Volley-ball: VC Kasaï Espoir remporte le tournoi de l’Amitié organisé par l’Euvokana

Organisé du 25 au 26 mars 2023 à Kananga par l’Entente Urbaine de Volly-ball de Kananga ‘’Euvokana’’, le trophée du Tournoi de l’Amitié a été remporté par VC Kasaï Espoir.

Résultats enregistrés

Samedi 25 mars 2023

1. VC Kasaï Espoir vs VC Ste Famille : 3-0

2. VC Njanja SNCC vs VC Jack : 1-3

Dimanche 26/03/2023

Pour la 3è place VC Ste Famille vs VC Njanja :

Finale

VC Jack vs VC Kasaï Espoir :

Antoine Bolia




Athlétisme, 18 ans après Ilunga Mande et Jean Paul Masanga au Meeting de Brazzaville en 2005 : Lasconi Mulumba et Olivier Mwimba viennent d’arracher 2 médailles en bronze au Meeting Grand Prix de Douala (Cameroun)

Avec l’avènement de M. Bienvenu Matenda à la tête de la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’Feaco’’, l’athlétisme de la République Démocratique du Congo retrouve ses lettres de noblesse.

En effet, comment douter de cette réalité dans la mesure que les athlètes de la RDC réalisent des exploits dignes d’éloges à travers le monde. Pas plus tard que ce dimanche 26 mars 2023, deux athlètes congolais viennent d’arracher deux médailles de bronze au Meeting Grand Prix de Douala, au Cameroun. Il s’agit de l’athlète Lasconi Mulumba qui évolue au Centre de Dakar, au Sénégal. Il a glané sa médaille au 200 m. Le second c’est Olivier Mwimba évoluant en Afrique du Sud. Lui a gagné sa médaille au 100 m.

Pour tout dire, on doit vraiment jeter des fleurs à la Féaco dirigée des mains de maître par M. Bienvenu Matenda Kibangala qui a mis la main à la poche afin que ces 2 athlètes précités puissent se retrouver à Douala au Cameroun et réaliser cette performance. L’on devra aussi naturellement jeter beaucoup des fleurs et féliciter la Direction Technique Nationale de la Feaco avec le DTN Tshihinga Mafo Hugues pour le travail titanesque qu’il abat.

L’on doit surtout retenir que les deux athlètes congolais Lasconi Mulumba et Olivier Mwimba viennent de rééditer 18 ans après, les exploits réalisés au 1er Meeting international de la ville de Brazzaville un certain 8 mai 2005 par leurs ainés Ilunga Mande Zatara (membre actuel de la Direction Technique Nationale de la Feaco) et Jean Paul Masanga qui évolue et présentement en France. Les deux avaient glanés deux médailles de bronze. Ilunga Mande Zatara au 3000 m et au saut en hauteur. Moi votre serviteur, j’étais témoin de cet événement que j’avais couvert en compagnie de mon estimé confrère Jean Louis Luganda de B.One TV, actuellement membre du comité de la Feaco. Nous étions parmi les 10 journalistes de la RDC sélectionnés par l’organisation. Parmi les autres confrères, l’un d’eux Jean Claude Basunga de CCTV n’est plus de ce monde. Nous lui dédions une pensée pieuse.

Antoine Bolia




Nouveau VPM à l’Intérieur : Peter Kazadi a prié au ministère Amen pour rendre grâce à Dieu

Chrétien de son état et en guise de reconnaissance à la prière faite sur lui autre fois par l’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Me Peter Kazadi est venu au temple du ministère Amen pour rendre grâce au Dieu Tout puissant, Dieu de l’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo pour cette élévation au sein du Gouvernement Sama Lukonde2.

« Son Excellence est en train de prendre en charge un ministère très complexe. Désormais il est considéré comme le flic national sur tout le territoire. C’est pour cela que nous devons prier pour lui, nous devons le oindre, pour que cette onction sur lui rende nos frontières imperméables », a expliqué aux nombreux fidèles réunis au temple du ministère Amen, l’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo.

Au cours de ce culte qui avait revêtu un caractère spécial, l’homme de Dieu a déversé son onction sur le nouveau Vice-Premier ministre Peter Kazadi en l’impactant afin que cette onction lui rende capable dans ses nouvelles fonctions et qu’il puisse réussir son mandat sur tous les plans.

