Rentrée parlementaire : Noël Tshiani sera dans la rue le 15 mars pour exiger l’alignement de la proposition de loi sur la souveraineté nationale

Une année depuis que le projet de loi sur la souveraineté nationale a été déposée à l’Assemblée nationale, cette initiative n’a jamais était alignée pour le débat devant les élus du peuple. Son initiateur veut voir cette proposition de loi entrer en vigueur avant les élections de 2023.

A travers une interview accordée dans le média en ligne le quotidienrdc.com, le président national du parti politique la Force du changement et ancien candidat président aux élections de 2018, Noël Tshiani Mwadia Mvita qui confirme la tenue de cette manifestation, émet le vœu de voir cette proposition de loi être discutée à tout prix à la session de mars qui s’ouvre ce mercredi 15 mars 2023. Pour lui, toutes les questions liées à la souveraineté nationale doivent être traitées rapidement et urgemment, parce qu’elles contribuent à la vie et la gouvernance du pays.
A en croire l’initiateur de cette démarche, cette question doit être appliquée avant les élections de 2023 pour sécuriser la nation congolaise contre tous les infiltrés dans les institutions de la Rdc. Une année et demi que ce projet de loi traine dans le tiroir du speaker de la chambre basse du parlement, ce qui n’arrange pas son auteur qui estime que le délai est largement dépassé vu sa pertinence.
Pour Noël Tshiani, il est temps que les postes de souveraineté nationale soient dirigés que par les Congolais de père et de mère pour mettre la Rdc à l’abri de toute l’infiltration au sommet de l’Etat.
Sachez que cette marche partira de la place Echangeur de Limete et a comme point de chute le Palais du peuple ou un mémorandum sera lu et déposé à l’intention du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Kodia. Le président national du parti politique la Force du changement Noël Tshiani Mwadia Mvita invite les congolaises et les congolais à participer massivement a cette marche qui s’inscrit dans le cadre de la sécurisation de la souveraineté nationale de la Rdc.




Sake : Les FARDC dénoncent les attaques au mortier par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23

Dans un communiqué signé par le Lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike Kaiko, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dénoncent avec vigueur la poursuite des attaques continues de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu.
Le dernier cas en date a eu lieu samedi le 11 mars 2023 dans la cité de Sake.
En effet, ces terroristes ont pilonné au mortier 120mm l’agglomération de Sake. Le bilan encore provisoire fait état de quatre civils tués et six autres blessés.
L’attitude belliqueuse et barbare de l’armée rwandaise constitue non seulement la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire, mais aussi un affront vis-à-vis de la Communauté Internationale, l’Union Africaine et les Organisations sous régionales.
Au demeurant, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se réservent le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population RD Congolaise et de défendre l’intégrité du territoire national.




Eruption du volcan Nyamulagira : La population de Goma appelée à garder son calme et de vaquer librement à ses occupations

L’Observatoire Volcanologique de Goma en charge de la surveillance des volcans des Virunga et de l’activité sismique de la région porte à la connaissance de la population de Goma et de ses environs qu’à partir de 18h temps local une lueur ardente a été observée au sommet du volcan Nyamulagira.
« Les données actuelles de la sismicité indiquent un mouvement des magmas à de faibles profondeurs vers le cratère central du volcan Nyamulagira », indique un communiqué publié à cet effet par le Prof Dr Mohindo Alisembo Adalber.
Dans nos bulletins précédents, ajoute-t-il, nous avons annoncé la localisation de séismes hybrides (cassure suivie d’une intrusion magmatique) dans le champ du volcan Nyamulagira. « Signalons que, si l’activité actuelle au Nyamulagira conduit à une éruption sur le flanc, la lave s’orienterait dans le Parc National des Virunga », note le même document.
Toutefois, les produis volcaniques tels que des cendres, des cheveux de Pelé et des scories peuvent retomber dans les zones habitées consécutivement à cette activité dans le cratère. Voilà pourquoi il est recommandé à la population de Goma de garder son calme et de vaquer librement à ses occupations. L’usage concernant le lavage des légumes et la consommation d’eau de citerne doivent être suivis scrupuleusement.
« Nous recommandons aux aviateurs de tenir compte de la direction du vent en survolant la région des Virunga. L’OVG poursuit les observations sur terrain et à partir de son réseau de surveillance et vous tiendra compte de l’évolution de la situation », apprend-t-on de la même source.




