Processus Électoral : Le vice-ministre Amato Bayubasire arrive triomphalement à Kaniola

Dans le Walungu profond, des milliers de personnes ont convergé à Kaniola pour accueillir le prince de Walungu. Une marée humaine témoignant le soutien que le vice-ministre à la Justice Amato Bayubasire Mirindi a toujours bénéficié de la population de Kaniola dont il était devenu porte-parole pendant les périodes macabres des viols massifs de Kaniola et des guerres incessantes.

A en croire Me Alain Bacoke Cicura, Coordonnateur national du Mouvement National des Kamerhistes (MNK RDC), certains s’étaient acheminés beaucoup plus tôt, à pied, et les autres sous le soleil pouvaient apparaître en foule spontanée. Brandissant des calicots de soutien au vice-ministre Amato Bayubasire avec des messages spécifiques, chantant à tue-tête, criant et applaudissant l’arrivée de leur élu. Ils ne se sont pas laissé décourager par le climat. Rien ne pouvait les arrêter, les empêcher de témoigner leur estime et leur affection au double brassard de l’UNC.

Selon la même source, sa jeep Land cruiser était envahie par la foule jusqu’au point que le Prince de Walungu ne pouvait plus continuer, l’enthousiasme s’élevait à son comble pour les personnes en tête de la foule, qui avaient accédé à ses mains pour le saluer alors que plusieurs milliers d’autres, les femmes et vieux étaient également présents et attendaient impatiemment l’apparition du député et vice-ministre le plus populaire de l’UNC dans le territoire de Walungu, certainement qu’il avait un message à transmettre de sa part et du président national de l’UNC l’honorable *Docteur Vital Kamerhe.

Visiblement ravi, le vice-ministre Amato Bayubasire Mirindi a mis quelques minutes de caravane pour atteindre la place où il s’est adressé à la foule.

De son adresse à la population, il a demandé à la population de Kaniola de s’enrôler massivement pour participer aux élections de décembre de 2023 et donner beaucoup de sièges à sa circonscription électorale. La foule a rapidement reçu les salutations de l’honorable Docteur Vital Kamerhe par des applaudissements.

Il a également, en tant que vice-ministre de la Justice appelé la population à la vigilance pour qu’aucun obstacle ne bloque le processus électoral.

La foule compacte à son accueil est venue du centre et de l’intérieur du groupement de Kaniola à travers les axes routiers de Kaniola à savoir : l’axe Kaniola-Nindja à 24 kilomètres ; l’axe Cagala-Nzibira à 33 km et l’axe Cagala-Ciruo envahie par les Kamerhistes militants et ses électeurs de 2018. Ce meeting s’est clôturé par des applaudissements.




Après Bahati : Jean-Pierre Raffarin conduit une délégation des leaders de la paix chez Mboso

L’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin a conduit, ce 20 mars 2023, auprès de l’honorable président de l’Assemblée nationale, une importante délégation du groupe Former Prime Minister, une fondation internationale qui rassemble des personnes d’expérience au service de la défense de paix à travers des réflexions collectives pour trouver le chemin de la paix.

“Nous sommes venus pour voir un peuple qui est face à une guerre particulièrement violente avec des jeunes déplacés et des femmes mutilées, un pays où se jouent beaucoup de drames humains avec des chiffres impressionnants”, a-t-il déclaré au sortir de l’audience.

Le but de cette visite est d’ échanger en vue d’encourager et d’appuyer différents acteurs de ce pays pour rester persévérant dans la guette de la paix en proposant l’expérience des gens qui ont vécu des guerres et connu des crises, a-t-il poursuivi.

Il a présenté la visite de cette fondation comme une œuvre de paix, un travail de diplomatie, du respect et de la dignité humaine, pour construire un monde meilleur.

Leur action vise la mobilisation internationale sur la question de la paix en RDC




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/008/DGI/DG/DESCOM/Div.Com/MM/CK/2023




En prévision des électionll6s Générales de Décembre 2023: Me Franck Pinda, fondateur du style Pinda Kai Do s’est fait enrôler à Kinshasa

Voter est devoir civique que doit accomplir tout citoyen responsable. Car, c’est à travers cet acte que le peuple va sélectionner le 20 décembre 2023, les meilleurs qui vont présider pour les 5 prochaines années. Cependant, avant de voter il faut avoir sa carte d’électeur.

Après trois cycles électoraux où les congolais de la diaspora étaient exclus, cette fois-ci, la Céni va permettre à nos compatriotes de la Diaspora (France, Belgique, Angleterre, Afrique du Sud, Etats-Unis et Canada) de poser cet acte civique qu’est le vote.

