Can 2023: la liste du pays-hôte avec 23 éléphants retenus !

Pays-hôte de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire affrontera les Comores le 24 mars (Bouaké) et 28 mars (Moroni) à l’occasion des 3e et 4e journées des qualifications.

Dans ce cadre, le sélectionneur des Eléphants, Jean-Louis Gasset, a dévoilé ce mercredi sa liste de 23 joueurs retenus.

 

A moins d’un an de la CAN à domicile, la principale information est l’arrivée de Jonathan Bamba ! Né en France et passé par les sélections tricolores jusqu’en Espoirs, l’ailier de Lille a longtemps donné sa priorité aux Bleus, avant de décider, à 26 ans, de répondre enfin au pays de ses parents. Le champion de France 2021 ne sort pas de la meilleure saison de sa carrière (5 buts et 5 passes décisives en 23 matchs de Ligue 1) mais renforce un secteur concurrentiel dans lequel plusieurs absents de marque feront défaut ce mois-ci : Jérémie Boga, en manque de temps de jeu à l’Atalanta, Nicolas Pépé (Nice), blessé, et surtout Wilfried Zaha (Crystal Palace), dont l’absence interroge. A signaler aussi l’absence surprenante de Seko Fofana (Lens), auteur d’un retour tonitruant en sélection à l’automne.

 

Le grand retour de Haller
Toujours au poste d’ailier, le jeune Simon Adingra (21 ans) constitue l’autre surprise de cette liste. Auteur de 9 buts et de 6 passes décisives cette saison en Belgique avec l’Union saint-gilloise, où il est prêté par Brighton, le joueur formé à la Right to Dream Academy au Ghana va ainsi découvrir la sélection.

On note aussi le grand retour de Sébastien Haller, remis de sa tumeur testiculaire qui l’a privé des derniers rassemblements. Pour le reste, les cadres Serge Aurier, Eric Bailly, bien qu’en grande difficulté à l’Olympique de Marseille, Ibrahim Sangaré, Franck Kessié ou encore Max-Alain Gradel seront là. Les Eléphants ont débuté ces éliminatoires sans enjeux par une victoire contre la Zambie (3-1) suivie d’un match nul au Lesotho (0-0) qui leur permettent d’occuper la tête de la poule.




Devant le Premier Ministre Sama Lukonde: Adèle Kayinda et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA signent le PV de poursuite des négociations

Dans le cadre de la modernisation du Port de Matadi, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce 15 mars 2023 à la Primature, la séance de signature du PV de poursuite des négociations avant l’entrée en vigueur du contrat de concession entre l’État congolais, à travers la Société congolaise des Transports et Ports (SCTP) et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA, (MSC). Ce partenariat vise notamment l’aménagement, l’équipement, et l’exploitation du terminal dédié au traitement des conteneurs.
Cette signature concerne le volet des conditions suspensives, mais les discussions vont se poursuivre pour arriver à la version finale en vue du début effectif des travaux.
Outre le Chef du Gouvernement qui a présidé cette séance, la Ministre d’État en charge du Portefeuille, le Ministre a.i des Transports et le Directeur général de la SCTP étaient de la partie, aux côtés de la délégation du Groupe MSC, conduite par son Président, Diego Aponte.
A en croire le Directeur Général de la SCTP, ces travaux, qui seront exécutés dans le cadre du mariage entre son entreprise et le Groupe MSC, vont permettre de faire face à la concurrence et ainsi favoriser la baisse des prix en ce qui concerne l’importation et l’exportation.
“C’est la continuité du mariage qui va avoir lieu entre MSC et la SCTP pour la modernisation du Port de Matadi, dans sa partie traitement des conteneurs. Et aujourd’hui, on était sur le volet des conditions suspensives. Mais les discussions vont continuer encore d’ici deux mois pour arriver à la version finale, afin de pouvoir commencer effectivement les travaux et moderniser le port pour faire face à la concurrence qui nous mine depuis plusieurs années. Le port sera équipé. Un travail scientifique se fait. On va améliorer sensiblement les conditions internes d’exploitation pour baisser les prix afin que le consommateur final soit servi avec le meilleur des produits sur le marché. Vous savez que quand les conditions internes ne sont pas meilleures, ça fait augmenter les prix. Mais avec l’apport de la technologie, nous aurons la fluidité des produits qui seront soit à l’import soit à l’export, afin de servir les derniers consommateurs”, a dit à la presse Martin Lukusa Tshibangu, Directeur Général de la SCTP.
De son côté, le Président du Groupe MSC, Diego Aponte salue l’évolution positive de ce dossier qui va très bientôt déboucher sur la modernisation du Terminal des conteneurs du Port de Matadi, au bénéfice des populations de la RDC.
“Comme je l’ai évoqué avec le Président de la République hier soir et encore aujourd’hui avec le Premier Ministre, nous sommes ici pour accompagner la vision de votre Président de la République. Et donc on est là pour contribuer à la croissance du pays. C’est un pays qui est magnifique, qui a d’énormes ressources, qui a une très grande population, 100 millions et plus. Donc, je pense que les ports sont fondamentaux pour l’ouverture d’un pays au monde. À travers le terminal de Matadi, à travers les navires de MSC, l’idée est vraiment de moderniser le port de Matadi pour en faire un terminal très compétitif, afin de baisser les prix, dans l’intérêt de l’importateur et exportateur congolais”, a déclaré Diego Aponte.
Selon le Président du Groupe MSC, la première phase d’investissement dans le cadre de ce projet, va coûter 150 millions d’euros.  “Les travaux vont commencer très rapidement. Je pense que d’ici à l’été prochain, on pourra déjà commencer à travailler”, a-t-il renseigné.




