Ministère de la Santé Publique : Dr Roger Kamba remplace Jean-Jacques Mbungani

Nommé par le chef de l’Etat, le 23 mars dernier, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Samuel Roger Kamba a pris son bâton de commandement. La cérémonie de remise et reprise entre le nouveau patron de la Santé et le ministre sortant Jean-Jacques Mbungani a eu lieu, ce mercredi 29 mars 2023, dans la soirée, au cabinet du ministère à l’Immeuble Intelligent à Kinshasa.

Cette cérémonie de passation de pouvoir s’est déroulée dans une ambiance fraternelle et conviviale, en présence des membres du secrétariat du gouvernement de la république ainsi que du Secrétaire général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Yuma Ramazani.

Dans son premier discours de prise des fonctions, le ministre Samuel Roger Kamba a, premièrement, exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir porté le choix sur sa personne afin de diriger ce méga ministère dont la vocation est sociale pour le bien-être des Congolais. Il a également profité de l’occasion pour présenter en quelques lignes sa vision à la tête du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention.

Dr Samuel Roger Kamba a signifié que sa politique va s’articuler sur des axes importants, à savoir : la Couverture Santé Universelle et la lutte contre les pandémies et les épidémies en RDC.

Le nouveau ministre de la Santé s’est résolument engagé dans la modernisation, la réhabilitation et la construction des infrastructures sanitaires et aussi au renforcement des structures médicales, à travers le pays. Mettre de l’ordre dans le secteur de l’industrie pharmaceutique et engager des réformes du système de santé congolais constituent également ses défis prioritaires. Sans oublier, la gestion de ressources humaines, l’accès aux soins de qualité pour tous, le renforcement de plateau technique, la digitalisation des données ou informations et la gestion administrative en vue de garantir la paix sociale, l’amélioration des conditions de travail des professionnels de santé (infirmiers et médecins) constituent son cheval de bataille à la tête du Ministre de la Santé dans le cadre de la continuité de l’État.

 

« Je ne viens pas pour chambouler les choses mais les continuer de manière plus profonde. Je crois que nous avons des capacités énormes dans le secteur de la santé et il faut les valoriser », a souligné le numéro Un de la santé en RDC.

Conscient de tous ces défis, Dr. Samuel Roger Kamba se dit prêt à travailler avec son prédécesseur pour avoir des résultats probants pour l’intérêt de la population.

«La possibilité de continuer à travailler ensemble va être un élément sur lequel vous pouvez juger de ma bonne foi», a-t-il lâché, refusant tout esprit triomphaliste après cette nouvelle fonction au sein du Gouvernement Sama II.

Au regard de sa rigueur et de sa perspicacité, le ministre Samuel Roger Kamba sait dorénavant à quoi s’attendre et une belle perspective s’ouvre devant lui.




LA VICTOIRE CHRETIENNE AVEC LE PASTEUR François MUTOMBO VH , CULTE DU JEUDI 30 MARS 2023




Au cours d’une matinée scientifique: Christelle Muabilu plaide pour la représentation des femmes de l’OCC dans le domaine des sciences et des technologies

Dans la grande salle de Béatrice hôtel de Kinshasa, à la lisière de la commune de Gombe, les femmes de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) ont célébré dignement, mercredi, le mois de la femme, à travers une matinée scientifique de haut niveau autour du thème : “La femme de l’Occ, pour un monde digital, gage d’une paix durable”.

En sa qualité de première femme de l’Occ, le Directeur général adjoint Christelle Muabilu a eu l’immense honneur de prendre parole, en présence du ministre de tutelle Jean-Lucien Bussa Tongba, et de la coordonnatrice du service spécialisé du chef de l’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes, mais aussi du Directeur général Étienne Tshimanga et de plusieurs hôtes de marque, pour s’adresser aux participantes.

