lumumba 1 a expliqué à l’autorité les problèmes qu’ils rencontrent, principalement le manque d’espace adéquat pour l’encadrement des élèves.
A son tour, Madame la Vice-Ministre a rassuré ces derniers de l’accompagnement du ministère pour palier à ces problèmes.
C’est après cet entretien que débute-la vite des classes pour voir dans quelles conditions ces élèves étudient.
L’étape de Lumumba finie, le cortège prend la direction de la commune de Kisenso où la deuxième autorité du ministère a prévu la visite de l’ITI Kitomesa.
Sur place, la Vice-Ministre a été accueillie par le Préfet de cette école avec toute son équipe. Avant de visiter les bureaux et salles de classes comme l’exige l’esprit des itinérances initiées.
Les élèves émus de joie ont remercié Madame le Vice-Ministre pour sa visite qui vient réconforter tous les élèves en général et les filles en particulier en ce mois de mars dédié aux droits de la femme.
Il sied de noter que nous sommes à la troisième semaine des itinérances de chaque mercredi instaurées dans le but de veiller sur les réformes menées dans le sous-secteur en particulier la gratuité de l’enseignement primaire public ainsi que les mesures d’appui à celle-ci




Les promesses non tenues du polisario aux victimes de violations des DH  

Six mois après que le « polisario » ait annoncé l’indemnisation des victimes de violations flagrantes des droits de l’homme, un groupe de militants a critiqué l’absence d’initiatives concrètes sur le terrain de la part des dirigeants séparatistes, n’y voyant là qu’un stratagème de plus de la part de ces derniers.

En effet, pour parvenir à leurs fins, ils utilisent tous les prétextes et recourent à tous les subterfuges possibles et imaginables. Ibrahim Ghali, le chef séparatiste, a prétendu la réconciliation avec les victimes de violations des droits de l’homme, pour obtenir un nouveau mandat face à la concurrence de ses adversaires.

Mais une fois placé à la tête du mouvement séparatiste il n’a pas tenu ses promesses de « campagne ». En effet, ce sont plus d’une dizaine d’associations regroupant des victimes des geôles du « polisario » qui ont nié avoir obtenu réparation pour les dommages causés dans les prisons des séparatistes dans le sud-ouest algérien à travers « une prétendue réconciliation ». Les comités de victimes ont dénoncé « l’absence de toutes conditions et éléments de règlement légal, voire coutumier des crimes atroces commis par le “Polisario” à l’encontre les victimes ».

Mohamed Salem Abdelfattah, chef de l’Observatoire sahraoui des médias et des droits de l’homme, a déclaré à Hespress à propos, « Ce que le front séparatiste a annoncé est loin des conditions et des éléments des expériences de justice transitionnelle, comme cela est internationalement reconnu ». Et Salem Abdelfattah d’ajouter, « le front a perpétué le phénomène de fuite en avant où les bourreaux sont honorés à travers de faux postes, tandis que les victimes passent illégalement à l’étranger pour se faire hospitaliser ».

Notre interlocuteur a expliqué que « le Polisario occulte les faits liés aux violations des droits de l’homme à l’opinion publique en l’absence d’un organisme indépendant qu’il se doit de désigner pour révéler la vérité ». Il a ajouté « Les violations flagrantes des droits de l’homme ne peuvent être traitées sans l’implication de l’Etat algérien, sur le territoire duquel ces violations ont eu lieu », soulignant que « l’armée algérienne est impliquée dans ce scandale des droits de l’homme ».

Le responsable de l’Observatoire sahraoui des médias et des droits de l’homme a conclu que « la reconnaissance des violations n’a été effective qu’à travers la pression des médias internationaux, populaires et des droits de l’homme, dans le cadre des poursuites intentées par les victimes devant les tribunaux internationaux, y compris les tribunaux espagnols ».

Pour sa part, Abdelfattah El Fathi, Directeur du Centre Stratégique sur le Sahara et l’Afrique, a déclaré quant à lui qu’« il n’y avait aucune indication objective pour que le front séparatiste puisse ouvrir une page nouvelle à des fins d’une réconciliation liée à ses violations flagrantes des droits de l’homme ».

El Fathi a poursuivi, « se lancer dans un tel processus inscrirait le mouvement comme responsable, et il devrait faire face, alors, à une demande populaire, régionale et internationale en matière de droits de l’homme. Ceci, d’autant plus que les séparatistes ont un long passé de répression, de meurtres, d’enlèvements, de détention et d’autres types de violations des droits de l’homme ».

Il a ajouté que « la question de l’indemnisation des personnes affectées par les violations dont elles ont été victimes dans les camps dirigés par le front sur le sol algérien, nécessite l’existence d’un cadre institutionnalisé d’une entité légitime, ou plutôt en coordination avec l’Etat sur le sol duquel ces violations ont été établies et le sont toujours au demeurant ».

Le front, selon Abdelfattah El Fathi, Directeur du Centre Stratégique sur le Sahara et l’Afrique « n’a plus de crédibilité et n’est pas indépendant. Il ne peut donc pas assumer une quelconque décision politique. Il reste toujours sous le joug du régime d’Alger dans son conflit régional avec le Maroc. Ces fausses promesses sont plus destinées à apaiser les protestations et les tensions populaires avant sa dernière Conférence », a confirmé le même chercheur.

El Fathi a déclaré que « le front a de tout temps fait régner l’obscurantisme politique et pratiqué le mensonge pour ne pas réparer les torts vis-à-vis des détenus sur la base de ce qu’il avait appelé l’année de la décision lors de la discussion du rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur le Sahara pour l’année 2015. Aussi, aujourd’hui, il fait des promesses, juste pour apaiser les tensions populaires dans le cadre des préparatifs de sa conférence. »

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