CSAC : Christian Bosembe présente le plan d’actions prioritaires évalué à 17 millions de dollars

Dans un hôtel de la place et devant les ambassadeurs, chefs des missions diplomatiques et invités de marque, Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a présenté sa feuille de route stratégique, ainsi que son plan d’actions prioritaires. Et ce, dans un moment critique où nos vaillants militaires sont au front pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays dans sa partie Est.

Avant de se pencher sur les 4 missions principales du CSAC, le président de cette Institution a indiqué que trois mois après son investiture, la nouvelle équipe du CSAC a jugé opportun de partager avec ses principaux partenaires et bailleurs de fonds sa vision pour le redressement de l’écosystème médiatique en Rdc qui, passe par une responsabilisation et une amélioration des capacités opérationnelles des professionnels des médias.

A l’en croire, c’est donc pour mettre en relief ces missions principales que la feuille de route stratégique de la nouvelle équipe du CSAC s’articule autour de 10 principaux piliers, à savoir : Le renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; La promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence.

Il y a aussi la protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; La mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; La formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse.

Il a en même temps cité l’implication des professionnels des médias, leaders religieux, sociaux et culturels pour la production d’un contenu médiatique plus constructif et plus rassembleur autour des valeurs d’éducation de masse notamment sur la promotion de la cohésion sociale et de la citoyenneté, les vrais enjeux géopolitiques qui propulsent la RDC au centre des convoitises internationales jusqu’affecter son équilibre intérieur et sa souveraineté, les enjeux du développement durable et de la mondialisation ; La mobilisation des partenaires au développement et autres bailleurs de fonds extérieurs pour l’appui technique et financier nécessaire à la viabilisation des organes de presse en RDC.

C’est aussi le cas de la bonne maitrise et le bon cadrage de la cartographie médiatique en RDC, avec un accent sur les exigences d’accès à la profession médiatique qui impacteraient sur la prolifération des organes de presse, et limiterait la propension au fanatisme, tribalisme, haine ; L’application de la sanction disciplinaire à l’encontre des médias et professionnels des médias réfractaires, afin d’endiguer la délinquance médiatique et la promotion du vice ; La transformation de l’image collective des consultations électorales, qui en somme reste un choix de société collective et signe de vitalité démocratique de nature à susciter une vraie cohésion nationale par la confiance reçue du peuple, et non des motifs des troubles sociaux voire divisions.

Pour Christian Bosembe, l’application de ces 10 piliers de la feuille de route stratégique cadre parfaitement avec les attributions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, telles que stipulées à l’article 9 de sa Loi Organique, qui charge ce dernier entre autre à promouvoir le développement technique des médias congolais, leur accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que leur implantation dans les milieux ruraux.

Quid du plan d’action

Conscient de la délicate mission et surtout des grands défis qu’elle est appelée à relever en cette année électorale et au-delà, la nouvelle équipe du CSAC a élaboré un ambitieux plan d’actions prioritaires, extrait de sa feuille de route 2023-2027, avec l’objectif l’implémentation de sa vision stratégique de réajustement de l’écosystème médiatique congolais.

Ces projets du plan d’actions prioritaires sont notamment la formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias ; l’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale » ; la gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays ; la formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais ; l’amélioration du contenu éditorial des radios communautaires et confessionnelles ; la protection des enfants contre les méfaits des réseaux,…

Soulignons que l’exécution de ce plan d’actions prioritaires nécessite un budget de 17.000.000 USD (Dix-sept millions de dollars américains). Or à ce jour, le CSAC ne dispose malheureusement pas encore de ce budget.

C’est ainsi que le CSAC fait appel au sens de responsabilité du gouvernement et la bonne disposition des partenaires au développement pour matérialiser ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias.

Terminons par dire que les données statistiques de septembre 2022 en Rdc indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.

En revanche, cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias. Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC, alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC.




