Nord-Kivu : Des affrontements entre FARDC et M23 signalés à Bunyole et Kabaya aux alentours de Mushaki

Après quelques jours d’accalmie, suite probablement au retrait du M23 depuis la semaine dernière dans plusieurs entités qu’ils occupaient dans le territoire de Rutshuru et Masisi, il s’observe une nouvelle pluie torrentielle entre les FARDC et les M23. D’ailleurs le mardi dernier, le commandement de la force régionale de l’EAC a accompagné une première mission de reconnaissance de l’unité Burundaise sur l’axe Kilolirwe.

Malgré tout, les affrontements entre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement terroriste du M23 sont signalés ce samedi 18 mars 2023 à Bunyole et Kabaya aux alentours de Mushaki dans le territoire de Masisi.

Et d’ajouter, que Le redoutable sukhoi 25 est visible dans le ciel de Goma ce samedi 18 mars. Probablement il va en appui aux FARDC engagées contre l’ennemi à Bunyole et Kabaya aux alentours de Mushaki.

Jean-Luc Lukanda




Paulo Duerte très dur avec Marouf Tchakei de V.Club : « À part les coups francs, il ne fait que marcher sur la pelouse dans ces récents matchs en club »

Les bruits mécontents des togolais sur la non sélection de Marouf Tchakei sont arrivés aux oreilles du technicien portugais Paulo Duerte, et il n’a pas tardé à justifier son choix lors d’une conférence. Il a dit par ce qui suit :

 

« Marouf, oui il tire bien les coups francs mais ça ne suffit pas. À part les coups francs, il ne fait que marcher sur la pelouse dans ces récents matchs en club. Je ne peux pas prendre un joueur qui ne court pas. Ce n’est pas parce qu’il a manqué 1, 2 et 3 coups francs que je vais l’appeler. J’ai besoin des joueurs qui se sentent concernés tout au long du match, qui ont une dignité professionnelle. Il doit travailler pour mériter sa place. Moi je ne suis pas complaisant dans mon travail et j’assume mes choix », a expliqué Paulo Duarte en conférence de presse




Ecoforleader: Patricia Nseya invite les lauréats à être des acteurs majeurs du développement de la culture démocratique

Le Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya, représentante personnelle du Président Denis Kadima a, lors de la double cérémonie de clôture de l’année académique 2022-2023 d’une part, et l’ouverture de celle 2023-2024, d’autre part, de l’Ecole Supérieure de Formation des Leaders de l’Unité (ECOFORLEADERS), invité les lauréats à mettre à profit les enseignements reçus. Cette activité a eu lieu samedi 18 mars 2023 dans la Salle de la Paroisse Fatima, dans la Commune de la Gombe.

” La CENI encourage et félicite les lauréats de trois filières et les invite par ailleurs à faire bon usage des enseignements reçus des éminents Professeurs, afin d’être des acteurs majeurs du développement de la culture démocratique dans notre pays”, a-t-elle conseillé. Pour le Rapporteur de la Centrale Électorale qui a évoqué l’auteur Rabelais, “la sagesse ne peut entrer dans un esprit méchant”.

Dans son speech, le porte-parole de la CENI a remercié les dirigeants de cette École de hautes études par le fait qu’elle forme des leaders rassembleurs, non tribalistes et non corruptibles. Bien avant, Patricia Nseya a rappelé la nouvelle vision de l’Institution d’appui à la démocratie : “Une CENI de standard mondial qui imprime une culture démocratique pérenne en République Démocratique du Congo”.

Au total, 18 lauréats ont prêté serment, après avoir reçu leurs diplômes en master. Il convient de rappeler que ECOFORLEADERS organise trois filières, à savoir le leadership pour le changement social; techniques de médiation et résolution des conflits, et Elections, Gouvernance et Démocratie.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette activité, notamment les représentants des confessions religieuses, des Universités partenaires et des diplomates. La Questeure adjointe, Sylvie Birembano était aussi parmi les invités de marque.