Christelle Muabilu est restée globalement dans l’esprit et la lettre de la thématique du jour, du reste tirée du thème mondial de l’an 2023 : “Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour l’égalité de sexe”. La DGA Christelle Muabilu a plaidé, à cet effet, pour la représentation des femmes de l’Occ dans le domaine des sciences et des technologies, avant de les exhorter à travailler pour contribuer efficacement au développement de la RDC.

“Je voudrais de prime abord rendre grâce à notre Seigneur Jésus-Christ qui a permis, ce jour, cette rencontre dans ce beau cadre. Je rends un vibrant hommage au Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui continue de croire aux capacités des femmes en les plaçant dans des postes de prise des décisions et qui poursuit son idéal, celui de promouvoir la femme en général et les jeunes en particulier.

Permettez-moi aussi de rendre hommage aux femmes de l’Est de la RDC qui vivent dans les zones des Conflits et qui subissent les violences de tout genre mais se battent jour et nuit pour survivre. C’est ici, l’occasion pour moi de saluer l’engagement de la première dame de la RDC Denise Nyakeru Tshisekedi qui lutte sans relâche contre les violences sexuelles basées sur le genre en République Démocratique du Congo à travers la fondation qui porte son nom. Son engagement lui a valu le titre de championne de la prévention des violences sexuelles liées aux conflits décerné par les Nations Unies”, a déclaré la DGA Christelle Muabilu, dès l’entame de son speech de circonstance face à l’auditoire.

Tout en rendant également un hommage mérité aux femmes de l’Office congolais de contrôle, pour leur louable contribution dans l’avancement de cet établissement public, le numéro 2 de l’OCC a appelé ces dernières à plus d’efficacité pour réduire la fracture numérique et accroitre la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies. Elle a, de ce fait, rappelé que l’Office Congolais de Contrôle est déterminée à émerger grâce à ses capacités et ses qualités tant intellectuelles que morales. “Ensemble, œuvrons main dans la main, à la suite du Gouvernement, pour bâtir une société plus inclusive, juste et prospère au bénéfice des femmes”, a-t-elle martelé.

Des oratrices

S’agissant de la matinée scientifique proprement dite, il convient de souligner que le premier module de réflexion a essentiellement concerné la sous-jacente problématique d’actualité liée à la femme et le numérique. Eu égard à cette thématique, la première oratrice, en l’occurrence Mme Mody Anny a brillamment décortiqué la pertinente question des violences basées sur le genre face à l’éducation numérique. Après son brillant exposé, elle a été relayée par plusieurs oratrices, notamment Mme Déborah Kasongo qui, elle, a abordé la problématique de l’Occ à l’heure du numérique, et la problématique du numérique dans les laboratoires analyses et essais de l’Occ a été abordée par Mme Malengo Patricia.

Le deuxième grand module de réflexion était relatif à la “femme face à la vie professionnelle”. Ici, Mme Elysée Kiwewa était très à l’aise face à l’auditoire, dans son exposé axé sur l’apport de la digitalisation en milieu professionnel. La préoccupation en rapport avec le digital dans les importations a été passée au peigne fin par Mme Fidélie Domai.

Outre ce moment de festin scientifique, il y a lieu de préciser que les participantes ont également été conviées au débat et au partage d’un buffet offert à tous les invités à cette cérémonie. En marge de l’activité, cinq femmes de l’Occ déjà retraitées ont été honorées par la DGA Christelle Muabilu pour leurs loyaux services rendus à cette entreprise étatique. Dans les règles de l’art, la fête s’est clôturée par une ambiance conviviale et festive.

Il sied d’indiquer qu’en marge de cette rencontre des femmes de l’OCC, à Béatrice hôtel, le ministre du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa Tongba a eu également l’occasion de s’adresser aux participantes. Dans son mot, il a encouragé les femmes de l’Occ, dans leur combat, et a promis de s’investir personnellement dans cette lutte pour la promotion de la femme.