Christian Bosembe peint un tableau sombre des maux qui gangrènent le secteur médiatique congolais

Dans son discours à l’occasion de la présentation de sa feuille de route stratégique et de son plan d’actions prioritaires, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Me. Bosembe Lokando Christian a révélé les données statistiques de septembre 2022 en RDC indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.

« Cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias. Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC », dit-il.

Et le Régulateur d’ajouter que l’échographie de l’écosystème médiatique en RDC est à plaindre, elle n’est pas du tout reluisante. En plus d’un nombre très élevé d’organes de presse en situation irrégulière, les politiciens en panne de projet mobilisateur et porteur ont envahi les médias avec un discours sectaire, souvent tribaliste, haineux, régionaliste, voire xénophobe.

Propriétaires voire sponsors selon les cas, les hommes politiques investissent dans les médias sans compter afin de véhiculer les messages dépourvus de paix ni de progrès social.

Que dire de la paupérisation des journalistes qui n’arrivent plus à vivre de leur noble métier, hélas. La publicité n’est plus rémunératrice et pis encore la manne publicitaire devient insignifiante. Cette dépréciation du travail du journaliste fait naitre une forme de presse sans ligne éditoriale claire à cause du phénomène « coupage », qui veut dire droit de passage à l’antenne. L’information, si elle n’est pas truquée, est orientée car le temps d’antenne est généralement payé par l’intervenant pour n’est pas dire l’invité.

A cela, s’ajoute le chantage, le fake news et le militantisme journalistiques. Ce sont des comportements peu recommandables qui noircissent le noble métier du journaliste et mettent à mal son impartialité et sa crédibilité.

Et le président du CSAC d’ajouter que le tout dernier né est le phénomène « biscuit », qui est une forme d’information embouchée, une publicité déguisée voire orientée, une défense des causes socio-politiques intéressées, une campagne de notoriété de certains individus.

La délinquance des réseaux sociaux venait d’amplifier ces quelques phénomènes précités parmi tant d’autres, et portent atteinte à l’intégrité du journaliste vis-à-vis des faits qui dit-on en jargon sont sacrés.

En dépit de ces exemples désolants, il faut souligner l’émergence des quelques médias modèles, j’emploierais le terme des « médias leaders » qui inspirent admiration, et dont le travail force respect. Certains représentants de ces médias sont présents dans la salle. Et donc, l’espoir est permis.

L’embellissement et le redressement de ce sombre tableau exige une forte mobilisation, et un dynamisme renforcé de l’instance de régulation que nous sommes.




Lilian Thuram, un des ambassadeurs des 9è jeux de la Francophonie, à Kinshasa ce samedi

Un des Ambassadeurs des IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa et footballeur international, M. Lilian Thuram, va fouler le sol congolais ce samedi 25 jusqu’au 28 mars, notamment pour aller à la rencontre des jeunes Congolais dans les écoles, les clubs de football et à l’Université de Kinshasa, afin de leur parler des bienfaits du sport et des activités physiques sur la santé physique et mentale.

Il faut noter que M. Thuram est très engagé publiquement notamment sur des sujets liés à l’égalité et la lutte contre le racisme.




« SICOMINES mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international » (Diao Ying)

Dans cet échange qui s’est voulu franc avec la presse locale, Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES révèle qu’au fil des années, la SICOMINES mène toujours ses activités commerciales sur la base des principes du marché et des règles du commerce international, tout en respectant les lois et règlements de la République démocratique du Congo.

A savoir, la SICOMINES a réussi à construire au Quartier Kapata et dans le Secteur Luilu des projets tels que l’Ecole industrielle technique et le Centre de santé proposés par le Président de la République, ainsi que la réhabilitation des digues Mutaka et B6, la réhabilitation des certaines routes, la mécanisation agricole et l’appui aux producteurs du maïs, etc., ce qui permet de soulager efficacement les difficultés réelles rencontrées par les habitants locaux en matière de transport et de production agricole.