Rdc : La production des batteries électriques et de l’hydrogène vert au centre des échanges entre Sama Lukonde et la délégation de Fortescue Future Industries

Reçue par le Premier ministre Sama Lukonde, la délégation de Fortescue Future Industries (FFI), grand spécialiste de l’hydrogène vert qui est une espèce de stockage d’énergie, veut implanter en Rdc ses usines, pour être en mesure de créer des emplois et créer de la valeur ajoutée.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a conféré, ce vendredi 17 mars dans la soirée, avec une délégation de Fortescue Future Industries (FFI), qui est une entreprise mondiale d’énergie verte, conduite par son Charman Andrew Forrest. C’était en présence de quelques

membres de son Cabinet. FFI qui est engagée à produire de l’hydrogène vert, sans carbone, à partir des sources 100% renouvelables, entend lancer ses activités en République démocratique du Congo.

A en croire le Charman de ce groupe australien, au cours de cette réunion, FFI a proposé au Chef du Gouvernement un projet rapide devant déboucher à la production des batteries électriques en RDC.

“Nous avons eu une excellente réunion avec le Premier Ministre. Nous avons bien sûr parlé du tout grand projet d’INGA et rapidement nous avons compris ensemble que nous devons avancer mais aussi nous avons proposé au Premier Ministre un projet plus rapide de réhabilitation d’une turbine sur INGA 2 pour être en mesure de transformer ici les matières premières congolaises (le cobalt, le nickel et les autres) pour produire des batteries de la nouvelle génération.

Nous sommes effectivement des grands spécialistes de l’hydrogène vert qui est une espèce de stockage d’énergie. C’est aussi comme ça que nous sommes spécialistes des batteries pour véhicules électriques, des batteries qui sont un autre mécanisme de stockage d’énergie. Mais le plus important pour nous c’est de le faire en RDC, pour être en mesure de créer des emplois ici et créer de la valeur ajoutée ici en République démocratique du Congo”, a déclaré à la presse Andrew Forrest, Charman de FFI.

Notons par ailleurs que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui a donné des directives pertinentes à suivre, a salué à sa juste valeur cette initiative de Fortescue Future Industries.

“Le Premier Ministre nous a reçus, nous sommes très heureux de la réunion que nous avons eue. Il nous a encouragés très sérieusement, il a donné les directives avec lesquelles on va avancer. C’est un homme d’actions, c’est un grand leader, nous sommes contents”, a conclu le numéro de FFI, interprété par l’économiste Al Kitenge.




Avant sa visite de Genève : Paul Nsapu échange avec Sama Lukonde sur les stratégies et les actions à mener face au plaidoyer fait par Fatshi

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, vendredi 17 mars, dans son cabinet de travail à la Primature, le tout nouveau Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu. Cette institution citoyenne d’appui à la démocratie chargée de la promotion et de la protection des droits de l’homme, entend maintenir la bonne collaboration avec le Gouvernement de la République sur toutes les questions liées aux droits humains sur l’ensemble du pays.

Le Président de la CNDH qui s’est confié à la presse à l’issue de l’audience, a souligné le sens de la collaboration qui existe entre son institution et le Gouvernement. Il a salué le discours du Président de la République aux assises de Genève sur les droits de l’homme avant de renseigner qu’il est en route pour une mission de suivi à Genève en Suisse, au regard de la situation sécuritaire que vit la RDC, marquée par l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23.

“C’est dans le cadre normal de la collaboration entre les institutions classiques et une institution d’appui à la démocratie, la Commission Nationale des Droits de l’homme. Cette collaboration se situe dans le cadre de nos actions concertées par rapport à la question des droits de l’homme et par rapport aux assises qui se tiennent présentement à Genève. Comme vous le savez, le Président de la République est passé par Genève et a prononcé un discours qui a donné une très bonne impression et pour parler des contacts importants par rapport à la situation des droits de l’homme dans notre pays qui est dominée notamment par les attaques, l’invasion par les groupes rebelles dont le M23 qui est soutenu par le Rwanda et d’autres contacts que le Président a eu avec les autorités du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui est un organe important de l’ONU qui s’occupe des questions des droits de l’homme.

