Exercice de lancement de missiles

Une unité des missiles chargée d’une mission de frappe importante au centre du Front a effectué son exercice éducatif et démonstratif pour permettre à ses sous-unités de se perfectionner dans la méthode et le processus d’accomplissement de leur mission de frappe. L’exercice a été dirigé par la Direction Générale des Missiles de l’Armée Populaire de Corée (APC créée par KIM IL SUNG en 1948, NDLR). Y ont assisté les commandants et combattants des sous-unités.

Une compagnie d’enseignement relevant directement de ladite unité a été mobilisée. Les 2 missiles balistiques tactiques sol-sol ont été lancés pour produire une explosion nucléaire en l’air. La compagnie a lancé depuis l’Arrondissement Ryokpho de la Ville Pyongyang une attaque nucléaire imaginaire contre une île-cible devant la Ville KIM Chaek (1903-1951, Martyr de la Résistance antijaponaise, NDLR) de la Province Hamkyong-Nord en faisant exploser l’ogive du missile à l’altitude de 500m. Le commandant de l’unité a déclaré : La mission de notre unité est claire. Nous savons bien ce que nous devons faire le cas échéant. Nous ne manquerons pas d’anéantir les ennemis lors du combat réel.
Tous les officiers et soldats de l’unité l’intention militaire et stratégique du Comité Central (CC) du PTC grâce à leurs capacités de combat à 01 militaire contre 100 ennemis.

Direction relative à la fabrication d’armes nucléaires
KIM JONG UN a dirigé le travail concernant la fabrication d’armes nucléaires. Ont été accompagnés; les cadres du Département de l’Industrie de Guerre du CC du PTC y compris HONG Sung Mu, 1er Chef adjoint de Département du CC du PTC ; ceux de l’Institut des Armes Nucléaires de la RPDC et de la Direction Générale des Missiles de l’APC.
Ledit Institut a fait part, à KIM JONG UN, des activités menées ces dernières années pour renforcer, qualitativement et quantitativement, les forces nucléaires de la RPDC conformément à l’orientation de développement des armes nucléaires et à celle stratégique définies par le 8ème Congrès (janvier 2021) du PTC et la 6ème session plénière (décembre 2022) du 8ème CC du PTC, ainsi que de l’état de production de ces armes. KIM JONG UN;
– s’est renseigné, en détail, sur les moyens d’application d’armes nucléaires et les caractéristiques techniques et structurales, et de fonctionnement de nouvelles armes tactiques, conformes au but de l’opération et aux cibles, sur leur compatibilité avec des systèmes d’armes variés, etc., ainsi que sur l’état d’informatisation du système de contrôle général national des armes nucléaires Haek-bangashoe (gâchette nucléaire) dont la scientificité, la fiabilité et la sécurité avaient été vérifiées, strictement, dans un exercice tactique général supposant une riposte nucléaire, effectué récemment
– a examiné le plan et les Ordres préparés pour une opération de riposte nucléaire
– a, hautement, apprécié les efforts inlassables de l’Institut ayant contribué à faire des forces nucléaires du Pays les forces fiables à même de faire face à toute alerte nucléaire en conformité avec le projet et l’intention stratégiques du CC du PTC de procéder à un usage intégré d’armes nucléaires avec des moyens variés dans les espaces opérationnels multilatéraux
– a fait remarquer avec émotion; Nous avons parcouru, sans fléchir, un chemin vraiment long et ardu pour nous doter des armes nucléaires; l’ennemi auquel nos forces nucléaires dotées d’une puissante capacité de dissuasion doit faire face est justement la guerre et le désastre nucléaire, et non un Etat ou une collectivité déterminés; la Ligne de notre PTC pour le renforcement des forces nucléaires est destinée uniquement à sauvegarder la sécurité éternelle de notre Etat aussi bien que la paix et la stabilité dans la Région. Nous ne devons jamais nous contenter de ce que nous avons fait dans le perfectionnement des préparatifs de riposte de nos forces nucléaires, mais nous employer toujours pour un renforcement incessant de celles-ci; c’est seulement lorsque nous nous préparerons, parfaitement, à employer les armes nucléaires n’importe quand et contre un objectif quelconque qui se trouve n’importe où que celle-ci ne sera pas utilisée à jamais; quand nous nous mettons en posture d’attaque avec les forces nucléaires puissantes et supérieures qui dépassent l’imagination, l’ennemi aura peur de nous et ne pourra oser porter atteinte à la souveraineté de notre Etat, à notre Régime et à notre Peuple. Ledit Institut et le secteur de l’énergie atomique doivent redoubler d’ardeur pour accroître, avec prévoyance, la production de substances nucléaires à l’usage des armes et fabriquer toujours de puissantes armes nucléaires, en vue d’appliquer, parfaitement, le dessein du CC du PTC d’augmenter, de façon géométrique, le nombre de nos armes nucléaires.
Les scientifiques et les cadres de l’Institut des Armes Nucléaires se sont, farouchement, déterminés à rester fidèles à la mission importante qu’ils assument devant le PTC, la Révolution, la Patrie et le Peuple pour défendre, avec sûreté, l’œuvre révolutionnaire de Juché (idéologie directrice éternelle créée par KIM IL SUNG en 1930, NDLR) grâce à l’accroissement de la production de puissantes armes nucléaires.




