Faits de mégestion imputés à Pius Muabilu : Jules Kidinda parle des allégations dénuées de tout fondement

Sa reconduction à la tête du ministère de l’Urbanisme et Habitat était attendue. Les Congolais plébiscitent ses actions dans tous les sondages. Muabilu a redonné de la valeur au patrimoine de l’Etat, que ça soit du domaine public ou privé. Désormais, les fossoyeurs ne peuvent plus se comporter comme par le passé. C’est dans ce contexte qu’un collectif clandestin et instrumentalisé tente de lui coller des faits de mégestion.

En réaction à cette campagne de mauvais goût, M. Jules Kidinda, conseiller politique et en communication du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat parle des allégations dénuées de tout fondement.

« Pius Muabilu mène des réformes courageuses pour rétablir l’autorité de l’Etat, améliorer le fonctionnement des villes congolaises et faciliter l’accès des populations à un cadre de vie décent », dit-il, avant d’insister que ça ne plait pas à quelques individus, qui tiraient profit de l’anarchie et qui cherchent aujourd’hui à stopper le progrès, par tous les moyens, fussent-ils mensongers, diffamatoires et entachés d’amalgames honteux»




ABE Initiative : plus de 2000 jeunes africains déjà formés en Master dans les universités japonaises

L’Agence japonaise de coopération internationale en République démocratique du Congo (JICA RDC) a organisé, ce mardi 28 mars 2023, à Kinshasa, une matinée d’échange sur les défis et perspectives de développement à travers des partenariats d’affaires entre la Rdc et le Japon. Ce, à l’occasion de la célébration des 10 ans de création du programme ”Initiative pour la maîtrise de la formation pratique en faveur de l’éducation des entreprises africaines pour la jeunesse” dit ABE INITIATIVE.

Dans son mot de circonstance, le Représentant résident de la JICA RDC a rappelé l’historique de ce programme.

”Lancé en 2013 lors de la cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V), ce programme a accueilli un premier groupe de 156 jeunes africains venus de 8 pays, en septembre 2014. A la TICAD VI, en 2016, le programme s’est étendu au développement des ressources humaines dans les affaires”, a commencé M. Hironobu Murakami. Et d’ajouter que ” Depuis 10 ans, plus de 2000 jeunes africains des 54 pays du continent ont bénéficié d’une formation en Master dans les universités japonaises pour concilier les théories académiques à la pratique”.

C’est le lieu de préciser, que les premiers bénéficiaires de ce programme venus de la République démocratique du Congo sont arrivés en 2015, dans le deuxième groupe de jeunes africains accueillis au Japon, dans le cadre de ce programme. En effet, depuis lors, plusieurs jeunes congolais bénéficient, chaque année, de ce programme qui leur donne la possibilité de suivre une formation professionnelle dans les écoles et universités à travers le Japon, afin qu’ils puissent constituer des ressources humaines stratégiques de la RDC pour relever les défis liés à son développement aujourd’hui et dans le futur.

Sur les lieux, ces jeunes congolais ont eu notamment l’opportunité de suivre une formation pratique dans des entreprises japonaises, afin d’apprendre non seulement les technologies de pointe et les compétences avancées, mais également la culture de l’entreprise et l’éthique de travail du Japon. Aujourd’hui, certains d’entre eux entreprennent dans le secteur privé en RDC, au Japon ou ailleurs ; d’autres apportent les compétences acquises dans le secteur public de la République démocratique du Congo. Des parcours dont sont fiers les deux pays, promettant des succès à venir au Japon, en RDC, en Afrique et au monde.

Tout en adressant ses félicitations aux anciens apprenants, M. Hironobu Murakami a souligné que l’ ”ambition ultime demeure une mise en réseau des jeunes africains avec des entreprises japonaises qui envisagent d’élargir leur activité existante ou s’implanter sur le marché africain”, car, a-t-il conclu, ” avec leur connaissance des deux contextes, les diplômés ABE constituent un atout nécessaire pour assister les compagnies japonaises dans la planification des stratégies commerciales en Afrique et aussi pour les aider à comprendre les pratiques commerciales dans les différents pays du continent et de la RDC en particulier”.

