Muyaya est ferme au sujet du PDL-145 territoires: « Il ne répond pas à un agenda politique »

Contrairement aux idées reçues, Patrick Muyaya a affirmé que le PDL-145 T est un programme au profit de la population congolaise. Ce programme ne répond pas à un agenda politique, mais c’est un impératif pour les Congolais de l’arrière-pays d’avoir des services au profit de la population. Les ouvrages seront livrés avec les équipements. Au sujet de la répartition des fonds, disons que chaque territoire bénéficie de 10 millions de dollars sur 2 ans. Il y a la priorisation qui se fait au niveau de chaque territoire pour déterminer les besoins. Il y a des territoires qui ont moins d’écoles, mais qui auront des activités beaucoup plus importantes en termes de chaîne de valeur.

Un briefing presse a été organisé ce mardi 14 mars 2023 à l’initiative du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, sous le thème : « État de mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires de la République démocratique du Congo ». Cette fois-ci, le dévolu est tombé sur M. Crispin Mbadu Phanzu, ministre a.i du Plan ; M. Jean Mabi Mulumba, Directeur général du Bureau central de coordination (BCeCo) ; M. Alain Lungungu Kisoso, Coordonnateur national de la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) et M. Elhadji Diallo, Coordonnateur du PDL-145 T pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Dans son mot introductif, M. Crispin Mbadu Phanzu, ministre a.i du Plan a expliqué que le PDL-145 T découle de la vision du président de la République. L’objectif est d’une part, de lutter contre la pauvreté, de réduire les inégalités spatiales et améliorer les conditions de vie. D’autre part, booster le développé de la Rdc. Fort de cette vision, le gouvernement a décidé de matérialiser l’engagement du président de la République en dotant le pays d’un instrument programmatique pour résorber le déficit d’offre des infrastructures et des services de base dans nos territoires. Il est adossé à plusieurs instruments, notamment au plan de développement et au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités. Il tient compte des aspects genre.
Dans son exposé, le ministre a.i du Plan a indiqué que le PDL-145 T est structuré en 4 composantes : améliorer l’accès des populations qui vivent dans les territoires ruraux à des infrastructures de base. L’objectif est de désenclaver les territoires et d’améliorer l’accessibilité des populations aux services sociaux ; promouvoir le développement des économies locales et les chaînes de valeur. Le gouvernement veut améliorer la production, augmenter le revenu des ménages, relancer l’économie locale ; renforcer les capacités de gestion. Le gouvernement veut appuyer et renforcer les capacités techniques, organisationnelles des animateurs qui doivent gérer les projets ; développer un système de gestion des informations géolocalisées et informer sur les progrès.
Son cadre organisationnel, c’est l’ordonnance du 12 janvier 2023 portant fonctionnement du cadre institutionnel du PDL-145 T. Il comprend 4 comités. Le Comité de pilotage, dirigé par Félix Tshisekedi ; le comité de coordination dirigé par le Premier ministre ; le comité national dirigé par le ministre du Plan et le comité technique provincial dirigé par le gouverneur de provinces.
Soulignons que la mise en œuvre a été confiée à trois agences. Il s’agit du PNUD, du Bceco et de la Cfef à qui le gouvernement a attribué une zone géographique d’intervention. Ce programme est financé par les ressources publiques du gouvernement, mais aussi par les partenaires techniques et financiers, notamment le FMI avec lequel le gouvernement est en programme.
Le coût est de 1.665.000.000. Il nous revient que le gouvernement a déjà mobilisé 762 millions. 511 millions ont déjà été mis à la disposition de trois agences pour la réalisation du premier volet pour la réalisation des ouvrages. Il y a 12 millions de dollars pour réaliser les études de faisabilités de 38.000 Km de routes et 444 ouvrages.

