Pour lannée 2023: La Chine est prête à renforcer ses investissements en Afrique

Cette question a été au centre du séminaire organisé ce mercredi par le forum de coopération sino-africaine tenu à Beijing sous le thème : « Promouvoir le développement de la chaine industrielle africaine et renforcer la valeur ajoutée des produits africains ». Wu Peng, Directeur général du département des affaires africaines du ministère des Affaires étrangères chinois, qui a introduit cette rencontre, a dans son discours salué les réalisations déjà accomplies dans le cadre de cette coopération.

Plus de 120 milliards de dollars américains avec une coopération de financement pour aider les pays africains à améliorer les infrastructures, a été mise sur pied par la Chine pour cette nouvelle année afin de faciliter le développement de lAfrique dans divers domaines. Bien quil existe une coopération entre la Chine et lAfrique dans le secteur agricole. Mais jusquici en rapport avec les produis finis africains, il y a trop peu qui sont exportés vers la Chine. Pour ce faire, les efforts doivent être faits pour changer la donne, estime Wu Peng.

 

Ibrahima Sory Sylla salue le volume des échanges commerciaux entre la Chine et lAfrique

« Partenaire de l’Afrique, la Chine s’est engagée avec les pays africains pour lagenda 2063 à élaborer des stratégies dune coopération industrielle pour aider l’Afrique ».

Saluant cet engagement combien important de la Chine vis-à-vis des pays Africains, lambassadeur du Sénégal en Chine, Ibrahima Sory Sylla, estime quà l’heure actuelle, le volume commercial entre la Chine et l’Afrique a atteint une grande échelle et la Chine est devenue une source de capital importante pour l’Afrique.

« Les champs couverts comprennent l’énergie, la métallurgie et l’industrie de la défense ».

La Chine est maintenant le plus grand pays de fabrication du monde, elle a progressivement développé et réalisé une croissance économique très élevée. Aujourdhui, la Chine est devenue un pays qui peut développer des champs de fin de haut niveau comme le rail à grande vitesse, l’aérospatiale, l’intelligence artificielle, donc un très bel exemple pour tous les pays en développement en Afrique pour croire que l’industrialisation est nécessaire pour les pays en développement comme le nôtre.

Bien que le continent Africain est riche en ressources naturelles, et l’utilisation et la mise à niveau de ces ressources se présentent maintenant à nous, soutien ce diplomate sénégalais. Et ce, avant de reconnaitre quà l’heure actuelle, la part de l’Afrique dans la chaîne mondiale de l’industrie manufacturière est encore très faible.

 

Doù limportant dexaminer comme réaménager lindustrie manufacture qui en 1990 la part de lAfrique était toujours bonne et en même temps l’intégrer dans le processus de développement industriel mondial dans cette nouvelle situation, ajoute Ibrahim Sylla.

Mais alors, quel modèle devrions-nous adopter dans notre coopération pour réaliser le développement de la chaîne industrielle en Afrique? Une très bonne question à laquelle les pays africains sont tous appelés à y réfléchir.

Comme les dirigeants africains disent souvent :”Marcher seul est plus rapide, mais marcher ensemble va vous amener plus loin”. La Chine et l’Afrique ont obtenu de très bons résultats en termes de commerce, qui peuvent être observés et mêmes entretenus. Pour nous, la Chine est un partenaire très important, et l’investissement de la Chine peut être plus avantageux que sous le financement de la Banque mondiale et maintenant, il est temps de lancer un projet de développement industriel, avec un plan clair pour le développement industriel, renchérit lambassadeur sénégalais en chine.

Lheure est venu eu égard du soutien quapporte la Chine au continent de se déplacer vers la voie du développement, donc du traitement à la transformation industrielle et la mise à niveau. À l’heure actuelle, nos exportations, y compris celles de la Chine, sont principalement des ressources minérales et des produits agricoles. Si c’est toujours dans l’état des produits primaires, il aura peu d’effets sur notre industrialisation. Aujourd’hui, la Chine n’est plus un centre de fabrication pur. C’est dans le processus de mise à niveau industriel et de transformation. Nous pouvons voir dans le changement d’importation de produits chinois d’Afrique.

Pour nous, nous devons passer par le développement de l’industrie de la transformation avant de pouvoir transformer. En tant que gouvernements africains, il est de notre responsabilité de créer un environnement favorable et d’investissement afin que le marché africain dans son ensemble et investissement africain soit compétitif au monde, lance Ibrahim Sylla.

 

 

Aujourdhui avec la Zone de libre-échange africaine qui est la plus grande au monde, et c’est aussi la même chose en ce qui concerne le nombre de membres de ce pays. LAfrique se présente comme le continent le plus important dans le monde, avec ce 54 pays membres. La politique du développement quoffre la chine au pays Africains basée sur les besoins réels des pays afin de permettre à ceux-ci à trouver leurs propres possibilités de coopération et aider d’autres pays à réaliser l’industrialisation. Beaucoup de travail a déjà été fait, et il y a encore de la place pour des progrès supplémentaires. LAfrique continue à espérer à une forme de coopération encore plus prospère. Déjà les dirigeants africains restent très engagés à poursuivre sur ce chemin.

