ZES de Musienene à Lubero : Julien Paluku remet le statut à l’Aménageur, la société SOCITEQ

L’opérationnalisation de la toute première Zone Économique Spéciale de l’Est de la République Démocratique, celle de Musienene basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, a été lancée ce lundi par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, et ce, en présence de plusieurs opérateurs économiques de la région.

Remettant le statut d’une Zone Économique Spéciale à l’Aménageur qui est la SOCITEQ, le ministre de l’Industrie a au nom du Gouvernement invité la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de s’approprier cette Zone économique spéciale qui mesure 127 hectares et à l’intérieur de laquelle seront installées 20 grandes entreprises et une centaine des petites et moyennes entreprises, a-t-il ajouté.
« Les élèves ont même dépassé le maître… La manière dont les gens expliquent la Zone économique spéciale, c’est plus que moi-même. C’est ce qui fait ma joie que le concept de Zone économique spéciale a dépassé le niveau de compréhension des intellectuels, pour atteindre celui de tout le monde. Aujourd’hui nous sommes à Musienene pour nous inscrire dans la vision que le chef de l’Etat avait tracée en 2019 dans son discours sur l’état de la nation quand il avait répartie la Rdc en 6 espaces industriels à l’intérieur desquelles on devait développer des ZES », a indiqué dans une interview, Julien Paluku.


Disons que ces ZES doivent tenir compte des profiles économiques de chaque espace. Et à ce profile économique, il faut donner une orientation industrielle. Il y a des espaces qui sont riches en bois, en minéraux, en produits alimentaires, etc. Chaque espace doit avoir un type d’industrie à développer. A Musienene par exemple, il y aura l’agro-industrie, les matériaux de construction, de l’industrie lourde, des produits pharmaceutiques parce que le volume des importations pèse lourd sur l’économie congolaise.
« Nous importons pour 7 milliards de dollars, même des produits que nous pouvons produire localement. Notre économie saigne chaque année pour aller enrichir les économies d’ailleurs. Si nous construisons des industries au niveau local, les 7 milliards ne vont plus sortir pour aller créer de l’emploi et de la richesse ailleurs. Nous sommes là pour remettre le statut d’Aménageur à la société SOCITEQ qui aura la charge d’aménager cette zone et de faire un appel à investisseurs », rassure le ministre de l’Industrie.
L’étape suivante est le démarrage effectif des travaux d’aménagement et l’installation des entreprises industrielles, a indiqué Ise Malyona, Président du conseil d’administration de la SOCITEQ
« La prochaine étape, c’est le démarrage des travaux d’aménagement du site. Donc, nous disposons déjà d’un plan de masse de tout le site. Toutes les rues sont déjà prévues est nous allons démarrer le travail immédiatement. Il faut chercher le financement pour pouvoir travailler, démarrer et attirer les investisseurs qui sont nombreux à nos portes et qui n’attendaient que le statut. Le message d’espoir, c’est l’acquisition d’une Zone libre, exempte de toute tracasserie et de toute fiscalité. Nous savons tous que pour démarrer une société industrielle, c’est le début qui est difficile. Et lorsque l’Etat vous accompagne au début, vous avez des facilités à pouvoir pénétrer les marchés au niveau national et international dans les pays voisins et de la sous-région », explique-t-il.
C’est la visite du site de cette zone et l’usine de production d’eau potable qui vient de s’y installer qui a clôturé cette cérémonie.




Ohada : Kinshasa abrite un atelier de promotion des modes alternatifs de règlement des différends

Le Secrétariat permanent de l’Ohada organise du 13 au 14 mars 2023, un atelier de promotion des modes alternatifs de règlement des différends (MARD), en collaboration avec la Commission Nationale de l’Ohada/RDC, dans le cadre du programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale (PAIRIAC). Cet atelier sera suivi d’une autre importante réunion à Kinshasa qui consiste en une lecture technique de la révision de l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et de voie d’exécution qui incarne l’essentiel droit de l’Ohada.