« Je suis venu dire toute ma reconnaissance vis-à-vis de Dieu. Si je suis là où je suis et que vous m’appeler son Excellence, ce ne pas par mes efforts. En nous agenouillant, nous voulons traduire notre reconnaissance à Dieu, créateur de la terre et des cieux, lui qui nous a tirés de la poussière, pour nous mettre là nous sommes. C’est un signe de reconnaissance pour dire qu’il ne suffit pas d’aller seulement dans des maisons de magie et de sorcellerie pour connaitre une promotion. Avec Dieu, tout est possible. Je suis le fruit de l’Eglise, je suis le fruit de Dieu et m’agenouiller devant ce Dieu-là qui a fait de moi ce que je suis, c’est la moindre des choses que je puisse faire dans ma vie. Voilà le sens de mon inclinaison devant l’Eglise, devant l’Apôtre et devant mon Dieu ».

Après sa nomination, Me Peter Kazadi va remplacer un autre cadre de l’UDPS, Me Daniel Aselo. Le nouveau Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières devra batailler dur pour restaurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Tâche très ardue bien sûre, mais pas impossible qu’il réalisera avec l’aide du président de la République et du Gouvernement Sama Lukonde.

JMNK




SICOMINES: La partie chinoise reste ouverte au dialogue

Signée en 2008 entre la Rdc et un groupe d’entreprises chinoises, la convention de collaboration appelée communément « contrat chinois » est à la base de la polémique et des commentaires de tous genres dans la presse et les réseaux sociaux, depuis la publication du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF). C’est pour éclairer la religion de quelques journalistes triés à la volée que la SICOMINES (Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES), ensemble avec l’Ambassade de la République populaire de Chine (Zhu Jing), ont rencontré des préoccupations légitimes soulevées par des Congolais qui veulent comprendre ce qu’ils gagnent de cette convention.

Contrairement à une certaine opinion qui véhicule des faussetés, il a été expliqué aux médias que tous les projets d’infrastructures sont décidés et proposés par le Gouvernement congolais. La liste qui a été partagée dans les réseaux sociaux, il ne s’agit pas d’une liste d’engagement, mais des projets que le Gouvernement envisage de réaliser. Il ne faut pas confondre les projets à réaliser et les engagements des entreprises chinoises. « Or dans les médias et dans certains propos des politiciens, on fait intentionnellement la confusion entre les deux listes », tranche l’Ambassadeur qui précise que SICOMINES ne s’est jamais engagée au sujet de cette liste qui circule dans les réseaux sociaux.

Soulignons que comme tout contrat, la convention sino-congolaise impose un mécanisme de dialogue entre les deux parties et la partie chinoise ne comprend pas comment on peut faire du bruit dans les médias, sans pour autant recourir à la méthode dans la convention de collaboration.

Une consultation permanente

Si la partie congolaise et chinoise se retrouvaient de temps en temps, peut-être que l’incompréhension ne pouvait pas surgir. Face à cette préoccupation, l’Ambassadeur chinois en Rdc a affirmé que le contrat chinois est en adaptation permanente à la réalité. A l’en croire, depuis la signature de la convention en 2008, on a déjà connu quatre (4) Avenants, qui ont permis d’apporter de nouveaux éléments d’adaptation à l’évolution de la réalité.

C’est ici que Zhu Jing a cité l’article 20 de la Convention sino-congolaise, selon lequel, tout litige dans l’exécution de la convention doit faire l’objet d’une consultation à l’amiable entre les deux parties. Si au bout de 6 mois on n’arrive pas à trouver de consensus, l’on doit passer à l’arbitrage international. Donc, il existe un dispositif clair dans la convention. Comme pour dire que si on respecte bien la convention, pour tout litige, on doit d’abord procéder à une discussion à l’amiable, au lieu de faire une campagne médiatique pour créer des hostilités.

Par rapport à ceux qui évoquent des enjeux géopolitiques pour justifier cette brouille entre la Rdc et la Chine, l’Ambassadeur rappelle que quand on approuve la convention en 2008, notre seul objectif, c’est, à travers cette convention, d’aider nos amis congolais à sortir de ces difficultés financières et à transformer les ressources en matières premières en avantages de développement. Pour la Chine, il n’y a aucune arrière-pensée géopolitique.