RPDC : « Nous ne manquerons pas d’anéantir les ennemis lors du combat réel !»

Voici les 4 événements (25-28/03/2023) en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang de la Nation homogène de plus de 5.000 ans et Superpuissance nucléaire visant à contrer toutes formes de guerre même celle nucléaire pour construire un monde pacifique où la justice internationale soit réalisée, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé par KIM IL SUNG en 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, vis-à-vis de la situation grave où la souveraineté et la sécurité de l’Etat

Nouvel essai d’une arme stratégique sous-marine 

L’Académie des Sciences de Défense Nationale de la RPDC a effectué son nouvel essai du système d’arme stratégique sous-marine. Ayant fait son départ, ce 25 mars après-midi, du Golfe Wonsan (ville côtière de la Province Kang-won, NDLR), le sous-marin nucléaire d’attaque sans pilote humain, l’Haeil (raz-de-marée)-1, a navigué en plongée pendant 41h27m suivant une route en forme de lame de scie et elliptique fixée dans la Mer de l’Est de Corée en supposant une distance de 600km pour arriver, ce 27 mars dans la matinée comme prévu, au large de l’Arrondissement Hwadae dans la Province Hamkyong-Nord et déclencher une explosion sous-marine exacte de l’ogive expérimental. L’essai a permis d’apprécier, correctement, toutes ses caractéristiques tactiques et techniques ainsi que ses indices techniques de navigation ; de vérifier sa fiabilité et sa sécurité.

 




Bintou Keita dénonce la dégradation « considérable » de la situation sécuritaire dans l’Est

L’envoyée de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) a prévenu mercredi le Conseil de sécurité que la situation sécuritaire dans l’Est ce pays s’est « considérablement dégradée » ces derniers mois et que la situation humanitaire y est « de plus en plus dramatique ».

Conscient de la dégradation de la situation, une délégation du Conseil de sécurité a effectué une visite en RDC du 9 au 12 mars, pour marquer la solidarité et la mobilisation des Nations Unies face aux défis sécuritaires, électoraux et structurels dans ce pays.

La Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo, Bintou Keita (à gauche) avec des membres de la délégation du Conseil de sécurité lors de leur visite dans le pays en mars 2023.

Exactions des groupes armés

 

« L’intensification du conflit avec le M23 et l’activisme persistant d’autres groupes armés, notamment les ADF, Zaïre et la CODECO, pour ne citer qu’eux, continuent d’infliger des souffrances intolérables aux populations civiles », a observé mercredi la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC, Bintou Keita, devant les quinze membres du Conseil.

