Clôture de la session de février 2023 à la CNDH: Paul Nsapu demande aux cadres et agents de son institution de doubler les efforts pour réaliser un travail de qualité

Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), a clôturé, jeudi, la Session de février 2023, en l’absence du Président Paul Nsapu Mukulu en mission à Genève, en Suisse. La cérémonie s’est déroulée au siège de cette institution d’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à la plénière, notamment les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et la Rapporteure adjointe.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, le Rapporteur de la CNDH, le professeur Dieudonné Kalindye Byanjira, a, conformément à l’ordre du jour, invité le Président Paul Nsapu à prononcer un mot depuis Genève, où il participe au 52ème Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Outre les félicitations et encouragements adressés aux membres du Bureau, aux autres Commentaires, ainsi qu’aux cadres et agents de la CNDH, le Président Paul Nsapu leur a demandé à doubler les efforts pour réaliser un travail de qualité, afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d’eux.

“Ici à Genève, des nombreuses personnalités, présentes aux travaux, se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l’homme dans le pays”, a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de cette session.

Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue au mois d’avril prochain.

Les points relevés dans ce rapport sont: le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l’état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d’avril 2023.

“Concernant l’état des lieux qui est en cours, le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il a palpé du doigt l’état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires”, a relevé le Rapporteur Kalindye.

Dans son mot, la Vice-présidente a indiqué : “j’ai clôturé cette session en l’absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lors qu’il est absent, c’est le Vice-président qui assume l’intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l’ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-président pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu’une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme. Tout s’est bien passé, a-t-elle soutenu.

JMNK




La politique africaine du Maroc: un engagement, une identité, une vision

L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin.

1.L’Afrique est une priorité absolue et un espace de projection stratégique de notre diplomatie. La vision arrêtée au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est on ne peut plus claire et précise. Elle fait de l’émergence africaine l’objet et le sujet premier de toutes les ambitions diplomatiques du Royaume du Maroc envers le Continent, envers ses institutions et envers ses populations. Mais je retreindrai surtout l’optique d’une étape importante pour faire bouger les lignes et construire l’avenir que nous voulons pour nous et les générations qui suivront.

Aujourd’hui, la question est de savoir quel est le degré d’avancement de la construction africaine? Le fait est que cette construction africaine est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est venu pour qu’elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé. L’Afrique intégrée et l’Afrique géopolitique sont à mon sens les deux facettes les plus stratégiques de cette perspective.

L’Afrique géopolitique

2. Je définirais l’Afrique géopolitique comme une capacité. Une capacité de se positionner dans les équilibres mondiaux mouvants. Toute entité géopolitique a besoin de trois éléments fondamentaux pour être fonctionnelle: de l’intégration, de la cohérence et un projet commun. L’Afrique n’est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L’intégration sur notre Continent connaît des modèles relativement avancés qui fonctionnent et d’autres relativement timides qui trépignent. Je pense à la CEDEAO, à la SADC et à d’autres groupements régionaux qui se sont distingués dans leur capacite à créer effectivement de l’unité et de l’homogénéité dans leurs desseins diplomatiques. Beaucoup, si ce n’est tous les enjeux auxquels font face nos pays africains, ont ce dénominateur en commun: l’exigence d’établir des espaces régionaux homogènes, aux circulations fluidifiées et maîtrisées où domineraient non seulement l’entente, mais également le dialogue, la coopération, l’esprit de compromis et de bon voisinage.

3. L’Afrique a besoin d’engager un débat de fond sur ses capacités d’intégration. C’est là le cœur de l’action diplomatique volontariste du Maroc au sein du l’UA, mais également dans l’ensemble de nos relations partenariales avec nos pays frères et amis africains. Preuve supplémentaire de cet engagement solide, l’Afrique concentre aujourd’hui les 2/3 des investissements directs étrangers (IDE) du Maroc. Le Royaume a investi, depuis 2008, plus de 3 milliards de dollars sur le continent et devient, aujourd’hui, le plus grand investisseur africain en Afrique de l’Ouest et se positionne comme l’un des deux plus grands investisseurs africains à travers le Continent.