Quid du BCeCo, de la CFEF et du PNUD
Par la suite, la parole a été accordée au Directeur général du BCeCo, Jean Mabi qui a tablé sur les provinces couvertes, mais aussi la stratégie qui consiste à impliquer la locale dans le choix des priorités. « Le chef de l’État a souhaité que le flux financier profite aux populations locales. Tout celui qui gagne le marché doit sous-traiter pour 40%. Nous travaillons avec les agences locales d’exécution et les PME », précise-t-il.
En termes des défis, il a évoqué la situation de guerre qui risque de retarder la construction des infrastructures, le code des marchés, des délais longs d’attribution des marchés. Heureusement, dit-il, on a mis en place une stratégie pour arriver là où nous sommes.
Pour Alain Lungungu de la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles, il a expliqué que sur les 145 territoires, nous couvrons 43 territoires. Comme défis, il cite le fait de lancer tous ces marchés au même moment. La stratégie de passation de marché nous a conduit de confier les 43 marchés à des entités territoriales. À ce jour, dit-il, nous sommes à 100%. Avec l’appui de 43 entreprises recrutées. Le taux d’exécution physique diffère. Il y a des sites inondés, le problème de routes, …
Quant au PNUD, il constate que pour une fois, on voit une volonté politique de cette envergure pour corriger les inégalités entre le monde rural et le monde urbain. Le PNUD est dans 9 provinces : Mongala, Tshikapa, Sankuru, Tanganyika et Sud-Kivu, etc. Nous sommes à 45% par rapport à l’avancement du projet. Nous sommes 150 personnes dont 85% sont des Congolais. Il y a eu d’abord les études de faisabilité et le processus de passation des marchés. Quand vous voyez la qualité et le délai, vous devez chercher des entreprises capables. À ce jour, nous sommes à même de dire que sur les 764 infrastructures, 314 ont été attribuées. Au niveau du PNUD, on a fait un renforcement des capacités des PME pour permettre à entreprises de multiplier leurs chances.
Jean-Marie Nkambua




Performances 2022 et priorités 2023 : Sama Lukonde jette des fleurs aux régies financières

C’est sous le signe d’un satisfecit total que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé ce mardi 14 mars 2023, la cérémonie de présentation des Performances 2022 et des priorités 2023 du ministère des Finances, cérémonie qui a été suivie de la signature des contrats de performances par les Directeurs généraux des régies financières. Cette importante activité a été organisée par le ministère des Finances à Kin Plazza, en présence de quelques membres du Gouvernement, de ceux du cabinet du Président de la République, des Directeurs généraux des régies financières et de plusieurs autres invités.


Il a été démontré à travers cette présentation des performances 2022 que la République démocratique du Congo évolue positivement sur le plan économique, grâce aux efforts consentis pour la matérialisation de la vision du Président de République, portée par le Gouvernement Sama Lukonde.
Le Chef du Gouvernement a salué et félicité cette initiative du ministère des Finances qui matérialise visiblement le Programme d’action du Gouvernement.
” C’est un plaisir et c’est avec satisfaction que je préside ce jour cette cérémonie de Présentation des Performances de l’année 2022 et des Priorités 2023 du ministère des Finances, accompagnée par les signatures des Contrats entre le Ministre des Finances et les directeurs généraux des régies financières. Je voudrais ici saluer et féliciter cette initiative du ministère des Finances qui s’inscrit dans la matérialisation du Programme d’action du Gouvernement et bien sur la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’État à qui je rends mes hommages les plus déférents” a dit d’entrée de jeux Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Les régies financières invitées à maintenir le cap
De vives voix, le Premier Ministre a salué les efforts déployés par le ministère des finances, à travers les régies financières, pour doter le gouvernement de la République des moyens de sa politique.
“Je voudrais remercier tous les cadres du ministère pour l’effort fourni surtout au niveau des régies financières tout au long de l’année 2022 afin de doter le Gouvernement des moyens de sa politique. Ceci témoigne de votre engagement à renforcer la résilience de notre pays face aux multiples défis qu’il est appelé à relever. Je ne peux que vous inviter à maintenir le cap dans l’engagement que vous avez pris et permettre ainsi, à travers votre travail, l’amélioration des conditions de vie de nos populations dans un État fort, Prospère et Solidaire”, a souligné le Chef du Gouvernement.
Le Premier Ministre a rappelé la pertinence des travaux de la retraite du ministère des Finances organisée à Zongo, travaux qui ont permis à tous les responsables du ministère, de l’administration des régies financières, des services connexes, ainsi que du cabinet du Ministre d’être sensibilisés sur le principe de Gestion axée sur les résultats.
Ces travaux avaient mis en exergue la promotion du reporting des réalisations du ministère des finances à la fin de chaque exercice, la promotion de la planification stratégique, par la définition des réformes structurelles pour la réalisation des actions du ministère visant principalement à doter le Gouvernement des moyens pour la réalisation de son programme d’actions.
Le premier des warriors a émis le vœu de voir les régies financières ainsi que tous les autres services du ministère des Finances redoubler d’efforts en 2023 pour dépasser le record historique de 2022 en matière de mobilisation des recettes.