A l’ouverture de cet atelier, le professeur Roger Masamba, président de la Commission national Ohada RDC, a déclaré que : « nous voici encore autour d’un atelier sur la pratique des Actes uniformes de l’Ohada, plus spécialement les modes alternatifs de règlement des différends. On connaît déjà, mais un peu seulement, l’arbitrage que l’on pratique à peine ».
Et d’ajouter : “Le choix de ces thématiques se justifie par l’évolution des textes de l’Ohada. Je pense le dynamisme et la vitalité de l’Ohada mais j’attends aujourd’hui la révision de l’acte uniforme sur l’arbitrage de l’adoption relativement récente de l’acte uniforme sur la médiation. Le tout avec le règlement de procédure. Ce choix rencontre aussi la demande maintes fois exprimée par les professionnels de droit et de la justice. Demande de se familiariser avec l’une des clés de la promotion d’un meilleur climat des affaires”.
Pour le délégué de l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jérémie Belleudy, l’amélioration du climat de l’investissement et du climat des affaires en RDC et Afrique Centrale devient une priorité cruciale pour les Etats mais aussi surtout pour les entreprises. La comptabilité et le droit Ohada sont des instruments flexibles et pratiques pour les entreprises.
Dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement, l’Union européenne et ses partenaires régionaux (la Cemac et la Ceeac) avaient lancé le programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale et qui vise à renforcer son intégration économique.
L’une des actions de ce programme est la plus grande diffusion de ces pratiques de règlement, de médiation et d’arbitrage des différends commerciaux.
Selon le secrétaire permanent de l’Ohada, le professeur Emmanuel Sibidi Darankoum, en termes d’importance d’innovation, de modernité ou de renvoie de la pendule vers le monde d’aujourd’hui et le monde à venir mais en liaison avec le monde du passé, l’Ohada à travers l’arbitrage et la médiation a su innover pour rallier ce vecteur du temps. C’est parce que la justice privée qui mobilise aujourd’hui à travers l’arbitrage et la médiation et tous les modes pacifiques (conciliation, négociations etc.) sont des institutions de paix qui ont préexisté, qui existent aujourd’hui et qui existeront dans l’avenir.
« Nous avons encore tout le travail à faire puisque le décollage a, à peine, commencé. Tant que le secteur économique (les mines, la construction, l’import et l’export) aussi longtemps que l’Afrique ne montre pas au reste au monde quelle est sa pratique de façon à ce qu’on puisse lire de modèle du contrat, tant que l’Ohada ne viendra pas avec ses propres modèles et que vous puissiez évoquer ce modèle sur les tables de négociations et que ces modèles pèsent par la force sur les 17 pays, nos Etats et notre continent seront encore loin de tirer les avantages que l’arbitrage et le monde contractuel qui décrit sa délimitation pourrait apporter au développement de l’Ohada et du continent africain ».
Et le secrétaire permanent de l’Ohada de conclure : « qu’il faut laisser l’oiseau Ohada s’envoler et aller loin. Nous en sommes au déblayage de la surface pour parler au sens de positivisme juridique. Quand on pousse loin cette réalité, le positivisme juridique n’est qu’un fait qui secrète du droit ».
BM




RD Congo : la crise humanitaire s’amplifie dans le Nord-Kivu

L’intensification du conflit armé dans la province du Nord-Kivu entre les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée congolaise a des conséquences dévastatrices sur la population civile. Les combats, qui ne touchaient que le territoire de Rutshuru, ont atteint celui du Masisi, provoquant le déplacement de milliers de personnes vers la capitale provinciale Goma.

« Les combats se rapprochent des zones urbaines densément peuplées et cela est extrêmement préoccupant. Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit qu’elles doivent respecter le droit international humanitaire et notamment prendre toutes les précautions pratiques possible pour protéger les civils et leurs biens des effets des combats », rappelle Pascal Hundt, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en République démocratique du Congo.

Les affrontements ont repris de manière significative entre les combattants du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), poussant des centaines de milliers de civils à fuir les combats.
« Cette crise est en train de se transformer en catastrophe humanitaire. Si les déplacements se poursuivent, elle va dépasser notre capacité de réponse, ainsi que celle des autres organisations humanitaires », estime Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma. « Il n’y aura peut-être pas d’endroits où recevoir toutes ces personnes. Il n’y a déjà plus de lieux disponibles dans le territoire du Nyiragongo qui avait accueilli les premiers déplacés. »
« Quand les affrontements sont devenus plus forts, les gens ont paniqué et se sont enfuis dans toutes les directions », témoigne Béatrice Ndayunvayino, 35 ans, habitante de Kingi, dans le territoire de Masisi. « J’ai fui avec mes six enfants, une casserole et un bidon jusqu’à une école à Sake où il y avait déjà beaucoup de monde. »

