Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles: Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame

Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages-femmes, une salle d’opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d’entreposage de matériels d’intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d’accouchement, et une salle d’hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d’investissement de 4,2 millions d’euros, bâtiment et équipements. 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce lundi 27 mars 2023, à l’inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame, dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa.

Sa construction est l’œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme ” Projet Mère et Enfant de Kinshasa” (Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa.

Dans son discours, le Premier ministre a salué l’initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC.

“Tout le plaisir est pour moi de participer, ce lundi 27 mars 2023, à cette belle cérémonie d’inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani. Je tiens à saluer l’initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. Coopération récemment renforcée par la visite du Président Emmanuel Macron de la République française ici à Kinshasa. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans la feuille de route franco-congolaise signée en novembre 2019 sous l’impulsion des deux chefs d’État. Cette nouvelle maternité construite et équipée aux normes requises va améliorer considérablement la santé de la mère et de l’enfant dans cette zone.

Sama salue l’engagement

C’est l’occasion de saluer l’engagement social et l’abnégation des sœurs de la Congrégation des Pauvres de Bergame qui, depuis une cinquantaine d’années, œuvrent, au jour le jour, dans un apostolat exemplaire pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Au nom du gouvernement de la République, je voudrais leur rendre hommage. Hommage aussi à tout le personnel congolais, ces femmes, ces hommes, qui, tous les jours, œuvrent ici dans cet hôpital, dans cette œuvre sociale, œuvre qui mérite tout notre respect.

Parce qu’ils donnent la vie dont nous bénéficions tous. Ce sacerdoce dédié à la vie rencontre d’ailleurs la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, basée sur la couverture santé universelle dans son volet “gratuité de l’accouchement”. Occasion pour moi de rappeler toutes les avancées significatives dans le domaine social obtenues grâce à cette vision. Si j’ai tenu à participer personnellement à l’inauguration de cette nouvelle maternité ici en plein cœur de la Tshangu, le plus peuplé des 4 districts de la capitale, c’est pour exprimer l’engagement de mon Gouvernement à soutenir cette œuvre si utile pour nos populations.

Le Premier ministre dit qu’il a bien suivi le plaidoyer du bourgmestre ainsi que la sœur Claudia, donc une occasion de dire à la population de Kimbanseke que votre message est bien entendu à propos des infrastructures, de l’accès à l’eau et à l’électricité. « A cet effet, j’avais déjà envoyé mes équipes pour avoir une évaluation des besoins en carence à combler, notamment cette voie d’accès, qui doit être réhabilitée et la nécessité d’assurer la stabilité de l’énergie électrique ainsi que du système d’approvisionnement en eau. Les ministères sectoriels, chacun en ce qui le concerne, sont déjà instruits pour la prise en compte de ces préoccupations »n, rassure-t-il.

Il faut signaler la présence, à cette cérémonie, de l’ambassadeur de France en RDC, du ministre de la Santé publique et Prévention, du Directeur Afrique de l’AFD, des partenaires techniques et financiers, du Bourgmestre de la Commune de Kimbanseke, de plusieurs autres personnalités, et de tout le personnel de cette institution sanitaire, qui a promis de faire bon usage de cet ouvrage.

JMNK

 

 




En présence de Sama Lukonde: Signature de l’accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique spéciale commune entre la Rdc et la Zambie

