L’Iran ouvre un front au loin (Ehud Yaari)

Les gardiens de la révolution ne s’arrêtent pas et maintenant ils sont occupés en déclenchant une dangereuse flambée d’hostilités contre la Maroc, un vieil ami d’Israël, qui est le dernier à avoir adhérer, pour l’instant aux Accords d’Abraham.
L’approvisionnement de drones d’attaque au « polisario » pourrait mettre fin au cessez-le-feu autour du Sahara Occidental et même conduire à un conflit militaire entre le Maroc et l’Algérie.
Dans des conversations discrètes, les conseillers du roi Mohammed VI signalent déjà qu’ils nous demanderont à nouveau de l’aide.
Selon des informations provenant de diverses sources aux Etats-Unis, France et Espagne, les Iraniens ont l’intention -et ont peut-être déjà commencé- à transférer en Algérie une grande quantité de drones d’attaque des derniers modèles de Shahad, qui sont déjà exploités par les Russes en Ukraine.
Au moins certains d’entre eux sont censés être livrés aux combattants du « polisario » dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Là-bas se trouve les camps de réfugiés des tribus sahariennes, qui ont fui avec la prise de contrôle du Sahara Occidental par le Maroc lorsque les Espagnols l’ont évacué en 1975. Autour de ces camps se trouvent depuis des décennies les bases des rebelles, qui rêvent de conquérir ce qui leur appartenait. Jusqu’à présent, le Maroc a réussi à arrêter les raids dans le désert, entre autres au moyen des centaines de kilomètres de murs de terre qu’Israël a aidé à concevoir.
Ces dernières années, les combats se sont calmés et le Maroc a progressivement obtenu un soutien international de plus en plus important pour sa position d’accorder l’autonomie à ce territoire en grande partie inhabité. Le « poliserio » grince des dents, mais il n’a pas la force de renouveler la compagne. Leurs patrons algériens craignent d’avoir des ennuis et préféraient, par exemple, demander aux Etats-Unis d’essayer pour eux d’obtenir une route des Marocains pour transférer des marchandises vers la côte atlantique de la Mauritanie.
Aujourd’hui, l’Iran entre en scène, espérant créer un nouveau type de menace pour le Maroc : Transformer le « poliserio » en une force militaire comme les milices qu’il a diligemment établies en Syrie, en Irak et au Yémen – comme à Gaza- et celles qu’il essaie d’établir en Azerbaïdjan, en Afghanistan et dans d’autres coins du monde.
Les Iraniens, apparemment, ne sont pas les seuls : la Russie tente d’obtenir une base navale de l’Algérie, lui fournit des armes et a déjà transféré par son intermédiaire au Mali et au Burkina Faso (après les coups d’Etat militaires là-bas) les mercenaires du « Wagner Groupe ».
L’armée française fatiguée s’est retirée, et Putin vise à pénétrer davantage dans la bande désertique du « Sahel ». Rappelons qu’Israël espère établir des relations avec les pays du « Sahel », comme le Niger et la Mauritanie, afin d’ouvrir une route aérienne pour des vols à travers le ciel du Soudan et du Tchad, directement vers le Brésil et l’Argentine.
Si nous prévoyons des attaques de drones suicides contre le Maroc, la situation en Afrique du Nord changera. Il faudra un grand effort Américain pour empêcher une confrontation ouverte entre le Maroc et l’Algérie, qui se sont déjà affrontés dans la région de Tindouf dans le passé.
Les Iraniens peuvent acquérir de nouveaux avant-postes qui augmenteront leur capacité de chantage et de menace, et bien sûr permettront de nouveaux points de départs pour semer le terrorisme.
Tout cela se passe au loin, mais c’est encore trop près de nous.




Mise en place imminente d’une réserve armée de la défense : Gilbert Kabanda mobilise dans le Sud-Kivu

Dès lors, la nouvelle politique de défense prend de plus en plus corps. Le ministre de la défense nationale et anciens combattants monte au créneau pour faire lui-même de la pédagogie sur cet instrument clé socle de la réforme new-look de l’armée congolaise.

