Lutte contre les faux Arrêtés : Tony Mwaba lance une application pour authentifier les Arrêtés sur internet 

Pour un retour qui sonne le gong du deuxième round, le ministre Tony Mwaba n’a de regard que vers l’horizon. Accueilli avec faste par les membres de son Cabinet célébrant sa reconduction à la tête du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le patron de l’EPST a procédé à la présentation du nouvel onglet de l’application de la DINACOPE pour faciliter le contrôle en ligne et répertorier les différents Arrêtés pris dans le sous-secteur de l’EPST.

En présence des partenaires techniques et financiers, le ministre a rappelé le contexte de la mise en place de cette plateforme.

Après les rubriques sur la consultation fichier paie, consultation fichier d’identification des établissements scolaires publics agréés, le répertoire de référence des établissements scolaires publics mécanisés, ainsi que le répertoire de référence des écoles privées agréées, cette application de référence compte désormais un nouvel onglet intitulé répertoire des Arrêtés.

Cet ajout, selon le ministre qui l’a présenté, répond au besoin de limiter ou éradiquer la circulation des faux Arrêtés qui dérange le bon déroulement du système éducatif.

Dans sa déclaration, le ministre dit “plusieurs fois j’ai été surpris d’apprendre que j’aurais signé un Arrêté d’agrément et même ceux de mise en place sur les médias et réseaux sociaux sans en être auteur, occasionnant parfois de frustration de certaines personnes qui seraient remplacées par moi”, a-t-il déclaré.

Autres conséquences néfastes, ce sont les Arrêtés pris à Kinshasa et utilisés dans d’autres provinces occasionnant l’anarchie dans la gestion de certains établissements scolaires.

Aux grands mots les grands remèdes, le ministre a annoncé une innovation pour remettre de l’ordre. ” Pour limiter la circulation clandestine des Arrêtés, nous allons innover avec le système de localisation dans les Arrêtés, au lieu de signer les Arrêtés sans définir l’espace géographique de son usage, il sera désormais inséré la rubrique localisation pour lutter contre ces antivaleurs “, a-t-il ajouté.

Dans la présentation technique la plateforme, l’usage est simplifié. Il suffit de cliquer sur l’onglet répertoire des Arrêtés puis insérer le numéro ou la date dudit document pour en avoir l’authenticité ou pas.

Loin d’en finir avec les innovations, le ministre Tony Mwaba promet l’insertion de nouveaux onglets dont celui de la participation des élèves aux examens d’État et celui sur la géolocalisation des écoles. Aussi l’identification des agents de la fonction publique affectés à l’EPST, question d’éviter les mouvements de troubles perpétrés par ces derniers.

Inscrit dans la vision du Chef de l’État de numériser l’administration, cette première action du Gouvernement Sama Lukonde dans le sous-secteur de l’EPST s’inscrit dans la continuité de la dynamique vers l’amélioration de la qualité de l’enseignement cheval de bataille du Ministre Tony Mwaba Kazadi.




Dans une mise au point: L’UNPC ne reconnait pas le communiqué signé par le journaliste Jean-Marie Basa

L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il vient de découvrir dans les réseaux sociaux un document sans date et intitulé « Communiqué de presse portant sur le retrait des cartes de presse de trois journalistes congolais notamment : Modeste Shabani, Président intérimaire de l’UNPC, Sosthène Kambidi, Conseiller au Comité Directeur et Maclaurin Tshimanga, Président sectionnaire du Kasaï. Ce document porte les signatures entre autres de M. Jean-Marie Basa.
L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) rappelle à l’opinion sa Décision N°002/UNPC/CD/MS/2023 du 21 mars 2023 portant suspension de M. Jean-Marie Basa Ndjankolo, de sa fonction de président de la Commission de la carte et l’annulation de toutes les fausses cartes distribuées abusivement et clandestinement par ce dernier à travers le Communiqué N°004/UNPC/CD/MS/2023 du 22 mars 2023.
Mis en cause, indique le même texte, Jean-Marie Basa devrait passer devant la commission de Discipline et d’Ethique Professionnelle dans les heures qui suivent pour apporter ses moyens de défense quant aux faits gravissimes mis à sa charge. L’UNPC appelle tous les professionnels des médias au calme et à demeurer sereins et respectueux du code de déontologie et d’Ethique professionnelle du journaliste congolais, tout en réitérant sa détermination à mobiliser les ressources nécessaires pour la tenue du congrès extraordinaire dans les prochains jours.




