Kinshasa : Quelques bâtiments de l’immeuble Botour en feu suite à un incendie d’origine «inconnu»

Un incendie s’est déclaré ce lundi 20 mars 2023 aux environs de 08h25 dans quelques locaux de l’immeuble Botour, situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Le feu, selon les témoins trouvés sur place, serait parti du local numéro 19 consacré à la vente des ordinateurs, des téléphones portables et d’autres accessoires qui était fermé par son propriétaire qui n’était pas encore sur le lieu quand le drame a eu lieu.

Selon d’autres témoins sur place, l’origine de ce feu reste encore inconnue, mais visiblement les files électriques qui alimentent ce local pourraient être à la base de cet incendie, car ajoutent-ils, l’alimentation en courant électrique dans plusieurs locaux de cet immeuble ne respecte aucune norme.

En clair, rien n’a été sauvé dans ce magasin. Alerté par quelques curieux, les sapeurs-pompiers de l’hôtel de ville qui sont arrivés sur le lieu du drame près d’une heure devraient d’abord casser les portes de ce magasin pour avoir accès dans ce local et éteindre la flamme.

Plusieurs jeunes tous colocataires dans ce local ont aussi tout perdu comme marchandises, une situation qui plonge beaucoup d’entre eux dans un chômage forcé ou momentané.

Osée Kalombo




Gratuité de l’enseignement : Tony Mwaba déploie des équipes dans les missions diplomatiques pour palper du doigt

Sur instruction du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, suivant la vision du Président de la République, le professeur Tony Mwaba Kazadi vient de déployer des missionnaires dans différentes missions diplomatiques pour se rendre compte de cette obligation constitutionnelle qui rend l’enseignement primaire gratuit dans les établissements scolaires publics.

Il ne fallait pas que cette disposition constitutionnelle reste d’application au pays. Le professeur Tony Mwaba Kazadi l’a étendue non seulement sur toute l’étendue de la Rdc, mais aussi et surtout dans tous les pays qui organisent des écoles consulaires obéissant au programme du pays.

Après l’Angola, où le professeur Pascal Muteba, Coordonnateur de la Cellule des Experts venait de conduire une mission en compagnie des cadres de la DINACOPE, c’est le tour de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo qui a reçu les délégués du Ministre, le professeur Tony Mwaba Kazadi pour non seulement s’enquérir de l’application de cette mesure; mais aussi et surtout donner des instructions de la Haute hiérarchie qui ne devront souffrir quant à leur mise en pratique, étant donné que la gratuité de l’enseignement primaire, quoique constitutionnelle, reste la vision phare du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

En effet, le professeur Tony Mwaba Kazadi n’attend pas se faire prier pour l’application de cette mesure dans toutes les écoles consulaires primaires du ressort public. Après le Burundi, la même mission se rendra en Tanzanie, Guinée Conakry, Sénégal, Cameroun, Burkina Faso…; bref, tous les pays où sont organisées les écoles consulaires.




Tony Mwaba, le funambule éthéré : l’histoire d’un réformateur obstiné (Par Mike-Gardy Diana)

Tel un art attractif titillant la prestidigitation dans le panthéon du cirque, le funambulisme traduit pour le mieux le parcours d’un homme, un réformateur héritant les multiples problèmes d’un sous-secteur très complexe.

Jeune, ambitieux, enseignant de droit et législateur averti, Tony Mwaba va totaliser ce 12 avril deux ans jour pour jour à la tête du Ministère de l’EPST. Un Ministère ou un khalifat ? Un corps de métier ou un mouvement citoyen ? Des questions qui méritent d’être posées tant que les acteurs de ce sous-secteur semblent avoir du mal à définir leur propre identité.

Les manifestations insipides lancées juste au sortir des dernières assises de Mbwela Lodge, avec des insultes et imputations dommageables comme il en est de tradition à l’EPST, n’obéissent à aucune revendication sociale fiable si ce n’est de la manipulation pour certains et de l’ignorance pour d’autres.

La vie de l’ouvrier avant l’ouvrage. Ce prisme propre à Tony Mwaba est une clé à la dynamique de paix voulue par plusieurs de ses prédécesseurs mais jamais trouvée. Il n’a pas tenu compte que des droits des enseignants mais a remis d’actualité le devoir de ces derniers.

Au chapitre des droits, l’homme s’est résolument engagé à répondre, sous la houlette du chef de l’État, aux exigences des enseignants estampillés, marginaux depuis des décennies. Le salaire de base passé de 120.000 FC à 400.000 FC, la prime de la gratuité octroyée de manière progressive, la prime de brousse accordée aux enseignants de l’intérieur, répondant au principe de l’équité entre ces derniers et leurs collègues des grandes villes sous un régime différent.