Mais dès le début de ce projet, insiste-t-il, les contrats chinois ont fait l’objet de perturbations venant de l’extérieur. « Vous vous souvenez bien qu’au début, la partie chinoise voulait s’engager à financer les infrastructures à la hauteur de 6 milliards de dollars américains. Or, c’est à la demande du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qu’on a dû réduire les investissements à 3 milliards. C’est qui est curieux aujourd’hui, certains accusent la partie chinoise de ne pas tenir son engagement de 6 milliards ! C’est une accusation sans fondement et de mauvaise foi », dit-il.

Il n’a pas manqué d’affirmer que la Chine et la Rdc sont des Etats indépendants. Nous n’avons pas besoin d’être dictés par une force tierce. Tout ce qui relève de la coopération, ce sont les affaires purement congolaises. On n’a jamais cherché à faire intervenir une force tierce dans la coopération. Nous sommes convaincus qu’à travers le dialogue, les échanges francs et constructifs, on peut trouver des solutions à tout litige, à tout problème. Mais si quelqu’un cherche à faire appliquer une force tierce, ça sera une chose d’une autre nature. Ça va changer complétement la nature du litige. C’est la chose à laquelle nous devons être extrêmement vigilants », prévient-il.

Qui a roulé qui ?

Est-ce que la convention sino-congolaise est belle est bien un partenariat gagnant gagnant ? L’Ambassadeur Zhu Jing pense que les Congolais ont le droit légitime de se poser des questions. Il a expliqué pour dire que si on regarde les investissements réalisés par la partie chinoise depuis 2008, dans le volet minier, c’est 3 milliards de dollars américains avec la construction et réalisation d’une usine moderne avec des équipements sophistiqués, et une capacité de production annuelle de 250.000 tonnes par an et des investissements en infrastructures qui s’élèvent entre 800 millions et 1 milliard, soit près de 4 milliards investis par les entreprises chinoises.

Avec ces investissements, dit-il, vous avez une mine qui continue à oduits miniers qui sont exportés ou transformés localement, qui créent la valeur ajoutée, soit 3.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects. Il faut aussi voir les infrastructures réalisées au nombre de 43 : hôpitaux, stades de sport, la centrale de Busanga, la plus grande centrale hydroélectrique du Congo, qui fournit 10% d’électricité.

Quand on regarde ce chiffre-là, la partie congolaise a investi combien, à par le gisement ? C’est zéro dollar. D’ailleurs, le bénéfice tiré par les entreprises chinoises de l’exploitation minière est inférieur de 4 milliards investit ! Ceci pour dire que les entreprises chinoises sont largement déficitaires. Avec cette réalité, est-ce qu’on peut dire qu’on a accumulé des bénéfices sans rien donner aux Congolais ?

M. Zhu Jing a poursuivi en rappelant qu’en 2008, la Rdc était un pays abandonné par la communauté internationale. La Gécamines était au bord de la faillite. C’est pour sauver la Rdc qu’un appel a été lancé à CREC 7 et Synohydro. « A l’époque, on leur a présenté des trous disant que c’est un gisement ! ». De même, après la signature de la convention et les études menées, évaluées à 10 millions de tonnes exploitables, on a donné la conclusion que c’était une mine inexploitable à cause de la quantité d’eau…

Curieusement, la partie chinoise n’a pas cédé à ces difficultés. Au lieu de demander la résiliation du contrat, ils ont investi et ont imaginé une solution technique pour vider l’eau et rendre exploitable la mise. Avec cette réussite, la Gécamines, l’industrie minière et l’économie congolaise ont été sauvées. C’est ce qui a fait qu’en 2010, la production du cuivre était moins de 400.000 tonnes. L’année dernière, c’était plus de 2 millions de tonnes.

Cette prouesse n’a été possible que grâce aux investissements massifs des entreprises chinoises. Mais aussi à la SICOMINES et CREC7 qui ont pris des risques énormes de ne pas tirer de bénéfices. Il ne faut pas oublier tous ces éléments.

Ouvert au dialogue

De l’avis de l’Ambassadeur Zhu Jing, s’il y a des contentieux, c’est parce qu’on est lié l’un l’autre. « La Chine et la Rdc sont liées d’une façon étroite. Le développement de la Rdc, sa renaissance ne peut pas se faire sans la Chine et le développement de la Chine ne peut pas se faire sans la Rdc. Nous sommes vouées à être ensemble. Si on ne règle pas les contentieux de façon amiable, on est perdant. Mais si on règle de façon amicale, nous serons gagnant gagnant », insiste-t-il.