Crise dans l’Est : Les choses s’éclairent de plus à plus… Rdc entourée des charognards espérant sa mort

La République Démocratique du Congo ne cesse de dénoncer l’attitude belliqueuse et barbare de l’armée rwandaise qui constitue la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire. L’inaction de la Communauté Internationale, en comparaison avec son appui totale à l’Ukraine, n’est pas seulement un affront vis-à-vis de celle-ci, de l’Union Africaine et des Organisations sous-régionales, mais prouve que la RDC est entourée des charognards qui espèrent sa mort par balkanisation.

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Avec vigueur, au mépris des appels de la communauté internationale, le Rwanda poursuit ses attaques via ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu. L’un des derniers forfaits en date a eu lieu samedi le 11 mars 2023 dans la cité de Sake quand ces terroristes ont pilonné au mortier 120 mm l’agglomération de Sake. Le bilan encore provisoire fait état de plusieurs civils tués et blessés.
Au demeurant, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, à en croire son dernier communiqué officiel, se réservent le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population RD Congolaise et de défendre l’intégrité du territoire national.
Toutefois, vues les révélations faites par des présumés terroristes tombés dans le coup de fille de l’armée qui a démantelé des réseaux terroristes en Ituri et autres dénonciations lors des auditions des munitions trouvées dans le domaine foncier d’un parlementaire, les faits montrent que ces pseudo-rebellions et le nébuleux ‘terrorisme islamique’ des ADF /Nalu, M23 et autres forces négatives, ne constituent que la partie visible de la maffia des affairistes politico-militaires.

L’essentiel de l’or extrait en Rdc passait en contrebande vers les pays voisins
Guillaume de Brier, chercheur à International Peace Information Service (IPIS), a déclaré il y a quelques mois, que les estimations montrent que le Congo en 2020 avait une production ‘dorée’ d’une valeur de plus d’un demi-milliard de dollars mais n’a perçu que 72 000 dollars d’impôts. « Cela signifie que 99% de l’or extrait en RDC est passé en contrebande vers les pays voisins », a-t-il déclaré.
Impliqué dans l’insécurité chronique dans l’Est, de manière subtile et sous prétexte de la recherche de la paix, ces trafiquants sanguinaires parviennent à se métamorphoser en mouvement politico-militaires pour arracher des négociations sous l’égide de la Communauté internationale! Raison pour laquelle le M23/RDF ne cesse de réclamer à cor et à cris un dialogue direct avec Kinshasa et s’évertue à prendre des localités pour y aller en position de force. Ainsi, « de droit, des criminels, aventuriers et brigands, après avoir massacré des populations et pillé les ressources du pays dans des ‘agressions-rebellions’, ont été amnistiés et nommés pour diriger le peuple victimes de leur barbarie. Certains [parmi les agresseurs] ont obtenu le privilège bonus de se transformer en congolais », comme l’a déploré Me Bamuangayi.
C’est par ce mécanisme que, certains éléments du ‘conglomérat d’aventuriers’ (comme avait désigné l’Alliance des forces démocratiques pour la libération, AFDL, Laurent Désiré Kabila leur Porte-Parole) se sont transformés en RCD (Rassemblement des Congolais pour la Démocratie), CNDP (Congrès national pour la défense du Peuple) , M23 (Mouvement du 23 mars) et plusieurs autres groupes armés encore actif jusqu’à ce jour ont réussi à infiltrer l’armée, la territoriale et les institutions politiques nationales particulièrement les assemblée provinciales du grand Kivu, ceux-là même à qui le Président de la chambre basse avait lancé son célèbre « quittez les groupes armés ».
Les forces négatives résiduelles de l’AFDL, portés par le ‘tutsipower’ depuis octobre 1990, parties de l’Ouganda et portées par le Rwanda, ces deux pays (avec dans une moindre mesure le Burundi et la Tanzanie), constituent donc le relais naturel de la contrebande. Ayant réussi à infiltrer les institutions nationales, ils ont réussi à faire voter certaines loi fourre-tout pour légaliser l’illégitime et se battent pour faire enrôlé des non-congolais déguisés en refugiés.
Toutefois, il sied de comprendre que la pacification, non seulement immédiate mais aussi des générations futures doit s’ancrer sur le domaine des renseignements et de la communication.