Mme Keita, qui est également la cheffe de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), a souligné que dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et d’Ituri, des centaines de milliers de personnes ont fui les exactions des groupes armés et les affrontements entre le M23 et les Forces armées de RDC (FARDC) mais aussi entre la CODECO et Zaïre.

« Au Nord-Kivu en particulier, les affrontements entre le M23 et les FARDC ont forcé 900.000 personnes à se déplacer. Les besoins humanitaires, déjà immenses en RDC, continuent d’augmenter. Cette crise humanitaire reste l’une des plus négligées au monde. Les populations déplacées, auprès desquelles je me suis rendue, vivent dans des conditions extrêmement précaires », a-t-elle déploré.

Mobiliser les ressources

Dans ce contexte, Bintou Keita a plaidé pour la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en oeuvre du plan de réponse humanitaire 2023 porté à hauteur de 2,25 milliards de dollars.

Elle a également condamné les entraves persistantes à l’accès humanitaire, notamment l’attaque d’un hélicoptère du Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies (UNHAS) en février qui a contraint le Programme alimentaire mondial (PAM) à, temporairement, suspendre ses vols dans les zones de conflits. Elle a appelé toutes les parties au conflit « à respecter le droit humanitaire international et à faciliter l’accès humanitaire aux personnes vulnérables où qu’elles se trouvent ».

Parmi les déplacés, la Représentante spéciale a insisté sur « la situation particulièrement précaire des femmes » et a jugé impératif de financer le Plan d’action national de prevention de l’exploitation et des abus sexuels pour leur assurer une protection adaptée. « Plus de 2 millions de dollars sont nécessaires pour soutenir ses activités, notamment dans les zones touchées par la crise du M23. Parmi les initiatives en cours, je salue la création d’un fond de soutien aux victimes et l’assistance psychologique aux femmes mise en place par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) », a-t-elle dit.

2022, année meurtrière pour les Casques bleus

Des Casques bleus de l’ONU servant avec la patrouille de la MONUSCO près de la ville de Beni, au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

MONUSCO/Michael Ali Des Casques bleus de l’ONU servant avec la patrouille de la MONUSCO près de la ville de Beni, au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

Mme Keita a expliqué aux membres du Conseil qu’en réponse à ces immenses défis sécuritaires et humanitaires, la MONUSCO « travaille sans relâche dans des environnements hostiles pour remplir son mandat », soutenant en particulier le gouvernement congolais pour la protection des civils, ainsi que le désarmement et la démobilisation des groupes armés et la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité.

Elle a souligné que 2022 a été l’une des années les plus meurtrières jamais enregistrées pour les Casques bleus de la MONUSCO, qui opère dans un environnement « de plus en plus complexe, volatil et dangereux ».

La Représentante spéciale a rappelé que les opérations militaires ne suffiront pas à elles seules à assurer la stabilité de l’est de la RDC et elle a salué les efforts régionaux en cours pour trouver des solutions durables au conflit. Elle a appelé le Conseil « à donner tout son poids à ces efforts en encourageant les parties à respecter leurs engagements et en veillant à ce que les acteurs récalcitrants rendent des comptes ».

Elle a observé que les tensions entre la RDC et le Rwanda n’ont cessé d’augmenter, entraînant plusieurs incidents transfrontaliers, ces affrontements présentant « de graves risques d’escalade régionale ».

Des élections en décembre

S’agissant des élections générales prévues pour le 20 décembre 2023, l’envoyée de l’ONU a salué les autorités congolaises et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « pour leur détermination à tenir les délais face aux défis logistiques, mais surtout face à l’insécurité ». Elle a noté que dans l’Est du Congo, les violences, les affrontements, les déplacements de populations et les zones sous contrôle du M23 « constituent de sérieux obstacles au travail d’enregistrement des électeurs », et dans l’ouest, les violences intercommunautaires dans la province du Mai-Ndombe qui n’ont toujours pas cessé, font aussi obstacle au processus.