Les Congolais appelés à payer correctement l’impôt
Pour sa part, le Ministre de Finances, Nicolas Kazadi, a fait savoir que cette présentation très claire donne le parcours dans lequel le ministère est engagé depuis 2 ans et de manière indiscutable, le pays est sur une voie extrêmement positive sur le terrain économique.
Le Directeur général de la Direction générale des Impôts (DGI), Barnabé Mwakadi, qui s’est confié à la presse à la fin de cette cérémonie, appelle le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au Gouvernement les moyens de faire sa politique.
” Je passe un message d’encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu’ils ont fournis afin qu’on arrive aux résultats que nous avons tous appréciés. Grand merci à son excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour avoir pensé à présider cette cérémonie de remise des prix. Il nous a demandé de fournir davantage des efforts. Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qu’ils nous ont accordées. Il est vrai qu’il y a un peu de difficultés. C’est ce que nous demandons au Gouvernement, de nous appuyer afin de nous accorder les moyens qui pourront nous permettre de bien gérer la TVA. Ça, je l’ai toujours dit, les recettes s’en vont. Aujourd’hui, la TVA, je le répète, je ne suis pas contre le contribuable, la TVA enrichit les contribuables. Alors, nous demandons au Gouvernement de nous appuyer avec un logiciel qui va nous permettre de bien gérer cette TVA. De deux, nous DGI, nous sommes très préoccupés pour accorder au Gouvernement des warriors beaucoup de recettes pour qu’il puisse arriver à bien faire sa politique. Parce qu’un Gouvernement sans moyen ne peut rien faire. Ça, il faut que le peuple l’entende. Le peuple doit vraiment payer correctement son impôt. C’est nous qui donnons au Gouvernement les moyens pour faire sa politique. Si un peuple n’arrive pas à bien payer son impôt, le Gouvernement ne faira absolument rien. Celui qui aime le gouvernement, c’est celui qui lui donne les moyens de sa politique. Nous sommes très contents de résultats et surtout aussi nous sommes en train de travailler sous la vision de son excellence Monsieur le Président de République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui j’adresse mes hommages les plus déférents. C’est sous sa bonne gouvernance que nous sommes en train de faire des efforts afin d’arriver aux résultats actuels ” a dit le DG de la DGI.
Il faut noter qu’au cours de cette cérémonie, le Premier Ministre a décerné quelques prix aux régies financières qui se sont distinguées en termes des performances dans la mobilisation des recettes, en dépassant les assignations. Juste après, le Ministre des Finances et les directeurs généraux ont procédé à la signature des Contrats de Performance.

JMNK




Le football congolais dans le coma. J’accuse l’union sacrée

L’AS V. CLUB est devenue brazzavilloise, Lupopo zambien et le Daring Club angolais. Même les Léopardeaux de Fatshi ont failli devenir camerounais, nulle aurait été notre pression dans les réseaux sociaux. Comme si cela ne suffisait pas, la plus grande compétition de football de notre pays, en l’occurrence la Linafoot, est à l’arrêt. Où veut nous mener l’union sacrée ?

Ici, ça ne sert à rien de se focaliser sur le pauvre ministre des Sports. Que peut faire un homme seul, face à l’absence de la volonté politique ?
Le constat que nous faisons est très malheureux. Au début de son mandat, combien de fois n’avons-nous pas vu Fatshi avec son directeur de cabinet au stade pour assister aux matches des Léopardeaux ? Comment peut-on expliquer un changement d’attitude depuis que nous avons été éliminés de la course ? Les esprits avertis par une intelligence fluide ont une réponse toute trouvée à ces questions.
La FECOFA et le ministère des Sports, des simples boucs émissaires
Il y a un problème d’insuffisance de flotte aérienne au pays. Tout le monde le sait. De 4 avions hérités en janvier 2019, Fatshi ne peut désormais disposer que d’un seul avion, tout récemment remis en activité d’ailleurs. Il me semble. Quand on apprend tout ce qui se dit sur l’avion présidentiel récemment acquis, il y a des questions sans réponses. Le peuple après, le peuple plus tard et le peuple jamais. Cette formule devrait convenir à l’Udps. Mokili zunguluke.
Faut-il garder espoir ?
Certains congolais, pour des raisons inavouées, évitent cette question. Alors que les conséquences sont bel et bien là.
1. L’arrêt du championnat au niveau de la Linafoot nous expose à des sanctions de la CAF
2. Il manque encore de précisions sur les divisions inférieures. Y-aura-t-il des montées ou des descentes ?
Le flou est total. Que le ministre national des Finances libère le championnat de la Linafoot.
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC.




