En prévision des échéances: internationales BVB 2 x 2 et BVB 4 x 4 Dames U19, U21 et seniors : La Févoco convoque les Léopards présélectionnées pour entamer les entrainements

Le bureau exécutif de la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ à travers son Département de beach volley convoque les Léopards présélectionnées/Dames pour le démarrage des entrainements en prélude des différentes compétitions internationales BVB 2 x 2 et BVB 4 x 4 Dames U19, U21 et seniors

 

Jour : Lundi 27/03/2023

Lieu : Institut de la Gombe 2

Heure : 12h30

Staff Technique

Swaleh Omari

Imboloko Yves

Badiya Ousmane

Mwehu Muyanzi (soigneur)

Athlètes/Dames

1. Mundumunu Eunice (Canon)

2. Lukau Nanou (La Loi)

3. Mpeti Irène (La Loi)

4. Tshibonge Lydia (La Loi)

5. Tetila Bénédicte (La Loi)

6. Miandabu Dorcas (La Loi)

7. Kutekmenyi Nathalie (Canon)

8. Ntumba Merveille (Canon)

9. Kanyinda Gemima (La Loi)

10. Mulanda Alphie (New La Loi)

11. Masiyo Dorcas (V.Club)

12. Ngamasata Princilia (La Loi)

13. Mlenvo Bénie (La Gracia)

14. Silamite Musala (Canon)

15. Bompetshi Menezes (New La Loi)

Antoine Bolia




World Kickboxing Association: Un challenge amical interclub en vue le 9 avril 2023 à la Commune de Mongo Mpoukou Brazzaville

Les amoureux des arts martiaux, des émotions fortes et World Kickboxing Association Congo ‘’WKA’’ peuvent inscrire dans leur agenda, le challenge amical inter club du 9 avril 2023 à partir de 11h30 dans la Commune de Mongo Mpoukou à Brazzaville.

Le Challenge amical inter club du 9 avril 2023 est un rendez-vous ferme. Les contacts sont à prendre au numéro +242 068 468588. C’est un rendez-vous qui ne manque pas d’attrait. Me Mouzeho Faugeres Lopez, champion de l’Association Congolaise des Arts martiaux du Congo ‘’A.C.A.M’’ et vainqueur haut la main à GOA Combat 2022, sera de la partie. On se rappellera que Me Lopez, un expert des arts martiaux, avait et ce, en dépit du fait qu’il était seul représentant de l’Afrique centrale, il avait terrassé à domicile et devant son public, l’indien Harsh Sawant par arrêt de l’arbitre au 2è round en K1 dans la catégorie -63 kg. Ce combat s’était déroulé, le samedi 22 octobre 2022 dernier dans la ville de GOA, en Inde.

Antoine Bolia




Volley-ball: Mireille Lokuku, ex-internationale a fêté son anniversaire mardi 21 mars

Installée en Irlande, Mireille Lokuku-Nkumu, ex-internationale congolaise multi-sport (basket-ball, volley-ball, handball, athlétisme, tennis de table, judo et rugby) a, en date de mardi 21 mars 2023, fêté son anniversaire dans la méditation puisque convalescente.

Mireille Lokuku-Nkumu, est une des grandes athlètes féminines qu’ait connue la RDC. Exceptionnelle parce qu’elle a pratiqué et excellé dans plusieurs disciplines sportives dans plusieurs clubs. Athlétisme et Tennis de Table au niveau de l’école l’ITEP. Elle a appris le judo dans un club de Ndjili auprès de Me Lula et autres. A l’université, elle a étudié à l’UPN dans l’éducation physique et sportive. Installée en Irlande, elle s’adonne présentement au rugby. Son parcours en Basket-ball : BC Ndjili, BC Azur, BC Klim à Kinshasa, BC Diables Noires et BC Inter de Congo/Brazza où elle a passé 10 ans de carrière. En Volley-ball, Mireille Lokuku a joué dans VC Ndjili, VC GLM devenu Bilenge actuel V. Club et VC Police à Kinshasa. Au Congo/Brazzaville, dans VC Lumière et VC Inter. En Handball, HC Héritage d’Amos Mbayo dont elle est parmi les co-fondateurs. Mireille Lokuku est mère de deux enfants : une fille Gerda Mayemba Lokuku et un garçon Gaëtan Kimuini Nkumu. Sa fille lui a donné une petite fille Guemdy Ikembi.