Sur ces réalisations, s’ajoute la prise en charge médicale des professionnels de la craie via la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP), une mesure réclamée depuis les accords de Mbudi pourtant sans réponse jusqu’à l’arrivée de Tony Mwaba à la tête du sous-secteur de l’EPST. Cette série d’actions a requalifié le tandem gouvernement – corps enseignant à l’ère de la gratuité de l’enseignement primaire public, l’une des réformes majeurs de ces deux dernières décennies.

Les valeurs comme boussoles

La lutte contre les antivaleurs, une religion pour Tony qui n’était possible que grâce à un leadership fort souvent confondu à l’arrogance. Le temps qui est un remède à tout a fini par lui donner raison. Face à un système noyé dans les antivaleurs, l’EPST a traîné une réputation de secteur trouble au regard de son rôle d’indicateur de l’accalmie sociale au côté de la fonction publique. Une posture qui a valu à l’homme les attaques et méfiance des certains caciques parrains du système longtemps décrié. Ces attaques n’ont fait que renforcer la conviction de l’homme jugé à tort ou à raison obstiné.

La discipline n’étant possible que par le contact physique, Tony Mwaba a sillonné les provinces de la République Démocratique du Congo à la rencontre des responsables locaux de son sous-secteur pour la plupart acteurs de premier rang des anti- valeurs pour peindre un nouveau tableau et une nouvelle vision Assise sur les valeurs.

La mise hors système des enseignants non qualifiés, la désactivation des écoles non-viables et anarchiques, la mise à la retraite des enseignants en âge révolu, le réveil de la trilogie inspectorale gage du contrôle en amont du système éducatif mais surtout la gestion des effets induits de la gratuité dans son ensemble. Le lancement des projets dont celui de la construction de 150 écoles déjà à pied d’œuvre, celui de 200 écoles en phase d’étude ainsi que celui compris dans le programme de développement local de 145 territoires sont les preuves d’une vision établie et cohérente. À cela s’ajoute les programmes complémentaires notamment la campagne “Pas une école sans banc” qui, loin de tout folklore, a déjà distribué plus de 7.000 bancs à travers la République. Une cohérence dans sa politique qui a valu à la RDC la confiance autrefois rompue des partenaires internationaux du sous-secteur avec plusieurs programmes d’appui financier dont le dernier et celui de la Grande-Bretagne à hauteur de 28 millions de livres pour appuyer l’accès des filles à l’éducation, en plus de 180 millions de dollars octroyés par la banque mondiale à la suite du contrôle du fichier paie qui a révélé un avis de non-conformité de moins de 3%.

Ministère où khalifat ?

L’office de Tony Mwaba prouve à suffisance que l’homme a pris la mesure du défi. Grâce à une politique bien définie le sous-secteur de l’EPST connait à ce jour son âge d’or et prend la destination de son apogée avec une main de fer qui pourchasse la délinquance devenue notoire parmi les acteurs.

Khalifat ? Dans tout le cas le natif de Kolwezi peut prétendre en être le vrai khalife, le prédestiné qui replace les valeurs, l’honneur et l’avenir au cœur de l’appareil éducatif congolais longtemps victime des faux prophètes (khalifes) faisant de ce sous-secteur un vaste marché qui vacillait au gré des intérêts mercantiles.

Corps de métier ou mouvement citoyen ?

L’incohérence des politiques appliquées autrefois, a conduit à l’aigreur et à l’implosion sociale dans le sous-secteur de l’EPST mais il est temps que ceux qui président aux destinées des élèves se montrent exemplaires et pédagogues en respectant les règles et procédures établies dans le but de favoriser la paix et le respect entre partenaires, gage d’un avenir meilleur pour nos enfants sensés bâtir un pays plus beau qu’avant dont les fondations sont déjà jetées.




Comme la cohésion nationale et la synergie d’action de tous les acteurs politiques s’imposent : Atundu quitte Kabila pour Tshisekedi

Le camp du président honoraire de la Rdc avec son FCC est en train de se vider de ses principaux cadres. Le dernier départ en date est celui de l’Ambassadeur André Alain Atundu, après celui de Me Tunda ya Kasende, qui ont choisi d’adhérer dans l’union sacrée de la nation et soutenir ainsi le président de la République, Félix Tshisekedi. L’annonce de cette lourde décision est intervenue ce lundi à Kinshasa, devant la presse. Atundu pense que le développement du pays et l’épanouissement de nos populations établissent que leur intérêt majeur et bien compris réside dans le programme du développement du Pays à partir des 145 territoires. C’est donc une version économique et managériale de la décentralisation politique. Puisque le développement du pays et l’épanouissement des populations sont conditionnés par la paix, le PCA honoraire de la SNEL SA compte résolument œuvrer sous l’éminente direction du Chef de l’État, pour l’effectivité de son leadership par la conquête de nos territoires occupés par les agresseurs. Dans ce contexte, la cohésion nationale et la synergie d’action de tous les acteurs politiques s’imposent comme condition sine qua non pour la survie de l’État et pour que la voix de la RDC soit entendue de façon intelligible et sans discordance, dans une belle production symphonique grâce à une coexistence plurielle et démocratique telle que reconnue par la Constitution.

