Yanga, Pyramids et Lupopo gardent leur chance pour les quarts

Les tanzaniens des Young Africans (Yanga) et les égyptiens de Pyramids FC gardent leurs chances intactes pour une qualification en quarts de finale de la Coupe de la Confédération TotalEnergies après leurs victoires mercredi respectivement sur le Real de Bamako (2-0) et l’AS Kara du Togo (4-1).
Au Nacional Stadium de Dar Essalaam, Fiston Mayele et Jesus Moloko ont inscrit les deux buts des « Yanga » pour permettre au club tanzanien de prendre la seconde place du groupe D avec sept unités derrière l’US Monastir qui s’est déjà assuré une place au prochain tour.
Jouant devant ses supporters, « Yanga » n’a eu besoin que de huit minutes pour prendre la tête au tableau d’affichage lorsque Mayele marque son neuvième but de la compétition.
Peu après l’heure de jeu, le remplaçant Moloko double la marque pour les locaux en trompant le gardien Berthé.
A Lomé, L’AS Kara du Togo s’est une nouvelle fois incliné, cette fois-ci devant les égyptiens de Pyramids (4-1).
Fakhreddine Ben Youssef a ouvert le score pour les Egyptiens à la 3e minute. Il sera imité par son coéquipier Mostafa Fathi avec deux buts en dix minutes (26’ et 36’).
Après la pause citron, Pyramids inscrit son quatrième but par l’intermédiaire d’Islam Issa (64’), avant qu’Ama Tchoutchoui ne réduise le score pour l’ASKO deux minutes plus tard (66’).
A Benghazi, Richmond Boakye marque dans les arrêts de jeu de la rencontre et permet à Al Akhdar de croire en ses chances pour une possible qualification en quart de finale de la compétition face au Saint Eloi de Lupopo. Les congolais avaient ouvert la marque par l’intermédiaire de Horso Mwaku (15′).




08 mars : « L’ONU s’engage à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences (…)» (M. Bruno Lemarquis)

Dans son message prononcé à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident de l’Onu en Rdc indique qu’à travers cette date, nous honorons la force, la résilience, l’ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d’apporter d’immenses changements et de mener les dialogues de paix.

Néanmoins, c’est aussi l’occasion de reconnaître le chemin escarpé qu’il nous reste à parcourir pour parvenir à l’égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d’être victimes de marginalisation, de violence, d’injustice structurelle, de violations de l’autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit.
A l’en croire, les secteurs technologiques et scientifiques n’échappent pas à cette tendance. Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne.
« Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d’accéder à l’éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations », explique-t-il.
Comme l’a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités.
L’ONU en RDC s’engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l’activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans. Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique.
En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, martèle-t-il, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l’égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l’accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l’ODD 5. Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme




Quatre solutions pour réduire les inégalités entre les genres et favoriser la croissance économique mondiale

Tirer parti de l’équité entre les genres sur le plan économique Le manque de débouchés économiques pour les femmes est encore trop important. Cela est injuste et nuit à la croissance et à la résilience de tous.

Il est admis que le simple fait de réduire les écarts dans la participation des femmes sur le marché du travail au sein des pays où les inégalités entre les genres sont plus marquées pourrait augmenter la production économique de 35 % en moyenne. Cependant, les signes d’amélioration tardent à venir et les chocs, tels que les catastrophes sanitaires et climatiques, les troubles sociaux et la guerre, continuent de creuser les inégalités entre les genres, en affectant directement la vie et les moyens de subsistance des femmes et des filles, ou en les empêchant de travailler et d’aller à l’école.
Des politiques économiques et financières adéquates peuvent contribuer à améliorer ces mauvais résultats, et ainsi stimuler les économies, en soutenant la reprise et en renforçant notre résilience face aux chocs futurs. En d’autres termes, si les femmes y gagnent, tout le monde y gagne D’ailleurs, si la pandémie a nui à la situation des femmes dans tous les domaines, elle a également conduit à quelques mesures innovantes. Plusieurs programmes extraordinaires d’aide en cette période de pandémie ont ciblé les femmes et permis à davantage de personnes de bénéficier des dispositifs de protection sociale. Il est ainsi plus facile de leur fournir une assistance ciblée face aux flambées actuelles des prix des denrées alimentaires et des combustibles.
Les dirigeants ont déjà à leur disposition des solutions sensibles au genre qui se sont avérées efficaces sur le plan macroéconomique.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d’accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l’éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement. Les transferts monétaires sont notamment utiles car ils aident les familles à payer les produits de base dont elles ont besoin dans les pays proposant des dispositifs de protection sociale moins développés.