Voilà le contexte dans lequel s’est inscrit la rencontre du jour, en présentiel et par visioconférence à la fois, avec un souhait profond de connaître les défis à relever ensemble pour atteindre cet objectif. Des anciens bénéficiaires de cette bourse, et d’autres encore en formation au Japon, hommes et femmes, moins de 40 ans, éligibles entre autres pour avoir présenté un plan de recherche alléchant, et pris en charge complètement par le gouvernement japonais à travers la JICA.

Des témoignages des bénéficiaires sont éloquents: Zico Nsiala, Joe Mukoy, Éric Mudimbi, Theresia Tshimungu, Saidi Bussa, Esther Ntumba Lobo, Willy Mbenza, Anouchka Tuluka, Peter Amela et Patrick Katabaruka en sont quelques-uns à avoir pris part à cet heureux anniversaire.

 

Emmanuel Badibanga




Avec un parcours élogieux dans sa vie civile comme militaire: Gilbert Kabanda décoré “ambassadeur des nations” l’OASP

Scientifique, universitaire, chercheur, haut galonné dans l’armée zaïroise et congolaise jusqu’il n’y a pas longtemps Général major à la retraite, Gilbert Kabanda a un parcours très long et riche, et même exceptionnel ; de quoi susciter des convoitises. Et comme si cela ne suffisait pas, le docteur Kabanda y est entré désormais dans le panthéon de la catégorie admirable et enviable celle des “ambassadeurs de la paix”, du reste au jour d’aujourd’hui de plus en plus galvaudée en République Démocratique du Congo. Ainsi qu’en témoignent quelques têtes pensantes des institutions ou établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Beaucoup parmi eux font partie de l’Observatoire africain pour les sanctions positives (OASP), qui a des accointances sérieuses avec le siège basé à Genève et qui a entériné le choix porté sur Gilbert Kabanda après un casting très rigoureux en la matière.

Pour le professeur André Kabwit : “le lauréat du jour, homme discret, mais très profond, avait écrit un document appréciable, approuvé au Conseil des ministres, et il y a six points de document qui avaient attiré particulièrement mon attention. Il s’agit du premier point parmi les six qui dit : “le chef militaire, nanti d’une éthique, d’une déontologie professionnelle élevée est couplée à une bonne formation technique et scientifique”. C’est entre autre, le gage qu’il faut pour gagner la guerre. Deuxièmement, des troupes bien formées, entraînées, en nombre suffisant ; troisièmement, une logistique et des finances à la hauteur de l’opération ; quatrièmement, une opération civilo-militaire alliance armée-peuple permanente et bien conduite ; cinquièmement une défense civile performante ; enfin, une bonne diplomatie de défense techniquement animée par des officiers maîtrisant à la fois les langues françaises et anglaises que l’informatique”.

Et d’ajouter : “C’est le tour de son Excellence Gilbert Kabanda, ministre de la République, le degré de l’humanisme qui est le sien est incomparable ; il est la lumière incandescente d’une société de dialogue, de justice et de paix. Infatigable ouvrier au service du prochain, cofondateur d’une société de justice, d’équité et de créativité. Il est l’arc-en-ciel du soleil levant du continent africain. Son amour de l’action et des oeuvres plaide pour la reconnaissance telle que celle que nous venons de délivrer maintenant”.

“Nous, professeurs dans différentes universités, membres du jury de l’OARSP, sommes convaincus que le choix du président de la République, d’abord de vous avoir désigné comme ministre de la défense nationale, et de vous confier maintenant les responsabilités à la recherche scientifique, ce choix était bien réfléchi et bien fondé. Vous méritez la postérité, de porter pour le titre honorifique, le titre d’ambassadeur des nations”, a lancé le professeur Kabwit.

Des recommandations ont été également faites au lauréat Gilbert Kabanda

Il s’agit notamment de : “nous vous demandons de rester respectueux des moins du pays que de l’international ; nous vous demandons aussi de vous abstenir des anti valeurs qui risquent de provoquer la déchéance du titre que nous avons l’honneur de vous conférer ce jours car c’est désormais, tous les réseaux sociaux qui ont les yeux braqués sur vous pour toute éventualité ; nous souhaitons aussi que vous puissiez garder le cordon ombilical avec le comité de l’OARSP pour des actions de solidarité et rencontres avec des officiels”.