4. L’intégration c’est aussi une culture politique avec ses propres exigences. Si on prend le modèle européen pour exemple, on comprend que c’est un processus qui demande du temps pour arriver à maturation. Encore aujourd’hui, l’intégration européenne, bien qu’elle soit l’une des plus avancées, se heurte parfois à des difficultés politiques. Je ne dis pas que l’Afrique devrait calquer le modèle européen. L’Afrique c’est d’autres réalités, d’autres exigences et d’autres aspirations. Mais encore faut-il qu’au-delà des vœux pieux, nous travaillions sur le terrain pour identifier et actionner les leviers politiques qui nous permettrons d’avancer sur ce chemin. Ce n’est pas un exercice facile. Il faut que notre approche puisse trouver des équilibres parfois délicats, entre les disparités de nos tissus économiques, de nos législations respectives, de nos procédures et j’en passe. C’est un travail de longue haleine auquel s’attache actuellement, entre autres, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

5. Néanmoins, loin d’être une fin en soi, la création de la Zlecaf marque le début d’un plan collectif plus large et d’un nouveau modèle de co-développement solidaire, efficace et inclusif au service du citoyen africain. En tant que tel, il s’inscrit parfaitement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l’Afrique parmi ses principales priorités.

La cohérence africaine

6. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a dit, lors de la Conférence de lancement du Forum africain des investisseurs souverains: «Il est aujourd’hui temps que l’Afrique puisse s’affirmer, prendre son destin en main et occuper le rang qui lui échoit. La perception du reste du monde de l’Afrique doit évoluer irrémédiablement.» C’est que l’Afrique doit opérer aujourd’hui un changement de paradigme en vue de parvenir à un développement socio-économique plus juste et équitable. Notre action commune est appelée continuellement à se focaliser sur plus de justice sociale, de démocratie, de développement humain, avec pour exigence première de créer de plus grandes opportunités de travail pour nos jeunes. Ce n’est qu’alors que nous serons en mesure d’atteindre un niveau de stabilité suffisamment pondéré pour créer les conditions d’un continent plus prospère et plus audacieux. Il n’en demeure pas moins que les perspectives de l’émergence africaine restent tributaires de l’articulation d’un véritable système décisionnel, qui soutient non seulement la complémentarité économique mais également des volontés politiques convergentes, engagées à l’unisson pour l’intérêt du Continent, et ce, en dehors de toutes courtes vues politiciennes et idéologiques.

Le projet commun c’est l’idéal panafricain

7. Le Maroc a fermement cru, depuis le tout début, à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n’a jamais changé le cap de cette priorité depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l’Afrique et à l’unité africaine. De la conférence de Casablanca en 1961 à nos jours, beaucoup de choses ont changé, exception faite de nos valeurs fondamentales. Sa Majesté feu le Roi Mohammed V et, après Elle, Sa Majesté feu le Roi Hassan II n’ont ménagé aucun effort pour initier, renforcer et élever cette unité africaine d’un rêve vers une réalité comme en témoignent les Hautes Orientations de Sa Majesté Mohammed VI pour une Afrique renouvelée dans ses élans d’avenir.

8. La dernière réunion ministérielle des pays africains de l’Atlantique organisée à Rabat par le ministère des Affaires Etrangères marocain participe de cette ambition. Nous nous concentrons, en tant que Marocains et Africains, sur la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l’amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux menaces communes. L’initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération Sud-Sud en promouvant les valeurs de l’unité et de la solidarité africaines.

9. Le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est également un réel exemple de la place du corridor atlantique Europe-Afrique. Ce projet permettrait de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Maroc pour desservir l’Europe. Il permettrait aussi le développement d’industries et d’emplois le long du gazoduc. Il s’agit là encore d’un chantier qui s’inscrit dans la logique de corridor, axé sur l’infrastructure, l’interconnexion énergétique et le développement économique.

10. Aussi, en matière de développement agricole en Afrique, les investissements réalisés par le Groupe OCP font du Royaume un réel acteur de la transformation agricole et du renforcement des chaînes de valeur régionales. Son approche dépasse l’approvisionnement en engrais et phosphates pour toucher des aspects comme l’accompagnement et la formation des fermiers, la préservation des sols et la création de synergies dans le domaine agricole.

11. Similairement, le nouvel accord entre le Maroc et le Nigeria visant le développement d’une plateforme d’engrais pour un investissement de 1,3 milliard de dollars est une réelle expression de l’engagement du Maroc en faveur du développement agricole en Afrique et pour la mise en place d’un corridor atlantique articulé autour de la connectivité, de l’industrialisation et de la création de complémentarités régionales.

12. De plus, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) constitue un outil de coopération majeur et leader dans la formation des talents africains. Créée en 1986 afin de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques et techniques du Royaume avec les pays partenaires, notamment dans le cadre de la Coopération Sud-Sud, l’AMCI a intensifié ses activités sur le Continent au travers de plusieurs métiers qui visent à renforcer les compétences africaines: coopération académique, coopération technique, appui aux projets de développement humain durable… Ainsi, entre 1999 et 2019, l’AMCI a permis la formation de 23.000 lauréats originaires de 47 pays du Continent, parmi lesquels 20.000 ont été boursiers du Royaume durant leurs cursus au Maroc.

