Congrès électif de la Fifa prévu à Kigali: Les membres de la Fecofa n’ont pas voyagé le week-end passé, mais lundi par Kenya Airways

Les membres de la Fécofa en l’occurrence Donatien Tshimanga Mwamba, Jean Didier Massamba et Belge Situatala Matualukila, respectivement president a.i, 1er V/P et Secrétaire Général, entendus à Kigali, au Rwanda où ils vont participer au congrès électif de la Fifa du 14 au 16 mars 2023 sont bel et bien presents dans la capitale rwandaise.
Suivant des precisions nous fournies par notre confrère Pascal Likana, de la Dircom de la Fécofa, les trois précités n’ont pas voyagé le week-end passé mais c’est plutôt le lundi 13 mars 2023 qu’ils ont voyagé par un vol de Kenya Airways. Au pays du terminator Paul Kagame, ils vont participer aux élections où le président sortant, le brésilien Gianni Infantino est candidat à sa propre succession.
Antoine Bolia




En ce mois de mars consacrée à la femme: La Fondation Fomenic du Prof Nicot Omeonga soutient les femmes et filles congolaises

Toutes les femmes du monde savent que le 8 mars de chaque année on commémore la journée internationale de la femme. Et tout le mois de mars est consacré aux droits de la femme. C’est dans ce cadre que le couple Nicot Omeonga au travers la Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ a organisé une journée consacrée aux femmes, le dimanche 12 mars 2023 à Yolo-Nord, commune de Kalamu. Le Couple professeur Nicot Omeanga a saisi cette belle occasion pour s’entretenir avec les femmes de leur fondation habitant le quartier Yolo-Nord pour une sensibilisation sur l’autonomisation de la femme.

Au cours de cette journée, à dire vrai, la Fomenic a saisi l’occasion pour célébrer la journée de la femme en honorant les femmes faisant partie de sa fondation. Pour ce faire, la fondation leur a remis des pagnes. Sous le leadership de Mme Gisèle Kisimba Omeonga, coordonnatrice des femmes vertueuses de cette fondation, toutes les femmes qui avaient répondu présentes, ont reçu chacune un pagne, don de la Fomenic.
Dans son mot de circonstance, la coordonnatrice de la Fomenic, Mme Gisèle Omeonga a dit merci à toutes les mamans qui ont répondu présentes à la manifestation du jour. Elle s’est déclarée honorée de voir toutes ces mamans répondre à son invitation. Et d’ajouter que cela l’a fait énormément plaisir de voir toutes ces mamans venir écouter le message de son mari. Elle a conclu en leur disant merci.

Pour sa part, le Professeur Nicot Omeonga, fondateur de la Fomenic a déclaré que la chose la plus importante, c’est de voir la maman jouir de l’autonomie. De telle sorte que vous ne pouvez pas avoir de l’autonomie sans moyens. De même que vous ne pouvez pas avoir des moyens si vous ne travaillez pas. Mais en ce qui le concerne lui, Prof Nicot Omeonga il a toujours dit aux mamans, celles qui vont travailler pour les autres, il est préférable pour toutes les mamans de la Fomenic, que chacune puisse entreprendre ses affaires elle-même. Ça s’appelle l’entrepreneuriat. Tout celui qui entreprend soit même, non seulement il va subvenir aux besoins de sa famille jusqu’à sa vieillesse ne manquera de rien.
Antoine Bolia




Epst-Fonction publique : Tony Mwaba et Jean-Pierre Lihau harmonisent les vues

Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique et le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ont échangé sur plusieurs questions, notamment celle liée à la retenue à la source de la cotisation des enseignants par la caisse de retraite des enseignants qui sera effective dès le mois d’avril 2023, le rapport ou contrôle effectué au sein des services centraux, la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST au cœur d’une polémique acerbe ainsi que le comportement de quelques agents relevant du régime général affectés au ministère de l’EPST.