La MONUSCO, en partenariat avec les agences onusiennes, soutient le processus électoral et a répondu présente en transportant 126 tonnes de matériel électoral pour la CENI au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri. Mme Keita a salué les efforts de la CENI « qui tente de faire face aux défis opérationnels de l’enregistrement à travers l’extension des périodes d’inscription, la prise de sanctions contre les malversations de ses agents, et la dénonciation des discours de haine ».

Elle a toutefois estimé que le processus électoral reste marqué par « un manque inquiétant de confiance entre les principales parties prenantes de la société civile et de l’opposition ». Elle a réitéré son appel à l’adresse de toutes les parties prenantes congolaises pour qu’elles travaillent ensemble en vue d’assurer un processus électoral apaisé, transparent, crédible et inclusif dans le strict respect de la Constitution et de la loi électorale.

Le Conseil de sécurité condamne les attaques du M23

A l’issue de la réunion, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration dans laquelle il condamne fermement l’augmentation du nombre d’attaques commises par le M23 au Nord-Kivu ces récents mois et les avancées réalisées par ce dernier sur le terrain.

Il exige la mise en œuvre pleine et immédiate des engagements pris en faveur de la cessation des hostilités, la fin de toute nouvelle avancée du M23 et son retrait de tous les secteurs occupés, comme convenu dans le processus de Luanda qui a été approuvé par l’Union africaine. Il enjoint à toutes les parties extérieures à la RDC de cesser immédiatement d’appuyer le M23, qui est visé par des sanctions du Conseil, et de se retirer du pays.

En outre, le Conseil de sécurité se dit préoccupé par les tensions qui règnent entre la RDC et le Rwanda et lance à cet égard un appel au calme et à un dialogue accru entre les deux pays.

Il condamne aussi fermement la recrudescence des attaques menées par les ADF et la CODECO contre des civils en Ituri et au Nord-Kivu ainsi que les activités des FDLR. Il exige de tous les groupes armés que leurs membres « se démobilisent immédiatement et définitivement, déposent les armes, renoncent à la violence, préviennent et fassent cesser les violations commises contre des femmes et des enfants et libèrent les enfants enrôlés dans leurs rangs ».

Appui du Conseil à l’action régionale

Le Conseil de sécurité réaffirme son appui à l’action régionale menée par la voie du processus de Nairobi conduit par la Communauté d’Afrique de l’Est et du processus de Luanda visant à rétablir la confiance, à régler les différends par le dialogue et à continuer de mettre à profit les mécanismes et organisations sous-régionaux existants.

Il souligne qu’il est prêt « à désigner des personnes ou des entités qui se livrent ou concourent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République démocratique du Congo, notamment qui fournissent à toute personne ou entité désignée un quelconque appui financier, matériel ou technologique ou des biens ou services ».

Le Conseil exprime sa grave préoccupation devant la crise humanitaire et demande aux États Membres et aux organisations internationales et régionales de répondre rapidement aux besoins recensés en la matière dans le Plan d’aide humanitaire au moyen d’une augmentation des contributions et de veiller à ce que tous les engagements pris soient pleinement honorés dans les délais prescrits.

Il condamne fermement la poursuite de la violence et les atteintes aux droits humains commis par tous les groupes armés et demeure profondément préoccupé par l’intensification de la mésinformation et de la désinformation.

En ce qui concerne les élections présidentielle et législatives prévues en 2023, le Conseil encourage les autorités congolaises à continuer de mettre en place, avec l’appui de la MONUSCO, des processus pacifiques, transparents, inclusifs et crédibles en vue de la tenue de ces élections.




Hilale décline la diplomatie royale devant les étudiants de la “London School of Economics”

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale était mardi l’invité d’honneur d’une conférence organisée par la London School of Economics (LSE) et lors de laquelle le diplomate a décliné les grands axes de la diplomatie du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI.

Dans le cadre de cette conférence universitaire tenue à l’initiative de la “LSE Moroccan Society” et le “LSESU United Nations”, Hilale a fait une présentation complète sur la diplomatie ancestrale du Royaume, ancrée dans une longue histoire de liens diplomatiques, depuis plus de six siècles, avec plusieurs pays du monde.