Des enjeux encore pressants

13. N’oublions pas aujourd’hui que nous avons encore un long chemin à parcourir. Les défis complexes en matière de sécurité gagnent du terrain et constituent une menace sérieuse pour la stabilité de notre continent. Ils sont de plus en plus interdépendants, évoluent rapidement et entravent nos capacités de développement, de paix et de sécurité.

14. L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin. Le peuple africain a besoin de leaderships pertinents, qui placent la dimension humaine au centre de toute politique nationale ou continentale.

15. Aujourd’hui, l’UA doit constituer pleinement cet espace qui unit les ambitions et met en commun les stratégies. Son rôle est crucial pour exprimer une vision continentale qui rompe avec les approches passées. L’UA doit être la locomotive d’une Afrique qui va de l’avant, d’une Afrique qui se fait confiance et d’une Afrique qui évolue. Il est crucial d’élever la pertinence et l’efficience de nos réponses politiques concertées. Il en va de même pour nos instruments continentaux qui devraient être mieux outillés pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, les politiques sociales, la migration et les menaces à la sécurité.

16. L’UA a été pensée comme une institution de convergence, qui mette en musique nos aspirations, nos ambitions et nos actions. Certains diront que le dessein de cette unité voulue n’a pas encore pleinement déteint sur notre fonctionnement institutionnel. Le temps n’est toutefois pas au défaitisme. L’Afrique doit bercer nos ambitions, concentrer nos attentions et nourrir nos engagements.

17. Quoi qu’il en soit, le Royaume du Maroc continuera à placer cette ambition fondamentale au cœur de ses priorités. Le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait de l’émergence africaine non pas une simple perspective, mais un objectif concret, décliné par le triptyque d’une stratégie globale, d’une vision inclusive et d’une approche responsable. Portons notre engagement commun vers l’avant, avec l’espoir et les aspirations que nous partageons tous. L’Afrique est notre maison et notre avenir.

Des élans de croissance venus de l’extérieur

18. Les partenariats internationaux sont des fenêtres d’opportunité pour la croissance africaine. On voit, ces dernières années, se multiplier les sommets de l’Afrique avec les pays ou organisations tiers. J’ai moi-même assisté l’année dernière au Sommet UE-Afrique. Le partenariat UE-Afrique n’est pas un luxe mais bien une réponse nécessaire à un monde où la transversalité des enjeux exige des responsabilités définies, des actions concertées et des solidarités éprouvées. Les destins communs de l’UE et de l’Afrique ne sont pas hypothétiques ou fantasmés. C’est une réalité de tous les jours, ressentie quotidiennement de part et d’autre de la rive méditerranéenne, à plus forte raison dans le contexte d’incertitude et de crise qui caractérisent la scène internationale.

19. Les crises ont parfois cette vertu d’accélérer des processus qui, autrement, auraient mis plus de temps à se concrétiser. Les rapprochements entre l’Afrique et les autres continents et pays ne font l’objet d’aucun doute. La question n’est pas tant de savoir s’ils continueront à s’opérer mais plutôt de savoir comment les accélérer, les renforcer et les rendre plus efficients. Les paradigmes partenariaux ont évolué et il doit en être de même pour les logiques d’interaction. L’enjeu premier sera de définir conjointement une démarche outillée qui épouse pleinement les exigences d’une action urgente, efficiente et aux retombées palpables pour nos populations.

20. La récente élection du Maroc pour un mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA fait écho à cet engagement continental à l’endroit d’une sérénité durable, inclusive et globale. Le Royaume, sous l’impulsion du Souverain, a toujours eu cette vocation à faire avancer la paix et construire la sécurité, par une approche holistique qui met l’humain au centre des préoccupations. Le Maroc est honoré d’une confiance africaine qui l’enjoint à poursuivre avec toujours plus de volontarisme cette démarche et cette vision que nous avons en partage avec nombre de nos partenaires, pays frères et amis.

21. Conformément à la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc demeure résolument fidèle à son engagement de faire du maintien de la paix et de la sécurité internationale un axe central de son action diplomatique. Le Maroc participe activement à la dynamique engagée dans son espace institutionnel africain et actif en faveur du développement et de la stabilité en Afrique et dans le respect total de la souveraineté des Etats et de leur intégrité territoriale. Cette présence marocaine dans le Continent, est forte par la promotion d’une stratégie globale et cohérente de coopération Sud-Sud, africaine, solidaire et multiforme, tant au niveau économique qu’à ceux politique, sécuritaire, militaire, humanitaire et cultuel.