Jean-Marie Nkambua

 

Le POINT DE PRESSE

De prime abord, je tiens à vous souhaiter la plus cordiale bienvenue à ce point de presse que je tiens en tant que Président national de la C.D.R. – Convention pour la Démocratie et la République – parti politique qui existe depuis 2004 et dont le siège se trouve à Bumba, dans la Province bucolique de Mongala.

Échanger avec la presse est toujours un moment agréable et enrichissant que j’apprécie particulièrement et à sa juste valeur.

Permettez-moi, à cette occasion, de saluer la présence des personnalités politiques qui ont bien voulu rehausser de leur présence cette prestation médiatique.

L’évolution de l’État détermine le comportement de l’homme politique en fonction des dispositions constitutionnelles de gouvernance et de sa perception individuelle de l’intérêt majeur et structurel des populations.

La démocratie constitutionnelle consacre la coexistence de plusieurs courants de pensée et de partis appelés à agir dans une synergie nationale pour le plus grand bien de nos populations à travers les institutions de la République.

La conscience des intérêts majeurs et structurels de nos populations résulte de mon séjour fréquent et régulier dans ma contrée de Bumba, au contact intime des réalités quotidiennes et inédites.

Le développement du Pays et l’épanouissement de nos populations établissent que leur intérêt majeur et bien compris réside dans le programme du développement du Pays à partir des 145 territoires.

Une version économique et managériale de la décentralisation politique.

Cette conviction profonde m’amène aujourd’hui à opter à œuvrer avec le Chef de l’État dans ce cadre et partant à intégrer la mouvance présidentielle à travers la structure qu’il a mise en place : l’Union sacrée de la Nation.

Dans cet ordre d’idées, l’opinion sera bientôt fixée sur notre adhésion à un regroupement de l’Union sacrée.

Telle est mon approche pour contribuer à la cohésion nationale et au leadership du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la conduite de l’action de développement de notre Pays.

Puisque le développement du Pays et l’épanouissement des Populations sont conditionnés par la paix, nous allons résolument œuvrer sous l’éminente direction du Chef de l’État, pour l’effectivité de son leadership par la conquête de nos territoires occupés par les agresseurs.

Cette corrélation conduit à transformer une exigence logique en une causalité par la nécessité des faits.

Tel est le fondement de la priorité absolue de l’intégrité territoriale par rapport aux élections, au point de tenir le processus en état, sans pour autant renier notre foi inébranlable en la démocratie en tant que valeur fondatrice de gouvernance dans notre Pays.

Dans ce contexte, la cohésion nationale et la synergie d’action de tous les acteurs politiques s’imposent comme condition sine qua non pour la survie de l’État et pour que la voix de la République Démocratique du Congo soit entendue de façon intelligible et sans discordance dans une belle production symphonique grâce à une coexistence plurielle et démocratique telle que reconnue par la Constitution.

Cette harmonie, sur le fond d’une synergie d’action, permettra au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’évoluer aisément dans tous les cercles où l’intégrité de la République l’amènera à siéger et à la RDC de retrouver sa dignité pour jouer efficacement son rôle de gâchette dans le concert des Nations africaines.

Cette gâchette n’est évidemment pas dirigée contre les autres continents ou un Etat quelconque mais elle est plutôt un élément déclencheur et d’entrainement de sa vocation dans le rendez-vous du donner et du recevoir universel – Et ce, sans complexe aucun.

Ainsi prend fin la communication de ce jour. Merci pour votre aimable attention.

Fait à Kinshasa, le 20/03/2023 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO, Président National de CDR « Convention pour la Démocratie et la République »




RDC: André-Alain Atundu tourne le dos à Kabila et embrasse Félix Tshisekedi 

Sauve-qui-peut au PPRD de Joseph Kabila! Après Evariste Boshab, Célestin Tunda et consorts, André Alain Atundu, adhère à son tour adhésion à l’Union sacrée de la nation.

Cet ancien cadre du PPRD a fait cette déclaration ce lundi 20 mars au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

Il dit « être convaincu de travailler avec le chef de l’Etat pour la cohésion nationale ».

 

“Nous n’avons aucun intérêt que le président Tshisekedi échoue”, dit Alain Atundu qui rejoint l’Union Sacrée.

