Clôture du Mois de la Femme : Sama Lukonde demande aux femmes de redoubler d’effort dans leur travail de tous les jours pour relever les nombreux défis auxquels le pays fait face 

A l’occasion de la clôture du Mois dédié aux droits de la femme à travers le monde, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a communié, jeudi 30 mars dans la soirée, avec les femmes de la Primature notamment celles issues de son Cabinet, du Secrétariat général et de tous les services rattachés à la Primature. L’activité s’est déroulée aux jardins des premiers en présence du Directeur de Cabinet et ses adjoints, des conseillers et du Secrétaire général du Secrétariat général de la Primature.

Dans une ambiance festive, la conseillère en Genre au Cabinet du Premier Ministre, Mme Lila, et la Coordonnatrice de la Cellule Genre de la Primature, Mme Sika Bernadette, ont tour à tour salué l’engagement du Chef du Gouvernement dans la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes et pour la prise en compte de l’aspect genre dans la composition non seulement de l’équipe gouvernementale mais aussi de son propre Cabinet. Pour ces femmes, le Premier Ministre constitue le bras droit du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est reconnu Champion de la masculinité positive, car il ne ménage aucun effort pour matérialiser sa vision en ce qui concerne la question du respect des droits des femmes au sein des institutions publiques.

Prenant la parole, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, d’entrée de jeu, rendu un vibrant hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive qui ne ménage aucun effort pour l’application de l’article 14 de la constitution qui consacre les principes de la parité homme-femme.

Célébré au monde sous le thème : « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologie pour l’égalité des sexes », la journée internationale des droits de la femme, pour l’année 2023, a été commémorée en République Démocratique du Congo, sous le thème “éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en République Démocratique du Congo”.

A travers son speech, Jean-Michel Sama Lukonde s’est montré attentif aux problèmes de la femme dans la société. Il n’a pas non plus manqué de rendre hommage aux femmes de son Gouvernement, à qui il invite à redoubler d’effort dans leur travail quotidien pour relever les nombreux défis auxquels le pays fait face, en cette période cruciale au cours de laquelle les femmes sont victimes des actes de la guerre surtout dans la partie Est du pays suite à l’agression Rwandaise.

Le Premier Ministre a par ailleurs salué la tenue d’un important atelier à l’intention des femmes de la Primature, atelier cadrant avec le thème de l’année, notamment l’éducation numérique égalitaire.

“Je voudrais en suite, pour ce qui est du personnel de mon cabinet ainsi que du personnel du secrétariat général de la Primature et des services rattachés, mentionner que j’ai personnellement encouragé la tenue de l’atelier de réflexion autour de la thématique spécifique éducation numérique, égalitaire et son impact dans le processus de paix en République Démocratique du Congo, atelier tenue du 28 au 29 mars 2023 à l’immeuble du gouvernement. Je salue à cet effet, l’assiduité avec laquelle vous avez pris part ces assises et la pertinence des matières qui ont été abordées. Je vous félicite pour cette initiative et vous rassure de mon accompagnement dans la matérialisation des recommandations pour la feuille de route que vous m’avez proposée à l’issue de ces assises pour le développement du numérique et l’autonomisation des femmes et des filles”, a dit le Chef du Gouvernement devant plus de 250 femmes de son cabinet, du Secrétariat général de la Primature et des services rattachés à la Primature.

Il a en outre invité les femmes à redoubler d’effort dans leur travail de tous les jours pour relever les nombreux défis auxquels le pays fait face, en cette période cruciale au cours de laquelle les filles et les femmes sont victimes des actes de la guerre surtout dans la partie Est du pays à cause de l’agression barbare perpétrée par le Rwanda sous couvert du M23.

Signalons que cette importante activité a été sanctionnée par un échange des cadeaux entre le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et les femmes de la Primature. La soirée s’est terminée autour d’un cocktail offert aux femmes. Elle a été agrémentée par un orchestre des femmes.