Loi sur la nationalité : L’ACAJ demande aux députés de se focaliser sur la restauration de la paix à l’Est et à Kwamouth

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénonce la réforme, qui s’annonce à l’Assemblée nationale, de la loi électorale en ses dispositions relatives aux conditions d’éligibilité de certains citoyens à la présidence de la République – essentiellement à la nationalité – car de nature à violer la Constitution de la République.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ACAJ craint sérieusement que cette réforme ne remette en cause la fragile unité nationale maintes fois mise à l’épreuve par des frustrations réelles ou supposées.

En effet, la Charte fondamentale de la République Démocratique du Congo, dans ses pertinentes dispositions qui fondent le rattachement du Congolais à sa patrie déclare notamment que Nous, Peuple congolais, Uni par le destin et par l’histoire autour de nobles idéaux de liberté, de fraternité, de solidarité, de justice, de paix et de travail… Affirmons notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives».

Se fondant, d’une part, sur ces prescrits constitutionnels combinés à ceux des articles 10, 11, 12, 13, 72, 102 et 106, qui ont le mérite de déterminer avec clarté ce qu’il convient d’entendre par Congolais d’origine et, d’autre part sur les défis multiples et urgents auxquels le pays fait face pour alléger la misère du peuple et restaurer la paix dans la partie Est, l’ACAJ juge inopportun d’accorder le primat à cette réforme au regard des acquis intangibles résultant des cycles électoraux de 2006, 2011 et 2018.

De ce qui précède, il appert clairement qu’une réforme ayant pour finalité de percuter lesdits acquis démocratiques risquerait d’engendrer des frustrations et des violences éventuelles dont la RDC n’a point besoin. Des exemples inspirés par plusieurs pays du monde démontrent que certains de leurs leaders, issus de l’immigration, naturalisés ou ayant acquis la nationalité du pays hôte par l’un de leurs parents, ont servi leurs Etats avec dévouement et patriotisme.

« J’appelle vivement les députés à concentrer leurs efforts sur la restauration de la paix notamment dans les provinces de l’Ituri, Nord-Kivu et Mai-Ndombe (Territoire de Kwamouth, lutte contre le détournement des deniers publics, l’amélioration du bien-être collectif, ainsi qu’aux préparatifs de l’organisation du cycle électoral de 2023 appelé à être apaisé, juste, démocratique, transparent et inclusif, a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.

Chaque leader politique ou social devra s’employer à déraciner la division, dégager les racines des affrontements politiques et affronter avec courage les injustices fabriquées des années durant en RDC, a-t-il conclu

Ainsi, l’ACAJ appelle vivement tous les députés à rejeter la proposition de loi visant la modification de la loi électorale en ses dispositions relatives à la nationalité.

C’est à juste titre que l’écrivain Léon-Gontran Damas a dit que les couleurs sont la vie; et que la vie est dans les couleurs… la culture et le dessin lorsqu’ils s’entrelacent ont plus de vie et de flamboyance ».

 

 

Me Ben BONGINDA, Chargé de monitoring




Les FARDC alertent : « Les retraits annoncés par la coalition M23/RDF ne constituent en réalité qu’une diversion

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les retraits des certaines localités annoncés avec pompe par la coalition M23/RDF ne constituent en réalité qu’une diversion.

En effet, pendant que la Communauté Internationale, les Organisations Régionales et Sous Régionales attendent de l’armée rwandaise qui opère en République Démocratique du Congo sous couvert du M23, indique un communiqué parvenu au média ne ligne lequotidienrdc.com, le respect du cessez-le-feu et le retrait de ses supplétifs jusqu’au Mont Sabinyo, comme le prévoient les différents accords des Chefs d’Etats, les M23/RDF s’illustrent par des semblants de retrait.

