Goma : Le dossier des incursions rwandaises est déjà en examen au niveau du Conseil de sécurité

Fin de la mission de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies en République Démocratique du Congo. C’est par la ville de Goma que cette délégation a terminé, ce dimanche 12 mars, sa visite de 4 jours en RDC.

Après avoir entendu et touché du doigt la situation sécuritaire et humanitaire alarmante dans l’Est de la RDC, les deux chefs de délégation, c’est-à-dire les représentants du Gabon et de la France, ont fait le point sur leur mission, au cours d’une conférence de presse à Goma.
Concernant les incursions de l’armée rwandaise sur le territoire congolais aux côtés du groupe terroriste M23, l’ambassadeur de France à l’ONU a indiqué que le dossier est déjà en examen au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il est clairement établi qu’il y a des incursions du Rwanda au Nord-Kivu, ce qui n’est pas acceptable a souligné l’ambassadeur Nicolas de Rivière.
“Nous devons aider la République Démocratique du Congo à faire face à la crise humanitaire causée par l’exploitation illicite de ses richesses, a souligné de son côté l’ambassadeur du Gabon, Michel-Xavier Biang.
Autres sujets abordés, la stabilité de la sous-région, les prochaines élections en RDC et les implications régionales avec l’accord d’Addis-Abeba, qui selon le diplomate gabonais demeure la boussole qui doit conduire la communauté internationale, ainsi que le processus de Nairobi et la médiation mandatée par l’Union africaine sous l’égide de l’Angola.




Sanctions contre le Rwanda: Le Conseil de sécurité n’exclut aucune éventualité

Profitant de la présence du Conseil de sécurité sur son sol, la Rdc ne jure que sur le vote des sanctions contre le Rwanda. Et ce, surtout qu’un groupe d’experts de l’ONU a établi noir sur blanc la responsabilité de Kagame dans l’agression de la Rdc à travers le M23. L’Ambassadeur gabonais au Conseil de sécurité promet de travailler par rapport à ce processus et précise que les sanctions sont un levier, mais le Conseil de sécurité a un éventail d’actions. Dans la même logique, l’ambassadeur français au Conseil de sécurité souligne qu’on a une panoplie d’outils pour régler les crises. Dans le cas de l’action du M23, par exemple, le Conseil de sécurité s’est déjà clairement prononcé sans ambiguïté, en condamnant l’interférence et l’action du M23.

En Rdc depuis le jeudi 09 mars dernier, la délégation des 15 membres du Conseil de sécurité a été reçue par le président de la République, le vendredi 11 mars, avant son déplacement vers Goma, dans la province du Nord-Kivu, le 11 mars 2023. « Nous venons de clôturer la première étape de notre séjour en Rdc. A Kinshasa, nous avons eu le privilège de rencontrer le chef de l’État entouré des membres du Gouvernement et de son cabinet. Nous avons échangé avec le chef de l’État de la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est de la Rdc », a expliqué l’Ambassadeur gabonais au conseil de sécurité, avant d’ajouter que nous avons également évoqué la question relative à la préparation du processus électoral, étant donné que cette année est électorale.
Et d’ajouter que nous avons écouté avec attention le chef de l’État. Nous avons reçu sa perception, sa vision. Nous lui avons donné le message très clair du Conseil de sécurité. Il est aux côtés de la Rdc dans la situation actuelle sur le plan humanitaire et sécuritaire. Nous sommes là pour nous enquérir de la situation, palper du doigt la réalité politique, voir les enjeux, surtout voir l’ampleur de la situation humanitaire. Et à Goma, nous allons palper de nos yeux ce que nous écoutons dans les briefings de la Monusco. « Notre voyage vise à soutenir l’action de la Monusco parce qu’elle est ici pour soutenir le peuple congolais dans la situation qui prévaut. Au-delà de la Monusco, la dynamique régionale est enclenchée et va dans le sens de la recherche de la solution », insiste-t-il.
De son côté, l’Ambassadeur de France au Conseil de sécurité et chef de la délégation a rappelé que les Nations unies ont toujours été engagée en Rdc. Le Conseil de sécurité suit la situation en Rdc, d’ailleurs d’une manière régulière et approfondie. « Il n’était pas venu ici depuis octobre 2018. Nous venons d’avoir un échange très vif avec le président Tshisekedi qui nous a décrit la situation dans le détail et qui a formulé certaines attentes à l’endroit du Conseil de sécurité. Demain nous irons sur le terrain et nous en tirerons d’avantage d’enseignements », dit-il, avant d’ajouter que le message principal que nous avons voulu porter, ce que les Nations unies se tient aux côtés de la Rdc parce que ce qui se passe à l’Est n’est pas acceptable. L’action des groupes armées est condamnable, la souveraineté et l’intégrité territoriale ça veut dire quelque chose. Il faut une sortie de crise politique. On soutien le processus de Luanda piloté par le président Lourenço, de même que le processus de Nairobi. Il faut de la bonne volonté pour en sortir. La population dans l’Est souffre énormément d’une crise humanitaire. On a beaucoup parlé de ça, on a parlé aussi des moyens d’aider d’avantage la Monusco pour qu’elle fasse d’avantage en plus de ce qu’elle fait déjà. On a évoqué les perspectives électorales à la fin de l’année en Rdc, etc.