Il faut dire aussi que cette grande rencontre a connu la participation des responsables des institutions chinoises, des entreprises, des corps diplomatiques africains, des professeurs duniversités, mais aussi des journalistes Africains et des autres continent du monde qui assistent au programme China international Press Communication Center (CIPCC), tenu dans la salle des Etats Unis, au deuxième étage de limmeuble Regis Beijing.

Hugo Matadi, depuis Pékin 




Mise en œuvre progressive des engagements: Le Gouvernement et le banc syndical de la santé signent un protocole d’accord

Ce protocole d’accord renferme toutes les résolutions prises par les négociateurs dont la principale est la mise en place immédiate d’une Commission mixte chargée d’assurer l‘évaluation et le suivi des engagements qui ont été signés entre les deux parties. Les indemnités de transports et de logement ainsi que l’alignement à la prime des risques professionnels, qui constituent les revendications prioritaires de la corporation médicale, ont été prises en compte.  

Vaut mieux la fin d’une chose que son commencement, dit-on. Après 4 jours de discussions intenses, le banc gouvernemental et l’intersyndicale du secteur de la Santé de la République Démocratique du Congo ont clôturé avec succès, ce 22 mars 2023, aux environs de 3 heures du matin, à Bibwa, dans la commune de la Nsele, les travaux de l’atelier de finalisation des négociations sur les avantages sociaux et programmation des actions à entreprendre cette année pour le bien-être des médecins, infirmiers et autres professionnels de santé. La clôture en douceur de ces assises intervient aux termes d’échanges et débats houleux, qui ont débouché sur un compromis pragmatique et républicain entre les deux parties, malgré de nombreux points de divergence.

Les travaux ont été sanctionnés par la signature d’un protocole d’accord entre la Commission interministérielle du Gouvernement de la République et le banc syndical du secteur de la Santé, cela au nom de la paix sociale et de l’intérêt général de la nation.

Donc, les préoccupations du banc syndical ont trouvé des réponses satisfaisantes dans cet accord dont le Gouvernement de la République a rassuré de son application dans les tous prochains mois de l’année en cours.

Le satisfecit de JP Lihau

Il faut noter que la cérémonie de clôture a été présidée par le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation, Administration et innovation, Jean-Pierre Lihau, qui fait partie de la Commission interministérielle (Santé, Budget, Finances et Fonction publique).

Dans son mot de circonstance, le VPM JP. Lihau a, premièrement, exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a voulu que cette rencontre ait lieu.

Par ailleurs, le Vice-premier Ministre en charge de la Fonction Publique s’est dit satisfait du consensus trouvé avec l’intersyndicale pour répondre aux attentes des professionnels de la santé et faire avancer le secteur.

«Aujourd’hui, nous avons démontré à la face du monde que nous sommes capables de transcender nos sentiments, nos colères, nos indignations. Nous sommes capables d’aller au-delà de nos intérêts corporatistes pour faire de la place à l’intérêt général. Car, la plus grande bataille qui nous reste à livrer dans notre pays, c’est celle pour le triomphe de l’intérêt général sur les intérêts particuliers. Depuis de semaines, des mois, le Banc gouvernemental, le banc syndical des Médecins, des infirmiers, des administratifs (toutes les catégories du secteur de santé) étaient tous à la recherche d’un chemin d’attente, d’espérance.

Durant plusieurs jours de frictions, de nuits entières, des heures de débats, nous avons recherché un compromis pragmatique et républicain pour pouvoir sortir notre pays des turbulences, des menaces, des grèves… Cet accord permet aujourd’hui d’offrir à notre pays la possibilité d’avoir la paix sociale dans ce secteur combien important », a déclaré JP Lihau.

Au nom du Premier Ministre et de ses collègues membres du Gouvernement (Ministre de la Santé, du ministre d’Etat en charge du budget), le VPM en charge de la Fonction publique a également exprimé toute sa reconnaissance aux délégués syndicaux, qui sont des partenaires sociaux pour le Gouvernement.

«Je salue votre esprit républicain. La volonté de votre gouvernement est celle d’agir pour essayer de briser le mur de l’inertie qui s’était érigé entre nous depuis des années. Ce mur qui a empêché à ce secteur de marcher vers le progrès. Voilà pourquoi, je voulais dire toute ma satisfaction de voir que nous ayons compris la nécessite de la mise en place d’une commission d’évaluation et de suivi de nos engagements afin de nous permettre d’agir pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés. Le Gouvernement comprend vos problèmes et va travailler de manière volontariste pour essayer de les rencontrer, de les résoudre. Ensemble, nous allons avancer vers le progrès », a conclu Jean-Pierre Lihau, Vice-premier en charge de la Fonction publique.

Le Synamed partagé entre le sentiment de joie et de responsabilité

De son côté, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins (SYNAMED) a exprimé un sentiment de joie mais beaucoup plus de responsabilité entre les deux parties. « Certes, cela a été très difficile, mais nous avons travaillé durement pour converger jusqu’à la signature de ce document avec le Gouvernement, qui est notre employeur et notre partenaire.