Fixé le regard vers le futur

Comme l’avait dit le Premier Ministre britannique William Churchill, l’homme politique devient ‘homme d’Etat’ quand il cesse de penser prochaines élections pour penser prochaines générations. Plutôt que de se focaliser sur les échéances électorales ‘2023’ et de parler ‘sécurité dans l’Est’ dans cette seule visée, il importe de faire un retour dans ce qui peut arriver dans les jours futurs. Fixé le regard vers le futur
Selon ‘Le monde en 2040″ vu par la CIA et le Conseil national (Américain) du renseignement’ (page 82), «  dans leur course au développement aux nouvelles technologies d’énergies renouvelables, les acteurs se concentrent sur les pays qui fournissent [le Cobalt et le Lithium] comme la RDC et la Bolivie ». La géopolitique qui, durant le XXe siècle, avait comme champ d’impulsion les petro-Etats, se délocalise vers le bassin du Congo et les grands-Lacs.
En cette ère de transition énergétique et du numérique, le monde qui s’oriente « vers l’abandon des combustibles fossiles, peut remodeler de manière significative la géopolitique et l’économie, en fonction de sa vitesse et de sa structure », renseigne le rapport de la CIA. Il est donc impérieux que des nouvelles structures, adaptées à la transition énergétique soit mise en place par Kinshasa pour gérer le nouvel outil de coercition que sont le Cobalt et le Lithium dont la RDC détient la plus importante réserve au monde.
L’aiguille de la boussole géopolitique qui semblait, durant le XX siècle, calée vers les pétro-nations arabes, semble indiquer désormais le bassin du Congo. Pour nombre d’observateurs géopoliticiens, outre la nostalgie de la puissance de l’URSS de Poutine, qui a conduit à l’agression de l’Ukraine, c’est indirectement la Chine qui est visée.
Les appétits de la Chine, voraces pour la matière première, inquiètent les ex puissances coloniales d’Afrique qui languissent du fait que le dragon rouge marche sur leurs plantes bandes. L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud se battent également pour une place au soleil pour s’imposer comme nouvelles puissances industrielles. Par conséquent, leurs besoins non seulement en matières premières mais également en énergie, augmentent.
Avec toutes ses richesses naturelles, la RDC, pays –continent ‘potentiellement riche’, qui peine à décoller devient pourtant un champ de bataille de la communauté internationale. Les puissances mondiales visent le ‘contrôle des richesses minières’ de la RDC et les pays voisins ses battent pour le rôle de transitaire.
Franchement, des charognards tournent autour de la RDC espérant sa mort par balkanisation.
Willy Makumi Motosia