Installé en Europe depuis plus d’une décennie en Angleterre plus précisément à Londres, Me Franck Pinda, fondateur du style des arts martiaux d’origine congolaise Pinda Kaï Do, a séjourné au pays dernièrement pendant la période d’enrôlement. Et c’est à Kinshasa qu’il s’est fait enrô”

 

Pour la petite histoire, Me Franck Mpinda Kabangu, pratique les arts martiaux depuis l’âge de 8 ans. Il est champion en karaté et en kick boxing. Il s’est adonné également au catch. Avec l’expérience acquise dans d’autres disciplines d’arts martiaux, en 1991 il commença à mener des recherches. A cet effet, rassembler des techniques de contre-attaque de tous les mouvements, des projections et de coups de poings et enfin, il mit une nouvelle discipline d’art martial qu’il baptisa Pinda Kaï qui veut dire en anglais ‘’Pinda invisible karaté’’ qui se traduit par Pinda tiré de son nom de famille. Officiellement, le Pinda Kaï Do est né à Londres, en Angleterre où du reste il continue à résider, le 2 juillet 1997. En cette date historique, ce nouveau style a été défendu et renommé par la grande Académie d’art martial de la Grande Bretagne ‘’Martial Art Academy of Great Britain’’. Tout s’était passé en présence des grands maîtres et dirigeants des arts martiaux du monde.

Particularité de Pinda Kaï

Le Pinda Kaï est la symbiose de plusieurs styles des arts martiaux. Il est la résultante des failles que lui Me Franck avait découvert en karaté, kick boxing, judo et autres. Le Pinda Kaï recèle 5 principes : intégrité, conscience, amitié, loyauté et être loyal entre eux, envers les autres et surtout envers le Grand maître. La durée de l’entrainement est de 2 heures dont 20 à 30 minutes de réchauffement du corps, suivi de l’effort physique=répétition des techniques (théorie et pratique). Le combat se livre sur le tatami car il existe beaucoup des projections. Quant à la tenue : veste bras cassé, kimono et ceinture de différentes couleurs. L’insigne est chaque fois à gauche.

Antoine Bolia




Boxe: Les champions de la 31è édition du championnat national sont connus depuis dimanche 19 mars à la Place Commerciale de Limete

 

Comme prévu il y avait du tao tao le dimanche 19 mars 2023 à la Place Commerciale 7è rue de Limete où les finales de la 31è édition du championnat national de boxe ont tenu le public en haleine du début à la fin.

Résultats enregistrés

Hommes Finales

Catégorie des Mi-Mouches 48 kg

Tulembekwa Z/Zuani bat aux points 4-1 Ekofo Jérémie (Equateur)

Catégorie des Mouches 51 kg

Mukulu Elikya (Kongo Central) perd 0-5 face à Kolongo Bakora (H/Katanga)

Dames Finales

Catégorie Des Minimum 48 kg

Benji Kamuleta (Kin) bat aux points 4-1 Kokoniangi Bénédicte (Sud-Ubangi)

Catégorie des Mi-Mouches 51 Kg

Diyoka Bénédicte (Kongo Central) bat par arrêt de l’arbitre au 1er round Mawete Betty (Equateur)

Hommes Finales

Catégorie des Coqs 54 kg

Koyanzili Nambi (Kongo C) bat 4-1 Lukama Shadrack (N/kivu)

Catégorie des Plumes 57 kg

Kalonji Idriss (Kasaï-Or) bat aux points 5-0 Badibanga Trésor (Tshopo)

Catégorie des Légers 60 kg

Tukuka Evander (N/Ubangi) perd 2-3 face à Mujinga Frazier (Equateur)

Dames Finales

Catégorie des Mouches 52 kg

Mpowa Marie (Kin) perd 2-3 face à Ndaya Micky (Kwango)

Catégorie des coqs 54 kg

Nyembo Gisèle (H/Katanga) bat 5-0 Yanfu Ruth (PNC)

Hommes Finales

Catégorie des Mi-Welters 63,5 kg

Kalala Mukadi (Kongo C) perd 0-5 face à Kabengele Hassan (Kasaï-Or)

Catégorie des Welters 67 kg

Mpiana Rocky/Banza Elie bat 3-2 Ilunga Musuasua (Kongo C)

Dames Finales

Catégorie des Plumes 57 kg

Diakaku Mabiala (S/Ubangi) perd par arrêt de l’arbitre au 1er round face à Sakobi Marcelat (Kin)