Antoine Bolia




En séjour début mars 2023 en France : Me Nicolas Lianza, coordonnateur des activités a rencontré les judokas de la diaspora

En séjour à Paris, en France en début de ce mois de mars 2023, Me Nicolas Lianza, le coordonnateur national des activités de judo en République Démocratique du Congo a mis à profit ses temps libres pour rencontrer dans un restaurant dénommé Jivizi les judokas congolais de la diaspora. Avec ces derniers, le cordon Nicolas Lianza a longuement échangé et ce, en toute franchise et dans un esprit très amical.

Etaient présents lors de la rencontre cordon Nicolas Lianza vs judokas de la diaspora, les judokas ci-après : Me Ize, Tonton Lionzo, ancien Judoka de Cekam et président de l’AAJUCOD/Europe, Me Richard Niangwile, ancien judoka de l’IKJ et de l’équipe nationale, Me Mike Ngandu CN 6è Dan de JC St Paul, Me Pachito Ndjoli, entraineur AAJUCOOD,ancien judoka de IKJ, Me Base Badibanga, ancien Directeur de JC Ikam, Me Zico Gozuel, ancien judoka de JC St Paul, Me Adamo, ancien de JC St Paul, Intendant Erick Kabamba, Dady Bakoyene, coach Android et international, Me Kuzouré de JC Kin, Me Bondonga de JC Centrakin, Me Blaise Ngoma de JC Samouraï, Me Badjo de JC IkJ et d’autres.


Au menu des échanges
Il était question que le cordon Nicolas Lianza leur explique comment il dirige actuellement le judo congolais. Comment en est-on arrivé jusque-là et où nous en sommes-nous aujourd’hui. Il leur a éclairci sur la manière dont les élections se passent actuellement à la Fénacoju. Et enfin, il a décrit tout ce qui a été entrepris par la Conaju, réalisations, acquisition des matériels etc. Il ressort des échanges entre les deux parties que tout s’est très bien passé. Les judokas de la diaspora ont eu à exprimer leur satisfaction à l’issue de cette rencontre très fructueuse en tout point de vue. Ils ont eu à le dire clairement les uns et les autres.


Parlant par exemple des élections au sein de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’, Me Nicolas Lianza a clairement expliqué aux judokas de la diaspora que sur les 11 membres qui composaient le comité de cette fédération, 1/3 soit seulement 3 étaient élus. Il s’agit de : le président, le Secrétaire Général et le Trésorier Général. Le reste des membres sont comptés à la liste du président élu. Ce dernier est donc élu avec sa monture. A l’époque, ceux qui étaient élus, il y a Dominique Makobo comme président. Me Mangili Adikwa Pinto comme Secrétaire Général et Me Malaba bildo comme Trésorier Général.
Si dessous leurs déclarations :
Le 1er a dit qu’au-delà des choses, il ne pouvait pas s’imaginer que des bonnes choses allaient être dites lors de cette rencontre.
Le second a déclaré qu’il avait apprécié l’intervention de son collègue.
Me Ize Marechal, un ancien de JC Kin a déclaré que tout s’est bien passé. Le cordon Nicolas Lianza a reçu les judokas de la diaspora. Tous les maîtres de la France étaient réunis autour du cordon qui a éclairé leur lanterne sur les zones d’ombre qu’ils avaient. Beaucoup parmi eux ne comprenaient pas ce qui se passe en ce qui concerne le judo. Le cordon a explicité les choses. Et d’ajouter : ‘’Nous avons discuté avec lui et tout s’est bien passé. Nous étions contents d’avoir échangé avec lui’’
Le 4è a déclaré haut son admiration par rapport à ce qu’a réalisé le cordon Nicolas Lianza en 7 mois seulement qu’il est à la tête de la Conaju. Ce dernier a doté le judo congolais d’un siège digne ce qui n’était pas le cas avant. Lui et l’ensemble des membres qui travaillent au sein de la Conaju travaillent avec leurs propres moyens. Ils n’ont pas bénéficié de l’apport du gouvernement congolais. A l’entendre parler et la sagesse que j’ai découvert en lui, je conclu que c’est quelqu’un de logique. Je le félicite.
Antoine Bolia