Les entreprises chinoises sont ouvertes au dialogue. « Nous sommes ouverts à toutes mesures d’optimisation pour faire gagner plus nos amis congolais. Parce que pour la Chine, mais aussi pour les investisseurs chinois au Congo, nous avons une conviction que si nous investissons au Congo pour un avenir meilleur, ceci ne peut pas se faire sans une prospérité durable de la Rdc. Si on accompagne les amis congolais, c’est nous accompagner nous-même vers la prospérité. Nous sommes déterminés à poursuivre ce partenariat gagnant–gagnant vers une prospérité partagée pour les deux peuples », rassure-t-il.

Jean-Marie Nkambua




Eddy Mfumumpoko déclare ses biens et s’imprègne des conditions de travail des agents de la DGRK/Limete

Nouveau Directeur général de la DGRK, Eddy Mfumumpoko prêche par l’exemple. Il a commencé son mandat par déclarer ses biens dans la commune de sa résidence, Limete et ce, avant de s’imprégner des conditions de travail des agents de la DGRK/Limete. Ceci, pour qu’ensemble ils répondent à une exigence, la maximisation accrue des recettes pour donner à la ville province de Kinshasa les moyens de son action.

C’est une première descente effectuée par le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Eddy Mfumupoko, depuis sa nomination par le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Il s’est rendu ce 24 mars à l’Agence de la DGRK/Limete. Sur place, le Directeur général de la DGRK, habitant de cette commune, a prêché par l’exemple en faisant la déclaration de ses biens.

« Je suis habitant de Limete. Entant que tel, je m’étais dit, que je donne le privilège à la commune ù moi-même je suis habitant pour remplir mon devoir civique entant que citoyen congolais. Comme vous le savez, l’Etat n’a pas une autre source de revenu que les impôts et taxes. Chacun de nous doit avoir cet esprit de pouvoir remplir ses obligations fiscales vis-à-vis de l’Etat », explique-t-il à la presse.

A la deuxième étape de sa tournée, le Dg de la DGRK s’est imprégné des conditions de travail des agents de la DGRK et du fonctionnement de l’Agence de Limete. « Palper du doigt la réalité sur l’état des lieux de ce centre ou de la direction de Limete. Je voulais que moi-même j’essaye de m’imprégner réelle de la situation réelle, parce que rester au bureau, ce ne pas toujours une bonne chose. Il faut que l’on soit proche de la population, que l’on soit proche de ses administrés, de ses agents, de ses collaborateurs pour que l’on sache ce qu’il en est exactement. Raison pour laquelle je suis passé pour qu’ensemble avec les autres qu’on puisse voir ce qu’il ne va pas, quelles sont les faiblesses, les points forts pour essayer de trouver solution. Parce que nous sommes appelés à répondre à une urgence qui n’est autre que celle de maximiser les recettes.

Soulignons que le nouveau Directeur général des recettes de Kinshasa poursuit sans désemparer le travail pour la maximisation accrue des recettes, afin de donner des moyens conséquents à la ville pour la construction de la capitale congolaises.

Pour rappel, le nouveau Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, récemment nommé par l’arrêté du Gouverneur de la Ville, Gentiny Ngobila Mbaka, est entré en fonction ce lundi 20 mars 2023, au terme d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, le Professeur Félicien Kuluta Ntula, présidée par M. André Ngasani, Secrétaire Exécutif, assisté par M. Pathy Kahasa, Inspecteur Provincial des Services Adjoint, en présence du Dircab du Gouverneur, M. Freddy Bonzeke, dans la salle Gentiny Ngobila Mbaka, située au siège de la DGRK, au numéro 76, de l’avenue Colonel Ebeya, à Kinshasa Gombe.

JMNK




Pius Muabilu: « Nous avons fait de l’inclusion des femmes un impératif dans la mise en œuvre des projets de développement urbain »

Dans le cadre de l’exécution des projets d’aménagement et de restructuration des espaces urbains, placés sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, tels que Kin Elenda et le Projet d’Urgence pour la Résilience Urbaine de Kananga, la vision du chef de l’Etat a été traduite en acte. Le ministre d’Etat Pius Muabilu explique comment: « D’une part le nombre de travailleuses qualifiées va augmenter, et d’autre part, nous avons pris des mesures pour prévenir, atténuer et répondre de manière adéquate aux risques d’exploitation, d’abus et d’harcèlement sexuels.