Comme on le voit, cette date du 25 mars 2023 inscrite en lettres d’or de l’OASP est un grand jour pour le lauréat nominé ce jour. En fait, qui est-il ce grand personnage très marquant dans les milieux universitaire ; scientifique de la médecine et de la recherche ; de la communauté militaire ; de la politique et de la diplomatie au sein de l’opinion congolaise, voire extra congolaise..

Ici, le professeur Mwene Batende éclaire : “Né à Bukavu, province du Sud-Kivu, à une année juste après la deuxième guerre mondiale, soit en 1946, en ce personnage il y en a deux : il est civil mais aussi militaire. Il a étudié avec des personnalités telles que le professeur Samba Kaputo d’heureuse mémoire. Il a été inscrit à l’université Lovanium, et c’est là qu’il a décroché le diplôme de docteur en médecine, chirurgie et accouchement, avec mention distinction, et a ete directement retenu comme assistant”.

Et d’ajouter : “Gilbert Kabanda c’est quelqu’un qui avait un idéal, c’est ainsi qu’il est allé faire des études postuniversitaires quelque part. Et c’est à Rome en Italie qu’il est allé, et là, il a obtenu un diplôme de spécialiste en médecine aéronautique et spatiale, avec mention distinction”.

“Du côté des études militaires, Gilbert Kabanda était inscrit en 1971, au centre d’instructions du Camp Colonel Tshatshi, et là, il avait obtenu le brevet de sergent de l’armée nationale congolaise. De 2017 à ce jour, il est président du Conseil Médical de l’Aviation au ministère des Transports et voies de la Communication. De 2021 à ce jour, il a été ministre de la défense nationale et ancienne combattants. Et comme notre Chef de l’Etat sait que c’est un chercheur, il l’a nommé comme ministre de la recherche scientifique et innovation technologique”, a étalé le professeur Mwene Batende au sujet de Gilbert Kabanda Kurhenga.

L’autre moment fort ce jour au palais du peuple qui a abrité cet événement et même le point d’orgue, c’était la prise de parole significative du récipiendaire de cette très haute distinction très distinction honorifique qui n’est autre que Docteur Gilbert Kabanda. Ces mots sont ressentis comme son message de sensibilisation et mobilisation à tous les cadres indistinctement aux responsabilités dans la conduite des affaires de l’État à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie nationale.

“Puisqu’il s’agit d’une distinction honorifique morale que j’accepte humblement, en espérant qu’il va m’inciter à être de moralité meilleure, je voudrais plutôt dire à travers l’assemblée qui est autour de moi, que la guerre que nous connaissons, je viens d’être déchargé de mes fonctions de ministre de la défense nationale, ne connaîtra pas sa fin tant que cette immoralité persiste parmi nous tous, responsables de ce pays. Car, en examinant tous les régimes depuis l’antiquité jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas une nation devenue grande, prospère sur fond d’immoralité”.

A lui d’ajouter : “Comme le Congo a été voulu par Dieu comme un paradis, vu tout ce que Dieu a mis sur le sol, dans le sous-sol de ce pays, la première valeur que nous devons cultiver pour traduire cette volonté de Dieu en réalité, avant les valeurs scientifiques, politiques et autres valeurs, c’est la moralité dans la gestion des affaires de la communauté ; et la distinction que vous me donnez aujourd’hui, m’interpelle dans ce sens-là, que je dois améliorer ma moralité dans mes responsabilités aussi bien étatique que sociale et communautaire”.

Comme d’ailleurs, il l’a consigné lui-même en signant le livre d’or de l’OASP.

Signalons que l’Observatoire africain de la sanction positive est une association internationale de droit congolais initié en 2009 pour promouvoir la paix et les valeurs positives. Il se propose de mettre en lumière les actions positives posées par les personnalités ou les organismes vivants ou décédés. L’objectif étant de créer une dynamique, avec une massa critique des hommes et des femmes aux valeurs supérieures.