Gilbert Kabanda Kurhenga qui ne se contente pas de donner l’impulsion de cette réforme à partir de son bureau de la Gombe, a mis le cap sur la ville de Uvira dans le sud du Sud-Kivu, une ville de 400.000 kilomètres, surplombant les collines d’Uvira aux bords du lac Tanganyika et frontalière de Bujumbura, la capitale du Burundi voisin à seulement 20 km de route.
Tour à tour, le numéro un de la défense nationale a pris langue avec d’abord des responsables au plus haut niveau du service de l’État, tout secteur confondu, à savoir le maire de la ville, les directeurs provinciaux de la DGDA, de la DGM, de l’ANR ainsi que les responsables de la chaine de commandement de l’armée et de la Police nationale.
Le maire de la ville de Uvira a fait l’État de lieu de l’ensemble de la situation de ce coin du pays. Selon lui, la situation est relativement calme du fait des opérations conjointes militaires entre les armées burundaise et congolaise, malgré certains cas de violence signalés çà et là, œuvre de très nombreux groupes armés locaux et étrangers existants.
Le maire de Uvira a égrené devant le ministre de la défense nationale, plusieurs difficultés auxquelles sa contrée est confrontée, entre autres l’insécurité encore causée par les différents groupes armés, des pillages des vaches et autres biens de nécessité courante, les kidnapping et assassinats parmi les populations, le très mauvais état des routes qui ne facilite pas la circulation des personnes et de leurs biens dans la ville et même jusque sur la route numéro un menant vers Bukavu chef-lieu de la province.
Sur ce chapitre et en réponse, le ministre de la défense nationale Kabanda a fustigé l’immoralité dans le chef des responsables de l’administration publique à différents niveaux, au départ de Uvira, cette immoralité constatée à travers leurs forfaitures ne permettant pas à l’armée nationale d’avoir les moyens de sa réforme et donc de sa montée en puissance à l’ordre du jour.
Gilbert Kabanda les a tous sensibilisé de faire preuve de patriotisme en revenant à leurs valeurs morales et donc en combattant les anti valeurs qui freinent le développement de notre pays.
Le ministre de la défense nationale et anciens combattants a échangé également avec les membres de la société civile de Uvira. Gilbert Kabanda a d’abord écouté leurs doléances et préoccupations avant de les exhorter à la pratique du civisme, au sens élevé du patriotisme et à la vigilance tous azimuts afin de débusquer l’ennemi d’où qu’il vienne. Gilbert Kabanda les a appelés également à une franche collaboration avec les membres de l’armée nationale ils ne seront pas leurs adversaires. À cette occasion, le ministre de la défense nationale et anciens combattants a fait à leur intention et à l’intention de toute l’opinion nationale congolaise une très grande annonce à savoir la mise en place imminente d’une “réserve armée de la défense”. Une autre grande première dans ce pays et sa propre initiative dont il est en plus l’auteur.
Le point d’orgue de cette visite d’inspection et de travail du ministre de la défense nationale à Uvira aura été ses échanges à huis clos avec la chaîne de commandement des FARDC dans la contrée de Uvira. Secret défense oblige, rien n’a transpiré de cette activité du ministre avec le haut commandement de l’armée à Uvira, sinon les opérations conjointes entre les armées burundaise et congolaise ont déjà apporté de bons fruits dans le sens de la pacification et de la stabilisation de cette partie du pays.
Gilbert Kabanda a saisi également cette opportunité pour mettre les points sur les i concernant l’organisation imminente “de la réserve armée de la défense”, tout dernièrement adopté par le conseil des ministres et qui n’attendent que l’ordonnance loi signée par le Chef de l’État commandant suprême des FARDC et dont lui-même va personnellement conduire les opérations de mise en œuvre sur le terrain.
Le ministre de la défense nationale a martelé comme pour lever toute équivoque éventuelle, la nouvelle organisation de “réserve armée de la défense” à créer selon les lois internationalement reconnues, ne va pas remplacer les FARDC ou ne va pas prendre la place des FARDC.
Au passage, le ministre de la défense nationale a fait un geste de cœur en remettant quelques enveloppes aux mains du maire de la ville de Uvira et au représentant de la société civile afin de permettre d’assurer les funérailles dignes à quelques compatriotes civiles victimes de l’insécurité ainsi que hommes en uniforme tombés sur les champs de bataille et pour assurer les frais médicaux de quelques blessés de guerre.
BM