Il sied de noter que, la présence et le renforcement de leurs effectifs en hommes et matériels, demeurent signalés dans plusieurs localités des Territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, notamment à Kishishe, Bambo, Karenga et Kibumba.

Plus cyniques, tel que ressorti dans leur propre communiqué du 22 mars 23, poursuit le Lieutenant-Colonel Ndjike Kaiko Guillaume, ils refusent de se retirer de Kitshanga en le subordonnant à la négociation préalable avec le Gouvernement.

Par ailleurs, ces derniers s’illustrent par des communications préalablement rédigées avant chacun de leurs crimes et forfaits, attribuant aux FARDC les massacres des populations dont ils sont auteurs. Il s’agit d’un modus operandis pour continuer à distraire la communauté tant nationale qu’internationale.

Pour ce faire, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se disent prêtes à ne pas laisser perdurer cet état de chose dont la population Congolaise est victime depuis plusieurs décennies.




Les FARDC dénoncent la stratégie de l’armée rwandaise de justifier les graves violations des engagements et du cessez-le-feu 

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont pris connaissance des communiqués alambiqués et, comme d’habitude truffé de mensonges grossiers, traduisant la volonté délibérée de saper la morale publique internationale, publiés les 17 et 22 mars 2023, par l’armée rwandaise sous l’étiquette des terroristes du M23.

Il nous revient que la précipitation avec laquelle ces communiqués ont été publiés découle de la stratégie de l’armée rwandaise de préparer l’opinion afin de justifier ensuite les graves violations des engagements et du cessez-le-feu que ces hors-la-loi et leurs alliés n’ont jamais respectés.

Bien plus, ces communiqués s’illustrent par des propos insensés qui ne tiennent pas compte ni des contingences géographiques, historiques, sociologiques ou encore moins stratégiques de la RDC. Vautrés dans leur posture injurieuse et arrogante, les auteurs de ces communiqués laissent volontairement apparaitre un mépris à l’endroit de la détermination du Peuple Congolais de défendre l’intégrité territoriale de son Pays.

« Cette méprise les pousse à ignorer que toutes les localités et agglomérations qu’ils occupent font partie intégrante des 2.345.410 Km de la RDC. Comme hier, aujourd’hui et demain, ces entités du territoire de la RDC ne resteront aucunement sous les bottes rwandaises dont l’unique objectif poursuivi est la commission des crimes », indique ce communiqué des FARDC.

N’étant pas dans la logique génocidaire comme les Forces de Défense du Rwanda et leurs forces supplétives, l’effet final recherché par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo demeure la paix durable dans sa partie Est et dans la sous-région. Contre vents et marrées, et par des moyens légaux en leur disposition, les FARDC y parviendront quoi qu’il en coûte car, qu’il neige ou qu’il pleuve, la République Démocratique du Congo restera une et indivisible, dans les limites géographiques nous léguées par nos aïeux.




Après les travaux de Mbuela 3 à Kisantu : Valeur Mondondo exhorte enseignants et inspecteurs à faire confiance au gouvernement sur leurs revendications

Organisée sous l’initiative du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans la Cité de Kisantu, Territoire de Madimba, Province du Kongo-Central, les travaux de Mbuela, avaient pour objectif d’évaluer l’Addendum au Protocole d’accord de Bibwa, signé à Mbuela Lodge, entre le banc syndical et le gouvernement de la Rdc, en novembre 2021et aussi maintenir le dialogue social avec le banc syndical en vue d’éviter les mouvements de grève.

La Ligue nationale des agents et fonctionnaire de l’Etat qui avait eu le privilège de participer à ces assises par le biais de son président national, Valeur Mondondo était dans la redevabilité de pouvoir faire la restitution à la base de la LINAFE. Deux semaines après, les membres de cette structure syndicale se sont donnés rendez-vous ce vendredi 24 mars 2023 au siège de cette organisation située au quartier 7 dans la commune de Ndjili, question de savoir si leurs revendications ont été entendues par l’Etat congolais leur employeur.