A cet égard, il a évoqué l’ambassadeur chérifien Abdelhamid Benmassoud, premier ambassadeur du Maroc auprès de la Reine Elizabeth I d’Angleterre, en 1600. Il s’est également penché sur la diplomatie moderne du Maroc au 21è siècle et sur le rôle que joue le Royaume en faveur du multilatéralisme dans ses différentes dimensions.

Dans ce contexte, il a illustré par des exemples d’accords et de traités que le Maroc consolide avec ses partenaires, capitalisant sur son histoire, sur la modération de sa diplomatie et sur sa position stratégique entre l’Afrique, la région MENA et l’Europe.

Rappelant le premier traité de paix et d’amitié maroco-américain, que la jeune nation américaine avait signé avec le Royaume en 1777, immédiatement après la reconnaissance des Etats Unies d’Amérique par le Maroc, l’ambassadeur a également évoqué la coopération stratégique qui lie le Royaume avec les pays frères en Afrique, à travers plus de 1.000 accords signés, grâce à la stratégie de coopération solidaire initiée par le Roi Mohammed VI en faveur du continent africain.

Il a également relevé le statut avancé avec l’Union européenne et l’alliance solide et fiable dont jouit le Royaume avec les pays arabes et islamiques, ajoutant que le Maroc a également matérialisé son ouverture sur les continents asiatique et américain, à travers un large réseau diplomatique et des liens d’amitié et de coopération, qui illustre le rayonnement culturel, civilisationnel et économique du Royaume.

En ce qui concerne la dimension africaine de la politique étrangère du Maroc, Hilale a souligné : « En tant que pays africain, le Maroc a toujours ancré ses relations dans une politique de coopération Sud-Sud avec les pays africains, fondée sur l’attachement historique et engagée dans le développement socio-économique du continent ».

Il a, en outre, noté que le chemin vers le progrès de l’Afrique commence impérativement par la paix et la sécurité, mais dépend également d’un développement économique et social durable: capitalisation sur la jeunesse, structuration de projets socioéconomiques, création de nouveaux modèles de croissance et de développement, valorisation des ressources naturelles, une coopération Sud-Sud active et efficace et l’accélération de l’intégration régionale.

S’agissant des priorités du Maroc à l’ONU en matière de développement durable, l’ambassadeur a signalé que « le Maroc, sous la direction éclairée du Roi Mohammed VI, est fort de sa conviction en faveur des enjeux pluridisciplinaires de l’action pour le climat, de la transition énergétique et de la sécurité alimentaire », soulignant l’importance de préparer la prochaine génération de décideurs à s’impliquer activement dans cette trajectoire de développement.

Par ailleurs, le diplomate a indiqué que le Royaume a été le premier pays africain à participer aux opérations de maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies, et s’est investi depuis 1960 dans le maintien et la consolidation de la paix et la sécurité, en contribuant à plusieurs OMP dans les quatre continents.

« Le Maroc figure parmi les 12 principaux pays contributeurs de troupes et de police dans le monde. Dans ce contexte, la Mission permanente du Maroc à New York agit également en tant que coordinateur du Groupe des pays non alignés pour les opérations de maintien de la paix, qui est le plus grand contributeur au maintien de la paix de l’ONU”, a-t-il ajouté.

Le diplomate marocain a eu un échange riche avec les étudiants de la LSE sur divers sujets, notamment en ce qui concerne la diplomatie économique du Royaume, l’intégrité territoriale et le plan d’autonomie au Sahara marocain, ainsi que la “soft diplomacy” à travers le vecteur du sport, en particulier dans le contexte de la performance historique de la sélection marocaine de football qui a marqué la Coupe du monde au Qatar en 2022.

La LSE Moroccan Society est un club d’étudiants qui vise à sensibiliser aux questions politique, économique et sociale du Maroc, conjointement avec la LSESU United Nations Society, qui est un centre de discussions multilatérales constitué par les étudiants LES au sein de leur campus universitaire.