La SICOMINES a même établi le premier Centre de formation professionnelle en RDC consacré à donner diverses formations gratuites sur la sécurité, la conduite des engins, la manipulation des équipements, l’électrotechnique et les technologies pour plus de 45 000 personnes. Ainsi, de nombreux professionnels miniers ont été formés, comprenant les techniciens de laboratoire, électriciens, ouvriers d’instruments, mécaniciens, opérateurs de la concentration, de la métallurgie, de grillage, arpenteurs, etc. A travers cette initiative, la SICOMINES a apporté une contribution remarquable à la formation des talents et l’industrialisation du secteur minier de la RDC.

Récemment, martèle-t-elle, le Projet de coopération Sino-Congolais et la SICOMINES ont attiré une vive attention des amis des différents milieux. « Depuis l’année dernière, nous avons effectivement rencontré des difficultés. Mais nous avons toujours la conviction que l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique remonte très loin dans l’histoire et que la coopération mutuellement avantageuse entre la Chine et la RDC bénéficie d’un socle solide », pense-t-elle.

Et de prédire qu’à l’avenir, la SICOMINES continuera à optimiser la structure d’investissement dans les infrastructures, améliorer la capacité et l’efficacité de production et remplir de façon exemplaire ses responsabilités sociales comme toujours pour créer plus d’emploi et contribuer à l’industrialisation de la RDC. Elle croit dur comme fer que le Projet de coopération Sino-Congolais deviendra certainement un modèle réussi de la coopération sino-congolaise gagnant-gagnant et continuera à apporter des bénéfices visibles aux peuples des deux pays. Nous invitons les amis médias à soutenir et suivre avec attention la SICOMINES et en faire des reportages objectifs et précis.




« SICOMINES a rempli ses responsabilités sociales tout en versant d’énormes fonds dans les projets d’action sociale » (Diao Ying)

Dans cet échange avec la presse triée à la volée, Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES a expliqué que dans la bonne vision de soutenir le développement économique et l’amélioration du bien-être de la RDC, la SICOMINES a pris une série d’initiatives pratiques pour promouvoir le Projet de Coopération sino-congolais et mener de manière progressive l’investissement et la réalisation des projets d’infrastructures du pays dans le respect des lois.

A travers ces projets, dit-elle, elle a dynamisé le développement économique de la capitale Kinshasa ainsi que d’une dizaine d’autres provinces, y compris le Haut-Katanga et le Lualaba, et a successivement construites, telles que le Boulevard du 30 juin, significativement stimulé l’accroissement d’emploi local et l’amélioration du bien-être du peuple.
Et d’ajouter que des routes ont été construites telles que l’Avenue de Tourisme, le Boulevard Triomphal, le Boulevard Lumumba, la Route Lutundele, la Voirie de Manono, la Voirie de Kalemie, la Route Mbuji-Mayi, la Route Kikwit, la Route Kisangani, la Route Butembo, la Route Kanina-Musonoi-Kapata à Kolwezi, etc. Des installations municipales ont été réalisées, entre autres l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa (Hôpital central), l’Esplanade du Palais du Peuple, le Stade de Kalemie, le Stade de Bunia, le Stade de Goma, etc. D’ailleurs, le Projet de Coopération sino-congolais, a créé plus de 20.000 emplois en RDC, et a permis une vie décente à plus de 100.000 habitants locaux de manière directe ou indirecte.
De plus, la SICOMINES a activement fait écho aux demandes de soutien du gouvernorat et suivi de près les besoins et observations de la population locale. Elle a rempli ainsi ses responsabilités sociales tout en versant d’énormes fonds dans les projets d’action sociale qui couvrent de nombreux secteurs tels que l’éducation, les soins médicaux, l’agriculture, l’environnement, l’alimentation en eau portable et en électricité, la construction des voiries communautaires à Kinshasa tout comme dans la province du Lualaba, à Kolwezi et au quartier Kapata. Elle participe à la dotation sociale et scolaire, la lutte contre la pandémie et le secours aux sinistrés, l’amélioration de l’habitat de la population et du bien-être du peuple.