Un membre du Polisario abattu par l’armée algérienne près des camps de Tindouf

L’armée algérienne continue son carnage dans les camps sahraouis près de Tindouf. Dimanche 12 mars, en plein jour et à quelques encablures seulement de l’un des camps, dit «Laâyoune», elle a pris pour cible un véhicule pick-up transportant du carburant. Le chauffeur, un membre du Polisario, a été tué sur le coup.

Un jeune trafiquant du Polisario a été tué, dimanche 12 mars, par l’armée algérienne près des camps de Tindouf.

L’armée algérienne a tiré des coups de feu nourris, dans la matinée du dimanche 12 mars, à l’est de la ville de Tindouf, près du camp dit «Laâyoune», sur un véhicule de type pick-up transportant du carburant, apprend Le360 de sources bien informées.

Ces tirs ont causé la mort du conducteur du véhicule, un membre du Polisario dénommé Saïd ould El Bachir ould Chaabane et originaire de la tribu Rguibat Oulad Daoud. Habitant du camp «Laâyoune», il était connu pour être un trafiquant occasionnel de carburant subventionné.

Bien évidemment, ce genre d’incidents meurtriers ne relève aucunement d’une bavure militaire. Il constitue plutôt un acte délibéré de l’armée algérienne, qui ne prend jamais les précautions préalables de sommation quand il s’agit de Sahraouis. Plus grave, l’armée algérienne, qui fait étalage chaque mois d’un décompte, relayé par ses médias locaux, de ses opérations militaires contre les prétendus «terroristes» et autres trafiquants de tous genres, ne communique jamais sur ses nombreuses actions militaires dans lesquelles des Sahraouis des camps de Tindouf sont régulièrement victimes.

Ces exactions et atrocités sont devenues le lot de tout Sahraoui des camps qui tente de s’adonner au trafic de carburant, ou de tout autre produit de l’aide internationale, voire des armes, en dehors du circuit mafieux établi par les dirigeants du Polisario et leurs protecteurs militaires algériens. Même les jeunes Sahraouis des camps, qui ont récemment tenté de tromper l’oisiveté et l’enfermement en se lançant dans l’orpaillage, n’ont pas été épargnés.

L’on se rappelle l’horrible mise à mort, en octobre 2020, de deux orpailleurs sahraouis, Moha Ould Soueïlem et Ali Idrissi, aspergés d’essence et brûlés vifs dans une fosse par des soldats de l’armée algérienne, non loin des camps de Lahmada.

Malgré les dénonciations à l’ONU, et au sein des organisations des droits de l’Homme, la barbarie de l’armée algérienne continue à faire des victimes sahraouies, aidée dans cette tâche macabre par les milices du Polisario.

Ces dernières sont d’ailleurs en état d’alerte maximale depuis plusieurs semaines, particulièrement dans le camp dit «Aousserd», aux prises avec des actes continus de violences et de vandalisme, perpétrés par un groupe de jeunes trafiquants de carburant et de drogue.

Dans la nuit du 21 au 22 février dernier, ces jeunes ont incendié trois camions-citernes relevant du Polisario et entièrement saccagé le poste de police dudit camp, avant d’y mettre le feu.

Par Mohammed Ould Boah




Le cabinet royal recadre le PJD après sa sortie sur les relations Maroc-Israël

Le Cabinet royal a réagi après une déclaration du secrétariat du PJD concernant les relations Maroc-Israël. Dans un communiqué diffusé ce lundi, le cabinet royal a apporté plusieurs précisions sur la position du Maroc vis-à-vis de la question palestinienne et la politique extérieure, estimant que la sortie du PJD contient « des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’État d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés ».

« La position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées », tient ainsi à souligner le Cabinet royal.

En outre, ce dernier rappelle que la politique extérieure du Royaume est une prérogative royale, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.

Ce n’est pas tout. Le Cabinet royal ajoute que les relations internationales du Royaume « ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable ».

Enfin, il tient à souligner que la reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain.




Ce mardi 14 mars 2023 à Genève : PDES organise une conférence sur : « le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde »

Promotion du Développement Économique et Social (PDES) est une organisation non gouvernementale, créée en 2013 et basée à Genève. Dotée du statut ECOSOC auprès du conseil économique et social des Nations Unies, PDES vise en particulier la promotion du développement économique et social des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement (PED) et des pays émergents, le renforcement de la coopération Nord-Sud/Sud-Sud, ainsi que la coordination des partenariats publics-privés (PPP) pour le développement économique et social notamment en Afrique.