BM




SM le Roi, un fin stratège aux commandes de la Team Maroc (magazine camerounais)

SM le Roi Mohammed VI est “un fin stratège aux commandes de la Team Maroc”, écrit le magazine camerounais SBInsights dans son numéro hors-série mars-avril, consacré au sport notamment le football au Maroc.

“Diplomate depuis la première heure et très soucieux de l’épanouissement intégral de l’individu, SM le Roi Mohammed VI est incontestablement ce métronome qui sait mener le Maroc vers de belles victoires”, indique l’auteur de l’article, illustré d’une photo de Sa Majesté le Roi.

“Jour après jour, le rayonnement du Royaume chérifien sur l’échiquier mondial se fait plus qu’apparent”, poursuit-il, ajoutant que “son halo diplomatique tresse harmonieusement des ramifications avec le monde entier, et avec le continent africain en premier”.

“Une diplomatie adossée à une économie forte qui propose des échanges de qualité avec d’autres pays du Sud, et notamment de l’Afrique subsaharienne. Des investissements qui, une fois encore, feront la part belle à l’amélioration de la qualité de vie et à la construction d’un environnement toujours plus favorable à l’épanouissement de l’Humain”, met-il en avant.

“En dehors de l’économie et de la technologie, le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, s’est donné pour mission noble de contribuer au relèvement de l’offre infrastructurelle sportive du continent”, relève la même source.

Parti sur une véritable politique révolutionnaire en matière de développement du sport, le Souverain a transformé le Maroc en une destination touristique de choix pour tous les sportifs de haut niveau qui, désormais, trouvent ici des équipements et infrastructures répondant aux standards internationaux pour des mises au vert appropriées avant toute compétition, et même un plateau prêt à abriter les plus grandes compétitions sportives au monde, fait noter le journaliste.

Dans le cadre du football notamment, certains pays aux moyens limités et aux investissements vétustes, peuvent disputer des matches sur les stades marocains, pour des échéances CAF ou FIFA plus exigeantes sur le plan normatif, souligne-t-il.

“Depuis son intronisation le 23 juillet 1999, SM le Roi n’a cessé d’innover. En effet, le Souverain initie continuellement de nombreuses réformes pour la modernisation de son pays et pour asseoir savamment son leadership sur le continent africain, et obtenir un positionnement tout aussi stratégique dans le monde arabe”, fait-il observer.

L’auteur de l’article rappelle que SM le Roi a reçu les joueurs de l’équipe nationale marocaine de football de retour du brillant Mondial du Qatar, en compagnie de leurs mères.

“C’était une manière pour SM le Roi, de saluer ces piliers de la famille, qui ont su inculquer à leurs enfants des valeurs de patriotisme et d’appartenance nationale”, met-il en exergue.

“C’est donc un moteur à la puissance considérable qui s’est mis en route, à la conquête du monde, sous la conduite d’un homme avisé, engagé, et résolu à installer son pays à la table des plus grands, tout en marquant l’histoire”, conclut le média camerounais.




Elim.Can 2023: l’Algérie 3e qualifiée, le Ghana arrache le point précieux !

Après la Côte d’Ivoire et le Maroc, l’Algérie a validé son billet pour la phase finale de la CAN 2023 en enchaînant une quatrième victoire consécutive contre le Niger (1-0) lundi à l’occasion de la 4e journée des éliminatoires. Le Nigeria et le Ghana se rapprochent aussi de cet objectif.

 

A Tunis, l’Algérie a tout de même dû s’employer une nouvelle fois pour venir à bout du Niger (1-0). Avec 8 changements par rapport à l’équipe victorieuse à l’aller (2-1), les premières capes de Guitoun et Hadjam et la première titularisation de Chaïbi, les coéquipiers de Mahrez entraient dans cette partie de manière idéale lorsque le Citizen profitait d’un contre pour lancer Bounedjah, qui ouvrait le score dans le dos de la défense (0-1, 5e). Cette entame laissait présager une partie beaucoup plus facile qu’à l’aller. Et pourtant, ce match tombait rapidement dans un faux-rythme, haché par les fautes et les multiples coups de sifflet de Boubou Traoré.