Des déplacements à répétition
Certaines personnes ont dû se déplacer à plusieurs reprises en raison des combats incessants. C’est ainsi que des milliers de familles sont arrivées jusque dans la ville de Goma. D’autres font des mouvements pendulaires pour s’adapter continuellement à ces conditions de sécurité qui peuvent se dégrader rapidement.
Rachel Masika, 30 ans, mère de six enfants, raconte : « J’avais pris la route de Tongo, puis j’ai atteint Kabizo, où je ne suis restée que quelques jours. J’ai poursuivi vers Katsiru. Ensuite, je me suis dirigée vers Kitchanga. Après une semaine, les gens ont commencé à fuir cette ville, alors j’ai encore marché pour atteindre Sake au bout de trois semaines et demie. C’est épuisant. »
Ces déplacements successifs de population, conjugués à la dégradation des conditions de sécurité, rendent encore plus difficile l’acheminement de l’aide humanitaire aux nombreuses victimes de ce conflit. Conditions de vie de plus en plus précaires
Outre les camps de fortune où s’entassent les personnes fuyant les affrontements, de nombreuses familles résidentes, vivant déjà dans des situations précaires, ont accepté de recevoir chez elles de nouveaux arrivants.
Les conditions de vie sont extrêmement précaires pour les déplacés. « Nous dormons comme des animaux entassés. Mais que faire ? Un déplacé n’a pas le temps de dormir, il ne se contente que de là où il peut poser sa tête parce qu’il n’est pas chez lui », confie Cécile Nabuko, déplacée à Sake.
A Goma, les acteurs humanitaires estiment qu’il y a actuellement plus de 300 000 personnes déplacées dans toute la ville. « Une partie de ces personnes se trouve à Bulengo, Lac Vert, où un site a été préparé, et également à Rusayo, un quartier périphérique de Goma, où plusieurs hectares ont été rendus disponibles par les autorités », indique Anne-Sylvie Linder. Le site du Lac Vert comporte néanmoins un risque important pour ces populations en raison d’émanations potentielles de gaz méthane.
L’arrivée quasi quotidienne de nouveaux déplacés à Goma et dans sa périphérie exerce une surcharge sur les services sociaux essentiels, affectant ainsi la capacité des populations locales et déplacées à accéder aux biens nécessaires à leur survie, dont l’eau, la nourriture, ou encore les soins de santé dans des structures médicales où affluent de nombreux blessés et malades.


Les actions du CICR
Le CICR a déjà mené de nombreuses actions en faveur des personnes touchées par le conflit, notamment dans les territoires du Rutshuru, du Nyiragongo et du Sud-Lubero.
Il soutient la prise en charge des blessés au centre hospitalier Bethesda-Ndosho de Goma, à l’Hôpital général de Beni et à l’Hôpital provincial de Bukavu où il dirige un programme de chirurgie de guerre. « Nous travaillons presque à pleine capacité de manière constante au centre hospitalier de Ndosho à Goma », précise Anne-Sylvie Linder. « Je pense que nous sommes face à une crise humanitaire de grande ampleur, dont les retombées se feront sentir à moyen et long terme. »
Le CICR travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC dans les interventions de premiers secours, l’eau et l’assainissement ainsi que le rétablissement des liens familiaux.




Faute de ponts sur les rivières Lomami et Lubilanji : Kabinda asphyxié !

Quasi absence des ponts sur les rivières Lomami sur la RN2 tronçon Kabinda-Lubao et sur la rivière Lubilanji tronçon Kabinda-Ngandajika, et sur la rivière Lubilanji tronçon Kabinda-Mbujimayi handicap le développement sociaux-économique de la province de Lomami. Voilà pourquoi cette population lance un SOS au gouvernement central de tourner son regard à la Lomami pour une solution immédiate.