Nephtali Buamutala




Boxe Thaïlandaise: Historique et implantation en RDC 

Wilfrid Majimawa Leka fait néanmoins remarquer que si sous d’autres cieux, l’origine du Muay Thaï remonte à la nuit de temps, l’apparition du Muay Thaï en RDC date donc depuis le 29 octobre 2021 à travers la création de la Ligue Nationale de Boxe Thaïlandaise. Le premier Open organisé avec des compétiteurs s’est déroulé, après une évaluation menée par la Direction Technique de la Fédération, de 2 mois en vue d’identifier les clubs existants et d’intégrer la pratique de Muay Thaï en leur sein, soit le 15 décembre 2021 à la Place commerciale 7ème rue Limete à Kinshasa. Il s’en est suivi l’organisation de Combat De champion qui a eu lieu, le 30 avril à Champio’s Académy toujours dans la ville de Kinshasa.

Eu égard de ce qui précède, il s’est créé le souci de bâtir une structure organisée et fondée sur les principes fondamentaux des sports en RD Congo. D’où, la création de la Fédération Congolaise de Boxe Thaïlandaise qui a vu le jour après l’installation des ligues dans les provinces. Avec comme siège social situé : 54, Av. Tabora au 1er niveau dans la commune de Kintambo. E-mail : linabothdrc@gmail.com.

Encore plus explicite, signalons aussi qu’après notre passage pour l’installation et la vulgarisation du Muay Thaï dans d’autres provinces, un challenge a été organisé entre le Sud et le Nord-Kivu en date du 23 juillet 2022 dans la ville de Goma’’.

Et Wilfrid Majimawa Leka de conclure : ‘’ A ce jour, en attendant son affiliation à IFMA, la FECOBOTH est membre de World Muay Federation. Et en RDC, cette dernière fonctionne comme une commission sous le Comité Olympique Congolais, en attendant la signature de son arrêté ministériel par le ministre des sports et loisirs, son actuel Président, Wilfrid Majimawa Leka est officiel chef IFMA et occupe aussi le poste de représentant pays en RDC et dans l’Afrique subsaharienne pour le compte de World Muay Federation’’.

Antoine Bolia




Page spéciale: Wilfrid Majimawa Leka, président de la FECOBOTH parle de la Boxe Thaïlandaise et son implantation en Rdc

En République Démocratique du Congo on y pratique beaucoup de disciplines sportives. Y en a qu’on pratique depuis des lustres et d’autres depuis quelques années seulement. C’est le cas de la Boxe Thaïlandaise. Pour éclairer la lanterne de tous, avons approché Wilfrid Majimawa Leka, président Fédération Congolaise de Boxe Thaïlandaise. Il parle de cette discipline et l’historique de l’implantation de cette discipline en RDC.

Quid de la boxe Thaïlandaise

D’entrée de jeu il explique : ‘’La boxe Thaïlandaise ou Muay Thaï abrégée en Boxe Thaï, est un art martial et plus précisément un sport des combats classé en occident parmi les boxes pieds-poings et surnommé l’art des huit membres en référence aux huit parties utilisées des bras et jambes.

Cette discipline est bien plus qu’un simple art martial. Vectrice de formidables principes, d’une philosophie basée sur le courage, l’abnégation et le respect, elle représente un véritable sacerdoce aux yeux de nombreux pratiquants.

Parce qu’au-delà de consacrer quelques champions, il contribue à structurer de belles personnes et pour que son enseignement puisse profiter durablement au plus grand nombre, nous nous devons de soutenir le Muat Thaï, inconditionnellement.

L’explication, reprise par certains, qui veut que ‘’Muay’’soit raisonnablement associé à l’action de ‘’réunir’’, de créer un ‘’lien’’ est peut-être un peu simpliste. Toutefois, ‘’lien’’ est un aspect important de quatre éléments structurants du Muay que sont :

-La tête dans le Mongkong,

-Les biceps dans le prajeed,

-Les poings dans le Kaad Chuek,

-Et l’esprit dans les incantations énoncées par le pratiquant’’.

Et Wilfrid Majimawa Leka de renchérir : ‘’La Boxe Thaïlandaise est un sport de combat extrêmement complet qui propose un large éventail technique associant les percussions de poings, de coudes, de genoux, de tibias et comprenant des temps de lutte debout, avec saisies et projections par déséquilibre.