A travers ces deux plateformes, les étudiants invitent des conférenciers de haut niveau pour partager leurs expériences, offrant des opportunités de poursuivre des carrières dans des organisations internationales telles que les Nations Unies.




Genève : Le Comité des travailleurs migrants se penche sur la tragédie des Marocains expulsés d’Algérie

La tragédie de milliers de citoyens marocains expulsés d’Algérie en 1975 figure parmi les questions évoquées par une experte internationale lors d’un dialogue interactif du Comité des travailleurs migrants, qui s’est tenu mardi à Genève, à l’occasion de l’examen du deuxième rapport périodique du Maroc sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Lors de ce dialogue, qui s’inscrit dans le cadre de la 36è session du Comité, l’experte Fatima Diallo, s’est interrogée sur la question d’expulsion de milliers de marocains, résidant de manière régulière et depuis de longues années en Algérie, et sur les mesures prises pour la restitution de leurs biens spoliés et leur dédommagement.

Dans le même ordre d’idées, le directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Ismail Chekkori, a relevé que cette question, qui constitue un drame humain et humanitaire, a vu l’Algérie expulser arbitrairement 45 mille familles en pleine fête religieuse de l’Aïd el Adha.

Le responsable marocain a ajouté que la réponse nationale s’est inscrite dans le cadre de la solidarité nationale, qui avait permis l’insertion professionnelle et l’accès des Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie aux services sociaux.

Néanmoins, compte tenu du contexte actuel des relations du Maroc avec l’Algérie, marqué par la décision unilatérale algérienne de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, M. Chekkori a demandé au Comité onusien d’examiner cette question avec l’attention requise, pour que justice soit faite.

Une délégation marocaine multisectorielle, conduite par le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a participé à la rencontre, qui a permis de présenter la politique marocaine en matière d’immigration et d’asile.

Avec MAP




« Congolité » : Francine Muyumba parle d’une distraction pour ne pas résoudre les véritables problèmes des Congolais

Dans une tribune publiée dans les réseaux sociaux et dont lequotidienrdc.com a parcouru, la sénatrice Francine Muyumba Nkanga pense qu’il est crucial de mettre un terme à la crise identitaire qui prend des proportions inquiétantes en République Démocratique du Congo. « Notre priorité doit être de résoudre les véritables problèmes des Congolais », tranche-t-elle, avant d’ajouter que la question de la “congolité” a déjà été vidée de toute substance par la Constitution congolaise. Malheureusement, cette question surgit à chaque période électorale pour distraire et désorienter la population des réels problèmes qu’elle traverse.

Elle poursuit en disant que les dirigeants doivent agir avec efficacité pour répondre aux défis que le pays affronte, plutôt que de chercher à diviser les Congolais. « Nous devons mettre fin à la manipulation de l’opinion publique à des fins politiques égoïstes. Tous les Congolais ont le droit de vivre ensemble en paix, conformément à la Constitution », pense-t-elle.

Et la sénatrice Francine Muyumba Nkanga d’insister que nous avons besoin de paix, de stabilité et de développement pour répondre aux besoins de tous les Congolais. « Nous avons besoin de dirigeants qui défendent la nation congolaise et qui améliorent les conditions sociales des populations. Nous devons mettre en garde les vrais commanditaires de cette crise, ceux qui cachent l’arbre derrière la forêt », dit-il, tout en dénonçant que certains d’entre eux ont des doubles voire triple nationalité, ce qui constitue une violation de notre Constitution, et ils commandent même nos institutions. Ne devrait-on pas exiger leur démission en premier lieu ? Concentrons-nous sur l’essentiel, la vie de nos populations.




Est de la Rdc : Le Rwanda continue d’acheminer des renforts en troupes et en équipements

Fidèle aux violations constantes et à la non-observance des engagements souscrits, le Rwanda continue de distraire la communauté internationale et d’acheminer des renforts en troupes et en équipements en République démocratique du Congo.