22. L’engagement africain du Maroc est d’abord et avant tout un engagement collectif. C’est avec et pour ses partenaires du Continent que le Maroc oriente ses priorités diplomatiques, gardant toujours à l’esprit que l’avenir commun se construit ensemble, dans le partage juste, l’amitié sincère, et la coopération efficiente. En ce sens, les actions de coopération structurelle engagées lors de la dernière visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Libreville dénotent d’un ancrage diplomatique fort du Royaume sur des questions aussi stratégiques que vitales pour le Continent, telles que la sécurité alimentaire et l’agriculture.

fr.le360.ma




Insécurité à Kwamouth: Mboso exige l’arrestation des bandits semant la terreur dans ce territoire 

A la suite du projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, le député national Mputu, élu de Kwamouth, est intervenu sur motion d’information portant sur la situation sécuritaire à Kwamouth, un territoire de la province de Maï-Ndombe.

Pour éclairer la religion de la représentation nationale, le speaker Mboso a fait une mise au point. Pour le président de l’Assemblée nationale, le gouvernement doit prendre son courage et mettre fin à ce banditisme, même procéder à l’arrestation de certaines personnes.

“Nous devons prendre notre courage, mettre fin à ce banditisme et procéder à des arrestations de certaines personnes. Quand on procédera à ces arrestations parce que je le dis ici, on criera que Mboso est complice. Tous vivons ici et avons la même population aux Plateaux, à Kwamouth, Maï-Ndombe, au Kwango, Masisi, Rutshuru… Après on va crier partout, c’est Mboso qui a dit qu’il faut citer des noms. Qui ne les connait? Certains mangent avec nous. Après avoir trempé dans ces opérations louches, on vient ensuite acheter des maisons à Kinshasa”.

La récréation a trop duré. Christophe Mboso est d’avis que l’affaire Kwamouth exige que toutes les énergies soient mises à contribution pour ramener la paix dans cette partie du pays.

“Collègues, je crois que pour l’affaire Kwamouth, nous devons nous investir tous. L’armée et la police ne doive pas travailler seules, mais avec notre concours. Cependant, il y a des gens qui s’improvisent et gênent un peu la situation. Je pensais me rendre à Kwamouth, mais j’ai dû temporiser un peu étant donné l’insécurité qui y règne “.

Avant d’acquiescer en ces termes: “Collègue, ce que vous dites est vrai, la situation est grave et c’est près de la ville de Kinshasa. Nous n’avons plus le contrôle du fleuve. Des jeunes marins ont été assassinés, tous ont péri. Et c’est à Kinshasa/Maluku”.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement ose croire qu’avec l’avènement de Jean-Pierre Bemba à la tête du ministère de la Défense, les choses vont changer.

Il les a exhorté en ces termes: “Collègue, travaillons ensemble parce que nos circonscriptions électorales doivent vivre en paix, pour que nous ayons le temps d’aller battre campagne”.

Pour ce faire, a-t-il annoncé par ailleurs, le bureau de l’Assemblée nationale reste ouvert pour recevoir les rapports des élus de Kwamouth, des Plateaux…Néanmoins, Christophe Mboso a dit avoir circonscrit le dossier dans son discours de la rentrée parlementaire.

Avant d’insister sur la nécessité d’échanger des informations sur la situation du Kwamouth, en particulier, la situation sécuritaire du pays, en général et singulièrement celle de l’Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Nord-Katanga, Kwamouth, Bagata les Plateaux et une partie de la ville de Kinshasa, sans oublier la ville Lubumbashi.

“Essayons du travailler, rencontrons les responsables de différents services et ministères qui ont en charge la sécurité et la défense du territoire national. C’est de cette façon qu’on arrivera à aider le gouvernement à rétablir la paix partout dans le pays. A ceci dossier, il faut ajouter la question des inondations dans la ville de Kinshasa, nous devons y travailler tous ensemble”, a exhorté Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale.

JMNK




Muyaya salue l’initiative de Nation Media Group qui présente la Rdc aux autres pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a, sur invitation de Nation Media Group, assisté à la conférence sur les affaires, ce jeudi 30 mars 2023 dans la matinée à Sultani Hôtel dans la commune de la Gombe.