 

Ce scénario finissait par faire les affaires du Mena, qui se montrait menaçant à deux reprises dans la surface adverse, mais Bounedjah effectuait un superbe retour sur la première situation puis Zeghba réalisait une grosse envolée pour repousser le tir dévié de Sabo sur la seconde avant la pause. En revanche, les Algériens revenaient des vestiaires avec de meilleures intentions et Chaïbi pensait même faire le break mais son but était finalement refusé pour hors-jeu sur un centre du remuant Guitoun. Tandja boxait ensuite le tir de Bounedjah.

 

Les minutes défilaient sans que les Fennecs parviennent à se mettre à l’abri. Alors qu’on les croyait KO, les Nigériens en profitaient pour repointer le bout de leur nez dans les dernières minutes mais Zeghba remportait un duel décisif et assurait la qualification de son équipe qui aurait pu se mettre à l’abri plus tôt avec davantage d’efficacité.

 

 

Le Ghana à réaction

Le réalisme a également fait défaut au Ghana, qui aurait pu espérer repartir avec la victoire de son déplacement à Luanda contre l’Angola (1-1). Pourtant, ce sont les Palancas Negras qui ont d’abord pris les devants de manière pas forcément imméritée lorsque Joao Lucas a ouvert le score sur un penalty concédé par Amartey (1-0, 51e). Dos au mur, les Black Stars ont toutefois réagi et l’ancien Nantais Bukari, tout juste entré en jeu, a profité d’un bon travail de Paintsil pour égaliser (1-1, 72e). A l’image de la barre trouvée par Paintsil, les hommes de Chris Hughton ont beaucoup poussé sur la fin. En vain… Ce point permet aux Ghanéens de rester en tête du groupe avec 3 unités d’avance sur l’Angola, qui est 3e avec deux longueurs de retard sur la Centrafrique, nouveau deuxième après sa victoire contre Madagascar (2-0).

 

Dans le groupe A, c’est aussi le Nigeria qui fait la course en tête. Dépassés au classement après leur défaite surprise contre la Guinée Bissau à domicile à l’aller (0-1), les Super Eagles ont rendu la monnaie de leur pièce aux Djurtus en s’imposant à Bissau (1-0). Un penalty obtenu pas Osayi Samuel et transformé par le Nantais Moses Simon (30e) a offert la victoire aux coéquipiers d’Osimhen, qui ont manqué de réalisme par la suite, à l’image du poteau trouvé par le Napolitain. La Guinée Bissau reste tout de même deuxième avec une longueur d’avance sur la Sierra Leone, vainqueur dimanche de Sao Tomé (2-0).




Arrivée imminente du contingent angolais dans le Maniema, le gouverneur Idrissa prend une décision très controversée

La Province du Maniema sera une base arrière des troupes angolaises dont l’arrivée est conditionnée par la construction de leurs casernes comme cela a été décidé par le parlement angolais, qui a consenti le 17 mars 2023, le déploiement de ces troupes en RDC. Les forces angolaises sont attendues sur le sol Congolais, avec comme mission de faire respecter le cessez-le-feu violé à maintes reprises par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Ces troupes vont aussi sécuriser les zones de cantonnement du M23 et la protection des membres du mécanisme ad hoc de vérification, dirigé par un général angolais.

Le gouverneur intérimaire de la province du Maniema, a, à cet effet, mis en garde tout celui qui va s’opposer contre la venue des militaires angolais. Afani Idrissa Mangala qui dit avoir démasqué un réseau du M23 dans sa juridiction, a instruit les services de renseignement d’arrêter toute personne qui sera contre les militaires Angolais. 

 

« On ne s’oppose jamais à une mesure sécuritaire! Nous venons de remarquer que le réseau est déjà installé dans la Province du Maniema, le réseau du M23 est déjà démasqué. Nous avons instruit les services de sécurité et des renseignements d’arrêter tout le monde parce que nous les connaissons, ils sont identifiés, et le bloc des opposants, qui s’opposent à la venue des angolais, les angolais ne sont pas nos ennemis. Nous comprenons à suffisance que ce réseau mafieux veut à tout prix, que les congolais n’aient pas la paix à travers la mesure du Chef de l’Etat, d’installer les Angolais dans la province du Maniema ». 