Nous avons trouvé un compromis pour lequel nous voudrions être tous responsables afin de respecter les engagements que nous venons de prendre. Il y a des engagements qui concernent les médecins et nous sommes obligés de les honorer. Mais il y a aussi des engagements pris par le Gouvernement qu’il est dans l’obligation de respecter. Même si nous avons accepté que cela soit fait de manière progressive, nous allons suivre cet accord afin que cela soit appliqué et que les médecins qui en sont les principaux bénéficiaires puissent être satisfaits », a-t-il soutenu.

JMNK




Construction station d’atterrage du câble sous-marin à Moanda : Une délégation de Mawezi RDC SA reçue par Augustin Kibassa Maliba

Mardi 21 mars 2023, le Ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (PTNTIC) a accordé une audience à la délégation de la société Mawezi RDC SA.

Les échanges entre Augustin Kibassa Maliba et cette délégation conduite par la Directrice générale Mme Laetitia Molasoko N’Singa, ont porté sur le projet 2Africa.

“Nous représentons la société Mawezi RDC SA, désignée promoteur du projet 2Africa (…) pour la construction de la station d’atterrage du câble 2Africa, câble sous-marin qui permettra l’attrait de la fibre optique par la mer en collaboration avec le groupe META… En tant que Directrice générale de cette société, nous sommes venus rencontrer le ministre afin de lui faire part de l’état d’avancement du projet qu’il soutient et encourage vivement…”, a expliqué Laetitia Molasoko N’Singa.

Il s’avère important de préciser que MAWEZI RDC SA est une joint-venture entre les sociétés AIRTEL Congo RDC SA et Orange RDC SA.

Elle a été désignée par le Consortium 2Africa comme le promoteur du projet, en charge de la construction de la station d’atterrage qui accueillera très prochainement le câble sous-marin à fibre optique à Moanda dans le Kongo Central.

“Mawezi représente le Consortium 2Africa, qui est composé d’acteurs mondiaux du numérique dont META (ancien FACEBOOK)”, souligne-t-on.

Pour mémoire, 2Africa est considéré comme le plus long câble du monde puisqu’il s’étendra sur plus de 37 000 km, soit davantage que la circonférence de la Terre. Il connectera potentiellement trois milliards de personnes, soit 36% de la population mondiale en reliant trois continents : Afrique, Europe et Asie.




Après l’Assemblée nationale: La proposition de loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme en voie de passer au Sénat

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé, mercredi, à l’atelier “légitimation de la Loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme (DDH) avec les sénateurs, au Centre Carter, à Kinshasa.

Une rencontre initiée par les organisations de la société civile notamment la Voix des Sans Voix (VSV), le SOS IJM et le Service international pour les droits de l’homme (SIDH), dont des sénateurs et députés nationaux, ainsi que certains acteurs de la société civile ont pris part.

” (…) il sera donc question pour les organisateurs de mettre en place des stratégies efficaces avec les sénateurs dans le but d’en faire un suivi régulier en mettant en place un plan de plaidoyer global et inclusif par des actions orientées vers les parlementaires et le ministère des droits humains, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers”, a déclaré le président Paul Nsapu.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, il a, en outre, souligné que: “la CNDH demeure intéressée et engagée dans ce processus et attend dans la même logique que celle-ci, réunisse une délégation des parlementaires (députés et sénateurs), des représentants du Gouvernement et des institutions publiques (ministères de la Justice, Droits humains et services publics), des défenseurs des droits humains et des représentants des missions diplomatiques pour engager un débat public, et favoriser les échanges sur ce plaidoyer législatif essentiel et prioritaire en matière des droits humains, d’une part, et d’autre part, pour constituer une équipe forte de suivi pour le plaidoyer législatif en RDC “.

Pour Paul Nsapu : “il sera aussi question de mettre en œuvre l’utilisation de nos carnets d’adresse parlementaires et diplomatiques pour cette fin. J’en appelle donc à l’union des forces et des stratégies”.

Le président de la Commission permanente des Droits de l’Homme de l’Assemblée nationale, le député Simon Pierre Yananio, est intervenu pour relever que ce projet de loi déjà adopté au niveau de la Chambre basse a été fait de manière à protéger les défenseurs des droits de l’homme, mais aussi de les mettre devant leurs responsabilités.

“La vision pour la RDC est de faire des droits de l’homme une priorité pour les actions engagées au niveau de l’État et au niveau des associations”, a précisé le député national Simon Pierre Yananio. C’est ainsi qu’il a plaidé auprès des sénateurs présents à l’atelier, de faire d’urgence pour examiner ce projet de loi au niveau du Sénat, et l’envoyer au Président de la République pour sa promulgation.

Un plaidoyer approuvé par le président de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) du Sénat, le sénateur Jean Bakomito. Ce dernier a pris l’engagement, ensemble avec les autres sénateurs présents à la rencontre, pour la plupart membres de cette commission PAJ, de travailler pour que ce projet de loi soit inscrit au cours de session, pour son examen au Sénat.