« Resté dans la posture d’agression, son armée, les Forces de Défense du Rwanda et leurs supplétifs du M23 ont attaqué, ce mardi 28 mars 2023, la cité de Mweso en territoire de Masisi, malgré le déploiement de la Force Régionale », indique un communiqué des FARDC.

Et de préciser que les combats encore en cours ont provoqué des dégâts collatéraux et le déplacement des populations.

Comme pour dire que l’attitude de l’armée rwandaise démontre clairement la détermination du pouvoir de Kigali à défier la Communauté internationale et à ne pas respecter les recommandations ni de l’Union Africaine, encore moins de la Communauté de l’Afrique de l’Est à laquelle ce pays appartient.

Contre vents et marrées, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo s’emploient à tout mettre en œuvre pour en finir une fois pour toutes avec les aventures des RDF et des terroristes du M23 en RDC.




Steve Mbikayi obligé de retirer sa décision du 03 novembre 2019, avant de réintégrer le Regroupement AFDC-A

Dans un courrier, le député national Steve Mbikayi et le Parti Travailliste ont réaffirmé leur appartenance au Regroupement AFDC-A. « Au renouvellement des adhésions à l’Union Sacrée pour la Nation, notre famille politique, et à la reconstitution des Regroupements Politiques en son sein en perspective des futures échéances électorales, le Bureau Politique du Parti Travailliste me charge de réaffirmer l’appartenance de notre Parti au Regroupement Afdc-A ».

En sa qualité de présidente nationale ad intérim du regroupement AFDC-A, Mme Rumbu-Kazang Katung Marie-Jacqueline, a rappelé à l’intention de Steve Mbikayi que la Conférence des Présidents des Partis et Personnalités Politiques du Regroupement Politique AFDC-A avait, par sa décision N°011/AFDC-A/BCPP/ELM/EBD/2019 du 1er septembre 2019, pris acte du retrait délibéré du Parti Travailliste (PT) de notre regroupement politique à la suite de votre ralliement à un groupe dissident.

« Cette décision, notariée et déposée au rang des minutes de l’Office Notarial de Lukunga en date du 03 septembre 2019 sous le numéro 64.661, publié au Journal Officiel numéro 19 du 1er octobre 2019, pages 217,218 et 219, n’a jamais fait l’objet d’une quelconque opposition, annulation ou retrait jusqu’à ce jour », indique l’accusé de réception du Regroupement politique AFDC-A.

Comme pour dire qu’avant toute réintégration, le député Steve Mbikayi et le PT doivent d’abord retirer la décision du 03 septembre 2019, avant de prétendre intégrer le Regroupement politique AFDC-A.




Delly Sesanga présente sa vision de l’unité nationale contre une loi scélérate de discrimination

Le député national Delly Sesanga, candidat à l’élection présidentielle de 2023 a, dans une tribune, présenté sa vision nationale contre une loi scélérate de discrimination. Cette loi, initiative de l’opérateur politique Noel Tshianyi, a été endossée par le député national Singi Pululu, avant d’être ajoutée au calendrier de la session de mars 2023. Dans un extrait de sa tribune, le député national démontre que ce genre d’initiatives se révèle complice en ce qu’il alimente indirectement les revendications de ceux qui, dans le même objectif, visent à entretenir le conflit et à donner voie à la balkanisation de notre pays. Tous ceux qui portent ces types d’initiatives doivent être regardés comme ennemis de la République, de la paix et de la stabilité de notre pays. Ils méritent la réprobation totale de tous les démocrates et combattus comme tels !

1. La question de la nationalité est un de ces sujets qu’il faut manipuler avec beaucoup des précautions politiques et de dextérité juridique. Il s’agit d’une question dont il ne faut jamais oublier qu’elle fut au coeur des conflits qui ont émaillé l’histoire de notre pays. Le risque qu’encourt notre pays est d’être gouverné désormais sur la base du souvenir personnel des dirigeants de la majorité, de leurs caprices et fantaisies. En lieu et place de la mémoire collective et du passé de nos Institutions et de leurs racines, les dirigeants du régime actuel s’affranchissent des archives et ne regardent plus l’histoire que pour y puiser l’art de reconstituer les catastrophes du passé. En vue d’obtenir des satisfactions personnelles, ils transgressent les règles, patiemment construites pour la cohésion nationale et notre vouloir vivre ensemble au détriment de l’intérêt général et du sens du bien commun.