Cette décision du gouverneur a.i du Maniema, est diversement commentée au sein de la classe politique. À la coalition Lamuka, si l’on salue l’arrivée toujours attendue des troupes angolaises sur le sol congolais, l’on condamne par contre la décision du gouverneur, qualifiée de « liberticide » contre la population qui est en droit de manifester son mécontentement, a martelé Prince Epenge, communicateur de la plateforme de l’opposition Lamuka.

 

« Nous avions évidemment, salué la promesse de l’arrivée des troupes angolaises dans cette crise où les pays de l’Est sont complices. Nous pensons que réellement, l’Angola viendra nous prêter mains fortes. Mais nous sommes déçus dans la mesure où, l’Angola ne vient pas pour se battre. l’Angola ne vient pas pour épauler les FARDC afin de bouter hors d’état de nuire, les militaires de l’EAC et les Rwandais. D’après ce qu’on apprend, l’Angola vient pour cantonner le M23, ça c’est une déception pour nous. Mais le gouverneur, se donne le culot de violer la constitution en interdisant la population du Kindu ou de Maniema de manifester son mécontentement contre l’arrivée des troupes angolaises, ça dépasse tout entendement. Nous condamnons l’attitude du Gouverneur, nous Lamuka l’invitons immédiatement à se conformer à la constitution ».

Christian Teme Teme, analyste pro-pouvoir, se montre pour sa part, optimiste sur la nécessite de la mission des militaires angolais en RDC. Il a par ailleurs appelé la population du Maniema à la vigilance contre toute manipulation politicienne.

« Je voudrais inviter la population du Maniema au calme. Qu’elle ne se donne pas aux manipulations inutiles. Je leur demande d’être confiants au Président de la République et aux décisions qu’on est entrain de prendre pour stabiliser l’Est de la RDC ».

Au total 500 soldats Angolais sont attendus en République Démocratique du Congo. La date de leur arrivée n’est toujours pas connue. Mais, il n’en demeure pas moins que leur déploiement dans le Maniema, interviendrait une fois leurs sites de cantonnement sont bien aménagés.




CENI : Sept agents temporaires arrêtés dans lors d’une manifestation, avant d’être relâchés !

Sept agents temporaires de la CENI, ayant travaillé à la révision du fichier électoral (RFE) 2023, dans la première aire opérationnelle à Kinshasa, ont été arrêtés ce lundi 27 mars 2023, par la police nationale congolaise et relâchées plus tard.

C’est devant le siège de cette institution d’appui à la démocratie où ils s’étaient donnés rendez-vous pour revendiquer le paiement de leurs salaires.

En effet, un mois après la clôture officielle des opérations d’enrôlement, ces derniers n’ont jamais été payés.

Mécontents de cette situation, ils ont résolu de faire pression, en organisant des mouvements de revendication, pour obtenir le paiement de leurs salaires.

Selon plusieurs sources concordantes, ces agents arrêtés ont été acheminés au Camp Lufungula où ils avaient été incarcérés.

Aux dernières nouvelles, ils avaient été libérés vers 17h, grâce à l’implication du Directeur de Cabinet du président Denis Kadima.

Réagissant contre cette arrestation qu’il qualifie d’arbitraire, un agent temporaire, ayant requis l’anonymat, s’est confié à la rédaction de congoprofond.net pour stigmatiser le comportement des agents de la police qui ont utilisé la brutalité, alors que la marche était pacifique.

« Nous étions en train d’exprimer calmement nos desiderata et subitement c’est la police qui a débarqué, avec brutalité, pour nous disperser et à l’occasion, ils ont arrêté nos collègues », a-t-il relaté.

Aussi, s’est-il interrogé : « Nous nous posons la question si, en République Démocratique du Congo, la démocratie existe ? ».

 

Rappelons que c’est depuis le dimanche 26 février 2023 que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a pris fin, sans que les salaires des agents qui ont travaillé ne soient payés.