Les sanctions sont un levier…
Après les discours luminaire des Ambassadeurs gabonais et français au Conseil de sécurité, la parole a été accordée à la presse qui est revenue sur un rapport des Nations unies qui atteste le soutien sans équivoque du Rwanda au M23. « Mme Bintou a même indiqué que le M23 était armée mieux qu’une armée régulière. Cette visite intervient deux jours après l’échec du cessez-le feu. Qu’attendez-vous pour sanctionner le Rwanda ? »
A cette question, l’Ambassadeur gabonais au Conseil de sécurité a laissé entendre que nous l’avons dit, les sanctions sont un levier d’actions du conseil de sécurité et il y a en d’autres. « Nous voulons ici envisager tous les éventails possibles dans l’objectif de ramener la sécurité et la paix par rapport aux aspirations du peuple congolais à la paix et à la dignité », dit-il.
Chargé du comité de sanctions en ce qui concerne la Rdc, il souligne qu’il a été à Kinshasa en novembre 2022 avec un questionnaire : est-ce que les sanctions sont utiles ? Quels individus et quelles sanctions doivent être infligées ? Et d’expliquer que le comité de sanctions est saisi soit par un membre du Conseil de sécurité, soit par un non-membre. Il a une fois de plus insister pour dire que les sanctions sont un levier, mais le Conseil de sécurité a un éventail d’actions.
En complément à cette réponse, l’Ambassadeur français au Conseil de sécurité souligne qu’on a une panoplie d’outils pour régler les crises. Dans le cas de l’action du M23, dit-il, le Conseil de sécurité s’est déjà clairement prononcé sans ambiguïté. Il a condamné l’interférence et l’action du M23, tout en exigeant que cela cesse. « C’est une déclaration du Conseil de sécurité, l’organe le plus puissant de la gouvernance mondiale. Une instruction a été donnée au M23 pour qu’il cesse et qu’il se retire », indique-t-il, avant de signaler qu’en décembre 2022, l’Union européenne a mis 5 rebelles sous sanctions dont le porte-parole. Des sanctions ont été prises contre le M23 et d’autres leaders des groupes nocifs. La pression monte et toutes les autres sanctions sont envisageables.

Une responsabilité du Rwanda ?
L’Ambassadeur français souligne qu’il est établi que le M23 est un mouvement qui est soutenu de l’extérieur ; il est établi que derrière le M23, le pays dont vous faites allusion parait directement impliqué sur le territoire même de la Rdc. Sur le plan humanitaire, explique-t-il, le Conseil de sécurité n’est pas un organe humanitaire. C’est un organe politique qui sert à mobiliser la communauté internationale. « Il y a beaucoup d’aides qui a été donnée. Je crois qu’il faut faire davantage. Il y a lieu de demander à l’ensemble des partenaires d’accroitre leur aide pour la population en Rdc », pense-t-il.
Pour l’Ambassadeur gabonais, l’une des clés pour l’humanitaire, c’est d’abord la mobilisation des partenaires. Cette visite est un important outil pour la mobilisation des partenariats. Il y a une mobilisation, une polarisation de l’attention des donateurs par notre présence. « Nous avons une interaction assez fournie avec la société civile. Celle-ci a reconnu l’action de la Monusco et de la communauté internationale sur leur appui en matière humanitaire. Dans le cadre de la mobilisation, il y a un pont humanitaire qui est envisagé », précise-t-il.