La province de Lomami demande au gouvernement central de placer les ponts sur ces rivières. Il y a presque deux semaines, le bac Makole de la rivière Lomami n’est pas opérationnel. Plus de trois véhicules sont bloqués sur la rivière et les pirogues utilisés posent trop de soucis aux paisibles citoyens qui se recherchent en faisant leur commerce.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda




Lydie et Lefils Matadi pleurent leur père, papa Odon Matady

Les journalistes Lydie et Lefils Matadi pleurent leur père, papa Odon Matady Kibwila Yala, décédé le 7 mars dernier. Au nom du quotidien.cd, nous nous joignons à cette douleur qui frappe les deux confrères et implorons Dieu dans son infinie bonté pour qu’il daigne accueillir ce père de famille. Ci-dessous, le communiqué nécrologique :

Communiqué nécrologique

Les Familles MATADY, AKANA, NGWAMA, KAMIENDU, KIBIKULA, Madame Marie-Louise SONA, les Familles RUVOGO, ENGUMBA et HATIKA, ont la profonde douleur d’annoncer aux ressortissants des villages Yelenge et Kumbi Kangosa, dans la province du Kwilu, aux amis et connaissances, le décès de leur Père, Époux, Frère, Beau- frère, Beau-père, et Grand Père « MATADY KIBWILA YALA ODON CHARLES », Retraité de ARAUPHAR, Moyangeli de la CEVB5 à la Paroisse Saint Barthélemy de Masina.
Décès survenu le Mardi 7 Mars 2023 dans un centre hospitalier à Kinshasa, suite d’une maladie.
Le Programme des funérailles se présente comme suit :
*MERCREDI 15 mars 2023
*15h00* Messe à la Paroisse St Barthélemy/Masina
*18h00* VEILLÉE MORTUAIRE dans la salle *ATLANTIS* , limete 1ere rue à côté de l’église cité Bethel
*20h00* : *Messe*

**JEUDI 16* *mars* 2023
*9h00* : Levée du corps à la morgue de l’hôpital cinquantenaire et départ pour la paroisse St Raphaël.
*NB. AUCUNE CÉRÉMONIE N’AURA LIEU À LA MORGUE
*09h30* : Arrivée à la paroisse
Hommage
Témoignages
Dépôt des gerbes de fleurs
*10h30** Messe à la Paroisse Saint Raphaël, 1ere rue Limete
*12h00* levée du corps pour le Cimetière *NECROPOLE 3* N’sele Bambu
*15h30* Bain de Consolation dans la salle ATLANTIS Limete 1ere rue
Ce communiqué tient lieu de faire-part.
Pour la Famille,
Papa KAMIENDU et Papa KIBIKULA




EPST: Tony Mwaba pose la première pierre de construction des 150 écoles à Kinshasa/Maluku

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé à la pose de la première pour le lancement des travaux de construction des 150 écoles à l’Ecole Primaire Maman Antoinette dans la commune Maluku à Kinshasa.

C’est au sein de cette école, qui se trouve depuis des lustres dans un état très critique et en délabrement très avancé, que le n°1 de l’EPST a lancé ces travaux, ce lundi 13 mars 2023, qui vont aussi contribuer à sa réhabilitation.
Après le Proved de Kinshasa/Plateau, Clément Mukanya, pour son mot de bienvenue, la parole a été accordée à Monsieur Élois Kumbo, Directeur-Chef de Service de la Direction Nationale de construction, d’entretien, de réhabilitation et de gestion des infrastructures scolaires. Éloïs Kumbo est revenu sur les détails techniques de ce projet.
Il s’agit d’un marché de construction des 30 écoles attribuées à l’entreprise Global Innovation SARL, outre les 1200 que compte le projet 145 territoires. Ce site de l’EP Maman Antoinette fait partie des 9 sites pilotes où les travaux seront lancés simultanément à travers l’ensemble du territoire de la République.
Pour cette école, le projet prévoit la construction des deux bâtiments des trois écoles chacun, un bâtiment administratif, un autre bâtiment latrine ainsi qu’une salle polyvalente sur un délai de sept mois.
Prenant la parole pour son allocution, les premiers mots du Ministre Tony Mwaba, ont été des remerciements à l’endroit du Chef de l’État, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision de la gratuité de l’enseignement primaire public ainsi que les mesures d’encadrement prises pour contenir les effets induits de cette réforme majeure, en l’occurrence, le projet de construction et réhabilitation des infrastructures scolaires contenu dans le vaste programme des 145 territoires.
Engagé dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves, le patron de l’EPST a annoncé à l’assistance la clôture des études pour la reconstruction de l’Ecole Primaire Lufungula 5 ainsi que de construction de l’Institut et l’EP Félix-Antoine Tshisekedi dont les travaux vont intervenir incessamment.
Pour s’assurer du respect du délai et de l’efficacité du travail, le Ministre a instruit les autorités locales de l’EPST de veiller sur cet ouvrage et d’être régulièrement sur terrain dans le cadre de la journée d’itinérance instaurée chaque mercredi par son Autorité.
Après le discours, place à la pose de la première Pierre. Mais avant cela, le Ministre Tony Mwaba a mis en garde l’entreprise sur le respect du délai d’exécution et s’interdit cette culture de lancement de travaux non achevés devenue une tradition.
Comme l’EP Maman Antoinette, deux autres écoles ont été choisies pour le lancement officiel de ce vaste programme du Chef de l’État qui vise à réguler le déficit en infrastructures scolaires, constaté après la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire public qui a engendré un surpeuplement des salles de classe.
Ce programme comme celui de construction des 200 écoles s’inscrivent dans la dynamique de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, cheval de bataille du Ministre Tony Mwaba Kazadi dont les œuvres sont plus que tonitruantes et éloquentes dans le respect strict de la vision et orientation du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.




