Devant le Conseil de sécurité : Tshisekedi reste ferme et exige des sanctions contre le Rwanda

Aux termes des contacts qu’ils ont entrepris depuis la matinée avec différents acteurs étatiques et non étatiques de la RDC, la délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies est arrivée en début de soirée ce vendredi à la Cité de l’Union Africaine pour y rencontrer le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est à 19h30 locales que l’entretien entre le Chef de l’Etat et le groupe de 15 ambassadeurs représentants les 5 membres permanents et 10 membres non permanents des Nations-Unies ainsi que la Cheffe de la Monusco Mme Bintu Keita a démarré.
” Bienvenue au Congo, pays agressé”, leur a lancé le président de la république Félix Tshisekedi après avoir serré la main de chacun des membres de la délégation. Cette formule anecdotique présage ainsi du contenu des échanges qui se tiennent à huis clos dans la salle du Conseil des Ministres.
En effet, l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, le défi que la coalition terroriste RDF/M23 lance à l’endroit de la communauté internationale est au centre des discussions.
Le président de la République est entouré d’une forte équipe constituée entre autre du VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet Guylain Nyembo et plusieurs autres collaborateurs.
A l’issue de cette séance de travail, la délégation onusienne va animer un point de presse qui sera retransmis en direct sur les antennes de la RTNC au tour de 21 heures de Kinshasa.




Les chiffres de l’Église catholique en 2020-2021

L’Église Catholique Au Nigeria © Aide À L’Église En Détresse

L’Annuario Pontificio 2023 et l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2021, édités par le Bureau central des statistiques ecclésiastiques et publiés par la Libreria Editrice Vaticana, sont désormais en librairie. La lecture des données de l’Annuario Pontificio permet de connaître la vie de l’Église catholique dans le monde du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022.
Au cours de cette période, quatre évêchés ont été érigés (trois diocèses et une éparchie) ; deux diocèses ont été unis ; une prélature territoriale a été élevée au rang de diocèse ; et un diocèse est devenu un exarchat apostolique.
L’Annuarium Statisticum Ecclesiae fournit des données sur les principales dynamiques qui caractérisent l’action pastorale de l’Église catholique dans les 3 030 circonscriptions ecclésiastiques du monde.
Voici quelques informations sur les aspects quantitatifs qui semblent constituer les tendances les plus claires et les plus importantes pour l’Église catholique entre 2020 et 2021.
Nombre de catholiques dans le monde
Au niveau mondial, le nombre de catholiques baptisés est passé de 1,36 milliard en 2020 à 1,378 milliard en 2021, soit une variation relative de + 1,3 %. Cette augmentation est à peine inférieure à celle de la population de la terre, qui passera de 7,667 milliards à 7,786 milliards au cours de la même période, soit une variation positive de 1,6 %.
Ces augmentations s’expliquent de manière différente selon les situations continentales : alors qu’en Afrique le nombre de catholiques augmente de 3,1 %, à l’autre extrême, l’Europe connaît une situation de quasi-stabilité ; on observe également des augmentations en Asie (+ 0,99 %) et en Amérique (+ 1,01 %).
Pourcentage de catholiques par rapport à la population mondiale
En 2021, les catholiques représentaient 17,67 % de la population mondiale. La proportion de catholiques dans la population est restée pratiquement inchangée au cours des dernières années, montrant ainsi une stabilité significative dans la répartition des catholiques. Il convient également de noter que la proportion la plus élevée se trouve en Amérique avec 64,1 catholiques pour 100 habitants, suivie par l’Europe avec 39,6 catholiques, l’Océanie avec 25,9 et l’Afrique avec 19,4 ; l’incidence la plus faible se trouve en Asie avec 3,3 catholiques pour 100 habitants, en raison, comme on le sait, de la grande importance des confessions non-chrétiennes sur ce continent.
Si l’on considère le nombre de catholiques présents dans les différentes zones continentales par rapport au total mondial, la tendance à l’augmentation du poids de l’Afrique (dont les catholiques sont passés de 18,9 % à 19,3 % du total mondial) au cours des deux années considérées se confirme, tandis que le poids de l’Europe diminue, dont le pourcentage par rapport au total mondial baissera de trois points de pourcentage en 2021, par rapport à 21,1 % en 2020.
Même si l’on constate une légère baisse en 2021, 48 % des catholiques du monde se trouvent en Amérique. Parmi ceux-ci, près de 57 % résident en Amérique du Sud, dont 27 % pour le seul Brésil, qui se confirme comme le pays comptant le plus grand nombre de catholiques baptisés au monde : près de 180 millions de Brésiliens sont de confession catholique. L’incidence du continent asiatique semble croître modérément – plus de 59% de la population mondiale – et se stabilise à environ 11 % des catholiques dans la période considérée. En Océanie, la proportion des catholiques par rapport au total du monde reste stable, représentant moins de 0,8 % de la population mondiale.
Nombre de prêtres catholiques dans le monde
Les données les plus récentes, se référant à 2021, indiquent que le nombre de clercs dans le monde est de 462 388, avec 5 340 évêques, 407 872 prêtres et 49 176 diacres permanents. Par rapport à 2020, le nombre de membres du clergé a diminué de 0,39 %.
Nombre d’évêques dans le monde
Le nombre d’évêques est passé de 5 363 en 2020 à 5 340 en 2021. Cette diminution concerne l’Amérique (de 2 022 à 2 000), l’Asie (de 810 à 806), l’Europe (de 1 678 à 1 676) et l’Océanie (de 135 à 133), tandis que l’Afrique enregistre une augmentation de 7. On compte en Amérique du Nord, en particulier, trois évêques supplémentaires, tandis que le reste du continent présente des variations contrastées : une quasi-stabilité dans la partie centrale et une diminution assez prononcée (24 évêques) dans la partie méridionale.
L’incidence en pourcentage des évêques par continent reste substantiellement stable au cours de la période considérée : en particulier, en 2021, l’ensemble du continent américain représente 37,5 % de tous les évêques du monde, suivi de l’Europe avec 31,4 %, de l’Asie avec 15,1 %, de l’Afrique avec 13,6 % et de l’Océanie avec 2,4 %.
La répartition par continent du nombre de catholiques pour un évêque est plus homogène et équilibrée, passant de 254 000 à 258 000 en moyenne entre 2020 et 2021 : l’Afrique et l’Asie, continents où l’expansion du catholicisme a été la plus dynamique, ont tendance à se rapprocher de la moyenne.
Évaluer le nombre de prêtres pour un évêque est utile pour se faire une idée des engagements pastoraux auxquels chaque évêque doit faire face sur chaque continent. Au niveau mondial, cette proportion diminue au cours de la période de deux ans concernée, passant de 77 à 76 prêtres pour un évêque. Ce chiffre traduit un meilleur équilibre quantitatif, dans la réalité continentale, entre les prêtres et les évêques au fur et à mesure que le temps s’écoule entre le début et la fin de la période d’observation.
Diminution du nombre de prêtres en Europe et en Amérique, augmentation en Afrique et en Asie
Le nombre de prêtres dans son ensemble est passé de 410 219 en 2020 à 407 872 en 2021, soit une diminution de 0,57 %. Toutefois, si l’on analyse séparément les prêtres diocésains et les prêtres religieux, on constate que les premiers diminuent de 0,32 %, tandis que les seconds diminuent de 1,1 %.
Sur les différents continents, les variations sont contrastées : L’Europe et l’Afrique, mais aussi l’Asie, sont en opposition. En effet, en Europe, on observe une diminution du nombre de prêtres diocésains et de prêtres religieux (en Amérique aussi, on observe une diminution des deux groupes de prêtres), alors qu’en Afrique et en Asie, on constate une augmentation du nombre de prêtres des deux groupes. En Afrique, le nombre de prêtres diocésains est passé de 35 561 à 36 535, soit une augmentation relative de 2,74 %, tandis que le nombre de prêtres religieux a augmenté de 3,65 %. En Asie, le nombre de prêtres a enregistré une croissance globale de 1,0 % au cours de la période concernée. En Océanie, une augmentation de seulement 0,2 % est enregistrée. Cependant, sur ce continent, le nombre relativement peu élevé de prêtres rend l’impact plus faible. Le nombre de prêtres est passé de 4 496 en 2020 à 4 507 en 2021.
Prêtres par continent
La répartition en pourcentage des prêtres par continent montre des changements sensibles au cours de la période de deux ans considérée. L’Europe, bien qu’ayant la part la plus élevée, voit le nombre de ses prêtres diminuer au fil du temps : en 2020, les 164 000 prêtres représentaient près de 40 % du nombre total de prêtres, alors qu’un an plus tard, leur part est tombée à 39,3 %. L’Afrique et l’Asie, en revanche, gagnent du terrain, atteignant une part cumulée de 30,3 % du total mondial en 2021, contre 29,6 % en 2020. L’Amérique et l’Océanie conservent une part stable, respectivement de 29 % et d’un peu plus de 1 %.
Nombre de catholiques par prêtre
Les disparités entre les répartitions des catholiques et des prêtres, ainsi que les différentes évolutions dans le temps observées pour ces deux catégories, impliquent une variation importante de la charge pastorale considérée comme le rapport entre le nombre de catholiques et le nombre de prêtres. Cet indice augmente au niveau mondial de 3 314 catholiques par prêtre en 2020 à 3 373 en 2021. Par rapport à la moyenne mondiale, les ratios les plus notables en 2021 se trouvent en Amérique (5 534) et en Afrique (5 101). L’Océanie (2 437 catholiques par prêtre), l’Asie (2 137) et l’Europe (1 784) se situent au-dessous de la moyenne mondiale.
Augmentation du nombre de diacres permanents
Le nombre de diacres permanents, diocésains et religieux, enregistre également une évolution significative et encourageante au cours de la période 2020-2021 : dans le monde, le nombre passe de 48 635 à 49 176, avec une augmentation de 1,1 %. L’augmentation se produit partout, mais les taux de croissance diffèrent d’un continent à l’autre. L’Europe et l’Amérique présentent les données les plus significatives. En effet, le nombre de diacres européens, de 15 170 en 2020, atteint 15 438 en 2021.
En Amérique, on note une progression de 32 226 en 2020 à 32 373 en 2021. Ces deux continents représentent à eux seuls plus de 97 % des diacres permanents dans le monde, le reste étant réparti entre l’Afrique, l’Asie et l’Océanie. C’est surtout en Asie et en Océanie que le rythme de croissance est le plus lent. En Asie et en Océanie, en particulier, le rythme de croissance est plus faible. Ce développement contrasté des différents continents a entraîné une modification du pourcentage des diacres, et pas seulement légèrement au cours de la période observée. Par exemple, en Europe au début de la période, le chiffre représentait 31,2 % du total mondial, en 2021, il est passé à 31,4 %. En Amérique, où il existe aussi une part importante de diacres permanents, on observe une diminution de 66,3 % à 65,8 %.
L’activité pastorale du clergé est soutenue par d’autres religieux : nous leur consacrons les observations suivantes.
Nombre de religieux profès non prêtres
La tendance à la baisse qui affecte depuis plusieurs années les religieux profès non prêtres se poursuit : au niveau mondial, ils étaient 50 569 en 2020 et 49 774 en 2021, avec une variation de -1,6 %. En forte baisse en Europe (- 4,1 %), en Amérique du Nord (- 3,6 %) et en Océanie (- 10,3 %), stables en Asie, les religieux profès non prêtres augmentent en Afrique (+ 2,2 %), où ils continuent d’accroître leur pourcentage au niveau mondial. La part des religieux profès non prêtres en Afrique et en Asie atteint 71 % de plus qu’en Amérique. L’Europe continue de maintenir la part la plus élevée (27,9 %), mais elle diminue par rapport à 2020.
Nombre total de religieux et religieuses profès en général
Le nombre total de religieux profès en 2021 est de 608 958, dont environ 33 % en Europe, suivie de l’Asie avec 175 494 religieux consacrés et de l’Amérique avec 145 206. Par rapport à 2020, le nombre a diminué de 1,7 %. Cette diminution touche trois continents (Europe, Amérique et Océanie), avec même des variations négatives significatives (environ -3,5 %).
En conséquence, la proportion des religieuses en Afrique et en Asie dans le monde est passée de 41,1 % à 42,3 %, au détriment de l’Europe et de l’Amérique, dont le pourcentage est en recul de 57,8 % à 56,7 %.
Nombre de séminaristes
L’évolution dans le temps du nombre de séminaristes observé dans le monde, à partir de 2013, montre une baisse ininterrompue qui se poursuit en 2021.
Cette année-là, le nombre de séminaristes s’élève à 109 895, dont 61 % de séminaristes diocésains et 39 % de religieux. Par rapport à 2020, on observe une diminution de 1,8 %. La diminution se produit sur presque tous les continents : le nombre de séminaristes n’augmente qu’en Afrique, où l’augmentation n’est que de 0,6 % entre 2020 et 2021.

 

L’Amérique du Nord présente une tendance à la baisse assez prononcée (- 5,8 % au cours de la période observée). Le reste du continent américain, quant à lui, affiche une baisse moins importante (- 1,8 %). En Europe et en Asie, le nombre de séminaristes a diminué respectivement de 5,8 % et de 1,6 % au cours de la période de référence. Par conséquent, le rôle du continent européen dans la croissance du renouvellement sacerdotal diminue, sa part passant de 13,6 % à un peu plus de 13 % du total mondial. Le pourcentage de l’Amérique du Nord diminue également, passant de 4,6 % en 2020 à 4,4 % en 2021. Le pourcentage pour le reste de l’Amérique reste pratiquement inchangé au cours de la période observée. En revanche, la part de l’Afrique et de l’Asie augmente, atteignant un total de 60,1 % du nombre total de séminaristes. L’Océanie ne représente que 0,9 % du total, mais avec une légère augmentation.
Si l’on compare le nombre de séminaristes au nombre de la population catholique, on obtient un taux de vocations qui reflète encore mieux l’ampleur du niveau atteint par les vocations à la fin de la période de référence. En 2020, il y avait 8,23 séminaristes pour cent mille catholiques sur l’ensemble du continent, le nombre est passé à la fin de 2021 à 7,99. La situation la plus favorable en 2021 se trouve en Asie (20,96 séminaristes pour 100 000 catholiques), en Afrique (12,75) et en Océanie (8,76). Le taux de vocation est beaucoup plus faible dans les autres continents, où la proportion de 5,01 pour l’Europe contraste avec celle de 4,13 pour l’Amérique du Sud.
Vocations par nombre de prêtres
Par rapport au nombre de prêtres en activité, les vocations diminuent également. Alors qu’en 2020, le nombre de postulants dans le monde était de 27,27 pour 100 prêtres, en 2021, ce ratio tombe à 26,94. Cette donnée, qui peut être interprétée comme le signe du potentiel de durabilité générationnelle dans le service pastoral effectif, est différent selon les continents. En effet, si l’on compare les valeurs observées en 2021 sur les différents continents avec un taux de 12,5 séminaristes pour 100 prêtres en activité et de nature à garantir le remplacement des prêtres par des séminaristes, on constate que pour l’instant l’Europe, avec moins de 9 postulants pour 100 prêtres en 2021, reste le seul continent au-dessous du pourcentage de remplacement. Cela confirme la poursuite d’une diminution des vocations sacerdotales, qui ont diminué de 888 à partir de 2020. Le continent avec le ratio le plus favorable reste l’Afrique, où pour 100 prêtres en fonction, plus de 65 séminaristes ont fréquenté les séminaires de philosophie et de théologie en 2021, et l’Asie (avec 44,79 séminaristes pour 100 prêtres). Pour les autres continents, l’Amérique du Nord est également au-dessous du seuil, avec un ratio de séminaristes par prêtre de 11,21%.




« Ce sont les responsables politiques qui sont à la base de la hausse des prix » (Alex Tutukala)

Réagissant à la dégringolade du Franc congolais sur le marché, l’Economiste et journaliste Alex Tutukala pense qu’il y a un problème réel avec notre monnaie. Les mesures communiquées par la Banque centrale du Congo (BCC) sont politiques. Pour étayer son affirmation, il dit que le taux d’inflation n’est pas de 16%, même le taux de croissance n’est pas exact. « Nous sommes dans une situation de crise monétaire », pense-t-il.

Et d’expliquer que le franc congolais depuis son lancement le 30 juin 1998, il y a vingt-deux ans, a beaucoup flotté par rapport au billet vert qui est la monnaie de référence. Selon les statistiques du PNUD, 60% des réserves mondiales sont en dollars américains, trente en Euros, trois en monnaie chinoise…. Le franc congolais est passé de 1.50 francs en 1998 à deux mille pour un dollar en 2023. Avec un franc congolais, chaque ménage à Kinshasa pouvait acheter quatre bols de farine de manioc. Aujourd’hui, pour acquérir cette même quantité, il faut 10.000 francs, soit 4 dollars américains.
En clair, il y a une mauvaise politique monétaire. Les dirigeants politiques en sont responsables, tranche-t-il. La tendance telles que prononcée d’avoir des stocks de billets frais à valeur faciale élevée a fait flotter le franc congolais à l’approche des élections. Le niveau de la masse monétaire en circulation a beaucoup augmenté. La loi de l’offre et de la demande monétaire a joué.
Plus il y a trop de billets en circulation, plus cette monnaie flotte devant le billet vert. Ce sont les responsables politiques qui sont à la base de la hausse des prix. La vitesse de circulation d’un billet de banque c’est le nombre de fois que ce billet change de mains dans la journée.
Un billet de 10.000 francs congolais change de mains et disparaît. Le franc congolais est devenu une monnaie de singe. Les petits billets à faible valeur faciale ont tendance à disparaître de la circulation. On ne fait aucun débat de fond. Je ne vois pas les députés en faire un problème. Deux grands problèmes, le taux de chômage, et l’inflation monétaire ou perte du pouvoir ‘d’achat du franc congolais.




Kasaï : Prosper Mukengeshayi s’enrôle à Luebo et prêche Tshisekedi

Me Prosper Mukengeshayi Mbombo Lona s’est enrôlé dans le territoire de Luebo, devant plusieurs personnes qui ont décidé de l’accompagner dans le centre d’enrôlement. Dans un échange avec le quotidien.cd, le cadre du parti politique Dynamique pour la transformation du Congo dit avoir remarqué un grand engouement dans plusieurs centres et appelle la Ceni à tenir compte de cet aspect pour que chaque citoyen obtienne sa carte d’électeur qui joue provisoirement le rôle d’une pièce d’identité dans le pays de feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba.


“Je me suis fait enrôlé à la cité de Ndjoko punda accompagné de mes frères et sœurs d’ici et après mon enrôlement, j’ai demandé à ma base de pouvoir s’approprier le processus d’identification et enrôlement des électeurs dans le seul souci de pouvoir atteindre l’objectif que le chef de l’État a eu à assigner aux ténors de l’Union sacrée de pouvoir lui donner une majorité confortable au parlement, surtout les parlementaires remplis d’un esprit de transformation de notre Congo, tout en mobilisant la population kasaïenne pour atteindre plus moins 13.000.000 d’enrôlés.
Telle a été la mission nous confiée à notre tour par notre Autorité morale de la RDC, le député Théo Kazadi Muayila”, a déclaré Me Prosper Mukengeshayi Mbombo Lona dans une brève interview nous accordée avant son départ à Kinshasa.

A lui d’ajouter que la Ceni doit tenir compte de faible pourcentage de personnes enrôlées. Il y a encore un engouement dans plusieurs centres de chez nous au Kasaï, mettre fin à l’enrôlement et que les autres personnes reste je trouve tellement injuste a estimé Me Prosper qui a appelé la population d’apporter son soutien au chef de l’Etat et son gouvernement qui fait face à une agression rwandaise à travers le M23.
Jean-Luc Bakampenda Kabongo depuis Tshikapa




Dans des lettres au Conseil de sécurité et au SG de l’ONU, Omar Hilale dénonce la complicité de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario

Dans deux lettres adressées le mercredi 8 mars au Secrétaire général de l’ONU, ainsi qu’au président et aux membres du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU Omar Hilale a dénoncé la complicité de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario, son appropriation inconditionnelle de l’agenda géopolitique de l’Algérie et son aveugle soutien idéologique au groupe séparatiste armé.

Réagissant à une lettre circulée par la Mission permanente de l’Afrique du Sud auprès de l’ONU sur le Sahara marocain, M. Hilale a souligné que le Royaume du Maroc «regrette profondément que l’Afrique du Sud se prête, une fois encore, au rôle de facteur d’un groupe séparatiste armé, dont les connexions avec le terrorisme au Sahel sont avérées», précisant que le tristement célèbre terroriste Adnan Abu al Walid Sahrawi était membre du Polisario avant de devenir chef du groupe terroriste «État islamique au grand Sahara», et rappelant que l’individu avait pour habitude de se réfugier dans les camps de Tindouf et de s’y faire soigner, avant qu’il ne soit éliminé le 15 septembre 2021.
M. Hilale a ajouté que l’adjoint d’Adnan Abu al Walid Sahrawi, le terroriste notoire Lakhal Sidi Salama, alias Abdelhakim Sahraoui, était lui aussi membre du Polisario, avant d’être également éliminé le 23 mai 2021.
Dans le même contexte, le diplomate a indiqué que le journal allemand «Die Welt» avait publié, dans son édition du 27 janvier 2023, une enquête basée sur les rapports convergents de plusieurs services de renseignement européens. Ses conclusions confirment, preuves à l’appui, que le Polisario a fait des camps de Tindouf une plaque tournante pour le financement du terrorisme au Sahel, à travers la «hawala» qui permet le transfert illicite et anonyme de fonds entre l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique Latine, notamment à des groupes terroristes et des acteurs impliqués dans la déstabilisation régionale.
M. Hilale a, en outre, signalé que le Maroc regrette encore que la Mission permanente de l’Afrique du Sud serve de messager à une entité fictive non reconnue par l’ONU, et à de prétendus résultats d’une farce appelée «16ème congrès du Polisario», soulignant que l’Algérie avait déboursé des sommes colossales pour faire venir en jets privés, à ce prétendu congrès, des mercenaires de la parole d’Europe et d’ailleurs, alors que les femmes et les enfants des camps de Tindouf souffrent de malnutrition, d’anémie, de diphtérie et de manque de matériel scolaire.
Et l’ambassadeur d’ajouter que «parler de décisions de ce soi-disant “congrès” est une insulte à l’intelligence du SG de l’ONU et des membres du Conseil de Sécurité, car il s’agit de décisions préparées à l’avance par le pays hôte, l’Algérie, puis imposées aux participants à cette mascarade, tout comme l’a été la parodique “élection” du dénommé Brahim Ghali».
De même, le diplomate marocain a souligné que le Royaume déplore grandement que l’Afrique du Sud, qui participe au même titre que le Maroc à plusieurs opérations de maintien de la paix, notamment en Afrique, ait manqué l’occasion d’éviter de devenir complice par transmission d’un brûlot anti-ONU, dénigrant ses actions et s’attaquant aux efforts même du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain.
Il a indiqué que l’Afrique du Sud aurait dû se demander pourquoi l’Algérie, partie principale à ce différend régional, évite à chaque fois de transmettre les lettres de son Polisario, et charge un autre pays, en l’occurrence l’Afrique du Sud, de cette basse besogne, ajoutant que l’Algérie, qui a créé ce groupe séparatiste armé, l’abrite sur son territoire, l’arme, le finance et en fait l’agenda prioritaire de sa diplomatie, devrait avoir le courage politique d’assumer pleinement ses actes, et ce en faisant circuler, par sa propre Mission permanente, les manifestos propagandistes de sa création.
M. Hilale a précisé que «l’externalisation par l’Algérie de son service de transmission diplomatique est moralement dénuée de tout scrupule et politiquement irrespectueuse des Nations Unies».
L’ambassadeur a ajouté que le Maroc regrette également que la Mission permanente de l’Afrique du Sud accepte de faire circuler auprès des membres du Conseil de Sécurité une lettre signée par le chef du groupe séparatiste Polisario, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi par la justice en Europe pour viol et torture, ajoutant que la transmission de cette soi-disant lettre, à la veille de la 67ème session de la Commission de la Condition de la Femme et de la Journée internationale des femmes, est un affront aux victimes du dénommé Brahim Ghali, qui traînent toujours les séquelles physiques, psychologiques et sociétales de ses crimes.
«Le Royaume du Maroc regrette fortement que l’Afrique du Sud distribue une lettre truffée de mensonges au sujet de la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain, alors que le Conseil de Sécurité salue, dans ses résolutions successives, le rôle des deux Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que la coopération du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme», a enchaîné M. Hilale.
Il a fait également remarquer que «les allégations colportées par cette lettre sont autant fallacieuses que contradictoires: la participation à ce prétendu “congrès” de quelques éléments séparatistes venus des provinces sahariennes du Maroc sont la preuve flagrante des mensonges du Polisario, et la confirmation irréfragable de la pleine jouissance par ces individus de leurs libertés de mouvement, de circulation et d’expression, et ce grâce à la démocratie et l’état de droit qui prévalent au Sahara Marocain. Ce qui n’est malheureusement pas le cas des populations séquestrées dans la prison à ciel ouvert des camps de Tindouf».
L’ambassadeur du Maroc à l’ONU a souligné que le Royaume regrette aussi que l’Afrique du Sud, qui ambitionne d’assumer un rôle important dans le maintien de la paix et la sécurité internationales, transmet aux membres du Conseil de Sécurité une lettre qui fait l’apologie de la guerre, appelle à la violence armée et aux actes terroristes, justifie fallacieusement la dénonciation du cessez-le-feu et viole les résolutions du Conseil de Sécurité.
À cet égard, M. Hilale a précisé que par son acte de facteur, l’Afrique du Sud participe au maintien du Polisario et son géniteur l’Algérie dans leur mirage Tindoufien du Plan de règlement et du référendum, bel et bien morts et définitivement disparus du lexique des résolutions du Conseil de Sécurité, de l’Assemblée générale et du Secrétaire général de l’ONU, et ce depuis plus de deux décennies.
L’ambassadeur a en outre indiqué que le Maroc voudrait rappeler à l’Afrique du Sud que son appropriation inconditionnelle de l’agenda géopolitique de l’Algérie et son aveugle soutien idéologique au groupe séparatiste armé Polisario n’aideront nullement au règlement de ce différend régional, ni ne mettront fin aux souffrances décennales des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Il a de même martelé que le Conseil de Sécurité a, depuis plus de deux décennies, fait définitivement le choix de la solution politique, basée sur le pragmatisme, le réalisme, le compromis et l’acceptation mutuelle, relevant que c’est ce choix qu’un très grand nombre de pays ont suivi en reconnaissant la marocanité du Sahara pour les uns, le soutien fort et franc à l’Initiative marocaine d’autonomie pour beaucoup d’autres, et l’ouverture de Consulats généraux dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla pour plusieurs.
«L’Afrique du Sud gagnerait à inviter l’Algérie et son Polisario à se conformer à la légalité internationale en mettant en œuvre la résolution 2654 du Conseil de Sécurité, et ce en participant de bonne foi au processus des tables rondes afin de mettre fin à ce différend régional», a-t-il estimé.
En conclusion, M. Hilale a souligné que l’Afrique du Sud peut faire l’histoire en se joignant à la dynamique de paix, portée par le Conseil de Sécurité et par une centaine de pays à travers le monde, précisant que cette large majorité de pays soutiennent les efforts exclusifs du Secrétaire général de l’ONU, de son Envoyé personnel et du Conseil de Sécurité, et appuient l’Initiative d’autonomie comme seule et unique solution à ce différend régional.
Par Le360 (avec MAP)




À Genève, des ONG exigent une enquête sur les violations des droits des enfants dans les camps de Tindouf

Au Sahara oriental, où l’Algérie parque des Sahraouis dont elle est la seule à connaître -et à cacher- le nombre exact, les enfants de ces camps de la honte sont les premières victimes des violations des droits de l’Homme et des crimes de guerre de la part du Polisario et de son sponsor. Des voix s’élèvent à nouveau, depuis Genève, pour exiger une enquête internationale. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath.

Mercredi dernier à Genève, le représentant de l’ONG «Promotion du développement économique et social» (PDES) a attiré l’attention de la communauté internationale sur les graves violations des droits de l’Homme, dont sont victimes les Sahraouis des Camps de Tindouf, et particulièrement les enfants.
Dans son édition du vendredi 10 mars, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia rapporte que dans son allocution, le représentant de l’ONG «PDES» a affirmé que les exactions quotidiennes commises contre les enfants des camps de Tindouf «constituent des violations flagrantes des droits de l’Homme en raison de leur récurrence généralisée et systématique, et certaines d’entre elles constituent des crimes de guerre en raison de leur gravité. D’où la nécessité d’ouverture d’enquêtes et d’un monitoring sur place».
Cette ONG n’accuse pas seulement les dirigeants du Polisario, mais aussi et surtout les autorités algériennes qui ne respectent même pas leurs propres lois -dont celle adoptée en 2015 et dite loi 12-15 sur la protection des droits des enfants victimes de conflits armés- en laissant faire les milices séparatistes.
Ainsi, l’Algérie ferme les yeux face aux crimes commis «dans les camps où le Polisario continue de priver des groupes d’enfants de la scolarisation et de les contraindre à intégrer ses milices armées», accuse l’ONG «PDES», qui pointe également du doigt de nombreux cas de travaux forcés.
Pire, les rares enfants sahraouis de Tindouf qui ont la chance d’être scolarisés sont soumis à un embrigadement implacable, à travers un contenu qui n’a rien de pédagogique puisqu’il incite à la haine et à la violence en glorifiant le port des armes et le sacrifice de la vie.
Al Ahdath ajoute que PDES n’est pas la seule ONG à dénoncer les violations systématiques des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et à appeler la communauté internationale à agir, et que nombre d’autres voix se sont élevées à Genève pour dénoncer la passivité internationale face à l’absence totale de dignité humaine dans les camps tenus par le Polisario.

Enfance volée
Lors d’une conférence, toujours à Genève, sur le thème «Violations des droits de l’Homme, traite des êtres humains et exploitation des femmes et des enfants dans les conflits armés», l’ONG «Afrique Cultures» a également soulevé la situation intenable des enfants et des femmes des camps de Tindouf, pris entre le marteau du Polisario et l’enclume du pays d’accueil, qui est loin d’être hospitalier.
Al Ahdath mentionne aussi l’intervention de la coordinatrice de l’ONG espagnole «La liberté est leur droit» qui, de par son expérience personnelle de plus de 12 ans de recherche sur la traite des êtres humains en tant que crime contre l’humanité, a affirmé que l’exploitation des enfants et des femmes est la marque de fabrique du Polisario. Elle a ainsi témoigné, en parlant «d’enfance volée», de nombreux cas d’enrôlement des enfants sahraouis au sein de l’armée du Polisario ainsi que leur éducation à la haine et à la violence.
Pour sa part, Aicha Douihi, présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme à Genève (IOPDHR), a déclaré que bien que l’enrôlement militaire des enfants soit «immoral, illégal, inhumain et condamné par toutes les lois, dont le droit humanitaire et les conventions internationales, il a toujours été pratiqué par le Polisario depuis la création par l’Algérie des camps de Tindouf».
Les faits de violations des droits des enfants sahraouis à Tindouf sont mis à nu, mais les enquêtes et réactions vigoureuses de la communauté internationale se font toujours attendre, depuis des décennies.

Par Mohamed Deychillaoui




Transport en commun : Gentiny Ngobila fixe les nouveaux tarifs

M. Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa vient de rendre public une nouvelle grille tarifaire des transports en commun, dans la Capitale.

Dans cet Arrêté dont une copie est parvenue à notre rédaction, se trouve tous les prix des itinéraires officiels à parcourir à Kinshasa.
“De Bandalungwa Moulaert au Centre-ville: 700 FC; De Kintambo Magasin- Centre-ville: 800 FC. De la Gare central : au campus (UNIKIN) 800 FC, à Delvaux et Upn 1000 FC, à Matadi Kibala 1500FC. De Marché central : à Rond-point Ngaba et Victoire 800 FC”, peut-on lire dans un communiqué divulgué par le gouverneur de la ville de Kinshasa.
De ce qui précède, ces prix ne concernent que les bus, taxi-bus et les minibus faisant le transport sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
Jean -Luc Lukanda




Grève de ce lundi 13 mars 2023 : La Synergie des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST se désolidarise de la démarche de Mme Angèle Payenzo

La Synergie des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST ainsi que le Vice-président du Syndicat de l’Administration et des Enseignants du Congo, Syadec se sont déclarés, non concernés par l’appel à la grève générale à l’issue de l’ultimatum des 48 heures, lancé par Mme Angèle Payenzo, Présidente de Syadec sur Top Congo.
Ce, à l’issue d’une réunion de clarification tenue au Cabinet du Ministère de l’EPST, présidée par le Directeur de Cabinet du Ministre, le professeur Robert Tshilombo, en présence de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et de M. le Directeur national de la DINACOPE à l’attention des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST.
En effet, Mme Angèle Payenzo a appelé les agents et cadres de l’administration de l’EPST à une grève sèche à partir du lundi 13 mars prochain au cas où le Gouvernement ne payait pas la prime pour fonctions spécifiques d’encadrement de la paie et des primes relatives à l’organisation de l’Examen d’Etat, de l’Enafep et de Tenasosp. Des primes dont les fonds seraient déjà décaissés par le Trésor et que les autorités de l’EPST bloqueraient en se moquant des agents et cadres de l’EPST, selon Mme Angèle Payenzo.
Voilà pourquoi cette réunion a été convoquée. Au cours de celle-ci que Mme Angèle Payenzo a boycottée pour y envoyer son Vice-président, M. Blaise Luzele Van-Nsia, il a été demandé à ce dernier d’appeler sa Présidente pour apporter les preuves de ses allégations que l’argent relatif à ces primes aurait été décaissé.
Jointe au téléphone par son Vice-président, Mme Angèle Payenzo a refusé de décrocher. Ce qui a poussé son Vice-président à déclarer qu’il n’a pas été associé à sa démarche, ni lui, ni le Bureau et encore moins l’Assemblée générale du Syndicat. C’est donc une démarche en solo que cette fille d’un ancien Inspecteur Général adjoint de l’EPST aurait menée pour des raisons qui lui sont propres, a-t-il indiqué.
Sur place, Mme le Gestionnaire des crédits au Cabinet du Ministre a produit les preuves du retour des dossiers annulés par le Ministère du budget qui n’ont pas été liquidés au 31 décembre 2022. Il a fallu qu’ils soient réengagés par le Ministre Tony Mwaba Kazadi. Ce qui a été fait depuis hier.
A la sortie de cette réunion et abordé par la presse, M. Aimé Mabila, Président du Syndicat de l’Inspection Générale de l’EPST, a indiqué :”Ce que nous pouvons dire comme Président de la Synergie, après notre entretien, nous avions compris certaines choses. Donc, on n’avait pas toutes les informations et notre Collègue aussi Angèle Payenzo n’avait pas toutes les informations. Après cette séance de travail, nous avions compris que l’argent n’était pas encore décaissé. Et le dossier était parti au niveau des Finances et le dossier a été encore retourné à l’EPST”, a indiqué Aimé Mabila avant de préciser que ”le Ministre a pris maintenant l’option de réengager et c’est depuis hier que le Ministre a réengagé le dossier pour qu’on puisse renvoyer cela à nouveau au niveau du Budget et puis au niveau des Finances”, a-t-il informé.
A ce propos, il a rassuré ses camarades: ”Et, il est certain que d’ici là, on va payer cette prime”.
Chaque syndicat est autonome
En ce qui concerne le fonctionnement des syndicats, le Président de la Synergie a fait savoir: «Par rapport à notre Synergie, nous avons une discipline. Mais cela n’empêche pas l’autonomie de chaque syndicat. Si Mme Angèle a pris l’option de déclarer certaines choses, ça c’est par rapport à son autonomie. Mais nous en tant que Synergie, nous n’avions pas reconnu ce qu’elle avait fait là. Mais en tant qu’autonome, elle ne pouvait que dire ce qu’elle avait dit. Mais nous, nous ne nous associons pas à cela, parce que nous venons de recevoir certaines vérités et nous croyons que d’ici là, les agents et inspecteurs seront bénéficiaires de cette prime-là.
Le Président de la Synergie est revenu également sur les mensonges répandus dans les réseaux sociaux faisant de la non tenue de l’ENFEP, l’Examen d’Etat et le Tenasosp pour exiger le paiement des anciens litiges. Là-dessus, Aimé Mabila a indiqué: “En plus de cela, nous voudrions aussi démentir parce nous venons de lire dans les réseaux sociaux que la Synergie a déclaré qu’il n’y aura pas les épreuves ENAFEP et Examen d’État 2023 à cause des litiges. Cela n’engage pas la Synergie des syndicats de l’Inspection Générale et nous mettons en garde tous ceux-là qui sont en train de déclarer au nom de la Synergie que la Synergie a laissé passer de telles communications, cela est faux et archifaux”, a-t-il lancé avant d’avertir : “Et prochainement nous allons tenter une enquête pour découvrir qui sont ces gens qui font les choses pareilles.”
A son tour, le Vice-président du Syadec s’est également désolidarisé de sa Présidente sous-informée:
“Ce qu’on peut retenir par rapport aux propos que Madame la Présidente a tenus sur Top Congo, je pense que le Président de la synergie s’est attelé là-dessus. Ce sont des propos mensongers par le fait que la Présidente n’avait pas des documents sur lesquels il pouvait se baser pour faire de tels propos. Donc à partir de lundi je crois, les amis devront s’apaiser, le travail devra continuer sans qu’il y ait des couacs parce qu’aujourd’hui, nous venons d’avoir le document qui atteste que la dépense n’a pas été engagée, que le document était parti aux Finances et au Budget, mais que le document est revenu au Ministère de l’EPST pour réengagement. Donc maintenant que le Ministre et l’équipe des syndicalistes ici sur place sont en train de travailler pour réengager cette dépense. Je crois que bientôt là nous serons payés, et il n’y aura pas de problème. C’est ce que je peux dire”, a-t-il conclu.




Suite à une très grande affluence de requérants : Denis Kadima prolonge de 10 jours l’enrôlement dans l’Aire opérationnelle 2

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’il s’observe à la clôture des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, prévue le 10 mars 2023, dans les 9 provinces et 3 pays pilotes de l’Aire opérationnelle (AO2), une très grande affluence de requérants devant les Centres d’Inscription.
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, indique un communiqué publié à cet effet, la CENI accorde une période de rattrapage de dix jours afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d’obtenir la carte d’électeur et de figurer sur la liste électorale.
Les provinces et les pays concernés sont les suivants: Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika, Afrique du Sud, Belgique et France.
La CENI invite donc toute la population électrice de cette Aire Opérationnelle, à saisir cette opportunité offerte pour se rendre dans les Centres d’Inscription les plus proches de leurs résidences, à l’intérieur de leurs groupements ou communes pour ceux résidant sur le territoire national, d’une part, et aux ambassades pour les résidents à l’étranger, d’autre part.




Archevêché et cathédrale St Pierre et Paul : La CENCO condamne la présence d’un escadron armé de la GR et exprime sa proximité à Mgr Fulgence Muteba (Communiqué)

Présence Le 24 février 2023, des hommes lourdement armés se réclamant de la Garde Républicaine ont envahi de façon impromptue l’Archevêché et l’église Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi. Ces faits constituent une violation flagrante de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la RD Congo sur des matières d’intérêt commun, signé le 16 mai 2020, indique la CENCO dans un communiqué publié ce 10 février 2023. Dans le même document, la CENCO condamne sans ambages ce comportement malveillant. Elle exprime sa proximité affective et effective Monseigneur Fulgence MUTEBA. Il est fort déplorable que ces faits incongrus surviennent à peine quelques 3 semaines après la visite apostolique du Saint-Père le Pape François en RD Congo, constate Mgr Marcel Utembi dans son communiqué. C’est l’occasion pour la CENCO de rassurer l’opinion nationale et internationale que les interventions, les déclarations ou les messages des Évêques ne sont nullement motivés par une course concurrentielle vers un quelconque pouvoir étatique. Les politiques ne devraient pas avoir peur de l’Eglise catholique. Ainsi donc, les insultes, les intimidations, les menaces ou toute forme de musellement, dirigées contre elle et ses Pasteurs, sont contre-productives pour leurs auteurs.

COMMUNIQUE DE LA CENCO CONCERNANT L’INTRUSION D’UN ESCADRON ARMÉ A L’ARCHEVÊCHÉ DE LUBUMBASHI

<< Ah! si en ce jour tu avais compris le message de paix » (cf. Luc 19,42)
1. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) suit avec grande attention et indignation les tristes événements survenus dans l’Archidiocèse de Lubumbashi à la suite d’une présence insolite d’un escadron armé à l’Archevêché et à la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.
2. La publication ce 9 mars 2023 du mémorandum de Son Excellence Monseigneur Fulgence MUTEBA, Archevêque Métropolitain de Lubumbashi et Administrateur Apostolique de Kamina, adressé aux pouvoirs publics et aux Institutions de la République, a éclairé l’opinion tant nationale qu’internationale sur les péripéties de ces événements. L’on sait mesurer la gravité des faits perpétrés par des hommes lourdement armés se réclamant de la Garde Républicaine qui ont envahi de façon impromptue l’Archevêché et l’église Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi. Ces faits constituent une violation flagrante de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la RD Congo sur des matières d’intérêt commun, signé le 16 mai 2020, notamment en son article 6, §§ 2 et 3 qui stipule: $2 « Dans le cadre de sa législation, la République Démocratique du Congo assure l’inviolabilité des lieux de culte églises, chapelles, oratoires, cimetières et leurs dépendances »; §3- « Ces lieux de culte ne peuvent être destinés à d’autres usages de façon permanente ou temporaire, que pour des motifs graves et avec l’accord explicite de l’Autorité diocésaine dont ils dépendent ».
3. De ce fait gravissime, aucune explication plausible, à même de rassurer la population, n’a été donnée par les pouvoirs et les institutions publics censés être les garants de la sécurité des personnes et de leurs biens.
4. La CENCO condamne sans ambages ce comportement malveillant. Elle exprime sa proximité affective et effective à Son Excellence Monseigneur Fulgence MUTEBA.
5. Notre indignation est d’autant plus grande parce que, alertées par la déclaration des membres de la Curie de l’Archidiocèse de Lubumbashi qui a dénoncé cette forfaiture le 25 février 2023, saisies par écrit et même verbalement par l’Archevêque Métropolitain lui-même, les Autorités compétentes en matière de sécurité n’ont pas réagi pour diligenter une enquête et fournir des explications à la population congolaise, qui a été et reste encore profondément scandalisée et traumatisée par la présence inattendue d’un escadron armé à l’Archevêché de Lubumbashi.
5. Notre indignation est d’autant plus grande parce que, alertées par la déclaration des membres de la Curie de l’Archidiocèse de Lubumbashi qui a dénoncé cette forfaiture le 25 février 2023, saisies par écrit et même verbalement par l’Archevêque Métropolitain lui-même, les Autorités compétentes en matière de sécurité n’ont pas réagi pour diligenter une enquête et fournir des explications à la population congolaise, qui a été et reste encore profondément scandalisée et traumatisée par la présence inattendue d’un escadron armé à l’Archevêché de Lubumbashi.
6. La visite de compassion de Son Excellence Monsieur le Gouverneur du Haut-Katanga à Son Excellence Monseigneur l’Archevêque, les messages et gestes de soutien moral et de réconfort spirituel exprimés par le Presbyterium de Lubumbashi et les fidèles, prouvent à suffisance que les catholiques et tant d’autres personnes de bonne volonté sont sous le choc. L’absence d’une enquête de la part des autorités publiques frise l’indifférence face au danger que court un Archevêque, responsable d’une portion considérable de la population.
7. Par contre, l’Église Catholique se mobilise et mène des plaidoyers pour endiguer la violence et l’insécurité qui écument la partie Est de notre pays, notamment les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. On se souviendra, par exemple, de la marche patriotique organisée sous la houlette des Evêques par les fidèles catholiques et les personnes de bonne volonté en décembre 2022 dans tous les Chefs-lieux et paroisses des 48 diocèses catholiques de la RD Congo, pour dénoncer la guerre d’agression de la RD Congo, sous le camouflage de M23, pour dire « NON à la Balkanisation de notre pays », et pour rendre hommage aux compatriotes qui servent dans les FARDC, consentant des sacrifices énormes au prix du sang et de leur vie, pour défendre l’intégrité du territoire national. Point n’est besoin de souligner que les projets socio- économiques à impact visible exécutés dans tous nos diocèses sont expression de l’esprit de partenariat dans lequel l’Eglise veut travailler avec l’Etat congolais pour le bien de la population. Cet engagement de l’Eglise en RD Congo a été foulé aux pieds par un escadron armé funeste qui s’est évertué à importer l’insécurité à l’Archevêché de Lubumbashi.
8. Il est fort déplorable que ces faits incongrus surviennent à peine quelques 3 semaines après la visite apostolique du Saint-Père le Pape François en RD Congo. « Ah! si en ce jour tu avais compris toi aussi le message de paix » (Lc 19, 42). La CENCO saisit la présente occasion pour nous exhorter, une fois de plus, les uns et les autres, à intégrer dans tous les secteurs de notre vie les enseignements, riches et pertinents, donnés par le Pape François lors de sa visite dans notre pays. Aussi, en appelle-t-elle à une enquête sérieuse pour élucider la situation et infliger des sanctions subséquentes aux commanditaires.
9. La CENCO rassure l’opinion nationale et internationale que les interventions, les déclarations ou les messages des Évêques ne sont nullement motivés par une course concurrentielle vers un quelconque pouvoir étatique. En vertu de la mission prophétique leur confiée par Jésus-Christ, les Évêques proclament les droits des personnes (cf. Gaudium et Spes, n. 41) et il est juste qu’ils puissent partout et toujours prêcher la foi avec une authentique liberté, enseigner la doctrine sociale de l’Église, accomplir sans entraves leur mission parmi les êtres humains, porter un jugement moral, même en des matières qui touchent le domaine politique, quand les droits fondamentaux de l’homme ou le salut des âmes l’exigent (ef. Gaudium et Spes, n. 76).
10. Les politiques ne devraient pas avoir peur de l’Eglise catholique. Ainsi done, les insultes, les intimidations, les menaces ou toute forme de musellement, dirigées contre elle et ses Pasteurs, sont contre-productives pour leurs auteurs. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende (Mt 11, 15). 11. Que la Vierge Marie, Notre-Dame du Congo, intercède pour l’Archidiocèse de Lubumbashi et pour notre pays, et nous obtienne la paix de la part du Seigneur.

Fait à Kinshasa, le 10 mars 2023
Mgr Marcel UTEMBI TAPA
Archevêque de Kisangani