 

Signalons que André-Alain Atundu fût porte-parole de l’ancienne majorité présidentielle sous Joseph Kabila

 

Derick Katola




Escalade généralisée de la crise ukrainienne : « La Chine a toujours défendu une position objective et impartiale basée sur les mérites de la question, et a activement promu les pourparlers de paix » (Xi Jinping)

Avant d’effectuer sa visite d’Etat en Russie, le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping a publié, ce lundi dans le journal russe Rossiskaïa Gazeta et sur le site de l’agence de presse RIA Novosti, intitulée “Aller de l’avant pour ouvrir un nouveau chapitre de l’amitié, de la coopération et du développement commun sino-russes”. Dans ce document, Xi Jinping rappelle qu’il y a peu, la Chine a publié sa position sur le règlement politique de la crise ukrainienne, qui prend en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties et reflète la compréhension commune la plus large de la communauté internationale sur la crise. Cette position a permis d’atténuer les retombées de la crise et de faciliter son règlement politique. Il n’y a pas de solution simple à une question complexe. Nous pensons que tant que toutes les parties adhéreront à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable, et qu’elles poursuivront un dialogue et des consultations sur un pied d’égalité, rationnels et axés sur les résultats, elles trouveront un moyen raisonnable de résoudre la crise ainsi qu’une large voie vers un monde de paix durable et de sécurité commune.

Voici le texte intégral de la tribune signée de Xi Jinping dans les médias russes :

 

A l’invitation du président Vladimir Poutine, je vais bientôt effectuer une visite d’Etat en Fédération de Russie. La Russie a été le premier pays que j’ai visité après mon élection à la présidence il y a dix ans. Au cours de la dernière décennie, j’ai effectué huit visites en Russie. Je m’y suis rendu à chaque fois avec de grandes attentes et j’en suis revenu avec des résultats fructueux, ouvrant un nouveau chapitre des relations sino-russes avec le président Poutine.

La Chine et la Russie sont le plus grand pays voisin l’une de l’autre et sont une partenaire de coordination stratégique global l’une pour l’autre. Nous sommes à la fois de grands pays du monde et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nos deux pays défendent tous une politique étrangère indépendante et considèrent les relations Chine-Russie comme une priorité dans notre diplomatie.

Il existe une logique historique claire et une puissante force motrice interne pour le développement des relations sino-russes. Au cours des dix dernières années, nous avons parcouru un long chemin dans notre vaste coopération et réalisé des progrès significatifs dans la nouvelle ère.

— Les interactions de haut niveau ont joué un rôle stratégique clé dans la conduite des relations sino-russes. Nous avons mis en place une série de mécanismes d’interactions de haut niveau et de coopération multidimensionnelle qui fournissent d’importantes garanties systémiques et institutionnelles pour le développement des relations bilatérales. Au fil des ans, j’ai maintenu une relation de travail étroite avec le président Poutine. Nous avons eu 40 rencontres à des occasions bilatérales et internationales. Ensemble, nous avons établi le plan directeur des relations bilatérales et de la coopération dans divers domaines, et nous avons mené une communication opportune sur les grandes questions internationales et régionales d’intérêt commun, tenant fermement le cap pour parvenir à un développement soutenu, sain et stable des relations sino-russes.

— Nos deux parties ont cimenté la confiance politique mutuelle et créé un nouveau modèle de relations entre grands pays. Guidées par une vision d’amitié durable et de coopération mutuellement bénéfique, la Chine et la Russie se sont engagées à ne pas faire d’alliance, de confrontation et à ne cibler aucune tierce partie dans le développement de nos liens. Nous nous soutenons fermement dans la poursuite d’une voie de développement adaptée à nos réalités nationales respectives et nous nous soutenons mutuellement dans le développement et le renouveau. La relation bilatérale est devenue plus mature et plus résiliente. Elle déborde d’un dynamisme et d’une vitalité nouveaux, donnant un bel exemple pour l’élaboration d’un nouveau modèle de relations entre grands pays caractérisé par la confiance mutuelle, la coexistence pacifique et la coopération mutuellement bénéfique.

— Nos deux parties ont mis en place un cadre de coopération global et à plusieurs niveaux. Grâce aux efforts conjoints, le commerce sino-russe a dépassé 190 milliards de dollars l’année dernière, en hausse de 116% par rapport à il y a dix ans. La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial de la Russie depuis 13 ans consécutifs. Nous avons constaté une augmentation régulière de nos investissements bilatéraux. Notre coopération sur de grands projets dans des domaines tels que l’énergie, l’aviation et l’espace ainsi que la connectivité et la communication progresse régulièrement. Notre collaboration dans les domaines de l’innovation scientifique et technologique, du commerce électronique transfrontalier et d’autres domaines émergents connaît une forte dynamique. Notre coopération au niveau infranational est également en plein essor. Tout cela a apporté des avantages tangibles aux peuples chinois et russe et a fourni une force motrice incessante pour notre développement et renouveau respectif.