A Bukavu, Marie Olive Lembe réconforte le PPRD

C’est la dernière audience que Marie Olive Lembe Kabila a accordé à la Fédération du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Sud-Kivu. Pour ce faire, la Matriarche a remercié d’emblée tous ceux qui se sont impliqués dans la mobilisation tous Azimuts à Bukavu pour son accueil triomphal.


” L’accueil de Marie Olive Lembe Kabila au Sud-Kivu est une expression de l’attachement à Rais Joseph Kabila et cela ne trompe pas “, a introduit le Professeur Boniface Kanyingini, Fédéral PPRD/Sud-Kivu.
De renchérir sur un plaidoyer de débauchage au sein du PPRD, en ce que le parti cher à Joseph Kabila traverse une crise, une mauvaise tempête depuis la fin de la coalition FFC-CACH.
Cependant, avec l’arrivée de Marie Olive, le PPRD Sud-Kivu a un discours à convaincre, a-t-il poursuivi tout en martelant que malgré la tempête qui a secoué le parti de Joseph Kabila, le PPRD reste une grande formation politique ce, en dépit de certains comportements des cadres qui le fragilise. Le fait que le PPRD/Sud-Kivu a un nouveau comité, ce dernier s’est assigné comme mission de combattre certaines antivaleurs. Pour réussir dans cette mission, la Fédération du Sud-Kivu sous la conduite du Professeur Boniface Kanyingini sollicite l’accompagnement et l’implication de Marie Olive Lembe Kabila.
Cette dernière pas trop politique active, mais philanthrope du moins suit la marche de la République aux côtés de son mari, mais également suit de près les activités du PPRD et des autres partis frères du FCC dont l’Autorité morale est son époux. La Présidente de l’Asbl Initiative Plus, a tenu à exprimer sa solidarité à tous les partis politiques membres du FCC, les encourager dans cette résistance qui tend vers son crépuscule.
Cependant, par sa petite expérience, elle tient ce conseil à ses invités que l’on ne grandit pas si on n’a pas traversé les épreuves. Et donc, quelque part cette situation qui prévaut en République Démocratique du Congo est l’œuvre de Dieu, qui est pour quelque chose dans ce qui se passe au Congo.
Au regard de doléances formulées par la Fédération du PPRD/Sud-Kivu, l’ex First Lady dit n’avoir pas une leçon particulière à donner à ces cadres et militants. Du moins pour elle, tout ce qui se passe en République Démocratique du Congo c’est la volonté de Dieu et en étant humain, c’est par après que nous comprenons le dessein du créateur.
De renchérir que la Patrie de Kimbangu, de Patrice Emery Lumumba et M’Zée Laurent Désiré Kabila a été bloquée par certains hommes qui se croient plus politiques que les autres. Cette vieille classe politique qui n’avait pas compris la vision qu’à son mari pour ce Congo, a beaucoup joué en défaveur de la population. Depuis 2006, j’intercédais auprès de notre Seigneur d’éloigner loin de mon mari, les mauvaises graines dans son entourage. Aujourd’hui, Dieu a exhaussé ma prière. J’en suis sincèrement reconnaissante à notre Seigneur qui a entendu ma prière.
Ce n’est pas de la transhumance, mais la relève de la classe politique qui doit gérer autrement le pays. Le leader serre à donner une vision pour orienter les actions et réactions en faveur de la population. Pour y arriver, il faut travailler, il faut de la tolérance, de la discipline, la loyauté, la fidélité, etc., a-t-elle exhorté ses invités à cet échange fraternel.