Catégorie des Légers 60 kg

Ema Merveille (Kin) perd 1-4 face à Mbalayi Merveille (Kasaï-Or)

Catégorie des Lourds +81 kg

Malewu Tekasala (Kongo C) bat 5-0 Eyenga Fyla (PNC)

Hommes Finales

Catégorie des Mi-Moyens 71 kg

Kulenguluka Steve (Léopard) bat 5-0 Manzongo P/Lufuluabo Delli

Catégorie des Moyens 75 kg

Ebuta Tonny/Tshiala Idriss perd 2-3 face à Mukadi W/Bitangila Rigo

Dames Finales

Catégorie des Mi-Welters 63 kg

Bisambu Merveille (Equateur) perd 0-5 face à Nkelani Carine (Kin)

Catégorie des Légers 66 kg

Nzeba Aimée (Kin) perd 0-5 face à Enduwa Sarah (PNC) :

Catégorie des Moyens 70 kg

Safi Lokongo (PNC) abandonne au 1er round face à Mbabi Brigitte (H/Katanga)

Hommes Finales

Catégorie des Mi-Lourds 80 kg

Nkulu Pogba (léopard) bat 5-0 Ilunga Mardoche (Equateur)

Catégorie des Lourds-Légers 86 kg

Landu Nathan (Kongo C) bat par arrêt de l’arbitre au 3è round Bola Nzekama (PNC)

Catégorie des Lourds 92 kg

Mukiena William (Kongo C) a gagné Tumba Alain (FARDC) par abandon au 2è round

Catégorie des Super-Lourds +92 kg

Kanulambi Tshilombo (Kin) perd par k.o au 1er round face à Mayimoto Patrick (S/Kivu)

Antoine Bolia




Éric Tshikuma propose la modification de l’article 130 du Code du Travail pour garantir la totalité de la rémunération due à la salariée qui prend son congé de maternité

En ce mois de célébration des droits des femmes, le député national TSHIKUMA a déposé, ce lundi 20 mars 2023, au Bureau de l’Assemblee Nationale, la proposition de Loi modifiant et completant le Code du Travail en vigueur en République Démocratique du Congo.

Cette initiative lui a été inspirée par une Juriste, Madame Derthy EKOFO. Et elle a bénéficié particulièrement du concours d’un autre Juriste-Analyste, Monsieur Alain ENGUNDA IKALA.

 

En effet, cette modification concerne particulièrement l’article 130 alinéa 2 du Code du Travail en y insérant le droit à la totalité de la rémunération due à la femme salariée durant son congé de maternité en lieu et place de seulement du deux tiers comme c’est le cas actuellement.

 

« La réalité est telle que la salariée perd environ 34% de ses revenus en cette période considérée d’inactivité alors qu’elle n’en est pas une. Car, la femme accomplit sa mission sociale de donner vie pour peupler le sol congolais. C’est ce 1/3 de ces revenus perdus au regard de la loi que nous voulons, en tant que législateur, les lui restituer afin qu’elle bénéficie de la totalité de sa rémunération pour assurer son entretien et celui de son enfant », a déclaré Eric TSHIKUMA.

 

Cette démarche, inspirée par des congolaises salariées et soutenue par des jeunes congolais, ne vise d’après lui qu’à soutenir l’émancipation de la femme en lui permettant de concilier sa vie professionnelle, familiale et privée.

 

A lui de préciser : « il est temps de faire évoluer le regard de notre société sur la maternité dans un élan de promotion des droits de la femme en RDC. La grossesse (et le congé de maternité) ne devrait pas être considéré comme un désavantage professionnel ouvrant une brèche à une discrimination indirecte fondée sur le sexe ou à un refus contraignant de pour la salariée de tomber enceinte. Nous pensons que la stabilité des revenus financiers de la femme salariée devrait être sécurisée pendant son congé de maternité. »

 

Il a par ailleurs soutenu que cette pratique n’est pas une invention congolaise. La plupart de Code du Travail des pays de l’Afrique Subsaharienne dont nos voisins garantissent l’octroi de la totalité de la rémunération pour maintenir la stabilité de revenus à la femme au moment où elle en a le plus besoin.

 

« Cette modification permettra donc à la RDC non seulement de valoriser la femme et l’enfant nouveau-né mais aussi à s’aligner avec les pratiques régionales. Nous voulons d’un débat enrichissant afin d’y parvenir avant la fin de la session de Mars en cours. Les Présidents Mboso et Bahati sont sensibles sur les réflexions axées sur les droits de la femme tout comme comme le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, champion de la Masculinité positive en Afrique », a – t- il conclu.