Maintenant, nous sommes dans le cadre de suivi. C’est pour cela, je suis en train de partir à Genève pour le dialogue interactif et beaucoup de réunions y sont prévues dans le cadre de l’échange sur la situation des droits de l’homme dans notre pays et aussi la question des élections. Je venais donc voir le Premier Ministre pour échanger sur les stratégies, nos actions à mener à ce rendez-vous de Genève”, a déclaré Paul Nsapu Mukulu.

Notons que la CNDH est aussi une institution qui conseille le Gouvernement en ce qui concerne les questions des droits humains. A en croire son Président, cette institution est donc le miroir de la République démocratique du Congo par rapport à cette question des droits de l’homme.

“Donc nous collaborons sur base des rapports que nous avons, sur base de tout le travail qui est fait dans la gestion de cette question qui touche à la sécurité du pays pour l’Est également, à la gestion normale par rapport à cette question des droits de l’homme”, a-t-il conclu.




Sud-Kivu: L’honorable Claude Nyamugabo triomphe à Kabare Centre 

La Grande Cour Royale de la Chefferie de Kabare à Cirunga a enregistré ce samedi 18 mars 2023 une ferveur toute particulière, une ambiance véritablement festive où des milliers d’hommes et des femmes se sont réunis pour écouter leur élu, l’honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe qui poursuit son itinérance.

A en croire la Cellcom FPCN, c’était une occasion en or pour Claude Nyamugabo non seulement de remercier ses électeurs pour leur soutien pendant les 4 dernières années mais aussi et surtout de les sensibiliser à s’enrôler massivement pour participer aux prochains scrutins prévus en décembre 2023.

L’enjeu de taille pour ces consultations électorales étant de donner un second mandat au Président Félix Tshisekedi Tshilombo et des élus à tous les niveaux (députés, sénateurs, gouverneurs) au Front pour un Congo nouveau, le FPCN, le Parti dont il est l’Autorité morale.

Conscient des nombreuses actions réalisées par l’Honorable Nyamugabo partout dans Kabare, et son rapprochement avec sa base, cette dernière lui a renouvelé toute sa confiance, promettant d’honorer ce haut cadre de l’Union Sacrée de la Nation.

A cette occasion, indique la même source, l’honorable Claude Nyamugabo a promis le second rechargement dès le mois de juin 2023 de la route Bagira-Cirunga, longue de 5 kilomètres. Ce qui fait la joie de cette population qui a bénéficié du même geste depuis octobre 2018.

Tôt dans la matinée, le Professeur Claude Nyamugabo Bazibuhe présidait à la permanence du Parti à Bukavu, une cérémonie d’adhésion de plusieurs cadres qui ont rejoint le Parti. Un échantillon représentatif des médecins, enseignants d’Universités et hauts cadres de l’administration publique.

Le FPCN étant un parti élitiste mais aussi des masses. Une manière de démontrer le sérieux avec lequel le Parti prépare les prochaines élections. Il est à noter qu’à presque un an d’existence, le Parti est déjà implanté dans 11 Provinces à travers le pays, un élan qui devra se poursuivre pour les autres dans les prochains mois.




SADC : La production agricole pour 2023/2024 sera probablement affectée par les conditions climatiques qui ont affecté et continuent d’affecter la Région

Elias M. Magosi, Secrétaire exécutif de la SADC a expliqué que le système régional d’alerte précoce pour la sécurité alimentaire indique que la production agricole de la Région pour 2023/2024 sera probablement affectée par les conditions climatiques qui ont affecté et continuent d’affecter notre Région. Certains pays connaissent des cyclones tropicaux et des pluies abondantes, tandis que d’autres demeurent confrontés à de grandes périodes de sécheresse.