Pour cette raison, depuis le lundi 13 mars dernier, tous ces intervenants temporaires, notamment les conseillers techniques provinciaux (CTPRO), les conseillers techniques territoriaux (CTT) et les membres des centres d’inscription (MCI), organisent des manifestations.

Dans la situation comme telle, il revient coûte que coûte aux autorités de la Centrale électorale d’agir pour remettre ces citoyens congolais dans leurs droits.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : La route qui mène vers l’ISTM, CNPP, UNIKIN jusqu’à l’arrêt Triangle coupée !

La pluie qui s’est abattue dans la soirée du dimanche 26 mars 2023 sur la capitale Kinshasa, a causé la coupure en deux parties de la route qui mène à l’ISTM, CNPP et UNIKIN, jusqu’à l’arrêt Triangle, dans la commune de Mont-Ngafula, au niveau du quartier Kindele.

Plus de peur que mal, car aucun cas de perte en vies humaines n’a été enregistré dans ce débordement d’eau, qui a durement frappé les maisons riveraines.

À en croire les autorités de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) descendues sur terrain pour constater les dégâts, ce sont les gens constructeurs du mur de clôture de l’Université Kinshasa qui ont coupé des arbres qu’ils ont jetés dans les caniveaux, ce qui a fait que l’eau de pluie prenne une autre direction.

Une Eglise se trouvant dans les alentours a été également touchée par ces eaux, qui ont emporté les tôles formant sa clôture, jusque dans le ravin que cette trombe d’eau a creusé.

Jean-Luc Lukanda




Kinshasa : Signature de l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la ZES transfrontalière de la batterie électrique

La Rdc qui appelle à des compensations sur le plan environnemental, doit développer ses capacités pour non seulement avoir de l’emploi pour sa population qui participe à ces questions environnementales, mais surtout entrer dans ce concept par rapport aux chaines de valeur. 

Les ministres de l’Industrie, des Finances et des Mines ont apposé leurs signatures pour le Gouvernement congolais, la Zambie par le biais de son ministre du Commerce et Industrie, mais aussi la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et AFREXIMBANK pour le compte des banquiers. Et ce, sous la supervision du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

C’est la société ARISE spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales dans les pays africains dont le Sénégal qui a gagné ce marché.

A cet effet, une enveloppe de 750.000 dollars américains a été débloquée par AFREXIMBANK qui développe le véhicule financier dans le cadre de la matérialisation de ce grand projet panafricain de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, des batteries électriques et des véhicules dans la province du Haut-Katanga ; ARISE a 4 mois pour mener cette étude de préfaisabilité.

A cette occasion, le Premier ministre a appelé les parties prenantes d’accélérer la mise en œuvre de ce projet qui va changer les économies des pays africains.

Sama Lukonde a commencé son intervention par paraphraser Nelson Mandela qui disait : « Une vision qui n’est pas suivie d’actions pensées et réfléchies, ne peut pas amener à une révolution. Tandis qu’une vision qui n’est pas suivie d’actions n’est qu’un rêve ». Et de soutenir que nous sommes dans la matérialisation d’une révolution pensée et voulue par les présidents Félix Tshisekedi et Hakahinde de la Zambie.

« Pour aboutir à ce projet du développement des chaines de valeur régionale, autour de l’industrie des batteries électriques ainsi qu’n marché des véhicules électriques et de l’énergie propre. Ne dit-on pas que l’union fait la force ! C’est ce que nous voyons ici aujourd’hui », a indiqué le Premier ministre, avant de remercier tous les différents orateurs pour réaliser que nous sommes en face d’un projet intégrateur, parce que répondant d’abord à une question du climat, dans la question de la transition énergétique des énergies propres.

Il y a peu, le Premier ministre Sama Lukonde évoquait la question des financements innovants que nous dévons avoir pour des solutions du point de vue du climat.

Innovant, ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement en matière de coopération sud-sud, mais surtout au niveau mondial. « Nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Katanga. C’était intéressant de développer notre propre intelligence. Nous avons voulu avoir cette ZES en partage avec la Zambie pour avoir cette chaine de développement des batteries et des véhicules », précise-t-il.