Le ministre de l’EPST le professeur Tony Mwaba Kazadi a échangé ce mardi 14 mars 2023 avec le Vice-Premier ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, en son cabinet de travail.
Au sujet de la retraite des enseignants, le professeur Tony Mwaba a partagé avec le Vice-Premier ministre de la Fonction publique, la mise en place d’un mécanisme de collaboration entre son Ministère et la Caisse Nationale de sécurité sociale des agents publiques (CNSSAP) question de permettre à la DINACOPE de mieux gérer les effectifs en vue d’éviter la prise en charge dans les listings de paie des enseignants éligibles à la retraite ayant déjà bénéficié des allocations de fin de carrière
” La mise à la retraite des enseignants est un processus progressif déjà enclenché par l’EPST et dont le CNSSAP est intervenu et est opérationnel. D’où, un mécanisme de collaboration devra être mis en place entre la Fonction publique par le biais de la CNSSAP et le ministère de l’EPST.
La décision de la mise à la retraite est prise au niveau sectoriel et les décisions doivent être envoyées au niveau de la CNSSAP et celle-ci va procéder à l’ouverture du dossier “, a déclaré le ministre avant d’informer que “Des équipes techniques devront être mis sur pied pour finir ce travail qui doit être sanctionné par un arrêté”.
En deuxième lieu, le Professeur Tony Mwaba a évoqué avec le patron de la Fonction publique de la prime d’encadrement de la paie au cœur d’une crise voulue par des syndicats réfractaires au contrôle bien qu’un nombre important de fictifs a été découvert.
À ce titre, le ministre a rappelé que ladite prime est payée sur les crédits de l’EPST aux agents et cadres affectés à ce sous-secteur selon le ministre. “Il y a eu des problèmes lors de la paie du mois de septembre, il fallait nettoyer les listes déclaratives qui ont été envoyées à la direction de la paie. Ce qui a créé de la résistance ou certains ont tenté de faire tout leur possible pour empêcher ce contrôle, mais nous avons tenu et le contrôle a eu lieu”, a dit le patron de l’EPST.
A la suite de ce contrôle, un rapport a été transmis au Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique où il y a eu un écart entre les listes déclaratives des bénéficiaires de cette prime et les effectifs sur terrain.
“L’heure est arrivée de tirer toutes les conséquences. Au niveau sectoriel à l’EPST, nous allons le faire mais au niveau de la fonction publique, il fallait qu’on impliqué également le VPM de la fonction publique pour qu’à son niveau les mesures soient prises », a déclaré le ministre Tony Mwaba
Au sujet du comportement de certains agents affectés à l’EPST, Tony Mwaba a été claire à ce sujet. ” C’est un ministère de l’éducation et nous devons montrer l’exemple. Les agents qui sont affectés dans un ministère comme le nôtre doivent être des modèles”, a-t-il conclu.
Ce ras-le-bol du patron de l’EPST fait suite aux comportements irresponsables de certains agents qui ont brillé par des insultes et imputations dommageables au mépris total de la procédure de revendication des organisations syndicales du sous-secteur dont la plupart œuvre en toute illégalité.

Pragmatique à ce sujet, le ministre Tony Mwaba promet la transmission d’une liste après examen avec les différents services pour mettre hors d’état de nuire ces agents indigne de ce sous secteurs de l’éducation.




Élections de 2018, désignation de l’équipe Kadima, enrôlement des électeurs, … Didi Manara rejette les allégations de Nangaa

2ème vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara Linga a, au cours d’un point d’informations ténu ce mardi 14 mars 2023 à Kinshasa, affirmé que la Centrale électorale « n’a pas changé de narratif, le 20 décembre 2023 il y aura élections et le glissement n’est pas dans le vocabulaire de la CENI », a-t-il affirmé.