La marche du parti de Jean-Marc Kabund étouffée dans l’œuf par la police

Un important dispositif policier a été déployé pour empêcher les sympathisants de l’Alliance pour le Changement de manifester ce mercredi 15 mars 2023. La marche pour “exiger la libération immédiate et sans conditions” de Jean-Marc Kabund n’a pas été autorisée par le gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Au moins 25 manifestants dont le Secrétaire général de ce parti ont été arrêtés puis déférés au Parquet de Matete. Il s’agit des cadres et militants du parti de Jean-Marc Kabund incarcérés à la prison centrale de Makala. Selon Ghislain Mwanji, porte-parole de ce parti politique, la police a assiégé le QG national du parti, situé à Limeté.
“Nous sommes face à une barbarie policière, en même temps qui s’est coalisée avec les combattants de l’UDPS qui ont choisi de faire obstruction à notre marche. Le gouverneur n’a pas pris acte, alors qu’il était informé depuis plus de 10 jours”, dénonce Ghislain Mwanji, porte-parole de l’Alliance pour le Changement.
L’Alliance pour le Changement promet de continuer son combat jusqu’à la libération de leur leader. Accusé notamment d’outrage au Chef de l’État, Jean-Marc Kabund est détenu à Makala depuis le 9 août 2022.
Derick Katola




BALISES : La Monusco a-t-elle reçu consigne d’observer la neutralité ?

Représentant permanent de la France au Conseil de sécurité de l’Onu, *Nicolas Rivière* – très timide le 9 mars 2023 au cours de la conférence de presse tenue à Kinshasa à l’issue de la séance de travail que la délégation onusienne venait d’avoir avec le Président Félix Tshisekedi – a soudain recouvré son habilité une fois à Goma, c’est-à-dire en fin de mission.

C’est de cette ville qu’il a lancé ses tweets comme des «rafales» de guerre.
Nous en retenons trois.
« _il faut une négociation politique, une solution sécuritaire…, n’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises_». Premier tweet.
« _les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les FARDC sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe_ ». *Deuxième tweet*.
*Troisième tweet*, véritable *prise de finition* pour reprendre un expression des catcheurs : « _Je voudrais juste rappeler que la Monusco est une opération de maintien de la paix, on le voit, les véhicules sont blancs, les soldats ont les casques bleus ou bérets bleus, ce n’est pas une opération de guerre, c’est une opération de maintien de la paix !_».
Ainsi, la délégation du Conseil de sécurité de l’Onu aura attendu l’étape de Goma pour clarifier sa mission :
– avec le premier tweet, le Gouvernement est comme enjoint à dialoguer avec les groupes armés et leurs « parrains ».

Qui sont les uns ? Et les autres ?
La réponse (nous) renvoie à Obasanjo, désigné facilitateur dans la crise Gouvernement-Cndp en 2008 ! Visiblement favorable à Laurent Nkunda sinon à Paul Kagame, l’ancien chef d’Etat nigérian disait à l’époque que « _pour danser le tango, il faut être à deux_» !
Dès lors qu’un dialogue se conçoit avec un ou plusieurs interlocuteurs, il est désormais question de l’identifier ou les identifier…
– avec le deuxième tweet, l’Onu déclare en quelque sorte forfait. Sa délégation (nous) signifie que « _les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les FARDC sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe_ ».
– le troisième tweet est, quant à lui, un appel à *démobilisation*. Autant aux Congolais qu’à la Monusco.
Aux Congolais de ne pas compter sur la Mission onusienne pour leur garantir la paix et la sécurité. A la Monusco elle-même d’arrêter son implication dans la guerre aux multiples implications.
Ainsi, là où le VPM Christophe Lutundula en charge des Affaires étrangères déclarait le 10 mars 2023 « _Si on veut avoir une Monusco qui travaille, qui est légitime aux yeux des congolais, il faut revoir, muscler son mandat et lui donner des moyens qu’il faut_ », Nicolas Rivière rétorque que la Mission onusienne est « _une opération de paix_ » et non « _une opération de guerre_ » !
Or, jusque-là, le reproche continuellement fait à la Mission onusienne (Monuc hier, Monusco aujourd’hui) est de ne pas s’engager effectivement et efficacement aux côtés des Fardc pour combattre les groupes armés. Pire, de ne même pas assumer son mandat de protection des populations civiles. Elle se sent plutôt à l’aise dans le monitoring des Droits de l’homme et dans l’observation… électorale.
Et voilà que Nicolas Rivière vient (nous) rappeler, 23 ans après le déploiement de la Mission onusienne, le mandat véritable de celle-ci !