Jean-Marie Nkambua




Projet Tshilejelu: La population réclame la reprise des travaux par Crec7, Fatshi interpellé

En résiliant injustement le contrat de Crec7 au Kasaï, le Directeur général de l’OVD est en train de combattre la vision du Chef de l’État oubliant que 2023 est une année électorale par excellence. Signe que la non-réalisation d’un projet comme celui-ci peut avoir un impact non négligeable sur la population et conditionné ainsi son vote.
Trois mois après la résiliation du contrat de Crec7 dans le Kasaï, les travaux sont en arrêt. Au lieu que Crec7 reprenne les travaux comme il y avait déjà un bel élan, le Directeur général de l’OVD Victor Tumba voudrait signer un contrat avec deux sociétés chinoises qu’il voudrait payer au-delà du double de Crec7, c’est-à-dire 1 million 800 milles dollars par kilomètre au moment où Crec7 n’avait que 800.000 dollars.

La question est celle de savoir, qu’est-ce que le Dg Tumba va faire avec ces deux sociétés chinoises qu’il n’a pas fait avec Crec7 ?
Il sied de préciser que Crec7, après l’annonce de la résiliation du contrat a répondu et a demandé qu’une réconciliation des comptes soit faite, car il n’y avait ni détournement, ni lenteur, parce que cette lenteur dont parle l’OVD est due au fait que le FONER n’avait pas payé à temps. A ce niveau, où est la faute de Crec7 ? Il s’agit de remboursement de ce que CREC 7 a déjà préfinancé, donc le retard ne vient que de l’OVD.
Curieusement jusqu’aujourd’hui, ni le Dg Tumba, moins encore son ministre des ITP Alexis Gisaro n’ont jamais répondu à la lettre de Crec7.
On comprend tout simplement que le Dg de l’OVD et son complice le ministre des ITP sont en train de combattre la vision du Chef de l’Etat dans le Kasaï en mettant fin au contrat de Crec7 pendant cette année électorale où les travaux sont en arrêt au Kasaï.
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi est vivement interpellé. En un mot comme en mille, le Dg Victor Tumba n’est pas à sa place à l’OVD. Le Chef de l’Etat doit écouter la voix de la raison, celle de la population du Grand Kasaï qui réclame à corps et à cri le retour de Crec7 pour la poursuite des travaux dans cet espace.
Cette résiliation de contrat de Crec7 n’est pas fondée, car il n’y a jamais eu détournement et cette lenteur dont parle l’OVD ne vient pas de Crec7. Voilà pourquoi et le ministre et le Dg de l’OVD n’ont jamais répondu à la lettre de Crec7, car ils savent que cette résiliation est tout simplement un complot, un coup préparé pour ternir l’image de marque de cette meilleure société des routes en RDC.
Dans tout ce que le Dg de l’OVD a dit sur Top Congo, ce sont des contre-vérités d’un Monsieur aux abois.
Même l’avancement des travaux effectué par Crec7 à Kinshasa, le Dg de l’OVD s’en est injustement approprié, sachant bien que ce n’est pas l’OVD qui avait fait ça. Le temps qui nous reste pour aller aux élections, c’est-à-dire 9 mois est impossible à l’OVD de négocier d’autres sociétés pour la poursuite des travaux à part CREC7.
Contrairement aux mensonges du Dg de l’OVD, il n’y a aucun accord entre l’OVD et ces deux prétendues sociétés chinoises. C’est de la poudre aux yeux pour faire comprendre au Chef de l’Etat que les travaux se poursuivent, alors que tout est en arrêt depuis la résiliation du contrat de CREC7.
Là où le complot s’est joué entre le ministre des ITPR et le Dg de l’OVD contre CREC7 est que la lettre du ministre Gisaro datant du 08 septembre donnant les instructions de résilier était bien avant le déplacement du Chef de l’Etat dans le Kasaï. De qui on veut se jouer ?
Voilà les mensonges d’un Monsieur qui ne respecte ni la hiérarchie, ni la population. Comprenne qui pourra.
L’Avenir




Nord-Kivu : Le Conseil de Sécurité s’enquiert des conditions de vie des déplacés du site de Bushagara-Nyiragongo