Dans le point de presse du 2ème Vice-Président de la CENI, accompagné du rapporteur de la Centrale électorale, Didi Manara Linga, a brossé l’évolution de la révision du fichier électoral avant de faire un point d’informations sur la « déclaration tendant à jeter le discrédit et le mépris sur l’actuel management de la Centrale électorale », du Président honoraire de la CENI Corneille Nangaa.
Le représentant du Président actuel de la CENI, Dénis Kadima en mission, estime que la sortie médiatique du numéro 1 de la Centrale électorale 2018 qui a porté Félix Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo est « fantaisiste et teintée d’un manque d’objectivité ».
En réplique à ces propos, la CENI, par ce point d’informations, a donc brossé à l’attention de la presse, l’évolution de la révision du fichier électorale en fournissant des données brutes des statistiques basées de la première zone opérationnelle (AO1) en attendant la fin de l’enrôlement dans l’AO2 (2ème aire opérationnelle) et AO3 (3ème aire opérationnelle ) qui conduira au dé doublonnage et à la consolidation des données pour avoir finalement le nombre exact dans le fichier électoral pour répondre au principe ‘un électeur une voix’.
C’est ainsi qu’on a obtenu le nombre de 19 246 505 électeurs enrôlés dans l’AO1 et « c’est seulement après cette consolidation, qu’au regard de l’article 6 de la loi électorale, que la CENI publie la liste provisoire des électeurs, par centre de vote, avec une indication du Bureau », a précisé Didi Manara Linga. Il est donc farfelu de parler de « faux chiffres » comme l’a fait le Président honoraire de la CENI en violation de son devoir de réserve, a dit en substance le VP de la centrale électorale.
Mettant en exergue le professionnalisme de l’actuelle équipe de la CENI, tordant le cou à l’affirmation selon laquelle l’équipe Denis Kadima faisait montre de l’amateurisme et d’absence de planification, le 2è VP CENI, a dressé un tableau comparatif entre l’opération pilote réalisée durant 5 mois au Nord-Ubangi de juillet 2016 à novembre 2016 où on avait recueilli 803.986 électeurs enrôlé et 679 996 après dé doublement. Juste pour l’opération pilote et l’aire opérationnelle entre juillet 2016 et mars 2017, l’équipe Nangaa avait enrôlé 9 526 848 électeurs , « soit pendant 8 mois alors que pour la même opération et dans un délai de 2 mois seulement, le nouveau management, en dépit des difficultés rencontrées sur terrain, est parvenu à enrôler 19 246 505 d’électeurs sur les 18 694 542 d’électeurs attendus », s’est félicité Didi Manara Linga qui exhibe ainsi, avec sentiment du travail bien fait, les différences entre les deux cycles électoraux.

De la légitimité de l’équipe Kadima aux photos noir-blanc
Le Président honoraire de la CENI, Corneille Nangaa, dans sa sortie médiatique avait fustigé « le processus de désignation de l’actuel management », s’est indigné Didi Manara qui poursuit « alors que ce processus n’a guère changé et les composantes sont restées les mêmes que lors du processus ayant conduit à sa désignation, en son temps ».
Logiquement, estiment le VP2 CENI, « l’auteur de la déclaration dont question, n’est pas le produit d’une compétition à la désignation comme Président de la CENI ».
A propos de la qualité noir et blanc sur la carte d’électeur, le représentant du jour de Denis Kadima précise « qu’aux termes de l’article 6 de la loi électorale, la qualité d’électeur est constatée par l’inscription sur la liste électorale et la détention d’une carte d’électeur (…) Le législateur n’a jamais fait de la photo, encore moins de sa qualité, une condition déterminante de la qualité d’électeur ».
Ainsi donc, par ce point d’informations, Didi Manara, devant la presse, s’est évertué à laver l’opprobre jeté sur la CENI par celui-là même, tenu pourtant au devoir réserve, qui a dirigé la centrale électorale d’où est issue l’actuel régime. Un exercice que la CENI, promet-il, sera dans l’obligation de faire à chaque fois que le président honoraire de la CENI sortira de son réserve pour éclabousser la CENI, a prévenu le deuxième Vice-président de la CENI, Didi Manara.

Willy Makumi Motosia




La Rdc n’attend pas des miracles du Conseil de sécurité

Au cours du même exercice, la presse a voulu savoir ce qu’attend réellement la Rdc du Conseil de sécurité ? Pourquoi on ne coupe pas les relations diplomatiques avec le Rwanda ?