Dans l’échange avec les enseignants et inspecteurs de l’EPST membres de la LINAFE, le président a expliqué en profondeur les grandes décisions prises lors de ces travaux qui étaient essentiellement axés sur le bien-être de l’enseignant congolais.

Valeur Mondondo, président national de cette structure syndicale qui défend la cause de l’enseignant congolais, s’est penché plus sur l’engagement pris par le gouvernement congolais sur l’amélioration de conditions de travail des tous les fonctionnaires de l’EPST tout en se basant sur la seule et bonne nouvelle annoncée par le gouvernement qui était la majoration par l’Etat de l’enveloppe salariale des enseignants, laquelle est passée de 19 milliards de francs congolais à 41 milliards par mois.

Une démonstration de la bonne foi du gouvernement congolais qui met le cap sur la réalisation du programme phare de la vision du chef de l’Etat, la gratuité de l’enseignement primaire ainsi que ses mesures d’accompagnement.

Sur ce, il a exhorté ces professionnels de la craie blanche de faire confiance au gouvernement qui a promis de bouger les choses dès le mois d’avril prochain. Les nouvelles unités dans ce secteur seront payées et la question de la transposition des grades avait été aussi traitée pendant ces assises et le gouvernement congolais a pris l’engagement de répondre favorablement à leur demande, a précisé Valeur Mondondo.

Avant cela, il a félicité le ministre de l’EPST Tony Muaba Kazadi qui a été reconduit à la tête du ministère de l’EPST.




Reconduit pour la 3ème fois : Julien Paluku fêté au ministère de l’Industrie

Une réception surprise a été organisée ce vendredi soir au cabinet du ministre de l’Industrie pour la 3e reconduction de Julien Paluku Kahongya à la tête de ce méga ministère.

Rendant grâce à Dieu, le ministre de l’Industrie a remercié le Président de République, Félix Tshisekedi pour avoir renouvelé la confiance à sa personne.

A cette occasion, Julien Paluku Kahongya a jeté des fleurs à son équipe pour le travail abattu ensemble, tout en appelant cette dernière à travailler encore davantage pour ainsi continuer de faire du ministère de l’Industrie un méga portefeuille, et cela, dans le but de promouvoir la diversification de l’économie congolaise.




La plénière valide à son tour la feuille de route de la session de mars*

Après son adoption par la conférence des présidents, mercredi dernier, le calendrier des travaux de la session de mars 2023 a été voté à l’unanimité par les sénateurs en plénière, ce vendredi 24 mars 2023.

Au vu de l’abondance des matières de session essentiellement législative, les élus vont devoir travailler d’arrache-pied pour doter le pays des lois attendues, sans oublier l’exercice de contrôle parlementaire.

Étant donné que cette session s’ouvre à quelques mois seulement de la tenue des élections générales que le pays doit organiser, le Sénat à l’instar de l’Assemblée nationale, attend aussi du Gouvernement le projet de loi relative à la répartition des sièges nécessaire à la bonne organisation des scrutins, comme l’avait si bien dit le président du Sénat Modeste BAHATI LUKWEBO dans son discours inaugural de la session , le 15 mars 2023.

Le sénateur John TABASIMA, élu de l’ITURI, a insisté aussi sur cette urgence

 

[ VTR Jhon Tabasima ]

«Etant donné que nous sommes en train de nous enrôler, il faudrait qu’à la fin de cet exercice, repartir les sièges pour aborder le temps du dépôt des candidatures. On ne peut pas aller au dépôt de candidatures sans resoudre cette question de la répartition des sièges.

Le calendrier de la session reste toutefois ouvert.

Il sied de noter que la proposition de loi portant statut particulier des diplomates initiée par la sénatrice Francine MUYUMBA a été également retenue pour la session en cours à la Chambre haute du Parlement. C’est le cas aussi pour la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces telle que modifiée par la loi numéro 13/008 du 22 janvier 2013.




Salé : Le Roi lance l’opération “Ramadan 1444”, près de 5 millions de bénéficiaires

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince héritier Moulay El Hassan, a procédé, vendredi à Sidi Moussa, arrondissement Lamrissa à Salé, au lancement de l’opération nationale « Ramadan 1444 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan et bénéficiant à près de 5 millions de personnes.