La délégation des membres du Conseil de sécurité, à son deuxième jour de visite de travail à Goma, a consacré la matinée de ce dimanche à une descente dans le camp des déplacés de Bushagara, situé au pied du volcan Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Ces diplomates onusiens ont mis leur temps à écouter les responsables de tous les six sites hébergeant les déplacés avant de voir de leurs propres yeux les conditions de vie dans lesquelles vivent ces femmes, hommes et enfants du site de Bushagara estimés à 2.932 âmes.
« Nous avons tenu à venir en RDC plus particulièrement à Goma et dans ce camp des déplacés de Bushagara pour voir les visages de ces femmes, ces hommes et de ces enfants et ces genres des moments impliquent la responsabilité de tout un chacun appelé à se poser des questions sur qui fait quoi, qui doit faire quoi et qui a fait quoi », a déclaré le Représentant du Gabon au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ambassadeur Michel Xavier Biang.
Pour ce diplomate gabonais, au vue des conditions plus que préoccupantes dans la plupart des camps des déplacés situés tout autour de la ville de Goma, il y a une nécessité que des efforts soient fournis « pour alléger la souffrance » de ces êtres humains contraints d’abandonner leurs milieux naturels de vie.
Il a ainsi plaidé pour que des espaces suffisants soient rendus disponibles afin de permettre aux organismes nationaux et internationaux d’asseoir une organisation adéquate car a-t-il rappelé en tenant un bébé garçon entre ses mains que chaque vie compte.
« Nous sommes là pour voir, pour mieux écouter et bien comprendre pour que nous puissions agir ensemble surtout que le Gouvernement, la communauté internationale ; chacun à une responsabilité à prendre », a indiqué le représentant du Gabon auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
De son coté, Nicolas de la Rivière, Représentant de cinq pays membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, a insisté sur la nécessité d’une solution durable à la crise humanitaire laquelle, selon lui, passe par une réponse politique car la coopération doit être portée à un niveau supérieur.
Modeste Mutinga salue l’appui pour une solution politique à la crise
Pour le ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale qui accompagné la délégation à Goma, en plus de la compassion et la peine renouvelée par le Conseil de sécurité sur le sort des personnes en détresse, la solution à la crise passe par la voie politique ; notamment la matérialisation des accords de Luanda, Nairobi et Addis-Abeba.
« Le plus important c’est que le Conseil de sécurité des Nations Unies soit arrivée à une conclusion selon laquelle cette crise ne peut être résolue que sur le plan politique », a-t-il reconnu en retenant que la délation promet d’aller tout mettre en œuvre pour cette crise puisse absolument trouver une solution à travers les mécanismes en place ».
Il a cité le délai déterminé qui court jusqu’au 31 mars avec un ferme espoir que des instructions et des messages clairs seront envoyés au Rwanda et au M23 pour qu’à cette date plus tard les zones occupées puissent être libérées pour permettre aux milliers des personnes sinistrées commencent, chacun, à regagner son milieu d’origine afin de s’y prendre en charge surtout que l’on ne vit mieux que chez soi.
Notons dans cette descente, la présence du Vice-gouverneur de la Province du Nord-Kivu, les membres du comité provincial de sécurité et les services techniques de la Province.




Intenses activités de Kabasele Tshimanga à Caracas

Le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a regagné Kinshasa, le vendredi 10 mars 2023 dernier, en provenance de Caracas (Venezuela) où il faisait partie des invités internationaux aux manifestations marquant le dixième anniversaire du départ physique du Commandant Éternel Hugo Chavez Frias, ancien Président de la République Bolivarienne du Venezuela.