Hôtel de ville : « Il n’existe pas de numéro officiel pour dénoncer les cas de constructions anarchiques »

Dans le cadre de l’opération coup de poing, le service de presse du gouvernorat de Kinshasa informe l’opinion publique qu’il n’existe pas de numéro officiel pour dénoncer les cas de constructions anarchiques.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de l’Environnement, (ministère de tutelle) mettra à la disposition de tous un numéro pour ce faire qui sera communiqué très prochainement.

« Tout contrevenants sommés de payer une quelconque amende doit exiger une quittance de l’ordonnateur c’est-à-dire de la Dgrk pour un paiement à la banque. Aucun paiement de main à main n’est autorisé », prévient le même texte.




Devant les Congolais de France et en Belgique, Denis Kadima affirme : « Je vous dis que le 20 décembre 2023, il y aura élection »

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a dirigé une séance de travail le jeudi 16 mars dernier à Paris, avec les membres du Centre d’Inscription, situé dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC en France, pour évaluer le déroulement du processus d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant dans ce pays avant sa clôture le 21 mars 2023.

Avant d’échanger avec les équipes de la CENI, le Président de la CENI a longuement échangé avec le chargé d’Affaires de l’Ambassade de la RDC en France, faisant office d’Ambassadeur, M. Yves Patrick Lihau Moleli.

À l’issue de cette séance, le Président de la CENI a expliqué à la presse les critères de choix des 5 pays pilote.

“Nous avons recouru à un nombre des critères pour choisir les cinq pays retenus dans la phase pilote du processus en cours notamment les pays où résident un grand nombre de ressortissants congolais, mais aussi, les pays où le service de l’état-civil est fiable concernant l’obtention des papiers. En revanche, nous précisons que les Congolais résidant à l’étranger lors des élections prévues à la fin de cette année, ne participeront qu’à l’élection présidentielle”, a-t-il précisé.

Quant à la question de savoir pourquoi le nombre des requérants à l’étranger est faible, le numéro un de la CENI s’est appuyé sur la loi en vigueur :

“La loi est assez restrictive. Elle donne droit au chapitre en cette matière qu’à ceux-là qui ont la résidence permanente ou temporaire. Mais, tous ceux qui ont acquis une autre nationalité ou les demandeurs d’asile, les réfugiés et surtout les sans-papiers n’ont pas qualité d’électeur. Ce qui fait que le nombre soit petit, mais n’atteigne que 5 500 enrôlés. C’est déjà une bonne chose surtout que ceux qui se font enrôler ne proviennent pas tous de Paris. Il y a aussi ceux qui viennent de l’intérieur, c’est un grand sacrifice, nous apprécions cet acte de patriotisme et nous en sommes satisfaits”, a déclaré Denis Kadima.

Avant de poursuivre : “Il ne faut pas voir les choses toujours à moyen ou à court terme, il faut aussi les envisager dans une perspective à long terme. Donc, celui qui n’a pu s’enrôler aujourd’hui, nous l’encourageons à participer aux efforts des réformes parce qu’il y aura sans doute les réformes pour qu’en 2028, la procédure soit beaucoup plus souple pour qu’un grand nombre puisse s’inscrire. Nous sommes en train de jeter les jalons pour l’avenir, la phase pilote vise justement à assouplir, à améliorer les conditions pour qu’à l’avenir, qu’ils soient une masse beaucoup plus importante de sorte à influencer positivement les résultats des élections”.

Et de conclure : “Je vous dis que le 20 décembre 2023, il y aura élection. Nous avons un calendrier et si vous le consultez, vous aller voir que nous sommes à jour, les choses évoluent telle que prévues et nous sommes optimistes”.

Après la France, le Président de la CENI s’est rendu le vendredi 17 mars 2023 à Bruxelles au centre d’inscription situé au sein de l’Ambassade de la RDC pour également s’entretenu avec l’équipe de la CENI commise à l’identification et l’enrôlement des électeurs. Mais avant, il a présenté ses civilités à l’Ambassadeur de la RDC en Belgique, au Pays-Bas et Luxembourg Christian Ndongala.

Il sied de noter que, l’opération d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant en France va se clôturer ce 20 mars 2023.




Paix et élections : Modeste Bahati échange avec une délégation de la Fondation des leaders pour la paix

La situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo était au centre d’un échange, ce lundi 20 mars au Sénat, entre Le président de cette institution, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo qui était entouré de quelques membres de son Bureau, et la délégation de la Fondation des Leaders pour la paix conduite par l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin.