Et d’ajouter que nous avons voulu avoir tous les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c’est l’occasion aujourd’hui. Que dire après autant de discours, place à l’action et souhaiter plein succès à ce projet que nous voulons réussir au bénéfice de la Rdc, de la Zambie, de l’Afrique et du monde entier qui bénéficiera de ces produits qui seront développés en Afrique.

La prochaine étape ?

Quelle sera la prochaine étape, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya explique que c’est un vaste projet, c’est pourquoi on se bat pour que ça commence en 2023 et on évaluera ce qu’on aura capté. « Si on n’a pas d’ambitions, on ne peut pas travailler. Quand on met la barre très haut, ça vous permet de travailler. On est toujours à 8.000 milliards de dollars Us. Si on capte 20, 40% on reviendra vers vous pour vous le dire. Mais sur une période de 10 ou 20 ans, on aura réussi à capter le maximum que nous voulons », explique-t-il.

Julien Paluku a aussi précisé que le Centre africain d’excellence est déjà opérationnel. Il a un directeur, le prof Jean-Marie Kanda. Il vient d’être nommé comme administrateur au sein du Conseil Congolais des Batteries. C’est un processus que nous avons commencé. « Nous sommes très contents que le ministre des Finances est en train de mettre les moyens pour que ce centre ait ses propres bâtiments. Je vous informe qu’à l’Université de Lubumbashi, on a déjà introduit la nation des masters professionnels sur les batteries électriques », mentionne-t-il.

Quant à la durée de l’étude de préfaisabilité, Julien Paluku pense que d’ici août, on peut venir vous présenter les conclusions de l’étude. Et de trancher que ce qui est exclu dans une ZES, c’est l’exploitation minière, pas la transformation.

Côté banquiers, Afreximbank, la BADEA et la BAD ont réitéré leur ferme engagement de financer ce mégaprojet. Signalons que ce projet est l’une des recommandations phares du DRC-AFRICA BUSINESS FORUM focalisé sur le développement d’une chaîne de valeur régionale ténu en novembre 2021 à Kinshasa.




Nouveaux prix de transport : Les chauffeurs de frottent les mains, la population abandonnée

Le gouvernement provincial de la ville province de Kinshasa a signé, le 22 mars, un nouvel Arrêté fixant le prix de transport en commun. Ceci est en fait un réajustement du premier Arrêté boudé par la majorité des conducteurs soutenant que cela n’avait pas pris en compte la réalité sur terrain.

C’est ce qu’a dit Chardin Ngoie, Coordonnateur de la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier (SADDCPCR).

Ce dernier a salué les échanges qui ont eu lieu autour des autorités provinciales avec d’autres acteurs impliqués dans le secteur pour arriver à ce nouvel Arrêté et il a promis de mettre à profit sa structure pour la sensibilisation afin que les prix fixés soient respectés par tous les chauffeurs.

Dans ce nouvel Arrêté, l’Hôtel de ville de ville a par exemple fixé à 1500 FC, la course allant de l’UPN jusqu’au marché central, ce qui est devenu un coup dur pour la population de la capitale qui se dit victime de tous moment et surtout de la hausse du prix dans plusieurs domaines.

Selon ces Kinois, l’hôtel de ville n’aurait pas accepté de sacrifier la population au profit d’un petit nombre de gens.

“Nous ne sommes pas contents de ce que le gouvernement provincial a fait. Sortir un Arrêté et ressortir l’autre dans peu de temps apparaît comme un coup dur pour nous qui subissons chaque fois. Nous déplorons ceci car chaque fois qu’il faut réglementer, c’est toujours à la hausse”, a dit un des passagers sur l’arrêt Kingabwa.

Signalons que cette nouvelle tarification s’applique aux bus, minibus et taxi-bus, les bus esprit de vie ainsi que les taxis collectifs (voiture Ketch ou autres).

Par ailleurs, Chardin Ngoie, défenseur des chauffeurs déplore le manque de respect de la décision du gouverneur par l’ACCHACO, en ce qui concerne la gestion des parkings.

 

Ces derniers, d’après la dernière décision de l’autorité provinciale, sont redirigés dans les parkings de marchandises, alors que l’ACCO est chargée d’assurer la gestion dans les parkings des personnes.

Jean-Luc Lukanda