Deuxièmement, les femmes doivent pouvoir créer leur propre entreprise et travailler en dehors de leur foyer. Les réformes de la fiscalité, des dépenses publiques, de l’infrastructure et de la réglementation du secteur financier, ainsi que des marchés du travail peuvent être bénéfiques. La mise en place de services de garde d’enfants de qualité à des prix abordables permet à davantage de femmes de travailler et crée également des emplois directs.
Troisièmement, il faut en finir avec les préjugés inconscients. Sur 190 pays étudiés, la Banque mondiale a constaté que, sur le plan juridique, les femmes étaient sur un pied d’égalité avec les hommes dans seulement 12 pays. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, les discriminations basées sur le genre au sein des institutions sociales présentent un coût de 6 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale. Mais ces dernières années, les pays ont limité ce coût grâce à des avancées sociales et juridiques, notamment la réduction du nombre de mariages précoces, la répression des violences domestiques par des sanctions pénales et l’augmentation du nombre de femmes élues.
Quatrièmement, il est essentiel d’accroître la proportion de femmes occupant des postes de direction. D’après une analyse du FMI, plus le nombre de femmes travaillant dans les institutions financières et participant à l’élaboration des politiques financières augmente, plus la résilience financière est renforcée. Si dans les sociétés de technologie financière, le fait d’avoir des femmes à des postes de direction mène à de meilleures performances, dans le secteur des entreprises, c’est la rentabilité qui est améliorée.




Le CADTM dénonce la nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale et appelle au remplacement de cette institution

Quelques jours après la démission de David Malpass, qui reste Président de la Banque mondiale jusqu’au 30 juin 2023, Joe Biden a annoncé la nomination de son successeur, Ajay Banga. Comme ses prédécesseurs, le futur dirigeant de la Banque mondiale est un homme Étasunien, issu de la haute finance.