Par rapport au volet humanitaire, Patrick Muyaya a affirmé comment son collègue ministre des Affaires humanitaires gère cette question à Goma. « Lorsque le président de la République alerte sur les conséquences de cette crise peut avoir sur la tenue des élections, les gens crient au glissement. Pour nous, nous tenons à l’organisation des élections avec comme préalable, le retour de la paix. Pour que cette population puisse retourner, il faut que la paix soit instaurée. Pour nous, le cessez-le-feu, ce ne pas grand-chose », dit-il, avant d’ajouter que nous attendons les quatre étapes : Nous attendons voir comment ce processus va s’organiser pour permettre à Mutinga de le centraliser. C’est un processus que nous suivons et qui dépend du respect du cessez le feu.
Qu’est-ce qu’ils ont dit concernant le rapport Mapping ? Lutundula a avoué qu’il n’a eu de cesse que de demander à ce que tous les rapports soient examinés. « Nous n’allons pas nous fatiguer. Pour l’ensemble, il nous a été dit, nous rentrons et nous allons examiner », précise-t-il.
Qu’attendez-vous des Nations-Unies ? « On n’attend pas des miracles. Il y a une charte, des conventions qui régissent les relations entre pays. La loi n’a d’utilité que quand elle peut résoudre les conflits. Pour cela, il faut la sanction. Il ne faut pas appliquer la politique de deux poids deux mesures. Et les sanctions, elles existent », tranche-t-il.
Pour lui, notre pays vient de sortir d’une sanction. On nous avait même interdit l’assistance en formation. Pourquoi on n’applique pas la même chose au Rwanda ? Il est inadmissible que les Nations unies observent cette situation. Nous nous battons pour ça. On a imposé des sanctions même aux individus en Rdc…
Quant à la rupture des relations avec le Rwanda, Lutundula ne veux pas encourager ses compatriotes ou les conduire vers les voies de facilité. Si on a une relation diplomatique avec le Rwanda, elle se matérialise en quoi ? Depuis que Me Nkulu est revenu, nous n’avons jamais eu d’ambassadeurs. C’est une Chargée d’affaire que j’ai du reste rappelée. Pour les frontières, il ne faut pas pénaliser les innocents de part et d’autre. Lorsque nous verrons qu’il faut absolument, on le fera. « Je n’aime pas de remède superficiel. Allons sur le fond. Il faut être froid, prendre de la hauteur. S’il tient qu’à annoncer, on ne peut pas le faire. Il faut aller sur le fond du problème », insiste-t-il.
Lutundula a été complété par Muyaya qui souligne que le 6 juillet 2022, nous étions à Luanda. Nous sommes le 13 mars 2023, qu’elle avancée avons-nous enregistré sur le terrain, aucune. La guerre a gagné en intensité et le Rwanda a continué à soutenir le M23. Pendant 7 mois, dans quel forum n’avons-nous pas été ? Pourquoi on doit rester sur ce processus sans monter d’un cran ? Le problème principal, c’est de mettre fin à la situation catastrophique. L’autre question est celle de la justice. Il y a l’impunité. Ce sont les mêmes M23 qui sont hébergés, recyclés et envoyés en RDC. Lorsqu’il y aura des condamnations, ça sera plus contraignant et on demandera au Rwanda de livrer les criminels. Il y a un besoin fort de justice pour garantir la paix et la sécurité.
Au sujet de la fermeture de la frontière, il a martelé sur la position du président de la République, qui a toujours dit que les Congolais n’ont rien avec la population Rwandaise. Et si nous décidons de fermer totalement la frontière, il y aura des préjudices de deux côtés. Il y a cet aspect qui a été pris en compte. Pour Lutundula, ce qui compte, s’agissant des frontières, c’est le renforcement des mécanismes de contrôle.
Le Conseil de sécurité propose le dialogue avec le M23 pour sortir de la crise ! Le Rwanda remet en cause l’élection du Dr Kaseya ! le Rwanda dit qu’il a été chassé de la réunion de CEEAC ! Pour Christophe Lutundula, les Nations-Unies savent qu’elles ont puni les leaders du M23, parce que ce sont des criminels. Conformément à la convention de l’Ua, relative à la lutte et la prévention du terrorisme, le M23 répond au profil de mouvement terroriste. Le conseil paix et sécurité de l’Ua qui va arriver ici le lundi 20, a affirmé que le M23 est une organisation terroriste. Vous pensez que ça serez logique de discuter avec des gens qui sont déjà indexés et qualifiés comme tel par l’Onu et l’Ua?
Dans le cadre du mécanisme de Nairobi, nous sommes à l’étape de dialogue. Il y aura un 4e round. Le M23 avait une délégation à Nairobi et les jours suivants, ils tuent les compatriotes. Ils sont 6 ou7 groupes armés qui ne veulent pas s’inscrire dans ce processus. Nous avons le PDRSS, la mission essentielle est d’obtenir que tous les groupes armés qui veulent revenir au pays viennent pour réintégrer dans la vie nationale. Il y a un espace de dialogue. Vous ne voulez pas venir et vous prenez les armes, pensez-vous qu’un chef de l’Etat peut donner la prime à la violence ? C’est pourquoi nous disons qu’il faut déposer les armes, dégager les espaces obtenus par la violence, il faut que les populations reviennent dans leurs coins.
Face aux accusations du Rwanda, Muyaya pense qu’ils ont pris tous ces temps pour exprimer leur désarroi par rapport à la stratégie diplomatique déployée par Fatshi.