Que faut-il en déduire ?
C’est comme si, s’inscrivant dans la logique du dialogue (avec les groupes armés et leurs « parrains »), la Monusco – qui est moins équipée militairement notamment par rapport au M23 et refuse de subir des nouvelles pertes en ressources humaines, matérielles et financières – a reçu consigne de ne plus s’engager dans quelque opération militaire *ultérieure* !
Une façon subtile de (nous) dire : dès lors que la Force régionale de l’Eac est opérationnelle, on ne peut pas avoir une force intercontinentale (Onu) et à ses côtés et aux côtés des Fardc (armée nationale).
Moralité : la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a séjourné en RDC pour un message clair. Dire aux Congolais : « Prenez-vous en charge» !
La réponse responsable est : ” _Nous nous prenons désormais en charge…_”
Omer Nsongo die Lema




Donatien Bitini Talabawu : « Une semence du PALU qui s’est transformée en substance vivante auprès des femmes du Territoire de Bulungu »

Les festivités marquant la « Journée Internationale des droits de la femme », célébrée le 08 mars de chaque année, a constitué un véritable moment de communion entre M. Donatien Bitini, l’un des cadres du PALU et les femmes du Territoire de Bulungu, Province du Kwilu. Ce natif et originaire de Bulungu, adulé par les siens, a choisi d’être à côté des Mamans, Militantes de son parti et d’autres, loin des bureaux climatisés de Kinshasa, en vue de passer ensemble ce moment historique.

Après avoir quitté Kinshasa le 06 mars dernier, en empruntant la Route Nationale no1, il est arrivé au village Kimputu Nseke qui est un Grand Centre commercial, toujours dans le Secteur d’Imbongo le même jour. Cette petite escale lui a permis de communier avec quelques autorités traditionnelles entant que fils du terroir. Chemin faisant, il était chaleureusement accueilli aux villages Tangu Komina, Tangu Idiofa, Niadi Nkara, Mukulu 2, Beya Musayi, dans le Groupement Tshatsha, villages Tshatsha 1, Mbeni (village natal du feu Professeur Mobalinke Abdon), où il a fait un Don spécial de 12 LITS d’hôpital à la grande joie des populations. Ce geste était applaudi par le Comité Directeur de cet Hôpital et la population elle-même.
Le 07 mars 2023 : le cortège de Mr Donatien Bitini Talabawu a poursuivi son chemin jusqu’à Nkara Centre, Nkara Secteur et Parcelle, en passant par les villages Mbeni, Kwilandongo, Eyambawu, Bienzi, Kwilu Milundu et Longo Kuma, Tango Gomina, Tango Mango et Tango Zando ainsi que Bulweme et Kuma. Soleil levant,
Arrivé le 08 mars à Nkara où il passa la nuit, l’homme a atteint son objectif ultime en célébrant cette journée dédiée à la Gent féminine, ensemble avec les milliers des Militantes du PALU qui l’attendaient comme un ange sauveur. Toujours à Nkara, il distribua joyeusement plusieurs pagnes et autres cadeaux aux militantes du PALU, avant de doter le Centre de Santé de Référence d’un Don précieux de 18 matelas/gros volumes, destinés à tous les établissements hospitaliers de la contrée et une somme importante d’argent pour prendre en charge les soins de santé des patients.
En bienfaiteur reconnu, le chouchou de Bulungu a honoré les factures en souffrance des malades dépourvus des moyens financiers. Aussi, il a procédé à la libération des femmes qui y ont enfanté et autres patients longtemps gardés, faute de moyens financiers. Le cri du silence des désœuvrés s’est vite transformé en organe d’incubation. DBT a clairement conquis les cœurs des paisibles villageois, ses frères et sœurs, a déclaré un Prêtre de Bulungu qui a requis l’anonymat. Tous les malades étaient aussitôt libérés et en sa présence.
Une fois de plus, ce geste a suscité plusieurs commentaires positifs sur son avenir politique. Ces Militantes n’ont pas manqué de remercier le SG Willy Makiashi, le SGA Didier Mazenga, le SGA Justin Kiluba ainsi que la SPP Aurélie Batumike pour l’encadrement des cadres du Parti en s’inspirant du Patriarche Antoine Gizenga qui a longtemps milité pour l’encrage du Socialisme démocratique, socle du PALU. Pour elles, le geste posé par leur fils, mieux leur camarade Donatien Bitini est juste le fruit de la bonne marche de l’actuel Bureau politique de leur Parti. Après l’étape historique du 08 mars, le cortège de Donatien Bitini s’est dirigé vers les villages Shangobo, Mpene, Ngwadi Ngwadi, Matu dans le Secteur de Kwilu Kimbata afin d’échanger avec ses frères et sœurs. Après l’étape du Secteur Nkara, il se dirigea précisément dans la Paroisse Catholique Pindi, Secteur Nko enfin, dans la ville de Bulungu, chef-lieu du Territoire de Bulungu.
Le 10 mars 2023 : fin de sa tournée. Ce bienfaiteur de Bulungu, Mr Donatien Bitini Talabawu, a regagné Kinshasa avec un sentiment d’une mission savamment accomplie. Plusieurs Notables de Bulungu et autres analystes politiques lui ont attribué une mention spéciale sur le plan social. Ils l’ont exhorté à demeurer sur cet élan. Et d’ajouter qu’actuellement, « la Rdc a plus besoin de tels compatriotes épris de compassion et générosité que des diseurs sans actions visant le mieux-être de la population ».
Qui fait mieux à Bulungu que lui ?