— Nos deux parties ont concrétisé la vision d’une amitié durable et renforcé constamment notre amitié traditionnelle. A l’occasion de la commémoration du 20e anniversaire du Traité de bon voisinage et de coopération amicale entre la Chine et la Russie, le président Poutine et moi-même avons annoncé la prolongation du traité et lui avons donné de nouvelles connotations. Nos deux parties ont organisé huit “années thématiques” au niveau national et ont continué d’écrire de nouveaux chapitres de l’amitié et de la coopération entre la Chine et la Russie. Nos deux peuples se sont soutenus mutuellement dans la lutte contre la COVID, ce qui prouve une fois de plus que “c’est dans le besoin que l’on reconnaît ses vrais amis”.

— Nos deux parties ont travaillé en étroite coordination sur la scène internationale et ont assumé nos responsabilités en tant que grands pays. La Chine et la Russie se sont résolument engagées à sauvegarder le système international centré sur les Nations Unies, l’ordre international étayé par le droit international, ainsi que les normes fondamentales des relations internationales fondées sur les objectifs et les principes de la Charte de l’ONU. Nous avons maintenu des communications et des coordinations étroites dans le cadre de l’ONU, de l’Organisation de coopération de Shanghai, des BRICS, du G20 et d’autres mécanismes multilatéraux, et nous avons travaillé ensemble pour un monde multipolaire et la démocratisation des relations internationales. Nous avons activement pratiqué un multilatéralisme véritable, promu les valeurs communes de l’humanité et défendu la construction d’un nouveau type de relations internationales et d’une communauté de destin pour l’humanité.

En repensant à l’extraordinaire parcours des relations sino-russes au cours des plus de 70 dernières années, nous sommes convaincus que celles-ci n’ont pas pu atteindre le niveau d’aujourd’hui sans difficulté, et que notre amitié ne cesse de croître et doit être chérie par chacun d’entre nous. La Chine et la Russie ont trouvé la bonne manière d’interactions d’Etat à Etat. Cela est essentiel pour que les relations résistent à l’épreuve des circonstances internationales changeantes, une leçon confirmée à la fois par l’histoire et la réalité.

Ma prochaine visite en Russie sera un voyage d’amitié, de coopération et de paix. Je me réjouis de travailler avec le président Poutine pour adopter conjointement une nouvelle vision, un nouveau plan et de nouvelles mesures en faveur du développement du partenariat de coordination stratégique global Chine-Russie dans les années à venir.

A cette fin, nos deux parties doivent renforcer la coordination et la planification. En nous concentrant sur nos causes respectives de développement et de renouveau, nous devrons faire preuve de créativité dans notre réflexion, créer de nouvelles opportunités et insuffler un nouvel élan. Il est important que nous renforcions la confiance mutuelle et que nous fassions ressortir le potentiel de la coopération bilatérale afin de maintenir les relations sino-russes à un niveau élevé.

Nos deux parties doivent améliorer la qualité et la quantité des investissements et de la coopération économique tout en renforçant la coordination des politiques afin de créer des conditions favorables à un développement de qualité de notre coopération en matière d’investissement. Nous devons stimuler le commerce bilatéral, favoriser une plus grande convergence d’intérêts et de domaines de coopération, et promouvoir le développement complémentaire et synchronisé du commerce traditionnel ainsi que des nouveaux domaines de coopération. Nous devons déployer des efforts soutenus pour mettre en synergie l’Initiative la Ceinture et la Route et l’Union économique eurasiatique, de manière à apporter un soutien institutionnel plus important à la coopération bilatérale et régionale.

Nos deux parties doivent intensifier les échanges culturels ainsi qu’entre peuples et assurer le succès des Années d’échanges sportifs Chine-Russie. Nous devrons faire bon usage des mécanismes de coopération infranationale pour faciliter davantage d’interactions entre les provinces/Etats et villes jumelés. Nous devrons encourager les échanges interpersonnels et favoriser la reprise de la coopération touristique. Nous devrons bien organiser les camps d’été, gérer les écoles conjointement fondées et mettre en oeuvre d’autres programmes afin de renforcer constamment la compréhension mutuelle et l’amitié entre nos peuples, en particulier au sein de la jeunesse.