Cette action de générosité, hautement significative en ce mois béni, traduit la sollicitude Royale constante envers les populations en situation de vulnérabilité sociale et vient consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage, caractéristiques de la société marocaine.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de 390 millions de dirhams, l’opération « Ramadan 1444 » se caractérise cette année par l’augmentation, conformément aux Hautes Instructions Royales, du nombre des bénéficiaires, qui est passé de 600.000 ménages lors de l’édition précédente à un million de ménages, établis dans 83 provinces et préfectures du Royaume et dont 77% vivent en milieu rural.

Offre enrichie

Le Roi a également donné, à l’occasion de cette 24ème édition, ses hautes instructions pour que la composition de l’aide alimentaire soit enrichie par de nouveaux produits, notamment le riz et le lait.

Organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Elle s’inscrit en droite ligne du programme humanitaire mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et ayant pour objectif d’apporter soutien aux personnes qui en ont le plus besoin, tout en valorisant la culture de solidarité.

Pour le bon déroulement de cette opération, des milliers de personnes sont mobilisées, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau des points de distribution mis en place à travers le territoire national. Ils veilleront à la remise de l’aide alimentaire aux chefs et représentants des familles bénéficiaires.

La mise en œuvre de cette initiative obéit également à des contrôles notamment au niveau de deux comités, l’un local et l’autre provincial, qui veillent sur le terrain au suivi de l’approvisionnement des Centres de distribution, à l’identification des bénéficiaires et à la distribution des denrées alimentaires. En fait, l’identification des personnes bénéficiaires est soumise, comme chaque année, à un travail de terrain effectué par les autorités locales et permettant d’évaluer les conditions de vie de ces personnes et leur situation actuelle sur la base des critères socio-économiques.

Les services sociaux des Forces Armées Royales, l’Entraide nationale, la Promotion nationale et les autorités locales prêtent également leur concours à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour assurer le bon déroulement de cette opération solidaire. Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) veillent, pour leur part, au contrôle de la qualité des produits alimentaires distribués.

A cette occasion, le Souverain a remis, à titre symbolique, des paniers de denrées alimentaires à 10 chefs ou représentants des familles bénéficiaires de l’opération « Ramadan 1444 », avant de poser pour une photo-souvenir avec des bénévoles qui participent à cette opération solidaire.

L’opération nationale de soutien alimentaire a, depuis son lancement en 1998, mobilisé une enveloppe budgétaire globale de près de 2 milliards de dirhams, avec un nombre de familles bénéficiaires qui est passé de 34.100 en 1998 à un million cette année.

L’opération « Ramadan 1444 » vient ainsi s’ajouter aux différentes actions et initiatives humanitaires entreprises par le Roi dans le but de promouvoir la culture de solidarité et d’assurer un développement humain durable.




Devant Coco Jacques Mulongo : Tshisekedi s’engage à respecter l’octroi de ces 10% dévolus à la Caisse de péréquation 

Le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu en audience ce jeudi 23 mars en soirée, dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine, Coco-Jacques Mulongo Nzemba, Directeur général de la Caisse Nationale de Péréquation.

Ce dernier est venu présenter au Président de la République un état des lieux de la gestion de cette institution publique qui récupère directement 10% sur les recettes totales de l’Etat pour ensuite investir dans les vingt-six provinces pour aider les provinces les plus pauvres à rattraper leur retard dans les infrastructures et autres services à la population afin de rétablir un équilibre entre toutes les provinces du pays.

Il ressort de ces discussions l’engagement ferme du Président Tshisekedi à respecter l’octroi de ces 10% dévolus à la Caisse par la Constitution pour permettre le financement des projets et différents programmes de développement dans les provinces.

La Caisse nationale de péréquation longtemps négligée entend jouer pleinement son rôle.

C’est aux gouverneurs des provinces et aux responsables des entreprises de présenter leurs projets. Une évaluation des programmes selon des critères précis et bien établis déterminent le choix du financement.