Le Conseil de sécurité joue le Ponce Pilate !

Au cours de la séance des questions-réponses, la presse a relayé les propos de l’ambassadeur Français au Conseil de sécurité qui pense qui pense qu’il n’appartient pas à l’extérieur de régler les problèmes congolais. En réponse à cette provocation, Lutundula a expliqué que ce que nous connaissons aujourd’hui est un héritage qui a été légué à Félix Tshisekedi et qu’il s’emploie à régler cette facture de manière à ce que nous puissions vivre dans la normalité. « Ça ne nous empêche pas d’en parler. C’est extrêmement grave, une erreur que de penser que dans ce pays les autorités pensent qu’il y a un pays au monde qui résoudra les problèmes des Congolais. Il est incorrect que d’imposer à un pays d’accueillir les génocidaires… Lorsque la RDC voulait refouler les génocidaires, la voix est venue de la France. Il est scandaleux de penser que la RDC est responsable. Il est extrêmement grave et inadmissible que l’on vienne en Rdc pour effectuer une mission noble et que par la suite vous faites le Ponce Pilate », fustige-t-il.

A l’en croire, si nous sommes avec les Nations-Unies, c’est parce qu’on est correcte. Sinon, parmi les objectifs fondateurs de l’ONU, c’est le maintien de la sécurité et de la paix à travers le monde. On ne peut pas compter sur les Nations-Unies, mais avec les Nations-Unies. Est-ce que les pays membres permanents du Conseil de sécurité manquent les moyens pour imposer la paix au Congo ? Non. La vie internationale a été organisée de cette manière-là. Nous n’avons pas de choix tant que nous sommes dans la dynamique internationale que d’aller de ce côté-là. Quoi qu’il arrive, Bendele ekokueya te.
De son côté, Patrick Muyaya a ajouté en disant que lorsque Macron répondait à une question sur la responsabilité des uns et des autres, il a dit qu’il est prêt pour une commission. « Nous devons faire ce travail historique pour mettre à jour tout ce qui s’est passé. Lorsqu’on regarde le rôle de la communauté internationale à l’époque, on ne peut pas jeter toute la responsabilité à ce régime. Cela n’exonère en rien la responsabilité de la communauté internationale », dit-il.
Il a rappelé que l’origine de la crise, c’est l’arrivée des réfugiés rwandais. Les Congolais doivent être sûrs que jamais au paravent la question de la sécurité n’avait été autant prise en charge. Nous savons que personne ne fera le boulot à notre place. C’est ainsi que nous avons la loi de programmation. Nous sommes les premiers à trouver solution à nos problèmes.
Pour le VPM aux Affaires étrangères, la meilleure façon d’enterrer un problème au niveau international, c’est de le confier à une commission. C’est le cas du rapport Mapping…




La Monusco a besoin des ajustements pour être efficace

Évolution du front diplomatique face à l’agression Rwandaise contre la RDC”, c’est le thème d’un briefing presse qui a mis devant la presse congolaise, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, respectivement Christophe Lutundula et Patrick Muyaya.

Dans son discours luminaire, Christophe Lutundula a rappelé que nous avons reçu du 9 au 11 de ce mois la visite d’une délégation de 15 membres du conseil de sécurité des Nations unies. « Nous avons été saisis par une note verbale et avons donné notre aval, parce que c’est 5 ans après que le conseil a décidé de venir au Congo », dit-il, avant d’ajouter que l’objet de la mission était de venir entendre les dirigeants congolais ; ce que nous pouvons faire ensemble avec les Nations-Unies ; Comment faire en sorte que le partenariat entre les Nations-Unies et la RDC s’améliore et rencontre ce que veut le peuple congolais ; Comment faire pour que la Monusco soit en phase avec la population congolaise et que les Nations unies apportent une solution à la crise ; Où est-ce qu’on en est avec les élections ? Quel est l’avenir de la Monusco ?
Nous avons remercié le conseil d’avoir compris qu’il fallait lever la mesure injuste d’autorisation d’achat d’armes. Le pays a comme priorité, la restauration de la paix et de la sécurité à l’Est du pays. À cet égard, nous avons circonscrit le débat autour de 3 partenariats : pour la paix et la sécurité, pour le développement. « Nous leur avons fait une recommandation importante. Pour ce faire, les 3 volets du partenariat doivent être examinés avec rigueur, sans complaisance ni rhétorique diplomatique reposant sur les généralités. Si nous voulons construire un partenariat, nous devons prendre le taureau par les cornes, poser des vrais diagnostics et prendre des mesures qui s’imposent. Nous nous sommes bien compris », explique-t-il.
Et d’insister que le président de la République a tenu le même langage de la vérité et de la construction d’une nouvelle perspective. « Nous espérons que dans les jours à venir, il y aura des ajustements. À la sortie de la réunion, j’ai dit que si l’on veut réellement redorer l’image ternie de la Monusco, il faut faire des ajustements. On ne peut pas avoir des résultats si le mandat n’est pas musclé et si la Monusco n’a pas de moyens.