Il est nécessaire de continuer à soutenir les populations qui se remettent encore de ces impacts, et il convient que les États membres restent vigilants et mettent en place des mesures solides pour soutenir les communautés touchées. Le Secrétariat tient à rappeler aux États membres qu’il est urgent d’accélérer les processus nationaux en vue de la signature du protocole d’accord entre les États membres de la SADC afin de rendre opérationnel le Centre des opérations humanitaires et d’urgence de la SADC. Nous ne saurions trop insister sur ce point, car la situation actuelle devrait nous inciter à accélérer ce processus.

En ce qui concerne l’émancipation des femmes, très peu d’États membres de la SADC ont atteint l’objectif de 50 % de représentation des femmes dans la vie politique et aux postes de prise de décision, conformément aux dispositions du protocole de la SADC sur le genre et le développement. Afin d’accélérer la réalisation de la parité hommesfemmes en politique et dans la prise de décision d’ici 2030, le secrétariat de la SADC, de concert avec son forum parlementaire, a organisé un dialogue régional réunissant les organismes chargés du genre et les commissions électorales, afin de les sensibiliser à la nécessité d’accélérer les mesures visant à améliorer la situation, étant donné que la plupart des États membres procéderont à des élections cette année et au cours des deux prochaines années.

La Région de la SADC dispose d’une composition démographique jeune, les estimations actuelles indiquant qu’en moyenne, les jeunes âgés de 15 à 35 ans représentent environ 35 % de la population. Si l’on ajoute les personnes âgées de moins de 15 ans, la part des jeunes dans la population s’élève à environ 75 %. Cela signifie qu’il importe d’intégrer dans notre programmation des interventions visant à relever les défis auxquels les jeunes font face, tels que le taux de chômage élevé et l’exclusion des jeunes des postes de décision et de direction, afin de tirer véritablement parti de ce dividende démographique et de l’exploiter pleinement.

« Je souhaite conclure en exprimant notre sincère gratitude à M. Mukanzu, ministre de l’Intégration régionale et de la francophonie de la République démocratique du Congo et Président du Conseil, pour les conseils qu’il n’a cessé de prodiguer et l’attention qu’il a accordée au programme d’intégration régionale de la SADC. Je tiens également à exprimer notre gratitude aux États membres de la SADC pour leur soutien et leur engagement sans faille en faveur du programme commun de la SADC », termine-t-il.




SADC : Huit des États membres sont confrontés à une production d’électricité insuffisante pour répondre à la demande intérieure

Pour le Secrétaire exécutif de la SADC, la Région fait également face à de graves problèmes énergétiques, huit des États membres étant confrontés à une production d’électricité insuffisante pour répondre à la demande intérieure. Trois de ces États membres procèdent à des délestages, ce qui a des répercussions négatives sur le développement économique et la qualité de vie de leurs citoyens.

Par conséquent, il est nécessaire que la Région accorde la priorité et mette en œuvre des projets qui permettront une production et une transmission durables d’une quantité suffisante d’électricité, afin de réduire le déficit énergétique et de soutenir la reprise et la croissance économiques. Cette réunion examinera les recommandations visant à permettre la mise en place du mécanisme régional de financement des infrastructures de transmission d’électricité (RTIFF), qui a pour but d’acheminer et de mobiliser des fonds pour des projets prioritaires de transmission d’électricité au niveau régional. Il est prévu que ce mécanisme accélère la mise en œuvre de projets de transmission prioritaires qui interconnecteront tous les États continentaux, supprimeront les obstacles au réseau et permettront à de nouvelles sources de production d’augmenter le pool énergétique régional.




SADC : Un déficit de financement des infrastructures compris entre 30 et 40 milliards d’USD par an

Intervenant à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de la SADC, Elias M. Magosi, Secrétaire exécutif a indiqué que le développement des infrastructures en appui à l’intégration régionale demeure essentiel et le Secrétariat continue à faciliter l’interconnexion et les infrastructures intégrées dans le but de promouvoir le commerce intrarégional. « Je me dois d’insister ici que nous avons encore besoin des ressources considérables afin de mettre en œuvre les projets prioritaires identifiés dans notre Plan indicatif régional de développement stratégique (SADC RISDP 2020-2030) », note-t-il.