A la 7ème édition de la semaine française : Julien Paluku conseille d’investir dans le secteur de la transformation pour capter 2,5 milliards de dollars

Les opérateurs économiques congolais et français invités d’investir plus dans la transformation agricole en ciblant le thé, le cacao, les arachides, le palme et d’autres cultures pour ainsi contribuer à la réduction des importations des produits agricoles qui coûte très cher à la République Démocratique du Congo. Cet appel a été lancé ce jeudi à Kinshasa par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya au cours de la clôture de la 7ème édition de la semaine française tenue à Kinshasa focalisée sur la transformation agricole.

La mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation incite les opérateurs économiques congolais d’investir dans la transformation au lieu rester dans le commerce, a ajouté le ministre congolais de l’Industrie, tout en appelant les investisseurs français de venir faire les affaires en Rdc qui constitue un grand marché en Afrique.

« Lorsqu’on a analysé la structure de l’économie jusqu’aujourd’hui, on a trouvé que nous sommes plus qu’importateur des produits dont nous avons la capacité d’avoir la transformation ici localement. Et les dernières statistiques nous démontrent que dans le secteur agricole et agro-alimentaire, nous importons chaque année pour 2,5 milliards de dollars américains. Cela veut dire qu’il y a un marché au niveau interne. C’est une opportunité. Ceux qui peuvent s’investir dans le secteur de la transformation, ont ces 2.5 milliards à capter. Nous le Gouvernement, nous pouvons prendre des mesures pour permettre de capter ce marché local », explique Julien Paluku.

A cette occasion, le ministre de l’Industrie a dit avoir listé 10 à 15 produits pour lesquels il faut investir dans la transformation. Il y a la filière théicole, le cacao (à Beni, à Walikale, ex-Equateur et ex-province orientale), riz (Bumba), huile de palme (Bandundu et Equateur), le soja, les arachides. C’est ainsi que le ministère de l’Industrie a élaboré un plan qui est basé sur le plan agricole qui dessine le profile économique de chaque espace pour donner une orientation industrielle à chaque espace. C’est dans ce sens que le pays a été subdivisé en 6 espaces. Espace Kinshasa (Kongo Central, ex-Bandundu) ; l’espace Katanga, l’espace Kasaï, l’espace Kivu, l’espace ex-province orientale et l’espace Equateur.

Dans chacun de ces espaces-là, précise-t-il, il y a un profile économique donné. « Au niveau du ministère de l’Industrie, nous mettons le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) pour accompagner. Nous avons baissé le taux d’intérêt de 10 à 6%. Pour les entreprises des jeunes et des femmes, nous sommes descendus à 4%. Et ce, pour inciter les Congolais eux-mêmes à être les acteurs de la transformation. Nous pensons que dans les 10 prochaines années nous pourrions inverser la tendance et devenir un des pays producteurs et exportateurs », espère-t-il.

Signalons que plusieurs investisseurs français et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ont pris part à ce forum économique organisé par la chambre de commerce de France et de la République Démocratique du Congo.




A Kinshasa : Kibassa Maliba lance les travaux de la 12e Assemblée générale annuelle de CRASA  

M. Augustin Kibassa Maliba, ministre congolais de Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), a procédé au lancement des travaux de la 12e Assemblée Générale Annuelle de l’association des régulateurs des communications de l’Afrique Australe, (CRASA), à Kinshasa.

Dans son mot, il a expliqué que “le but principal de ces assises est de faire une rétrospective du plan quinquennal 2018-2023 qui vient de s’achever ayant permis la restructuration du secteur des postes et des télécommunications au sein de la communauté de la SADC, afin de déboucher sur de nouvelles stratégies et de meilleures pratiques devant permettre à ce secteur de contribuer encore plus efficacement au développement socio-économique de notre pays”.

Le patron des PTNTIC a fait savoir que “le gouvernement de la RDC est résolument engagé dans la recherche et le développement des solutions durables émanant du secteur du numérique qui fait partie de la Vision du Chef de l’Etat, de faire de ce secteur « un levier de bonne gouvernance et développement socio-économique de notre pays ». Cette vision se matérialise au jour le jour par notre participation et engagement dans les organisations sous régionales, régionales et internationales afin de trouver des cadres harmonisés et d’échanger des meilleures pratiques pour accélérer la transformation digitale”.