Le coordonnateur de SOS IJM Justin Bahirwe, la représentante du SIDH, Mme Adélaïde, ainsi que le représentant du directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, Hamidou Ngapnah, et le directeur exécutif de la VSV, Ronstin Manketa ont tous plaidé en faveur du vote de la proposition de loi portant protection et responsabilité du défenseur des droits de l’homme au Sénat en RDC, au cours de sa session de mars 2023 récemment ouverte.

JMNK




Primature: Le Comité de conjoncture note la baisse des principaux produits miniers, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 22 mars 2023, la traditionnelle réunion du Comité de conjoncture économique à la quelle quelques membres du Gouvernement ont pris part sans oublier la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi.

A en croire le Ministre d’État en charge du Budget, la situation économique, au niveau tant national qu’internationale, a été passée en revue. Le Comité de conjoncture économique a analysé les différents rapports au niveau tant interne qu’externe sur les questions économiques.

“Nous avons commencé par examiner la situation économique au niveau international. A ce sujet, il a été évoqué la publication depuis le 17 mars du rapport de l’Organisation de Coopération pour le Développement économique (OCDE) sur les perspectives économiques mondiales et ce rapport signale que les conséquences de la guerre en Ukraine ont continué à impacter sur l’économie mondiale, notamment sur la croissance économique, mais aussi sur la formation des prix dans le secteur de l’énergie et des produits céréaliers.

Ce rapport indique que  le taux de croissance mondiale va s’établir à 2,6% pour l’exercice 2023 à la suite des progrès réalisés en 2022 avec un taux de 3,2% mais également le rapport indique que pour l’exercice 2024, il y aura une légère accélération de l’activité économique mondiale avec un taux prévu de 2,9 %. Toujours au niveau international, on note que les principaux produits miniers ont baissé, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent. Le prix du pétrole également a baissé alors que les prix des produits céréaliers ont augmenté à l’exception du prix du maïs”, a dit le ministre AiméBoji.

La Rdc placée parmi les meilleurs pays performants en Afrique 

“Le deuxième point, nous avons évalué la situation économique au niveau national et à cet effet, deux événements marquants ont été soulignés. Le premier événement c’était la présentation du rapport des performances 2022 et des perspectives 2023 pour les régies financières par le ministère des Finances. Ce rapport indique que l’économie de la République démocratique du Congo a réalisé une croissance de 8,5% en 2022. Ce qui place la RDC parmi les meilleurs pays performants en Afrique. Le rapport indique également que la pression fiscale a augmenté de 8% en 2020, à 15% en 2022 ce qui continue à être inférieur au niveau de 20% qui constituent la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne.

On doit continuer à fournir des efforts dans la mobilisation des recettes. C’est la raison pour laquelle, au cours de cette cérémonie de présentation de ce rapport, le ministre des Finances a signé avec les trois régies financières principales, les contrats de performance en vue d’atteindre ou mieux de dépasser les assignations budgétaires pour ces trois régies. Le rapport indique également que la République démocratique du Congo continue à demeurer l’un des pays les moins endettés avec un taux de 17% des dettes par rapport aux produits intérieurs bruts. En deuxième lieu, il faut noter l’inauguration par le ministre des PTNTIC du tronçon de la fibre optique, reliant Kinshasa à la ville de Muanda. Ce tronçon est long de 690 km et sera géré et commercialisé par la société Fast Congo”, a déclaré à la presse Aimé Boji Sangara.

Les réserves de plus de 4 milliards de dollars Us

Les principaux indicateurs économiques du pays et la question des réserves de change ont été également passés au peigne fin.

“Nous avons évalué en troisième lieu les principaux indicateurs économiques. Dans le secteur réel, on a noté l’accélération de la formation des prix intérieurs avec un taux d’inflation établi à 5,1% en cumul annuel et à 17% en glissement annuel, et à 9,7% projeté à fin exercice tel que retenu par la mission préparatoire de la 4ème revue du programme économique du Gouvernement soutenu par le Fonds monétaire international.

En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, le taux de change a accusé, à l’indicatif, une stabilité relative avec le franc congolais qui s’est échangé, au 17 mars, à un taux de 2031,99 contre 1 dollar américain. Au marché parallèle, on a noté une légère dépréciation à hauteur 0,35% avec un taux de change de 2313,1 franc congolais contre 1 dollar américain. Enfin, pour ce qui est des réserves internationales, on a observé une légère baisse de 1,49%, ces réserves se situent, au 16 mars, à 4 milliards deux cent vingt-trois millions de dollars américains”, a souligné le Ministre d’État en charge du Budget.

Signalons enfin que le Comité de conjoncture a noté avec satisfaction que depuis l’entrée en activité de la société Primera Gold, il a été constaté une amélioration de l’exportation de l’or issu du secteur artisanal. Primera Gold a réalisé une exportation de 77% de l’or artisanal. “Donc l’exportation de l’or du secteur artisanal en RDC est en train d’augmenter”, a fait remarquer Aimé Boji Sangara.

JMNK




Industrie pharmaceutique: M. Akhannouch inaugure la 1ère usine 4.0 en Afrique

Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a inauguré, mardi dans la zone industrielle de Oulad Salah à Bouskoura, la Smart Factory, première usine pharmaceutique 4.0 en Afrique appartenant au Groupe Pharma 5.