Dans ce sens, et pour promouvoir un décollage économique du continent africain, PDES organise une conférence sous le thème de « le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde » dans le but de mettre en lumière le progrès et le développement du Maroc durant ces dernières années,

Cet événement met l’accent sur les opportunités socio-économiques qui pourraient octroyées à l’Afrique à travers le Maroc comme Hub international.

Cette conférence aura lieu le mardi 14 mars 2023 à 17 :30 à Genève, en marge de la 52ème session des droits de l’homme qui commémore le trente-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration de l’ONU sur le droit au développement.

La conférence sera modérée par M. Noureddine OBBAD, essayiste et expert en développement durable, avec la participation d’un panel d’intervenants, experts en économie, en politique et en stratégies de développement : M. Christophe Pierre de Figuieredo : Président de la Chambre de Commerce Suisse au Maroc ; M. Alain Jourdan : Secrétaire général de l’Observatoire Géostratégique de Genève ; M. Amada Adjoumai : Head of Executive Search Switzerland chez Global Mind Search ; M. Pablo Demierre : Fondateur de Swiss Diplomacy Student Association (SDSA) PDES organise une conférence sous le thème : « Le Maroc comme hub économique entre l’Afrique et le monde »

Le Maroc a les atouts pour jouer « un rôle de locomotive »

Aujourd’hui, l’Afrique est un impératif stratégique. C’est un gisement de croissance à 2 heures de Genève, une réalité incontournable pour les entreprises européennes et le monde.

Certains pays africains connaissent un net dynamisme économique et semblent appelés à devenir les moteurs du développement du continent africain pour former le peloton de tête des lions africains pour le développement du continent.

Le Maroc fort de son identité africaine recèle bien des énergies et des potentialités qui lui permettent de créer des conditions favorables d’impulsion et de développement pour le continent africain.

Le Maroc a les Atouts pour jouer « un rôle de locomotive pour une co-émergence harmonieuse du continent » et devenir un futur Hub industriel d’intégration vers des changements de structures en diffusant des opportunités d’investissements intégrés et complémentaires entre l’Afrique et le reste du monde.

Le développement des vingt dernières années ont permis au Maroc d’arriver à un niveau économique suffisant pour aider à la modernisation de l’Afrique avec lui et porter ainsi la promesse d’une Afrique future pacifique et moderne.

Le Royaume du Maroc se donnant des ambitions audacieuses pour lui-même, et donc pour l’Afrique, il incarne une des locomotives résolues, dans la dynamique de l’esprit collectif à relever les défis pour la prospérité du Continent Africain

Le Maroc peut être l’initiateur d’un développement africain pour une relance économique européenne et donner un espoir à tous les pays d’Afrique.

Comme l’a dit Joseph Stiglitz – prix Nobel d’économie – dans son rapport pour les Nations Unies, la solution passera par « la coopération de tous les pays pour fournir ensemble une puissante stimulation mondiale […] Le monde devrait aider les pays en développement. Pas seulement dans un esprit humanitaire, mais dans son propre intérêt »




Face à la déclaration irresponsable du SG du PJD : Voici la réaction du Cabinet Royal en quatre points

 “Le secrétariat général du Parti Justice et Développement (PJD) a récemment publié une déclaration contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’Etat d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés.

A cet égard, le Cabinet Royal souligne ce qui suit :

Premièrement : La position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées.

Deuxièmement : La politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.

Troisièmement : Les relations internationales du Royaume ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable.

Quatrièmement : La reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain.

Les forces vives de la nation, les partis politiques, ainsi que certaines personnalités de premier plan, de même que certaines instances associatives militant pour la question palestinienne, avaient alors été informés de cette décision, pour laquelle ils avaient exprimé leur adhésion et leur engagement”.




Agression de la Rdc par le M23 : Thierry Tshia Mumayi Kabunda sensibilise la jeunesse à s’enrôler dans les Fardc

Face à l’agression de notre pays par les rebelles du M23 à l’Est de notre pays, l’ancien conseiller de Joseph Kabila en charge des Mines et énergie appelle la jeunesse à s’enrôler massivement dans les forces armées pour défendre la nation. Dans une interview accordée à Okapinews ce lundi depuis l’Europe, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que le pays va mal avec cette agression de plusieurs pays voisins qui cherchent comment piller nos minerais.