Avec cette délégation, le speaker de la Chambre haute du Parlement a passé en revue la grande préoccupation de l’heure portant sur les perspectives de retour de la paix dans la partie Est de la Rdc. Le sujet relatif aux préparatifs des élections prévues à la fin de l’année en cours s’est aussi invité à cette rencontre conviviale.

Modeste Bahati a brossé, à l’intention de ses hôtes, la genèse de la crise sécuritaire qui sévit à l’Est de la Rdc depuis 1994, alors que ce pays avait ouvert ses frontières pour offrir l’hospitalité aux voisins rwandais qui fuyaient la guerre chez eux.

Curieusement, ces mêmes voisins convoitent aujourd’hui les ressources de la Rdc tout en y semant la mort et la désolation.

Le président du Sénat a en outre réaffirmé à ses hôtes la volonté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de trouver une solution durable par les voies diplomatiques à cette situation depuis son avènement à la tête de la RDC.

Abordant la question relative aux élections, Modeste Bahati Lukwebo a soutenu que le Président Tshisekedi Tshilombo est déterminé à respecter le délai constitutionnel pour l’organisation des scrutins prévus à la fin de cette année.

L’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, chef de la délégation, s’est dit très sensible à la situation qui sévit dans l’Est de la Rdc. Il a saisi cette occasion pour lancer un appel à la communauté internationale, afin qu’elle s’implique véritablement pour le retour de la paix dans cette région de la RDC qui continue à enregistrer des pertes en vies humaines suite au drame qui s’y déroule.

« La délégation des leaders pour la paix est heureuse d’avoir été reçue au Sénat. Nous sommes une fondation internationale qui ressemble une quarantaine de personnalités qui ont l’expérience des responsabilités et qui s‘engagent pour la paix. Nous sommes très sensibles à la situation de la Rdc. Nous sommes très sensibles au malheur de la population qui aujourd’hui souffre de la guerre et qui est souvent aujourd’hui déportée. Nous sommes très sensibles aux efforts qui sont faits au pays pour conduire à la paix. Nous voulons aussi exprimer les préoccupations de la communauté internationale que nous représentons de manière très libre pour que les sujets qui sont ceux de la Rdc soient pris en compte par la communauté internationale », a-t-il indiqué.

Jean-Pierre Raffarin estime qu’il y va du développement socio-économique, il y va aussi de la douleur et de la souffrance que la guerre fait vivre aux déplacés, à toutes ces femmes qu’elle mutule et à tous ces enfants déracinés. Et c’est pour cette recherche de paix que nous sommes très heureux avec l’ensemble de la délégation. L’ancien Premier ministre Guinée, l’ancien ministre de l’Algérie, …nous sommes multinationaux. Tous ensembles, nous voulons exprimer le chemin de la paix, la nécessité pour les Congolais d’une paix durable. Notre conviction, ce que la paix ne tombe pas du ciel, la paix c’est un travail, une discussion avec des gens de fois on n’est pas d’accord. C’est cet effort auquel nous contribuons modestement, mais avec détermination.

A l’en croire, la démarche va dans le sens de la construction d’une marche d’unité pour avoir une souveraineté, surtout que le monde est fait des rapports de forces. Tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les intérêts de la Rdc, pourraient profiter des fragilités de la Rdc, dit-il. Quelles sont les conditions du développement de l’unité ? Quelle sont les conditions pour défendre leur souveraineté ? C’est tout ce travail qui nous parait important pour que dans une scène internationale de plus en plus compliqué, que le pays ait sa force et sa souveraineté à affirmer.

Soulignons que cette délégation est venue à Kinshasa pour rencontrer les autorités politiques, afin de réfléchir sur la question liée au retour définitif de la paix en République Démocratique du Congo. La Fondation des leaders sur la paix regroupe plus de 40 personnalités engagées dans la recherche de la paix à travers le monde.

JMNK




Kinshasa : L’Immeuble Botour en feu !

Quelques locaux de l’immeuble Botour, situé à Gombe, ont pris feu dans la matinée de ce lundi 20 mars.

Jusqu’à présent, la cause de ce violent incendie n’est pas encore connue.

Mais bon nombre des témoins rapportent que plusieurs pertes et des dégâts matériels ont été enregistrés durant cet incident.

Dans l’attente de l’apaisement de la situation qui a mis dans le suspens les vendeurs utilisant les locaux de cet immeuble, le feu a été maîtrisé grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers.

Jean Luc Lukanda