MKK/Cp




Code de l’Urbanisme et de Construction: Muabilu veut doter le pays d’un référentiel normatif fort

66 ans après, Pius Muabilu est déterminé à doter le pays d’un cadre juridique approprié sur l’Urbanisme et la construction, élaboré par les Congolais pour le Congo. L’objectif majeur est de doter le pays d’un référentiel normatif fort, en matière d’urbanisation et de construction, susceptible de soutenir une croissance urbaine contrôlée et l’épanouissement de la population, en organisant son milieu, de manière réfléchie et planifiée. Conformément à la feuille de route validée ce mercredi, la mouture de l’avant-projet sera soumise aux avis et suggestions de tous les acteurs clés impliqués dans le développement urbain. Et ce, à travers des ateliers interprovinciaux qui se dérouleront simultanément dans 6 pôles régionaux prédéfinis, d’ici la fin du mois d’avril 2023. Et un atelier national, à organiser au plus tard au mois de mai 2023, procédera à la consolidation et à la validation des conclusions issues des provinces, avant que la version finale de l’avant-projet ne soit présentée en Conseil des ministres au plus tard le 15 juin 2023.

M. Pius Muabilu, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat a présidé ce mercredi, dans le bâtiment de la Territoriale, la cérémonie de la remise officielle de l’avant-projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de Construction. Comme l’a dit le chef de mission, c’est le 26 janvier 2023, que le ministre a désigné une équipe d’Experts pour affiner la dernière version de l’avant-projet de loi portant Code d’Urbanisme et de Construction. Et à l’occasion, des objectifs poursuivis par le Gouvernement de la République à travers cette grande réforme ont été rappelés.
« Au regard de vos expériences professionnelles pratiques, de vos compétences pertinentes et de vos expertises avérées, je n’ai aucun doute sur la qualité de l’avant-projet de loi portant Code d’Urbanisme et de Construction que vous me remettez ce jour et que je reçois au nom du Gouvernement. Je tiens donc à vous féliciter pour l’important travail accompli, dans les délais raisonnables et dans des conditions difficiles », a indiqué le ministre Pius Muabilu dans son message.
Dans son speech, le patron de l’Urbanisme et Habitat a expliqué que le développement urbain résilient, celui qui tient compte des risques et catastrophes, celui qui se conforme aux standards internationaux en terme d’urbanisme, d’architecture, d’ingénierie, de sécurité incendie, celui qui prend en compte les effets négatifs du changement climatique, celui dont les règles de construction des bâtiments tient compte des personnes à mobilité réduite, était, depuis son accession au pouvoir, au cœur de la vision politique de l’Urbanisme du Président de la République. C’est le processus que le Gouvernement de la République, conduit de main de maitre par le Premier ministre, Sama Lukonde, a courageusement engagé.