“Nous sommes dans un secteur qui connaît des évolutions du jour au jour, ceci nous appelle à la souplesse et à l’adaptation par la mise en place des politiques qui facilitent le développement des secteurs postal et Télécommunications/TIC. Les Autorités de régulation ont un grand rôle à jouer dans l’évolution technologique, sans vous, rien ne peut s’implémenter”, a déclaré le ministre des PTNTIC.

D’après lui, “nous sommes amenés à développer les politiques sectorielles et vous avez la charge de tout faire pour la mise en application des lois et toutes réglementations, par le développement des lignes directrices et stratégies qui répondent aux résolutions de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et de l’Union Postale Universelle (UPU)”.

“Nous sommes donc appelés, en tant que région de la SADC, à développer les politiques qui favorisent le développement socio-économique par le biais des Télécommunications/TIC qui, aujourd’hui est considéré comme pilier de la croissance économique. Ainsi, notre engagement nous fera des bons catalyseurs de nos économies et du développement de la région de la SADC que nous considérons tous comme notre point commun et favorable à notre intégration”, a-t-il martelé.

Tout en appelant les participants à se soumettre au travail, Kibassa Maliba a rassuré ces derniers “qu’en tant que Ministre et Membre du Conseil des Ministres de la SADC, je m’engage à soutenir et à appuyer toutes les stratégies et lignes directrices développées et soumises par la CRASA au niveau de la SADC”.

“Je ne peux terminer ce propos sans vous réitérer, au nom du Président en exercice de la SADC et Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo, Felix-Antoine Tshisekedi, son engagement dans le secteur des Télécommunications et des Postes. Je vous souhaite donc un bon déroulement des échanges et déclare ouverte la 12ème Assemblée Générale Annuelle de la CRASA”, a-t-il conclu.

Il s’avère important de signaler que ces assises qui se clôturent ce vendredi 31 mars, ont connu la présence de plusieurs personnalités notamment le secrétaire général de l’union africaine des télécommunications.




Didier Mazenga a eu son 3ème brassard de commandement du ministère du Tourisme

Me Didier Mazenga Mukanzu, l’homme des résultats palpables qui sait pertinemment bien traduire avec succès la vision de Félix Tshisekedi est installé. Lui qui a modernisé les secteurs des Transports en Rdc et celui de l’Intégration Régionale et Francophonie, vient de prendre officiellement le bâton de commandement à la tête du ministère du Tourisme.

C’était à l’issue de la remise et reprise intervenue ce jeudi 30 mars 2023, avec son prédécesseur, M. Modero Nsimba Matondo. Désormais, les Arcanes du 6ème niveau de l’Immeuble Mongala, seront occupées par ce fer de lance sorti idéologiquement des entrailles du célèbre Antoine Gizenga.

Cette cérémonie était supervisée par le Secrétaire général du Gouvernement, en présence de quelques bras séculiers de ces 2 ministres (entrant et sortant). Pleins succès au nouveau vecteur du Tourisme en Rdc.




Le pape hospitalisé : « Le tableau clinique s’améliore progressivement »

L’état de santé du pape François, hospitalisé mercredi après-midi à l’hôpital Gemelli, « s’améliore progressivement et les traitements prévus se poursuivent », indique le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, ce jeudi 30 mars 2023.

Il communique également que le pape « s’est bien reposé pendant la nuit » et que « ce matin, après le petit déjeuner, il a lu quelques journaux et a repris son travail ». « Avant le déjeuner, explique le directeur, il est allé à la petite chapelle de l’appartement privé, où il s’est recueilli en prière et a reçu l’Eucharistie. »

Il s’agit du troisième communiqué sur la santé du pape François publié par le Saint-Siège depuis hier.

Mercredi 29 mars vers 15h45, le Saint-Siège a annoncé l’hospitalisation du pape au Centre hospitalier universitaire Agostino Gemelli, à Rome, pour des « examens programmés ».