L’étude de préfaisabilité qui sera réalisée par la firme IRIS pour un coût de 750.000 dollars Us et les conclusions seront présentées d’ici le mois d’août prochain, permettra de concevoir un plan d’exécution et un modèle opérationnel pour la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l’exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Michel Sama Lukonde Kyenge,  a présidé ce lundi 27 mars 2023 en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de signature de l’Accord-cadre pour le lancement de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC.
La signature de cet accord-cadre s’est effectué entre les ministres sectoriels de la Rdc, notamment le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, de l’Industrie Julien Paluku et le ministre Zambien du Commerce, des partenaires financiers, en présence du corps diplomatique et de quelques membres du Gouvernement.
Après avoir suivi à tour de rôle les discours des différents intervenants dans ce projet, le Premier Ministre a salué à sa juste valeur cet important projet qui s’inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d’État, en l’occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et son homologue de la Zambie, Hakainde Hichilema.
“Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l’Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays.
Et ici, nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c’était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. Et nous avons voulu avoir cette Zone économique en partage avec la Zambie, pour que nous puissions avoir dans cette zone, ces chaînes de développement des batteries électriques. Nous avons voulu faire venir les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c’est le cas aujourd’hui. Place à l’action et plein succès à ce projet que nous voulons voir réussir au bénéfice de la République démocratique du Congo et de la Zambie”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
Une ambition de développer une chaîne de valeur régionale
Pour la petite histoire, en tant que Pays solution au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la République Démocratique du Congo, à travers le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques et des véhicules électriques.
Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l’organisation de DRC Africa Business Forum, tenue à Kinshasa les 24 et le 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Président de la République,  où il avait convié ses homologues de la Région dont les principaux producteurs des minerais qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques entre autres le cobalt, le Nickel, le lithium, le Manganèse, le Graphite.
Lors de cette rencontre, les Chefs d’Etats et des représentants des Gouvernements africains présents avaient cogité sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l’économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.
Pour mettre en œuvre cette industrie, la RDC et ses partenaires, CEA, AFC, AFFREXIMBANK, et BADEA, ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en République Démocratique du Congo, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse -Nickel-Cobal).




FPI : Bertin Mudimu félicite Julien Paluku pour sa reconduction 

« Au nom du Fonds de Promotion de l’Industrie et au mien propre, je vous félicite pour votre reconduction à la tête du Ministère de l’Industrie », indique un message de félicitations du Directeur général du FPI, M. Bertin Mudimu Tshisekedi, adressé au ministre de l’Industrie, Julien Paluku.

En effet, le choix porté sur vous par le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, traduit votre loyauté et votre engagement à servir le pays, affirme-t-il. Et d’ajouter que la qualité de votre travail a milité pour votre maintien à ce poste. Que le Seigneur Dieu vous guide dans tout ce que vous entreprenez pour l’industrialisation de la RDC.

 




DGRK : L’échéance du 01 mars 2023 reportée au vendredi 31 mars 2023 pour les assujettis à l’impôt foncier et à l’impôt sur les revenus locatifs 

Faisant suite aux instructions de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa et pour permettre à tous les contribuables, personnes morales et personnes physiques, assujettis à l’Impôt Foncier (IF) et à l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL), exercice 2023/revenus 2022, de s’acquitter massivement de leurs obligations fiscales, l’échéance du 01 mars 2023 est reportée au Vendredi 31 mars 2023.

A cet effet, précise le communiqué signé par M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




DGRK : Les assujettis de la taxe de pollution, autorisation de transport, (…) sommés de s’exécuter au plus tard le vendredi 31 mars 2023

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par son Directeur général Eddy Mfumumpoko Monsempo, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa rappelle les assujettis personnes physiques et morales redevables notamment aux actes générateurs des recettes ci-après : la taxe de pollution sur les installations classées de la catégorie 1b et II; les droits de délivrance de certificat d’homologation (pour restaurant de 0 à 1 fourchette, d’une agence de voyage des catégories C et D et des hôtels de 0 à 1 étoile); la taxe sur autorisation de transport des biens et des personnes; la taxe sur autorisation d’aménagement des parkings privés sur le domaine public de la ville (parkings privés et parkings réservés); la taxe d’enregistrement annuel des établissements de loisirs; la taxe d’homologation auto-école et garage; les frais de certificat médical de bonne santé pour le personnel des établissements classés (CMBS); la taxe de superficie sur les concessions minières; la taxe sur les loyers échus; la taxe sur autorisation de commercialisation de l’eau ; la taxe sur autorisation de production ou d’exécution d’œuvres d’arts et culturelles anonymes; la taxe d’identification annuelle du personnel et des sociétés de gardiennage….

Que l’échéance est fixée au plus tard le Vendredi 31 mars 2023.

A cet effet, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




Sahara marocain : le Cambodge exprime son plein soutien à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume (communiqué conjoint)

Le Royaume du Cambodge a exprimé, lundi à Rabat, son plein soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ainsi que son respect aux efforts du Maroc pour parvenir à une solution politique négociée à la question du Sahara marocain.


Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la coopération Internationale du Royaume du Cambodge, Prak Sokhonn.
“Le Royaume du Cambodge soutient pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et respecte ses efforts pour parvenir à une solution politique négociée à ce conflit régional”, a déclaré M. Sokhonn qui effectue une visite officielle au Maroc les 27 et 28 mars 2023, à l’invitation de M. Bourita.
Cité par le communiqué conjoint, le ministre des Affaires étrangères cambodgien a également souligné le plein soutien du Cambodge aux efforts entrepris par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et son Envoyé Personnel pour le Sahara, Staffan De Mistura, qui sont en ligne avec les paramètres des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité relatives à cette question.
Le vice-premier ministre cambodgien a salué à cet égard les efforts «sérieux, réalistes et crédibles» déployés par le Maroc.
Mapexpress.ma




Exclusif. Une enquête malienne révèle comment la France d’Emmanuel Macron est le principal bailleur de fonds du terrorisme au Sahel

C’est le bi-hebdomadaire bamakois réputé très sérieux, critique et incisif qui jette un pavé dans la mare des relations entre la France et le Mali. Dans son édition du lundi 27 mars, il vient de révéler comment le gouvernement français apporte son soutien aux groupes terroristes opérant au Sahel.

D’après L’Aube, ce « soutien multiforme se manifeste par le paiement de rançons aux preneurs d’otages affiliés aux groupes terroristes ». D’ailleurs, les récents événements comme la libération des otages français Olivier Dubois et l’américain Jeffrey Woodke jette la lumière sur « la connivence et la complicité » entre les services français et le Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM).

À en croire certaines sources bien informées dans la région du Sahel, Paris aurait versé une rançon de 12millions d’euros à 13 millions d’euros pour obtenir cette double libération. De là à affirmer que la France est devenue le principal bailleur du terrorisme dans le Sahel, il n’y a qu’un seul pas que le journal malien L’Aube n’hésite pas à franchir.

L’opération de libération des otages pilotée depuis Paris n’aurait eu qu’un seul objectif : offrir aux terroristes du JNIM de Iyad Aghaly) un joli pactole de plus de 10 millions d’euros afin de permettre à ce groupe terroriste d’acquérir armes et munitions. Pour réussir leur coup, les services français auraient, en effet, eu recours à l’entregent du président du Niger Mohamed Bazoum et Ahamada AG Bibi, haut responsable de la CMA.

Déjà par le passé, le quotidien parisien Le Monde avait révélé que la France avait déboursé une somme de 20 à 25 millions d’euros aux ravisseurs de Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand et cela après plus de mille jours de détention. En 2014, le New York Times publie une enquête démontrant que la France serait « championne du paiement des rançons à al-Qaida ». Depuis 2008 les sommes versées par Paris à différents groupes terroristes en guise de rançons a été estimée à 58 millions d’euros. Pour leur part, les Américains et Anglais refusent de payer, ils sont plus rarement ciblés.

Lors de cette dernière affaire, les autorités maliennes avaient dès le début refusé toute négociation avec les groupes terroristes. Mais, aujourd’hui Emmanuel Macron a préféré « voler au secours au secours du JINM en lui versant un joli pactole d’euros », écrit L’Aube. Ce soutien financier, explique le journal malien intervient au moment où le JINM est en très mauvaise posture sur le terrain face à Daech. Les autorités maliennes avaient dénoncé cette duplicité française auprès des Nations unies, où une plainte malienne a été déposée devant le Conseil de sécurité. Mais jusque-là, Paris continue bloquer l’examen de cette plainte.

www.maghreb-intelligence.com




Vincent Karega nommé ambassadeur du Rwanda en Belgique, son poste à Kinshasa toujours vacant

C’est une nouvelle affectation pour le diplomate Rwandais, ancien ambassadeur à Kinshasa, expulsé en novembre 2022 par le gouvernement Congolais, à la suite des fortes tensions entre son pays et la République Démocratique du Congo.