Kabinda : Une pluie diluvienne qui met les routes en difficulté

La pluie torrentielle du 13 au 14 mars 2023 dans la ville de Kabinda laisse une désolation à la population de ladite ville à l’instar de la délabrement des routes et avenues dans le chef-lieu de la province de Lomami.

Coupures des routes et avenues dans la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, angoissent et laissent cette dernière dans une désolation, depuis la pluie torrentielle qui s’est abattue la nuit du lundi 13 au mardi 14 jusqu’aux petites heures, la population kabindaise en général et celle du quartier Bandaka 1 en particulier s’est réveillée sous un étonnement grave.
Cet étonnement était dit à la coupure de l’avenue Kimbangu. Sur l’avenue Kabambare, dans le quartier Bunduki, un autre danger s’observe, la route est menacée. Le ravin compte couper cette avenue comme c’est le cas avec l’avenue Ya Kawumbu qui a été coupée depuis plus de 10 ans.
Voilà pourquoi le gouvernement central est prié de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une solution.




Le Maroc, un modèle africain de diplomatie sportive (Jeune Afrique)

L’organisation d’événements sportifs et la promotion des athlètes sont devenues un « must » pour les pays désireux de soigner leur image et de gagner en influence sur la scène diplomatique. Rabat y excelle.

Quand on parle de l’Érythrée, ce n’est plus seulement pour évoquer son régime tyrannique et ses ressortissants qui fuient l’oppression, mais aussi pour célébrer les performances de ses cyclistes, comme Daniel Teklehaimanot et Biniam Girmay. L’Éthiopie voisine est ébranlée par la guerre dans le Tigré, mais Gudaf Tsegay, Gotytom Gebreslase, Letesenbet Gidey et Tamirat Tola font partie de l’élite mondiale de la course de fond.
De son côté, le Maroc, qui doit gérer un conflit long et coûteux avec l’Algérie à propos du Sahara occidental, jouit d’une réputation autrement plus flatteuse. Il n’en a pas moins fait le choix, sous l’impulsion de Mohammed VI, de se servir du sport pour polir son image et étendre encore son influence, comme le souligne Jean-Baptiste Guégan dans son ouvrage Géopolitique du sport : une autre explication du monde.
Image et influence
Enseignant et consultant en géopolitique, l’auteur considère le royaume chérifien comme le meilleur exemple africain en la matière. Ce pays, note Guégan, se montre particulièrement actif dans le domaine du football, le sport le plus populaire en Afrique. « Le Maroc a l’image d’un pays stable, très touristique et relativement sûr, mais où subsistent beaucoup d’inégalités, estime-t-il. Pour les entreprises étrangères, il n’est pas toujours facile d’y investir. Il n’a ni le potentiel financier de l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent, ni celui du Nigeria. Il n’empêche : le Maroc a des idées, et ne veut pas se contenter d’être influent en Afrique du Nord. Il veut l’être sur tout le continent. C’est un rôle que devrait tenir l’Algérie, plus riche que son voisin grâce au pétrole, au gaz et à l’uranium. »
Comme Doha et Riyad, sans les milliards
Le Maroc a donc adapté sa stratégie. Ses moyens, non négligeables, sont toutefois loin d’égaler ceux du Qatar ou de l’Arabie saoudite. « On peut établir une comparaison entre ces trois monarchies. Elles veulent rayonner au niveau régional, puis international : le Maroc, en Afrique ; les deux autres États, au niveau mondial, en achetant des clubs en France (PSG pour le Qatar, Newcastle United pour l’Arabie saoudite). Leurs moyens financiers ne sont pas comparables. On parle de dizaines de millions d’euros pour le Rabat, de milliards pour Doha et Riyad. »
En 2022, le budget du ministère marocain des Sports s’élevait à 180 millions d’euros, et une partie, dont le montant est tenu secret, était consacré à la diplomatie sportive. À titre d’exemple, la Fédération royale marocaine de football (FRMF), dont 85% du budget global (77 millions d’euros) provient de l’État par le biais d’établissements publics, est présidée par Fouzi Lekjâa, ministre délégué au Budget, et, par ailleurs, membre de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA. La FRMF a noué des relations avec 44 fédérations d’Afrique subsaharienne dans différents domaines (administratif, sportif…), pour un montant également inconnu, mais qui, de source marocaine, est « tout à fait raisonnable ».