Fruit d’une étroite collaboration entre le savoir-faire marocain en matière d’industrie pharmaceutique et les meilleures expertises internationales, la Smart Factory a été construite sur une superficie de 12.000 m2 et a nécessité un investissement global de plus de 300 millions de dirhams (MDH).

Cette nouvelle unité industrielle totalement digitalisée va permettre au Groupe Pharma 5 de multiplier par 5 ses capacités de production tout en assurant une traçabilité parfaite de l’ensemble des processus de production.

Grâce aux outils de monitoring à distance et en temps réel installés dans tous les compartiments de l’usine construite selon la technique Shell Building favorisant la gestion des flux liquides, la qualité de l’air, de pression, d’humidité, de température et assure la “Data Integrity”.

Pensée dans un écosystème d’innovation unique en son genre qui place l’agilité au cœur de tout le processus de conception et d’exploitation par la digitalisation des processus, combinée à la robotisation de certaines opérations, l’usine se distingue par sa capacité à intégrer toutes les avancées technologiques à venir, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Lors de cette cérémonie d’inauguration marquée également par la présence du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, et du ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le Groupe Pharma 5.

Dans une déclaration à la presse, M. Ait Taleb a indiqué que la vision de la Smart Factory intervient dans le cadre des orientations du Royaume en matière de souveraineté sanitaire et médicamenteuse. “Il faut encourager l’industrie pharmaceutique et la production de médicaments génériques à l’heure où les pays souffrent de difficultés d’approvisionnement en matière premières pour la fabrication de médicaments”, a-t-il soutenu.

Après avoir salué les progrès réalisés par le Groupe Pharma 5 en matière de digitalisation et de développement de son outil industriel, le ministre a appelé à promouvoir et accompagner les initiatives locales qui devraient contribuer au déploiement du chantier national de généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de sa mise en œuvre efficace à travers la facilitation de l’accès aux médicaments.

“Cette nouvelle unité industrielle est une contribution significative au chantier royal de généralisation de l’AMO et de la garantie de la souveraineté sanitaire nationale”, a, pour sa part, déclaré la directrice-générale du Groupe Pharma 5, Mia Lahlou-Filali, ajoutant que le médicament générique “Made in Morocco” est en effet une composante majeure des soins dont bénéficient déjà des millions de nos compatriotes.

“L’accord que nous entérinons aujourd’hui concerne la création de nouvelles unités de production d’injectables, de biotechnologies, de nouvelles formes galéniques et de recherche et développement dans des nouvelles aires thérapeutiques”, a expliqué Mme Lahlou-Filali, faisant savoir que “Pharma 5 s’engage ainsi à investir pas moins de 300 MDH à l’horizon 2027 et de créer un minimum de 300 emplois directs”.

Engagé depuis 40 ans en faveur de l’indépendance thérapeutique et de l’accès aux soins pour tous, Pharma 5 confirme par cette inauguration son rang de pionnier de l’industrie pharmaceutique aussi bien au Maroc qu’en Afrique.

Avec plus d’un milliard d’unités produites en 2022, Pharma 5 est aujourd’hui leader des médicaments génériques au Maroc et à l’export vers plus de 40 pays, se hissant ainsi à la 7ème place sur le marché africain qui ne compte pas moins de 1.200 acteurs internationaux.




La Vice-Présidente du Venezuela révèle : « Le nouvel ordre mondial multipolaire sera anticapitaliste et anti-impérialiste »

Dans le cadre des manifestations marquant le dixième anniversaire du départ physique de l’ancien Président vénézuélien, le Commandant Eternel Hugo Chavez Fria, une rencontre internationale a été organisée à Caracas par le gouvernement vénézuélien pour valider la pensée politique du Commandant Chavez.

A cette occasion, la Vice-Présidente Exécutive de la République Bolivarienne du Venezuela, Madame Delcy Rodriguez, a fait une brillante intervention à l’intention des invités nationaux et internationaux présents à Caracas.

Elle a démontré que le nouvel ordre mondial multipolaire s’inscrit dans la droite ligne de la pensée du Grand Libérateur Simon Bolivar et répond à l’engagement politique du Commandant Eternel Hugo Chavez Frias.

Elle a fixé l’opinion en déclarant que l’ancien Président avait déjà parlé au Peuple vénézuélien de justice sociale et de l’inclusion tout en paraphrasant l’actuel Président Nicolas Maduro Moros qui avait rappelé, en son temps, que « le Commandant Eternel Hugo Chavez Frias avait déjà conçu, en 1998, un autre monde, avait une forte fixation à l’extérieur du pôle « monoïste » et un regard tourné vers un autre monde. »

Madame Delcy Rodriguez a rafraîchi la mémoire des uns et des autres en expliquant que « l’ancien Président Chavez avait promu un monde autre que celui hégémonique, que celui de deux blocs de pouvoir imposé à l’humanité par les Etats-Unis et l’Europe. Car, aujourd’hui, l’Europe est subordonnée aux intérêts économiques, financiers, politiques et militaires des Etats-Unis. D’où l’on parle de l’hégémonie du monde ».