“Nous sommes associés à cette initiative qui est portée pas Nation Media Group qui est un groupe de médias Kenyan qui se définit comme un média de l’Afrique pour l’Afrique et qui tient cette conférence sur les affaires pour présenter notre pays la République Démocratique du Congo aux autres pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Il était de mon devoir de parler de tous les efforts qui sont en cours sous la présidence Félix Tshisekedi qui permet à la Rd- Congo d’être ce pays attractif”, a déclaré le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

 

D’ajouter : “Vous savez, nous parlons beaucoup de changements de narratif. Il en a été question ici pour la Rd-Congo, mais aussi pour l’Afrique. Je suis très heureux de voir que les Kenyans prennent l’initiative d’amener les autres zones d’affaires en Rd-Congo pour voir venir ce qui se passe ici. C’est de cette manière que nous pourrons contribuer au développement de notre pays et du continent” a-t-il renchéri.

À la question de savoir si la République Démocratique du Congo devrait s’inspirer du modèle économique des autres pays membres de la communauté des états de l’Afrique de l’Est pour son développement et le bien-être de sa population, le ministre Muyaya répond en ces mots : “la question pour le Congo n’est pas de copier, mais plutôt d’être à l’interaction avec les pays de la sous-région et dans cette interaction, il y a des choses que nous aurons à partager” a-t-il précisé.

Par ailleurs, le ministre Muyaya insiste sur le fait que:

“Il y a des expertises que nous pourrions amener et il y a de l’expertise que nous pourrions bénéficier. L’essentiel est de comprendre que nous appartenions à une même communauté et qu’il est important pour nous de regarder quelles sont les opportunités de part et d’autre évidemment. La question principale qui obstrue un peu la vue que nous devons avoir dans la communauté de l’Afrique de l’Est est la question de la guerre et même dans ce cadre-là, il y a des mécanismes mis en place auxquels nous travaillons, qui vont nous permettre à parvenir à la paix à l’Est de la RDC et après la paix, nous pourrions vraiment parler de l’économie et savoir comment nous pourrions faire évoluer dans la sous-région”, a déclaré le ministre.

Satisfait d’avoir participé à cette démarche initiée par le groupe de médias Kenyans sur le sol rd-congolais, le porte-parole du gouvernement Sama Lukonde a rassuré qu’il continue de travailler sur le changement de narratif qu’il a mis en place depuis son arrivée dans ce ministère.

“Depuis de longues années, la RDC est définie par la violence. Nous pensons que nous ne pourrions pas être réduits à un pays de violences, encore que la violence est circonscrite. C’est pour cela que c’est important d’avoir ces genres d’événements qui nous permettent de parler au monde et de dire ce que nous faisons des bons et de dire des choses qui peuvent attirer des nouveaux investissements. C’est dans cet ordre-là que nous allions continuer de travailler pour mériter la confiance du Président de la République et du Premier Ministre”, a laissé entendre le ministre de l’écoute.

Pour rappel, The East African Business est une conférence d’affaires de pays membres de la région Est d’Afrique comme son nom l’indique. Le but de cette session de Kinshasa est de permettre des échanges commerciaux et économiques entre la RDC et les autres pays de la région.




Clôture du mois de la femme au PPRD : Jeanine Mabunda et la ligue des femmes déplorent la vie chère en Rdc

Jeanine Mabunda et la ligue des femmes du PPRD qu’elle dirige a clôturé ce jeudi 30 mars 2023 à Tshiangu (Bibwa) les activités relatives à ce mois qui honore la femme dans sa diversité. Une manifestation qui a enregistré la participation des responsables de Ligues de femmes au niveau des provinces.

Tout a commencé avec la brillante prestation de Chantal Safu, l’ex-ministre du Genre et famille. Elle a expliqué les origines de cette journée en les ramenant au contexte congolais. En jetant un coup d’œil sur les prix de biens de première nécessité, Chantal Safu a démontré, chiffres à l’appui que la vie coûte chère et même très chère présentement à Kinshasa.

La survie exige beaucoup de moyens que le Congolais n’a pas. Difficile de se soigner, se nourrir, s’habiller et scolariser les enfants dans ces conditions. Les autres responsables de Ligues de femmes de Tshopo, Mbandaka, Kongo Central, Kasaï Central, Équateur et partout ont donné le même témoignage. La vie est intenable. Les biens et services coûtent plus cher qu’il y a 4 ans quand Joseph Kabila quittait le pouvoir, ont-elles déploré.

Chantal Safu a appelé toutes à l’autonomisation. Aucune femme n’a le droit de croiser les bras et vivre dans la paresse.

La présidente Jeanine Mabunda a concrétisé cette idée en finançant sur place cinq vendeuses de pains à titre indicatif. Elle a lu et commenté le message de Joseph Kabila qui appelle les femmes au courage en ce temps difficile. Le président du PPRD exhorte les militantes à défendre la démocratie chèrement acquise en 2006. Elles doivent être fières de leur combat politique en tenant ferme.