Le monde d’aujourd’hui est confronté à de grands changements jamais vus depuis un siècle. La tendance historique à la paix, au développement, à la coopération gagnant-gagnant est imparable. Les circonstances dominantes de la multipolarité mondiale, de la mondialisation économique et de la démocratisation des relations internationales sont irréversibles. Dans le même temps, notre monde est confronté à des défis sécuritaires traditionnels et non traditionnels complexes et entremêlés, à des actes d’hégémonie, de domination et d’intimidation préjudiciables, ainsi qu’à une reprise économique mondiale longue et tortueuse. Les pays du monde entier sont profondément préoccupés et désireux de trouver un moyen coopératif permettant de sortir de la crise.

En mars 2013, lors d’un discours prononcé à l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou, j’ai observé que les pays étaient liés et dépendants les uns des autres à un niveau jamais atteint auparavant, et que l’humanité, vivant dans le même village mondial, était de plus en plus apparue comme une communauté de destin pour l’humanité au sein de laquelle les intérêts de chacun étaient étroitement liés. Depuis lors, j’ai successivement proposé l’Initiative la Ceinture et la Route, l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, enrichissant la connotation et les voies pratiques du concept de communauté de destin pour l’humanité et apportant une solution chinoise aux changements du monde, de l’époque et de l’histoire.

Au cours des dix dernières années, les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité se sont enracinées plus profondément au cœur du peuple. La construction d’un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, d’ouverture, d’inclusion, de propreté et de beauté est devenue l’aspiration commune d’un nombre croissant de pays. La communauté internationale comprend clairement qu’il n’y a pas de pays supérieur dans le monde, pas de modèle unique de gouvernance nationale et pas d’ordre international dicté par un seul pays. Un monde uni et pacifique, plutôt que divisé et turbulent, est dans l’intérêt commun de l’ensemble de l’humanité.

Depuis l’année dernière, on assiste à une escalade généralisée de la crise ukrainienne. La Chine a toujours défendu une position objective et impartiale basée sur les mérites de la question, et a activement promu les pourparlers de paix. J’ai présenté plusieurs propositions, à savoir l’observation des objectifs et des principes de la Charte de l’ONU, le respect des préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité, le soutien de tous les efforts en faveur d’un règlement pacifique de la crise et la garantie de la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales. Ces principes sont devenus les principes fondamentaux de la Chine pour faire face à la crise ukrainienne.

Il y a peu de temps, nous avons publié la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne, qui prend en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties et reflète la compréhension commune la plus large de la communauté internationale sur la crise. Cette position a permis d’atténuer les retombées de la crise et de faciliter son règlement politique. Il n’y a pas de solution simple à une question complexe. Nous pensons que tant que toutes les parties adhéreront à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable, et qu’elles poursuivront un dialogue et des consultations sur un pied d’égalité, rationnels et axés sur les résultats, elles trouveront un moyen raisonnable de résoudre la crise ainsi qu’une large voie vers un monde de paix durable et de sécurité commune.

Pour bien gérer les affaires du monde, il faut avant tout bien gérer ses propres affaires. Le peuple chinois, sous la direction du Parti communiste chinois, s’efforce à l’unisson de faire progresser le renouveau de la nation chinoise sur tous les fronts par la voie de la modernisation chinoise. Cette dernière se caractérise par les éléments suivants : la modernisation d’une population immense, la modernisation d’une prospérité commune pour tous, la modernisation du progrès matériel et culturel-éthique, la modernisation de l’harmonie entre l’humanité et la nature, et la modernisation du développement pacifique. Ces caractéristiques chinoises distinctives sont la cristallisation de nos pratiques et de nos explorations au fil des ans, et reflètent notre profonde compréhension de l’expérience internationale. A l’avenir, nous ferons résolument avancer la cause de la modernisation chinoise, nous nous efforcerons de réaliser un développement de haute qualité et d’élargir l’ouverture à des normes élevées. Je suis convaincu que cela apportera de nouvelles occasions de développement à la Russie ainsi qu’à tous les pays du monde.

Tout comme chaque nouvelle année commence avec le printemps, chaque succès commence par des actions. Nous avons toutes les raisons de penser que la Chine et la Russie, en tant que compagnons de route sur le chemin de développement et de renouveau, apporteront des contributions nouvelles et plus importantes au progrès de l’humanité.




Kinshasa : Un bus prend feu après avoir heurté le séparateur d’un saut-de-mouton à Matete

Un bus de marque 207, communément appelé (Esprit de mort), souvent utilisé pour le transport en commun à Kinshasa, a fini sa course sur le séparateur du saut-de-mouton situé au niveau de l’Eglise Shekinah au quartier Debonhomme dans la commune de Matete.

Cet incident malheureux qui a coûté ainsi la mort d’une personne et plusieurs blessés, dont certains sont dans un état critique, s’est passé tard dans la soirée du dimanche 19 mars.