Je crois que nous arriverons à Canan avec celui que Dieu a choisi, a-t-elle poursuivi, tout en recommandant aux uns et les autres de l’endurance, à ne pas se décourager, de continuer à résister car, tout compte fait, la baguette magique du changement tant chantée est un leurre.
Toutefois, elle a insisté sur le fait que le soutien est sporadique, sans oublier que son époux accuse plusieurs mois, presque 4 années sans toucher ses avantages lui reconnus constitutionnellement. Et donc, nous avons le devoir de résister, cela implique la revendication de nos droits, de ce qui nous revient légalement.
En outre, Marie Olive Lembe Kabila a tenu à stimuler les résistants à travailler davantage pour affermir le PPRD car, poursuit-elle, cette période prouve que vous êtes les meilleurs sur qui, il faut compter pour le développement de ce pays. Mon mari est le David de ce pays, c’est ainsi que je l’ai surnommé. Aujourd’hui, tout est clair, l’échec est patent. Il faut cesser avec les conflits internes qui vous fragilisent qui donnent de l’occasion aux autres pour avoir les dividendes politiques, a-t-elle fait savoir. Elle a insisté en plus en ces termes : « Nous n’avons pas le souci de ceux qui sont partis, plutôt notre souci est de chercher à résoudre les problèmes sociaux et sécuritaires du pays loin de toute cette ancienne classe politique qui ne roulait que pour leurs propres intérêts », a-t-elle martelé.
En bonne chrétienne catholique pratiquante, Marie Olive Lembe Kabila s’est référée aux saintes écritures pour exhorter ses invités du PPRD en ces termes : L’humilité précède la gloire. Le titre, on le défend bien si l’on produit de dividendes en faveur de la population. Le titre n’a de la valeur que lorsqu’il produit des effets escomptés pour la population.
Pour ce faire, elle recommande d’être humble pour réussir dans la vie. Si vous avez de conflit ou de contrariété entre vous, veillez résoudre en famille, ne donnez pas l’occasion aux autres de vous fragiliser. Elle poursuit ses conseils au travers des versets tirés de la bible que l’impatience prend place sur l’attitude à prendre face à la situation politique actuelle : ne soyons pas Pierre qui n’a pas pu résister jusqu’à la fin, lorsqu’il renia le Christ. Heureusement pour Pierre Jésus lui a rappelé avant qu’il ne sombre.
Ceci explique cela, que Marie Olive Lembe Kabila a la nette conviction que Joseph Kabila va nous sauver, sauver la République qui sombre davantage dans la corruption, le népotisme, le tribalisme et l’intolérance. Et d’ajouter Joseph Kabila n’est pas rancunier, ni méchant qui livre ses collaborateurs en pâture, il n’est pas distrait, il ne se livre pas à la distraction ; il est très intelligent et concentré sur l’essentiel ; Il a une vision pour ce pays. D’ailleurs, Joseph Kabila est le cadet de tous les hommes politiques qui ont eu à diriger ce pays, et il est en même de mettre fin à l’insécurité et booster le développement de ce pays. En sus, Il a l’esprit et la stratégie militaire, il est jeune. Nous allons arriver à Canan avec lui, a-t-elle conclu l’échange avec la Fédération du PPRD/Sud Kivu.
Depuis Bukavu, dans le Sud-Kivu
Pius Romain Rolland




En vacances parlementaires dans le territoire de Kabare : L’honorable Claude Nyamugabo communie avec les chrétiens des paroisses de Nyantende et Mumosho

Après son enrôlement le samedi 11 mars, l’Honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe, meilleur élu aux législatives nationales de 2018 dans la circonscription électorale de Kabare, s’est vite mis au travail d’itinérance.