Le deuxième communiqué, publié hier soir, annonçait que « ces derniers jours, le pape François a éprouvé des difficultés à respirer et, cet après-midi, il a été admis à la polyclinique A. Gemelli pour des contrôles médicaux ».

Ces examens, lit-on dans un communiqué, ont « révélé une infection respiratoire (infection Covid-19 exclue) qui nécessitera un traitement médical hospitalier approprié pendant quelques jours ». La même source ajoute que le pape François est « ému par les nombreux messages reçus et exprime sa gratitude pour la proximité et la prière ».

De nombreux messages de soutien et de prière pour le pape ont été publiés depuis mercredi, indique Vatican News.

Réunis à Lourdes en assemblée plénière, les évêques de France ont invité à prier pour le pape en publiant un message sur la page Twitter de l’Église catholique de France : « Réunis en #APLourdes, les évêques de France invitent les fidèles catholiques à unir leurs prières pour le #papeFrançois, dont l’état de santé a nécessité une hospitalisation. »

La Conférence épiscopale italienne (CEI) dans un communiqué publié mercredi « au nom des évêques italiens, exprime sa proximité avec le pape François » et lui souhaite « un prompt rétablissement ». « La présidence confie au Seigneur les médecins et le personnel soignant qui, avec professionnalisme et dévouement, s’occupent de lui et de tous les patients. »




Aussitôt remplacé au ministère de l’Economie, Jean-Marie Kalumba quitte Bahati et crée son parti politique

Jean-Marie Kalumba Yuma, ancien ministre de l’Economie nationale, vient de faire ses adieux à l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, quelques jours seulement après qu’il ait été remplacé par Vital Kamerhe.

À partir du Maniema où il séjourne, Jean-Marie Kalumba Yuma a annoncé la création de son propre parti politique Alliance pour la République (AR).

« Je viens de quitter l’AFDC. J’ai créé mon propre parti politique aux côtés d’autres co-fondateurs, Alliance pour la République. Toute bénédiction commence sur la terre des ancêtres, raison pour laquelle j’ai décidé de commencer au Maniema pour présenter le parti à mes frères et sœurs pour qu’ils sachent qu’ils viennent d’enregistrer un nouveau parti en province qui est dirigé par le fils du Maniema », a-t-il affirmé ce jeudi 30 mars.

C’est ce mercredi 28 mars que s’est déroulée la cérémonie de la remise et reprise au sein de ce ministère de l’Economie entre Jean-Marie Kalumba Yuma et Vital Kamerhe. Il faut préciser que le patron sortant de l’Economie a été déchu par motion initiée au parlement avant d’être remplacé.

Jean-Luc Lukanda




TPM/Dames : Lamia Boumehdi nommée coache principale pour une année

La direction de l’équipe féminine du TPM annonce officiellement la nomination de Lamia Boumehdi au poste de coach principal. Ainsi, c’est une technicienne reconnue au Maroc qui a été retenue. La native de Berrechid âgée de 39 ans a été choisie pour conduire le projet sportif de l’équipe féminine. Elle va parapher un bail d’une année avec option.

Attaquante talentueuse, Lamia a, notamment porté en tant que joueuse professionnelle les couleurs du FC Berrechid, de Sadaka FC en Lybie, ou encore du FC Trondheim (Norvège), de Pérouse (Italie) où elle a pratiqué le Futsal en D2.

Ses qualités de vraie buteuse et aussi de meneuse des groupes, l’aideront à entamer une carrière d’entraineuse professionnelle débutée en 2015 au Wydad AC et marquée par des expériences à la tête des sélections nationales féminines marocaines (U17 et U20) de 2017 à 2020 avant de conduire l’équipe nationale féminine marocaine en 2020.

Avec les U17, elle a remporté le tournoi « Girls Alsace Cup » en France. A la tête des U20, Lamia a obtenu la médaille de bronze aux Jeux Africains de Rabat en 2019 puis le titre lors du tournoi UNAF tenue à Tanger. Ambitieuse, Lamia Boumehdi est une entraineuse reconnue pour sa discipline tactique, sa rigueur et son goût pour l’implication. On la sait obsédée par le travail bien avant et pendant les matchs. Une belle liste de valeurs techniques et humaines que partage la direction du club.