Cette politique, engagée en 2014, permet au Maroc de peser dans une institution comme la CAF, notamment au moment de l’attribution de l’organisation des différentes compétitions. Le pays parie sur la qualité de ses infrastructures – stades, hôtels, transports, communications – pour s’imposer comme un acteur incontournable sur le continent. D’autres disciplines, comme le handball ou le basket-ball, en plein essor en Afrique sans toutefois atteindre la popularité du football, pourraient faire partie de cette stratégie.
Coupe du Monde, puis Jeux olympiques ?
Le royaume ne limite pas son action à son environnement proche. « Il veut être influent en Afrique et dans le monde arabe, mais ne s’interdit rien sur une plus large échelle. Il a organisé le Championnat d’Afrique des nations en 2018, la CAN féminine en 2022 et il accueillera celle de 2024. Il vise aussi la CAN masculine de 2025 », poursuit Guégan.
Surtout, le Maroc s’était porté candidat à l’organisation du Mondial 2026 et avait présenté un dossier solide face au trio qu’avaient constitué les États-Unis, le Canada et le Mexique. Mais ses adversaires, qui avaient obtenu une large majorité des votes africains et le soutien à peine dissimulé de Gianni Infantino, le président de la FIFA, étaient trop puissants. « Ce n’est pourtant pas une défaite pour le Maroc. Il a en effet prouvé qu’il pouvait rivaliser avec trois pays bien plus riches que lui, et on a parlé de sa candidature dans le monde entier. Il apparaît comme un prétendant sérieux, doté d’arguments de poids. Pour son image, c’est essentiel. Il agit avec intelligence et sans dépenser des sommes extravagantes. »
Le Maroc pourrait postuler à l’organisation du Mondial suivant, même si le passage de 32 à 48 équipes (à partir de 2026) va imposer un cahier des charges plus exigeant. « Sa diplomatie sportive et son image de sérieux peuvent permettre au royaume de candidater de nouveau, en montant un dossier avec un ou deux autres pays. Je ne serais pas étonné qu’à moyen terme il soit candidat à l’organisation des Jeux olympiques d’été », conclut Jean-Baptiste Guégan.




Des invités de prestige présents ce mardi à Kigali pour le Prix de l’Excellence du Président de la CAF

Quelques-unes des stars du football mondial, notamment des légendes internationales, des stars africaines et des dirigeants du football seront parmi les invités de marque qui assisteront ce mardi soir au Prix de l’Excellence décerné par le Président de la CAF et qui récompense les réalisations exceptionnelles de 2022.
L’événement qui se tient à Kigali, sera retransmis en direct à 18h00 heure locale (16h00 GMT/ 18h00 Le Caire/ 19h00 EAT) sur de nombreuses plates-formes, dont beIN Sport, SuperSport et plus de 20 chaînes de télévision gratuites en Afrique.
CAF TV (YouTube) diffusera l’intégralité de l’événement en direct.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, remettra le Prix de l’Excellence à Son Excellence le Président Paul Kagame du Rwanda et à sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc.
Parmi les stars attendues figurent l’Ivoirien Didier Drogba, la légende brésilienne Cafu, le Nigérian Ayegbeni Yakubu, l’ancien joueur des Black Stars Asamoah Gyan, la légende camerounaise du football féminin Gaelle Enganamouit, la footballeuse sud-africaine Portia Modise, qui a battu tous les records, et sa compatriote Amanda Dlamini, Khalilou Fadiga (Sénégal), Arsène Wenger, ancien entraîneur d’Arsenal, Herita Ilunga (RD Congo), Pierre Webo (Cameroun), Wes Brown (Angleterre), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Kwadwo Asamoah (Ghana) et Perpetua Nkwocha (Nigeria).
Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, le Comité Exécutif de la CAF et les présidents des associations membres de la CAF assisteront également à l’événement.