Par ailleurs, le Wai Kru est la première partie du rituel qu’exécute le nakmuay en montant sur le ring avec le Mongkong. Un Prajeed (bandeau de bras contenant souvent des écritures ou une amulette) peut être placé au-dessus du biceps sur les deux bras.

Le Wai Kru reflète la reconnaissance de tous les boxeurs, envers les parents, entraineurs et toutes les personnes qu’ils respectent’’.

Antoine Bolia




Dans un communiqué: La Commission presse et communication de l’Epfkin rappelle aux dirigeants des clubs engagés 

On peut lire ce qui suit :

Aux dirigeants des clubs engagés au championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa.

Il sied de vous rappeler qu’après vérification à la trésorerie de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa, les clubs ci-après se sont déjà acquittés de payement des frais de filmage, et sont priés par le canal du secrétaire sportif, l’attaché de presse ou le cameramen de celui-ci d’apporter le reçu y afférent à chaque match.

Il s’agit des équipes (en ordre ) ci-après :

1) Athletic club Kratos

2) Ocd

3) Af St Christian

4) Football club Robi

5) Football club Fonak

6) Ac Monzo

7) Ceforbel

8) Saint Etienne

Noté: Les contrevenants ne s’apprendront qu’à eux -mêmes.

Antoine Bolia

Un homme avertit…

Compress / Epfkin




A propos des incidents entre As Mbudi vs Oc les Élites : Voici le verdict de la Lifkin

Le Lundi 27 mars 2023, au terrain Ujana s’est jouée la finale du tour préliminaire de la 58ème édition Coupe du Congo/ville province de Kinshasa entre AS Mbudi et OC Les Elites. AS Mbudi avait gagné 1-0 malheureusement la fin de la rencontre était émaillée des incidents.

Pour le comité d’organisation, par ces deux correspondants officiels Désiré Bonina et Pierrot Mosengo, respectivement Président et secrétaire, la Lifkin a rendu le verdict de l’Acte 4 à propos de cette finale. On peut lire ce qui suit :

Lors de la réunion du 28/03/2023 en séance ordinaire pour statuer sur les rapports des officiels du match de la finale qui a mis aux prises les deux clubs au terrain Ujana.

Après analyse desdits rapports et audition des parties, le comité d’organisation tablant sur les dispositions des textes qui régissent la pratique du football en RDC décide :

Du coach Tigana Ituta de l’OC Les Elites

En tablant sur les prescrits des articles 21 et 42 du Cdf, ce dernier est suspendu pour 12 mois et interdit d’accès aux installations sportives assortie d’une amende de 100$.

2) D’autres membres du staff de l’OC Les Elites

– Adan Kathunga et Diego Ladi tous deux coachs adjoints

– JP Zola et Anderson tous deux soigneurs:

Pour avoir agressé l’arbitre central et déchiré son maillot FIFA, ils sont tous suspendus avec interdiction d’accès dans les installations sportives assortie d’une amende de 100$ chacun, conformément aux dispositions des articles 21 et 42 du Cdf.

3) Des joueurs incriminés de l’OC Les Elites

– Bibomba lic 005379M00, – Kayombo lic 005376M02, – Nsendula lic 005375M04, – Botuli lic 003840M03, – Nkoy lic 003841M03, – Tshebwe lic 005792M00, – Pita lic 005371M03, – Losanga lic 005377M02, – Mbala lic 005784M00 et Omanyondo lic 001027M03.

Pour avoir agressé l’arbitre central du match, ils sont tous suspendus pour quatre matchs officiels, excepté Bibomba reconnu comme instigateur du côté des joueurs qui s’en sort avec six matchs.

Décision prise sur pied de la l’article 42 du Cdf.