Dialogue avec le M23 : Muyaya et Lutundula disent non

L’ambassadeur français au Conseil de sécurité s’est permis de conseiller à la Rdc de négocier avec le M23 qui progresse dangereusement vers Goma. Pour Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, les Nations-Unies savent qu’elles ont puni les leaders du M23, parce que ce sont des criminels. Conformément à la convention de l’UA relative à la lutte et la prévention du terrorisme, le M23 répond au profil de mouvement terroriste. Le conseil paix et sécurité de l’UA qui va visiter Kinshasa le lundi 20 mars prochain, a affirmé que le M23 était une organisation terroriste. Pensez-vous que ça serez logique de discuter avec des gens qui sont déjà indexés et qualifiés comme tel par l’Onu et l’UA ?




Mondial 2030 : Le Roi annonce officiellement la candidature conjointe du Maroc avec l’Espagne et le Portugal

Le Roi Mohammed VI a annoncé que le Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du monde 2030. Cette annonce a été faite dans le message royal à l’occasion de la remise, à Kigali, du prix de l’excellence de la CAF pour l’année 2022 décerné au Roi Mohammed VI et au président du Rwanda, Paul Kagame. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un Message à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour l’année 2022 “CAF President’s Outstanding Achievement Award-2022” décerné au Souverain, mardi à Kigali, au Rwanda. Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Chakib Benmoussa.
“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Mon Cher Frère Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda,
Monsieur le Président de la Fédération Internationale de Football Association,
Monsieur le Président de la Confédération Africaine de Football,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, tout d’abord, vous dire Ma satisfaction de recevoir ce Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football, pour l’année 2022. C’est avec plaisir que Je L’accepte.
Je tiens à saluer la présence de Monsieur Gianni Infantino, Président de la Fédération Internationale de Football Association et rendre hommage à son engagement vigoureux pour le football africain.
Je voudrais, également, remercier le Président de la Confédération Africaine de Football, Monsieur Patrice Motsepe, pour son leadership et son action pour le rayonnement du football africain et la résurgence de la crédibilité de ses instances.
Je partage avec Mon Frère, le Président Paul Kagame –qui est également distingué aujourd’hui par la Confédération Africaine de Football– une confiance inébranlable en Notre continent africain, en ses jeunes et en ses capacités. Nous y travaillons, sans jamais nous contenter de nos vœux, ni nous reposer sur nos acquis.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je reste fidèle à la conviction que J’ai exprimée dans Mon Discours à l’occasion du 29ème Sommet de l’Union Africaine, en 2017 : “l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse” et seule “une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement”.
Aussi, le prix qui M’est décerné aujourd’hui est-il, d’abord et avant tout, un hommage au génie de l’Afrique et de sa Jeunesse éclatante. Il représente, à Mes yeux, une reconnaissance des choix que J’ai faits Miens, pour mettre en place les conditions propices à son expression et sa promotion. Car, au-delà du sport, le football est le fruit d’une construction sur la durée.
Dans mon pays –le Royaume du Maroc, J’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable. En plus d’être une passion et l’expression d’un talent créatif, le football est une vision d’avenir, un engagement de longue haleine, une gouvernance efficiente et transparente, et un investissement dans les infrastructures autant que dans le capital humain.
En faisant honneur à l’Afrique lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar, le football marocain a aussi fait honneur à ces valeurs de persévérance, d’abnégation et de dépassement de soi. Nous œuvrons pour les enraciner en ralliant le sport à l’éducation, de sorte à élargir la pratique du football notamment, à faire éclore les potentiels et accompagner les talents détectés par des formations adaptées.
Au-delà du verbe, le Royaume du Maroc a, à maintes reprises, prouvé par les actes que ses moyens, ses infrastructures et son expérience, notamment dans le football, sont à la disposition de tous les pays africains frères désireux, eux aussi, de faire de la jeunesse un levier d’espoir et de croissance.
Car, l’ambition que J’ai pour Mon pays, est consubstantielle à l’ambition que J’ai pour le Continent Africain.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Dans cet esprit, J’annonce devant votre assemblée, que le Royaume du Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du Monde 2030.