En match comptant pour la 7è Journée de la Liprobakin : Rich surclasse La Police 84-63 et SCTP domine de justesse Debonhomme 52-49 le mercredi 22 mars à Matete

Hier mercredi 22 mars 2023 au Terrain du Stadium Ndelo Masikidi de Matete, deux matchs très intéressants de la version masculine comptant pour la 7è journée du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ ont tenu en haine les férus de la balle au panier. Le premier a vu RICH dominer nettement La Police : 84-63 et au second, SCTP ex Onatra a failli laisser sa peau face à l’ambitieuse équipe de Debonhomme : 52-49.

Rappelons que la 7è journée avait démarré le mardi 21 mars 2023 au terrain de l’Alliance à Lemba.

Ngaba Basket Center vs INRI (F) : 53-63

Tourbillon vs Hatari (F) : 19-59

A suivre ce Jeudi 23/03/2023 Alliance

14h00 : Oportunidade vs Héritage (M) :

16h00 : Binza City vs Ngaliema (M) :

Vendredi 24/03/2023 Matete

14h00 : Debonhomme vs DCMP (M) :

15h45 : La Révélation vs Yellow Star (F) :

Samedi 25/03/2023 Alliance

14h00 : Arc-En-ciel vs V. Club (F) :

15h45 : Espoir Fukash vs New Generation (M) :

Antoine Bolia




Football: La 23è journée de l’Epfkin se joue ce jeudi 23 mars

Conformément au communiqué N°023/SEP/EPFKIN/2022-2023 signé en date du 21 mars 2023 par les deux correspondants officiels de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa, la 23è journée du championnat Série A se joue ce Jeudi 23 mars 2023 tandis que pour la série B, se jouera le vendredi 24 mars 2023.

Il faudra retenir que le Comité de l’EPFKIN avait modifié le calendrier de la 23è journée comme suit : l’entente Provinciale de Football de Kinshasa porte à la connaissance du public kinois en général, de la presse sportive et de ses sociétaires en particulier, pour des raisons d’ordre organisationnel, et, ce conformément à la participation de l’AC Ujana au Tour préliminaire de la 58è édition de la Coupe du Congo.
Pour compte 23è journée à suivre ce 23/03/2023
Au Terrain Ujana
11h00 : AJ Vainqueurs vs FC New Canon :
13h00 : AC Monzo vs AF St Christian :
15h00 : Kito Sport FC vs FC Robi
Au Terrain PNC Lemba
11h00 : AC Lega vs Ceforbel :
13h00 : FC Fonak vs AC Kratos :
15h00 : FC PIWI vs RC Bumbu :
La 23è journée de la série B se joue le 24/03/2023
Au Terrain Ujana
11h00 : AF Anges Verts vs FC Pharmagros :
13h00 : AC Normands vs FC Standard :
15h00 : FC Aigle Royal vs TP Les Croyants :
Au Terrain PNC Lemba
13h00 : AS PJSK vs OCD :
15h00 : FC Lokolo Moto vs Mweka :
Antoine Bolia




RDC: Les agents temporaires de la CENI dans les rues de Kinshasa ce vendredi 24 Mars.

Les agents temporaires de la commission électorale nationale indépendante de Kinshasa annoncent une manifestation ce vendredi 24 mars pour exiger le paiement des retards de salaires.

C’est dans une correspondance adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa, que ces agents ont annoncé cette manifestation prévue devant les bureaux de la CENI de Kinshasa.

 

“Monsieur le Gouverneur, nous nous faisons le devoir de porter à votr connaissance que pendant la journée du vendredi 24 Mars 2023, les Agents temporaire de la CENI Ville Province de Kinshasa marcherons pacifiquement devant le bureau national de la CENI afin d’exiger le paiement du deuxième mois et les 15jours qui sont jusqu’à ce jour non soldés” peut-on lire dans cette lettre d’information.