Elle a assuré que grâce au fait que « le Commandant bolivarien Chavez s’était plus tourné vers l’Asie, les pays arabes et vers la mère Afrique, la coopération Sud-Sud s’est accrue. Ce qui a permis de relancer l’OPEP, brutalement attaquée par les États-Unis ».

Elle a ajouté que « l’ancien Président Chavez avait promu les anneaux géopolitiques qui ont rompu avec l’unipolarité, a donné vie à CELAC, Unasur, ALBA, anneaux qui cherchent à planter la première pierre de la construction d’un monde multipolaire et a établi une coopération stratégique avec la Chine, la Russie, l’Inde”.

Quand les Etats-Unis désespèrent

La Vice-Présidente Delcy Rodriguez a averti que « dans le nouvel ordre mondial qui se dessine actuellement, le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) joue un rôle de premier plan. Car, il détient 75 % du PIB mondial, 43 % de la population, 20% des investissements et 18% du commerce ».

En plus de cela, il y a une liste de plus de 20 pays qui demandent à rejoindre les BRICS pour ajouter de la puissance au groupe qui dirige le monde.

Au sein des pays BRICS actuels, la République Populaire de Chine est la première puissance économique de la planète, qui investit plus que les États-Unis et est devenue la première nation financière de la planète Terre.

“La Chine est le plus grand bailleur de fonds mondial de la planète”, a-t-elle résumé, et son principal débiteur est les États-Unis.

Elle a également déclaré qu’un « nouvel ordre mondial multipolaire est en cours de reconfiguration et le Venezuela propose que l’un de ces piliers soit le pôle bolivarien, sous la vision du Père Libérateur Simón Bolívar qui a renforcé le Commandant Hugo Chávez Frías pendant sa présidence ».

Elle n’a pas manqué d’émettre un vœu : “Depuis le Venezuela, avec une grande modestie, nous proposons que ce nouveau pôle soit également bolivarien. Car, il promeut l’égalité et la justice sociale incarnées dans le discours de notre Père Libérateur Simón Bolívar à Angostura. Il promeut l’union des peuples pour notre propre développement”.

Certain espoir, espoir du monde

Elle a souligné que « la validité de la pensée bolivarienne du Commandant Chávez au 21ème siècle est sous la vision du monde anticapitaliste et anti-impérialiste, un modèle de développement différent pour les peuples et un profond espoir de sauver l’espèce humaine à l’avenir ».

Elle a poursuivi qu’en 1998, Chávez avait prédit que l’horizon de l’humanité ne sera ni unipolaire ni bipolaire : « Dieu merci, il sera multipolaire. Il a imaginé comment nous devrions considérer le nouveau monde, et ce serait le nouvel ordre international basé sur les racines de Bolívar, El Libertador ».

En ce sens, elle a affirmé qu’il est « possible de sauver l’espèce humaine et que nous sommes dans des moments et des temps critiques pour en décider. C’est pourquoi ces mouvements du nouvel ordre international ont lieu et doivent être profondément humanistes et loin d’être le régime capitaliste ».

Elle a conclu en disant : “Nous avons une bonne nouvelle pour le monde : il y a assez de Chávez ici, il y a assez d’espoir et d’avenir ici, pour les peuples de la planète sur la base de la validité de la pensée du commandant Hugo Chávez.”

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Comme un cheveu dans la soupe: Sarkozy pas pour le dialogue entre Fatshi et Kagame

L’ancien président français, M. Nicolas Sarkozy séjourne en République démocratique du Congo, dans le cadre d’une visite privée et il est le bienvenu. Et ce, même s’il a été reçu par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui lui a même offert un diner ce mercredi dans la soirée à la Cité de l’Union africaine.

Cette visite ne se déroule pas au regard de ce qu’une certaine presse a raconté, mieux, au regard de ce que le magazine Africa Intelligence a écrit dans ses colonnes. Ce journal a écrit il y a peu qu’ « à la demande du président Tshisekedi, Nicolas Sarkozy se rend à Kinshasa ce soir pour une visite de deux jours. Il a été sollicité pour faciliter une amorce de dialogue entre le président Tshisekedi avec son homologue rwandais ».

Réagissant à ce magazine, Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République parle de deux fausses allégations qui méritent corrections.

Selon elle, la venue en Rd Congo de l’ancien président français n’est aucunement à l’initiative du président de la Rdc. « Il n’existe aucun projet de médiation dans l’agression rwandaise qui serait confié à M. Sarkozy », écrit-elle sur son compte Twitter, avant d’ajouter que cela étant, le président Félix-Antoine Tshisekedi sera ravi de le recevoir lors de sa visite privée à Kinshasa.

Faire du bourreau son médiateur

Nombreux sont ceux-là qui veulent savoir, où est-ce que le magazine Africa Intelligence a eu cette information, d’autant plus qu’Emmanuel Macron qui a été en visite en Rdc le 04 mars dernier, a évité de frustrer son protégé, me Rwandais Kagame accusé d’agression et d’être à la base de pillage des ressources naturelles de la Rdc, de viols et de milliers des morts.