« J’appelle la jeunesse de barrer la route à cette barbarie de nos voisins. Pour le faire, ils doivent s’enrôler dans l’armée car nous n’avons que le Congo comme pays. Nous ne pouvons jamais accepter une humiliation d’un petit pays comme le Rwanda durant plusieurs années comme si nous n’avons pas une jeunesse capable de faire face à cette agression sans raison. J’appelle aussi le gouvernement à mettre les moyens à la disposition de nos forces armées régulièrement, car l’unique solution doit être militaire et non diplomatique », a estimé le notable du Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Face à un faible pourcentage d’enrôlement des électeurs au Kasaï, Thierry Tshia Mumayi Kabunda estime que la population boude l’opération, car il n’a pas confiance à la Ceni qui selon lui depuis 2006 ne publie pas les personnes réellement élues dans plusieurs circonscription électorales. Je pense que la population est fatiguée des élections qui après publication, les personnes réellement élues ne sont pas proclamées, et les personnes proclamées ne rendent jamais compte à la population et personnes ne travaille pour leur intérêt, ajoute l’un des élus de 2018 malheureusement non proclamé par la Ceni.

Face à la détérioration du tissu environnementale à Tshikapa ville et Luebo, manque d’eau potable dans la colline de Kele, l’ancien proche de Joseph Kabila parle d’une mauvaise gestion de la population par les dirigeants sans conscience. Comment un gouvernement peut tolérer de laisser une partie de la population durant 2 ans sans l’eau potable ? Comment ont peu laisser un ravin menacer une partie de la route principale d’un chef-lieu de la province, alors que la province à une régie financière qui fait entrer l’argent régulièrement ? Priver l’eau à une partie de la population est un crime, car pour rétablir l’eau à Kele ça ne demande pas des millions, regrette l’homme de la popularité à Tshikapa, avant d’ajouter qu’avec son argent, il a réhabilité l’hôpital général de Dibumba, j’ai attaqué le ravin se Sokajik dans les années 1990, alors comment un gouvernement peut manquer le faire ? Il y a un manque de volonté, conclu Thierry Tshia Mumayi Kabunda.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




À Butembo : Julien Paluku lance les travaux de la Zone économique spéciale de Musiene

Après la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya est arrivé ce dimanche en ville de Butembo.

Se confiant à la presse, au nom du Gouvernement, Julien Paluku Kahongya présenté un message de compassion aux habitants de Mukondi et Kirindera, victimes des dernières tueries ignobles des terroristes ADF ainsi qu’un message de solidarité aux déplacés de Rutshuru accueillis au sud du territoire de Lubero.

« Je suis à Butembo après Goma. Avant de révéler l’objectif de ma mission, j’ai d’abord adressé toute ma compassion à la population victime des tueries des ADF, dire que le Gouvernement suit de très près tout ce qui se passe et c’est le sens même de la présence du ministre de la Défense à Goma. Mais également toute ma compassion aux déplacés qui viennent de Rutshuru et le ministre des Affaires humanitaires est là pour gérer toutes ces questions-là », dit-il.

Par ailleurs, le Ministre de l’Industrie a annoncé la remise, ce lundi 13 mars du statut d’une ZES à l’Aménageur de la première Zone Économique Spéciale de la partie Est de la RDC, donc celle basée de Musiene dans le territoire de Lubero.

Julien Paluku a rappelé la théorie selon laquelle en même temps qu’on se bat, on doit penser développement. C’est ainsi qu’il a dit que cette ZES qui est mise en œuvre dans le cadre de la diversification de l’économie congolaise, est l’aboutissement d’un processus très long commencé sous le leadership du président de la République. La mise en place des Zones économiques spéciales.  Nous avons déjà fait cela à Kinshasa avec Maluku, dans le Sud-Ubangi, à Lubumbashi, Kishishe, Kin Malebo à Kinshasa avec l’entreprise ERICE, on a envie d’aller à Kolwezi.

Maintenant c’est le tour la partie l’Est du pays avec sa Zone économique spéciale dont les études ont été finalisées et tous les processus ont pris deux pour valider cette ZES. « Je viens pour qu’on remette les statuts à l’Aménageur de la ZES pour ouvrir cet espace à tous les investissements », pense Julien Paluku.