Le Roi Mohammed VI et Kagame reçoivent le Prix de l’Excellence du Président de la CAF

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a décerné ce mardi le Prix de l’Excellence 2022 à Son Excellence le Président Paul Kagame du Rwanda et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc au cours d’une cérémonie prestigieuse qui s’est tenue à Kigali, au Rwanda.
Le Président Kagame, le représentant du Roi Mohammed VI par ailleurs Ministre de l’Education Nationale et du Sport Chakib Benmoussa, le Président de la FIFA Gianni Infantino, les Présidents de plusieurs Confédérations, les Présidents de Football des 54 Associations Membres de la CAF et les membres du Comité Exécutif de la CAF ont assisté à l’événement.
De nombreuses légendes africaines étaient également présentes, notamment Asamoah Gyan du Ghana, la légende camerounaise du football féminin Gaelle Enganamouit, la footballeuse sud-africaine Portia Modise et sa compatriote Amanda Dlamini, Khalilou Fadiga (Sénégal), Herita Ilunga (RD Congo), Pierre Webo (Cameroon), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Kwadwo Asamoah (Ghana) et la légende des Super Falcons du Nigeria, Perpetua Nkwocha.




La RPDC pousse les USA au bout du tunnel sans issue espérée !

Voici la Déclaration (13/03/2023) de M. Sylvère Boswa Isekombe (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge, NDLR), Secrétaire Général du Parti Communiste Congolais (PCCo), Président du Front Uni des Patriotes (FUPA) de la République Démocratique du Congo (RDC) et Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR) qui se lit en texte intégral :
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedonggang -fleuve arrosant la Capitale Pyogyang- fière de ses plus de 5.000 ans et Puissance nucléaire émergée dans la belligérance -techniquement parlant- avec les USA du temps des Guerres Froides pendant lesquelles la dignité et l’honneur n’appartiennent qu’aux forts et que la cause de tout Etat souverain ne peut être justifiée que par sa propre victoire, NDLR) est actuellement face à la situation où les tentatives de provocation de toutes sortes des USA (vainqueurs et fiers de ses plus de 100 guerres depuis sa fondation en 1776 à part celle de Corée 1950-1953 contre la RPDC, NDLR) et des forces vassales des derniers comme la Corée du Sud (colonie des USA depuis 1945 pour être obligée ou forcée, pour survivre, de désigner le côté Nord comme ennemi principal en ignorant l’homogénéité nationale de plus de 5.000 ans, NDLR) s’avèrent très sérieuses pour atteindre une ligne rouge d’un moment à l’autre;
– Les Autorités militaires des USA et de la Corée du Sud ont organisé, ce 22 février à Washington, leur 8ème « exercice d’utilisation des moyens de dissuasion étendue (DSC TTX; Deterrence Strategy Committee Table-Top Exercise, NDLR) » dans les conditions simulées d’utilisation d’armes nucléaires contre la RPDC pour aller jusqu’à publier, après 2 jours, un communiqué conjoint appelant à la « fin du Régime » de cet Etat souverain et commencer, aujourd’hui en Corée du Sud, leurs exercices conjoints de guerre de grande envergure pour 10j, baptisés « Freedom Shield » (bouclier de liberté).
– Si jamais une riposte militaire telle qu’une interception (les bêtises probables 24/02/2023 de l’Amiral John Christopher AQUILINO, Commandant du Commandement de l’Indo-Pacifique de la Marine US) est faite à la suite du test d’armes stratégiques (missiles balistiques intercontinentaux, etc.) de la RPDC mené sans aucun préjudice pour la sécurité des Pays voisins dans les eaux internationales (comme l’Océan Pacifique) et dans l’espace aérien non sous la juridiction des USA, ce sera, sans aucun doute, considéré comme une claire déclaration de guerre contre la RPDC.
– Le tapage infernal autour des « droits de l’homme » anti-RPDC inutilement poursuivi par les USA, sur la scène onusienne surtout, ne fait que révéler que ceux-ci sont en train d’être poussés au bout du chemin sans issue espérée, cela à la fin de la confrontation des forces avec la RPDC.
Nous exhortons, avec notre dernière énergie, les USA et la Corée du Sud à cesser, immédiatement, leurs propos provocateurs, leurs exercices militaires conjoints et leur racket des « droits de l’homme » anti-RPDC qui réchauffent, extrêmement, la situation dans la Péninsule coréenne et élèvent le niveau de confrontation d’une manière irresponsable.
Les vives voix de la Gauche de la RDC et de la Communauté internationale progressiste visant à soutenir, totalement, les réactions rapides de la RPDC telles que les déclarations de;
– KIM Son Kyong, Vice-Ministre chargé des Organisations Internationales au Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC (04/03/2023)
– KIM Yo Jong, Chef adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée -PTC- (07/03/2023)
– Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC (12/03/2023)
contribueraient à promouvoir la détente durable dans la Péninsule coréenne et la Région, tant ou fortement souhaitée.
Ce qui est sûr et explicite c’est que, tant qu’existe le leadership pertinent ou avisé du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, le 27-Juillet (1953; Journée de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie contre les USA obligés de signer l’Accord d’Armistice, accord semblable à un texte de capitulation pour eux) n’appartiendra à jamais qu’à la RPDC.