Consciente de toutes les difficultés qu’endurent les femmes, Jeanine Mabunda a exhorté toutes les femmes à se mettre debout pour soutenir le parti. Le PPRD, a-t-elle martelé, est le champion de la valorisation de la femme en Rdc dans le sens où ce parti a donné depuis longtemps l’opportunité à plusieurs femmes de gérer la chose publique.

Cette sobre célébration répond au souci de la solidarité avec la population de l’Est, mais aussi le reste du Congo qui vit une profonde crise économique, a dit la présidente nationale de la Ligue des femmes, invitant tout le monde au dynamisme démocratique.

SK.




Ituri et Nord-Kivu : Les députés autorisent une énième prorogation de l’état de siège

Les députés nationaux ont siégé, ce jeudi 30 mars 2023 dans la salle des Congrès du Palais du peuple. A l’ordre du jour de la plénière, étaient inscrits plusieurs points, notamment, l’examen et le vote du projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national ; examen et vote de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des géologues, examen et vote de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatif à l’agriculture.

A cet effet, indique notre source, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a précisé que la dernière proposition est une nouvelle matière adoptée en première lecture par le Sénat que la plénière devait avant tout inscrite à son calendrier de la session de mars.

Dans l’économie que la ministre d’Etat, ministre de la Justice présente de ce projet de loi, on retient que cette énième prorogation de l’état de siège est sollicitée par le gouvernement pour mettre fin à l’insécurité dans les provinces sous état de siège aux termes de l’ordonnance n°21/015 du 3 mai 2021.

Et comme la paix n’est pas encore rétablie en Ituri et au Nord-Kivu et vu la persistance de l’activisme des groupes armés, notamment des terroristes du M23, appuyés par le Rwanda, le gouvernement sollicite auprès du Parlement, conformément à l’article 144, alinéa 5, de la Constitution, l’autorisation de proroger pour une énième fois l’état de siège.

Étant donné qu’actuellement, les forces de défense et sécurité sont en encore engagées sur le théâtre des opérations afin de démanteler les forces du mal, il échait que la Chambre basse du Parlement accède à la demande du gouvernement en autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri…

Après débat et délibération, le projet de loi portant prorogation de l’état de siège a été voté par 279 sur 294 députés ayant pris part, 13 autres ont non et 02 se sont abstenus.

JMNK




En présence notamment de Jp Bemba et P. Kazadi: Sama Lukonde livre quelques informations sécuritaires aux députés nationaux de la commission Défense et sécurité

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce 30 mars à son cabinet, une réunion de sécurité à laquelle ont pris part le Vice-Premier de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, la Ministre d’État en charge de la Justice Rose Mutombo, le Ministre des Affaires sociales et Actions humanitaires, ainsi que les officiers supérieurs de la PNC, des FARDC et des responsables des services de sécurité. Il faut noter également la présence des membres de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale.

Selon le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité qui a fait le point à la presse, il était question pour le Premier Ministre, de présenter à l’assistance un certain nombre d’informations à mettre à la disposition des députés nationaux membres de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale.
“Il s’agit d’une pratique instituée par le Premier Ministre qui consiste à informer la représentation nationale à travers sa Commission Défense et Sécurité. La communication du Premier Ministre a tourné autour d’un certain nombre d’informations qui seront mises à la disposition des élus du peuple, à travers la Commission Défense et Sécurité”, a déclaré brièvement le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde.


Signalons par ailleurs que c’est une première réunion de Sécurité à laquelle les deux VPM nouvellement nommés et installés ont pris part, cela 24 heures seulement après la cérémonie de remise et reprise avec leurs prédécesseurs.




Plus de peur que de mal: Le port de Matadi n’est pas vendu

Des folles rumeurs ont circulé à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, jusqu’à atteindre Kinshasa, siège des institutions. Selon ces rumeurs qui se sont révélées non fondées, le port de Matadi, ce patrimoine dont dépendent des milliers des Matadiens et moteur de l’économie de la province serait vendu.

Voilà qui a provoqué la colère de la population. Cette raison était suffisante pour que le caucus des députés nationaux de la province du Kongo Central frappe à la porte de la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda pour plus de précisions.

En réalité, il s’est avéré qu’il s’agissait du contrat de concession entre le Gouvernement congolais et le groupe MSC pour la modernisation d’une partie du port de Matadi signé dernièrement. Et les élus du peuple ne pouvaient que venir à la source pour s’enquérir de la situation. Le port de Matadi a-t-il été vendu en connivence avec les élus du peuple ?

Le caucus des députés de cette province parcoure les institutions afin de récolte toute l’information utile à calmer la population, surtout qu’en cette période pré-électorale et de guerre, les fauteurs de troubles peuvent toujours profiter d’une étincelle, afin de semer l’insécurité au pays.