Le réseau CADTM International dénonce cette nomination et appelle à l’intensification des mouvements sociaux pour abolir la Banque mondiale et le FMI.
Le 23 février 2023, la Maison blanche publie un communiqué : « Aujourd’hui, le Président Biden a annoncé que les États-Unis nommaient Ajay Banga, un homme d’affaire avec une grande expérience dans la direction d’entreprises ayant connu le succès dans les pays du Sud et dans la négociation de partenariats public-privé permettant de proposer des solutions face aux problématiques liées à l’inclusion financière et au changement climatique, comme Président de la Banque mondiale.
Une nouvelle fois, le Président de la Banque mondiale est étasunien, il est un homme, et il vient de la haute finance, ce qui semble être une garantie de réussite pour Joe Biden : « Ajay est parfaitement armé pour diriger la Banque mondiale dans ce moment d’histoire décisif. Il a passé plus de trois décennies à construire et à gérer de grandes entreprises qui ont créé des emplois, il a investi dans les économies en développement, il a guidé ces organisations dans des périodes de changements très importants. »
Le réseau CADTM International dénonce cette nomination car :
Ajay Banga est encore un homme. Les désormais 14 Présidents de la Banque mondiale depuis sa création en 1945 ont été des hommes. Né en Inde, Ajay Banga a pris la nationalité des Etats-Unis et c’est notamment pour cette raison qu’il a pu être choisi pour le poste de président. Comme le veut la tradition, le Président de la Banque mondiale est étasunien et le Président ou la Présidente du FMI est européen·e. Cela ne change pas, un étasunien pour défendre les intérêts des États-Unis, de leurs alliés, des grandes entreprises privées et du 1% le plus riche de la planète.
Ajay Banga est encore un homme lié au grand capital financier et économique. Si ce passé est un gage de réussite pour Joe Biden et la Maison blanche, nous affirmons le contraire. Ajay Banga a été directeur général de Citigroup, l’une des plus grandes banques d’investissement étasuniennes, pour les activités en Asie-Pacifique, entre 2005 et 2009, avant de devenir PDG de Mastercard… Son passé de dirigeant de gros groupes financiers capitalistes comme Citigroup et Mastercard signifie clairement que pendant son mandat, Ajay Banga continuera à promouvoir un système capitaliste extractiviste via les prêts et les conditionnalités néolibérales imposés par la Banque mondiale.
Ajay Banga n’a aucune expérience dans les politiques de « développement », ni dans celles liées aux questions climatiques et écologiques.
Ajay Banga est membre de la Commission trilatérale. Cette Commission, fondée en 1973 par David Rockefeller, est un club privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des États-Unis, des pays européens, et du Japon. Elle a joué un rôle important dans l’offensive néolibérale des années 1980.
La nomination d’Ajay Banga comme futur Président de la Banque mondiale est vue d’un très bon œil par la droite ultra-nationaliste indienne.
Le réseau CADTM International ne se faisait pas d’illusions : chaque décision prise par la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) doit recueillir 85% des suffrages pour être adoptée. Or, les États-Unis possèdent 15,47% des droits de vote pour chacune des décisions importantes, ils ont de fait un droit de véto. Il n’y aura donc pas de changement positif à l’intérieur de la Banque mondiale. Tant qu’elle existera, elle continuera à être une institution au service des intérêts des États-Unis, qu’elle soit présidée ou non par un·e Étasunien·nes provenant du grand capital économique et financier. Elle continuera à octroyer des prêts généralement onéreux en échange de conditionnalités qui renforcent et dérégulent le capitalisme, qui augmentent les inégalités sociales, de genre et aggravent la crise climatique et écologique.




Tshisekedi annonce la mise en place d’un Fonds de promotion des initiatives économiques des femmes

C’est sous le thème : « l’Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en République Démocratique du Congo », que la journée internationale de la femme est célébrée en Rdc. Invité par les femmes au Palais du peuple, Félix Tshisekedi pense que tout en nous offrant la possibilité d’évaluer les réalisations effectuées, à ce stade, en matière de promotion et de renforcement des droits de la femme, de même que de leur autonomisation, cette journée, et plus particulièrement ce thème, nous rappelle combien le chemin demeure encore long tant les inégalités en matière de genre semblent transcendantales et disparates.

Pour ce qui relève du numérique, par exemple, les fractures sociales observées en matière de genre dans la société, de manière générale, peuvent avoir un impact hautement significatif dans l’accès et l’éducation des filles, jeunes filles et femmes aux nouvelles technologies.
Pour venir à bout de ces inégalités j’ai entrepris dès l’entame de mon mandat une série d’actions visant à réduire ces inégalités et à faire le lit à l’avènement d’une société plus égalitaire aussi bien en République Démocratique du Congo qu’en Afrique. Il y a lieu de citer, notamment : L’adoption de la Stratégie Nationale révisée de lutte contre les violences basées sur le Genre, en 2019 ; Le lancement de la campagne Tolérance Zéro Immédiate, en juin 2021 ; L’organisation de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine sur la Masculinité positive, en novembre 2021.
Outre ces actions, le chef de l’Etat indique que d’autres telles que la mise en place d’un Fonds de promotion des initiatives économiques des femmes doivent voir le jour. « Ces efforts doivent nécessairement se poursuivre car il nous incombe à tous, collectivement, d’œuvrer à l’autonomisation de la femme comme acteur de premier plan au même titre que l’homme dans la société », indique-t-il.
Bien que reconnaissant et saluant le rôle de la femme dans la stabilisation et la conduite de la cellule familiale en prolongement de celui dévolu par l’école, pierre angulaire de la pérennisation et du progrès de nos sociétés ; les jeunes filles et les femmes ont trop souvent été reléguées à un rôle secondaire au sein des familles qui se traduit notamment par la réduction voire l’annihilation de toutes les perspectives d’avenir et d’émancipation leur pourtant offertes, au nom de principes archaïques et rétrogrades qui ont malheureusement consacré et circonscrit au seul champ de l’homme, les activités extérieures les plus nobles ou les plus libératrices.
Comme vous le savez, ces attitudes et croyances ont la particularité de se montrer résilientes et consacrent indument l’inégalité et l’exploitation de la femme.
Selon le chef de l’Etat, il nous revient donc de rompre avec cette culture d’indignité et d’ouvrir les horizons d’une société paritaire et égalitaire, en promouvant notamment l’accès des filles, jeunes filles et femmes à l’éducation, tout en n’omettant pas de veiller au renforcement de leurs droits fondamentaux, conditions sine qua non pour aboutir à l’avènement d’une société où les disparités et autres discriminations basées sur le genre n’auront plus droit de cité.
Félix Tshisekedi a formulé le vœu de voir les femmes de la République Démocratique du Congo, vivre dans un monde exempt des violences sexuelles, un monde où le numérique sera à la portée de tous et j’entretiens l’espoir de voir un Congo qui assure pleinement l’égalité des sexes en matière d’innovation, d’accès aux nouvelles technologies et d’éducation au numérique.




08 mars : Une journée célébrée de manière pieuse et dans la dignité

Le président de la République, Félix Tshisekedi a été invité ce mercredi 08 mars au Palais du peuple pour célébrer la Journée Internationale de la Femme. Pour cette année, le thème choisi en République Démocratique du Congo est : « l’Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en République Démocratique du Congo ».

Inspiré du thème international « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », le choix du thème national renvoie à cette volonté affichée par le Gouvernement de concourir à une société qui soit plus inclusive et égalitaire.

Dans son discours, le président de la République a exprimé son attachement sans réserve au respect des droits de la femme, en général, et ceux de la femme congolaise, en particulier. « La Journée internationale de la femme est, cette année, célébrée de manière pieuse et dans la dignité en République Démocratique du Congo, en raison du deuil qu’elle observe des suites des lâches disparitions de nos compatriotes consécutives à la guerre d’agression et de prédation nous imposée à l’Est du pays », dit-il.
Comme vous le savez, explique Félix Tshisekedi, l’agression dont nous faisons l’objet a un impact négatif majeur sur les populations civiles, particulièrement, auprès des femmes et des enfants qui sont les plus exposés aux viols et autres violations les plus graves des droits de l’homme. On dénombre, à ce stade, plus de 170.000 déplacés du fait de cette guerre, contraints de vivre dans une précarité quasi indescriptible.
Pour le chef de l’Etat, cette situation malheureuse n’affecte pas pour autant la détermination affichée dans notre chef et dans celui du Gouvernement pour mettre un terme définitif à cette souffrance et ainsi réhabiliter l’honneur de toute une nation.
C’est ici le lieu pour lui de rendre un vibrant hommage à toutes les femmes congolaises qui se battent contre l’agression dont est victime la Rdc par son voisin le Rwanda ; et saluer, par la même occasion, la mémoire de toutes nos filles, jeunes filles et mamans fauchées par la barbarie de nos agresseurs, sous couvert du mouvement terroriste du M23, qui sèment la désolation et la mort dans notre pays.
Disons que les festivités liées à la célébration de la Journée internationale de la femme n’auraient été possibles sans l’existence des mouvements de lutte pour le respect des droits de la femme qui ont, au cours de l’Histoire, forgé la reconnaissance des droits des femmes et concouru à l’avènement d’importants changements sociaux par leur activisme.
En effet, de l’urgence qui a conduit, en 1977, l’Organisation des Nations Unies à instaurer officiellement la date du 8 mars comme « Journée Internationale pour les droits des Femmes », à la revendication pour la citoyenneté politique, civique et économique ; en passant par le droit à la dignité, à l’émancipation et à l’égalité hommes-femmes promus à travers les objectifs du millénaire. Tout ceci ne serait intervenu sans l’engagement de ces femmes à travers le monde.
C’est ainsi que le président de la République a rendu hommage à toutes ces femmes, connues et célébrées de même que toutes celles tapies dans l’ombre, dont la détermination, l’abnégation et la résilience ont permis ces avancées. C’est à ces femmes et plus précisément à leur engagement, que l’on doit l’impressionnante évolution marquée en l’espace d’une génération par l’inflexion de certains comportements et l’adoption de réformes pour l’avènement d’un monde plus inclusif et égalitaire.