Goma : Marie Olive Lembe Kabila visite la Cathédrale Mama wa Amani

Ce mardi 14 février, Marie Olive Lembe Kabila a visité la Cathédrale Mama wa Amani, peu avant de prendre son vol pour Kinshasa, après un séjour de 7 jours dans le Nord et Sud-Kivu.

Les travaux de construction de la Cathédrale vont bon train ce, malgré quelques difficultés de parcours. M. Faride, architecte de la cathédrale indique que les travaux sont finis à 99%.
” Nous sommes au niveau de finissage, on a pris beaucoup de temps à cause de cette entrée monumentale. Une entrée de la façade principale qui définit la valeur où l’importance de cette bâtisse ça nous a pris beaucoup de temps, vous avez remarqué la structure métallique comment tout a juxtaposé, une pièce à côté de l’autre, mais gloire à Dieu nous sommes déjà à la fin 99% finis tous ce qui reste à la fin c’est l’habillage on va les maquiller on va l’habiller et c’est en cours maintenant des préparatifs “, a-t-il indiqué.
S’agissant du tonnage de la structure métallique, l’architecte, renseigne qu’elle pèse 255 tonnes selon les études approfondies qui ont été réalisées. La masse qu’il y a en bas c’est à chaque côté de semelle qui porte cette structure métallique et a englouti plus de 10000 sacs de ciment, 42.5 tonnes de chaque côté qui font une épaisseur d’au moins 5 mètres.
En sommes, en avril 2021, il y a eu éruption volcanique qui a paralysé les travaux pendant 2 ans.


Il faut dire que l’édifice est composé de la grande cathédrale. Cette dernière du point de vue architecturale est équipée d’un espace prévu pour 3000 places assises. Ajouter à cela eux qui seront à l’extérieur on peut aller jusqu’à 5000.
La Cathédrale compte également le sanctuaire principal au rez-de-chaussée et le balcon où la masanine avec ses 1500 places au-dessus et puis tous ce qu’il faut pour une église.
Il faut en plus noter des annexes que le terrain a offert parce que ce n’était pas prévu initialement dans le projet. Au départ, il s’agissait juste de l’église, de la salle polyvalente et les sanitaires.
Sur l’autre terrain, la topographie a obligé de prévoir la cave. Cette année, la cathédrale sera remise entre les mains des Marie Olive Lembe Kabila. Qui à son tour la remettra à l’Eglise catholique.
Pour ce faire, les ingénieurs congolais dont une femme ont monté cette structure ; dont la main d’œuvre est à 100% congolaise, explique le maître de l’ouvrage.
Pour sa part, Monseigneur Willy Ngumbi, Évêque du diocèse de Goma a relevé que cela fait plus de 10 ans que les travaux ont commencé à Goma depuis 2014 à 2023. Nous remercions Dieu pour cette visite et nous estimons que les travaux vont continuer et avons cet espoir que les travaux vont continuer et arriveront à la fin.
En raison de cette œuvre grandiose, Monseigneur Willy Ngumbi a rendu grâce à DIEU, quand il voit le niveau de la Cathédrale quasiment terminé bien que cela à prit beaucoup de temps.
Dans la foulée, Monsieur Ngumbi a remercié Marie Olive Lembe Kabila pour tout l’investissement qu’elle a mis dans cette œuvre. C’est une œuvre de foi et d’espérance pour l’église. De poursuivre, qu’il n’a pas beaucoup de défis à relever, cependant Marie Olive Lembe Kabila brave l’obstacle et rend grâce à Dieu qui doit continuer pour que tout le monde soit heureux, a-t-il conclu.
Pour rappel, cette cathédrale est la troisième en Afrique après celle de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et celle de Dakar au Sénégal, la Cathédrale Mama wa Amani sera bientôt inaugurée par l’initiatrice du projet Marie Olive Lembe Kabila. Les ingénieurs sont formels, la nouvelle cathédrale Mama wa Amani, soit Notre Dame de la paix sera livrée cette année. Les travaux de finitions avancent au pas de géant. Il y a lieu d’admirer ce chef d’œuvre futuriste et emblème d’une architecture époustouflante.
Marie Olive Lembe Kabila satisfaite du travail accompli, en attendant sa livraison à l’église catholique dont elle est fidèle pratiquante.
Depuis la Cathédrale Mama wa Amani, à Goma
Pius Romain Rolland