08 mars : Les femmes du Parti Alliance pour le Changement réclament la libération «sans condition» de Jean-Marc Kabund-A-Kabund

Les femmes et les militantes de l’Alliance pour le Changement, parti cher à Jean-Marc kabund-A-Kabund appellent à la libération sans condition de leur leader. Appel lancé au siège de leur parti situé à la 11 rue Limete, en marge de la journée internationale des droits de femmes célébrée le 08 mars de chaque année.
Venues des 4 coins de la capitale, elles étaient accueillies par le comité de la ligue des femmes de l’Alliance pour le Changement que préside, Antoinette Bilali Zuena. L’ambiance était au rendez-vous à cette rencontre où les militantes de l’Ach ont profité de l’occasion pour parler de leur parti politique et formuler quelques recommandations au sujet notamment de la détention de leur leader.
Prenant la parole à cette cérémonie, Antoine Bilali Zuena, présidente nationale de la Ligue des femmes de l’Alliance pour le changement a axé son propos sur deux thèmes retenus pour la circonstance à savoir : ” La femme et la fille consciencieuse pour le développement en RDC et aussi celui de la femme et les numériques pour un monde meilleur où l’autonomisation est un acquis ».
Soucieuse de voir la femme congolaise en général et celle attachée à l’idéologie de l’Ach exceller dans ses entreprises, Antoinette Bilali a appelé la femme à bâtir un monde nouveau et merveilleux pour un avenir plus rassurant, à connaître ses droits légitimes et surtout savoir également les réclamer.
S’agissant de l’agression rwandaise, les femmes de l’Alliance pour le Changement ont condamné toutes sortes des violences que subissent la population civile sur toute l’étendue de notre pays et les femmes en particulier.
Par ailleurs, les femmes de l’Ach promettent d’être présente sur tous les fronts à en cette période où la RDC est au cœur de plusieurs enjeux politiques y compris sécuritaire.

Osée Kalombo




23ème lettre sociale congolaise : Chaque homme politique Zairois a sa part de responsabilite dans la degration generale du pays’’, dixit Mulumba Lukoji (Hommages au professeur Mulumba Lukoji Crispin)