4) De L’OC Les Elites

Au regard des faits mis à la charge de l’équipe, notamment : violation de la zone neutre et l’aire de jeu, agression de l’arbitre central, destruction méchante, le club encourt les sanctions suivantes :

– Forfait pour le match concerné

– Achat de 18 chaises en plastiques cassées, soit 10 $×10 = 180$

– Achat de maillot FIFA de l’arbitre central Diassiwa Daddy à raison de 80 €

– Remboursement de la somme de 100$ du journaliste King de couleur TV

– Paiement des amendes de l’ordre de 1250$, ce conformément aux dispositions des articles 44 pt 2. 80 du Cdf repartis de la manière suivante :

* Des entraîneurs : 600$

* Violation zone neutre et aire de jeu : 300$

* Incidents graves : 250$

* Destruction méchante : 100$

5) Des sanctions aux supporters identifiés Les nommés Mulembishe et Ya Mado non autrement identifié sont interdits d’accès dans les installations sportives pour une période de 36 mois, conformément à l’article 21 du cdf.

6) De L’ AS Mbudi

Pour violation de la zone neutre et l’aire de jeu, le club est sommé de payer 300$ d’amende conformément à l’article 80 du Cdf.

7) Des Soins Médicaux de l’arbitre

Tous frais compris s’élèvent à 350$.

Les amendes sont payables avant vos prochains matchs dans le cadre du championnat de l’Epfkin.

L’ Epfkin qui lit le comité d’organisation de la 58éme édition du tour préliminaire de la Coupe du Congo/ Ville province de Kinshasa est appelée à se référer à l’article 34 du cdf traitant de l’extension des sanctions.

Antoine Bolia




La CAF confirme les dates et horaires des matches de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023 

– Le coup d’envoi de la plus grande compétition africaine sera donné le 13 janvier 2024

– La finale aura lieu le 11 février 2024

– Sur la base des premières estimations, la CAF prévoit des audiences télévisées et des fréquentations de stade record pour la CAN TotalEnergies 2023.

– Un intérêt sans précédent se dessine de la part des détenteurs de licences de droits médias mondiaux

– Six nations : L’Algérie, le Maroc, l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Burkina Faso et le Sénégal ont décroché leur ticket pour la Côte d’Ivoire le week-end dernier.

 

Les dates officielles de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 ont été confirmées par la CAF. Le match d’ouverture aura lieu le samedi 13 janvier 2024 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpe, à Abidjan.

Le tournoi de quatre semaines, opposant les 24 meilleures nations d’Afrique, s’achèvera officiellement le 11 février 2024.

Il s’agira de la 34e édition du tournoi, qui revient en Côte d’Ivoire pour la deuxième fois après 1984, où le Cameroun avait remporté la compétition pour la première fois.

Les éliminatoires de la CAN TotalEnergies 2023 approchent de leur terme, et la route vers la Côte d’Ivoire se dessine peu à peu. Le monde entier se prépare au plus grand spectacle de football d’Afrique.

À l’issue de la quatrième journée de qualification qui avait lieu le week-end dernier, six pays ont obtenu leur place pour le tournoi final, rejoignant ainsi le pays hôte, la Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’Algérie, du Maroc, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, du Burkina Faso et du Sénégal, champion d’Afrique.

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a également confirmé que le tirage au sort officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 aura lieu en septembre prochain. La date et le lieu seront confirmés ultérieurement.

Avec la croissance rapide de l’intérêt mondial pour les compétitions de la CAF enregistrée au cours des derniers mois, la CAF prévoit des audiences télévisées mondiales et des affluences record dans les stades pour l’édition de l’année prochaine de sa compétition phare – un évènement qui détient également le palmarès de l’événement le plus important d’Afrique.

Comme on a pu le constater lors des dernières compétitions, la CAF a fait des pas de géant pour améliorer l’expérience des téléspectateurs et des spectateurs dans les stades lors de ses compétitions grâce à l’introduction d’une technologie de diffusion de pointe et à l’engagement numérique, ce qui permet d’obtenir un produit de classe mondiale consommé en temps réel à l’échelle mondiale.