Côté Aménageur, donc la SOCITEQ Sarl, la remise de ce statut par le Gouvernement constitue une étape très décisive dans l’opérationnalisation de de cette Zone Économique Spéciale de Musienene à l’intérieur de laquelle les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers seront désormais accordés aux investisseurs.

« Demain (ce lundi) il y aura la première cérémonie de la Zone économique de Musienene. La cérémonie consiste en la reconnaissance et au lancement des travaux de la Zone économique spéciale de Musienene. L’État congolais accordera désormais le statut de Zone économique spéciale pour le site de Musienene, de même qu’ils l’ont fait pour Maluku et un autre site au Katanga », annonce-le PCA/SOCITEQ, Ise Maluona.

À l’en croire, Musienene dans le Nord-Kivu s’aligne en troisième position comme Zone économique spéciale. Cette reconnaissance av accorder tous les avantages liés à l’exploitation de la Zone économique spéciale dans notre pays au niveau des avantages douaniers : le matériel qui va être utilisé dans cette Zone sera exempte de tous les droits de douane, etc. Il y aura un guichet unique pour les différentes taxes dans la Zone. C’est une sorte de Zone franche qui va attirer beaucoup d’investisseurs pour nous aider à créer des emplois dans notre sous-région.

Signalons que le ministre sera en conférence-débat sans tabous, ce même lundi dans la grande salle Maria Mama.

 

 




Depuis 1960, la Rdc trahie par les Nations-unies ? (Un pamphlet de Magloire Paluku)

La République Démocratique du Congo est un pays béni, disait Mzee Kabila avant d’ajouter dans presque ces termes, il (le Congo) sortira toujours gagnant des vicissitudes que l’ont lui tend !

Joseph Kabila aussi disait que quand une guerre se termine il faut se préparer à affronter la suivante.
Il y a peu, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI disait que la RDC sortira gagnante de cette agression barbare Rwandaise… !
En trois étapes, voyons maintenant ce que la République Démocratique du Congo vient de gagner depuis la prise de Kilolirwe et Kitshanga par les rebelles du M23:
1.Le Rwanda, par la Bouche de Paul Kagame disait en décembre 2022 et Janvier 2023 qu’il ne veut pas être le bouc émissaire du conflit Congolais et son pays ne peut porter indéfiniment le fardeau des réfugiés Congolais.
En d’autres termes, la crise Congolaise fabriquée par les occidentaux depuis 1994 en obligeant le Zaïre d’accueillir sur son sol des réfugiés, militaires et miliciens armés après le drame Rwandais, devient un dilemme à la même communauté internationale jouant au Ponce Pilate avec leur protégé.
2. Le Président Français Emmanuel Macron a lancé des mots et des phrases renvoyant toute responsabilité aux autorités (et aux populations) Congolaises sur la « stabilité » sécuritaire, administrative et militaire.
Tout le monde refuse d’accepter son tort ni prendre ses responsabilités, se réfugiant dans des petites actions humanitaires quasi insuffisantes et mal orientées sans connaître les vrais besoins des nécessiteux. Les occidentaux préfèrent des relations privées, privilégiées dans des intérêts économiques patronnés par des réseaux et des lobbies proches des escroqueries morales.
3.Le conseil de sécurité vient de marteler ce week-end du cessez-le-feu non respecté, que nous ne pouvons pas attendre d’elle une solution magique.
Je ne vois pas qui, depuis 1960, attend des Nations-Unies une solution miracle en RDC. Depuis l’Organisation des Nations-Unies au Congo (ONUC) , La Mission des Nations-Unies au Congo (MONUC) et la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) le peuple Congolais a vu un Premier Ministre tué, un Président en fonction assassiné en plein exercice de ses fonctions et plus de dix millions de personnes massacrées sans compter les réfugiés et déplacés de guerre.
La RDC vient de gagner en se faisant rappeler qu’elle doit résoudre seule ses problèmes sous l’arbre à palabre avec une force militaire dissuasive.
La tradition Congolaise est plus forte que nos espoirs trahis. Les exemples sont légion depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS) en passant par le dialogue de Sun City et les rencontres de la Cenco que nous gagnons toujours, même si en politique il est permis de surprendre et de reprendre.