Et ce, tout en sachant que la Région de la SADC, à l’instar d’autres communautés économiques régionales (CER) à travers l’Afrique, fait face à un déficit persistant relatif au financement d’infrastructure. En ce qui concerne la SADC, elle accuse un déficit de financement des infrastructures compris entre 30 et 40 milliards d’USD par an, tandis que le budget de financement estimé pour les programmes de développement dans le RISDP 2020-2030 est supérieur à 50 milliards d’USD.

Ce scenario nous appelle à réexaminer à nouveau nos approches et stratégies de mobilisation des ressources ainsi qu’à explorer des moyens innovants en matière de financement de nos projets et programmes, y compris la mise en place des partenariats gagnant-gagnant avec le secteur privé. C’est dans ce contexte que le Secrétariat s’est attelé à accélérer l’opérationnalisation du Fonds de développement régional de la SADC, encore une fois avec l’appui de la banque africaine de développement (BAD), avec comme objectif premier de débloquer des ressources en vue de mettre en œuvre divers programmes de développement d’infrastructures dans la Région.




« La situation sécuritaire et la paix demeurent relativement stable au sein de la Région » (Secrétaire exécutif de la SADC)

A en croire M. Elias M. Magosi, Secrétaire exécutif de la SADC à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de la SADC, cette rencontre a pour objectif principal d’évaluer les progrès réalisés au cours de l’exercice 2022-2023 et de délibérer sur les perspectives de l’exercice 2023-2024. Pour ce faire, la réunion recevra un rapport sur l’état de mise en œuvre du Plan d’action institutionnel annuel de la SADC pour l’exercice 2022-2023, tout en mettant en évidence les progrès sur la mise en œuvre des différents programmes et activités de l’intégration régionale.

Pour lui, la paix, la sécurité sous toutes ses formes ainsi que la stabilité politique constituent le fondement même du développement socio-économique de notre Région. A cet effet, dit-il, nous continuons à mettre un accent particulier sur le renforcement de la coopération politique et l’amélioration du processus démocratique, la bonne gouvernance ainsi que la sécurité des populations au sein de notre Région.
« La situation sécuritaire et la paix demeurent relativement stable au sein de la Région, nonobstant les menaces d’ordre sécuritaire auxquelles la République démocratique du Congo et la République du Mozambique font actuellement face ; situation aggravée par la présence des forces négatives et des activités terroristes. À cet effet, la Région n’a cessé d’apporter son soutien à la République démocratique du Congo dans la lutte contre ces forces négatives dans sa partie orientale par le biais de la Brigade d’intervention de la Force (FIB). La Région a également déployé la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) afin de venir en appui à la République du Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent », indique-t-il.
Tout au long de la période sous revue, explique M. Elias M. Magosi, la réunion est restée focalisée sur l’industrialisation et dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional de l’industrialisation, le Secrétariat a poursuivi avec son soutien aux États membres en vue de promouvoir et développer les chaines de valeur identifiées, notamment : l’agro-industrie, l’enrichissement des minéraux, les produits pharmaceutiques, les biens de consommation, les biens d’équipement et les services, dans le but de renforcer et de tirer parti des avantages optimaux sur les chaînes de valeur régionales et mondiales.
À cet effet, le Secrétariat, a entreprit, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), une étude régionale sur la viabilité des projets d’investissement afin de développer l’énergie de stockage (batteries), comme étant des chaines de valeur régionale issues du cuivre et du secteur minier. L’étude a identifié vingt projets régionaux repartis sur neuf pays.
« Si nous parvenons à exécuter ces projets avec succès, nous serons en mesure de substituer l’importation des batteries dont la valeur estimée se chiffre à 2.3 milliards d’USD. Nous restons convaincus que la réalisation de ces projets contribuera à l’amélioration de notre capacité de développer nos chaines de valeur et favorisera la croissance économique, la création d’emploi et par ricochet le développement industriel régional dans son ensemble », pense-t-il.