 




Le caucus des députés du Nord-Kivu rassuré de l’évolution du processus électoral en cours

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a échangé, mercredi 29 mars 2023, avec une délégation des élus du Nord-Kivu venus s’assurer de l’évolution de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 3 dont fait partie cette province dont certains territoires sont en partie occupés par des groupes armés.

A ces échanges ont également pris part le Directeur du cabinet, Dieudonné Tshiyoyo et le Directeur des opérations, Joseph Senda.

Le président du caucus des députés du Nord-Kivu, Hamisi Singoma Mwanza, en a fait la restitution en relevant qu’il était impérieux, en leur qualité des représentants du peuple, de s’assurer de l’évolution de ce processus dans cette partie du pays.

“Vous savez que 2023 est une année électorale et nous sommes venus nous rassurer, en notre qualité des élus, de l’évolution de ce processus surtout que le Nord-Kivu a certaines particularités. D’autant que des territoires comme Masisi, Rutshuru sont en partie occupés par des éléments du M23.

Dans le territoire de Beni, nous avons aussi l’activisme de certains groupes armés, même proche de la ville de Goma, dans le territoire de Nyiragongo, une partie est aussi occupée. Ce sont des spécificités qui commandaient à ce que nous nous rapprochions de la CENI pour savoir comment évolue ce processus.

Au niveau de nos bases, nous recevons de nombreuses plaintes de nos électeurs qui se posent des questions sur les machines, les difficultés pour accéder à certains centres d’enrôlement et certaines pratiques comme le monnayage qui doivent cesser”, a relevé Hamisi Singoma Mwanza.

 

“Nous tenons à féliciter la population du Nord-Kivu, qui à ce stade, a quand même répondu à cet exercice civique pour pouvoir bien sûr participer aux échéances électorales de cette fin d’année. C’était des échanges pour faire un point sur le processus électoral. Nous allons donc continuer à suivre afin de nous assurer que tout ce qui a été dit ici sera appliqué”, a-t-il conclu.




Tribune libre: Parité homme-femme à l’heure du bilan

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, Présidente nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS (LIFUDS)

La Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 Février 2006 a inscrit la parité homme-femme à son article 14 : « L’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans les institutions».

Cette parité qui est un instrument au service de l’égalité, consiste à assurer l’accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, mêmes droits, mêmes occasions de choix, mêmes conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.

C’est un avantage économique et stratégique. Elle influe sur l’environnement de travail, offre une diversité des points de vue, un surcroit d’innovation et améliore l’image de marque de l’employeur. Si l’on veut, en effet, que notre pays sorte de la pauvreté, il faudra parvenir à l’égalité entre les sexes et à repousser les frontières des chances.

Pour ce faire, il faut investir dans l’instruction des filles et lever tous les obstacles juridiques qui empêchent les femmes à réaliser leurs potentiels. Nous constatons aujourd’hui que les femmes deviennent une grande force de changement.

Depuis l’instauration de la parité homme-femme en République Démocratique du Congo, quel bilan faut-il en tirer ?

Notre voyage à travers nos institutions à la lumière de tous les processus électoraux passés nous pousse à constater la faible participation aussi bien en tant que candidates qu’élues.

Présidence de la République

Aucune femme n’a jusqu’à présent été élue Cheffe de l’Etat en République Démocratique du Congo.

La première élection présidentielle de 2006 a connu 33 candidats à la présidentielle dont 4 femmes. Elles ont obtenu 1,35% des suffrages exprimés pour l’ensemble des candidats à cette élection présidentielle.

Lors de l’élection présidentielle de 2011, il n’y a eu aucune femme sur les 11 concurrents. En 2018, seule une femme sur les 21 candidats. Elle avait joué le rôle de figurante.

Gouvernement central

Il est intéressant de retenir que les gouvernements Gizenga n’ont compté que 5 femmes sur 44 membres soit 15,54%.

Les gouvernements Muzito avec 55 membres n’avaient aligné que 5 femmes soit 10,4%. Les gouvernements Matata Ponyo avec 36 ministres avaient fait appel seulement à 7 femmes.