Signalons que Maguy Safi reste dans le staff technique comme Assistante en charge de la Préparation Physique.

Lamia Boumehdi a rencontré le Chairman Moise Katumbi ce mercredi 29 mars. Dès la veille, elle assistait à l’écrasante victoire (6-0) des dames face au FC Lupopo synonyme de sacre à l’Entente Urbaine de Lubumbashi. Ce jeudi elle sera présentée à la presse avant de se mettre au travail pour préparer le championnat provincial.




CAF : L’ASKO de Kara écope d’un forfait et va payer une amende de 10.000 dollars 

Le Conseil de discipline de la CAF a rendu son verdict sur l’affaire relative à l’ASKO de Kara et au joueur Kangnivi Ama Tchoutchoui suite à une plainte déposée lors du match de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies opposant l’ASKO de Kara (Togo) et Future F.C. (Egypte) disputé le 12 février 2023.

Les faits :

Lors de la dernière saison 2021/2022, Kangnivi Ama Tchoutchoui a été inscrit au Nouadhibou FC (Mauritanie) et a écopé d’une suspension de trois matches pour comportement violent lors d’un match de Ligue des Champions TotalEnergies. Il a joué deux des matchs avec le Nouadhibou FC. Il a été inclus sur la liste de suspension à suivre pour la saison 2022-2023 qui a été envoyée à toutes les fédérations nationales dont la Fédération togolaise de football en début de saison.

Le Conseil de discipline a décidé que :

1. L’ASKO de Kara déclare forfait pour le match contre Future FC

2. Ils paient une amende de 10 000 USD




Clôture de la session de février 2023 à la CNDH: Paul Nsapu demande aux cadres et agents de son institution de doubler les efforts pour réaliser un travail de qualité

Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), a clôturé, jeudi, la Session de février 2023, en l’absence du Président Paul Nsapu Mukulu en mission à Genève, en Suisse. La cérémonie s’est déroulée au siège de cette institution d’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à la plénière, notamment les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et la Rapporteure adjointe.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, le Rapporteur de la CNDH, le professeur Dieudonné Kalindye Byanjira, a, conformément à l’ordre du jour, invité le Président Paul Nsapu à prononcer un mot depuis Genève, où il participe au 52ème Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Outre les félicitations et encouragements adressés aux membres du Bureau, aux autres Commentaires, ainsi qu’aux cadres et agents de la CNDH, le Président Paul Nsapu leur a demandé à doubler les efforts pour réaliser un travail de qualité, afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d’eux.

“Ici à Genève, des nombreuses personnalités, présentes aux travaux, se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l’homme dans le pays”, a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de cette session.

Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue au mois d’avril prochain.

Les points relevés dans ce rapport sont: le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l’état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d’avril 2023.

“Concernant l’état des lieux qui est en cours, le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il a palpé du doigt l’état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires”, a relevé le Rapporteur Kalindye.

Dans son mot, la Vice-présidente a indiqué : “j’ai clôturé cette session en l’absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lors qu’il est absent, c’est le Vice-président qui assume l’intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l’ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-président pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu’une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme. Tout s’est bien passé, a-t-elle soutenu.

JMNK




La politique africaine du Maroc: un engagement, une identité, une vision

L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin.

1.L’Afrique est une priorité absolue et un espace de projection stratégique de notre diplomatie. La vision arrêtée au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est on ne peut plus claire et précise. Elle fait de l’émergence africaine l’objet et le sujet premier de toutes les ambitions diplomatiques du Royaume du Maroc envers le Continent, envers ses institutions et envers ses populations. Mais je retreindrai surtout l’optique d’une étape importante pour faire bouger les lignes et construire l’avenir que nous voulons pour nous et les générations qui suivront.

Aujourd’hui, la question est de savoir quel est le degré d’avancement de la construction africaine? Le fait est que cette construction africaine est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est venu pour qu’elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé. L’Afrique intégrée et l’Afrique géopolitique sont à mon sens les deux facettes les plus stratégiques de cette perspective.