<< C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs ;
1. Le Professeur Mulumba Lukoji est un artisan majeur oublié de la matérialisation de la démocratie congolaise.
2. Décédé le 03 mars 1997, la commémoration du 26ème anniversaire du voyage sans retour de Mulumba Lukoji a coïncidé avec la visite du Président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo. Ce dernier est arrivé au Congo Kinshasa le 03 mars 2023 autour de 22h 45 minutes.
3. Par cette lettre sociale, je rends hommage au Professeur Mulumba Lukoji, qui s’endort bientôt 26 ans, parce qu’il a produit des écrits documentaires notamment les arrêtés n° PM/002/91 et n° PM/004/91 créant la commission chargée de l’organisation matérielle et technique de la conférence nationale souveraine qu’il a ouverte le 07 août 1991. La conférence nationale souveraine a été le moment pour réparer le passé et préparer l’avenir.
4. L’organisation de la conférence nationale fut une étape déterminante dans le processus de la démocratisation du pays. Cette conférence avait fait renaitre, chez la plupart des congolais alors zaïrois, l’espoir d’un pays où les congolais alors zaïrois pouvaient vivre en dignité et en honneur sur le sol de leurs aïeux.
5. Cet espoir renaissait parce que le pays avait connu une dégradation générale. Dans son discours d’ouverture de ladite conférence, le Premier Ministre Mulumba Lukoji avait attribué cette dégradation aux politiciens. En scientifique et technocrate très avisé, devant trois mille délégués de la conférence nationale souveraine réunis dans la grande salle au palais du peuple, le 07 août 1991, à Kinshasa, Mulumba Lukoji dit : « Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays ».
6. J’ai exhumé cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba pour montrer que les propos du Président français en visite au Congo Kinshasa : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire ni administrative. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur » tenus le 04 mars 2023, ne constituent pas une nouveauté. Car, l’absence de souveraine militaire, sécuritaire et administrative est incluse dans la dégradation générale évoquée par Mulumba Lukoji.
7. Commentant cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba Lukoji, le quotidien français le monde, dans un titre « Le zaïre à son tour » du 09 aout 1991, écrit : « Mulumba Lukoji a réussi le tour de force dans son discours, de critiquer son « maitre » sans le nommer ».
8. Disons que cette critique visait à faire prendre conscience aux conférenciers du rôle que devrait jouer chacun d’eux dans la restauration du nouvel ordre socio économico politique au Congo Kinshasa.
9. Hélas, cette prise de conscience des politiques et politiciens congolais se fait encore attendre jusqu’à ce jour. Alors que Gauthier DE VILLERS (1998 :148) montre que l’essentiel de la Conférence Nationale Souveraine était : « faire la relecture critique de l’histoire de notre pays et l’énonciation des perspectives d’avenir en levant des options majeures sur les structures adaptées pour un pays qui était à refaire, et le profil des hommes capables d’animer ces structures ». Il s’agit là d’une tâche que les congolais alors zaïrois devraient se donner avec le sentiment du devoir.
10. Ce sentiment du devoir est à découvrir à travers la production intellectuelle de la conférence nationale souveraine qui constitue jusqu’à présent la pierre angulaire de la démocratie congolaise. Cette production intellectuelle demeure une boussole pour la gouvernance du pays et de ses structures.
11. La lecture de la production intellectuelle de la CNS montre que cette dernière a été pensée et matérialisée dans le souci de trouver des solutions aux problèmes de vie des congolais alors zaïrois.
12. Cette préoccupation majeure de trouver des solutions aux problèmes des congolais est aussi présentée dans le discours d’installation officielle du bureau définitif de la conférence nationale souveraine. DE VILLERS ci-haut cité nous présente un extrait du discours de Laurent Monsengwo, Président du Bureau, qui revient sur la préoccupation des solutions aux problèmes des congolais. Dans son discours, le Président de ce bureau dit : « Nous sommes venus en ce lieu pour oeuvrer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Quiconque poursuivrait ici un objectif autre que le mieux-être intégral de nos populations, ferait mieux de quitter le palais du Peuple. Car, il n’a pas sa place ici ».
13. Pour trouver des solutions aux problèmes des congolais, la Conférence Nationale souveraine devrait, outre la production intellectuelle notamment le projet de la loi fondamentale de la 3ème République, élire un Premier Ministre qui devrait former un gouvernement pour exécuter les résolutions de cette Conférence.
14. C’était à ce titre qu’Etienne Tshisekedi fut élu Premier Ministre, le 14 aout 1992, à la Conférence Nationale Souveraine. Cependant, peu avant son élection, le candidat Premier Ministre s’était adressé à ses électeurs, les conférenciers par une allocution publiée par la revue Zaïre Afrique n°267. « Nous voici enfin sur le point de poser notre premier acte de démocratie et de liberté. Idéaux pour lesquels des compatriotes d’infortune et moi-même avons lutté et consacré toute notre vie durant ces douze dernières années » tel est l’extrait de cette allocution qui montre que la conférence nationale souveraine a été un cadre pour matérialiser la démocratie. Je pense qu’Etienne Tshisekedi fait allusion à la lettre ouverte du 1er novembre 1980 adressée au Président de la République du Zaïre. Lettre qui a déclenché la lutte pour la démocratie
15. Ainsi donc, l’élection d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre a non seulement confirmé son leadership politique, mais aussi certifié la confiance et la légitimité sociologique qu’il a bénéficiées des zaïrois. Son élection comme premier ministre était la satisfaction d’un de besoin de réalisation au regard de la pyramide des besoins du psychologue américain Abraham Maslow.
16. Comme tout leader digne de ce concept, la fierté d’Etienne Tshisekedi d’être élu premier ministre à la Conférence Nationale Souveraine, résidait dans la confirmation de sa grandeur et sa constance par les conférenciers. Ces conférenciers étaient en majorité d’une bonne qualité technique, intellectuelle et morale.
17. C’est alors que rendre hommage à Mulumba Lukoji trouve tout son sens dans la mesure où n’eut été sa volonté prométhéenne, les zaïrois ne pouvaient pas trouver le cadre légal pour légitimer le leadership, la grandeur et la constance d’Etienne Tshisekedi. C’était à la conférence qu’Etienne Tshisekedi a satisfait au test de sa grandeur et de sa popularité au Zaïre par voie des urnes.
18. Je ne doute pas que des congolais qui ne savent pas encore apprécier, reconnaitre et valoriser les efforts de nos concitoyens disent que c’était un vent démocratique que personne ne pouvait empêcher l’avènement.
19. A eux, j’oppose la phrase très célèbre du Premier Ministre Nguz qui avait dit : « je ferme avec force la Conférence Nationale Souveraine ». C’était durant ce même vent démocratique que ce premier ministre, qui n’avait pas de volonté du changement, avait fermé la conférence nationale souveraine.
20. Je rends hommage à Mulumba Lukoji Crispin qui a su faire l’essentiel en peu de temps. Nommé Premier Ministre le 1er avril 1991, il a produit les écrits documentaires nécessaires pour l’organisation technique et matérielle de la conférence nationale souveraine. Le 07 août 1991, il a ouvert la Conférence nationale souveraine et le 29 septembre 1991 il a été limogé de son poste de premier ministre. Le 03 mars 1997 Mulumba Lukoji s’est endormis pour toujours.
21. Mulumba Lukoji est parti, mais la lecture de ses écrits documentaires donne une leçon aux politiques et politiciens congolais : pour faire l’essentiel dans un pays qui est à refaire comme la RDC on utilise le temps qu’on a, on n’a pas besoin d’accumuler plusieurs années.
22. Une autre leçon que Mulumba Lukoji donne aux politiques et politiciens congolais est qu’il ne faut pas perdre de lucidité à cause de l’exercice du pouvoir, des rites du pouvoir, des lieux du pouvoir, des privilèges du pouvoir.
23. Rendre hommage mérité au Professeur Mulumba Lukoji Crispin avec les lunettes d’un anthropobibliologue est une analyse anthropobibliologique des hommes exceptionnels qui ont fait des évènements d’exception au Congo Kinshasa. Ces évènements sont des traces indélébiles qui ont fait le quotidien à un moment donné de l’histoire de notre pays sur la finalité de la démocratie congolaise. C’est aussi montrer aux politiques et politiciens congolais le modèle politique purement congolais à suivre pour un Congo meilleur.
24. Mulumba Lukoji a fait sa part, j’ai fait aussi ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 03 mars 2023
Jean Joseph NGANDU NKONGOLO, Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