Sans prcédent dans l’histoire du football, cette candidature commune sera celle de la jonction : entre l’Afrique et l’Europe, entre le nord et le sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen. Elle sera, aussi, une candidature de rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




En visite d’inspection au Nord et au Sud-Kivu Gilbert Kabanda à Sake pour remonter le moral des troupes

Le ministre de la Défense nationale et anciens combattants est de retour à Kinshasa, après sa visite d’inspection d’une semaine dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Ville après ville, il s’est rendu à Uvira et puis à Bukavu et puis encore à Goma et enfin dans la cité de Saké.

Pour mémoire, Sake à plus ou moins 25 km de Goma, est depuis plusieurs semaines le champ de batailles entre les troupes rwandaises sous le couvert du M23 et les vaillants militaires des FARDC. Et c’est justement à Mutambiro dans cette zone des combats acharnés, que le numéro Un de la Défense nationale était dimanche matin comme un héros de guerre sur les dernières lignes de front, en vue de tâter du doigt les réalités de l’ensemble de la situation des éléments des FARDC engagés dans les combats.
Le ministre de la Défense nationale Kabanda les a vus de ses propres yeux ; ce qui lui a permis de jauger par lui-même le niveau de leur état moral dans les combats durant lesquels les soldats congolais à Mutambiro sont nez-à-nez aux prises avec l’armée rwandaise juchée sur les collines.
A cette occasion, le ministre Kabanda, en bilingue a parlé directement aux troupes concomitamment en Lingala et en Swahili.
Son message était très clair. Il s’est exprimé en ces termes : “je viens aujourd’hui ici à Sake pour saluer votre bravoure et m’enquérir de la situation sur le terrain et savoir ce dont vous avez besoin. Tout en sachant déjà une partie de vos problèmes. J’aimerais m’imprégner de la totalité de vos problèmes”, a déclaré le patron de la défense nationale.
Gilbert Kabanda a de vive voix félicité les soldats des FARDC pour leur bravoure et en même temps leur a promis à cet effet et très prochainement d’être décorés de médailles de bravoure.
Cette visite du ministre de la Défense nationale et anciens combattants dans la cité de Saké était très périlleuse. Car en effet, et selon des témoignages partagés entre de nombreux habitants, quelques temps, le départ du ministre Kabanda des détonations des armes légères et lourdes ont crépité à partir des collines de la dernière ligne des fronts, l’armée rwandaise sous le couvert du M23 a attaqué à nouveau l’armée congolaise. Celle-ci a dû battre en retraite à la faveur de la puissance de feu nourri en riposte des braves militaires des FARDC.
Par rapport à ces derniers développements de la situation sécuritaire autour de Sake, considéré comme dernier verrou sur la route qui mène vers la capitale de la province du Nord-Kivu, sous état de siège, les spéculations prennent de l’ampleur. Et sur toutes les lèvres ou presque, la question est la même : Goma, va-t-elle tomber aux mains de l’ennemi ou pas, les jours qui viennent ou les semaines qui viennent ? Du quartier général des opérations militaires dites Sukola2, le commandant des opérations, le général Mutupeke tente de rassurer.
De même, le gouverneur militaire, le général Constant Ndima est du même avis. Ainsi le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a clos sa visite importante d’inspection dans le Sud-Kivu et dans le Nord Kivu.
Gilbert Kabanda Kurhenga a fait le point devant la presse. C’était à l’aéroport avant de quitter Goma pour regagner Kinshasa, l’après-midi de dimanche.
Somme toute, il n’y a plus du tout de doute quant à l’agression rwandaise contre la RDC. Et en guise des preuves supplémentaires, si besoin était encore plusieurs armes légères récupérées sur l’ennemi rwandais, le ministre de la Défense nationale Gilbert Kabanda a fait lui-même ce constat à Saké où ces armes lui ont été présentées estampillées armée rwandaise.

BM