L’Afrique géopolitique

2. Je définirais l’Afrique géopolitique comme une capacité. Une capacité de se positionner dans les équilibres mondiaux mouvants. Toute entité géopolitique a besoin de trois éléments fondamentaux pour être fonctionnelle: de l’intégration, de la cohérence et un projet commun. L’Afrique n’est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L’intégration sur notre Continent connaît des modèles relativement avancés qui fonctionnent et d’autres relativement timides qui trépignent. Je pense à la CEDEAO, à la SADC et à d’autres groupements régionaux qui se sont distingués dans leur capacite à créer effectivement de l’unité et de l’homogénéité dans leurs desseins diplomatiques. Beaucoup, si ce n’est tous les enjeux auxquels font face nos pays africains, ont ce dénominateur en commun: l’exigence d’établir des espaces régionaux homogènes, aux circulations fluidifiées et maîtrisées où domineraient non seulement l’entente, mais également le dialogue, la coopération, l’esprit de compromis et de bon voisinage.

3. L’Afrique a besoin d’engager un débat de fond sur ses capacités d’intégration. C’est là le cœur de l’action diplomatique volontariste du Maroc au sein du l’UA, mais également dans l’ensemble de nos relations partenariales avec nos pays frères et amis africains. Preuve supplémentaire de cet engagement solide, l’Afrique concentre aujourd’hui les 2/3 des investissements directs étrangers (IDE) du Maroc. Le Royaume a investi, depuis 2008, plus de 3 milliards de dollars sur le continent et devient, aujourd’hui, le plus grand investisseur africain en Afrique de l’Ouest et se positionne comme l’un des deux plus grands investisseurs africains à travers le Continent.

4. L’intégration c’est aussi une culture politique avec ses propres exigences. Si on prend le modèle européen pour exemple, on comprend que c’est un processus qui demande du temps pour arriver à maturation. Encore aujourd’hui, l’intégration européenne, bien qu’elle soit l’une des plus avancées, se heurte parfois à des difficultés politiques. Je ne dis pas que l’Afrique devrait calquer le modèle européen. L’Afrique c’est d’autres réalités, d’autres exigences et d’autres aspirations. Mais encore faut-il qu’au-delà des vœux pieux, nous travaillions sur le terrain pour identifier et actionner les leviers politiques qui nous permettrons d’avancer sur ce chemin. Ce n’est pas un exercice facile. Il faut que notre approche puisse trouver des équilibres parfois délicats, entre les disparités de nos tissus économiques, de nos législations respectives, de nos procédures et j’en passe. C’est un travail de longue haleine auquel s’attache actuellement, entre autres, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

5. Néanmoins, loin d’être une fin en soi, la création de la Zlecaf marque le début d’un plan collectif plus large et d’un nouveau modèle de co-développement solidaire, efficace et inclusif au service du citoyen africain. En tant que tel, il s’inscrit parfaitement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l’Afrique parmi ses principales priorités.

La cohérence africaine

6. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a dit, lors de la Conférence de lancement du Forum africain des investisseurs souverains: «Il est aujourd’hui temps que l’Afrique puisse s’affirmer, prendre son destin en main et occuper le rang qui lui échoit. La perception du reste du monde de l’Afrique doit évoluer irrémédiablement.» C’est que l’Afrique doit opérer aujourd’hui un changement de paradigme en vue de parvenir à un développement socio-économique plus juste et équitable. Notre action commune est appelée continuellement à se focaliser sur plus de justice sociale, de démocratie, de développement humain, avec pour exigence première de créer de plus grandes opportunités de travail pour nos jeunes. Ce n’est qu’alors que nous serons en mesure d’atteindre un niveau de stabilité suffisamment pondéré pour créer les conditions d’un continent plus prospère et plus audacieux. Il n’en demeure pas moins que les perspectives de l’émergence africaine restent tributaires de l’articulation d’un véritable système décisionnel, qui soutient non seulement la complémentarité économique mais également des volontés politiques convergentes, engagées à l’unisson pour l’intérêt du Continent, et ce, en dehors de toutes courtes vues politiciennes et idéologiques.