 

Les agents temporaires de la CENI appellent l’autorité urbaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour sécuriser cette activité.

 

“Nous vous prions de bien vouloir instruire les forces de l’ordre d’encadrer et sécuriser cette marche pacifique qui se situent, du reste, dans le cadre de l’exercice normal des droits et libertés fondamentaux garantis par la constitution de la République.” Ajoutent-ils.

 

Rappelons que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs lancée depuis le 24 décembre dernier a été clôturée le 17 Février 2023, par la Commission Électorale Nationale Indépendante dans la première aire opérationnelle qui comprend dix (10) provinces de la République Démocratique du Congo dont la ville de Kinshasa.

 

Derick Katola




CENI : Nicolas Kazadi doit exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant tout décaissement

Parlant de la crédibilité des prévisions budgétaires des opérations électorales, l’ODEP explique que d’après les éléments recueillis auprès du gouvernement, la CENI avait sollicité un décaissement de 642 millions de dollars pour entamer les activités électorales en 2022, alors que les crédits prévus dans la loi des finances étaient de 250 millions. Soit 392 millions de plus qui ont été intégrés à la loi des finances 2022 par quelle procédure ; en dehors d’un collectif budgétaire ? On est là en pleine violation de la loi des finances 2022 et de la Lofip. L’ODEP se dit surpris par cette demande, irrationnelle, d’autant plus que la Rdc est à son quatrième cycle électoral. En 2018, 52%, du budget des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale. Ce qui existe déjà, d’après le rapport du processus électoral 2012 à 2019.

« Nous estimons que le budget actuel ne devrait pas dépasser 600 millions de dollars pour couvrir les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, même si on y ajoutait la révision du fichier électoral, évalué à près de 70 millions de dollars, si on s’en tient au budget présenté en 2015 pour couvrir les mêmes besoins. Selon les données recueillies auprès du cabinet du Ministère des Finances il y a une semaine, sur les 642 millions sollicités en violation des lois, un décaissement d’environ 480 millions a déjà été effectué. Un reliquat de 142 millions reste à effectuer en plus d’environ 400 millions sollicités en 2023 », indique l’ODEP.

Selon cette structure, le processus total va coûter plus d’un milliard de dollars, comme si le pays n’était pas sinistré et n’avait pas une guerre atroce à gérer. Le coût exagéré des besoins non vérifiés et approuvés par les institutions supérieures de contrôle vise des objectifs de détournements, des rétro-commissions et autres pratiques d’enrichissements illicites que les besoins d’organiser un processus électoral transparent, crédible et apaisé.

La procédure de mise à disposition des fonds favorise le manque de transparence préjudiciable à la crédibilité même du processus électoral. Avec un financement opaque, quelle transparence devrons-nous espérer de ce nouvel old up électoral qui se profile à l’horizon.

Face à cette situation, l’ODEP constate que le financement du processus électoral est en danger. La course à l’enrichissement illicite, les mauvaises pratiques décriées sous Corneille Naanga ont refait surface. Le pays n’est pas sorti du vieux démon des élections business.

Pour éviter le pire, l’ODEP recommande au Premier Ministre de prendre des mesures nécessaire pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’autonomie financière conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que modifiée à ce jour .Il devra aussi présenter au parlement un collectif budgétaire à chaque fois que des besoins de la CENI non évalués apparaissent.

Dans le même contexte, le ministre des Finances doit exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant tout décaissement. Pour sa part, la CENI se doit de publier un budget détaillé des opérations électorales assorties d’un plan de décaissement et d’utilisation des fonds reçus pour faciliter le gouvernement à financer le processus électoral.

Aux organes de contrôle (Inspection générale des finances et cour des comptes) d’initier un audit complet de la CENI depuis les premiers décaissements jusqu’à fin octobre 2022. La présence pertinente des brigades financières de l’IGF à la CENI s’impose.

A la société civile, de doubler de vigilance, de continuer sans relâche le contrôle, de continuer à éduquer et sensibiliser la population. A la population, de s’organiser et se prendre en charge pour faire barrage à une réédition d’un nouvel hold-up électoral.