Doter la Rdc d’un référentiel normatif fort
À l’en croire, l’objectif majeur est de doter la Rdc d’un référentiel normatif fort, en matière d’urbanisation et de construction, susceptible de soutenir une croissance urbaine contrôlée et l’épanouissement de notre population, en organisant son milieu, de manière réfléchie et planifiée. Et de préciser que nous ne pouvons atteindre cet objectif sans l’engagement et la participation de tout le monde, et sans instaurer un régime répressif.
C’est pourquoi, il s’est dit satisfait de découvrir que face aux grands maux, vous avez prévu les grands remèdes. Le régime des sanctions pénales et administratives prescrit pour tous les actes posés en violation des dispositions contenues dans le présent avant-projet, mettra définitivement fin à l’anarchie tant décriée dans l’occupation des sols.
Notre objectif est que ce nouveau contrat Social soit le plus inclusif et le plus consensuel possible.
Ainsi, conformément à la feuille de route qu’il a validée ce mercredi, nous soumettrons la mouture de l’avant-projet, résultant des travaux de la commission de relecture, aux avis et suggestions de tous les acteurs clés impliqués dans le développement urbain. Cela se fera à travers des ateliers interprovinciaux qui se dérouleront simultanément dans 6 pôles régionaux prédéfinis, d’ici la fin du mois d’avril 2023. Ces contributions populaires et multisectorielles faciliteront l’appropriation et la mise en cohérence de notre texte avec différentes réformes déjà engagées par le Gouvernement de la République.
Continuant dans le même élan, un atelier national, à organiser à Kinshasa, au plus tard au mois de mai 2023, procédera à la consolidation et à la validation des conclusions issues des provinces. La version finale de l’avant-projet qui en sortira sera ensuite présentée en Conseil des ministres au plus tard le 15 juin 2023, sauf imprévu.

Du chronogramme des activités
Le processus se poursuivra ensuite jusqu’au Parlement.
La remise de cet avant-projet, ce jour, ne signifie pas pour autant la fin de votre mission. « Vous êtes maintenus en fonction afin de poursuivre vos consultations sous la coordination de la Cellule Technique des Projets de Développement Urbain (CTPDU), nouvel organe technique attaché à mon Ministère, qui fait désormais office de comité d’organisation des ateliers sus évoqués, au côté du Secrétariat Général & Urbanisme et Habitat », souligne-t-il.
Et de préciser que la CTPDU veillera, sous l’accompagnement technique de FONU-Habitat et l’appui fiduciaire de la Banque mondiale, notre fidèle partenaire technique et financier, à travers le Projet Kin-Elenda, au bon déroulement du processus de validation et au respect du chronogramme et de la feuille de route.
« Eu égard à votre connaissance du contenu actuel du texte, vous ferez partie des équipes des animateurs des ateliers interprovinciaux. Vous poursuivrez ainsi vos consultations et fournirez à nos compatriotes les explications contributions nécessaires sur l’avant-projet afin d’affiner leurs », martèle Pius Muabilu, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, avant de réitérer ses sincères remerciements et ses vives félicitations ‘’pour l’important travail que vous avez accompli et pour votre engagement au service de notre pays’’.

Jean-Marie Nkambua




Chantage au Roi : Un an de prison avec sursis pour Eric Laurent et Catherine Graciet

Le jugement des journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, accusés d’avoir voulu faire un « chantage au Roi Mohammed VI », a été prononcé ce mardi 14 mars à Paris. Les deux journalistes ont écopé d’un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.

Ils ont ainsi été reconnus coupables d’avoir tenté de faire chanter le Roi du Maroc en 2015 en réclamant de l’argent en contrepartie de la non-publication d’un livre à charge contre le Royaume. Auteurs en 2012 de l’ouvrage « Le roi prédateur » sur le Roi Mohammed VI, Eric Laurent et Catherine Graciet, avaient signé un contrat avec Le Seuil pour un second tome sur le même sujet.
Les avocats des deux journalistes ont immédiatement fait appel de cette condamnation. Eric Laurent, 76 ans, et Catherine Graciet, 48 ans, ont toujours contesté avoir formulé une quelconque menace. Toutefois, ils ont reconnu avoir commis une « erreur déontologique » en acceptant une proposition d’arrangement financier émanant de Rabat.
Les deux journalistes sont jugés depuis janvier à Paris pour avoir voulu obtenir 2 millions d’euros en 2015 en menaçant de publier un livre à charge contre le Roi Mohammed VI, selon l’accusation.
Des enregistrements, deux enveloppes contenant 40.000 euros en liquide et des contrats signés avec un émissaire marocain après une plainte en France, constituent la base de ce dossier dans lequel Catherine Graciet se dit « victime d’un traquenard ».
De son côté, Eric Laurent, ancien journaliste pour Radio France et au magazine Le Figaro, et auteur de plusieurs livres, a reconnu avoir commis une « erreur morale » en acceptant d’être impliqué dans cette affaire.
Selon le tribunal, Eric Laurent et Catherine Graciet ont eu une « démarche commune » et ils ont exercé une « pression » sur l’émissaire en parlant, entre autres, d’un livre.