Lubumbashi : Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires sur la présence de l’escadron militaire de la Garde Républicaine dans sa résidence et à la Cathédrale Saints et Paul

L’archevêque de Lubumbashi a saisi les pouvoirs publics et institutions de la République à travers un mémorandum sur la présence d’un escadron armé à l’archevêché et à la cathédrale saints pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.

Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires à toutes les interrogations et inquiétudes suscitées par la présence de l’escadron armé à ma résidence et à la cathédrale saints Pierre et Paul ; Qu’une enquête soit diligentée et ses résultats rendus publics ; La condamnation ferme de la part des autorités établies de cette opération militaire abusive et indue; Des sanctions exemplaires à l’encontre de ces hommes de troupe, qui ternissent l’image de notre armée et de notre pays, afin que pareille forfaiture ne se répète plus.
Néanmoins, l’archevêque de Lubumbashi accorde son pardon aux auteurs de cette tentative d’enlèvement et les invite toutefois, à profiter de ce temps de carême pour se convertir.
Rappelons que Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, avait échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail. Un « étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.

Derick Katola




AN : Mboso et des parlementaires allemands pour le renforcement de la coopération

Une importante délégation de parlementaires allemands, membres du groupe d’amitié RDC-Allemagne, conduit par le député Jürgen Cobe, a été reçue, jeudi 9 mars 2023, par le président de l’Assemblée nationale.