Concrètement, nous avons, dans chaque projet, rédigé un code de conduite qui décrit les comportements interdits et les sanctions applicables en cas de violation. Tous les travailleurs du projet et les personnes affectées sur les chantiers de construction doivent signer ce code de conduite avant le début de leurs prestations.

De plus, tout projet compte une experte en violences basées sur le genre pour assurer la sensibilisation des communautés locales et veiller à l’application du dispositif contre les abus et harcèlement sexuels. Nous avons indéniablement fait de l’inclusion des femmes un impératif dans la mise en œuvre des projets de développement urbain».

L’Avenir




SICOMINES : « Sur 10 millions des réserves estimées, seulement 10% ont été exploitées » (Diao Ying)

A la même occasion, Mme Diao Ying, Secrétaire du conseil d’administration de SICOMINES constate malheureusement qu’avec tout ce qui se passe, les gens veulent faire croire que c’est la partie chinoise qui est de mauvaise foi, ce qui est faux ! « La partie chinoise a fait beaucoup d’efforts, même des sacrifices dans ce projet. Juste après la signature de la convention de collaboration, il y a eu 400 ou 500 millions de dollars Us pour les travaux d’infrastructures qui ont démarrés. A ce moment-là, il n’y avait pas de cuivre, il n’y avait pas de production, il n’y avait que de l’eau, même le gisement, on ne le voyait pas », tonne-t-elle.

C’est un grand risque que les investisseurs ont pris pour se consacrer au développement de la Rdc. C’est pour ça que d’autres investisseurs pensaient que le projet était trop risqué. C’est un projet très bénéfice pour la Rdc. Il n’y a pas de risque pour la partie congolaise. Tout le financement vient des investisseurs chinois avec les prêts des banques chinoises, mais aussi les investissements et les prêts bancaires sont sous garantis des investisseurs chinois.

Ça veut dire que si le projet marche bien, tout le monde sera content, on partage le bénéfice entre les actionnaires. Mais si le projet échouait, ce sont les actionnaires chinois qui prennent les risques de tous les frais bancaires. Les banques, après l’échec du projet ne vont pas venir ici pour se faire rembourser, mais ils vont poursuivre les investisseurs chinois.

Les gens pensent qu’on n’a pas fait assez. Il y a 10 millions des réserves estimés. On a exploité jusqu’à maintenant 10%, soit 1 millions. Mais on a fait 30 millions d’investissements d’infrastructures. Pour quelqu’un qui vient prendre l’argent, on a déjà exploité que 10% et fait 30% d’infrastructures.

Pour sa part, M. Zhu Jing a insisté que le contrat chinois est une coopération stratégique déterminant dans la relation bilatérale entre la Rdc et la Chine. « C’est aussi notre enfant commun. La réalisation des contrats sont les fruits des efforts conjoints des Chinois, surtout des amis Congolais. C’est notre responsabilité commune de protéger notre enfant. C’est de notre responsabilité commune d’améliorer les choses, d’optimiser la gestion pour que cet enfant puisse grandir de façon plus durable », pense-t-il.




SICOMINES : Entre Chinois et Congolais, qui a roulé qui ?

L’Ambassadeur de Chine en Rdc n’a cessé d’affirmer que tous les amis congolais ont le droit légitime de se poser des questions si la convention sino-congolaise est belle est bien un partenariat gagnant gagnant ?

Et d’expliquer si on regarde les investissements réalisés par la partie chinoise depuis 2008, dans le volet minier, c’est soit 3 milliards de dollars, avec la construction et réalisation d’une mine moderne avec des équipements sophistiqués, et une capacité de production annuelle de 250.000 tonnes par an et des investissements en infrastructures qui s’élèvent entre 800 millions et 1 milliard, soit près de 4 milliards investis par les entreprises chinoises.

Avec ces investissements, note-t-il, vous avez une mine qui continue à produire des produits miniers qui sont exportés ou transformés localement, qui créent la valeur ajoutée, soit 3.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects. Il faut aussi voir les infrastructures réalisées au nombre de 43 : hôpitaux, stades de sport, la centrale de Busanga, la plus grande centrale hydroélectrique du Congo, qui fournit 10% d’électricité. Et ceci, sans parler des dividendes.