Après avoir embrassé le séparateur, Ce véhicule a ainsi pris feu. Jusque-là, les causes de cet accident restent l’excès de vitesse.

Mais selon d’autres sources, les causes humaines les plus fréquentes de succession des accidents ces derniers temps dans la capitale Kinshasa, restent “l’alcoolémie et la vitesse” qui représentent en eux 31% pour l’un et 25% pour l’autre.

Il sied de dire qu’il relève au gouvernement de mettre la rigueur au sujet des vitesses et tenir compte de l’état de chacun des conducteurs via les agents de la police routière

Jean Luc Lukanda 




Le King Zwelithini Stadium abritera la finale historique du Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF du 5 au 8 avril à Durban

Le tournoi final de la première compétition de football scolaire de la CAF aura lieu au KwaZulu Natal, en Afrique du Sud. Au total, 44 000 garçons et filles africains ont participé à l’édition inaugurale. La Fondation Motsepe a octroyé un don de 10 millions USD – une dotation destinée à contribuer au développement du football scolaire sur le continent. Le tournoi final se déroule du 5 au 8 avril 2023 au King Zwelithini Stadium.

La ville de Durban, en Afrique du Sud, accueillera la très attendue phase continentale du premier Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF au King Zwelithini Stadium du 5 au 8 avril 2023.

Il s’agit de la première année du programme – un programme scolaire historique et premier en son genre qui a attiré plus de 44 000 garçons et filles âgés de moins de 15 ans et issus de 41 pays africains pour non seulement concourir sur le terrain, mais aussi pour être autonomisés grâce à des programmes de renforcement des capacités.

Le tournoi final est l’aboutissement d’un parcours qui a commencé par des compétitions scolaires au niveau national, puis au niveau zonal.

La phase continentale de la compétition verra certains des plus grands talents des écoles victorieuses dans les zones s’affronter pour le prix ultime dans ce qui devrait être un week-end de festivités à KwaZulu-Natal, Durban. La finale aura lieu le samedi 8 avril 2023.

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a déclaré : “Nous sommes ravis d’arriver à ce stade et de voir ce qui a commencé comme une vision être mis en œuvre et bénéficier aux jeunes en Afrique. C’est l’histoire qui s’écrit. Le Championnat Scolaire Africain de Football est très important pour la CAF, pour l’Afrique et pour le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe. Pour la première fois, la CAF ne se contente pas de parler du développement de la jeunesse, mais elle investit de manière tangible dans l’avenir de l’Afrique. Nous donnons de l’espoir, nous offrons une plateforme”.

A propos de la finale de Durban, Mosengo-Omba a ajouté : “A la suite d’une consultation approfondie, qui a également consisté à inviter les associations membres à soumettre leurs candidatures pour l’organisation, l’Afrique du Sud a reçu le feu vert pour abriter l’événement à Durban. Nous sommes convaincus que la collaboration avec la SAFA, le gouvernement sud-africain et le KwaZulu Natal assurera le succès de l’événement”.

La vision du Président de la CAF, Dr Motsepe, d’investir dans la jeunesse :

Le Championnat Scolaire Africain de Football a été annoncé pour la première fois par le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, en avril 2021 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Lors de l’annonce, Dr Motsepe avait déclaré : ” Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football africain soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football scolaire et du football des jeunes, ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national. C’est l’un de mes domaines prioritaires d’intervention en tant que Président de la CAF”.

Depuis son lancement au Mozambique l’année dernière, le Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF a déjà eu un impact sur de nombreuses vies. Grâce à un don de 10 millions de dollars US de la Fondation Motsepe, les écoles pourront investir dans des projets de développement, et ce aux niveaux national, zonal et continental.




Vice-ministre de la Justice : Amato Bayubasire triomphe à Walungu Centre 

M. Amato Bayubasire, vice-ministre de la Justice a été triomphalement accueilli par la population de Walungu Centre. Selon un récit fait par Me Alain Bacoke, Coordonnateur national du Mouvement National des Kamerhistes (MNK RDC), à son arrivée, le prince de Walungu a reçu les acclamations d’une grande foule venue l’applaudir, le célébrer tel qu’un héros et l’accompagner jusqu’à Walungu centre où il a tenu son meeting pour remercier la population de Walungu pour l’avoir élu en 2018, remerciant également tous ceux qui sont venus à son accueil. Sa déclaration était entrecoupée à tout moment par des acclamations de la foule.

Le vice-ministre a reçu des félicitations des intervenants pour avoir, pendant son mandat à la justice, traité plusieurs dossiers d’intérêt public pour défendre les besoins de la population. Ce dimanche 19 mars 2023, l’élu de Walungu devenu vice-ministre au gouvernement Sama Lokonde a été accueilli par des milliers de personnes à Walungu Centre comme jamais vécu depuis que la sensibilisation massive pour l’enrôlement a commencé.