CENI : Sur base de quel chronogramme Nicolas Kazadi a décaissé 21 millions de dollars le 11 février 2022 ?

Dans le cadre du suivi citoyen de l’exécution de la loi finance 2022, l’observatoire de la dépense publique (ODEP) a suivi le débat engagé entre le Président de la commission électorale nationale indépendante et le ministre des Finances au sujet des fonds décaissés pour les opérations électorales en République démocratique du Congo, entre décembre 2021 et février 2022. Plus récemment le Président de la CENI et ses services se sont plaint de n’avoir reçu aucun décaissement depuis octobre 2022, qu’en est-il réellement ?

Dans son rapport intitulé : « Opacité du financement du processus électoral en Rdc », l’ODEP constate que depuis l’entrée en fonction du nouveau bureau de la CENI (fin octobre 2021 à Janvier 2022, le trésor public a décaissé 212 milliards de FC, soit 104,2 millions de dollars, dont 90% couvrant les dépenses de fonctionnement. Pourtant le ministre des finances a annoncé le 15 février 2022 une mise à disposition de fonds de 37 millions $. Entre le versement annoncé par le ministre des Finances et ceux retracés par le ministère du Budget, ODEP avait constaté un écart de 67,2 millions de dollars, dont la destination reste à démontrer par les acteurs du circuit de la dépense.

L’ODEP avait alors noté que l’absence d’un plan de décaissement et d’un débat public au parlement restent un handicap majeur pour une gestion orthodoxe des fonds affectés aux opérations électorales. A titre d’exemple, sur base de quel chronogramme le ministre des Finances a décaissé 21 millions de dollars le 11 février 2022 ?

« A l’époque, nous constations que l’achat des véhicules des membres de la CENI violait l’article 6 de la loi relative aux marchés publics. La surfacturation révélée par le ministre des Finances est une conséquence de l’absence de planification et de contrôle a priori. Comment a-t-il ordonné le paiement sans disponibilité des crédits budgétaires, sans appel d’offre, … ? Pire encore la passation dudit marché par une procédure opaque a été effectuée par le BCECO. Ce comportement du ministre des Finances voulant soumettre la CENI sous tutelle du BCECO violait le décret du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la cellule de gestion des projets et des marchés publics au sein de la CENI », indique le même document.

Par ailleurs, ce recours au BCECO pour effectuer des marchés de la CENI en lieu et place d’une cellule des marchés publics créée au sein de l’organe électorale était un facteur déclencheur des rétro-commissions, surfacturations, conflit d’intérêt dans le processus d’acquisition du matériel électoral… Rappelons que c’est le BCECO, qui a monté tous les marchés sous Corneille Naanga de triste mémoire, aujourd’hui sans honte ni gène, candidat Président de la République.




Grâce à un projet pilote d’ERA Congo: Bientôt le repeuplement des poissons dans le Lac Mai-Ndombe

Pour cette année 2023, le monde va célébrer la « Journée mondiale de la migration des poissons », le vendredi 21 avril ou le dimanche 21 mai prochains. L’Europe et le Canada la célèbre en deux dates différentes. D’autant plus que, par apport à la question de migration des poissons, ils émigrent à une période imprévisible, selon les zones polaires et selon les saisons en tenant compte des pertes d’habitats et de super exploitation. Le changement de climat en ai aussi la raison majeure. Donc, il n’y a pas de date fixe pour la migration des poissons.

En République démocratique du Congo, le gouvernement célèbre uniquement la Journée nationale du poisson, le 24 juin de chaque année. La 54ème et dernière célébration c’était en 2021 à Kinkole (cité des pêcheurs), devant la maison communale de la N’Sele. C’est seulement en 2020 que la Journée mondiale de migration des poissons a été célébrée en RDC, c’était le 24 octobre dans la ville de Bukavu (bordant le Lac Kivu), chef-lieu de la province du Sud-Kivu, avec l’appui de World Fish Migration Fondation.

Pourtant, cette journée de migration des poissons devrait être célébrée régulièrement en RDC, comme la Journée mondiale de lutte contre la pêche illicite et non réglementée, célébrée le 05 juin de chaque année dans le monde. Puisque, le pays connaît également ce problème de dépeuplement des poissons dans ses différents cours d’eau, rivières, lacs et même au Fleuve Congo.