Les accusations de Kinshasa contre Kigali, indexé comme principal agresseur de la RDC sous couvert du M23, ont conduit à la détérioration du climat diplomatique entre les deux pays frontaliers.
La Belgique, c’est donc le plus grand corps diplomatique du Rwanda sur le continent européen que va désormais diriger Vincent KAREGA.
Accrédité à Kinshasa en juillet 2020, le diplomate natif de la province congolaise du Nord-Kivu, laisse son poste inoocupé à Kinshasa. Un poste à pourvoir par Kigali, jusqu’au rétablissement de ses relations avec Kinshasa, estiment plusieurs observateurs.




Reconduit au sein du Gouvernement Sama2 : Muyaya demande à ses collaborateurs de s’activer davantage pour toujours mériter la confiance du Président de la République

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a été accueilli chaleureusement ce lundi 27 mars 2023 par son personnel. Et ce, après sa reconduction par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 24 mars dernier.

Prenant la parole après ce vibrant accueil, le directeur de cabinet Nicolas Lianza, a, au nom de tout le personnel témoigné au ministre leur gratitude. “Excellence. Nous venons rendre grâce à Dieu pour votre reconduction, voilà pourquoi nous allons clôturer ce moment par la prière. Nous remercions le Président de la République Félix Tshisekedi pour la confiance renouvelée en votre personne. Ce n’est pas une évidence, mais c’est une grâce”, a-t-il souligné.

Pour symboliser ce maintien au gouvernement Sama Lukonde 2, Nicolas Lianza a remis au nom du cabinet, une sculpture en bois reflétant une personne réfléchie en train de travailler dans le silence. Ce qui résume les qualités du ministre Muyaya.

“Nous voulons vous réitérer notre volonté de servir le pays à travers votre direction et de la même manière que vous, vous continuerez à servir le pays sous le leadership du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et sous la coordination du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo”, a-t-il ajouté.

Surpris par cette organisation spontanée, le ministre Patrick Muyaya Katembwe a manifesté sa joie lors de sa prise de parole. “Ce n’est jamais un acquis, mais Dieu a fait grâce. Nous avons bien travaillé et nous avons foi en Dieu, au Président de la République et au Premier ministre, par rapport au travail que nous avions commencé. Le travail que nous faisons ici (vous et moi) a été apprécié, mais je pense que c’est un travail qui doit être amélioré et être davantage apprécié”, a déclaré le ministre Muyaya à ses collaborateurs.

“Donc, au-delà des mots de remerciements pour votre collaboration et pour votre patience, je voudrais vous demander de vous activer davantage pour que nous puissions toujours mériter cette confiance du Président de la République, du Premier ministre, du parti et de tous les congolais qui nous suivent. Ici, malheureusement, nous n’avons jamais eu le temps d’être distraits. Car, c’est la première arme que nous utilisions. J’espère que vous tous, vous êtes conscients de notre combat. C’est un nouveau départ et qu’ensemble, nous allions continuer pour corriger là où il y avait des erreurs et considérer que c’est un nouveau départ qui veut que nous soyons de nouveau motiver et donner de notre meilleur pour le pays. Merci beaucoup pour le cadeau. J’espère que vous avez tous compris la symbolique”, conclut-il.

JMNK




Realpolitik de Fatshi : Le quota de la femme en augmentation dans Sama2

Dans neuf mois, conformément  à la Constitution, la République démocratique du Congo est sensée tenir les élections générales le 20 décembre 2023.  Le jeudi 23 mars 2023, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a rendu public l’ossature du nouveau gouvernement, Sama Lukonde2. Un gouvernement dont la publication tombe en plein mois dédié à la femme  et marqué par une révision à la hausse du taux de participation de la femme tant en quantité qu’en préséance.

Des douze femmes qui faisaient partie de l’équipe gouvernementale sortante,  Sama Lukonde I,  11 conservent leurs portefeuilles, ce qui représente 91,67% de conservation du pouvoir dans le gouvernement.  Cette performance inédite dit tout le bien  du leadership féminin, alors que le gouvernement a pu dégraisser son effectif qui passe de 66 à 52 membres.

L’Attente aura été très longue dans la nuit du 23 au 24 mars 2023. Finalement, le Gouvernement Sama Lukonde 2 est sorti, avec une particularité inédite : forte participation de la gente féminine qui a atteint le taux le plus élevé de l’histoire de la femme dans un gouvernement depuis l’accession de la Rdc à la souveraineté internationale avec un pourcentage s’élevant à  30,77% soit 16 femmes sur 52 membres du gouvernement.