2. La proposition de loi dite “de père et de mère” est une initiative aux apparences nationalistes, dont l’enjeu purement électoraliste est loin d’être national. Il s’agit de la démarche d’un groupe privé, qui a ravalé les Institutions et n’instrumentalise plus leurs dépouilles qu’aux fins inavouées de conservation de pouvoir par la restriction de l’espace politique. Mais la menace est nationale.

3. Nous avons l’habitude de dénoncer l’entreprise de balkanisation conduite par l’agression des pays voisins contre notre pays. Mais la recrudescence du discours tribal, du régionalisme et du clientélisme auquel s’ajoute désormais les lois scélérates de discrimination raciale et de facies menacent l’unité nationale et l’intégrité du territoire au même titre que les menaces extérieures, comme l’Est celle du Rwanda par le M23. Ce genre d’initiatives se révèle complice en qu’il alimente indirectement les revendications de ceux qui, dans le même objectif, visent à entretenir le conflit et à donner voie à la balkanisation de notre pays. Tous ceux qui portent ces types d’initiatives doivent être regardés comme ennemis de la République, de la paix et de la stabilité de notre pays. Ils méritent la réprobation totale de tous les démocrates et combattus comme tels !




Contrairement aux folles rumeurs : Pas de climat tendu entre le Conseil d’administration et la Direction générale de l’OCC

La paix sociale à l’Office Congolais de Contrôle (OCC) n’a jamais été menacée et ce, contrairement aux propos mensongers d’un groupe syndical malintentionné. Cette précision est de la confédération syndicale du Congo.

La concorde et la paix règnent à l’Office Congolais de Contrôle (OCC). La nouvelle équipe dirigeante de cette entreprise du portefeuille de l’Etat travaille dans une harmonie la plus totale et parfaite. Ce qui justifie la bonne ambiance qui règne dans cet établissement qui a une lourde mission de veiller sur la santé et le bien-être de la population congolaise.

Par ailleurs, la confédération syndicale du Congo dit être surprise d’apprendre par la voie des ondes, notamment à travailleurs deux radios périphériques que la situation est tendue entre le Conseil d’administration et le Directeur général de l’OCC, à en croire les propos tenus par le Secrétaire général du syndicat jaune dans ces deux médias de la capitale. Des propos qui ont été plus vite rejetés en bloc par la confédération syndicale du Congo (CSC/OCC), parce que ne reflétant pas la vérité des faits.

Dans une déclaration faite ce mercredi 29 mars 2023, cette organisation syndicale qui a toujours milité pour le bien-être des travailleurs et pour faire régner la paix sociale dans cette entreprise, a tenu à éclairer l’opinion que la paix la plus totale règne à l’OCC. Tout en qualifiant les propos du secrétaire général du syndicat jaune de diffamatoires et d’une propagation de fausses rumeurs.

Pour la confédération syndicale du Congo, la démarche de ce syndicat ” cherche à refaire surface avec ses flatteries habituelles et de mauvais goût qui ont induit jadis certains mandataires dans de conflits inutiles pour l’unique but de s’attirer la sympathie de ces derniers et obtenir ainsi des avantages indus surtout en cette période où l’on s’approche des élections syndicales et de la rentrée scolaire 2023 – 2024″.

Face à cette tentative qui consiste à semer la confusion et troubler la paix sociale dans cette entreprise de l’Etat, la confédération syndicale du Congo conseille au Directeur général de l’OCC de ne pas prêter oreille audit syndicat. Tout en soulignant que la paix sociale prétendument menacée à l’OCC n’est qu’une illusion dans l’imaginaire de l’ auteur de cette propagande en violation des textes légaux et règlementaires régissant le monde du travail, notamment les articles 235 et 255 du Code du travail.