A l’occurrence, il y a le cas du lac Maï-Ndombe qui est la première et la plus grande richesse du territoire d’Inongo dans la province de Maï-Ndombe issue du démembrement de l’ex grand Bandundu. Ce lac est appauvri des poissons, et il n’y a plus rien pratiquement.

Cette situation s’explique par le fait que le Maï-Ndombe est un des lacs à eau noire (black water lakes en anglais). Et avec des lacs à eau noire, les poissons viennent beaucoup plus sur les rives pour trouver la nourriture, parce qu’en profondeur, il fait vraiment assez obscur.

Lorsqu’ils arrivent à la rive, les riverains les captures avec des moustiquaires, donc ils prennent tous les alevins. Une fois l’on a compté jusqu’à six millions d’alevins qui ont été capturés en une prise. C’est exceptionnel. Mais, il suffit que l’on puisse enlever les filets à moustiquaires pour que le lac puisse reprendre un peu sa richesse halieutique. Cependant, pour le moment, c’est plutôt l’inverse. Il y a davantage de filets à moustiquaire partout au niveau des bords du Lac Maï-Ndombe.

Heureusement que dans cette province il existe une société de droit congolais dénommée ERA ((Ecosystems Restauration Associates/l’association pour la restauration des écosystèmes) Congo Wildlife Works Carbon, œuvrant dans la monétisation de la valeur de la forêt à travers le crédit carbone, qui compte désormais palier à cette difficile situation de la pénurie des poissons pour les communautés riveraines. Selon son service de communication, d’ici quelques temps, cette entreprise va entamer un projet pilote de rempoissonnement du Lac Maï-Ndombe au niveau du village Loombe, riverain du lac, situé à plus de 50 kilomètres en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe, sur la partie Nord du Lac Maï-Ndombe.

Il s’agit dans le cadre de ce projet pilote d’élever les espèces locales du Lac Maï-Ndombe dans des étangs piscicoles pour les relâcher plus tard dans leur milieu naturel. C’est un projet qui va certainement contribuer au développement de cette province.

ERA Congo assure la conservation des forêts du bassin du Congo à partir d’Inongo

Dans cette province de Maï-Ndombe, rappelons que la société ERA Congo WWC gère 300.000 hectares de forêt destinés à la conservation. Elle développe à cet effet un programme basé sur la foresterie communautaire. C’est donc le projet Maï-Ndombe REED+ lancé en mars 2011 et qui s’étend jusqu’en mars 2041.

Dans ce cadre, ERA Congo travaille avec les communautés riveraines pour conserver cette forêt et de ne pas la détruire. L’objectif étant de pouvoir conserver les forêts du bassin du Congo en République démocratique du Congo.

Ainsi, la société a commencé avec 300.000 hectares de la forêt bordant le Lac Maï-Ndombe, en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe. « L’idée pour nous ce n’est pas d’aller chercher l’aide internationale pour le faire. L’idée pour nous c’est de pouvoir monétiser la valeur de la forêt. C’est ce que nous avons fait », a fait savoir M. Jean-Robert Bwangoy Bankanza, l’administrateur-gérant de la société ERA Congo et professeur des universités.

C’était au cours d’un entretien accordé aux médias le samedi 11 décembre dernier devant sa résidence de la ville d’Inongo, à l’issue d’une expédition médiatique effectuée à travers les villages du territoire d’Inongo bordant le Lac Maï-Ndombe. Le but de cette expédition était de s’enquérir des grandes actions, sans précédent, que la société ERA Congo a réalisé et continue à réaliser dans cette partie de l’Ouest de la République démocratique du Congo, au profit des communautés locales du territoire d’Inongo.

A savoir, après le Lac Maï-Ndombe, la forêt est la deuxième richesse du territoire d’Inongo. C’est essentiellement une forêt de bois Wenge. Cette forêt constitue la concession concernée par le projet Maï-Ndombe REED+ de la société ERA Congo. Elle a été exploitée depuis 1920 par la FORESCOM (Société forestière et commerciale), c’était une société d’Etat, qui par la suite a été privatisée, et devenue plus tard SODEFOR.