Quant aux départs, une seule femme de l’équipe Sama Lukonde 1 quitte le gouvernement, la désormais ex-ministre du Genre, famille et enfant,  Gisèle Ndaya.

Cinq femmes  font leurs entrées dont 3 ministres et deux vice-ministres à savoir: Judith Tuluka (ministre du plan); Anne-Marie Kalume (ministre en charge des relations avec le Parlement); Nana Kiyumba (ministre près le Président de la République); Wivine Moleka (vice-ministre des Hydrocarbures) et Séraphine Kilubu (vice-ministre des Transports).

Outre la présence en nombre, la qualité de la femme congolaise au gouvernement transparaît également dans le rang et la préséance. Certes, il n’y ait plus de femme Vice-Premier ministre au Gouvernement mais,  sur un effectif de 11 ministres d’Etat, 4 sont des femmes, ce qui représente 36%. Un taux supérieur au seuil constitutionnel pour la représentation féminine dans des institutions nationales.

Il s’agit de:

 Ève Bazaïba Masudi (ministre d’Etat de l’environnement et développement durable); Rose Mutombo (Justice et garde des Sceaux); Adèle Kahinda (Portefeuille) et  Judith Tuluka (Plan).

Et au rang des ministres, on en compte 7 dames, à savoir Claudine Ndusi ( Emploi, travail et prévoyance sociale); Antoinette Samba (Mine); Antoinette Kipulu (Formation professionnelle et métiers), Catherine Furaha Kathungu (Culture, art et patrimoines); Anne-Marie Kalume (Relations avec le Parlement); et un Ministre près le Président de la République Nana Kiyumba, ainsi qu’un ministre délégué près la Ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo .

 Et pour clôturer les effectifs des femmes au gouvernement, cinq femmes sont membres du gouvernement en qualité de vice-ministres dont deux  nouvelles qui  font leurs entrées. On a ainsi, Elysée Bakumwana (Budget); O’Neige Nsele (Finances) Aminata Namasia (Enseignement Primaire secondaire et Techniques); Wivine Moleka (Hydrocarbures) et Séraphine Kilubu (Transports).

Comme on peut le constater, le leadership féminin gagne petit à petit ses lettres de noblesse non pas par faveur, mais grâce à la compétence de la congolaise.

Cette performance ‘féminine’ ne peut que donner raison au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a émis le vœu de faire la remise et reprise avec une ‘Cheffe de l’Etat’ qui sortira des urnes à la fin de sa magistrature suprême.

Félix Tshisekedi, assaut ultime contre le M23

La publication du gouvernement Sama Lukonde 2 est intervenue le 23 mars 2023 en plein mois de mars dédié à la femme. Hasard de calendrier ou choix symbolique, ce jour coïncide exactement avec la date anniversaire de la création du mouvement terroriste M23 qui sème horreurs et atrocités dans l’Est de la Rdc.

Eradiquer depuis 2013,  il y a donc dix ans, le M23 qui fait du viol massif comme arme de guerre au point de faire  de la RDC  « capitale mondiale  du viol »,  avec plus de 6 millions de femmes violées, ce groupe terroriste  a été remis en sellette par Kigali dans le but de pérenniser la prédation des richesses naturelles du Congo. La principale stratégie du Rwanda  se reposant sur l’infiltration via réinsertion, réintégration, et démobilisation après négociations. Ayant très bien compris le jeu de Kagame l”ubwengiste’ (adepte de l’ésotérisme ubwenge qui est l’art de la diversion et du mensonge), Kinshasa s’est montré intransigeant et ferme dans sa décision et refuser toute négociation avec « l’unité spéciale » de l’armée rwandaise déguisée en M23.

 Mis à découvert, Kagame est désormais aux abois, et tout porte à croire qu’en remaniant l’équipe Sama Lukonde, Félix Antoine Tshisekedi a pris l’option  d’assommer les velléités expansionnistes du maître des mille collines  Paul Kagame et les pillages des richesses naturelles de la RDC via le M23. Ce qui permettra à  la RDC de  laver  l’affreuse image de la capitale mondiale du viol.

 Willy Makumi Motosia