A cette occasion, l’honorable Christophe Mboso a salué la visite des parlementaires d’Allemagne qui est un grand État de l’Union européenne. Cette délégation est en visite auprès des parlementaires congolais et autres autorités du pays pour s’enquérir de la situation qui prévaut en RDC.
L’occasion faisant le larron, le speaker de la Chambre basse du Parlement a expliqué à ses hôtes le drame que vit le peuple congolais à l’Est du pays, à la suite de l’agression rwandaise avec ses supplétifs de M23.
« Nous avons échangé largement sur ce sujet. Ils nous ont promis qu’ils vont sensibiliser les autres collègues parlementaires d’Allemagne parce qu’ils considèrent que la RDC est un pays auquel ils sont liés. Ils ne peuvent pas accepter que l’intégrité du territoire et le peuple congolais soient menacés. En même temps, ils souhaitent qu’on renforce le groupe d’amitié entre les parlementaires congolais et allemands », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est du cessez-le-feu qui n’a pas été respecté par le Rwanda et ses supplétifs, le président Mboso pense déjà aux sanctions. Aussi a-t-il sollicité de l’Allemagne d’être le porte-étendard au sein de l’Union européenne pour sensibiliser les autres parlementaires qui devront influencer leurs gouvernements respectifs afin que des sanctions soient votées contre le régime de Paul Kagame.
Au sortir de l’audience, le chef de la délégation, le député Jürgen Cobe, s’est exprimé en ces termes : « Nous avons été accueillis, pour la première fois, par le président de l’Assemblée nationale, et c’est notre première visite depuis le début de la pandémie de Covid-19 qui nous amène en RDC. Je tiens à vous remercier pour votre hospitalité, votre accueil si heureux. Je l’ai dit à M. le président. Nous sommes là pour accroître la confiance, renforcer la coopération et faire plein de bonnes choses pour le peuple qui a besoin de cette coopération entre nos deux pays et nous devons coopérer sur un pied d’égalité ».
Par rapport à la guerre d’agression qui inflige d’atroces souffrances aux populations congolaises, les parlementaires allemands ont fait savoir que le président Mboso a saisi l’occasion afin de faire passer un message aussi clair.
La délégation allemande a souhaité approfondir cette proximité démocratique qui existe entre le deux Etats.
« Certes, il existe des défis, mais dans le passé, l’Allemagne a œuvré pour soutenir la RDC à accomplir plein de petites choses, mais également de grandes choses. Et nous ne lâcherons certainement pas prise. Nous allons pérenniser ces activités et travailler d’égal à égal ».
La délégation allemande a, par ailleurs annoncé la visite, dans un proche avenir de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en République démocratique du Congo.
« Sans nul doute, les Nations unies et le Conseil de sécurité qui seront en visite ici dans les jours à venir devraient donner une réponse claire. Néanmoins, nous souhaitons que cette guerre cesse, qu’il y ait une réponse sans violence. Raison pour laquelle nous appelons tous les acteurs à soutenir ce processus pour mettre fin à cette guerre et pour que tous les groupes armés repartent d’où ils sont venus, parce que ce sont la paix et la sécurité qui permettent un bon développement. Et c’est cela que nous parlementaires allemands souhaitons de tout cœur pour la RDC », a conclu le député allemand Jürgen Cobe.




Construction de la Mosquée centrale de Goma : Olive Lembe tient parole

Les Musulmans de Goma auront dans un futur proche, un lieu de culte digne. Les travaux de construction de la Mosquée centrale de l’office connaîtront bientôt un coup d’accélérateur.
Sans hésiter, Marie Olive Lembe Kabila, catholique pratiquante, a accédé à la demande de la communauté islamique de Goma qui sollicitait sa contribution pour parachever les travaux de leur temple.
Ce mercredi, mutoto wa Goma a reçu les responsables provinciaux de l’Islam à qui a elle remit sa quote-part pour le parachèvement des travaux de la mosquée de l’office. Très touchés par geste posé, les bénéficiaires ont imploré des bénédictions de Allah sur leur bienfaitrice.
Il faut rappeler qu’à Goma, Maman wa roho fait construire pour l’Église catholique, une cathédrale qui a le mérite d’être la 2ème plus grande d’Afrique centrale.