En fervent catholique, l’honorable Claude Nyamugabo a tenu à commencer ses vacances parlementaires sous la bénédiction et protection divines en communiant tour à tour avec les chrétiens des paroisses de Nyantende et Mumosho dans le Territoire de Kabare.
Au-delà de sa participation à la messe, à Nyantende comme à Mumosho, l’honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe dont les œuvres en faveur des différentes paroisses ne sont plus à démontrer, a, une fois de plus mis la main dans sa poche pour l’avancement de l’œuvre de Dieu.
Ainsi donc, les Paroisses de Nyantende qui construit une clôture pour la sécurisation du presbytère a reçu cent sacs de ciment. De même, la paroisse saint André de Mumosho qui construit un presbytère a reçu cent sacs de ciment.
Il faut rappeler que les deux paroisses ont toujours bénéficié de la particulière attention de l’honorable Claude Nyamugabo qui a construit à ses frais l’autel de la paroisse Saint André de Mumosho et qui a contribué substantiellement à la construction de l’église de la paroisse de Nyantende.
Prenant la parole au nom de tous leurs paroissiens, les deux Curés ont tenu à exprimer leurs remerciements à l’endroit de l’honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe pour ce énième geste louable en faveur de leurs paroisses. Ils ont ensuite imploré la grâce divine sur cet élu afin que Dieu puisse continuer à le combler de ses bénédictions, une prière manifestement exaucée en faveur de l’honorable Claude Nyamugabo, un chrétien qui a toujours fait de l’Éternel ses délices.




Kinshasa : Gentiny Ngobila nomme Félicien Kuluta ministre des Finances et Économie

Le gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a nommé ce lundi 13 mars 2023, Félicien Kuluta Ntula au poste de ministre provincial des Finances et de l’Economie.
Félicien Kuluta Ntula remplace Jean Ngoy Mvunzi accusé de « prédation financière » par l’inspection générale de finances (IGF).
Cette nomination intervient après l’élaboration d’une mise en demeure par l’Inspecteur général des finances, chef des services, Jules Alingete adressée au gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, pour remplacer son argentier Jean Ngoy Mvunzi reproché d’être auteur des « pratiques » qui favorisent la « consommation des recettes urbaines à la source et privent ainsi la ville (de Kinshasa) des moyens de sa politique ».
En effet, c’était au cours d’une enquête de l’IGF à la Direction générale des recettes de la ville-province de Kinshasa (DGRK) qui a épinglé Jean Ngoy Funzi, ministre provincial des Finances, comme cerveau-moteur de la prédation financière des ressources de l’Hôtel de ville de Kinshasa des protocoles d’accord, des conventions et des lettres de nivellement ; des pratiques qui « paralysent la chaîne de la recette, de la constatation au recouvrement ».
Jean -Luc Lukanda




Transport en commun : Les Kinois ont vécu un calvaire !

En fin de semaine dernière, l’Hôtel de ville a annoncé de nouveaux tarifs dans le transport en commun, des taxis, des bus, des mini-bus. Et les usagers souhaitent vivement les voir être mis en application. Et ce lundi matin 13 mars 2023 constituait bien le jour de cette vérification. Déjà, dès cette annonce, les transporteurs les ont boudés pour des raisons évidentes.

Les réactions faites à la rédaction de l’actualité.cd, font état de vérification de la mise en application de ladite mesure annoncée par le gouvernement provincial de Kinshasa.
Étant entendu que chaque conducteur imposait le tarif selon son humeur, le gouvernement provincial voulait y mettre bon ordre.
De beau marché jusqu’au centre-ville, les usagers font face au tarif imposé par les conducteurs, soit 1500 francs. Pour les autorités, il est question de 1000 francs. Cela laisse très peu de choix aux usagers contraints de se soumettre.
Le vœu collectif est que le gouvernement déploie des agents agréés pour faire respecter cette disposition afin que cela n’aille pas dans tous les sens.
“Dans ce pays, chacun fait ce qu’il veut, ce qu’il pense mieux pour son intérêt. Le gouvernement à ce jour devrait déployer les agents de transport pour faire appliquer ce nouveau tarif, sinon, ça sera un coup d’épée dans l’eau”, a indiqué un Kinois dans l’arrêt de bus beau marché ville, beau marché Kingabwa et plusieurs autres destinations.
Avant de se poser la question : “Comment peut-on publier une nouvelle tarification sans des mesures d’accompagnement pour la mise en application ?”
On en est à espérer que les transporteurs se plieront face à cette mesure prise pour soulager la population qui éprouve d’énormes difficultés à se mouvoir d’un point à un autre dans une ville en proie à de nombreux embouteillages, à certaines heures de la journée.

Il sied de dire que la faisabilité de cette méthode ne peut être concrète que par la rigueur des autorités compétentes dans l’accompagnement et le suivi digne de ce nom ainsi que la conscience de la population kinoise dans la dénonciation en cas de déviation.
Jean-Luc Lukanda