Au cours de son séjour dans la capitale vénézuélienne, le Président Kabasele Tshimanga a eu d’intenses activités politiques.
A peine arrivé à Caracas, il a participé, le 03 mars 2023, à la journée scientifique consacrée à la pertinence de la pensée politique du Commandant Éternel Hugo Chavez Frias sur le socialisme du 21me siècle. Cette journée a été organisée par le Réseau des Intellectuels pour la Défense de l’Humanité.
Le Président National de l’UDS a aussi pris part, le 04 Mars 2023 suivant, à la rencontre de la Plateforme Internationale Anti-impérialiste. Il y a fait une intervention sur l’importance et le rôle que le continent africain est appelé à jouer dans la lutte contre l’impérialisme dans le concert des Nations libres. Il a évoqué le cas de la République Démocratique du Congo qui continue à être sous le joug de l’impérialisme malgré son “indépendance nominale”.
En ce qui concerne la journée du 05 Mars 2023, date de la célébration du dixième anniversaire de la mort de l’ancien Président vénézuélien, le Président National Kabasele Tshimanga a assisté la grandiose cérémonie de commémoration en présence de l’héroïque gratin anti-impérialiste latino-américain sous la direction du Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Monsieur Nicolas Maduro. On a noté la présence à ses côtés, entre autres, des Cubains Raoul Castro et Général Ramirez, de Daniel Ortega du Nicaragua, d’Evo Morales et Luis Arce de Bolivie, Rafael Correa d’Equateur.
Cette journée commémorative s’est clôturée par la visite du Mausolée de Cuartel de la Montana où repose pour l’éternité le corps de l’ancien Président Hugo Chavez Frias. Le Président Kabasele Tshimanga y a déposé une gerbe de fleurs, à l’instar d’autres hôtes.
Le Président National de l’UDS a également participé à la séance de travail qui s’était tenue au Ministère vénézuélien chargé de l’Afrique. Celle-ci a été suivie de la visite du Centre du savoir africain sous la direction du Professeur Reinaldo Bolivar.
Dans l’après-midi de cette journée, les Forces Nationales Armées Bolivariennes ont rendu, dans le cadre de ce dixième anniversaire, un émouvant hommage au Commandant Éternel Hugo Chavez Frias à l’Académie Militaire de Fuerte Tiuna sous la direction du Président Nicolas Maduro. Le Président Kabasele Tshimanga y était également invité.
La journée du 07 Mars 2023 a connu trois temps forts, notamment la rencontre avec les dirigeants du Réseau des Intellectuels pour la Défense de l’Humanité, la visite des Archives Générales de la Nation et la séance de travail avec le Représentant de la Direction Nationale du Parti Socialiste Unifié du Venezuela, Monsieur Julio Rafael Chavez.
Il ressort de cet agenda chargé que le Président National de l’UDS a eu des rencontres enrichissantes.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




AVEC DIEU NOUS FERONS DES EXPLOITS. CULTE DU DIMANCHE 12 MARS 2023 AVEC PASTEUR François MUTOMBO




Le Conseil des ministres adopte 8 projets de textes

Conformément aux dispositions de la Loi n° 22/066 du 26 décembre 2022 portant habilitation du Gouvernement, spécialement en son article 4, le Conseil des Ministres a adopté les Projets de textes ci-après : Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo (Ministère de la Justice et Garde des Sceaux) ; Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi modifiant et complétant la Loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement (Ministère de l’Environnement et Développement Durable).
Ajoutons le projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification du Traité de l’Organisation Internationale pour le Bambou et le Rotin « INBAR »(Ministère de l’Agriculture) ; Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi modifiant et complétant la Loi n°018/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique (Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention) ; Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi portant Code du Numérique (Ministère du Numérique).
Terminons par le projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (Ministère du Numérique) ; Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo (Ministère de la Communication et Médias) ; Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la constitution et de la convention de l’Union Africaine de Télécommunications (Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces huit Projets de textes.




Secteur minier : Nécessité d’accompagner les Organismes Spécialisés ayant reçu la dotation afin d’exécuter les projets prioritaires à impact visible

Le Ministre des Mines a, dans son rapport au Conseil, fait le point d’une série d’actions menées, en exécution des dispositions du Manuel de procédures de gestion de la dotation de 0,3% minimum du chiffre d’affaires pour contribution aux projets de développement communautaire dans le secteur minier tel que fixé par un Arrêté interministériel approuvé lors de la 32èmeréunion du Conseil des Ministres.
Elle a évoqué la préparation de la mise en place des organismes spécialisés par des équipes mixtes Mines – Affaires Sociales ; la mise en place des Organismes Spécialisés auprès de 13 sociétés minières pilotes sélectionnées ; l’installation de ces Organismes spécialisés dans le Haut-Katanga, le Kasaï-Oriental, le Lualaba et le Nord-Kivu, dans la perspective de voir les projets d’intérêt communautaires être exécutés.
Depuis l’installation desdits Organismes Spécialisés, ceux-ci ont déjà reçu la dotation et ont identifié des besoins communautaires qui ont été repris dans leurs plans de développement locaux axés essentiellement sur : la construction des infrastructures communautaires de base (routes, écoles, hôpitaux, …) ; la desserte en eau potable et en énergie électrique ; la création d’emploi et entrepreneuriat ; l’hygiène et assainissement.
Au regard des résultats prometteurs issus de la phase expérimentale, la Ministre des Mines a sollicité l’accompagnement du Gouvernement aux Organismes Spécialisés ayant reçu la dotation afin d’exécuter les projets prioritaires à impact visible.
Des équipes ont été dépêchées pour la mise en place des Organismes Spécialisés auprès de 47 entreprises minières retenues pour la deuxième vague.