Olive Lembe partage un repas de cœur avec plus de 1.000 enfants
En séjour dans sa ville d’enfance, l’épouse de l’ancien Président Joseph Kabila a partagé à l’occasion de la journée des droits de femmes, un repas de cœur avec plus de 1.000 femmes du troisième âge qui ont fui leurs milieux de vie à cause de la guerre.
A l’occasion, celle dont l’humanité entière appelle affectueusement Ina Banza a placé cette journée du 08 mars sous le signe de la solidarité. Ayant perdu le Statut de Première Dame de la République, cependant elle n’a pas changé son cœur.
Venues de différents camps de déplacés notamment Kanyarushina, Don Bosco, Runyoyi, Mugunga etc. et d’autres. Rejetées par leurs propres familles, un seul mot dans leurs bouches : Aksanti ! Mungu akubariki. Pour elle, Maman Olive renferme l’Espoir. Oui l’espoir de retrouver le sourire ; de sécher les larmes et de la considération.
Cependant, un fait très symbolique s’est déroulé à cette occasion : une nonagénaire a craché dans les mains de la distinguée Marie Olive Lembe Kabila. Cela n’arrive pas à n’importe qui et à n’importe quel moment. Il s’agit d’un signe de bénédiction.
Dans la foulée, l’épouse de l’honorable Sénateur à vie ne cesse de s’interroger sur la montée exponentielle du tribalisme dans notre pays, pourtant à l’époque dit-elle, elle n’a jamais connu ni s’interrogé sur l’apparence tribale de qui que ce soit. Pour elle, tout le monde est citoyen de ce monde. C’est la raison de son invitation à ces personnes de troisième âge issues et venues de toutes les couches sociales du Nord-Kivu.
Après avoir assuré le retour paisible de toutes ces nonagénaires dans leurs camps de déplacés, Maman wa Rohoo s’était dirigée à son orphelinat où elle prend en charge plus de 1000 orphelins qu’elle nourrit, vêtit et scolarise. Un seul message à ses enfants, aimez-vous les uns et les autres et supportez-vous mutuellement.
Depuis Goma, dans le Nord-Kivu, Pius Romain Rolland




EPST : Pas de détournement de la prime du reste annulée au 31 décembre 2022

Une rumeur a circulé dans les couloirs de l’EPST, alimentée par des tracts jetés au Secrétariat général faisant état d’un prétendu détournement par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi. Une fausse information qui vient d’être démentie par la délégation syndicale, à l’issue d’une réunion présidée par le Directeur de Cabinet du ministre, le professeur Robert Tshilombo, en présence de Mme le Secrétaire général à l’EPST à l’intention de l’Intersyndicale et de la Délégation syndicale de l’EPST.

À l’issue de cette réunion, il s’est révélé que, comme de coutume, à chaque fin de l’année, tout engagement qui n’a pas été liquidé doit être annulé. C’est ce qui est arrivé avec la prime, appelée ‘’Equity’’ à l’EPST pour les mois de novembre et de décembre 2022. Il avait fallu que l’on effectue un nouvel engagement. C’est le Sous-gestionnaire des crédits au Secrétariat général de l’EPST qui devrait le faire. Il était malheureusement malade et en Europe, où il a subi l’opération. Ce qui a constitué un véritable handicap qui retarde, non seulement le nouvel engagement ; mais aussi et surtout, l’engagement pour les mois de janvier et de février 2023.
Ainsi, il a été conclu que les deux Sous-gestionnaires des crédits, tant au niveau du Cabinet du Ministre que du Secrétariat général, apprêtent tous les dossiers qui devront être signés par le Ministre de tutelle au plus tard ce soir du jeudi 09 mars 2023.
C’est ce qu’indique le Président de la Délégation syndicale de l’EPST, M. Mwange, à l‘issue de cette réunion :”Nous venons de quitter la salle après une réunion de concertation et de vérification, parce que comme vous savez au Ministère de l’EPST aujourd’hui, il y a des choses qui se disent, qui se sont dites autour de la prime Equity, c’est comme ça que cette prime est qualifiée. En ce moment, nos camarades, les agents et fonctionnaires, certains n’ont pas la bonne information, ils se sont même livrés à des actes de vandalisme, ils se sont livrés à des informations, les fausses, tendant à faire croire à l’opinion publique que la prime du mois de novembre-décembre voir janvier -février serait détourné par le n°1 du Ministère, mais voilà que maintenant là qu’on vient de réaliser que la prime du mois de novembre et celle du mois de décembre sont tombées en annulation”, a-t-il révélé avant de préciser :
“Ces primes-là n’ont pas été liquidées et tout à l’heure-là d’ailleurs, nous venions de récupérer le dossier qu’on devra réengager pour le mois de novembre et le mois de décembre pendant qu’on fait croire à l’opinion, au personnel des services centraux qu’il y avait l’argent chez Equity. Mais je vous apprends, c’est là où je donne l’information à nos camarades, agents et fonctionnaires des services centraux aucun DTO n’a été signé par le ministre Nicolas Kazadi des Finances autour de la prime du mois de novembre et de décembre”, a indiqué M. Mwenge.