SICOMINES : « Des entreprises chinoises ont pris d’énormes risques et n’ont pas reculé devant les défis »

Dans son intervention devant la presse réussie en la résidence de l’ambassadeur de Chine en Rdc, Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES a démontré qu’avec les résultats fructueux réalisés dans les domaines d’infrastructures et d’industrialisation en RDC, les populations congolaise et chinoise ont toutes bénéficié de la coopération bilatérale.

Prenons à titre d’exemple la SICOMINES, révèle-t-elle, si on remonte en 2007, un moment où le peuple congolais avait urgemment besoin des partenaires, des entreprises chinoises sont arrivées avec des sentiments amicaux et ont pris d’énormes risques et incertitudes pour créer une joint-venture avec la Rdc afin de promouvoir le Projet Minier et le Projet d’Infrastructures.

Au cours du lancement de la production minière, précise Mme Diao Ying, les entreprises chinoises ont dû surmonter de nombreuses difficultés telles que l’insuffisance d’électricité, le manque de matériels, les difficultés de transport, etc. Surtout à ce moment-là, les deux mines étaient inondées d’eau d’une profondeur de 134 mètres et 169 mètres, ce qui a dissuadé tous les investisseurs étrangers pendant plusieurs décennies.

Seules les entreprises chinoises n’ont pas reculé devant les défis. Elles ont drainé 120 millions de mètres cubes d’eau, préparant ainsi les conditions préalables de la production ultérieure. C’est une fierté que depuis sa création en 2008, grâce aux efforts déployés par les employés de nos deux pays, la SICOMINES est devenue l’une des sociétés minières locales avec le plus haut niveau d’automatisation et de modernisation, les meilleures conditions de travail, les technologies de production les plus respectueuses de l’environnement, contribuant ainsi de manière significative à la modernisation et à la mise à niveau du secteur minier congolais.

Il convient de noter en particulier que, afin d’atténuer la tension d’alimentation en électricité, la Centrale hydroélectrique de Busanga a été construite et mise en service. C’est le premier projet d’infrastructure énergique majeur dans le Grand-Katanga depuis plus de 60 ans, dont la capacité de production représente un dixième de la totalité de production d’électricité annuelle de la Rdc. La Centrale de Busanga a favorisé le développement économique régional durable et l’amélioration de la vie de la population.

 




« Dans 20 ans, le volume du commerce entre la Rdc et la Chine a été multiplié par 450 fois » (Diao Ying)

Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) a exigé la haute hiérarchie de la SICOMINES S.A. de quitter sa base de Kolwezi afin de s’entretenir avec la presse congolaise. Mieux, il était question pour cette Joint-venture de donner la vraie information aux journalistes, afin de les aider à mieux informer la population. C’est Mme Diao Ying, Secrétaire du Conseil d’administration de la SICOMINES, qui s’est adressée à la presse, accompagnée d’une forte délégation de SICOMINES SA. L’Ambassadeur Zhu Jing n’a pas pour sa part raté cette occasion pour donner la bonne information et à l’occasion, interpeller les chevaliers de la plume et du micro sur le sens de leur responsabilité.

Dans ses propos luminaires, Mme Diao Ying a indiqué que l’amitié traditionnelle entre la Chine et la Rdc remonte très loin dans l’histoire. « Ces dernières années, la relation bilatérale ne cesse de se développer et de s’approfondir, tous les milieux des deux pays intensifient des échanges bilatéraux sur la base des principes de la sincérité, l’amitié, l’égalité, l’appui mutuel et le développement commun. Selon les statistiques concernées, pendant les 20 dernières années, le volume du commerce bilatéral a été multiplié par 450 fois, les investissements directs cumulés des entreprises chinoises en RDC s’élèvent à plus de 10 milliards de dollars américains », dit-elle.
Et d’ajouter que la Rdc est devenue un partenaire, une destination d’investissement et un marché de services d’ingénierie importants de la Chine en Afrique, et ses ressources abondantes, sous la stimulation de la coopération sino-congolaise, deviennent un moteur pour le développement de la RDC.