Le gouvernement Samy Badibanga n’avait que 7 femmes sur 67 ministres soit 11,9%. Le gouvernement Bruno Tshibala n’avait également que 6 femmes sur 59 membres soit 10,1%.

Le gouvernement Ilunga Ilunkamba était composé de 65 membres dont 12 femmes soit 10%. Quant au premier gouvernement Sama Lukonde I, il comptait 56 membres dont 15 femmes soit 27%, une augmentation de plus de 10%. Par contre, le gouvernement Sama Lukonde II a aligné 16 femmes sur 57 membres soit 28%.

3. Parlement

a) Assemblée Nationale (500 membres)

2006

Hommes : 465 (91,6%)

Femmes : 44 (8,4%)

2011

Hommes : 457 (91,9%)

Femmes : 43 (8,1%)

2018

Hommes : 450 (89,7%)

Femmes : 50 (10,3%)

b) Sénat (108 membres)

2006

Hommes : 103 (95,4%)

Femmes : 5 (4,6%)

2011

Hommes : 100 (92,6%)

Femmes : 8 (7,4%)

2018

Hommes : 90 (82,6%)

Femmes : (17,4%)

Au regard de ces résultats, l’organisation internationale des parlements nationaux a classé la République Démocratique du Congo à la 154me place mondiale.

Gouverneurs de province

A ce jour, la République Démocratique du Congo n’a enregistré aucune femme Gouverneure de province élue. Sur les 23 des 26 Gouverneurs de province qui ont été élus en avril 2019 par les membres des Assemblées Provinciales de 2018, seules deux femmes ont été élues Vice-Gouverneur au Lualaba et au Kasaï-Oriental. Madame Fifi Masuka du Lualaba assume jusqu’à ce jour l’intérim de son titulaire.

En 2006, il n’y avait ni Gouverneur ni Vice-Gouverneur femme dans les 11 provinces de l’époque. En mars 2016, le passage de 11 à 26 provinces n’a pas permis aux Assemblées des provinces démembrées soit 15 nouvelles provinces d’élire une femme au poste de Gouverneur de province.

CENI

La nouvelle équipe dirigeante de la CENI qui a procédé à la remise et reprise le 27 Octobre 2021, il y avait 4 (33%) sur les 12 de 15 membres investis après une cérémonie de prestation de serment devant les juges de la Cour Constitutionnelle.

Importance de l’électorat féminin

En effet, la proportion des femmes enrôlées comme électrices varie de 52,2% en 2006, de 49,8% en 2011 et de 50,6% en 2018.

Dans notre pays, tout montre que nous sommes encore loin d’atteindre la parité homme-femme. Il suffit de faire une étude dans les institutions publiques pour se rendre compte de la faible présence de la femme congolaise là ou se prennent les décisions.

Nous constatons que, depuis 2006, la République Démocratique du Congo n’a pas encore atteint la barre de 30% des femmes dans les institutions publiques.

Une petite augmentation de pourcentage des femmes est enregistrée mais le chemin est encore très long mais pas impossible.

Au regard de ce tableau très sombre, je lance un appel en direction de la femme congolaise : femme, on peut et doit faire mieux ! Car, quand les femmes réussissent, elles apportent de la diversité dans l’élaboration des politiques publiques et l’inclusivité dans l’action publique.

Les femmes sont des puissants moteurs de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Elles sont une force encore largement sous-représentée dans les processus décisionnels.

Pour que ce rêve devienne réalité, la femme doit éviter d’être un blocage pour elle-même. Elle doit prendre conscience de son apport dans les institutions

Les résultats susmentionnés ne reflètent pas l’importance de l’électorat féminin dans notre pays. Ils sont en deçà. Car, en parcourant le nombre d’électrices enrôlées par la CENI en 2006, 2011 et 2018, il saute aux yeux que les femmes sont plus nombreuses que les hommes.

Je vous remercie

Fait à Kinshasa, le 30 Mars 2023.

Camarade Charlotte BUIMPE DIOMBELAYI

Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS

Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS