Marie Olive Lembe Kabila triomphe à Bukavu

En provenance de Goma, dans le Nord-Kivu, Marie Olive Lembe Kabila a accosté au port de Ihusi, ce vendredi 11 février dans la Ville de Bukavu.

C’est une Olive Lembe Kabila triomphante dans la province qui a vu naître son époux et sénateur à vie Joseph Kabila. Ce triomphe est l’expression de l’attachement indéfectible des sud-kivutiens aux valeurs républicaines prônées par le Chef de l’Etat honoraire.
« Je me sens très à l’aise ici chez moi », a dit Marie Olive Lembe Kabila lors de son allocution à la place du 24 à Bukavu.
A l’occasion, en ce mois de mars dédié à la femme, Maman wa Rohoo a transmis les salutations chaleureuses de David congolais aux femmes du Sud-Kivu, particulièrement celles de Bukavu.
Il est l’élu de Dieu, il a été choisi pour parachever le destin pour de faire du Congo un havre de paix.


A l’actif de cette grande mobilisation trône Yannick Ndatabaye Magadju, Coordonnateur Provincial IPOLK Sud-Kivu. Bukavu a refusé le monde, les artères ont été inondées des hommes et femmes scandant le nom de Marie Olive Lembe. D’autres ont eu un ouf de soulagement dès l’arrivée de l’épouse de Joseph Kabila: wanapata haya, walizani hatafika: ils sont honteux, ils ont cru qu’elle ne viendra jamais, disent les Sud-kivutiens toujours avec Joseph Kabila.
Depuis Bukavu dans le Sud-Kivu

Pius Romain Rolland




Chine : Les journalistes africains et des autres continents au cœur de l’économie de Beijing

Il était question au cours de cette visite organisée en début de la semaine dans le district de Pinggu par China internationale Press Communication center (CIPCC), un programme de China public Association CPDA, de permettre aux journalistes venus de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe de palper du doigt les efforts fournis par la Chine, surtout par la capitale pour non seulement nourrir, mais aussi entretenir les peuples qui vivent à Beijing la capitale chinoise, sans oublier les environs. Les journalistes africains ont eu le privilège de visiter le cœur ou encore la Zone économique de Beijing.

Cette visite qui les a permis de se faire une idée sur la gestion de cette province qui est en même temps la capitale de la Chine, a commencée tout d’abord à Beijing Huadong musical instrument ou the Violin culture expérience Hall dans le district à Pinggun. En suite Zixinguyan ou the Food technology Co Ltd, tout juste après Beijing Huanu Yukou Poultry industry Co., Ltd et enfin Jingwa agricultural science and Technology innovation center, nanying doctor farm.
Il faut dire que partout où ils sont passés, les hommes des médias africains, mais aussi des autres continents ont eu droit aux explications détaillées sur la gestion de ces endroits par les responsables directs. Un véritable sujet de joie pour les journalistes africains en général, mais aussi camerounais en particulier. Alain Mazda du Journal du quotidien national bilingue camerounais, salue cette belle expérience. Pour ce journaliste camerounais, si l’Afrique copie le modèle chinois dans le domaine d’agriculture et élevage, mais aussi de la recherche en mettant en place une politique bien définie, avec ce terres arables le développement ne sera qu’une question des jours et des temps.
« Après avoir visité tous ces endroits, je pense que j’ai une idée sur c’est qui doit être fait dans mon pays surtout dans le secteur de l’agriculture, l’élevage et dans d’autres secteurs clés de la vie nationale. Contrairement à notre système éducatif qui est plus basé sur la théorique, les Chinois, après avoir volé du feu chez les autres, ils ont mis en place un nouveau type du système éducatif qui est plus basé sur l’entrepreneuriat. Comme pour dire qu’ils vont directement dans la pratique, soit moins parler, mais beaucoup plus de réalisations », soutien Alain Mazda, Journaliste du Tribune Cameroun.
« L’expérience que j’ai acquise ici va me permettre de me mettre en confiance, et avec les réalisations que mes yeux ont vues ici, j’ai compris que sur base de rien tu peux croire. Mais aussi je vais mettre en place une fois arrivé au pays le « Mojo» Mobile Journalisme qui est un nouveau système de faire les journalisme, se réjouit-il.
Visite très capitale surtout pour les journalistes africains qui peuvent s’en servir une fois de retour dans leurs pays avec les étendues des terres arables que renferme l’Afrique qui jusqu’ici ne sont presque pas exploitées comme il faut.

Hugo MATADI

 




Judo: A propos de l’utilisation des arbitres, Voici pourquoi et comment la Conaju recadre l’A.A.JU.COD

Personne n’ignore à ce jour que la crise qui avait secoué le judo congolais avait paralysé les activités. La discipline était ainsi vouée à une mort certaine. Les judokas congolais avaient perdu le goût de s’adonner à leur discipline. Il a fallu l’avènement de la Coordination Nationale des activités de judo en RDC pour que l’espoir puisse renaître. Le ministère des sports et ce, en attendant le retour à la normale après élections au niveau de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’, confié de lourdes responsabilités à la Coordination Nationale des activités de judo en RDC ‘’Conaju’’.

Comme le précise si bien sa dénomination, la CONAJu régente toutes les activités du judo sur toute l’étendue du territoire de ce vaste pays sous-continent qu’est la RDC. Cependant, le travail titanesque qu’abat cette dernière, une évidence saute aux yeux. Tout le monde ne semble pas comprendre cela de la même façon. On en a pour preuve, ce qui se trame présentement à l’Association des Anciens Judokas du Congo ’’ l’A.A.JU.COD’’.
En effet, par une correspondance adressée en date du 2 mars 2023, l’A.A.JU.COD saisit la Conaju avec comme objet : Liste des arbitres retenus pour le Tournoi du 25 mars 2023. On doit retenir que dans ladite correspondance, la Lijukin lui annonce l’organisation du grand Tournoi des vétérans et des katas 1ère édition qui aura lieu le samedi 25 mars 2023 au studio Mama Angebi.
Comme il fallait s’y attendre, la Conaju renvoie l’A.A.JU.COD à sa correspondance du 2 décembre 2022 dans laquelle elle avait clairement évoqué l’économie des échanges qu’elle a eu avec elle. Concernant l’utilisation des arbitres, elle a souligné que seule la commission d’arbitrage est habilitée à donner un avis technique sur les arbitres qui sont censés prendre part aux différents championnats (NDLR et autres compétitions sous entendues).
Et la Conaju a ajouté que la prise en compte désormais des jeunes arbitres déversés par elle, dans la commission d’arbitrage provinciale de Kinshasa. Pour dire vrai, cette commission connaît tous les arbitres. Ceux qui sont formés et ceux qui ne le sont pas. Elle sait également la capacité de tout un chacun de gérer une situation qui peut se présenter.
Comme on le voit, il n’y a pas deux chemins à suivre. Pour bien faire les choses, l’A.A.JU.COD n’a qu’à se référer à la commission d’arbitrage laquelle mettra à sa disposition des arbitres et non trier elle-même des arbitres comme elle l’a fait. Il est ici question de bon sens. Agir autrement, c’est marcher à contre-courant de ce qui a été convenu.
Antoine Bolia




Arts Martiaux: L’association des Femmes Pratiquantes des Arts Martiaux et Sports de combat organise une marche ce samedi 11 mars à Brazzaville

Il y aura pas mal des événements sportifs où la femme sportive sera mise à l’honneur au cours de ce mois de mars. Pour célébrer avec faste ce mois consacré uniquement à la femme et ce, avec la date du 8 mars comme journée internationale des droits de la femme, l’Association Congolaise des Femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat sous le coaching du Taekwondo Police, à travers son Secrétaire Général Me Morel Ntalani, organisent une marche sportive ce samedi 11 mars 2023 à Brazzaville.

Par cette activité, cette association tient à marquer de son empreinte ce mois mythique de la femme. Quant à l’itinéraire, cette marche devait débuter au Rond Point Moungali pour chuter au gymnase Nicole Oba de Brazzaville où est prévue une petite cérémonie à l’américaine suivie d’une partie riche en démonstrations. Cette Association Congolaise des Femmes Pratiquantes est représentée au niveau de l’Union Africaine des femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combat par l’Association Congolaise des judokas du Congo et est conduite par la maître Akouala Carine.
Il sied enfin de noter qu’au niveau de l’Union Africaine, la République du Congo est représenté par la maître Tchiapi Cynthia, plusieurs fois championne en judo.
Antoine Bolia




Boxe: Bilan complet de la journée de vendredi 10 mars à la 31è édition du championnat national à la Place Commerciale 7è rue Limete

Comme ne l’ignorent les amoureux du noble art qu’est la boxe, la Place Commerciale 7è rue dans la commune de Limete abrite depuis le 8 et ce, jusqu’au 14 mars 2023 prochain, la 31è édition du championnat national de boxe. Il y règne une ambiance très particulière. La journée de vendredi 10 mars 2023 était marquée par des combats comptant pour les 1/8è de finale. Certains combats se déroulent la journée (1ère session) et d’autres la nuit (2è session).

Ci-dessous les résultats enregistrés :
1ère session 1/8 de finale
Catégorie des Plumes -57 kg
1.Masiala Degaule (Equateur)gagne par forfait Kazadi Meschack (Haut-Katanga)
2. Ekila Terra (Sud-Ubangi)a battu aux points 5-0 Tonta Mvuemba (Kongo Central)
3. Kaya Banzuzi (Mai Ndombe) a battu aux points 4-1 Malungidi Lipasu (Nord-Ubangi)
4. Badibanga Trésor (Tshopo) bat par arrêt de l’arbitre au 1er round Mayamba Lunde (Maniema)
5. Kupuna Madia (Kwango) a perdu 0-5 face à Mugunge A(Haut-Katanga)
6. Kalonji Idriss (Kasai-Oriental) gagne par forfait 5-0 Ndibu Delta (Lualaba)
7. Kokumbo Steve (Mongala) perd par arrêt de l’arbitre au 3è round face à Kalume (Tshopo)
Catégorie des Mi-Welter -63,5 kg
8. Kavule Titi (Kasaï) a battu 5-0 Panzu Djenge (Sud-Kivu)
9. Sandjo Ebende (Equateur) gagne par forfait Beya Bonheur (Haut-Katanga)
10. Maponge Chimita (Kwango) perd par arrêt de l’arbitre au 3è round face à Manda Lubulu (Maniema)
11. Kabengele Hassan (Kasai-Oriental) a battu aux points 4-1 Tutuka Moise (Nord-Kivu)
12. Mbaya Mulumba (Léopard) vs Tshituka Denis (Lualaba) ce combat n’a pas eu lieu
13. Likwanzanza (Tshopo) a perdu 0-5 face à Kalala Mukendi (Kongo Central)
14. Awulu Espoir (Kin) a battu aux points 4-1 Nzengala Boniface
15. Kimbala Ndinga (PNC) a perdu 2-3 face à Ekanga Moïse (Mongala)
2è session 1/8 de finale
Catégorie welter -67 kg
1.Tshomba Papy (Kasaï-Central) gagne par forfait 5-0 Kongolo Peter (Lualaba)
2.Banza Elie (Nord-Ubangi) par arrêt de l’arbitre au 2è round face à Madigo Jacques (Haut-Uele)
3. Morbere Grâce (Nord-Kivu) a perdu 0-5 face à Ngolo Tshaku (Mai-Ndombe)
4. Djonga Alex (Kasaï) a perdu par arrêt de l’arbitre au 1er round face à Kalume Okoko (Maniema)
5. Ibenge Ibenge (Sud-Kivu) perd par forfait 0-5 face à Tshilomba Tumba (Equateur)
6. Menayame Medi (FARDC) perd 1-4 face à Kasongo Manu (Kin)
7. Ilunga Musuasua (Kongo Central) bat par arrêt de l’arbitre au 1er round Bowanga Bototo (Kwango)
Catégorie des Mi-Moyen -71 kg
8. Finamo Patrick (FARDC) bat par arrêt de l’arbitre au 2è round Bokokadum (Tshuapa)
9. Mputu Tshibumbua (Kasaï-Central) perd 0-5 face Epote Lioke (Mai-Ndombe)
10. Lulenguluka Steve (Léopard) vs Kalombo Vandam (Lualaba) n’a pas eu lieu
11. Popola Lipoko (Nord-Ubangi) perd 1-4 face à Iberto Hubert (Maniema)
12. Kambale Prince (Nord-Kivu) perd par forfait 0-5 face à Matai Gauchi (Tshopo)
13. Nzakimuena Ben (Sankuru) perd 1-4 face à Ilunga Mutombo (Kongo Central)
14. Lufuluabo Delly (Kasaï) bat 3-2 Kabwanyo Texas (Kasaï-Oriental)
20 délégations sont présentes à savoir : 18 provinces et 2 groupements sportifs particuliers FARDC et Police Nationale Congolaise.
Provinces présentes
1. Kinshasa 19 boxeurs (13 messieurs et 6 dames)
2. Tshuapa 10 boxeurs (9 messieurs et 1 dame)
3. Kasai-Oriental 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
4. Kwango 14 boxeurs (11 messieurs et 3 dames)
5. Mongala 6 boxeurs
6. Nord-Ubangi 12 boxeurs (11 messieurs et 1 dame)
7. Sud-Ubangi 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
8. Haut-Uele 4 boxeurs
9. Sud-Kivu 8 boxeurs
10. Nord-Kivu 2 boxeurs
11. Kongo Central 17 boxeurs (13 messieurs et 4 dames)
12. Equateur 14 boxeurs (12 messieurs et 2 dames)
13. Kasai-Tshikapa 11 boxeurs
14. Mai-Ndombe 13 boxeurs
15. Tshopo 2 boxeurs
16. Kasaï-Central 4 boxeurs
17. Sankuru 5 boxeurs
18. Haut-Katanga
Groupements sportifs particuliers
1. FARDC 7 boxeurs
2. PNC 15 boxeurs (13 messieurs et 2 dames)
Antoine Bolia




Affaire Gilbert Kabanda-Stany Bujakira : Pascal Mulunda et PPJ préconisent la saisine du Tribunal des pairs de l’UNPC

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Plaidoyer pour la Protection des Journalistes (PPJ) que préside le journaliste Pascal Mulunda est vivement préoccupé et inquiet au sujet de la procédure employée par le ministre de la Défense vis-à-vis du journaliste Stany Bujakera Tshamala et exhorte ainsi l’autorité gouvernementale concernée à saisir plutôt le Tribunal des Pairs de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) pour trancher tout différend.

« Le PPJ qui fait confiance au gouvernement de la République, encourage les autorités institutionnelles à tous les niveaux à privilégier le règlement de toute incompréhension avec la presse par des voies recommandablement peu incendiaires », indique le même document.
Le PPJ rappelle que la presse est un partenaire incontournable du gouvernement. À ce titre, cette structure compte sur l’intervention du ministre sectoriel pour résoudre la crise.




Affaire Gilbert Kabanda-Stany Bujakera : Une plainte qui fait rire les Teme Teme !

L’Association des Médias d’Information en Ligne de la République Démocratique du Congo (MILRDC), que dirige le journaliste Israël Mutala dit avoir appris avec stupéfaction et incompréhension que le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, a porté plainte contre le journaliste Stanys Bujakera au motif fallacieux qu’il a répandu de “faux bruits” par un de ses tweets informatifs du 5 mars 2023.

MILRDC dénonce et condamne la plainte du ministre de la Défense Gilbert Kabanda à l’Auditorat militaire contre le journaliste Stanys Bujakera. Et face à cette situation, les Médias d’information en ligne dénoncent vigoureusement et condamne fermement cette tentative du ministre de la Défense Nationale de vouloir intimider et museler un journaliste professionnel.
Tout en apportant son soutien et sa solidarité à Stanys Bujakera. Car n’ayant commis aucune faute professionnelle ou déontologique dans l’exercice de son métier, MILRDC pense que les propos du ministre de la Défense tels que repris dans le tweet du journaliste, n’ont été ni altérés ni dénaturés. Au contraire, ils ont été repris fidèlement d’après le compte-rendu du gouvernement duquel le journaliste a puisé son information.
« Parce que la liberté de la presse est sacrée, MILRDC appelle tous les journalistes, toutes les associations professionnelles de la presse, ainsi que toutes les personnes attachées au respect de la Constitution et aux valeurs démocratiques, à se mobiliser pour faire échec à ce qui apparaît comme une tentative d’instrumentalisation de la justice militaire pour faire taire des journalistes », indique un communiqué de MILRDC, qui constate avec regret que l’action du ministre de la Défense contre le journaliste tend à ternir davantage l’image du gouvernement dans un contexte sécuritaire particulier et à quelques mois de la tenue des élections. Cette plainte inopportune sape les efforts du gouvernement sur la promotion de la liberté de la presse et est en contradiction avec le vœu exprimé par le président de la République en marge des états généraux de la communication et des médias.
C’est ainsi que le président de MILRDC Asbl, Israël Mutala rappelle aux autorités politico-judiciaires nationales en général et au ministre de la défense en particulier que la liberté de presse est un droit constitutionnel. A ce titre, il doit être défendu et promu, et non brimé.




La COGEP exige la publication de toutes les annexes de l’accord signé entre la Rdc et le Groupe VENTORA

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques(COGEP), est préoccupée par la non publication des annexes de l’accord relatif au règlement global des litiges et intérêts réciproques conclu entre la République Démocratique du Congo et le Groupe VENTORA, entreprise liée à l’homme d’affaires Dan Gertler.

Pour rappel, ledit accord était signé en date du 24 Février 2022 et rendu public dix mois après mais sans ses annexes, alors qu’au regard du Décret n° 011/26 du 20 mai 2011 portant obligation de publier tout contrat ayant pour objet les ressources naturelles, en son article premier, ces derniers font partie intégrante du Contrat.
En effet selon le Décret susmentionné, le « Contrat» comprend, non seulement l’instrument juridique principal dûment signé par les représentants habilités de l’Etat ou de ses démembrements, mais aussi les annexes ».
En plus, l’exigence 2.4.a de la norme de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) oblige à tout pays mettant en œuvre l’ITIE, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés.
Quoique publié au-delà de soixante jours, les annexes de l’accord conclu entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA restent inconnues du public, douze mois après alors qu’elles font parties du contrat.
La COGEP considère que le contrat signé entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA viole les règles sur la transparence tant que ses annexes restent cachées.
Un an après la signature de cet accord, la COGEP s’interroge sur sa mise en application notamment sur les actifs miniers qui ne sont pas revenus aux administrations concernées, les 6% des intérêts qui ont commencé à courir sur les 240 millions d’Euro que l’Etat Congolais doit à M. Dan Gertler.
Il est dès lors important que toutes les annexes soient publiées pour permettre à la société civile et au peuple congolais de se prononcer définitivement en toute connaissance.
Eu égard à ce qui précède, la COGEP recommande au Président de la République, de s’impliquer pour que les dispositions légales et les engagements internationaux pris par notre pays en matière de Transparence soient respectés, et que toutes les annexes de l’accord signé entre le Gouvernement Congolais et le Groupe VENTORA soient rendues publiques.
Au Premier Ministre, de publier toutes les annexes de l’accord signé entre son Gouvernement et le Groupe VENTORA.
Au Procureur General près la Cour de Cassation, d’ouvrir un dossier judiciaire à l’endroit des présumés auteurs d’entrave à la Transparence. A la Société Civile, de veiller au respect de lois et Règlements de la République Démocratique du Congo.




Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa

La Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté les tueries ignobles de plusieurs dizaines de civils survenues à Mukondi et Mausa à 20 km de la ville de Beni, dans la Province du Nord-Kivu.

Selon les premiers rapports, entre mercredi et jeudi, de présumés miliciens ADF se sont attaqués aux populations civiles avec des armes à feu et des armes blanches, faisant au moins 38 personnes tuées et plusieurs autres blessées ou portées disparues.
Mme Bintou Keita exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires.
Elle rappelle l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts et réitère son appel à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils.

 

 




Un avion d’aide atterrit à Goma dans l’est de la RDC, où les combats font rage

Un avion d’aide européenne d’urgence, le premier d’un pont aérien annoncé la semaine dernière, a atterri vendredi 10 mars à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des combats contre les rebelles du M23 font rage à moins de 30 km de la capitale provinciale du Nord-Kivu

“C’est le premier avion, il y en a un autre qui va arriver la semaine prochaine et d’autres qui vont sans doute se mettre en place”, a déclaré aux journalistes sur le tarmac de l’aéroport de Goma l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jean-Marc Châtaigner.
L’Union européenne avait annoncé le 4 mars la mise en place d’un pont aérien humanitaire civil vers Goma, avec le soutien de la France, pour venir en aide aux populations durement affectées par les combats. Le fret acheminé dans le Nord-Kivu, “en collaboration avec l’Unicef et d’autres partenaires humanitaires”, doit consister en produits médicaux, alimentaires et autres produits d’urgence, précisait l’UE.
L’appareil arrivé vendredi à Goma a apporté quelque 35 tonnes d’aide – tentes, matelas, kits d’hygiène et matériel médical.

La plupart de voies terrestres fermées autour de Goma
Goma est le chef-lieu du Nord-Kivu, province dans laquelle le M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et des experts de l’ONU, a conquis depuis l’année dernière de vastes pans de territoire.
La plupart des voies terrestres d’approvisionnement de la cité sont coupées et Goma se retrouve coincée entre le Rwanda à l’est, le lac Kivu au sud et les rebelles au nord et à l’ouest.
Plus de 600 000 personnes déplacées
La ville compte plus d’un million d’habitants, auxquels se sont ajoutés des milliers de déplacés de guerre, chassés de leurs villages par les combats. Selon les autorités, près de 600.000 personnes seraient ainsi arrivées “dans la ville et ses environs” ces derniers mois, a déclaré l’ambassadeur de l’UE.
“Ce qui se passe dans l’est du Congo est intolérable”, a lancé à ses côtés l’ambassadeur de France Bruno Aubert. Outre le M23, de multiples groupes armés sévissent dans la région depuis près de 30 ans.
À Genève, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait part de son inquiétude pour les déplacés du conflit avec le M23. En un an, plus de 800.000 ont dû fuir leurs maisons et rien qu’en février ils étaient 300.000.
“Les besoins des populations vulnérables se multiplient, alors que les conditions déjà difficiles se détériorent et que les ressources des sites surpeuplés cèdent sous la pression des nouveaux arrivants”, a déclaré Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR.
Les équipes humanitaires, a-t-il ajouté, font état de “témoignages horribles de violations des droits humains”.

Psychose”
Sur le terrain, selon des sources locales, après une journée d’accalmie jeudi, les affrontements ont repris vendredi matin à l’ouest de Goma, au niveau du village de Murambi, à moins de 30 km de la ville. Entre ce village et Goma se trouve la cité de Saké, considérée comme le dernier verrou sur la route vers la capitale provinciale.
“La population est de nouveau dans la psychose”, a déclaré par téléphone à l’AFP Léopold Busanga, président de la société civile de Saké. Dans la matinée, des habitants de Saké ont noté l’engagement dans les combats d’un avion de chasse et d’hélicoptères de l’armée congolaise.
D’autres combats sont signalés plus au nord, à environ 70 km de Goma, selon un responsable local. Après plusieurs annonces d’arrêt des hostilités restées sans effet, un cessez-le-feu était censé entrer en vigueur mardi.
La veille, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exhortait la rébellion à se conformer à cette trêve, tandis que samedi dernier, le président français Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, menaçait de sanctions les parties au conflit qui ignoreraient cette nouvelle échéance. Mais les armes ne se sont pas tues.
Un “plan de désescalade” existe, “il est impératif qu’il soit soutenu par tous”, a lancé à Goma l’ambassadeur de France, en insistant: ceux qui ne le respecteront pas “s’exposent à des sanctions”. Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU est arrivée jeudi soir à Kinshasa pour une visite de trois jours en RDC. Elle doit séjourner samedi et dimanche à Goma.