L’ultimatum donné au sous gestionnaire du Secrétariat général
Ce dossier, a-t-il poursuivi, nous venions de le récupérer et d’ailleurs l’ultimatum est donné au sous gestionnaire du Secrétariat général qui était malade ou en mission, je ne sais pas, qui est revenu et la sous gestionnaire du Budget, plutôt du cabinet qui faisait l’intérim, attendait son collègue pour qu’il lui remette le dossier pour réengagement, a-t-il souligné avant d’inviter ses collègues à prendre leur mal en patience: “Donc, c’est là où je dis que les amis ”prenez votre mal en patience”. Le dossier Equity mois de novembre – décembre va être réengagé dans une procédure d’urgence, et nous même l’Intersyndicale, la Délégation syndicale nous prenons le dossier en mains et nous allons donner l’ultimatum au Cabinet et je pense que le ministre va faire diligence pour nous accompagner en signant vraiment en priorité ces deux dossiers novembre-décembre. Et pour le mois de janvier qui n’a pas encore été engagé, parce qu’il y a une lettre qu’on aurait adressée aux Finances. Non la procédure ce n’est pas comme ça. On doit engager les mois de janvier et février et passer par la chaîne des dépenses au Budget, et on va suivre, c’est-à-dire que à partir d’aujourd’hui, nous sommes jeudi le 09 mars, c’est à dire que le dossier Equity au moment où nous parlons les deux Sous-gestionnaires sont en train de les réengager pour soumettre à la signature du gestionnaire n°1 qui est Son Excellence Monsieur le Ministre qui va nous accompagner. S’il faut aller avec lui au Budget déposer ça demain, ça on le fera”, a-t-il conclu.




Après Uvira : Gilbert Kabanda poursuit son périple à Bukavu

Après l’étape d’Uvira, le Dr Gilbert Kabanda, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, a foulé le sol du Sud-Kivu.

Visiblement blessé dans son amour propre, le patron de la Défense n’est pas allé par le dos de la cuillère en partageant ses instructions et recommandations avec l’ensemble des membres du conseil provincial de sécurité du Sud-Kivu, y compris le gouverneur par intérim Marc Malago Kashekere, nous rapporte une dépêche de sa cellule de communication. C’était au cours d’une réunion que lui-même a présidé au gouvernorat de province.
S’exprimant devant la presse locale, le message du numéro Un de la défense nationale, fils du Sud-Kivu aussi, veut que son message de sensibilisation atteigne toutes les couches de la population.
C’est dans le même ordre d’idées que le patron de la défense nationale est revenu pour donner davantage d’éclairage sur les missions et le rôle déjà assigné par le gouvernement de la République à la nouvelle organisation en matière de sécurité en gestation à savoir : “réserve armée de la défense”.
BM




Agression de la Rdc par le Rwanda : Ngobila prend acte de la marche de protestation du 11 mars organisée par l’opposition

Le jeudi 9 mars de l’organisation de la marche de protestation organisée ce 11 mars 2023 par les partis politiques ECIDé de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et LGD de Matata Ponyo.

“À ce propos, tout en prenant acte de votre requête, je vous demande à considérer le Stade Tata Raphael comme point de chute de votre organisation et ce, pour des raisons sécuritaires”, peut-on lire dans cette correspondance signée par Gentiny Ngobila.
L’autorité urbaine charge le Commissaire provincial de la police nationale congolaise/Ville de Kinshasa ainsi que les Bourgmestres des Communes concernées, de prendre toutes les dispositions sécuritaires habituelles.
Cette marche pacifique contre l’agression dont la Rdc est victime dans sa partie Est, partira du Rond-point Ngaba via les avenues Université, Kianza, Rond-point super Lemba, Boulevard Lumumba, Sendwe et Kasa-Vubu et aura pour point de chute, le stade Tata Raphaël conformément aux directives de l’hôtel de Ville de Kinshasa.
Derick Katola