Aussitôt nommé VPM de l’Intérieur : Peter Kazadi rassure de restaurer l’autorité de l’État et combattre l’insécurité

Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, décentralisation et affaires coutumières, Peter Kazadi promet de remettre l’autorité de l’État et de combattre l’insécurité, travailler sous l’impulsion du chef de l’État et le remercie pour la confiance placée en sa modeste personne.

” Je sollicite soutiens et collaboration”, a-t-il écrit sur son compte Twitter. Ce proche du Président de la République remplace Daniel Aselo, lui aussi, cadre de l’UDPS. Ce dernier figure parmi les cinq ministres remplacés.

Le nouveau gouvernement Sama Lukonde comprend 57 membres parmi lesquels l’on compte 16 femmes. L’on signale la présence très remarquée de Vital Kamerhe et de Jean-Pierre Bemba, respectivement nommés VPM de l’Economie nationale et VPM de la Défense.

Jean-Luc Lukanda




Paludisme au Kasaï-Oriental : l’hôpital du Gouvernement provincial fait un don à la population de la ville de Mbuji-Mayi pour le traitement gratuit 

C’est dans une interview nous accordée le jeudi 23 mars 2023 que le médecin directeur de l’hôpital provincial du Kasaï-Orientale, Roger Mukendi a fait savoir que l’hôpital du Gouvernement Provincial organise les journées portes ouvertes au traitement du paludisme qui vont durer deux semaines dans le but de mettre fin à la montée de ladite maladie sur toute l’étendue de la province, pour donner l’accès à tout le monde et effacer l’image ternie de ce site médical réputé appartenant aux agents de l’État.

“Nous invitons la population de venir passer aux séances des consultations gratuites et dépistage pour savoir qui a le paludisme afin de soigner gratuitement ceux qui en sont positifs “, a-t-il dit.

Lutter contre la malaria, pour assurer la prise en charge gratuite au niveau de la communauté et aussi faire comprendre à la population que l’hôpital du Gouvernement Provincial est ouvert pour tout le monde et non seulement aux agents de l’État, ce qui constitue le but principal de ces journées.

Pour clore, le médecin Directeur de cet hôpital invite la communauté de venir nombreuse pour bénéficier de cette opportunité des soins du paludisme.

Jean Lucukanda

 




EPST : Sans surprise, Tony Mwaba kazadi garde son fauteuil après remaniement du gouvernement

Me Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, a maintenu son poste après remaniement du gouvernement par le Chef de l’Etat, apprend-on de l’ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la télévision nationale tard dans la soirée.

Pour le patron de l’Espt, ce maintien est une marque de confiance envers lui et il a présenté ses sentiments de gratitude Chef de l’Etat et au Premier ministre Sama Lukonde.

“J’exprime toute ma gratitude ainsi que mes vifs et sincères remerciements au Président de la République Fatshi pour sa confiance renouvelée en ma modeste personne. Ma loyauté toujours dévouée. Toute ma reconnaissance au 1er Ministre ”, a écrit Tony Mwaba.

“Être maintenu est une marque de confiance du Chef de l’Etat envers ce ministre. La gratuité de l’enseignement est un projet très technique où l’on ne pouvait envoyer ou maintenir n’importe qui. Si le Chef l’a gardé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas mieux”, a-t-il mentionné sur Twitter.

 

Le ministre Tony Mwaba Kazadi lutte jour et nuit pour pérenniser et consolider la gratuité de l’enseignement selon la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi afin de voir tous les enfants sur le chemin de l’école.

Sa détermination lui a valu le surnom du gardien de la gratuité.

Depuis son avènement à la tête du ministère de l’Espt, Maître Tony Mwaba mène une lutte acharnée contre les antivaleurs dans le sous-secteur de l’Epst.

Rappelons que dans le nouveau gouvernement Sama, certains ministres n’ont pas gardé leur poste à l’instar des ministres des sports, santé et tourisme.