Pour le diplomate chinois, quand on regarde ce chiffre-là, la partie congolaise a investi combien, à par le gisement ? Zéro dollar. A jour, révèle-t-il, le bénéfice que les entreprises chinoises ont tiré de l’exploitation minière sont inférieurs à 4 milliards investis. Est-ce qu’on peut dire que les entreprises chinoises ont tout pris sans rien donner aux congolais ?

D’ailleurs, d’où vient la convention ? En 2008, la Rdc était un pays abandonné par la communauté internationale. La Gécamines était au bord de la faillite. C’est pour sauver la Rdc qu’un appel a été lancé à CREC 7 et Synohydro pour investir. On leur avait présenté des trous d’eau pour dire que c’est là le gisement. Les conditions météorologiques ne permettaient pas d’investir. Après la signature de la convention et les études menées, évaluées à 10 millions de tonnes exploitables, on a donné la conclusion que c’était une mine inexploitable à cause de la quantité d’eau.

Au lieu de demander la résiliation du contrat, les entreprises chinoises ont investi et ont imaginé une solution technique pour vider l’eau et rendre exploitable la mine. Avec cette réussite, la Gécamines, l’industrie minière et l’économie congolaise ont été sauvés. En 2010, la production du cuivre était moins de 400.000 tonnes. L’année dernière, c’était plus de 2 millions de tonnes.

Cette prouesse est le fruit des investissements massifs des entreprises chinoises, mais aussi grâce à la SICOMINES et CREC7 qui ont pris des risques énormes de ne pas tirer des bénéfices immédiats. Il ne faut pas oublier tous ces éléments.

Avant de parler d’un contrat déséquilibré, il faut une vision globale, une vision historique et une vision dans la durée. Selon la convention, c’est la partie congolaise qui est de plus en plus gagnant. La production minière est devenue régulière, ce qui permettra à la SICOMINES de dégager de plus en plus des financements pour construire des routes, des centrales, etc. Cette année ou dans les années suivantes, on peut croire à une accélération dans la construction des infrastructures.

L’Ambassadeur de Chine en Rdc a martelé en disant que s’il y a des contentieux, c’est parce qu’on est lié l’un l’autre. La Chine et la Rdc sont liés d’une façon étroite. Le développement de la Rdc, sa renaissance ne peut pas se faire sans la Chine et le développement de la Chine ne peut pas se faire sans la Rdc. « Nous sommes voués à être ensemble. Si on ne règle pas les contentieux de façon amiable, on est tous perdants. Mais si on règle de façon amicale, nous serons gagnant gagnant », dit-il, avant d’affirmer qu’on est ouverts au dialogue.

Nous sommes ouverts à toute mesure d’optimisation pour faire gagner plus à nos amis congolais. Parce que pour la Chine, mais aussi pour les investisseurs chinois au Congo, nous avons une conviction que si nous investissons au Congo pour un avenir meilleur, ceci ne peut pas se faire sans une prospérité durable de la Rdc. Si on accompagne les amis congolais, c’est nous accompagner nous-même vers la prospérité. Nous sommes déterminés à poursuivre ce partenariat gagnant gagnant vers une prospérité partagée pour les deux peuples.




SICOMINES : « Le rapport de l’IGF devait reposer sur des études sérieuses » (Zhu Jing)

Parlant du rapport proprement dit de l’Inspection générale des finances (IGF), Mme Diao Ying, Secrétaire du conseil d’administration de la SICOMINES affirme que depuis sa création, la joint-venture mène ses actions sur base des principes du marché et des règles du commerce international.

C’est ainsi qu’elle pense que certaines affirmations contenues dans le rapport de l’IGF sont sans fondement. « D‘après nous, tous les prêts de la banque qui sont venus dans le projet SICOMINES ont bénéficié à la partie congolaise, ce ne pas seulement les 800 millions, mais les milliards. Pourquoi ? Parce qu’en plus des infrastructures qui coutent à peu près 1 milliard de dollars Us, nous avons construit une usine moderne dans la province du Lualaba et ça coûte quelques milliards. Cette usine fonctionne au profit des Congolais. Donc tous les investissements ont bénéficié à la partie congolaise, au peuple congolais », insiste-t-elle.

Au sujet du montant de 9 milliards d dollars cité dans le rapport, elle voudrait savoir, comment l’IGF a-t-elle fait ses calculs ? Quelles ont été ses méthodes de travail ?