Nord-Kivu : Julien Paluku poursuit sa mission officielle dans le territoire de Lubero

En véritable homme du terrain, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a triomphé ce mardi dans plusieurs agglomérations du territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Première étape, Magheria, où Julien Paluku Kahongya a procédé à l’inauguration de 28 bornes fontaines, et ce, après avoir tenu un meeting très populaire
Ce projet a été financé à hauteur de 80.000 dollars américains par la fondation Julien Paluku et qui réduit aujourd’hui sensiblement les maladies d’origine hydriques.
Les bénéficiaires ont jeté des fleurs sur champion.
« Il n’y avait pas d’eau. Cette eau nous aide sincèrement, parce que nous sentons que depuis que la population est en train d’utiliser cette eau, il y a une réduction sensible des maladies d’origine hydrique et cela a diminué tant soi peu la souffrance de la population. Les conditions hygiéniques en général se sont améliorées avec cette addiction en eau. Le message que j’ai, c’est un sincère remerciement en mon nom propre et de la Zone de santé de Masereka. Je sais que c’est un bienfaiteur qui a toujours plaidé pour le développement. Il y a d’autres entités qui ne sont pas encore couvertes en eau, nous ne cesserons jamais de lui soumettre ces cas-là. La Zone de santé est couverte à 46% d’eau. En urgence, il y a particulièrement une Zone dans le Graben qui est inaccessible et là, la couverture est nulle en eau potable », a plaidé M. Charles Kaviri, Médecin chef de Zone de santé de Masereka.


Pour sa part, l’Abbé Valentin Katsinge, représentant BDD a expliqué que ce projet tel qu’il était rédigé, était de 6 mois. Le budget total était de 84.652 dollars Us. Et nous avons sollicité chez l’honorable Julien Paluku 82.000 dollars pour terminer le projet. C’était pour que la population ait l’eau et aujourd’hui, elle a l’eau. Le nombre d’habitants, c’est 13.672 bénéficiaires. La capacité, nous avons une citerne de 60.000 litres, le bac collecteur de 3.000 cubes. Le litre au captage, c’est 1,5 litre par seconde. « Au bienfaiteur, je remercie, parce que le besoin qui se ressentait ici à Magenia, on manquait comment faire parce qu’on n’avait pas les moyens », dit-il.
Deuxième étape, Kilalo où il a communié avec la population mobilisée qui l’attendait. Troisième étape, Masereka où Julien Paluku Kahongya a échangé avec les habitants dans une salle pleine à craquer. Ici Julien Paluku Kahongya a invité la population à s’enrôler massivement et de soutenir son candidat à la présidentielle de décembre prochain, le Président Félix Tshisekedi.
Toutes ces agglomérations ont réitéré leur détermination de soutenir la candidature de ce digne fils de Lubero qui se distingue au Gouvernement et dans les réalisations en faveur des communautés qui lui remis plusieurs cadeaux.