Conflit Arabie Saoudite-Iran: La Chine se félicite du rôle joué pour la restauration de la paix

Dans un échange avec la presse venue de plusieurs coins du monde ce mercredi 15 mars, le Directeur général en charge du Département des affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois sest dit très satisfait du rôle qua joué son pays dans la crise arabo-iranien. Wang Di soutien que cest garce au dialogue franc entre les deux pays sous les bons offices de la Chine quune solution a été vite trouvée.

La Chine estime que le seul moyen efficace pour régler un différend reste le dialogue et les concertations entre États. Cette position est de Wang Di, Directeur général en charge du département des Affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois, soutenue devant les journalistes au cours dun échange sur la question de la crise entre lArabie Saoudite et lIran.
Pour cet agent du ministère des Affaires étrangères de la Chine, la stabilité et la paix dans la région dépendent également de bonnes relations diplomatiques entre ces deux pays.
« LArabie Saoudite et lIran sont deux acteurs majeurs pour la région, donc lamélioration des relations apportera des énergies positives dans la région, mais aussi la confiance entre les peuples de la région  et donc nous avons conduit les discussions entre les deux pays. Une solution a été trouvée, la communauté internationale et les USA ont salué les efforts de la Chine pour la résolution de cette crise », se réjouit Wang Di
« Son pays va toujours travailler ou encourager le dialogue franc entre États qui selon elle reste la meilleure option dans la résolution des crises au monde », renchérit Wang Di, Directeur général en charge du Département des affaires du département des affaires de lAsie de lOuest et de lAfrique du Nord du ministère des Affaires étrangères chinois
Parlant de ma crise République Démocratique du Congo et le Rwanda, Wang Di précise que la Chine attend linvitation de deux parties en conflit pour apporter sa contribution dans la résolution de cette crise. Mais il faut déjà savoir que la Chine est prête à jouer son rôle dans le règlement de toutes les questions des crises avec sa sagesse, mais jamais intervenir dans les affaires internes des pays.
Hugo Matadi




Boxe: Les ½ finale ce mercredi à la 31 ème édition du championnat national

Ce mercredi 15 mars 2023 les amoureux de la boxe vont vivre l’étape des ½ finale de la 31 ème édition du championnat national de la RDC. La journée de ce mardi était marquee par la suite des combats des ¼ de finale.

Le lundi 13 mars 2023 était marquée en ce qui concerne la 31 ème édition du championnat national de la RDC qui se déroule à la place commerciale de la 7 ème Rue résidentielle dans la commune de Limete par la poursuite des combats des 1/8 de finale et le début des ¼ de finale.
Les Résultats du lundi 13 mars 2023
Ière session /8e finale
Catégorie des mi-mouches -48kg
1. Tulembekwa Zola (kin) bat aux points Ilonga gloire (N.Ubangi)
2. Kihonda Mwanauta (Kwango) perd aux points face à Ekofo Jérémy
3. Mayala Nsimba (PNC) gagne Zuani Richard (Mai-Ndombe)
Catégorie des Lourds -92 kg
4. Musokisa (PNC) a gagné par forfait Lokasa Ekanga (Mai-Ndombe)
Catégorie des Super-Lourds +92 kg
5. Mayimoto Patrick (S.Kivu) a gagné par forfait Morgan Patrick (Équateur)
6. Nikanor Lokanga (Maniema) s’est imposé par forfait face à Ekemie Nkosi(M.Ndombe)
Messieurs Quart des finales
Catégorie des Mouches -51kg
1. Alonga Nzala (Kasaï Oriental) a perdu aux points face à Mokulu Elikya (Kongo central)
2. Mutombo Jovanny (PNC) perdu par forfait face à Makuntuala Enoch (Tshuapa)
3. Akota Elua (S.Ubangi) a battu par l’arrêt de l’arbitre au 2ème round Ngoyi Ezami.
Antoine Bolia