Sinon, comment faire de son bourreau un médiateur ? Tout le monde est d’avis que c’est le France, à travers l’opération Turquoise qui est à la base de l’afflux de réfugiés armés en Rdc et qui sont à la base de l’insécurité criante. La moindre des choses que les Congolais attendent de la France, c’est cette reconnaissance, mieux cette responsabilité dans le drame pour lequel la Rdc se sent abandonnée à son triste sort.

On se précipite à indexer la Rdc, mais l’on oublie vite que si la France n’avait pas ordonné l’ouverture de cette province, le pire ne serait pas arrivé à la Rdc. Ce pays au cœur de l’Afrique aura beau crié, mais sa voie peine à convaincre ou à parvenir aux oreilles des grandes puissances qui sont derrière cette guerre de dépeuplement imposée à la Rdc. Dans ce contexte, faut-il recourir au bourreau pour plaider sa cause ? Pas du tout et l’ancien président français ne semble pas être la personne la mieux indiquée.

La France qui a toujours soutenu la Rdc au Conseil de sécurité, devrait saisir cette occasion pour exiger l’appropriation du rapport des experts de l’ONU qui accusent le Rwanda d’avoir agressé la Rdc, avec des preuves à l’appui. Que non, la France s’est résolue de n’est pas faire allusion au Rwanda, encore moins de lui demander de retirer ses militaires sanguinaires et génocides en Rdc.

Selon une source aéroportuaire, Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 17h (seize heures, heure de Paris) à l’aéroport international de Kinshasa, à bord d’un vol spécial en provenance de Paris. Sous sa présidence (2007-2012), la France et le Rwanda s’étaient officiellement réconciliés, après les accusations de «complicité» de génocide portées par Kigali à l’encontre de Paris pour son soutien au régime hutu rwandais historiquement présenté comme responsable de la mort en 1994 de 800.000 personnes, essentiellement des Tutsis. Nicolas Sarkozy avait reconnu en 2010, de «graves erreurs d’appréciation» et une «forme d’aveuglement» de la France.

Jean-Marie Nkambua

 




Au cours d’une conférence-débat à Butembo: Julien Paluku fière d’avoir doté la Rdc du Document de politique et de stratégie industrielle, ainsi que le Plan directeur d’industrialisation

Lors de son dernier séjour dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a été face aux différentes couches sociales dont la crème intellectuelle, les partis politiques, les opérateurs économiques, les motocyclistes, les agriculteurs et les sportifs dans la salle Maria Mama pleine à craquer, et ce, dans une conférence-débat sans tabou.

Le Ministre de l’Industrie a donné les détails sur le processus d’industrialisation de la République Démocratique du Congo avec des réformes menées grâce au Plan Directeur d’Industrialisation chiffré à 58,4 milliards de dollars américains avec ses différentes composantes dont les zones économiques spéciales qui offrent des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers.

A cette occasion, il a invité la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de s’approprier la zone Économique spéciale de Musienene qui accorde désormais des facilités aux opérateurs économiques pour ainsi accompagner le Gouvernement dans la lutte contre les importations en créant ainsi de l’emploi et de richesses a-t-il indiqué.

Le pays n’avait pas de politique industrielle

Qu’est-ce que nous avons fait lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère ? Comme chaque ministre s’inscrit dans une sorte de continuité de l’action publique, nous avons trouvé que les choses avaient été faites et que notre apport devait consister à ajouter quelque chose. « Le premier constat fait est qu’il n’y avait pas encore une politique industrielle. C’est-à-dire, une orientation et une stratégie globale de ce qui devait être fait dans le secteur de l’industrie. C’est-à-dire que chacun pouvait dire, on industrialise le pays, mais il n’y avait pas une boussole à suivre », explique Julien Paluku devant une foule réunie lors de cette conférence.

Et d’ajouter que depuis 1960, cet outil n’existait pas. Lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère, nous nous sommes ressourcés au premier discours du président de la République, Félix Tshisekeid, le discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2019, dans lequel il a fait le zoning industriel. Il a fait le zonage pour dire, comme notre pays est vaste et chaque espace a se potentialités, il faudra qu’à chaque espace qui a son profile économique, on puisse lui donne rune orientation industrielle donnée.

Il a subdivisé le pays en 6 espaces industriels. Le premier espace, c’est l’espace Kinshasa (qui reprend Kinshasa, Kongo Central, Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango). Dans cet espace, il y a le Kongo Central qui a la bauxite, l’espace Bandundu qui a les huiles de palme, etc. Comme il y a autant d’éléments, il faut une politique industrielle pour la transformation de ces éléments et leur donner une valeur ajoutée. 2è espace, Katanga (Haut Katanga, Haut Lomami, Tanganyika et Lualaba). On y trouve le cobalt, le lithium, le manganèse, etc. 3ème espace, Kasaï (Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru). Il y a le diamant, le gisement de calcaire, les produits agricoles non transformés qui pourrissent. 4ème espace, Kivu (Maniema, Nord et Sud-Kivu). C’est le fleuron de l’agriculture, de l’élevage, le berceau du coltan qui entre dans la fabrication des téléphones, le berceau du barochore, le niobium qui entre dans la fabrication des fusées, c’est le berceau de 3 T. 5ème espace, ex-province Orientale (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tshopo et l’Ituri). C’est presque les mêmes spécificités que le Nord-Kivu, mais c’est là qu’il y a le fer. SI nous dévons installer l’industrie lourde en Rdc, ça sera dans cet espace. 6ème, l’espace Equateur (Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa et la Mongala).