« C’est une forêt qui contient beaucoup de bois Wenge ainsi que d’autres espèces qui sont nobles. Lesquels auraient pu être non seulement exploités de manière assez archaïque, et qui pouvait finalement disparaitre », a fustigé le professeur Bwangoy.

Des réalisations sans précédent en faveur des communautés grâce à ERA Congo

Depuis plus de dix ans aujourd’hui, la société ERA Congo Wildlife Works Carbon s’investit intensément dans la conservation de 300.000 hectares de la forêt primaire de ce territoire d’Inongo, en province de Maï-Ndombe. Et elle tire des dividendes du crédit carbone.

Avec ce gain, ERA Congo réserve aussi une part considérable, en termes de contrepartie aux communautés locales et ayant-droits, pour contribuer au développement des villages riverains, conformément à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tel qu’édictée par la loi. De ce fait, elle a eu à signer des cahiers de charge avec toutes les communautés riveraines, le but étant de les emmener à ne plus exercer la pression sur la forêt primaire d’Inongo avec leurs diverses activités champêtres et de survie, en leur proposant des activités alternatives.

Sur base de ces cahiers de charge, tous les villages du territoire d’Inongo concernés par ce projet d’ERA Congo bénéficient aujourd’hui des infrastructures de base (écoles et hôpitaux modernes), des forages d’eau potable, de l’éclairage public, et des projets connexes pour l’intensification agricole et l’agroforesterie, ainsi que d’autres activités alternatives de développement… Mais avant tout, ERA Congo remet annuellement à chaque clan, auprès de son chef, son droit de jouissance, qui s’élève cette année 2022 à 2.000 dollars américains.

En parcourant les villages bordiers du lac Maï-Ndombe, où une pauvreté criante contraste avec les potentialités et ressources naturelles du terroir, les grandes réalisations sans précédent d’ERA Congo au profit des communautés du territoire d’Inongo, sont très perceptibles. Dans les deux côtés Nord et Sud du Lac Maï-Ndombe, les communautés riveraines sont bénéficiaires de plusieurs réalisations de la société ERA Congo.

Parmi lesquelles, l’éclairage public, les forages d’eau potable pour permettre à la population de s’approvisionner aisément à cette denrée qui toujours été rare dans ces villages depuis leur existence. Ajouter à cela, des écoles modernes construites par ERA Congo, des centres de santé modernes. Sur le plan social et humanitaire, ERA Congo prend en charge les frais d’examen d’Etat de tous les élèves finalistes dans tous les villages se retrouvant dans concession. Et elle distribue chaque année, des fournitures scolaires à tous les élèves sans exception.

La société assure aussi la paie de certains enseignants/nouvelles unités (N.U). Mais également la prise en charge des soins de santé, pour des cas difficiles, de tous les membres des communautés.

ERA Congo a aussi amené la communauté à l’intensification agricole en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire, d’améliorer les conditions de vie des habitants, ainsi que le rendement et la production agricole. Mais aussi, de réduire la pression anthropique sur la forêt. Pour cela, des semences améliorées, comme boutures améliorées de manioc (Obama), sont mises à la disposition de cette communauté par ERA Congo.

Cette société a également développé des activités de pisciculture en faveur de la communauté pour la production des poissons et palier à la sécheresse qu’il y a dans le lac, ainsi que celles de l’apiculture (élevage des abeilles) pour la production du miel. C’est pour renforcer les capacités économiques et financières des membres de cette communauté qui ne vit essentiellement que de la pêche et de l’agriculture.

Au Sud du lac (secteur d’Inongo), les villages N’Selenge, Ibali, Lobeke, Bokebeni, Mpatambalu, Kesenge, Inunu, ont bénéficié de toutes ces actions de la société ERA Congo. Dans la partie Nord du lac Maï-Ndombe (secteur Bolia), ce sont des villages Mbale, N’Songo, Ikita, Loombe, etc., qui sont bénéficiaires des réalisations de la société ERA Congo.

Lepetit Baende