Jean-Lucien Bussa fait la restitution de la réunion ministérielle bilatérale Rdc-Zambie sur la congestion du Poste frontalier de Kasumbalesa

Le Ministre du Commerce Extérieur a fait au Conseil la restitution de la réunion ministérielle bilatérale RDC-Zambie tenue le 6 mars 2023 sur la congestion du Poste frontalier de Kasumbalesa affectant négativement l’activité économique nationale, les volumes des échanges et les recettes fiscales de l’Etat.
Il a été relevé que l’engorgement constaté s’explique aussi bien par des facteurs structurels que conjoncturels dans un contexte d’accroissement continu des échanges entre la République Démocratique du Congo et les pays de l’Afrique Australe.
Après l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations issues de la précédente réunion ministérielle bilatérale tenue à Chingola en Zambie le 09 juin 2022 sur la même problématique, les deux parties ont pris une série d’engagements spécifiques contenus dans un communiqué conjoint. Il s’agit notamment de : La mise en place dans tous les bureaux frontaliers des procédures pour permettre aux opérations frontalières de se dérouler 24 heures sur 24 suivant les modalités internes à prendre par les deux administrations douanières ; L’autorisation du passage de tous types de marchandises par les bureaux de Sakania, Mokambo et Kipushi ; La construction et la modernisation des infrastructures menant aux principaux postes frontaliers ; L’autorisation de circulation nocturne de tout type de marchandises sur son territoire ; La mise en service, dans un délai de 12 mois, des bureaux douaniers à contrôle juxtaposé (arrêt unique) dans toutes les frontières en commençant par la frontière de Kasumbalesa.
Le Ministre du Commerce Extérieur a conclu son propos en précisant que les deux parties ont instruit leurs Administrations douanières respectives à collaborer étroitement pour mettre en œuvre les engagements conclus.




Perturbation de la desserte à la Gombe, Kintambo et Lingwala : Le Gouvernement pointe du doigt les constructions sur les sites qui logent les câbles

Prenant la parole, le Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’Electricité a présenté le rapport de ses visites de travail effectuées respectivement à la Centrale hydroélectrique de Mwadingusha, à la Centrale Photovoltaïque de Lumbwe (Fungurume) et au site minier de Kamoa Copper S.A.

Ces visites s’inscrivent dans la suite de la quatre-vingt-troisième réunion du Conseil des Ministres qui s’est préoccupée des partenariats entre la SNEL SA et les opérateurs du secteur minier pour la production de l’électricité.
Le constat fait dégage ce qui suit : il existe un déficit énergétique dans le secteur minier dont le chiffre exact reste à déterminer ; Le réseau interconnecté SNEL SA nécessite un renforcement pour arriver à son équilibre et éviter les surcharges. Le réseau n’est pas en mesure de gérer toutes les demandes des charges élevées des miniers ; Plusieurs miniers sont raccordés à ce réseau sans respect des normes et spécifications des charges. C’est le cas de CMOC/KFM qui s’est raccordé par soutirage direct sur la ligne Haute Tension (HT) ; La demande des charges de la plupart des miniers n’est pas quantifiée ; La nécessité de réguler les bassins qui comportent plusieurs chutes et plus d’une centrale hydroélectrique ; L’énergie photovoltaïque, qui a un caractère intermittent, ne peut être efficiente que dans un mix énergétique.
Le Ministre des Ressources Hydrauliques a terminé son rapport en faisant quelques recommandations au Conseil en vue de trouver des solutions appropriées à tous les problèmes constatés.
Sur un autre registre, il a expliqué au Conseil les raisons de la perturbation observée dans la desserte de l’électricité dans certains quartiers des communes de la Gombe, Kintambo et Lingwala. La Société Nationale de l’Electricité travaille au rétablissement de l’électricité dont la rupture est due, dans le cas d’espèce, aux constructions sur les sites qui logent les câbles.