« J’ai trouvé que l’orientation est donnée, il fallait maintenant élaborer la politique industrielle qui définit clairement ces axes et qui détermine la stratégie industrielle du pays. C’est la première fois que la Rdc est dotée d’un instrument qu’on appelle Document de politique et de stratégie industrielle », révèle le ministre congolais de l’Industrie, qui souligne qu’à ce jour, cette politique industrielle rime avec toutes les politiques de la région. Quan on présence ce document, c’est une fierté pour la Rdc. Même ceux qui viennent investir, ils ne peuvent le faire que si on leur donne les axes.

Du plan directeur d’industrialisation

Nous ne sommes pas limités à élaborer la politique, insiste-t-il, la mise en œuvre se traduit par le Plan directeur d’industrialisation. Depuis juillet 2021, la Rdc dispose de son plan directeur d’industrialisation, est un outil puissant de planification nationale parce qu’il est multisectoriel, il définit comment la Rdc peut sortir de son immobilisme, s’industrialiser et être parmi les grands du monde.

Disons que la spécificité du Plan directeur est qu’il est chiffré. Il se décline en 6 composantes principales pour industrialiser la Rdc : les routes principales à l’intérieur de la Rdc qu’il faut construire (les infrastructures industrialisantes) pour 21 milliards de dollars Us ; infrastructures énergétiques (22 milliards de dollars Us) ; les chemins de fer (9 milliards de dollars Us) ; les infrastructures portuaires (2,5 milliards de dollars) ; les infrastructures aéroportuaire (1,2 milliards de dollars) ; développement du secteur industrielle (la construction des Zones économiques spéciales, 1,9 milliards de dollars). L’ensemble donne 58,4 milliards de dollars.

Parlant du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques piloté par la République Démocratique du Congo, le Ministre de l’Industrie a donné des explications détaillées sur les différentes étapes déjà franchies dans le processus de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans une zone Économique spéciale transfrontalière basée dans la province du Haut-Katanga.

Grâce à ce projet, la République Démocratique du Congo et son partenaire la Zambie ainsi que d’autres pays africains intéressés auront à capter une partie de ce grand marché mondial chiffré entre 7 et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035 et 2040

Sur le plan sécuritaire, compatissant avec les victimes des violences armées, le Ministre de l’Industrie a fait savoir que le Président de la République, Félix Tshisekedi et son Gouvernement sont en train de consolider la construction d’un système de défense fort pour imposer la paix à l’Est du pays tout en mettant également l’industrie en contribution, car elle doit être un facteur de paix et de stabilité.

Signalons que le Ministre a répondu aux multiples préoccupations de ces différentes couches sociales.

JMNK




40 jours après la mort de Maman Anne-Marie Mpemba : Une messe d’action de grâce a été célébrée ce mercredi à la paroisse Notre Dame de Fatima

Décédée le samedi 11 mars 2023 à Kinshasa, Maman Anne-Marie Mpemba totalise 40 jours dans l’au-delà. Pour honorer sa mémoire, une messe d’action de grâce a été organisée ce mercredi 22 mars 2023 en la paroisse Notre Dame de Fatima de la commune de la Gombe.

A cette occasion, la grande famille de l’illustre disparue aux côtés des amis et connaissances ont marqué de leur présence à cette eucharistie pour témoigner de leur amour indéfectible que chacun garde dans son cœur envers cette âme qui repose désormais dans la félicité éternelle.

Prenant la parole à cette eucharistie, l’Abbé Noël Bulandungu, l’officiant du jour tire son homélie dans l’évangile selon Saint Mathieu 28, 1. Dans ses mots, il a exhorté l’assistance que malgré la circonstance présente, ” bénissons Dieu qui avait donné la vie à Maman Anne-Marie Mpemba et qui a fondé en lui une dynastie qui comptera les générations”, avant d’inviter tout le monde à être vigilant et à demeurer dans le Seigneur. Car dit-il, nous vivons dans un monde où à chaque minute et seconde tout peut arriver ; seule notre foi peut nous aider à surmonter tous les obstacles qui peuvent surgir devant chacun.

Au nom de toute la grande famille, la parole a été accordée à M. Olivier Mulenda, l’un des fils de Maman Anne-Marie Mpemba qui, a à son tour remercié l’assistance d’avoir répondu présente à cette messe d’action de grâce, une manière d’honorer encore la mémoire de cette généreuse dame qu’il a qualifié d’une femme forte et exceptionnelle. Il faisait ainsi allusion à toutes les valeurs qu’elle a pu transmettre à toute sa progéniture. C’est aujourd’hui que nous procédons à la clôture du deuil de notre maman, fini les pleurs, c’est le moment de se lever et d’avancer, car la vie continue, ainsi a-t-il ajouté.

Soulignons que Mme Anne-Marie Mpemba était décédée samedi 11 mars à Kinshasa, de suite d’une maladie et fut inhumée le 19 février au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre.

Osée Kalombo