Le projet commun c’est l’idéal panafricain

7. Le Maroc a fermement cru, depuis le tout début, à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n’a jamais changé le cap de cette priorité depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l’Afrique et à l’unité africaine. De la conférence de Casablanca en 1961 à nos jours, beaucoup de choses ont changé, exception faite de nos valeurs fondamentales. Sa Majesté feu le Roi Mohammed V et, après Elle, Sa Majesté feu le Roi Hassan II n’ont ménagé aucun effort pour initier, renforcer et élever cette unité africaine d’un rêve vers une réalité comme en témoignent les Hautes Orientations de Sa Majesté Mohammed VI pour une Afrique renouvelée dans ses élans d’avenir.

8. La dernière réunion ministérielle des pays africains de l’Atlantique organisée à Rabat par le ministère des Affaires Etrangères marocain participe de cette ambition. Nous nous concentrons, en tant que Marocains et Africains, sur la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l’amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux menaces communes. L’initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération Sud-Sud en promouvant les valeurs de l’unité et de la solidarité africaines.

9. Le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est également un réel exemple de la place du corridor atlantique Europe-Afrique. Ce projet permettrait de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Maroc pour desservir l’Europe. Il permettrait aussi le développement d’industries et d’emplois le long du gazoduc. Il s’agit là encore d’un chantier qui s’inscrit dans la logique de corridor, axé sur l’infrastructure, l’interconnexion énergétique et le développement économique.

10. Aussi, en matière de développement agricole en Afrique, les investissements réalisés par le Groupe OCP font du Royaume un réel acteur de la transformation agricole et du renforcement des chaînes de valeur régionales. Son approche dépasse l’approvisionnement en engrais et phosphates pour toucher des aspects comme l’accompagnement et la formation des fermiers, la préservation des sols et la création de synergies dans le domaine agricole.

11. Similairement, le nouvel accord entre le Maroc et le Nigeria visant le développement d’une plateforme d’engrais pour un investissement de 1,3 milliard de dollars est une réelle expression de l’engagement du Maroc en faveur du développement agricole en Afrique et pour la mise en place d’un corridor atlantique articulé autour de la connectivité, de l’industrialisation et de la création de complémentarités régionales.

12. De plus, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) constitue un outil de coopération majeur et leader dans la formation des talents africains. Créée en 1986 afin de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques et techniques du Royaume avec les pays partenaires, notamment dans le cadre de la Coopération Sud-Sud, l’AMCI a intensifié ses activités sur le Continent au travers de plusieurs métiers qui visent à renforcer les compétences africaines: coopération académique, coopération technique, appui aux projets de développement humain durable… Ainsi, entre 1999 et 2019, l’AMCI a permis la formation de 23.000 lauréats originaires de 47 pays du Continent, parmi lesquels 20.000 ont été boursiers du Royaume durant leurs cursus au Maroc.

Des enjeux encore pressants

13. N’oublions pas aujourd’hui que nous avons encore un long chemin à parcourir. Les défis complexes en matière de sécurité gagnent du terrain et constituent une menace sérieuse pour la stabilité de notre continent. Ils sont de plus en plus interdépendants, évoluent rapidement et entravent nos capacités de développement, de paix et de sécurité.

14. L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin. Le peuple africain a besoin de leaderships pertinents, qui placent la dimension humaine au centre de toute politique nationale ou continentale.

15. Aujourd’hui, l’UA doit constituer pleinement cet espace qui unit les ambitions et met en commun les stratégies. Son rôle est crucial pour exprimer une vision continentale qui rompe avec les approches passées. L’UA doit être la locomotive d’une Afrique qui va de l’avant, d’une Afrique qui se fait confiance et d’une Afrique qui évolue. Il est crucial d’élever la pertinence et l’efficience de nos réponses politiques concertées. Il en va de même pour nos instruments continentaux qui devraient être mieux outillés pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, les politiques sociales, la migration et les menaces à la sécurité.