Passation de pouvoirs

Le nouveau Monsieur sécurité de la ville de Kinshasa a procédé successivement ce jour , à deux remises et reprises en commençant par céder son poste de Conseiller politique au nouveau jean Nsaka désigné à cette fonction par l’autorité urbaine en remplacement du flic Gratien Tsakala,qui du reste a été pour sa part , promu Ministre provincial de l’intérieur, sécurité et justice.

Dans une ambiance conviale et fraternelle, Gratien Tsakala a pris ses responsabilités à son nouveau poste en remerciant Gentiny Ngobila pour la confiance placée en sa modeste personne et en lui rassurant sa collaboration dans l’éradication de la criminalité urbaine.

Presse Ministere de l’intérieur,sécurité et Justice




Aménagement du Territoire : Dieudonné Menzu Ngolo conduit une délégation d’experts congolais à Tunis pour un échange d’expériences

En mission en Tunisie pour le renforcement des capacités et échanges d’expériences, le Secrétaire général du ministère de l’Aménagement du Territoire, Dieudonné Menzu Ngolo est accompagné d’une délégation composée d’experts du cabinet du ministre et des cadres de l’administration.
La délégation congolaise a été accueillie par le chef du cabinet de la Ministre Tunisienne de l’Équipement et de l’Habitat, monsieur Borhane Hmida. Celui-ci a tenu à remercier M. Dieudonné Menzu Ngolo et sa délégation pour l’intérêt qu’ils manifestent pour l’expérience Tunisienne.
Lors de son allocution, M. Borhane Hmida a également mis en exergue les potentialités et l’expertise de la Tunisie dans le domaine de l’aménagement du territoire tout en plaidant pour la promotion d’un partenariat gagnant -gagnant entre la RDC et la Tunisie.
”Je vous invite à consulter la liste des projets Partenariat Privé Public (PPP) élaborée sur un plan national et qui pourrait être diffusée auprès d’investisseurs Congolais car ce genre de partenariats peuvent être très formateur du point de vue technique et institutionnel. Les expériences pourraient par la suite être dupliquées en territoire Congolais et c’est ce qu’on aimerait voir dans ce continent joyeux : des projets dans différents pays grâce à des échanges profonds et concrets”, a-t-il indiqué.


Le programme de la délégation congolaise sera également nourri la présentation des différents axes d’intervention du Ministère de l’Équipement et de l’Habitat dans l’objectif d’éclairer les experts congolais sur les performances tunisiennes.




Reportage de France 24 sur le Sahara : « Un dérapage suivi de fausses informations »

Dans une émission télévisée intitulée « En 5 minutes », la chaine française « France 24 version hispanophone » a diffusée un reportage sur le différend du Sahara marocain, dans lequel la journaliste relate de fausses informations sur le conflit récitant, ainsi, la version du front polisario et son mentor l’Algérie.