C’est ce qui a poussé l’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhu Jing à affirmer que pour une institution de l’Etat congolais à la dimension de l’IGF, tout rapport produit doit être fondé sur des études sérieuses. Car à ce jour, toutes les accusations contre la partie chinoise ne sont pas assises sur des preuves solides.

« On accuse la partie chinoise de gagner au moins 9 milliards de dollars ! C’est un chiffre contestable. Parce que lorsqu’on prend ce chiffre comme bénéfice de la SICOMINES, il faut mettre en tête qu’elle est entrée en production en 2015 et nous sommes au début 2023, soit 6 ans. Si la SICOMINES avait gagné 9 milliards, ça veut dire que le prix du cuivre durant les 6 dernières années doivent être au-delà de 14.000 dollars par tonne. Or, le prix du cuivre, ça se vérifie. En 2015 c’était 5.000 dollars… C’est à partir de 2019 que la tonne est montée de 8 à 9.000 dollars. C’est un simple calcul que même un élève de l’école primaire peut faire. Il y a d’autres chiffres que l’on peut vérifier de façon mathématique et scientifique », martèle-t-il.

Au sujet de la prétendue surfacturation, il prévient qu’il ne faut pas faire une simple comparaison entre deux établissements. Un hôpital de même superficie et avec les équipements différents, doit conduire à une facturation différente. L’hôpital du cinquantenaire, c’est l’un des hôpitaux les mieux équipés. Les équipements, ça coûte trop cher. Une simple machine à scanner, coûte cher. Il faut prendre tous ces éléments avant de tirer des conclusions objectives.




SICOMINES : Pourquoi l’article 20 de la convention de collaboration a-t-il été ignoré ?

A ceux qui pensent que s’il y a incompréhension entre la partie congolaise et la partie chinoise, c’est parce que les deux ne se rencontrent pas, l’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhu Jing pense que le contrat chinois est en adaptation permanente à la réalité. Depuis la signature de la convention en 2008, explique-t-il, on a déjà connu 4 Avenants, qui ont permis d’apporter de nouveaux éléments d’adaptation à l’évolution de la réalité.

Le diplomate chinois a reconnu qu’il y avait le Bureau de coordination qui était chargé d’évaluer le projet. Aujourd’hui, le Gouvernement congolais a créé l’Agence de pilotage de coordination qui va continuer à jouer ce même rôle.

En effet, selon l’article 20 de la Convention, tout litige dans l’exécution de la convention doit faire l’objet d’une consultation amicale à l’amiable entre les deux parties. Si au bout de 6 mois on n’arrive pas à trouver un consensus, on doit passer à l’arbitrage international. Donc, il existe un dispositif clair dans la convention. Si on respecte bien la convention, pour tout litige, on doit d’abord procéder à une discussion à l’amiable, au lieu de faire une campagne médiatique pour créer des hostilités.

Les enjeux géopolitiques ont-ils influencé cette situation ? Ici, M. Zhu Jing précise que lorsque la convention a été approuvée en 2008, notre seul objectif, était d’aider nos amis congolais à sortir de ses difficultés financières et à transformer les ressources en matières premières en avantages de développement.

Pour la Chine, il n’y a aucune arrière-pensée géopolitique. Mais dès le début de ce projet, les contrats chinois ont fait l’objet des perturbations venant de l’extérieur. « Vous vous souvenez bien qu’au début, la partie chinoise voulait s’engager à financer les infrastructures à la hauteur de 6 milliards de dollars américains. Or, c’est à la demande du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qu’on a dû réduire les investissements à 3 milliards ! ».

C’est qui est curieux aujourd’hui, constate-t-il, certains accusent la partie chinoise de ne pas tenir son engagement de 6 milliards ! C’est une accusation sans fondement et de mauvaise foi. « La Chine et la Rdc, nous sommes des Etats indépendants. Nous n’avons pas besoin d’être dictés par une force tierce. Tout ce qui relève de la coopération, ce sont les affaires purement congolaises. On n’a jamais cherché à faire intervenir une force tierce dans la coopération. Nous sommes convaincus qu’à travers le dialogue, les échanges francs et constructifs, on peut trouver des solutions à tout litige, à tout problème », explique-t-il, avant de prévenir que si quelqu’un cherche à faire appliquer une force tierce, ça sera une chose d’une autre nature. Ça va changer complétement la nature du litige. C’est la chose à laquelle nous devons être extrêmement vigilants.