L’ambiance était au rendez-vous pour ce retour en grande pompe.

Il a communié avec ses électeurs de 2018 qui à chaque arrivée se sont toujours mobilisés d’eux-mêmes. Aucun moment de son arrivée n’a connu une défaite. Il s’agit d’une foule vertébrée et compacte qui est sortie accueillir son fils à son retour dans son fief.

La foule venue de tous les 16 groupements qui composent la chefferie de Ngweshe ont accepté de passer toute leur journée à Walungu Centre pour célébrer l’arrivée de leur fils à Walungu Centre et écouter son message de paix et de remerciements de l’honorable Vital Kamerhe pour la confiance avec la population de Walungu.

Aux cris de joie, ce meeting s’est clôturé dans la satisfaction totale de la population présente à cette rencontre.




Bibwa 3 : Lancement du 3ème round des négociations entre la commission interministérielle du gouvernement et le banc syndical du secteur de la santé

Les indemnités de transport et de logement ainsi que l’harmonisation à l’enveloppe salariale et l’alignement à la prime des risques des professionnels services publics œuvrant dans le secteur, sont des questions essentielles qui constituent l’essence de cette rencontre que le gouvernement considère comme un exercice républicain. Car l’objet est de trouver ensemble un consensus pour le bien-être des professionnels de santé en RDC.   

Officiellement, il s’est ouvert ce dimanche 19 mars 2023, dans la soirée, à Bibwa à Kinshasa, le 3ème round des travaux de l’atelier sur la finalisation des négociations entre le Gouvernement de la république et les délégués syndicaux sur les avantages sociaux et la programmation des actions à mener en 2023 pour toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé publique, hygiène et prévention.

Constitué en commission interministérielle, le banc gouvernemental est représenté dans ces assises par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji.

Les principaux syndicats tels que Synamed, Sylimed, Symeco, ainsi que le bloc des médecins publics non primés, prennent part à ces négociations qui vont durer pendant trois jours à Bibwa, dans ce quartier périphérique de la capitale.

Dans son mot d’ouverture de ces assises, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, apôtre infatigable du bien-être social des congolais, pour son impulsion et sa vision verticale dans le secteur de la santé. Et cela en vue de rendre effective la couverture santé universelle au profit de la population.

“C’est aussi, pour moi, l’occasion de vous exprimer à titre personnel, le double sentiment de fierté et de responsabilité que j’éprouve de me mettre autour d’une table avec le banc syndical du secteur de la santé, que vous représentez et ce, en dépit des faiblesses qui jalonnent parfois nos rencontres. Ensemble, nous avons pu déjouer les pronostics apocalyptiques de tous genres et en même temps, offrir des perspectives audacieuses de nature à redonner espoir et foi en l’avenir aux professionnels de santé de service public de l’Etat en vue de la réactivation de leurs avantages sociaux, tels que les indemnités de transport et de logement, sujet à l’ordre du jour des présentes assises”, a déclaré Dr Jean-Jacques MBUNGANI.

Toutefois, le numéro Un de la Santé en RDC a souligné que les négociations de ce jour interviennent dans un contexte historique particulier, marqué par la guerre injuste imposée au pays, dans sa partie Est. « Et le secteur de la santé paye un lourd tribut au travers des assassinats et des Kidnapping, en séries, de son personnel, la destruction de plusieurs infrastructures sanitaires », a-t-il dénoncé.

Aujourd’hui dans sa troisième phase de négociation, Bibwa est un cadre permanent du dialogue social entre les autorités de tutelle et les agents du service public.

Cet atelier est aussi une occasion de programmer quelques actions à mener en 2023 pour améliorer davantage la situation sociale et les conditions professionnelles des personnels de santé.

 

« La réalisation de nos projets va nécessiter la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Certaines de ces actions constituent des exigences immédiates et d’autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre secteur », a renchéri le patron de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Pour clore son speech, Dr Jean-Jacques Mbungani a invité “le banc syndical à la construction d’un compromis raisonnable, en tenant compte de tous les efforts fournis par le Gouvernement sous la houlette du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour répondre aux différentes attentes du secteur de la santé et d’ailleurs, de tous les autres secteurs de la société, en ce moment où le trésor public est confronté à d’énormes défis avec la guerre d’agression imposée injustement à la République par le Rwanda, à travers son supplétif du M23.

« Je continue et persiste à croire qu’un partenariat fort, sincère et transparent, dans le cadre de la Commission interministérielle, permettra de renforcer notre système de santé en RDC », a conclu le ministre Jean-Jacques Mbungani.