Dans le reportage, la chaine avance l’exploitation des ressources naturelles par le Maroc et la facilitation de l’installation des entreprises étrangères pour bénéficier du soutien international. Or, l’exploitation de ces mêmes ressources profite au premier rang aux habitants du Sahara marocain et sert à la réalisation d’infrastructures pour le développement des régions du sud à l’instar des autres provinces du Royaume.
Comment cette journaliste prétend défendre le droit d’une population en voulant priver cette même population des droits fondamentaux de développement et du travail ?
La même chaine a prétendu que le soutien du plan d’autonomie marocain par l’Espagne est exprimé en échange du contrôle par le Maroc des flux migratoire, oubliant ainsi, que le Royaume adopte une politique migratoire claire, connue et reconnue par les pays européens et africains, indépendamment de toute autre question.
Si, à la fin du reportage, la chaine parle de la souffrance de la population sahraouie, il serait judicieux de cibler la catégorie des populations séquestrées à Tindouf au Sud d’Algérie qui souffre réellement des conditions de vie précaires, qui est privée des droits élémentaires et qui est manipulée par le front Polisario et son soutien algérien, à des fins propagandistes.
Il est clair que ce reportage s’inscrit dans le cadre de la campagne menée par certaines parties connues par leur haine envers la Royaume chérifien visant dénigrer son image à l’international en s’attaquant à son intégrité territoriale




Évaluation de la situation sécuritaire Qu’attendre du Conseil de sécurité ?

Une délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies effectuera une visite de travail du 9 au 12 mars courant en République Démocratique du Congo. L’objectif principal de cette visite est d’évaluer la situation sécuritaire en Rdc et la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO, conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité.

La délégation du conseil de Sécurité arrive en République démocratique du Congo, victime d’agression perpétrée par son voisin, le Rwanda à travers les terroristes du M23. Une agression déjà documentée par les experts de l’ONU. En Rdc, l’on demande une seule chose : que le Conseil de sécurité applique des sanctions contre Kagame et le Rwanda comme c’est le cas avec la Russie accusée d’agresser l’Ukraine.
En effet, si ces sanctions ne sont pas appliquées, il s’agira d’une injustice, intolérance à laquelle les Congolais eux-mêmes devront donner la réponse, en se prenant en charge. A ce jour, à travers la loi de programmation et le recrutement massif intervenu au sein des FARDC, la Rdc est en train de préparer son ascension. Maintenant que l’autorisation d’achat d’armes a été levée, rien n’empêche la Rdc de se doter d’armes dont elle a besoin pour protéger le pays.
Disons que cette visite intervient à un moment critique de l’existence de la Monusco. Il s’agit d’une première force de maintien de la paix dans le monde, mais qui peine à pacifier l’Est du pays. Cette faiblesse lui a attiré la colère de la population, qui ne justifie plus sa présence sur le sol congolais. Que va alors faire le Conseil de sécurité qui n’a jamais été fait ? Peut-être exiger purement et simplement son retrait, maintenant que la Force des pays de l’Afrique de l’Est est en train de se déployer dans l’Est de la Rdc, afin de traquer les terroristes du M23 et d’autres forces négatives.
Une autre opinion soupçonne le Conseil de sécurité qui, au lieu de précipiter le retrait de la Monusco, va lui demander de collaborer avec la force des pays de l’Afrique de l’Est. Ceci, considérant qu’elle connait le terrain et a la logistique qu’il faut. Voilà qui risque d’augmenter le mépris de la population à l’endroit de ces forces armées étrangères, au moment où les territoires du Nord-Kivu sont en train d’être conquis l’un après l’autre.
Soulignons que durant leur séjour à Kinshasa, les membres du Conseil de Sécurité rencontreront le Chef de l’État, le Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, les acteurs politiques, les représentants de la société civile, la communauté diplomatique, la MONUSCO et le système des Nations Unies en RDC.
La délégation du Conseil de Sécurité prévoit une visite à Goma. Ce sera dans le but afin d’apprécier la situation sécuritaire et humanitaire dans la Province du Nord-Kivu, et évaluer le contexte opérationnel dans lequel évolue la MONUSCO. À cet effet, une série de rencontres est prévue avec les autorités provinciales, des représentants de groupes de femmes de la Société civile du Nord-Kivu, des déplacés internes ainsi que des acteurs régionaux présents en RDC.
Une conférence de presse clôturera cette visite du Conseil de Sécurité en RDC, le 12 mars à Goma.
Jean-Marie Nkambua