Le président du caucus des députés nationaux du Kongo Central est plus que clair lorsqu’il affirme devant le micro que le port de Matadi n’est pas vendu. « Le contrat entre l’Ex-Onatra et MSC, c’est un contrat de réhabilitation d’une partie du port de Matadi. Notre démarche consiste à récolter toutes les informations au sujet de toutes les rumeurs qui circulent au sein de la province. La population d’ores et déjà doit retenir, que c’était juste une spéculation. Le contrat est encore en processus. Donc, il n’est pas encore définitif », rassure-t-il.

Avec ce projet de 140 millions de dollars Us, les études ont déjà été entamées et l’avenir nous en dira long.

Soulignons qu’avant d’atterrir chez la Princesse Adèle Kayinda, le caucus des députés nationaux du Kongo Centra était chez le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, où le même message leur a été donné.

Autre préoccupation évoquée, la situation de toutes les entreprises évoluant dans le Kongo Central, entre autre la Cimenterie nationale, la Cimenterie de Lukala, la Sucrière de Kwilu-Gongo, etc. Le n°1 du Portefeuille a demandé aux Ne Kongo de s’investir pour que toutes ces entreprises subissent une restructuration profonde et cela, au bénéfice de la population du Kongo Central.

Jean-Marie Nkambua




Muraille de Chine: Les journalistes africains au cœur de l’histoire militaire de la Chine

Ils ont été en contact direct avec l’histoire glorieuse de la résistance de l’empire du midi. Les journalistes africains accompagnés des autres continents ont procédés en début de la semaine à la visite de la grande muraille de Chine, symbole de la résistance et de l’unité du peuple chinois face aux multiplies agressions venues des autres pays à l’époque empire.

Guidés par Hu Jiliang, les journalistes ont procédés à la visite de la partie Est de ce monument combien important pour la Chine devenu aujourd’hui un site touristique qui garde encore son côté attractif. Les professionnels des médias ont été émerveillés par non seulement l’architecture, mais aussi le caractère historique que renferme cet endroit. Chaque pierre posée dans cet endroit traduit les efforts consentis par les personnes qui ont donné de leurs énergies, de leurs temps, mais aussi de leurs propres vies pour protéger l’Empire du milieu aujourd’hui la Chine.

Au-delà de la visite des journalistes d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes qui participent au programme China International Press Communication Center, plusieurs autres personnes venues des autres provinces, mais aussi d’ailleurs s’empressent pour voir de leurs propres yeux La Grande muraille de Juyongguan qui continue à fasciner plus d’un.

«Un véritable monument ancestral et patrimoine touristique mondial. Mais aussi pour la Chine, la grande muraille grade jusqu’à nos jours son caractère mystérieux».

Construite sous différentes périodes, dès le IIIe, pour marquer et défendre la frontière Nord de ce pays, la grande muraille de Chine est conservée dans sa quasi-totalité malgré les années passées et contrairement aux autres monuments tels que la tour Eiffel en France ou encore la statue de liberté aux Etats Unis.

La grande muraille de Chine renferme également une grande partie de l’histoire de la Chine à travers la peinture, les arts, les sculptures et l’architecture. Tout a été fait pour transmettre aux générations futures qui visitent cet endroit, mais aussi aux autres visiteurs, l’histoire de la résistance de la grande Chine.

Pour le peuple chinois, une façon de leur rappeler et les inculquer la culture chinoise qui doit à tout prix être pérennisée puisque cela est l’âme même de cette grande nation.

La grande muraille diffère d’autres monuments

Fasciné par l’architecture de cette grande muraille, Josué Mehouenou, journaliste au Benin (le quotidien national du Benin), reconnait qu’il y a une grande différence entre ce monument et les autres qu’on retrouve dans le monde.

« Ici vous êtes dans un décor totalement naturel, vous êtes en montagne et vous êtes en hauteur et vous observez au fur et à mesure que vous gravissez les marches et que vous montez au sommet. Ceux qui ont érigés cette muraille ont battus un travail architectural titanesque, on comprend qu’il y a un génie, qui a un travail de conception, d’architecture qui a été fait derrière cette grande muraille de Chine. Elle impressionne en même temps qu’elle te donne du plaisir, même si c’est une épreuve de souffler et les nerfs pour ceux qui sont habitués à des exercices sportifs », explique ce professionnel de medias béninois.