16. L’UA a été pensée comme une institution de convergence, qui mette en musique nos aspirations, nos ambitions et nos actions. Certains diront que le dessein de cette unité voulue n’a pas encore pleinement déteint sur notre fonctionnement institutionnel. Le temps n’est toutefois pas au défaitisme. L’Afrique doit bercer nos ambitions, concentrer nos attentions et nourrir nos engagements.

17. Quoi qu’il en soit, le Royaume du Maroc continuera à placer cette ambition fondamentale au cœur de ses priorités. Le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait de l’émergence africaine non pas une simple perspective, mais un objectif concret, décliné par le triptyque d’une stratégie globale, d’une vision inclusive et d’une approche responsable. Portons notre engagement commun vers l’avant, avec l’espoir et les aspirations que nous partageons tous. L’Afrique est notre maison et notre avenir.

Des élans de croissance venus de l’extérieur

18. Les partenariats internationaux sont des fenêtres d’opportunité pour la croissance africaine. On voit, ces dernières années, se multiplier les sommets de l’Afrique avec les pays ou organisations tiers. J’ai moi-même assisté l’année dernière au Sommet UE-Afrique. Le partenariat UE-Afrique n’est pas un luxe mais bien une réponse nécessaire à un monde où la transversalité des enjeux exige des responsabilités définies, des actions concertées et des solidarités éprouvées. Les destins communs de l’UE et de l’Afrique ne sont pas hypothétiques ou fantasmés. C’est une réalité de tous les jours, ressentie quotidiennement de part et d’autre de la rive méditerranéenne, à plus forte raison dans le contexte d’incertitude et de crise qui caractérisent la scène internationale.

19. Les crises ont parfois cette vertu d’accélérer des processus qui, autrement, auraient mis plus de temps à se concrétiser. Les rapprochements entre l’Afrique et les autres continents et pays ne font l’objet d’aucun doute. La question n’est pas tant de savoir s’ils continueront à s’opérer mais plutôt de savoir comment les accélérer, les renforcer et les rendre plus efficients. Les paradigmes partenariaux ont évolué et il doit en être de même pour les logiques d’interaction. L’enjeu premier sera de définir conjointement une démarche outillée qui épouse pleinement les exigences d’une action urgente, efficiente et aux retombées palpables pour nos populations.

20. La récente élection du Maroc pour un mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA fait écho à cet engagement continental à l’endroit d’une sérénité durable, inclusive et globale. Le Royaume, sous l’impulsion du Souverain, a toujours eu cette vocation à faire avancer la paix et construire la sécurité, par une approche holistique qui met l’humain au centre des préoccupations. Le Maroc est honoré d’une confiance africaine qui l’enjoint à poursuivre avec toujours plus de volontarisme cette démarche et cette vision que nous avons en partage avec nombre de nos partenaires, pays frères et amis.

21. Conformément à la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc demeure résolument fidèle à son engagement de faire du maintien de la paix et de la sécurité internationale un axe central de son action diplomatique. Le Maroc participe activement à la dynamique engagée dans son espace institutionnel africain et actif en faveur du développement et de la stabilité en Afrique et dans le respect total de la souveraineté des Etats et de leur intégrité territoriale. Cette présence marocaine dans le Continent, est forte par la promotion d’une stratégie globale et cohérente de coopération Sud-Sud, africaine, solidaire et multiforme, tant au niveau économique qu’à ceux politique, sécuritaire, militaire, humanitaire et cultuel.

22. L’engagement africain du Maroc est d’abord et avant tout un engagement collectif. C’est avec et pour ses partenaires du Continent que le Maroc oriente ses priorités diplomatiques, gardant toujours à l’esprit que l’avenir commun se construit ensemble, dans le partage juste, l’amitié sincère, et la coopération efficiente. En ce sens, les actions de coopération structurelle engagées lors de la dernière visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Libreville dénotent d’un ancrage diplomatique fort du Royaume sur des questions aussi stratégiques que vitales pour le Continent, telles que la sécurité alimentaire et l’agriculture.

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