Et d’ajouter que concernant la différence, surtout avec la tour Effel et la grande muraille de Chine, elle réside surtout dans le décor. Ici nous sommes dans un milieu totalement naturel, on respire de l’air frais en même temps on fait le sport, mais aussi y a une âme qui vit ici dans chaque pierre comme d’autres architecture ». Tant de sacrifices, pour arrive à cette fin.

Claude Kakizimana, du Renouveau digital du Burundi qui a fait le parcours de la partie Est de la grande muraille s’est dit très émerveillé par le travail abattu par les Chinois pour ériger un tel monument et il estime seulement que les pays africains pourront faire la même chose surtout avec les montagnes qui renferment le continent.

Il invite par la même occasion ses frères burundais qui ont fait des études en Chine d’importer les connaissances apprises en Chine au pays afin d’accélérer le développement et en même temps apporter un véritable changement.

Classée en 1987 comme patrimoine mondial de l’Unesco et en 2001 « Zone panoramique AAAA » par l’administration nationale du tourisme de Chine, la Grande muraille s’étend du Nord-Ouest au Nord-Est de la Chine en traversant neuf provinces et les villes de Gansu, Nigxia, Shaanxi, Hebei, Tianjin, Pékin et Liaoning.

 

Hugo Matadi, depuis Beijing




Kinshasa : Sama Lukonde donne le go de la réunion des ministres de l’Emploi et du Travail des pays de la SADC

Ouvrant officiellement les travaux de la Réunion des Ministres de l’Emploi et du Travail des pays membres de la SADC, ce jeudi 30 mars 2023 à l’Immeuble du Gouvernement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a d’emblée mentionné que dans le cadre de l’amélioration du social des populations, conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a placé la promotion du travail décent et la couverture santé universelle parmi ses objectifs prioritaires.

Dès son investiture, le Gouvernement, qu’il a l’honneur de diriger, a procédé à la signature du mémorandum d’entente concernant le programme pays-travail décent 2021-2024 et à la validation du plan stratégique national sur la couverture santé universelle.

“Ces deux programmes témoignent de la volonté du Gouvernement et de la vision partagée par toutes les parties prenantes à placer l’homme et l’emploi au centre de la politique macroéconomique pour la réduction de la pauvreté, du chômage et du sous emploi. Tous ces efforts concourent à l’atteinte des objectifs du développement durable. Le mandat de la République Démocratique du Congo à la tête de la SADC a aussi été placé sous la thématique suivante : promouvoir l’industrialisation par le billet de l’agro-industrie de la valorisation des minérais et des chaînes de valeurs régionales pour une croissance économique et résiliente”, a fait savoir le Premier Ministre Sama Lukonde.

Par ailleurs, il a rassuré tous les États membres de la SADC que le Gouvernement de la RDC ne ménagera aucun effort pour s’inscrire complètement sur l’ensemble des priorités qui seront retenues à l’issue des travaux. Ce qui aurait le mérite de contribuer, de manière significative, à la réalisation de l’agenda du travail décent pour tous à travers le cadre de coopération stratégique régionale sur l’emploi.

Le premier des warriors a également fait savoir, au cours de son discours, qu’au regard de sa volonté de renforcer l’intégration et le développement économique de la région. Son Gouvernement demeure “très attentif aux propositions du secteur de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale afin que les réformes soient réalisées en priorité”.

“La République Démocratique du Congo s’est ainsi engagée dans un vaste processus des réformes. Parmi celles-ci je citerais: l’actualisation de la politique nationale de l’Emploi, ciblant les groupes vulnérables et défavorisés; -la mise à jour du répertoire des métiers et emplois par secteur; -la réforme de l’Inspection générale du Travail; -la mise en place d’une politique nationale de la migration, conformément aux résolutions du dialogue national tripartite sur la migration tenu à Kinshasa en juillet 2022”, a-t-il annoncé.

Le Premier Ministre a souligné que

le Gouvernement de la République Démocratique du Congo jouera sa pleine partition dans les efforts de coordination entre les interventions du pays et celles de la communauté régionale.

“Toutefois, je suis persuadé comme vous d’ailleurs, que le respect de tous ces engagements est tributaire de la paix et de la sécurité dans toute la région. A cet effet, je tiens à saluer l’élan de solidarité manifesté par les Chefs d’États et de Gouvernement de la SADC suite à l’agression contre notre pays, de l’armée rwandaise sous couvert du mouvement M-23”, a conclu le Chef du Gouvernement.

Bien avant le Premier Ministre, la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi, a fait savoir que quelques matières sont en cours d’examen et adoption. Il s’agit entre autres du protocole de l’emploi et du travail de la SADC, du rapport de la mise en œuvre du plan d’action de l’amélioration de la SADC; l’évaluation des directives issues des dialogues et tant d’autres.